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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 02:42

 

 

 

 

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BANGUI 26 déc (Reuters) - Un ministre du gouvernement centrafricain a demandé mercredi l'intervention des soldats français stationnés dans le pays pour contrer la progression des rebelles venus du Nord, à présent signalés à 75 kilomètres de la capitale Bangui.


Parallèlement, François Hollande a ordonné la sécurisation des ressortissants français et de l'ambassade de France à Bangui, en réponse à l'attaque du bâtiment par des manifestants progouvernementaux.

 

Mercredi matin, des centaines de manifestants progouvernementaux ont jeté des pierres contre la mission française et déchiré le drapeau tricolore, dénonçant la passivité de Paris.

 

Les rebelles regroupés au sein de l'alliance Séléka ont conquis plusieurs villes ces dernières semaines en progressant vers le sud, où se trouve Bangui.

 

Séléka regroupe des combattants qui affirment que François Bozizé, élu président à deux reprises depuis un coup d'Etat réalisé en 2003, n'a pas respecté les termes d'un accord de paix datant de 2007.

 

Sur les ondes de Radio France Internationale (RFI), le ministre centrafricain de l'Administration du territoire, Josué Binoua, a appelé la France à intervenir.

 

"Nous attendons de la République française un secours, nous demandons à la communauté internationale (...) et au président François Hollande de voler au secours du peuple centrafricain", a-t-il déclaré en réponse à la question de savoir ce que Bangui attendait des quelque 250 militaires français stationnés à l'aéroport de Bangui dans le cadre de la mission Boali.

 

AUX PORTES DE BANGUI

 

Les rebelles ont pris mardi la ville de Kaga Bandoro, dans le centre du pays à 330 km au nord de la capitale, malgré la présence de soldats tchadiens censés soutenir les forces armées gouvernementales (FACA).

 

D'après un responsable militaire et un travailleur humanitaire, ils étaient en fin d'après-midi autour de Damara, à 75 km au nord de la capitale, après avoir contourné Sibut, où quelque 150 soldats tchadiens s'étaient déployés pour bloquer leur progression vers le sud.

 

"C'est vrai, ils sont aux portes de Bangui", a déclaré un responsable du gouvernement sous le sceau de l'anonymat.

 

Le colonel Djouma Narkoyo, porte-parole de l'alliance Séléka, a assuré néanmoins que les combattants n'entreraient pas, pour le moment, dans Bangui.

 

"Nous appelons (l'armée) à déposer les armes alors que (le président François) Bozizé a perdu toute légitimité et ne contrôle pas le pays", a-t-il déclaré.

 

Un responsable des Nations unies a par ailleurs annoncé que le personnel non essentiel de l'Onu allait être évacué en raison de la détérioration de la sécurité.

 

Le vol hebdomadaire d'Air France qui avait décollé mercredi de Paris pour Bangui a rebroussé chemin, a-t-on appris auprès de la compagnie. Le prochain vol d'Air France pour Bangui est prévu le 2 janvier.

 

DÉTACHEMENT FRANÇAIS

 

L'ambassade de France à Bangui a été attaquée à coups de pierres dans la matinée de mercredi par une centaine de personnes, dont certaines ont pénétré dans le jardin et déchiré le drapeau français.

 

Certains manifestants accusaient la France de soutenir la rébellion, tandis que d'autres demandaient à Paris d'envoyer des troupes pour appuyer l'armée fidèle au président François Bozizé.

 

Un petit groupe de manifestants, principalement des jeunes gens proches du parti gouvernemental, s'est également rassemblé devant l'ambassade des Etats-Unis et a jeté des pierres sur des véhicules.

 

"Suite à la manifestation qui a pris pour cible ce matin, sans raison connue, l'ambassade de France à Bangui, le président de la République a demandé au ministre de la Défense de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité de l'enceinte diplomatique et la protection de nos ressortissants en lien avec les autorités centrafricaines", a indiqué l'Elysée en début de soirée.

 

"Intervenant en renfort des gendarmes français protégeant l'ambassade de France, ces forces sont parvenues à sécuriser l'emprise de l'ambassade et à rétablir le calme", a indiqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

DIALOGUE POLITIQUE

 

Dans le cadre de la mission Boali, les quelque 250 militaires français basés à l'aéroport de Bangui assurent un soutien technique et opérationnel à la MICOPAX (Mission for the Consolidation of Peace in Central African Republic), sous mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale, précise le ministère.

 

Le Quai d'Orsay estime à 1.200 le nombre de Français vivant en République centrafricaine, pour la plupart dans la capitale.

 

Le groupe nucléaire Areva est la principale entreprise d'exploitation minière du pays. Il exploite le gisement d'uranium de Bakouma, dans le sud.

 

Les soldats français conseillent l'armée en Centrafrique où Paris est intervenue par le passé pour faire ou défaire des gouvernements. Mais la France affiche aujourd'hui sa volonté d'éviter toute ingérence dans les affaires intérieures de ses anciennes colonies.

 

Interrogé sur la situation à Bangui, Vincent Floreani, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, a appelé au dialogue.

 

"Cette crise doit se régler par un dialogue politique. Nous soutenons que les pays de la région organisent un dialogue politique et nous soutenons ce processus", a-t-il déclaré.

 

A propos des manifestants qui s'en sont pris à l'ambassade, Vincent Floreani a déclaré que quelques-uns avaient "pénétré dans le jardin" en "sautant une barrière" et qu'ils avaient été "repoussés".

 

"Nous avons assisté à des scènes déplorables et inadmissibles sans la réaction des forces de l'ordre. C'est regrettable", a déclaré de son côté l'ambassadeur de France à Bangui Serge Mucceti.

 

Paul-Marin Ngoupana, avec David Lewis à Dakar et Leigh Thomas et Gérard Bon à Paris,; Julien Dury, Jean-Stéphane Brosse et Hélène Duvigneau pour le service français

(c) Reuters

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 02:39

 

 

 

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La Famille SARAGBAannonce aux parents , amis et connaissances le programme de présentation, de prière et de rapatriement du corps de monsieur  Maurice SARAGBA, historien , enseignant, ancien ministre, ancien député de Nanga-Boguila, décédé le 24 décembre 2012 à 16 heures 00 à la Clinique Ste Elisabeth de Marseille en France des suites d'une longue maladie .

 

 


Programme

 


- Présentation du corps au salon funéraire.

      Samedi 29 décembre 2012 à 09 Heures 00

- Cérémonie de prière et mise en bière.

       Jeudi 10 janvier 2013 à 09 heures 00

- Rapatriement du corps à destination de Bangui.

       Vendredi 11 janvier 2013

 

Lieu : Funérarium Phocéen (salon funéraire)

29, BD de l’océan

13009 Marseille.

Tél : 04 91 25 03 14

Contact : 06 03 03 30 14

                 06 66 73 12 21

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 02:36

 

 

 

carte RCA zone en crise


 

Face à la profonde crise que traverse ces jours-ci notre pays, une crise qui plonge une fois encore la population centrafricaine dans une misère indescriptible, il nous incombe, nous, enfants du pays de trouver des solutions appropriées afin d’éviter à notre pays l’irréparable.

C’est pourquoi l’Organisation de la Société Civile Centrafricaine de France (OSCCF) soutient l’idée d’un dialogue avec la rébellion (SELEKA). Il va de soi que l’opposition démocratique et la société civile doivent eux aussi prendre part à ce dialogue.


Cependant, pour que ce dialogue se tienne dans de bonnes conditions et qu’il en découle des recommandations susceptibles de conduire à une véritable sortie de crise ; et afin de rassurer la rébellion, l’opinion nationale et internationale de la bonne foi du régime en place de dialoguer, un préalable s’impose :

 

la démission de l’actuel gouvernement et la mise en place d’un nouveau  gouvernement restreint de 12 membres composé pour 1/3 des membres du régime en place, 1/3 des membres de l’opposition démocratique et 1/3 des membres de la société civile.


Car dans un pays qui se respecte et de surcroît dit de démocratie, on ne peut garder en place et en l’état un gouvernement alors que la moitié du pays est occupée par la rébellion en l’espace de quelques jours seulement. C’est invraisemblable !


après le dialogue avec la rébellion le gouvernement pourra s’élargir avec l’admission de 4 nouveaux membres représentants la rébellion.


En somme, ce gouvernement (de transition) désormais de 16 membres pourra avoir un mandat de 18 mois et aura pour principale mission l’organisation en juillet 2014 de nouvelles élections (présidentielle et législative).


L’assemblée nationale sera dissoute après la formation définitive du gouvernement de transition. Ce qui conduit in facto à l’invalidation partielle des élections de 2011.


L’actuel président pourra rester en place jusqu’aux élections de 2014 mais avec un pouvoir restreint. En outre il doit s’engager solennellement et par écrit à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2014.


Vu les expériences du passé, notamment celles des régimes successifs à la tête de notre pays, où le tribalisme a souvent été le facteur déterminent, voire la base du recrutement dans l’armée nationale, il est souhaitable que le gouvernement de transition qui sera mis en place prenne ce problème de défense nationale à bras le corps. Pour cela, on pourra par exemple recruter les futurs soldats de manière équitable dans chacune des 16 préfectures du pays.


En définitif, le gouvernement de transition aura pour principales missions :

la préparation et l’organisation d’une élection transparente en 2014,


l’organisation de l’armée nationale en vu de doter le pays d’une armée véritablement nationale, mieux formée et équipée, et surtout apolitique !


la mise en œuvre des recommandations issues des dialogues précédents, notamment celui de 2008.   

 

 

Fait à Paris le 26 décembre 2012.

 

Le Coordonnateur  national de l’OSCCF

 

Clotaire NGOUMBANGO.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 02:28

 

 

 

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devanture de l'ambassade de France à Bangui

 

 

Bangui, 26 décembre 2012 (RJDH) – Des jeunes qui se faisaient appelés les ‘’Jeunes Patriotes Centrafricains’’, ont manifesté ce matin, en brûlant le drapeau de la République Française, à l’ambassade à Bangui. Ceux-ci affirmaient avoir agi ainsi pour dénoncer ‘’les mains invisibles étrangères’’ qui appuieraient, selon eux, des actions visant à déstabiliser la République Centrafricaine.


Dans la marche qu’ils ont organisée à travers la ville de Bangui, les manifestants ont également brûlé des pneus devant l’ambassade de France, accompagné de jet de pierre. Au niveau de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Bangui, ces jeunes ont barricadé la route et perturbé la circulation. Ils ont été dispersés quelques minutes plus tard par la police. Ces jeunes venus de tout côté disaient agir contre les avancées rebelles de l’alliance Séléka.


Face à ces actes de vandalisme, le ministre des affaires étrangères, Antoine Gambi, a profité d’une rencontre qu’il a eu avec le corps diplomatique, pour présenter des excuses du gouvernement centrafricain à la France et aux Etats-Unis. Pour comme lui il faut considérer cet agissement des « actes isolés orchestrés par quelques jeunes malintentionnés ».

 

Pendant cette rencontre, Antoine Gambi a demandé à la communauté internationale d’user de son pouvoir pour faire arrêter l’avancée des rebelles vers Bangui.

 

Le gouvernement a aussi réitéré son engagement à se rendre à Libreville le vendredi, afin de  négocier  avec les rebelles. Le ministre des affaires étrangères a affirmé que les autorités du pays tiennent aussi à la déclaration des chefs d’Etat de la CEEAC à Ndjamena.

 

Pour l’ambassadeur de France à Bangui, Serge Mucetti, l’unique solution pour sauver la situation actuelle reste le dialogue. « La France est disposée à aider le gouvernement centrafricain à avoir tenir ce dialogue avec la rébellion », dit-il.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 02:23

 

 

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Conseil des Femmes Battantes de Centrafrique (CFBC)
Quartier Gobongo (Bangui)

cfbc@gmail.com

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°001/CFBC-2012

Relatif à la crise centrafricaine

 

 

Depuis le 10 décembre dernier, un groupe de compatriotes dépités par la misère et la pauvreté de la majorité des Centrafricains, rassemblé dans la coalition SÉLÉKA, s’est emparé de plusieurs villes du pays en exigeant, à juste titre d’ailleurs, l’ouverture d’un large dialogue avec toutes les composantes de la Nation ainsi que l’application des accords de paix de Libreville.

 

En réponse à ces revendications sommes toutes légitimes, le régime du président Bozizé généralement très peu soucieux des nombreuses souffrances et désolations du peuple centrafricain, oppose, comme à son habitude, un mépris outrancier et, privilégie contre tout bon sens,  l’option belliqueuse qui n’aura pour seule conséquence que d’aggraver les conditions d’existence des masses laborieuses de nos villes et campagnes. 

 

Aussi, tout en réprouvant la violence comme mode d’accession au pouvoir, le Conseil des Femmes Battantes de Centrafrique (CFBC) tient-il néanmoins à faire les observations suivantes :

 

Le CFBC se félicite du sens de responsabilité et de la retenue qui a jusqu’ici guidé les actions de la coalition SÉLÉKA. Car partout où ses troupes sont passées il n’y a pas eu de viol encore moins de traitements dégradants sur les femmes.

 

Le Conseil appelle toutes les Forces vives de la Nation a adhéré à ce sursaut patriotique  et à apporter un soutien inconditionnel aux forces du SÉLÉKA en vue de l’aboutissement rapide de cette lutte, en sachant que chaque seconde qui passe renforce le pouvoir clanique et prédateur du président Bozizé.

 

Le Conseil réaffirme par ailleurs son attachement aux valeurs républicaines et soutient que cette crise étant éminemment politique, il conviendrait d’y apporter des réponses politiques qui passent par la mise en place d’une structure transitoire idéalement pilotée par une personnalité civile, dont l’une des missions prioritaires serait l’organisation des futures échéances électorales  devant conduire à l’instauration rapide d’un régime démocratique.  

 

Le Conseil rappelle par ailleurs que la reconstruction de la nouvelle Nation centrafricaine ne saurait être pleine et entière sans l’implication des femmes centrafricaines, souvent victimes des errements et autres logiques guerrières de leurs frères.

 

Le Conseil se dit prêt à apporter sa contribution à l’accomplissement de cette exaltante tâche et ferait tout se qui est en son pouvoir pour la relance de l’économie centrafricaine qui ne pourrait se relever sans les femmes. 

 

Enfin, le Conseil des Femmes Battantes de Centrafrique présente toutes ses excuses aux pays de grande démocratie et partenaires historiques de notre pays, les USA et la France, pour les actes de vandalisme portés sur leur Ambassade respectives à Bangui, et réaffirme qu’en temps normal,  de tels actes indignes dont le régime Bozizé porte seule l’entière responsabilité, n’auraient pu se produire en RCA,  pays de paix, d’hospitalité  et de concorde.

 

Fait à Bangui, le 27 décembre 2012

 

 

Pour le Conseil des Femmes Battantes de Centrafrique

 

Madame Yvonnes Kengué 
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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 01:23

 

 

 

logo Onu


NEW YORK (Nations unies) - L'ONU et les Etats-Unis ont annoncé mercredi le retrait de la République centrafricaine de tous leurs employés jugés non indispensables et de leurs familles face à une rébellion qui s'approche de la capitale Bangui.

Au terme de plus de deux semaines d'opérations armées, les rebelles du Séléka se sont arrêtés près de la capitale centrafricaine et ont assuré ne pas vouloir la conquérir, mais le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a estimé que leurs messages contradictoires et leur progression militaire semblent indiquer qu'ils aient l'intention de s'emparer de Bangui.

Le retrait temporaire des 200 personnes travaillant pour les Nations unies en Centrafrique est une mesure de précaution pour réduire notre présence au cas où la situation devait se détériorer à Bangui, a ajouté M. Nesirky.

De son côté, le département d'Etat américain a autorisé le 23 décembre le départ des familles et du personnel non essentiel de notre ambassade à Bangui (...) et le 25 décembre l'ambassade a fortement encouragé tous les Américains à quitter la République centrafricaine par des vols commerciaux jusqu'à ce que la sécurité s'améliore, a annoncé à l'AFP un porte-parole de la diplomatie américaine, Patrick Ventrell.

Nous travaillons avec la communauté américaine à Bangui pour faciliter le départ des Américains qui le souhaitent, a ajouté le diplomate, faisant part dans un courriel de sa profonde préoccupation face à la détérioration de la sécurité en Centrafrique.

La France a fait protéger son ambassade à Bangui attaquée mercredi par des manifestants reprochant l'inaction de Paris, au moment où les rebelles se présentent en maîtres de la Centrafrique après deux semaines d'offensive.

A Bangui, plusieurs centaines de personnes, proches du pouvoir, ont lancé des projectiles sur l'ambassade de France pour dénoncer la passivité de l'ancienne puissance coloniale, a constaté l'AFP. Ils avaient auparavant fait un sit-in devant l'ambassade des Etats-Unis.

Nous exhortons le gouvernement de la République centrafricaine à remplir ses obligations de protection des représentations diplomatiques et des ressortissants américains actuellement dans le pays, a prévenu M. Ventrell.

La rébellion du Séléka (Alliance en sango, la langue nationale) a pris les armes le 10 décembre et s'est approché de Bangui après plus de quinze jours de conquêtes de villes.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon condamne fermement les attaques armées contre plusieurs villes centrafricaines menées par la rébellion du Séléka, a ajouté le porte-parole des Nations unies.

Son confrère du département d'Etat appelle l'Alliance des rebelles à cesser les hostilités et à stopper son avance vers la capitale, saluant l'initiative de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) qui va tenter d'obtenir un cessez-le-feu.


(©AFP / 27 décembre 2012 01h02) 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 01:03

 

 

 

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WASHINGTON AFP / 27 décembre 2012 00h09 - Les Etats-Unis ont exprimé mercredi leur profonde inquiétude face aux troubles en Centrafrique, poussant tous leurs ressortissants à quitter le pays et demandant à Bangui de protéger leur ambassade et à la rébellion de cesser les combats.


Le département d'Etat a autorisé le 23 décembre le départ des familles et du personnel non essentiel de notre ambassade à Bangui (...) et le 25 décembre l'ambassade a fortement encouragé tous les Américains à quitter la République centrafricaine par des vols commerciaux jusqu'à ce que la sécurité s'améliore, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la diplomatie américaine, Patrick Ventrell.



(©)

 

ALERTE - Centrafrique: l'ONU retire son personnel non essentiel


NEW YORK (Nations unies) AFP / 27 décembre 2012 00h24 - Les Nations unies ont ordonné mercredi le retrait de la République centrafricaine de tous leurs employés non essentiels et de leurs familles face à l'avancée de la rébellion aux portes de la capitale Bangui.

Au terme de plus de deux semaines d'opérations et de conquêtes, les rebelles du Séléka se sont arrêtés tout près de Bangui, mais le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a estimé dans un communiqué que leur messages contradictoires et leur progression militaire semblent indiquer qu'ils aient l'intention de s'emparer de Bangui.

 


(©) 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 19:43
 
 
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Le Monde.fr avec AFP | 26.12.2012 à 15h50 • Mis à jour le 26.12.2012 à 18h43

Des centaines de manifestants protestaient mercredi devant l'ambassade de France à Bangui pour dénoncer la passivité de l'ancienne puissance coloniale face à l'avancée des rebelles dans le pays. Ici, des gardes présidentiels dans la capitale centrafricaine. | AFP/ISSOUF SANOGO

François Hollande a demandé, mercredi 26 décembre, au ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, "de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité" de l'ambassade de France à Bangui ainsi que des ressortissants Français présents en Centrafrique. "Ces mesures ont été mises en œuvre dans les délais les plus courts et seront prolongées autant que nécessaire", a fait savoir l'Elysée, précisant que "le président de la République se tient régulièrement informé de la situation" dans le pays. Jean-Yves Le Drian a par ailleurs fait savoir que les lieux avaient été sécurisés par les soldats français et que le calme était rétabli.

Mercredi, l'ambassade de France a été prise pour cible par plusieurs centaines de personnes, proches du pouvoir, qui protestaient contre la passivité de l'ancienne puissance coloniale devant l'avancée des forces rebelles. Des vitres ont été cassées. La représentation d'Air France a également été prise pour cible. Le porte-parole de la compagnie a d'ailleurs annoncé que le vol hebdomadaire Paris-Bangui a fait demi-tour mercredi. "Nous sommes ici à l'ambassade de France, parce que c'est la France qui nous a colonisés. Mais la France a tendance à nous lâcher. On n'a plus besoin de la France, la France n'a qu'à prendre son ambassade et partir", a affirmé une manifestante. "La France n'a pas respecté la convention de défense entre elle et la République centrafricaine. Nous dénonçons cette attitude", a ajouté un étudiant participant au rassemblement.


Plus tôt dans la journée, les manifestants, membres d'associations proches du Kwa Na Kwa – le parti du président François Bozizé –, ont observé un sit-in devant l'ambassade des Etats-unis. Munis de sifflets et de branches de palmier, ils ont scandé en sango, la langue nationale : "i yé gui siriri" (nous voulons la paix, non à la guerre). L'ambassadeur de France à Bangui, Serge Mucetti, a dénoncé ces rassemblements, "particulièrement violents". "Cette situation est totalement inadmissible. Je demande au gouvernement de la République centrafricaine de faire respecter les accords internationaux en cette matière. Ceux qui ont agi de la sorte sont des ennemis de la République centrafricaine", a-t-il déclaré. L'ambassadeur a fait savoir que certains participants avaient descendu de son mat le drapeau français et l'avaient emporté avec eux.

PEU DE RÉSISTANCE DE L'ARMÉE RÉGULIÈRE

La coalition rebelle du Séléka s'est affichée mercredi en maître de la Centrafrique, affirmant qu'elle ne mènerait pas la "bataille de Bangui", la capitale, car le pouvoir a déja "perdu le contrôle du pays". Les renforts tchadiens qui campent sur leurs positions à l'entrée de Bangui semblent toujours être le dernier rempart contre une avancée rebelle vers la capitale.

La rébellion a par voie de communiqué demandé "à tous les fils et filles de Centrafrique, à tous les éléments de forces de défense et de sécurité encore fidèles au régime de François Bozizé (...) de déposer les armes immédiatement". Après plus de quinze jours d'opérations militaires et de conquêtes de ville, la rébellion, qui n'a pas rencontré de résistance lors de sa progression, a affirmé que "par mesure de sécurité et de protection des populations civiles, nous ne considérons plus nécessaire de mener la bataille de Bangui et d'y faire entrer nos troupes, car le général François Bozizé (...) a déjà perdu le contrôle du pays".

Les rebelles, qui ont pris les armes le 10 décembre pour réclamer "le respect" d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, se sont rapidement emparés de villes stratégiques, comme Bria, une ville diamantifère du centre, Bambari, ville aurifère du centre-sud, avant de prendre Kaga Bandoro dans le centre-nord, mardi, s'approchant dangereusement de Bangui par le nord et par l'est. Sous-équipée, démotivée et mal organisée, l'armée régulière n'a opposé que peu de résistance. Tout en affirmant vouloir négocier à Libreville, comme l'avaient demandé vendredi les chefs d'Etat d'Afrique centrale, la rébellion a continué à avancer, refusant de quitter les villes conquises sans accord de cessez-le-feu préalable, que le président centrafricain ne semble pas prêt à accorder.

LE TCHAD, ALLIÉ HISTORIQUE DE BOZIZÉ

Les effectifs et la puissance de feu de la rébellion demeurent une inconnue. Selon un enseignant de la ville occupée de Bambari, Eudes Azouaka, "le nombre de rebelles (à Bambari uniquement) se situe entre 300 et 400 hommes. Ils sont armés de lance-roquettes, de mortiers, de véhicules armés de mitrailleuses lourdes et de kalachnikov". Un contingent de l'armée tchadienne, arrivé la semaine dernière comme "force d'interposition" selon N'Djamena, est positionné sur le dernier axe routier menant à Bangui. Présents sur les deux derniers "verrous", Sibut et Damara, les soldats tchadiens sont rompus au combat et plus lourdement équipés.

Le Tchad, allié historique de François Bozizé, avait déjà envoyé ses troupe en 2003 pour l'aider à prendre le pouvoir, et à nouveau fin 2010 pour combattre des rébellions dans le Nord. Le Centrafrique, pays enclavé de 5 millions d'habitants, était engagé depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité, de rébellions multiples, mutineries et putschs qui ont ravagé son tissu économique et l'ont empêchée de tirer profit de ses ressources naturelles. Fin 2011, Amnesty International avait dénoncé la faible capacité du pouvoir centrafricain à lutter contre les rébellions.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 19:37

 

 

 

 

Bozizé seul

 


BANGUI, 26 décembre (Reuters) - Les rebelles centrafricains ont progressé mercredi vers Bangui en contournant la dernière grande ville contrôlée par le gouvernement plus au nord, a-t-on appris de plusieurs sources.

 

D'après un responsable militaire et un travailleur humanitaire, les rebelles étaient en fin d'après-midi autour de Damara, à 75 km au nord de la capitale, après avoir contourné Sibut, où quelque 150 soldats tchadiens s'étaient déployés pour bloquer leur progression vers le sud.
"C'est vrai, ils sont aux portes de Bangui", a déclaré un responsable du gouvernement sous le sceau de l'anonymat.


(Paul-Marin Ngoupana et David Lewis; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 19:32

 

 

FH

 

Ambassade de France à Bangui

Communiqué de presse publié le 26 Décembre 2012 par l’Elysée

Suite à la manifestation qui a pris pour cible ce matin, sans raison connue, l’ambassade de France à Bangui, le Président de la République a demandé au Ministre de la Défense de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité de l’enceinte diplomatique et la protection de nos ressortissants en lien avec les autorités centrafricaines. Ces mesures ont été mises en œuvre dans les délais les plus courts et seront prolongées autant que nécessaire.

Le Président de la République se tient régulièrement informé de la situation.

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