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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 04:59

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

KABO : QUATRE MORTS ET DEUX BLESSÉS DANS L’AFFRONTEMENT ENTRE L’ARMÉE ET LES REBELLES

 

Miskine.jpg

 

Kabo, 21 décembre 2012 (RJDH) – Trois éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) et un rebelle ont été tués dans l’attaque de la ville de Kabo (nord), le 19 décembre dernier, dans l’attaque d’un groupe armé avec les forces régulières.


Ces chiffres ont été communiqués ce matin  par Atif Abdel, maire de la ville de Kabo, joint  par le RJDH. Il précise par ailleurs que la ville est actuellement contrôlée par l’armée centrafricaine. Cependant, la plupart des habitants, encore méfiants sont restés dans la brousse, à cause des rumeurs  d’une nouvelle attaque des éléments  du Front démocratique du peuple centrafricain(FDPC) d’Abdoulaye Miskine, qui aurait rejoint l’alliance Séléka.

 

« la population  veut la paix, or malgré la fraicheur due à la saison, elle est obligée  de vivre dans

la nature avec des enfants », a déploré Abdel Atif.

 

Par ailleurs, à Kaga-Bandoro (centre-nord), tout semble être stable. Selon le correspondant du RJDH,  les éléments des  FACA font des patrouilles  dans la ville et les activités économiques  ont repris, après le trouble survenu  le mardi passé suite à une fausse alerte d’attaque des rebelles.

 

« Un commerçant âgé de 60 ans, habitant le village de Bamatara, à 25 Kilomètres de Kaga-Bandoro,  a reçu une balle dans l’abdomen suite à une attaque a son domicile  de trois hommes armée non identifiés, qui aurait refusé de leur remettre la somme de 200 000 F CFA»,  a rapporté notre correspondant.

 

Le sous-préfet de Mbrés, Pierre Ousmane, qui  a trouvé refuge dans la ville de Kaga-Bandoro à cause des rebelles a expliqué que sa résidence  serait occupé par les assaillants qui l’ont transformée en base militaire. Son bureau a également été saccagé.

 

D’après les informations, les rebelles auraient déjà décidé d’arrêter leur avancée pour entamer le dialogue avec le gouvernement. Depuis le déclenchement des attaques, le  décembre dernier, les villes de Ndélé, Sam-Ouandjia, Ouadda, Bamingui, Mbrés et Bria et Batangafo sont sous le contrôle des rebelles.

 

 

BANGUI : AVIS PARTAGÉS SUR L’OUVERTURE D’UN DIALOGUE ENTRE LE POUVOIR ET LES REBELLES

 

 

soutien à Bozizé

 

 

Bangui, 21 décembre 2012 (RJDH) Alors que les rebelles revendiquent le dialogue d’un côté et que le gouvernement se dit également prêt pour discuter, les avis de la population divergent sur des probables  négociations pour une sortie de crise.

 

« Je ne pense pas qu’il puisse y avoir un terrain d’entente entre les protagonistes. Parce que je constate que le gouvernement n’est pas prêt à négocier avec les rebelles. C’est depuis qu’il refuse le dialogue, même avec l’opposition démocratique », a déclaré un professeur de lycée qui a requis l’anonymat.

 

Cette idée est partagée par Martin Fayalo qui habite le quartier Combattant dans le 8ème  arrondissement de Bangui. Pour ce dernier, le gouvernement semble fermé. « Si le président Bozizé avait le souci de dialoguer, il n’aurait pas fait appel aux forces tchadiennes », estime-t-il.

 

Pour une institutrice à l’école Benz-vi, les revendications des rebelles, en particulier la création  d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur la mort de Charles Massi et de celle l’activiste des droits de l’homme, Maître Goungaye Wanfiyo Nganatoua, ne seront pas acceptées par le pouvoir.

 

Par contre, certaines  personnes interrogées se disent optimistes et que le sommet de Ndjamena pourrait aboutir à un début de solution, pour une sortie de crise. « Nous croyons qu’au sortir de ce sommet, il y aura un résultat positif entre le gouvernement et les rebelles», a indiqué Narcisse Nangué,  étudiant à l’école normale supérieure de Bangui.

 

« Je suis optimiste que les rebelles et le gouvernement centrafricain finirons par s’entendre pour l’intérêt de la population et non pour leur propre intérêt », a souhaité un observateur de la vie politique centrafricaine.


Depuis le début de leurs assauts dans le nord-est, les rebelles formulent dix points qui devraient servir de base aux négociations avec le gouvernement. Les principaux sont le respect de l’Accord de Birao entre le gouvernement et l’UFDR, la mise en œuvre concertée des recommandations et conclusions du Dialogue Politique Inclusif (DPI).


Ils exigent aussi la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les circonstances de la disparition du Colonel Charles Massi et de Monsieur Hassan Ousmane et pour élucider celles de l’accident de Maître Goungaye Wanfiyo Nganatoua.


 

BANGUI : UNE UNITÉ DE BIOLOGIE MOLÉCULAIRE INAUGURÉE AU LABORATOIRE NATIONAL À BANGUI

 

 

Bangui, 21 décembre 2012 (RJDH) – Une unité de biologie moléculaire de diagnostic et de prise et charge biologique des malades du VIH/sida a été inaugurée  ce vendredi. Cette unité dont la réalisation a été financée par l’Agence française de développement (AFD) est logée au sein du laboratoire national de Bangui.


« C’est un laboratoire moderne qui répond aux standards internationaux en matière de prise en charge biologique du VIH/sida », a indiqué le Professeur Laurent Belec, médecin français qui a accompagné ce projet depuis la réalisation de ce projet depuis le début en 2006. Pour lui,  il s’agit de quelque chose d’important pour le pays parce que le VIH/sida est une maladie importante en République centrafricaine.


De manière pratique, l’unité de biologie moléculaire donne désormais la possibilité au laboratoire national de faire le diagnostic précoce de l’infection à VIH chez des enfants nés de mères séropositives et d’assurer une meilleure prise en charge pédiatrique de cette maladie. Elle permettra aussi d’assurer un suivi plus efficace des patients mis sous traitement anti rétroviral en appréciant les forces et les faiblesses thérapeutiques, en vue de réorienter le traitement.


Cette infrastructure a été réalisée dans le cadre du projet de renforcement  des services de santé en République centrafricaine, financé par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de six millions d’Euros. L’objectif est d’améliorer la qualité et l’accessibilité des services de santé de Bangui, renforcer la disponibilité en médicaments essentiels, renforcer les capacités nationales de lutte le sida et renforcer les capacités des laboratoires de santé publique en Centrafrique.


Le Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, qui a inauguré cette unité a fait savoir qu’il s’agit d’un projet ambitieux, compte tenu de l’importance du financement et de la diversité des domaines d’intervention. « La capacité de cette unité rendra possible la réalisation de 2000 charges virales  par ans pour les  patients  VIH. C’est une avancée très significative pour la lutte contre le VIH dans notre pays dont le taux de prévalence, qui est de 4,9% en 2010, reste tout de même très élevé », a-t-il précisé.


Il s’est par ailleurs réjouit de la mise en œuvre réussie des autres volets du projet, notamment le renforcement de la disponibilité des médicaments essentiels qui, la lutte contre le sida ainsi que la réhabilitation de quatre centres de santé urbain de la ville de Bangui (Castors, Bedé-Combattant, Boy Rabe et Malimaka) ; le réseau des laboratoires qui a abouti à la création de l’une unité de biologie moléculaire.


Selon l’AFD, cette unité moléculaire vient donner une réponse aux nouveaux besoins de diagnostic, en particulier chez les enfants dont les mères sont infectées. Car le projet de renforcement des services de santé se situe dans la droite ligne de certains points des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), entre autres la réduction de la mortalité infantile, la santé maternelle, la lutte contre le VIH/sida.


Cette agence promet d’autres réalisations en 2013 en Centrafrique, orientées cette fois, vers la lutte contre la tuberculose, le diagnostic chez les enfants, l’appui à l’amélioration de la santé des femmes et des enfants et la santé de reproduction.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 04:36

 

 

anniversaire Djodjo.J 5 PG

anniversaire Djodjo

 

Oguéré et le KNK au 1er décembre à Bouar

 

 

marche des députés KNK

 

Gina Sanzé, Zingas et Elie Doté

 

Gonda et Mme

 

Opalegnan. tipoye 2 JPG

 

rebelle centro Nord

 

 

 

Jeuneafrique.com


Les chefs d’Etat d’Afrique centrale, réunis en sommet à N’Djaména (Tchad), vendredi 21 décembre, appellent à un dialogue entre le gouvernement centrafricain, l’opposition et les rebelles, à Libreville, « sans délai ».


François Bozizé est reparti de N’Djaména vendredi un peu plus rassuré qu’il n’était arrivé la veille. Et pourtant la partie n'est pas gagnée. Certes, la colonne de l’armée tchadienne accourue avait déjà stoppé l’avancée des rebelles, mais ces derniers n’entendaient pas du tout rendre les armes. Ils ont accepté d’accorder un répit pour laisser les chefs d’Etat se concerter, lors du sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).


Pendant le huis clos, le chef de l’État centrafricain a fait un exposé inquiétant sur la situation de son pays, avant d’appeler à l’aide. Analyse du président tchadien, Idriss Déby Itno : « La reprise de la violence en Centrafrique vient du fait que les accords signés à Libreville n’ont pas fonctionné. Il faut revoir les mécanismes pour les faire marcher à nouveau. »


Dont acte. Le Congolais Denis Sassou Nguesso et le Gabonais Ali Bongo Ondimba héritent du dossier et sont donc chargés de regrouper «sans délai » les protagonistes à Libreville.


Dans un communiqué, les chefs d’État de la CEEAC ont appelé la coalition de mouvements rebelles Séléka et le gouvernement à se rendre dans la capitale gabonaise afin de revisiter les précédents accords de paix de 2008 et 2010.


En attendant, ils demandent la « cessation immédiate des hostilités » et ont appelé à la constitution « de toute urgence d’une force d’interposition de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax) ». Elle rejoindra la colonne tchadienne postée à Sibut, au centre du pays.

 

Un danger sous-estimé


Selon plusieurs diplomates présents à N’Djaména, les discussions de Libreville risquent vite de tourner court. « Le véritable problème, c’est qu’il faut mettre en œuvre les accords qui seront signés. Or, mettre en œuvre, c’est avoir des moyens et Bozizé n’en a pas », glisse un ministre impliqué dans la gestion du dossier centrafricain.


Les capacités des forces coalisées de Séléka ont par ailleurs probablement été sous-estimées. « Il y a quelques semaines, Bozizé ne voyaient pas encore l’ampleur du danger », confie un diplomate tchadien. Qui ajoute que Idriss Déby Itno avait déjà recommandé, il y a quelques mois, d’ouvrir les discussions l’opposition pour faire baisser la tension.


Des rebelles en position de force


Le Séléka, coalition rebelle centrafricaine qui a pris plusieurs villes du nord et du centre de la Centrafrique, a affirmé ne pas se retirer de ses positions tant qu'il n'obtiendrait pas un « dialogue sincère » avec Bangui.


Le Séléka a été créé en août par des factions dissidentes qui remettent en cause les accords de paix signés par l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UDFR, 2007) et la Convention des Patriotes pour la justice et la paix (CPJP, 2012), dernière grande rébellion active en Centrafrique.


L'accord global de paix, conclu en 2008 à Libreville par la plupart des mouvements de rebelles (à l'exception de la CPJP), prévoyait la démobilisation, le désarmement et la réinsertion des combattants.

 

 

 

NDLR : Bozizé a bien les moyens, beaucoup de moyens mais il fait le malin. Quelqu'un qui n'a pas de moyens n'achète pas autant d'armes et ne recrute pas autant de combattants comme son fils le fait actuellement au camp Beal. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 04:23

 

 

 

militaires tchadiens

 

 

 

Communiqué n°0016/FSR/BE/2012.

 

 

 

Deby vole au secours de son vassal le Général François Bozizé.

 

La décision de Deby d’aller à la rescousse du régime centrafricain en place n’étonne personne. C’est plutôt l’abstention de porter secours à Bozizé qui pourrait étonner. N’oublions pas que ce régime a été conçu à Ndjamena et ce sont les troupes de Deby qui avaient défait le régime légal et légitime de feu Ange Félix Patassé, qui refusait d’être un vassal à Deby.


Depuis la chute de Patassé la République Centrafricaine a été transformé le moins que l’on puisse dire en une énième région du Tchad. La souveraineté de la RCA a cessé d’exister. Bozizé et son Gouvernement ne peuvent oser entreprendre aucune initiative sans se référer au préalable à Deby.


Le peuple centrafricain frère n’entend nullement se soumettre à ce type de vassalisation. C’est la raison principale des contestations qui se sont transformées peu à peu en rébellion armée. Là encore Deby s’est transformé en juge. Alors qu’en fait il est partie en apportant un soutien actif au régime de la RCA. Il intervient tantôt dans le cadre de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale(CEMEAC) tantôt sous la bannière du Guide de la Révolution Libyenne le Colonel Gaddafi qui, grâce à ses pétrodollars l’ardeur des opposants armés se trouve souvent tempérée voire stoppée.


Aujourd’hui Gaddafi n’est plus et la CEMEAC a compris le jeu de Bozizé avec son mentor qui ne respecte aucun accord conclu avec leurs opposants sous l’égide de cette communauté. Pour ce faire, les opposants centrafricains ne peuvent eux aussi continuer à jouer au dindon de la farce. Rien ne pourrait les empêchait de se délier de tout accord et faire partir Bozizé par la force comme lui-même a été installé par la même logique grâce à Deby.


Le Front pour le Salut de la République (FSR) tient ici, à exprimer sa sympathie au peuple centrafricain et à condamner vigoureusement toute ingérence quelle que soit sa nature dans les affaires intérieures de la République Centrafricaine. Il appelle les frères centrafricains belligérants à privilégier le dialogue pour préserver le sang des centrafricains et la destruction de leur pays. L’intérêt de la RCA doit primer sur toute autre considération.


Par ailleurs le FSR demande à Deby de retirer ses troupes de la RCA et de s’occuper de ses ognons en laissant les centrafricains résoudre dans la dignité eux-mêmes leurs problèmes.

 

Enfin le FSR lance un appel pathétique à l’endroit de la communauté internationale surtout aux organisations humanitaires à bien vouloir apporter leur aide aux personnes déplacées et réfugiées afin d’alléger leurs souffrances. Le même appel est adressé à l’endroit de l’Union Africaine et de l’ONU afin qu’elles acceptent de bien vouloir prendre le relai de la CEMEAC pour aider les frères centrafricains à retrouver la voix de la paix grâce à une médiation objective.

                                                                          Fait,  le 21 décembre 2012.

 

 

Pour le Bureau Exécutif du Front pour le Salut de la République (FSR)

 

Dr Ali Gadaye

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 04:12

 

 

Francis-Bozize.JPG

 

 

Bangui, 22 déc (CAP)Bozizé est vraiment incurable et sa mauvaise foi est sans limite. Il ne peut jamais se départir de sa ruse qui consiste à faire semblant d’approuver toutes les propositions de sortie de crise qu’on lui fait et une fois le dos des médiateurs et autres facilitateurs tourné, n’en faire qu’à sa tête en méprisant royalement tous ceux qu’il considère comme des emmerdeurs.


Par sa faute et à cause de lui et sa mauvaise politique notamment en matière de gestion de l’armée, celle-ci est aujourd’hui dans état que lui-même est le premier à déplorer et à décrier. Mais prenant prétexte sur la déconfiture de l’armée et le manque de motivation à se battre des soldats des Faca, son fils Francis est en train de procéder au camp Béal de Bangui selon nos informations, au recrutement contre versement d’une somme de 300.000 F CFA et un paquetage de combat, des anciens mercenaires tchadiens qui avaient conduit son père au pouvoir en mars 2003 et dont certains trainent toujours au Km 5 et d’anciens délinquants Faca radiés de l’armée.


On a ici l’explication de ses propos selon lesquels, « nous mettrons tout en œuvre pour vaincre les rebelles ». Comme on l’apprend avec stupéfaction par les révélations de la Lettre du Continent n° 649 de ce 19 décembre, Francis Bozizé était en train de négocier pour 437.000 euros, l’acheminement par cargo Iliouchine 76 affrété en Roumanie de 68 tonnes d’armes depuis l’Ukraine jusqu’à Bangui. En clair, pendant que Bozizé appelle au secours et prend part au sommet des chefs d’état, il prépare par derrière la guerre contre la rébellion de SELEKA via son fils Francis qui s’active à mettre en place les ponts aériens sur Birao ou en provenance d’Ukraine.


Maintenant que leur pouvoir vacille, Bozizé et son fils Francis se démènent comme des diables pour  demeurer en place apportant ce faisant la preuve qu’ils dorment effectivement sur un matelas d’argent du pays qu’ils ont méthodiquement détournés et qu’ils ressortent à présent pour faire face à la situation difficile dans laquelle ils se trouvent.   

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 02:03

 

 

general-francois Yangouvonda Bozizé

 

 

Ci-dessous, une preuve palpable s’il en était encore besoin, des grossières manœuvres de Bozizé pour faire sauter le verrou constitutionnel des articles 24 et 108 de la constitution pour lui ouvrir la voie de sa troisième candidature en 2016.


La ficelle est pourtant trop grosse mais la malice consistera à prendre prétexte de la modification constitutionnelle que nécessite la création d’un Sénat pour faire d’une pierre deux coups en modifiant aussi les articles 24 et 108 concernant le nombre de mandat du président de la République quand bien même la Constitution dit bien que sur cette question du nombre de mandat, on ne peut réviser la Constitution.

 

Bozizé est donc pris ici, la main dans le sac et en flagrant délit de tripatouillage constitutionnel.

 

La rédaction

 

 

 

Expose-des-motifs-de-Bozize.JPGExpose-des-motifs-de-Bozize.-2-JPG.JPG

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 02:00

 

 

 

rebelle centro Nord

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE de la SELEKA CPSK-CPJP-UFDR-FDPC

               

                                   Relatif au Sommet de Ndjamena et à la prise de la ville d'Ippy 

 

Ce jour, nous rendons public que le FDPC du Général Abdoulaye Miskine a rejoint la Séléka qui est, désormais, constituée de quatre mouvements armés.


Ceci étant, la Séléka, prend acte des conclusions du sommet extraordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC, tout comme elle l'avait fait devant l'interposition militaro-diplomatique unipartite du Tchad dans l'actuel conflit centrafricano-centrafricain.


Cependant, la Séléka informe l'opinion publique qu'elle brandit désormais l'Exigence Nationale à savoir LE TEMPS. Le Peuple centrafricain, qui a tellement souffert du régime prédateur de Bangui, n'a plus assez de temps à perdre dans de longues négociations qui in fine ne profiteront qu'au Général François Bozizé dans sa volonté de se maintenir au pouvoir bien au-delà de 2016. C'est pourquoi nous avons, il y a quelques jours, dénoncé et condamné avec la DERNIERE RIGUEUR le projet de modification de la Constitution du Peuple.


Oui ! La Séléka refuse de laisser le temps diplomatique briser la véhémence militaire de ses combattants. C'est une Exigence Nationale que de gagner du temps pour libérer le Peuple centrafricain de la prédation. Notre objectif est tout simple : changer la mal gouvernance du Général François Bozizé, par la force ou par le dialogue. Et si c'est par le dialogue, alors ce sera une solution consensuelle, impliquant toutes les parties composantes de la vie politique et sociale de notre pays. D'ailleurs, la ville d'Ippy est passée sous notre contrôle ce soir 21-12-12.


Nous appelons à la sagesse des contingents tchadiens déployés en Centrafrique de respecter les termes de leur engagement rendus publics sur les ondes qui leur interdit tout affrontement contre le Peuple centrafricain à travers ses combattants. A notre connaissance, ni L'Union Africaine ni le Conseil de Sécurité de l'Onu n'ont pris une résolution autorisant le Tchad à aller tirer sur les Centrafricains.


Nous appelons donc nos compatriotes à un sursaut d'orgueil pour continuer à soutenir les efforts de la Séléka, et de ne pas se livrer à des actes de pillages et de vols des biens d'autrui.


Nous en appelons à l'opinion internationale de bien vouloir comprendre, une fois pour toutes, que le Général François Bozizé est le grave mal qui constitue le blocage permanent dans notre pays. Depuis 2003, il a excellé par la parole non tenue. Est-ce bien ce modèle de démocratie que l'on nous demande d'appliquer à nos institutions en Afrique ?

 

Fait le 20 décembre 2012


Pour la Séléka


Justin Mambissi Matar 

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 01:12

 

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 00:43

 

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Christian Guénébem en train d'organiser le déchirement des drapeaux tricolore et de l'UE

 

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des jeunes qui ont perçu 250 F CFA déchirent le drapeau de la France au PK 0

 

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d'autres jeunes se chargent de déchirer la bannière de l'UE moyennant 250 F CFA 

 

 

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Bangui, 21 déc (CAP) - Même pas peur ! Pendant que se tenait à N’djaména le sommet de la CEEAC sur la crise centrafricaine, Bozizé a remis une forte somme d’argent aux dirigeants de son parti KNK et à certaines personnes comme l’a déjà raconté Centrafrique-Presse, pour payer des jeunes à sortir dans la rue ce vendredi 21 décembre 2012 afin de protester contre les attaques et la prise de plusieurs villes du nord et du nord-est de la République centrafricaine et surtout, plus grave, déchirer les drapeaux de la France et de l’Union Européenne que Bozizé accuse d’être derrière les rebelles de Séléka. Cette marche faisait suite à celle stupide organisée il y a trois jours déjà par des députés qui, leur président en tête, avaient cru devoir aller remettre un mémorandum à l’ambassadeur de l’UE.


Cette marche prétendument organisée par la « jeunesse centrafricaine », n’a été qu’une pure mascarade bozizéenne montée de toutes pièces. On a donc vu le Secrétaire général du KNK Louis Oguéré Ngaikoumon en personne se charger de la remise du mémorandum à l’ambassade de l’UE car bien évidemment, il veut défendre son pouvoir. D’autres jeunes, moyennant versement d’une modique somme de 250 F CFA, se sont chargés de déchirer publiquement le drapeau tricolore et celui de l’UE au PK0 en plein centre-ville de Bangui.


Comme l’avait expliqué CAP, Bozizé avait remis suffisamment d’argent à Stève Yambété  pour ce sale boulot. Ce dernier, s’étant servi au passage,  a remis une partie de cet argent à un certain Félix Riva et Fleury Pabandji afin de payer les marcheurs chacun dans sa structure. A leur tour, ceux-ci se sont également servis avant de remettre le reste soit la somme de 50.000 F CFA, à son groupe complétée par 50 autres mille F CFA remis de son côté par Louis Oguéré à cette jeunesse. Yambété peut donc s’estimer heureux car il a réussi sa mission et pourra rendre compte à Bozizé afin de lui soutirer encore d’autres millions.

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 00:00

 

 

 

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BANGUI (AFP) - 21.12.2012 19:16 - Les mouvements rebelles de Centrafrique ont décidé vendredi de suspendre leurs opérations "afin de donner une chance au dialogue", les chefs d'Etats d'Afrique centrale réunis à N'Djamena demandant l'ouverture de négociations "sans délai" à Libreville.

 

Le communiqué final du sommet des chefs d'Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), demande "l'ouverture sans délai de négociations à Libreville" entre la coalition de mouvements rebelles Séléka et le gouvernement, afin de revisiter les précédents accords de paix de 2008 et 2010.

 

Il exclut aussi "toute option militaire" et préconise "la constitution de toute urgence d'une force d'interposition de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax)".

 

Quatre chefs d'Etats étaient présents au sommet: le Centrafricain François Bozizé, le Tchadien Idriss Déby Itno, le Gabonais Ali Bongo et le Congolais Denis Sassou Nguesso.

 

"Nous sommes satisfaits de voir que les chefs d'Etats se penchent sur la question nationale", a déclaré le porte-parole dans un entretien téléphonique depuis Paris où il réside, critiquant toutefois "l'absence de cessez-le-feu sur le terrain", ainsi que "l'absence de garanties" de la part du président centrafricain François Bozizé.

 

Demandant "la cessation immédiate des hostilités", les chefs d'Etats de la CEEAC ont appelé au "retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n'excédant pas une semaine".

 

"Il est difficile pour nous d'effectuer un retrait sans accord préalable de cessez-le-feu", a réagi M. Massi, avant de se dire "satisfait" des propositions des présidents d'Afrique centrale.

 

Le Séléka, qui a pris ces dix derniers jours plusieurs villes dans le nord de la Centrafrique, est composé de factions dissidentes qui remettent en cause les accords de paix signés par l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UDFR, 2007) et la Convention des Patriotes pour la justice et la paix (CPJP, 2012), dernière grande rébellion active en Centrafrique.

 

L'accord global de paix, conclu en 2008 à Libreville par la plupart des mouvements de rebelles (à l'exception de la CPJP), prévoyait la démobilisation, le désarmement et la réinsertion des combattants.

 

Une "paix globale et définitive"

 

"Nous voulons la paix, la paix globale. Il nous faut des engagements fermes avec un calendrier d'exécution précis. Ainsi, nous demandons aux chefs d'Etat de la sous-région de nous aider à trouver cette paix globale et définitive" avait déclaré dans la journée de vendredi M.Massi

 

Le Séléka réclame également une commission d'enquête indépendante sur les disparitions en 2010 de deux chefs rebelles - dont le colonel Charles Massi, fondateur de la CPJP - et sur la mort du président de la Ligue des droits de l’homme centrafricaine en décembre 2008.

 

Jeudi la rébellion a conquis une nouvelle ville, Batangafo, à 300 km au nord de Bangui mais en a perdu une autre, Kabo, à 60 km de là, reprise par les troupes régulières. Mardi, la ville minière de Bria (centre) était tombée entre les mains des rebelles qui avaient attaqué la semaine dernière plusieurs autres localités du Nord, dont Ndélé.

 

Le Tchad, fidèle allié du président Bozizé qu'il a aidé à prendre le pouvoir en 2003 et qui est intervenu en 2010 à Birao (nord de la Centrafrique) pour expulser des rebelles, a envoyé cette semaine des soldats en Centrafrique, en réponse à un appel de Bangui. N'Djamena se présente toutefois comme "médiateur" et considère son contingent militaire comme une "force d'interposition".

 

Pays enclavé de cinq millions d'habitants, parmi les plus pauvres du monde, la Centrafrique était engagée depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité, de multiples rébellions, mutineries militaires et putschs qui ont ravagé son tissu économique et l'ont empêchée de tirer profit de ses ressources naturelles.

 

© 2012 AFP

 

 

 

Le sommet de la CEEAC sur la crise en Centrafrique au menu de la presse congolaise 

 

APA - Brazzaville (Congo)2012-12-21 15:52:19- Le déplacement du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso à Ndjamena, au Tchad, où il prend part à la réunion des pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), consacré la crise sécuritaire en République Centrafricaine (RCA) occupe la Une des quotidiens congolais de ce vendredi.


Le quotidien les ‘'Dépêches de Brazzaville », titre : « Denis Sassou N'Guesso participe au Tchad, à une concertation sur la sécurité en Centrafrique », soulignant « la gravité de la situation sécuritaire en Centrafrique avec la prise de plusieurs villes dans le nord du pays par les rebelles de la coalition dénommée SELEKA ». 


Sur un autre sujet, les ‘'Dépêches de Brazzaville'', rassurent les populations qu'il n'aura pas d'augmentation des prix de la bière en cette fin d'année contrairement aux rumeurs faisant état de l'augmentation de la bière locale de 500fcfa à 1000 frs.


La'' Semaine Africaine'' de ce vendredi a abordé plusieurs sujets dont entre autres l'affaire du procès des 30 inculpés de l'explosion des munitions de guerre le 4 mars 2012 en relayant les propos du ministre de la justice et des droits humains Aimé Emmanuel Yoka qui pense que : « la cour suprême décidera de la juridiction qui jugera l'affaire .» 


‘'La semaine africaine'' parle également de la fameuse fin du monde ,fixée ce vendredi 21 décembre 2012,en faisant état de la psychose que cela engendre dans la société congolaise et la polémique que cette information a suscité dans les milieux des intellectuels congolais qui pensent que c'est une fausse alerte.


Le même journal salue dans sa parution de ce vendredi la saisie de cinq tonnes de produits avariés dans le sud du pays, précisément dans la ville de Dolisie dans le département du Niari qualifiante ‘'d'impressionnante'' cette prise qui épargne de nombreuses vies. 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 23:07

 

 

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SOMMET EXTRAORDINAIRE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT D’AFRIQUE CENTRALE SUR LA SITUATION SECURITAIRE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE. 


COMMUNIQUE FINAL 


Ndjamena, le 21 Décembre 2012


Sur convocation du Président en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale, Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO, un Sommet Extraordinaire s’est tenu à N’Djamena, ce jour Vendredi 21 Décembre 2012, à l’effet d’examiner la situation qui prévaut en République Centrafricaine.

 
Ont pris part à ce Sommet, 


- Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Président en exercice de la CEEAC ;


- Son Excellence Monsieur DENIS SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo ;


- Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République Centrafricaine ;


- Son Excellence Monsieur ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise ;


- Son Excellence Monsieur SINUNGIRUZA THIRENLE, Vice-Président de la République du Burundi ;


- Son Excellence Monsieur Gabriel COSTA, Premier Ministre de la République Démocratique de Sao Tomé et Principe ;

 
- Son Excellence Monsieur AGAPITO MBA MOKUY, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République de Guinée Equatoriale ;


- Son Excellence Monsieur MEBE NGO’O EDGAR ALAIN, Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense de la République du Cameroun,



- Ainsi que Monsieur NASSOUR GUELENGDOUGSIA OUAIDOU, Secrétaire Général de la CEEAC,


Prenant le premier la parole, le Président en exercice de la CEEAC, Son Excellence Idriss DEBY ITNO, s’est tout d’abord félicité de la tenue de ce Sommet qui répond aux dispositions pertinentes du Pacte d’Assistance Mutuelle entre les Pays Membres de la CEEAC, notamment de son article 3 qui stipule que « les Etats membres de la CEEAC s’engagent à se prêter mutuellement aide et assistance pour leur défense contre toute menace d’agression ou toute agression armée ».


Le Président Idriss DEBY ITNO a ensuite situé l’objet de cette rencontre extraordinaire qui vise à mettre un terme à la crise que connaît en ce moment la République Centrafricaine et qui peut avoir des conséquences négatives sur la sécurité et la stabilité de la sous-région. Il a exprimé la nécessité de circonscrire très rapidement cette crise et suggéré que la Conférence fasse une évaluation de la situation et prenne les mesures adéquates en vue de restaurer la paix en RCA. 



Le Sommet a suivi un exposé complet fait par Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République Centrafricaine sur la situation dans son pays. Il a ensuite procédé à une analyse approfondie de tous les aspects politiques militaires et de la crise et leurs implications sur la sécurité sous-régionale.

 
A l’issue de leur concertation, les Chefs d’Etat et de délégation ont décidé de ce qui suit :


1- L’exclusion de toute option militaire comme solution de règlement à la crise centrafricaine ;


2- La cessation immédiate des hostilités, des violations des droits de l’homme et le retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n’excédant pas une semaine ; 



3- La constitution de toute urgence d’une force d’interposition de la MICOPAX comprenant les éléments de la MICOPAX1 et ceux de la compagnie tchadienne déployée à Sibut;


4- L’ouverture sans délai des négociations à Libreville au Gabon, sous la conduite du comité de suivi, présidé par la République du Congo, pour revisiter l’Accord de Libreville de 2008 ainsi que les conclusions et recommandations du Dialogue inclusif de 2010. A cet effet, il a été expressément demandé à la MICOPAX de prendre les dispositions pour assurer la participation des chefs de mouvement rebelles à ces négociations élargies à l’opposition démocratique ; 


5- Le soutien à la reconstruction des Forces Armées Centrafricaines. En outre, le Sommet demande à la Communauté internationale d’apporter son appui aux efforts de la CEEAC.


Par ailleurs, concernant la République Démocratique du Congo, le Sommet a exprimé son soutien au processus de négociation engagé par la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL). 


Ensuite, le Sommet s’est félicité des positions prises par ses partenaires notamment le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, la Commission de l’Union Africaine et la France en faveur du retour à la paix par le dialogue en République Centrafricaine.


Enfin, le Sommet a adressé ses remerciements au peuple et au gouvernement du Tchad, ainsi que sa haute appréciation au Président en exercice de la CEEAC pour avoir convoqué en urgence la conférence et pour sa prompte réaction par l’envoi d’une unité d’interposition de l’Armée Nationale Tchadienne. 


Fait à N’Djamena, le 21 décembre 2012

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