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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:45

 

 

 

Elisabeth-Guigou.jpg

 

 

Pour Guigou, Bozizé "soit applique ses promesses, soit laisse la place"


Libération 28 décembre 2012 à 10:12

 

L'ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou a estimé vendredi que le président centrafricain, François Bozizé, doit appliquer ses "promesses" de "réconciliation nationale" ou "laisser la place", alors que ce régime est menacé par une rébellion aux portes de Bangui.


Le régime de M. Bozizé "a fait la preuve malheureusement depuis quelque temps de son incompétence", a commenté sur i-Télé la députée de Seine-Saint-Denis, présidente PS de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale.


"Il avait formulé des promesses, notamment à son voisin tchadien (...) d'organiser une réconciliation nationale, de faire en sorte que toutes les forces politique soient associées au pouvoir, ça n'a pas eu lieu", a-t-elle ajouté.

Selon elle, "il faut que les pays africains voisins se mettent d'accord pour obtenir une solution politique qui fasse en sorte que le calme revienne, qu'on donne à l'opposition certaines garanties et qu'effectivement M. Bozizé soit applique ses promesses, soit laisse la place".


Les troupes françaises sur place sont là pour protéger les ressortissants français, mais aussi si nécessaire des "Libanais, ainsi que des ressortissants européens", mais pas le régime de M. Bozizé, a rappelé la parlementaire.

 

 

NDLR : L’incompétence et l’impopularité de Bozizé crèvent les yeux et sont maintenant dénoncées par tout le monde aujourd’hui. L’intéressé se refuse malheureusement à en tirer les conséquences et s’entête inutilement. Il veut sans doute faire couler encore davantage le sang des Centrafricains. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:09

 

 

 

 

boz en meeting

 


Le président centrafricain François Bozizé, menacé par une rébellion aux portes de Bangui, a appelé jeudi à l'aide Washington et l'ex-puissance coloniale française. Il semble toutefois très isolé, la France ayant indiqué qu'elle n'interviendrait pas et aucun pays voisin ne semblant prêt à se mobiliser.


"Nous demandons à nos cousins français et aux Etats-Unis d'Amérique, qui sont des grandes puissances, de nous aider à faire reculer les rebelles à leur base initiale de façon à permettre la tenue du dialogue à Libreville pour résoudre la crise actuelle", a dit le président Bozizé dans un discours public prononcé dans le centre de Bangui, la capitale centrafricaine.


"C'est un complot contre la République centrafricaine, c'est un complot contre son peuple", a-t-il lancé. "Tous les autres chefs d'Etat centrafricains ont connu cela: Boganda a été assassiné pour cela, Bokassa a été ramené au pays menottes aux poignets, Kolingba, Patassé ont connu cette situation, et aujourd'hui c'est au tour de Bozizé d'être menacé", a-t-il martelé.


"Ce temps-là est terminé"

 

Les 250 militaires français présents à l'aéroport de Bangui n'ont pas pour mission de "protéger un régime", a souligné le président François Hollande.


"Ce temps-là est terminé", a ajouté le président français, en référence à la période post-coloniale de la "Françafrique" où la France pouvait faire et défaire les régimes dans ses anciennes colonies.

 

Peu de résistance


Parallèlement, l'ONU et Washington ont annoncé mercredi le retrait "temporaire" de Centrafrique de tous leurs employés jugés "non essentiel".


La Suisse a elle indiqué suivre avec attention l'évolution de la situation. Quinze ressortissants suisses sont enregistrés en Centrafrique, auxquels s'ajoutent quelques personnes de passage, a précisé le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).


Et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) continue de son côté de travailler en Centrafrique, a dit jeudi à l'ats un porte-parole de l'organisation, Jean-Yves Clémenzo.


La coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, réclame "le respect" d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, auquel le pouvoir ne s'est pas plié selon elle. En deux semaines, elle s'est emparée de villes stratégiques, s'approchant dangereusement de Bangui.



(ats / 27.12.2012 18h31) 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:00

 

 

 

boz en meeting

 

 

ALLIANCE POUR LA RENAISSANCE

ET LA REFONDATION (A2R)

A2R /n° 007 du 27 décembre 2012

 

                                                          COMMUNIQUE OFFICIEL


 

L’Alliance pour la Renaissance et la Refondation, mouvement politique alternatif porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que contrairement aux assertions du pouvoir chancelant de Bangui de vouloir aller au dialogue, François Bozizé se prépare plutôt à provoquer un embrasement généralisé du pays. Dans cette optique, il a fait acheminer à Bangui, présentement au Palais de la Renaissance, 300 mercenaires Angolais. Et pour bien faire, ce soir il s’est personnellement déporté à Zongo en République Démocratique de Congo, accueillir et équiper en tenue des FACA, les troupes mises à sa disposition par Joseph KABILA.

 

Un nouvel épisode d’avec les Banyamulenge se rejoue quand bien même le procès Bemba à la CPI n’a pas encore clos l’épisode précédent. On voit ainsi, que Bozizé loin de chercher des solutions durables à la crise actuelle préfère opposer au peuple son intérêt égoïste. Assuré des appuis régionaux dont il commence à bénéficier, François Bozizé a affirmé ce jour à Bangui lors d’un rassemblement populaire être disposé à livrer la bataille de Kongo wara jusqu’à la mort.

 

L’Alliance en appelle aux chefs d’Etats de la CEEAC, de prendre leurs responsabilités. Car ces mouvements incontrôlés de troupes non conventionnelles sont de nature à internationaliser le conflit intérieur en Centrafrique, qui est susceptible d’embraser la sous région.

 

Ce soir, plus que jamais, l’Alliance pour la Renaissance et la Refondation, marque son adhésion totale à Seleka et exige le départ de François Bozizé du pouvoir et la mise en place d’une transition consensuelle avec toutes les composantes de la société centrafricaine. Elle demande à Seleka de poursuivre son avancée et de déloger de Bangui les mercenaires recrutés par Bozizé. L’Alliance demande aux officiers, sous- officiers et militaires de rang des FACA, de répondre promptement à l’appel qui leur sera lancé par des personnalités militaires l’ayant rejoint.

 

Fait à Bimbo le 27 décembre 2012

 

Le coordonnateur de l’Alliance

 

Salvador EDJEZEKANE

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Centrafrique-Presse.com
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:51

 

 

 

Boz centrafrique

 


Dans son for intérieur, au rythme de la marche victorieuse des insurgés, BOZIZE sait que pour lui c'est fini. Mais en chef militaire, il joue le pourrissement. Il espère que SELEKA et ses alliés finiront par s'épuiser, faute de moyens, de logistiques, de cohésion et de volonté. Il cherche désespérément à gagner du temps. En face, le défi pour les tenants du changement de régime, c'est de déboucher rapidement sur une bonne sortie de crise. Il n'y a pas de bonne sortie de crise sans le départ du pouvoir de Bozizé et sa clique. Tout est négociable sauf Bozizé et franchement pourquoi négocier avec quelqu'un qui n'a plus le pouvoir. Le départ de Bozizé du pouvoir est non négociable. Cette solution est à portée de main. On note chaque jour et de plus en plus la désertion des principaux collaborateurs de Bozizé qui quittent le navire en pleine tempête. Ni Bozizé ni le KNK n'enregistrent des ralliements. Ils ne sont plus fréquentables, on s'éloigne d'eux. Leur lot quotidien, ce sont les mauvaises nouvelles, la désertion dans le camp militaire, la fuite des familles des dignitaires, etc. Bozizé est sur la défensive, assiégé, dos au mur, démoralisé, fatigué. Il envisage le suicide selon son entourage immédiat. Il vit l'expérience de l'isolement. C'est un général sans troupe, abandonné par les siens et les réseaux occultes. Il faut le pousser dans ses derniers retranchements martèle un des chefs de la coalition des rébellions Séléka qui annonce la fin imminente du régime sanguinaire et dictatorial de Bozizé.


Le départ de Bozizé est non seulement à portée de main mais il est nécessaire au retour de la paix en République Centrafricaine et la sérénité dans la région CEEAC.


C'est la bonne issue, il faut qu'elle soit acceptée et appuyée par les institutions sous-régionales, panafricaines et internationales.


On ne négocie pas la sortie de crise avec Bozizé et son clan, il faut le sommer de quitter immédiatement le pouvoir. Négocier avec Bozizé est une perte de temps inutile. Ce n'est pas un homme de parole. Il ne tient pas ses engagements. Il n'écoute personne et ne fait qu'à sa tête. Il s'arrange avec la vérité et ne fait que ce qui l'arrange. Il est prêt à mourir pour défendre son intérêt particulier et celui de son ethnie. Il s'en fiche royalement de l'intérêt général et du peuple qui ne sont que les cadets de ses soucis.


Les occidentaux doivent soutenir l'opposition politique et les politico-militaires à se défaire de Bozizé et son clan qui a mis le Centrafrique en coupe réglée. Il faut solliciter d'urgence le soutien de l'Union Africaine et l'aide militaire de l'armée française.


Le départ de Bozizé est la pierre angulaire de toute négociation. Le départ de Bozizé du pouvoir ne doit pas faire partie de la négociation. Il doit être accepté dans son principe avant qu'elle ne s'engage, ce qui permettra de consacrer la négociation de la répartition des pouvoirs post-Bozizé.


Si Bozizé s'obstine avec sa clique, il faut consentir plus d'énergies et d'efforts pour les mettre hors d’état de nuire afin de préserver la paix et le dialogue en Centrafrique. C'est une thèse partagée par nombre de compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur de la République Centrafricaine. Tout doit être mis en place pour que cet objectif soit atteint avant la fin de l'ultimatum des chefs d'état de la CEEAC car le pourrissement sert le camp Bozizé.


Le pouvoir est dans la rue. Il faut le prendre. Où Bozizé peut-il aller ? Il n'y a pas d'autres alternatives, il quitte le pouvoir et se rend à la justice.

 

Ngoukomba

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:36

 

 

 

boz en meeting

 

 

Levy-Yakite.JPG

le boziziste Lévy Yakité chargé de la jeunesse

 

 

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Déclaration de Bozizé au PK0 Place de la République du 27 décembre 2012

 

Chers concitoyens, c’est le moment. Les Etrangers veulent te voler ton pays. Ne dors pas car la RCA est ton pays. N’aies pas peur, lèves toi. Les femmes, la jeunesse, debout, debout, debout.  Vous savez ce qui s’est passé. Les Etrangers veulent nous voler notre pays et veulent qu’on n’en parle pas. Ils nous disent de ne rien dire à propos. Et après ils disent encore que c’est moi qui n’en parle pas. Si je ne parle pas c’est parce que je ne sais par le pourquoi de cette guerre, et c’est aussi parce que c’était la période de la prière de Noël. La prière à Ngou-Komba, et dans toutes les églises. C’est pourquoi je les ai laissé courir dans leur guerre et moi je priais. Pourquoi ils courent, je n’en sais rien. Ils veulent prendre le pouvoir à Bangui avec les Ndjandjawid et autres. Mais comment vont-ils prendre le pouvoir quand il y a encore la jeunesse, les femmes, les Chefs de quartier ??? Notre pays est le pays de Zo Kwe Zo, nous aimons tout le monde, pourvu que tu ne détruises pas notre pays. Si tu veux détruire notre pays, on te dit non. On aime la paix et non les destructeurs. On vous demande de toujours manifester mais de ne pas, pendant ces manifestations, lapider ou détruire les choses d’autrui ou de casser les vitres des voitures. Cela n’est pas bien. Comment les Etrangers se sont unis et disent qu’ils veulent prendre le pouvoir ici. Pour exemple, Eric Massi n’est pas un Centrafricain. Son père n’est pas Massi. Son père est un Martiniquais et Massi a marié sa mère. Les rebelles ont détruit l’usine de sucre à Ngakobo, ils ont détruit Bambari. Doit-on accepter cela. J’aime le dialogue et on a fait plusieurs fois le dialogue. Ils n’ont qu’à aller voir les Présidents Sassou, Bongo et Déby pour le dialogue. Après réflexion, j’ai compris qu’ils ont été poussés. Pourquoi on les a poussé, car nous avons maintenant le Ciment, si on nous laisse tranquille, dans 2, 3 ou 4 mois, les Chinois vont exploiter notre Pétrole. Quelle faute j’ai commise ? Pas de prisonniers politiques actuellement, la presse est libre. Pourquoi ils ont commencé à violer, à tuer et faire du mal à la population centrafricaine ? Ça c’est de la sorcellerie. On ne construit pas un pays comme ça. Ma politique est la paix et le travail (Kwa na Kwa). Pas le mensonge ni la guerre ni les troubles. Boganda avait dit Zo Kwe Zo mais on veut se foutre de nous sur ce slogan. Certaines personnes veulent perturber cette marche pacifique en lançant des pierres. Quand vous arrivez devant l’Ambassade, il vous faut seulement remettre votre mémorandum. Manifestons dans la paix et dans le respect des décisions des Chefs d’Etats de la CEEAC. Ils ont demandé aux rebelles de retourner d’où ils sont venus. Ces voleurs et sorciers ne respectent pas la décision des Chefs d’Etat de la CEEAC. Il n’y a pas de Centrafricains parmi eux mais des Djandjawides. Soyez vigilants surtout avec les Etrangers qui sont dans des concessions. Ils ont à l’intérieur des gens qu’ils cachent et qui sortiront le moment venus pour nous attaquer. Soyez vigilants, ils sont pleins dans certains quartiers. Faut les remettre à la Gendarmerie ou la Police. Ce ne sont pas des rebelles mais des Etrangers qui veulent gâter le pays. Les Français sont nos cousins. Ils devraient arranger ce qui se passe car ils connaissent ce qui se passe. Ces gens et Eric Massi sont en France et ces politiciens aussi sont en France. Ils attendent que si les Etrangers prennent le pouvoir en Centrafrique pour qu’ils reviennent. Il n’y a pas de vrai politique en Centrafrique à part la trahison. Le SG du RDC et du MLPC ont voulu, ils sont dans le Gouvernement. Ils disent TOUCHE PAS à MA CONSITUTNS, qui a touché à la constitution. La Constitution a donné deux mandats et qui ne les a pas respectés. Ils veulent dire tais-toi aux Centrafricains. Mais la démocratie est la voix du peuple mais ce ne sont pas les Etrangers qui vont nous dicté leur loi. Jusqu’à présent nous n’avons rien fait et l’Assemblée Nationale n’a pas initié une loi en ce sens. Les choses sont dures actuellement à cause de notre Pétrole, de l’Or de Ndassimba et de l’Uranium qu’on leur a donné. Ils ont refusé et sont partis mais comment doit-on faire avec eux. On leur a tout donné. Avant de donner le Pétrole aux Chinois, j’ai rencontré à Paris Total et leur ai dit de prendre le Pétrole, rien, j’ai donné aux Chinois et c’est devenu un problème sur moi. J’ai envoyé le Conseiller Maidou à Paris pour le dossier de l’Uranium, ils sont refusé. J’ai finalement donné aux Sud-Africains. Ce sont encore ces Français qui ont couru pour acheter cela à la bourse. L’exploitation qui était prévu en Janvier 2010 a été retardée. Fukushima est arrivé et les rebelles ont attaqué Bakouma et ils sont finalement parti. Il ne nous rest que le Pétrole et l’Or de Ndassima. On devrait passer à la phase d’exploitation de l’or depuis. Ils ont dit crise et on attend. A ce jour, il ne nous reste que le Pétrole mais là encore ils nous créé des problèmes à cause de ce pétrole. Ils n’ont qu’à attendre l’exploitation et on va partager et on donner la part de chacun. Ne dormez pas. Soyez vigilants car comment vont-ils prendre le pays. Nous demandons aux Français de nous aider à chasser ces rebelles comme dit par les Chefs d’Etats de la CEMAC. Que nous cousins de la France et des Etats-Unis de dire aux rebelles de retourner chez eux et on va se retrouver à Libreville au lieu de détruire la RCA et tuer des Centrafricains. Je n’ai pas peur du dialogue car je travaille pour mon pays. Certains qu’on connait ont laissé des arriérés de salaire et ont beaucoup volé mais à ce jour ils se disent des anges. Ils ont commencé à détruire Ndélé, Bambari, est ce comme ça qu’on construit le pays. Soyez les vigiles de Bangui, ils n’ont qu’à venir nous tuer à Bangui à cause de notre forêt, de notre Pétrole et de nos ressources. C’est comme ça qu’ils ont fait pour tuer Boganda, qu’ils ont fait pour emprisonner Bokassa et ils veulent faire la même chose avec Bozizé. L’histoire de la RCA se répète. Ton pays est la RCA, n’ait pas peur. Il reste 3 ans à Bozizé et je suis le garant de la Constitution de la RCA que je protège depuis 2005. Ils ne veulent plus la lutte démocratique et veulent la guerre. Parmi la jeunesse est ce qu’il n’y pas de guerriers. Y a-t-il ici des volontaires pour la guerre ? Je sais qu’il y a des traitres autour de moi. Avant ils le faisaient en cachette mais on les connait maintenant, on verra avec eux. La Jeunesse debout. Toi seule tu dois veiller sur ton pays car si tu as peur, ce sera ton problème car je ce que je fais est pour vous, je me bats pour vous car ce Pétrole et l’Uranium est pour vous ca demain je partirai au cimetière et ce sera votre tour. Je laisse la parole au représentant de la jeunesse.


Christian Guénébem


Debout la RCA, les femmes debout, la jeunesse debout. Merci Monsieur le Président car la jeunesse t’as écouté et vient d’avoir le courage. Cela les rend encore plus déterminés. C’est dans les dures épreuves qu’on connaît qui t’aime. Quand il faut partager, les escrocs sont là. Quand c’est chaud comme c’est le cas maintenant, ils t’abandonnent tous. La jeunesse ne reculera pas. Le monde entier doit aujourd’hui savoir que les voleurs, les sorciers et menteurs sont de l’autre côté. A partir de ce jour, nous commençons les veillés avec nos flèches et nous viendrons faire le compte rendu hebdomadaire ici à notre place Tarir, ici au PK0. Tu as maintenant compris qui sont ceux qui t’entourent, ce sont des traitres. Monsieur le Président tu es entouré des traitres. Ce sont eux qui t’ont trahi. Tant que la Jeunesse n’est pas morte, tu ne seras pas renversée. Dis-nous si tu n’as plus le contrôle de la situation comme certains le laissent croire. La patrie ou la mort nous vaincrons.


Bozizé Yangouvonda


Chers concitoyens, êtes-vous là ? La RCA debout, notre drapeau debout, la jeunesse debout, les femmes debout. N’aies pas peur. J’ai compris la vérité dans cette épreuve. Si on n’a honte, on va tous mourir car les Etrangers vont prendre nos richesses et nous on deviendra esclaves. La même chose est arrivée à Boganda, à Bokassa, à Kolingba et à Patassé. L’opposition démocratique n’a qu’à venir on va se parler car cette guerre est juste à cause de notre pétrole, de notre Uranium, de notre Or. Le Représentant de la Jeunesse m’a demandé la stratégie qu’on a. On ne va pas le dire devant tout le monde. Qu’ils viennent nous tuer. Faut être les vigiles de vos localités. Sortez avec vos flèches, avec vos coupe-coupe et tout ce que vous avez. Pourquoi tout le monde avance en Afrique centrale et pas nous. Et ils veulent qu’on n’en parle pas. Si vous remarquez quelqu’un de pas claire dans votre quartier, appelé la Police. Je demande la vigilance du côté des conducteurs de taxi-motos car ces rebelles se déplacent en moto. Certains jeunes leur amènent du carburant depuis Bangui. Certaines personnes ont des liaisons téléphoniques avec ces rebelles avec Thuraya. S’ils veulent, ils n’ont qu’à venir me tuer au Palais. Notre Armée a replié car il y a eu des traitres parmi eux. On est à Sibut et on va les réorganiser. Petit à petit on va se réorganiser. Le mal dans tout ça est que notre Armée est en phase de restructuration mais on va continuer à les renforcer. Soyez vigilants car si quelqu’un n’est pas clair, il faut le dire. Je les ai gradés par pour trahir le pays mais pour combattre. Ils doivent aller se battre et non trahir le pays à cause de l’argent comme l’ont fait certains douaniers. Je vous remercie.

 

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Centrafrique-Presse.com
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:34

 

 

 

Abdoulaye-Sentene.JPG

 

 

 

Bangui 28 déc (CAP) - La bozizie, prise de panique avec l’avancée de Seleka, se livre depuis deux semaines à des enlèvements arbitraires de certaines personnes d’ethnie Goula. Selon des sources concordantes, ces gens qui sont enlevés sont accusés d’avoir des liens avec les rebelles de l’UFDR étant donné que la majorité des combattants de cette rébellion sont de
cette ethnie.


C’est ainsi que M. Abdoulaye Sentene, la quarantaine, habitant le quartier Galabadja, a été lui aussi enlevé. Selon des informations proches de la famille, des hommes se sont déjà rendus à son domicile le 19 décembre dernier mais l’ont manqué. Dans la nuit du 19 décembre, M. Sentene a reçu un appel et son interlocuteur lui a demandé de le retrouver à la Place Marabéna vers 22 heures. Depuis, il n’est plus revenu.


Des témoins sur les lieux affirment avoir vu des hommes armés l’embarquer à bord d’un pick-up militaire. Ses parents s’inquiètent encore de sa situation. Abdoulaye Sentene est père de de trois enfants. En plus de son cas, d’autres enlèvements sont signalés à la rédaction de CAP et depuis, aucun des enlevés n’est revenu. Ont-ils subi le sort Charles Massi ?

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 05:14

 

 

 

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les ministres d'Etat Parfait Mbaye et Jean Willybiro Sako ici à Bouar le 1er décembre dernier

 

 

Aux termes de deux semaines des affrontements victorieux de la coalition SELEKA sur les FACA (Forces Armées Centrafricaines), le régime sanguinaire de Bozizé est aux abois face à l'avancée de ces derniers.


Une chose est sûre, Bozizé ne peut plus bénéficier de l’intervention des mirages de l’armée française dont les bombardements ordonnés alors par Jacques Chirac à la demande d’Omar Bongo du Gabon sur les rebelles de l’UFDR en mars et octobre 2007 avaient stoppé net la fulgurante progression de ces derniers vers Bangui. Cette fois-ci la psychose de fin de règne est à son comble car la France, par la voix de François Hollande a clairement répondu aux appels de détresse de Bozizé que l’époque des interventions françaises pour sauver des régimes dictatoriaux africains est désormais révolue.


Les caciques de la bozizie dont un grand nombre sont des binationaux à l’instar de Célestin Leroy Gaombalet le président de l’assemblée nationale qui est détenteur de papiers français et qui curieusement a pris la tête des députés du KNK pour marcher contre la France et l’UE. Certains possèdent des titres fonciers en France et ont même déjà commencé à regagner ce pays ou certains pays voisins pour se mettre ou leurs proches à l'abri. Mais Bozizé ne l’entend ainsi lui qui a donné des consignes à l’aéroport Bangui M’poko pour qu’aucune famille de dignitaires du régime ne quitte le pays. Mal en a pris au « général » ministre d’état Parfait Mbaye qui était allé il y a quelques jours pour expédier son épouse et ses enfants à Yaoundé. Au dernier moment on lui a signifié que sur ordre de Bozizé, cela n’était. Il a honteusement dû ramener sa famille à la maison.


D'après aussi une autre source sûre, le député, président de la fédération centrafricaine de football, caissier du PDCA et membre de la commission finances de l'assemblée nationale Centrafricaine et homme d'affaires, le sulfureux Patrice Edouard Ngaïssiona s'apprête à se rendre à Bangui pour écouler deux containers de marchandises de fortes valeurs avant de revenir en France.


Cet homme d'affaires véreux avait acquis trois ans après l'arrivée de son compliceBozizé au pouvoir, un pavillon à St pierre du Perray au Sud de la région parisienne pour 250. 000 euros en une seule fois. Ngaïssona y a installé toute sa famille, une équipe de 7 personnes et fait de fréquents allers- retours entre Bangui et Paris.


Cette rocambolesque situation nous rappelle les arraisonnements des voitures de luxe du faux colonel Danzoumi Yalo à la frontière centrafricano-camerounaise comme l'a rappelé Centrafrique presse.


D'après un proche du pouvoir, Bozizé aurait assené qu'il était devenu indésirable auprès des de ses homologues d'Afrique centrale et que ces derniers seraient en discussion pour dénicher l'oiseau rare et le porter au pouvoir à sa place.


Le dictateur qui a toujours marché sur l'opposition démocratique vient de montrer les limites de son grade de général d'armée autoproclamé en pleurnichant en vain devant la France et les Etats Unis pour l'aider à conserver son pouvoir en mettant hors d'état SELEKA. Présentement, certaines sources prêtent à Bozizé l'intention de se servir de la ville de Mongoumba comme base-arrière de sa résistance contre ceux qui veulent le renverser du pouvoir. Il a même déjà comméncé à envoyer beaucoup d'armes de guerre dans cette ville de la circonscription de son suppôt, le député KNK du coin, sieur Opalegnan qui affectionne se faire transporter en tipoye. 

 

Wilfried Maurice Sebiro

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 03:46

 

 

 

le-president-de-centrafrique-francois-bozize_.jpg

 

 

Centrafrique - Le 27 décembre 2012 © koaci.com - Alors que pour l'heure les appels à l'aide lancés vers la France et les USA sont restés aussi vains qu'une éventuelle aide de pays voisins, alors que tout indique que son régime pourrait être d'ici peu renversé par la rébellion du Séléka, Koaci.com apprend d’après la radio nationale centrafricaine, que le Président François Bozizé exhorte la jeunesse de son pays à le défendre et ce même, faute d'armes à distribuer, selon ses propos :« avec les arcs et les flèches ». Une actualité de crise aux méthodes qui rappellent celles d'une récente crise ivoirienne et d'une autre libyenne dans lesquelles les leaders des régimes à sauvegarder appelaient à la résistance populaire en armant les civils.



En accusant des forces ténébreuses de manipuler les rebelles, le Président promet de se battre jusqu'au dernier souffle si les rebelles arrivaient à Bangui même si tout indique à cette heure que ces derniers pourraient trouver, comme Bozizé en 2003, peu de résistance devant eux pour atteindre cette finalité.



Aucun de ses pairs africains n'a pour l'heure pris fermement sa défense malgré le simulacre d'aide du Tchad et la tentative de médiation de la CEEAC aussi molle que sans lendemain. Le président centrafricain est plus que jamais esseulé sur la scène politique aussi bien intérieure qu’extérieure.

Les éléments qui entourent Bozizé sont peu équipés et, selon nos informations, peu motivés au combat. La fuite des troupes régulières favorise l'occupation du terrain et la progression des rebelles du Séléka dont la question est désormais de savoir si une offensive de ces derniers sur la capitale Bangui sera lancée.



Mercredi des jeunes partisans pro Bozizé avaient attaqué les locaux de l'ambassade de France à Bangui en lançant des projectiles et en criant des slogans anti français surgit par la position d'inaction et de neutralité de l'ancienne puissance coloniale dans cette crise. 



Rappelons que la France, par la voix de son président a indiqué ce jeudi matin qu'aucune intervention militaire de l'armée française ne serait autorisée dans ce conflit. Les Etats Unis quant à eux semblent faire la sourde oreille aux appels au secours d'un président lui-même arrivé en 2003 par un coup d'Etat, comme si la chute de Bozizé était déjà une affaire ancienne.

 

Nanita

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 03:23

 

 

Fabius.jpg

 

Jeudi 27 décembre 2012


18h30 (Quai d'Orsay) - Laurent Fabius s'est entretenu avec le président Bozizé

 

Dans un communiqué publié en fin d'après-midi, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères indique que le chef de la diplomatie s'est entretenu au téléphone avec le président centrafricain.

 

«Ils ont évoqué la situation dans le pays dans le contexte du mouvement des forces rebelles vers la capitale et au lendemain d’une manifestation qui a visé l’Ambassade de France à Bangui», précise le communiqué.

 

Le communiqué ajoute aussi que Paris a demandé au président Bozizé que les autorités centrafricaines «assument leurs responsabilités de protection des ressortissants étrangers vivant dans leur pays et garantissent l’intégrité des implantations diplomatiques.»

 

17h40 (France 24) - Des Français résidents de Centrafrique témoignent de l'insécurité à Bangui.

 

«Depuis quelques jours, il y a une hostilité envers les Français, et plus généralement envers les Européens. Mais ce comportement est à relativiser, car il est essentiellement le fait de jeunes désœuvrés qui sont, je pense, manipulés par le gouvernement centrafricain qui fait circuler l’idée que les rebelles sont financés par la France» témoigne ainsi un expatrié, vivant depuis plus de deux ans à Bangui.

 

15h10 (Séléka/Afrikarabia) - Des soldats congolais (RDC) seraient présents en renfort à Bangui selon les rebelles du Séléka. 

 

La rébellion centrafricaine affirme que 300 soldats de RDC seraient venus prêter main forte aux troupes gouvernementales à Bangui. Les rebelles demandent à ces derniers de «ne pas entrer dans le conflit». 

 

Ils affirment aussi se trouver à moins de 30 km de la capitale centrafricaine.

 

14h50 (France-Info) Quelle est la mission des 200 militaires français présents en Centrafrique?

 

 La mission militaire française en Centrafrique créée en 2002 s’appelle Boali. Elle comprend 200 hommes basés sur l’aéroport de Bangui. Une partie d’entre-eux a été détachée mercredi 26 décembre auprès des gendarmes pour assurer la sécurité de l’ambassade de France attaquée par des manifestants. 

 

Le site de la radio France Info rappelle l’accord de partenariat de défense, signé en 2010 et qui lie plus étroitement la France au régime centrafricain:

 

«En vertu des accords de défense et de sécurité liant la France à la RCA et à la demande des autorités centrafricaines, les militaires français ont apporté à plusieurs reprises aux forces armées centrafricaines et à la FOMUC un soutien renseignement et logistique, un appui feu aérien, une aide à la planification et à la conduite des opérations visant à reprendre le contrôle du Nord-Est du pays occupé par des éléments armés rebelles», apprend-on sur le site du ministère de la Défense français.

 

14h30 (Ministère des Affaires Etrangères français) - Paris condamne l'avancée des rebelles vers la capitale Bangui, mais ne répond pas à la demande d'aide lancée par le président centrafricain.

 

«La France condamne la poursuite des hostilités en RCA de la part des mouvements rebelles» a déclaré Vincent Floreani, le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères français lors d'un point presse.

 

«La France soutient pleinement les décisions annoncées par les chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique centrale, réunis à Ndjaména le 21 décembre: la crise que connaît la RCA doit se régler par le dialogue» a-t-il poursuivi.

 

14h00 (AFP)- Le président centrafricain François Bozizé a appelé la France et les Etats-Unis à l'aider à stopper la rébellion du Séléka

 

«Nous demandons à nos cousins français et aux Etats-Unis d'Amérique qui sont des grandes puissances, de nous aider à faire reculer les rebelles à leur base initiale de façon à permettre la tenue du dialogue à Libreville pour résoudre la crise actuelle», a déclaré le président François Bozizé en sango, langue nationale centrafricaine. 

 

«Il n'est pas question de les laisser tuer les Centrafricains, de les laisser détruire les maisons, piller les biens et nous demander le couteau sous la gorge d'aller à ce dialogue» a ajouté le chef de l'Etat centrafricain.

 

13h (Twitter)- Un journaliste de France 24 indique que des domiciles de ressortissants français à Bangui auraient pu être pillés.

 

9h30 (AFP/Romandie News) – La France protège ses ressortissants et non pas un régime (François Hollande)

 

«Si nous sommes présents, ce n'est pas pour protéger un régime, c'est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence la Centrafrique, a déclaré ce matin à la presse le président français, insistant: Ce temps-là est terminé.»


SlateAfrique

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Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 03:09

 

 

 

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Bangui, 27 Déc. (ACAP) - M. Mike Stève Yambété s’est farouchement opposé aux rumeurs tendant à démontrer que le Président François Bozizé serait sur le point de modifier la Constitution afin de prolonger son mandat au pouvoir lors d’un entretien, jeudi 27 décembre 2012 à Bangui.

 

M. Mike Stève Yambété a saisi cette opportunité pour à la fois réfuter les rumeurs de la modification de la Constitution du 24 décembre 2004 et faire la lumière sur les activités caritatives qu’il mène. 


« Le Président de la République n’a pas l’intention de modifier la Constitution et je parle en connaissance de cause. A moins que le peuple le lui demande, puisque c’est le peuple qui l’a élu à la magistrature de l’Etat », a lancé M. Mike Stève Yambété.

   
M. Mike Stève Yambété accuse « les nostalgiques qui ont peur des succès que mène le président Bozizé sur le plan politique. Et ce sont eux qui ont fomenté cette mauvaise campagne ». 
  
A plusieurs reprises, M. Mike Stève Yambété s’est interrogé sur les réalisations « des nostalgiques » qui étaient au pouvoir hier, contrairement au Président François Bozizé. C’est là qu’il s’est appesanti sur les salaires payés à terme échu, l’acceptation et l’organisation de plusieurs dialogues politiques en République Centrafricaine, le paiement des dettes des cotonculteurs et caféiculteurs par le gouvernement, la promotion de la liberté d’expression, etc. 
  
Abordant la question des activités caritatives, M. Mike Stève Yambété les a inscrits dans son éducation et ses croyances religieuses. Raison pour laquelle, il pose des actes de bienfaisance en direction des notables, des jeunes de son arrondissement d’abord et ceux des autres arrondissements par la suite, pour ne pas entretenir la discrimination. 


M. Mike Stève Yambété a déclaré qu’il œuvre en faveur des enfants de la rue, des jeunes déscolarisés, des groupes d’orchestre et des fédérations sportives et culturelles. Tout dernièrement, il s’était impliqué dans l’inauguration d’un Centre culturel à Sibut, dans la Préfecture de la Kémo, construit par l’artiste Malépopo et une activité théâtrale à Mbaïki dans la Préfecture de la Lobaye organisé par la Fédération Centrafricaine de Théâtre.

   
Sur le plan sportif, M. Mike Stève Yambété vient d’organiser à Bangui la finale de la coupe de l’Unité qui a été remportée par l’équipe du 5ème Arrondissement face à celle du 6ème Arrondissement sur le score de 1 à 0. 

  
M. Mike Stève Yambété s’est élevé contre les militaires qui manquent de respect pour la population civile. Il a martelé que le Ministre délégué en charge de l’armée est sur le dossier, pour mettre définitivement de l’ordre dans les rangs. 

  
Rappelons qu’en amont de cet entretien, M. Mike Stève Yambété avait débattu des mêmes sujets au cours d’une conférence de presse à Oubangui Hôtel le 20 décembre dernier. 

 

NDLR : Ce monsieur est un de ceux qui payent les jeunes pour caillasser les ambassades de France, des USA et du Tchad. Il fait partie avec Levy Yakité, Gondha-Batty, Koffio et Riva du dernier de « fidèles »à qui Bozizé remet beaucoup d’argent via Kévin Bozizé pour soudoyer les jeunes.     

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