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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 20:15

 

 

 

Sassou-Deby-Bozize.jpg

 

 

Un scénario du pire qui ne profiterait ni au Tchad ni au président Bozizé. Pour l'heure, Ndjamena se résout à aider Bangui. La question est de savoir où et quand s'arrêtera la patience du grand voisin. 


En attendant, la coalition Séléka a annoncé, ce lundi, un arrêt de ses opérations afin de permettre aux populations civiles de regagner leur maison après la prise de Bambari, dimanche. De son côté, le gouvernement continue d'exiger que les rebelles quittent les villes qu'ils occupent avant toute ouverture de négociations.

 

Paris propose son aide

 

Les rebelles ont passé la journée de lundi à sécuriser la ville de Bambari et les axes menant à l'ouest, vers Grimari, où sont désormais positionnées les forces centrafricaines (FACA). La coalition dit proposer une trêve de Noël afin de permettre aux populations de rentrer chez elles, et demande au FACA de ne pas lancer d'attaque.

 

« Nous demandons aujourd'hui l'arrêt immédiat des hostilités. Et nous avons indiqué à nos éléments d'arrêter les hostilités, afin de permettre l'ouverture de couloirs humanitaires qui donneront l'occasion aux populations déplacées de rentrer chez elles, et aux organisations non gouvernementales de venir s'enquérir de la situation réelle dans les zones sous notre contrôle. »

 

Eric Massi Porte-parole du Séléka

 

De son côté, la diplomatie française exhorte les deux parties à se rendre sans délai à Libreville, au Gabon, pour trouver une solution négociée à la crise. La France se dit prête à apporter son soutien si nécessaire.

 

« Il doit y avoir un règlement politique de la crise actuelle. Nous condamnons les violences (...). Nous appelons les parties centrafricaines à s'engager sans délai, de bonne foi, dans des négociations. Ces négociations doivent s'ouvrir à Libreville sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale. Nous sommes prêts à appuyer ce processus, en coordination avec les Nations unies, l'Union africaine et l'organisation sous-régionale. »


Vincent Floréani  Porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 19:03

 

 

 

séance de déchirement du drapeau de la France

 

 

Christian Guenébem

 

 

 

BANGUI (AFP) - 24.12.2012 16:31 - Par Christian PANIKA

 

Le gouvernement centrafricain exige que la rébellion quitte les villes aurifère et diamantifère sous son contrôle avant de négocier un cessez-le-feu, alimentant les craintes des populations locales de devenir les victimes collatérales d'une contre-offensive du pouvoir.


"Le gouvernement (...) reste disponible pour le dialogue à Libreville (prôné par les chefs d'Etat d'Afrique centrale vendredi, ndlr) dès que le retrait des rebelles des localités occupées sera effectif", a déclaré lundi le ministre de l'Administration du Territoire, Josué Binoua, dans un communiqué.

 

Dans le même temps, le Séléka a déclaré "l'arrêt de ses opérations sur toutes ses positions en vue de permettre aux ONG humanitaires de porter secours aux personnes déplacées (...) et demande au régime de François Bozizé d'observer un cessez-le-feu en vue de favoriser la préparation du dialogue (...) prévu à Libreville".

 

Le pouvoir à Bangui ne semble toutefois pas prêt à discuter ce cessez-le-feu tant que ses exigences ne seront pas remplies, alimentant les craintes de contre-offensive sur les villes conquises par la rébellion du Séléka, et notamment sur les plus importantes: Bria, ville diamantifère du centre, et Bambari au centre sud, conquise dimanche.


Entre les deux villes, plusieurs localités dont la zone aurifère de Ndassima, située à environ 18 km de Bambari, sont toujours aux mains du Séléka.

 

"Entre deux feux"

 

"Quelque part on a peur, parce que les forces armées centrafricaines peuvent lancer une contre-offensive, et dans ce cas nous serons entre deux feux et nous risquerons gros", avoue Prosper Ngouvota, tenancier d'une buvette à Bambari joint par l'AFP lundi.

 

Peu formée, démotivée et mal équipée, l'armée régulière centrafricaine a cependant démontré ses faibles capacités de réponse face à la rébellion.

 

Et l'armée tchadienne qui a envoyé des hommes en Centrafrique en milieu de semaine comme "force d'interposition" et non d'attaque, ne semble pas disposée pour le moment à participer à une éventuelle contre-offensive.

 

Le Séléka, favorable a des négociations, et qui avait pourtant promis le "gel des opérations pour permettre le dialogue" avant de reprendre les hostilités samedi, a affirmé que ses actions étaient une réponse aux "provocations" de l'armée régulière, refusant de quitter les villes prises précédemment.

 

"Les rebelles, au lieu de se retirer, se sont emparés d'autres villes en violation flagrante de la décision des chefs d'Etat à N'Djamena, 24 heures seulement après le sommet (des chefs d'Etats d'Afrique centrale ndlr)", a protesté José Binoua.

 

Il est difficile de connaître le nombre et la puissance de feu de la rébellion, qui a réussi à mettre en déroute les Forces armées centrafricaines (FACA) dont Bambari était considérée comme une des places fortes de l'armée.

 

Cependant, selon un enseignant de la ville, Eudes Azouaka, "le nombre de rebelles (à Bambari) se situe entre 300 et 400 hommes. Ils sont armés de lance-roquettes, de mortiers, de véhicules armés de mitrailleuses lourdes et de Kalachnikov".

 

"Ils sont là, ils circulent dans la ville dans des véhicules ou sur des motos. Quand ils passent, les habitants se regroupent au bord de la route pour les regarder", raconte Ernest Banda, un artisan joint par l'AFP.

 

© 2012 AFP

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 18:47

 

 

 

Bangui transport

 

 

Bangui, 24 déc (CAP) - Selon nos informations, Bozizé s’est rendu au camp Beal hier dimanche pour faire le constat qu’à l’heure actuelle, il n’y a presque plus d’armes lourdes dans l’armurerie de  ce quartier général des FACA de Bangui. Il a déploré et accusé les soldats d’aller systématiquement « remettre » leurs armes lourdes aux rebelles. Son fils Francis qui a osé suggérer à son père de prélever quelques armes lourdes sur le stock entreposé à Boali a été publiquement et ouvertement rabroué par son père qui lui a reproché de trahir ainsi la cache aux ennemis.


La pénurie d’armes lourdes pour les FACA est telle qu’il a fallu faire le tour de la ville pour récupérer les armes lourdes destinées à la protection de certaines personnalités du régime telles que le premier ministre Faustin Touadéra dont les gardes du corps n’ont plus comme arme lourde qu’une AA 52.

 

Bozizé a également beaucoup insisté pour s’entretenir avec l’ambassadeur de Chine à Bangui afin de lui faire comprendre que la Chine est la cause de tout ce qui lui arrive actuellement et qu’il faudrait qu’elle lui apporte de l’aide. Il était question des modalités d’acheminement en urgence d’un hélicoptère de combat en pièces détachées qui serait déjà à Douala. Bozizé chercherait à demander à Omar El Beshir du Soudan de lui fournir un avion pour ce faire.


Au niveau de la police, aussi paradoxal que cela puisse être, on apprend que des consignes auraient données par la hiérarchie de cette institution aux agents et cadres de ne pas toucher à leurs armes de service et de rester chez eux. Allez-y comprendre !


Bozizé a encore rendu visite ce jour à certains combattants blessés ramenés du front de Bambari en particulier et qui sont dans un état sérieux. Il s’agit notamment du tristement célèbre zakawa dénommé Abdoulaye pourtant réputé invulnérable, qui aurait été grièvement blessé à l’abdomen qu’il est question d’évacuer sur Douala ou le Maroc.


François Joseph Bozizé alias Djodjo aurait recruté un basketteur tchadien du nom Asrangué qui résiderait dans Ohio aux USA que le délinquant aurait chargé de recruter des anciens « codos » tchadiens pour faire la guerre contre SELEKA.  

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 17:22

 

 

 

logo-of-the-african-union

 

 

 

Addis Abéba, le 24 décembre 2012: La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, continue de suivre de près l’évolution de la situation en République centrafricaine (RCA). En particulier, elle est profondément préoccupée par la poursuite, par les groupes armés concernés, de leur offensive militaire, marquée notamment par l’occupation de la localité de Bambari, et ce en défiance totale des appels lancés par l’UA et les Nations unies, par l’intermédiaire du Conseil de sécurité, ainsi que des décisions pertinentes adoptées par le Sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), tenu à Ndjamena, le 21 décembre 2012.

 

La Présidente de la Commission réitère la demande de l’UA pour que les groupes armés concernés mettent un terme immédiat à leur offensive et se retirent inconditionnellement des localités qu’ils occupent. Elle les invite à s’engager  de manière résolue sur la voie du dialogue, tel que décidé par le Sommet de la CEEAC, et ce en prenant part de bonne foi aux négociations prévues à Libreville, sous l’égide du Comité de suivi présidé par la République du Congo. Elle souligne la détermination de l’UA, en application des décisions pertinentes du Conseil de paix et de sécurité (CPS), à prendre des sanctions contre tous les fauteurs de troubles et à les isoler, ainsi qu’à solliciter à cet effet l’appui de la communauté internationale, notamment du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

La Présidente de la Commission réitère l’appréciation de l’UA au Tchad pour les mesures opportunes prises en vue de prévenir une détérioration accrue de la situation sécuritaire en RCA. Elle exprime l’appui total de l’UA aux décisions prises par le Sommet de la CEEAC et l’engagement de la Commission à contribuer à leur mise en œuvre, y compris en apportant un soutien aux négociations devant se tenir à Libreville entre les parties prenantes centrafricaines. Elle en appelle à la communauté internationale pour qu’elle appuie les efforts de la CEEAC, notamment à travers un soutien logistique et financier au déploiement, de toute urgence, d’une force d’interposition de la MICOPAX, comme convenu lors du Sommet de Ndjamena.  

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:55

 

 

 

Bozizé hagard

 

 


BANGUI AFP / 24 décembre 2012 15h34- Le gouvernement centrafricain s'est dit lundi prêt à dialoguer avec la rébellion du Séléka à condition que les insurgés se retirent des positions conquises depuis le 10 décembre.


Le gouvernement (...) reste disponible pour le dialogue à Libreville (prôné par les chefs d'Etat d'Afrique centrale vendredi, ndlr) dès que le retrait des rebelles des localités occupées sera effectif, a affirmé le ministre de l'Administration du Territoire, Josué Binoua, dans un communiqué.


Le gouvernement demande par conséquent aux rebelles de cesser instamment les hostilités et de se retirer des localités occupées pour donner toutes les chances au dialogue de Libreville, poursuit-il dans ce texte.

 

Réunis à N'Djamena vendredi, les chefs d'Etats de la Communauté économique des états d'Afrique centrale (CEEAC) avaient appelé au dialogue, tout en demandant à la rébellion de quitter sous une semaine les positions conquises.



Les rebelles, au lieu de se retirer, se sont emparés d'autres villes en violation flagrante de la décision des chefs d'Etat à Ndjaména, 24 heures seulement après le sommet, a protesté le ministre.

Le Séléka, qui a conquis trois nouvelles localités depuis samedi - dont l'importante ville de Bambari - malgré une promesse de gel des opérations pour permettre le dialogue, a affirmé que ses actions étaient une réponse aux provocations de l'armée régulière, refusant de quitter ses positions sans cessez-le-feu préalable.


Dans un communiqué publié dimanche, le Séléka a de nouveau demandé au président centrafricain François Bozizé un cessez-le-feu en vue de favoriser la préparation du dialogue (...) prévu à Libreville. Il a affirmé stopper ses opérations sur les positions conquises afin de permettre l'ouverture d'un couloir humanitaire pour les organisations non gouvernementales.

Le Séléka, qui avait repris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect de différents accords de paix entre 2007 et 2011, tient toujours la ville diamantifère de Bria (centre), ainsi que plusieurs localités du nord.



(©)

 

 

 

NDLR : Tout porte à croire que Bozizé n'évalue pas bien la gravité de la situation dans laquelle il a plongé le pays et où il se trouve lui-même. A-t-il encore vraiment les moyens de faire de la surenchère et de poser des exigences ? Il est permis d'en douter. Selon nos informations, le président gabonais Ali Bongo aurait en définitive, refusé de piloter le dossier centrafricain, véritable cadeau empoisonné qu'il a hérité de son défunt père qui fut en effet Haut Médiateur en Afrique centrale pour la RCA.

 

De même, on apprend que Bozizé refuse de se rendre à Brazzaville alors que c'est le président Denis Sassou Nguesso qui a été désigné par le mini-sommet de N'djaména comme président du Comité de suivi des négociations de Libreville. On se retrouve donc dans un véritable sac de noeuds. C'est tout cela qui explique le silence des uns et des autres de ces chefs d'état qui n'ont pas aussi par ailleurs apprécié le refus de Bozizé de dissoudre son gouvernement et l'assemblée nationale comme ils le lui avaient fortement suggéré dans le plan de sortie de crise qu'ils ont tracé.

 

En attendant, Bozizé se prépare pour l'ultime bataille de Bangui si elle doit avoir lieu. Ce sont les ordres qu'ils a données à ce qui reste des Faca dont la plupart des "généraux" opérationnels qui étaient encore il y a quelques jours sur les front de Kaga-Bandoro, Sibut et autres, seraient revenus dans la capitale. Des rumeurs les plus folles circulent déjà à Bangui sur la fuite du pays de ses terribles enfants qui ont tant exaspéré les citoyens ces derniers temps. Signe des temps, seulement cinq ministres sur la trentaine qu'ils sont au gouvernement, étaient à l'aéroport Bangui M'poko pour accueillir Bozizé à son retour du mini-sommet de N'djaména. Le vent semble tourner de direction....!

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:50

 

 

 

carte RCA zone en crise

 


LIBREVILLE AFP / 24 décembre 2012 15h21- La coalition rebelle centrafricaine, le Séléka, a déclaré lundi l'arrêt de ses opérations et demandé au président centrafricain François Bozizé un cessez-le-feu, se déclarant prêt à ouvrir d'un couloir humanitaire aux ONG.


Le Séléka déclare l'arrêt de ses opérations sur toutes ses positions en vue de permettre aux ONG humanitaires de porter secours aux personnes déplacées. (...) et demande au régime de François Bozizé d'observer un cessez-le-feu en vue de favoriser la préparation du dialogue (...) prévu à Libreville, annonce le texte.


La rébellion se tient à la disposition des ONG afin d'organiser l'accès aux prisonniers de l'armée régulière. Elle dit détenir 39 éléments (...) faits prisonniers de guerre.


Dimanche, le Séléka - coalition rebelle qui a repris les armes il y a 15 jours pour réclamer le respect de différents accords de paix entre 2007 et 2011 - a pris le contrôle de Bambari - importante ville du centre sud - malgré sa promesse de geler les opérations pour permettre le dialogue et la proposition des chefs d'Etat d'Afrique centrale réunis à N'Djamena qui ont demandé vendredi que les accords soient renégociés à Libreville sans délai.


Samedi, le Séléka avait déjà affirmé avoir pris deux nouvelles villes dans la région de Bambari, et la rébellion tient toujours la ville diamantifère de Bria (centre), ainsi que plusieurs localités du nord.


A l'issue du sommet de N'Djamena, les chefs d'Etat avaient demandé au Séléka de se retirer sous une semaine des positions conquises, essuyant un refus de la rébellion qui demande un cessez-le-feu et des garanties.



(©) 

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:45

 

 

 

Josue-Binoua.JPG

 

 

Alors que le Gouvernement centrafricain demeure attaché au strict respect des décisions prises par les Chefs d’Etat de la CEEAC lors du Sommet de Ndjaména, il fait le constat qu’en violation flagrante des décisions dudit sommet, les forces rebelles se revendiquant du mouvement séléka continuent à agresser et à vandaliser les localités du nord est de la République.


Centrafricaine au lieu de se retirer de celle-ci comme exigé par le Sommet. Le Gouvernement informe l’opinion nationale et la Communauté internationale qu’à DASSIMA et BAMBARI, dernière ville victime des faits d’armes des rebelles, ces derniers se sont effectivement livrés à des pillages des ressources minières, semant la panique et la désolation au sein de la population. La ville aurifère de DASSIMA constitue en effet un levier économique important dans le cadre de la politique des pôles de développement et de relance économique de la République Centrafricaine. Le Gouvernement s’interroge sur la volonté réelle des rebelles à s’inscrire dans une dynamique de Paix et de Dialogue à laquelle ils ont pourtant adhérée au lendemain du sommet de Ndjaména.


ll prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la logique de belligérance choisie par ces rebelles.


Il interpelle les Chefs d’Etat de la CEEAC sur les agressions répétées lourdement préjudiciables à la République Centrafricaine qui se relève à peine de plusieurs décennies de conflits politico-militaires.


Une fois de plus, le Gouvernement demande aux rebelles de se conformer aux décisions des chefs d’Etat de la CEEAC, de cesser les hostilités et de se retirer des localités occupées pour donner toutes les chances au Dialogue de Libreville.


Le Chef de l’Etat et son gouvernement souhaitent un joyeux Noël à toute la nation, que cette fête de Noël protège le pays du mal, et des intrigues qui ne cessent de tirer notre pays vers le bas.

 

Fait à Bangui, le 24 décembre 2012


Pour le Gouvernement

Le Ministre de l’Administration

du Territoire et de la Décentralisation

 

Josué BINOUA

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:39

 

 

 

Eric Massi

 

 

 

            L’ALLIANCE « SELEKA »                     REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

            CPSK-CPJP-UFDR-FDPC                              UNITE-DIGNITE-TRAVAIL   

 

 


COMMUNIQUE

 


L’Alliance « SELEKA » CPSK-CPJP-UFDR-FDPC à l’honneur de porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que les opérations de sécurisation qu’elle a entamées depuis la conquête des villes de NDELE, OUADDA, SAM-OUANDJA, BAMINGUI, MBRES, BRIA, KABO, BATANGAFO, IPPY, NDASSIMA et BAMBARI sont entièrement terminées. A ce jour, 24 décembre 2012, les localités précitées sont désormais placées sous son contrôle.


Le bilan global de toutes les opérations menées se présente comme suit :


Sur le plan matériel : 32 véhicules de combat dont 4 surmontés de 12/7 récupérés ; plusieurs armes légères et lourdes de différents calibres saisies ;

Sur le plan humain : 39 éléments des Forces fidèles au régime de François BOZIZE faits prisonniers de guerre.

En conséquence la SELEKA :

Affirme son attachement aux conclusions du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEEAC, tenu à N’DJAMENA au TCHAD le 21 décembre 2012 ;

 

Déclare l’arrêt de ses opérations sur toutes ses positions en vue de permettre aux ONG humanitaires de porter secours aux personnes déplacées, de permettre la libre circulation des biens et personnes, et demande au régime de François BOZIZE d’observer un cessez-le-feu en vue de favoriser la préparation du dialogue inter centrafricain prévu à Libreville au Gabon ;

 

Décide d’ouvrir un couloir humanitaire aux Organisations Non Gouvernementales Internationales afin qu’elles puissent apporter leur soutien et concours aux populations dans les zones sous contrôle ;

 

Tient à rassurer les familles des militaires faits prisonniers que, contrairement à la propagande du régime de François BOZIZE YANGOUVONDA, ces derniers sont toujours en vie et bien traités  conformément au droit humanitaire international ; ils n’ont pas été l’objet de torture ni d’exécutions sommaires  - la SELEKA se tient à la disposition des Organisations Humanitaires (CICR, MSF) afin d’organiser leur accès à ces prisonniers ;

 

Demande aux autorités administratives des localités sous contrôle de reprendre sans délai leurs activités ainsi qu’aux populations qui ont fui les combats de regagner en toute quiétude leurs domiciles respectifs et de vaquer librement à leurs occupations ;


Invite tous les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et des Forces de sécurité (Police, Gendarmerie) fidèles au régime de François BOZIZE, qui ont fui les combats de se présenter auprès de nos commandants militaires pour leur identification et prise en charge ;


Met en garde contre les éventuels actes de pillage, braquage ou vol de biens divers. Les auteurs ou complices qui seront identifiés seront immédiatement appréhendés et traités comme tel.


L’ALLIANCE « SELEKA » tient à préciser que loin de s’en prendre aux populations vulnérables, l’objectif qu’elle a toujours recherché, est de permettre et contribuer par ses actions à la recherche des solutions appropriées en vue d’une paix globale, durable et définitive en République centrafricaine.


                                                                       Fait le 24 décembre 2012


                                      LE PORTE-PAROLE COORDONNATEUR INTERNATIONAL

 

                                                                                    Eric MASSI

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 11:40

 

 

 

 

Bangui-arc-de-triomphe.jpg

 

 

BBC Afrique  24 décembre, 2012 - 07:58 GMT

 

La ville de Bambari située à 300 km de Bangui est tombée hier, après des combats qui ont duré près de deux heures.


Les forces armées centrafricaines, étaient en route vers Bria conquise par les rebelles depuis mercredi, lorsqu’ elles ont été attaquées à 5 kilomètres de Bambari.

 

Bambari, l’une des villes les plus importantes du pays abrite aussi la 5è région militaire.

 

La coalition SELEKA (la rébellion), qui compte désormais 4 groupes avec le ralliement du FDPC d’Adoubalye Miskine, contrôlent désormais 8 villes depuis le 10 décembre dernier.

 

Elle avait annoncé ce weekend la suspension des hostilités avant de leurs opérations avant de les reprendre.

 

Ce regain des hostilités intervient alors que les chefs d’états de la CEEAC réunis vendredi au Tchad, ont réclamé la fin des hostilités et l’ouverture sans délai des négociations.

 

 

 

Les rebelles se rapprochent de Bangui

 

Slate Afrique

 

Le Séléka, coalition rebelle qui sévit en Centrafrique, ne serait plus qu’à quelques encablures de la capitale Bangui.

 

C’est le constat qu'a dressé le 23 décembre RFI, quelques heures après la prise de la ville de Bambari, au centre du pays, par les rebelles centrafricains.

 

«Une véritable psychose a saisi les Banguissois. Avec la prise de Bambari par la rébellion, ceux-ci voient que les combats se rapprochent de la capitale», explique ainsi le site de Radio France Internationale.

Et pour cause : la rébellion Séléka ne semble pas vouloir mettre un coup d’arrêt à sa conquête très rapide du territoire centrafricain. En l’espace de trois jours seulement, ce sont ainsi les villes de Ndassima, Ippy et Bambari qui sont tombées sous la coupe des rebelles, après la prise emblématique de la ville diamantifère de Bria, le 18 décembre.

 

«Au bout d'une heure de combats, la ville est tombée aux mains des rebelles qui contrôlent en ce moment le centre-ville», a expliqué à l’AFP un habitant de Bambari. L’ancienne place forte des troupes gouvernementales (les FACA, Forces armées centrafricaines) serait ainsi tombée rapidement entre les mains des rebelles malgré l’envoi de renforts tchadiens observés au centre-ouest du pays, la semaine dernière.

 

La capitale Bangui, au sud du pays, vit désormais dans la peur de voir les troupes rebelles à ses portes: «On achète non seulement des fournitures pour les fêtes de fin d'année, mais aussi et surtout pour avoir des provisions, au cas où les combats se rapprocheraient de la capitale et que l'approvisionnement deviendrait difficile» indique RFI.

 

La volonté affirmée par le président centrafricainFrançois Bozizé de vouloir négocier ne semble pas pouvoir endiguer l’avancée spectaculaire de la coalition Séléka, qui réclame le respect d’accords de paix signés depuis 2007 et prévoyant, entre autres, l’intégration des rebelles au sein des forces gouvernementales.

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 11:33

 

 

 

general-Bozize--chef-d-etat-major-des-Faca-ici-avec-le-.JPG

Bozizé ici à l'extrême droite, à sa droite le gl Ndjadder, le gl Regonessa à l'extrême gauche, devant chez Patassé


 

Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

Bozizé épinglant le galon de colonel à son fils Francis. Un spécialiste nous signale que le port du béret et l'insigne ne sont pas conformes au sens en usage dans les Faca

 

 

Bangui, 24 déc (CAP) – On ne l’apprend que maintenant mais d’après des informations dignes de foi émanant d’une source ayant requis l’anonymat,  mercredi de la semaine dernière, le général Bozizé a publiquement humilié et chassé le général Guillaume Lapo, chef d’état-major des FACA du camp Beal, quartier général des Forces armées centrafricaines (FACA) où se trouve également le cabinet du ministre délégué chargé de la défense qui n’est autre que son fils Francis Bozizé.


Il y a lieu de rappeler que le dimanche qui a précédé déjà, le même Bozizé avait refusé de recevoir et fait éconduire du palais de la Renaissance le général Guillaume Lapo qui avait souhaité le voir. Il lui avait fait dire qu’il ne voulait pas le voir et que dorénavant il ne l’écouterait plus et ne ferait confiance qu’au général Jean-Pierre Doléwaye. Guillaume Lapo est pourtant un de ses grands amis qu’il avait lui-même nommé auparavant Directeur Général du Trésor et avec la complicité duquel ils ont tous les deux longtemps pillé les caisses du trésor national avant de le bombarder un beau jour chef d’état-major des Forces armées centrafricaines (FACA).


Bozizé est donc aujourd’hui victime de sa propre et calamiteuse politique consistant à nommer à la pelle des généraux nullards à la tête d’une armée n’existant que de nom et qu’il a lui-même totalement déstructurée depuis belle lurette et réduite à la médiocrité lorsqu’il qu’il en fut déjà chef d’état-major du temps du défunt président Patassé puis chef suprême après son propre coup d’état du 15 mars 2003. Brutalement confrontés à une crise politico-militaire sérieuse, la médiocrité de ces piètres généraux davantage plutôt affairistes que soldats, ne pouvait que s’étaler en public. Bozizé refuse d’en pâtir mais il ne pouvait en être autrement.   

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