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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 14:49

 

 

 

 

ville-de-Bangui-taxis4.jpg

 

 

Le Point.fr - le 29/12/2012 à 09:40

 

Les denrées alimentaires de base, comme le manioc, ont fortement augmenté et les habitants craignent l'arrivée prochaine des rebelles.

 

"On ne mange plus convenablement. Le manioc est devenu cher, tout est devenu plus cher", se plaint Angèle Bodero, une commerçante du marché Sambo, le plus grand Bangui, où l'avancée des rebelles a fait flamber les prix des denrées alimentaires. L'alliance Séléka, qui menace de renverser le régime du président François Bozizé, a lancé une offensive le 10 décembre dans le nord de la Centrafrique. Depuis, elle a pris plusieurs villes stratégiques se rapprochant dangereusement de Bangui, la capitale. Cette crise est venue s'ajouter aux difficultés de vie des Centrafricains qui figuraient déjà parmi les populations les plus pauvres de la planète.

Pagne délavé et usé pour couvrir ses jambes, gouttelettes de sueur perlant à son front, Angèle, assise sur un minuscule tabouret, vend des condiments. Ses trois bassines - noire, rouge, vert - sont posées à même le sol. Elle vit avec entre 1 500 francs CFA et 2 000 francs CFA par jour (2,2 à 3 euros). "Avec le même argent, on achète moins", souligne-t-elle, expliquant que la vie était déjà dure avant. Avec la rébellion, "les déplacements [hors de Bangui] sont difficiles. Donc, l'approvisionnement est plus difficile. Certains font de la surenchère", explique-t-elle.

Le manioc a augmenté de 50 %

À la flambée des prix s'ajoute désormais la peur. "J'ai peur comme tout le monde. Si les rebelles arrivent, où est-ce que je peux aller ?" s'interroge-t-elle. Des milliers de personnes se faufilent dans tous les sens entre échoppes, vendeurs à la sauvette, tables ou bidons sur lesquels sont posées des marchandises allant des gousses d'ail aux claquettes, du manioc aux pyramides d'oeufs frais, du savon sous toutes ses formes aux bidons d'huile...

Les voitures, dont des centaines de taxis jaunes qui chargent clients, grossistes et détaillants, se fraient difficilement un passage dans ce marché de plusieurs kilomètres carrés. Le manioc, l'aliment de base des Centrafricains, a augmenté de près de 50 %, le sachet passant de 13 000 francs CF à 18 000 francs CF (19,80 à 27,40 euros). Ce sachet nourrit une famille entre 15 jours et un mois. L'huile de palme, autre aliment de base, est passée de 15 000 à 17 000 francs CF (22,8 à 25,9 euros). Le gombo, un des condiments vendus par Angèle, de 500 francs CF à 750 (76 centimes à 1,15 euro)...

"Mes enfants ne mangent plus normalement"

"Il y a un impact réel du mouvement rebelle sur nos vies. Tu as une somme pour la nourriture, mais la réalité est là, tu achètes moins et tu manges moins", explique une cultivatrice, femme d'un militaire retraité qui n'a pas touché sa pension depuis six mois. "On tient par la grâce de Dieu", admet-elle. Le mari de Clarisse Nafé est malade et ne travaille plus. Privée de moyens, elle dit vivre grâce à la solidarité de la famille et de membres de son église. "Les prix montent. C'est un combat quotidien. C'est de la souffrance. Mes trois enfants ne mangent plus normalement. Il ne faut pas que le pays s'enlise dans le conflit sinon ce sera encore plus dur", raconte-t-elle.

"Bozizé a été élu [lors d'un scrutin contesté en 2011], que peuvent faire les rebelles de plus que lui ?" s'interroge-t-elle. Un peu plus loin, Jean Gueré, visage creusé par les rides, tente de vendre des tamis à farine qu'il fabrique lui-même au prix de 250 francs CFA (36 centimes d'euro) l'unité. Il affirme vivre avec environ 50 000 francs CFA par mois environ (75 euros), mais craint des jours encore plus difficiles. 

"Quand les gens ont moins d'argent, ils n'achètent que la nourriture. C'est la priorité. Pas mes tamis. Aujourd'hui, c'est la crise. C'est dur. Il faut la paix pour qu'on puisse travailler et s'en sortir", affirme-t-il. Euphrasie Ngotanga vend des produits maraîchers. "Le concombre a augmenté. La tomate surtout... Les gens l'achètent moins. Ils ne viennent plus. C'est la galère pour tout le monde", affirme-t-elle. "Si je parviens à tout écouler, je peux m'occuper de ma famille. Mais si je n'écoule pas tout, ce sera difficile." "J'ai peur que les rebelles arrivent. On ne va pas vendre des produits s'il n'y a pas la paix, lance-t-elle. Et alors, comment donnera-t-on à manger à nos enfants ?"

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 14:47

 

 

 

rebelle centro Nord

 


BANGUI AFP / 29 décembre 2012 13h30- La rébellion centrafricaine du Séléka a pris la ville de Sibut samedi, à 160 km (bien 160) au nord de Bangui, s'approchant un peu plus de la capitale centrafricaine, a-t-on appris de sources militaire centrafricaine et rebelle.


Les rebelles sont entrés dans Sibut. Il n'y a pas eu de combats, les Forces armées centrafricaines (FACA) stationnées là ainsi que les troupes tchadiennes ayant quitté la ville hier soir (vendredi) pour se positionner à Damara, à 75 km de Bangui, a déclaré à l'AFP le responsable militaire.


Nous continuons à progresser et nous avons récupéré Sibut, a pour sa part confirmé l'un des responsables de la rébellion du Séléka, Djouma Narkoyo, joint par téléphone satellitaire à Bambari (centre).


Selon des habitants en provenance de Sibut vers Bangui, une soixantaine de véhicules de troupes tchadiennes et centrafricaines ont été aperçus dans la soirée de vendredi en train de converger vers Damara.


Damara est désormais le dernier verrou stratégique avant Bangui.


Vendredi pourtant, la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) qui a entrepris une médiation avait annoncé la tenue sans délai à Libreville d'un dialogue sans conditions et sans préalables, soulignant que toutes les parties étaient d'accord pour négocier.



(©) 

 

 

 

Centrafrique: l'armée régulière repoussée à Bambari



BANGUI AFP / 29 décembre 2012 14h04 - Les forces régulières n'ont pas réussi à reprendre la ville de Bambari, dans le centre de la Centrafrique, tandis que la rébellion du Séléka s'emparait de la place stratégique de Sibut, à 160 km au nord de la capitale Bangui, a-t-on appris samedi de sources concordantes.


Je suis encore à Bambari à l'heure actuelle. Nous tenons la ville. On a été attaqués par les FACA hier, mais on les a repoussés. Les combats a duré environ deux heures, a affirmé à l'AFP un responsable du Séléka Djouma Narkoyo, joint par téléphone satellitaire.


L'information a été confirmée de source militaire centrafricaine.


Il y a eu des combats hier (vendredi) à Bambari, à l'issue desquels les FACA se sont repliées vers Sibut (avant de se replier à nouveau sur Damara, ndlr), a déclaré samedi à l'AFP un responsable militaire centrafricain.


M. Narkoyo a fait état de pertes du côté de l'armée centrafricaine, précisant que les combats avaient fait un mort et trois blessés côté rebelle.


Prise dimanche en quelques heures, Bambari, à 300 km au nord-est de Bangui, était l'une des places fortes des FACA.


Samedi, les hommes du Séléka ont remporté un nouveau succès en prenant la ville de Sibut s'approchant un peu plus de la capitale, a-t-on appris de sources militaire centrafricaine et rebelle.

Les rebelles sont entrés dans Sibut. Il n'y a pas eu de combats, les Forces armées centrafricaines stationnées là ainsi que les troupes tchadiennes ayant quitté la ville hier soir (vendredi) pour se positionner à Damara, à 75 km de Bangui, a déclaré à l'AFP le responsable militaire.


Nous continuons à progresser et nous avons récupéré Sibut, a confirmé Djouma Narkoyo depuis Bambari.


Selon des habitants en provenance de Sibut, une soixantaine de véhicules de troupes tchadiennes et centrafricaines ont été aperçus dans la soirée de vendredi en train de converger vers Damara, désormais le dernier verrou stratégique avant Bangui.


Acculé, le pouvoir n'a plus le contrôle de la majeure partie du pays, le Séléka occupant les importantes localités de Bria et Bambari et plusieurs villes du nord dont Kaga Bandoro.


Vendredi pourtant, la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) avait annoncé la tenue sans délai à Libreville d'un dialogue sans conditions et sans préalables, soulignant que toutes les parties étaient d'accord pour négocier.



(©) 

 

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 03:10

 

 

 

Boz centrafrique

 

 

Roland Marchal

Roland Marchal

 

ARTE JOURNAL  28/12/12


Il était arrivé au pouvoir par les armes en 2003. Près de dix ans plus tard, le président centrafricain François Bozizé craint un sérieux retour de bâton. La rébellion est désormais aux portes de Bangui la capitale. Comme si ça ne suffisait pas pour François Bozizé, il de plus en plus isolé sur la scène internationale.

 

S'il était encore vivant, l'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé aurait sûrement des conseils à donner à son successeur François Bozizé. Renversé par un coup-d'état orchestré par l'actuel président, Ange-Félix Patassé avait dû s'exiler au Togo avant de revenir défier son grand rival François Bozizé lors des dernières élections en 2011.



Avancée spectaculaire des rebelles


Le régime de l'actuel président centrafricain est désormais gravement menacé par l'avancée spectaculaire de la coalition Séléka. Cela fait maintenant deux semaines que le groupe rebelle a pris les armes pour, selon lui, demander à ce que soient respectés les accords de paix auxquels le gouvernement de François Bozizé s'était engagé. Depuis la mi-décembre, la Séléka est parvenue à mettre la main sur plusieurs villes du pays, s'approchant toujours un peu plus de leur cible : Bangui. Les rebelles se trouvent désormais à moins de 100 kilomètres de la capitale centrafricaine et font considérablement trembler le régime de François Bozizé.


« Des armes distribuées aux partisans du régime »


« Hier soir, j'ai appelé des amis à l'Ambassade de France. La situation est un peu moins tendue mais les gens ont peur car des armes sont distribuées aux partisans du régime. Ils craignent que ça ne dégénère »,
a confié à ARTE Journal Roland Marchal, spécialiste de la Centrafrique. Le chercheur au CNRS se rend régulièrement dans le pays et y était encore début décembre juste avant que le conflit n'éclate. « Même si aujourd'hui, les rebelles disent ne pas vouloir le pouvoir à Bangui, ils sont tout près de la capitale et ils pourraient soit attaquer directement, soit laisser le fruit pourrir sur place pour mieux revenir prendre le pouvoir après », estime Roland Marchal.


Appel à l'aide de Bangui


Dans l'impasse, le président centrafricain a appelé, jeudi 27 décembre, la France et les Etats-Unis à lui apporter leur soutien face aux rebelles de la Séléka. Pour l'instant, les pays de la sous-région ne bougent pas d'un pouce. La France, les États-Unis et la Communauté internationale ont, quant à eux, décidé de faire la sourde oreille face aux appels à l'aide de Bangui. Le Tchad voisin, très lié à la Centrafrique, refuse lui aussi d'intervenir. Pour l'instant, le Gabon est l'un des rares pays à avoir clairement condamné l'avancée de la rébellion en Centrafrique et à demander son retrait. Les pays d'Afrique Centrale ont toutefois lancé une médiation, vendredi 28 décembre. La Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) espère ainsi parvenir à un cessez-le-feu en réunissant l'ensemble des groupes antagonistes.

 

Face à la crainte d'une aggravation de la situation, les Etats-Unis ont décidé de fermer leur ambassade à Bangui. Des partisans du régime de François Bozizé ont récemment observé un sit-in devant l'ambassade des Etats-Unis. Mercredi 26 décembre, ces mêmes manifestants proches du pouvoir s'en étaient également pris à l'ambassade de France contre laquelle ils ont jeté des pierres. En réaction, la France a demandé, jeudi 27 décembre, au président centrafricain de bien vouloir garantir la sécurité des ressortissants étrangers.


Antoine Mouteau / ARTE Journal

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 03:01

 

 

 

bozizebangui

 

 

Afrik.com VENDREDI 28 DÉCEMBRE 2012 / PAR ASSANATOU BALDÉ

 

La crise se poursuit en Centrafrique. Les Etats-Unis ont fermé mercredi leur ambassade à Bangui et évacué leur personnel en raison des troubles dans le pays. Le président François Bozizé, dont le régime est déstabilisé, dénonce un complot, et réclame l’aide de la France et des Etats-Unis pour stopper leur progression.

 

La situation est chaque jour plus préoccupante en Centrafrique. Les rebelles du Sélaka menacent chaque jour un peu plus le régime de Bozizé. Mercredi, plusieurs manifestants partisans de François Bozizé s’en ont pris à l’ambassade de France, dénonçant son inaction face à l’avancée des rebelles. Face à cette crise, les Etats-Unis ont décidé de fermer leurs ambassades à Bangui et d’évacuer leurs personnels. Washington, qui avait indiqué que cette décision « était uniquement due aux inquiétudes sur la sécurité de notre personnel et n’était en rien liée à nos relations diplomatiques continues et de longue date avec la République centrafricaine », a exprimé mercredi sa profonde inquiétude face aux troubles qui ébranlent le régime de Bozizé. Les Etats-Unis ont poussé tous leurs ressortissants à quitter le pays, réclamant aux rebelles de déposer les armes, invitant toutes les parties à participer au dialogue, sous l’égide de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale.

Les jeunes appelés à protéger leur pays

Dans un discours devant plusieurs milliers de personnes en langue sango, la langue nationale, le président Bozizé a dénoncé pour sa part un complot contre la République centrafricaine et son peuple. Selon lui, les rebelles sont manipulés pour que la Centrafrique n’exploite pas ses ressources. Il a réclamé de l’aide à la France et aux Etats-Unis pour mettre un terme à leur progression. Il a également appelé les jeunes à regagner les rangs de l’armée pour protéger leur pays.

La France, qui a une force militaire présente à Bangui, quant à elle, refuse toute intervention. « Si nous sommes présents, ce n’est pas pour protéger un régime, c’est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d’un pays », a précisé jeudi le chef de l’État français, François Hollande. « Ce temps-là est terminé », a-t-il déclaré. Toutefois, Paris condamne les rebelles, appelant les parties à s’engager dans les négociations.

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 02:26

 

 

 

 

Joseph-Kalite-copie-1.jpg

 

 

Bangui, 28 déc (CAP) – Selon des informations concordantes, le Dr Joseph Kalité, ministre de l'habitat et du logement dans le gouvernement de Faustin Touadéra aurait été arrêté ce vendredi parce que soupçonné d’être derrière la rébellion SELEKA.

 

Cette arrestation serait intervenue après que le domicile du ministre Kalité situé dans le 8ème arrondissement de Bangui ait fait l’objet en début d’après-midi d’une fouille en règle à l’issue de laquelle plusieurs de ses proches, hommes et femmes ont été embarqués par les services de sécurité de Bozizé.

 

Craignant à juste raison d’être accusé de soutenir la rébellion de l’UFDR et particulièrement depuis la prise de la ville de Ndélé par la rébellion de SELEKA, le ministre Kalité était entré en clandestinité. L’inqualifiable chasse aux sorcières anti-goula que le pouvoir moribond de Bozizé a déclenchée contre les ressortissants de la Vakaga, du Bamingui-Bangoran et de la Haute-Kotto justifie a posteriori les appréhensions du Dr Kalite.

 

Les méthodes de répression actuellement déployées par la bozizie ressemblent à s’y méprendre à celles de la Gestapo hitlérienne. Des citoyens sont obligés d’entrer en clandestinité parce que recherchés pour être arrêtés. Cest proprement scandaleux et cela doit être dénoncé et condamné avec fermeté.

 

Le Dr Joseph Kalite a une santé fragile car suite à une insuffisance rénale, il a subi il n’y a pas longtemps une greffe de rein à Paris et doit prendre à vie un traitement anti-rejet. Il est fort à redouter que les conditions de répression dans lesquelles la bozizie le soumet actuellement ne puissent mettre à mal son état.       

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 02:10

 

 

 

 

Les prières et suplications de Marie Solange Ndakala Pagonedji alias arôme Maggi Ndakala, maîtresse de Ndoutingaï, député de Bambari qui avait promis et juré que les rebelles ne prendront jamais sa ville natale. Mal lui en a pris. Aujourd'hui, Bambari est aux mains de SELEKA.

 


Ici au monument Boganda de Bangui lors de la marche des femmes de ce vendredi 28 décembre 2012. A sa gauche Mme Marguérite Petrokoni, ministre des affaires sociales

 

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 01:34

 

 

 

Bozizé hagard

 

 

 

DECLARATION FINALE DE LA RENCONTRE DE PARIS DU 27 DECEMBRE 2012

 

Après dix années de règne sans partage du pouvoir par le Général François BOZIZE, et, face à une situation de chaos généralisé en République centrafricaine, des élus du Peuple et de la Nation, des Organisations politiques et de la Société civile, des Personnalités politiques ou indépendantes se sont réunis à Paris, ce jeudi 27 Décembre 2012.


Pendant cette réunion, ils ont :

 

· Analysé de manière approfondie la situation de crise que traverse notre Pays.

 

· Constaté la montée des périls multiformes contre le Peuple Centrafricain.

 

· Décidé de trouver des solutions pour sortir de la crise actuelle.


Sur l’analyse de la situation actuelle et la montée des périls multiformes.

 

Ils ont identifié les causes majeures dues principalement :

 

· Au refus de François BOZIZE d’appliquer dans son intégralité les accords de paix de

2007.

 

· Au mépris total de François BOZIZE de mettre en oeuvre les recommandations du Dialogue National 2003, puis de celles du DPI (Dialogue National Politique) 2008.

 

· A l’organisation des élections présidentielle et législatives manipulées et truquées.

 

L’opposition démocratique n’avait pas pris part à ces élections législatives. Et, les faits ont fini par leur donner raison, car à l’issue de ces élections législatives un quart (1/4) de l’Assemblée est constitué par les Fils de BOZIZE, ses Femmes, ses nombreuses Maîtresses ou ses Parents les plus proches.

 

· Aux dernières manoeuvres pour le tripatouillage de la Constitution de 2005 afin de briguer un troisième mandat, alors que cela lui est interdit (Art. 24 et 108 de la Constitution).

 

· A une Armée Nationale sous-équipée, humiliée et démotivée, alors que le Ministre de la Défense nationale n’est autre que Francis BOZIZE, le propre fils du Général François BOZIZE.

 

Pour les solutions de sortie de crise.

 

Les participants ont décidé de :

 

· Dénoncer le recrutement massif de mercenaires angolais et congolais, la distribution en règle de machettes et d’armes de guerre en tout genre. Alors que le procès de Jean-Pierre Bemba Gombo est en cours, auprès de la Cour Pénale Internationale à La Haye ! Nous réaffirmons qu’il s’agit avant tout d’une affaire centrafricano-centrafricaine.

 

· De créer une plate-forme politique du changement rassemblant toutes les composantes de la vie nationale.

 

· D’accompagner les efforts et les sacrifices accomplis par les forces contestataires regroupées dans la coalition « SELEKA »

 

La plate-forme annoncée est dénommée Front Républicain pour l’Alternance et la Paix (FRAP). Elle aura pour mission de définir et de mettre en oeuvre les modalités de la transition consensuelle, après le départ forcé ou volontaire du Président en place actuellement.

 

Enfin, le FRAP appelle la Communauté internationale, l’Union Africaine, la France, les Chefs d’Etat de la CEEAC, à soutenir ses propositions plutôt que de laisser perdurer une situation dont l’auteur est parfaitement connu.

 

Fait à Paris, le 27 Décembre 2012.

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 01:10

 

 

 

soldats-francais.jpg

 


PARIS AFP / 29 décembre 2012 00h39 - Cent cinquante militaires français ont été envoyés en renfort à Bangui, en Centrafrique, dépêchés depuis une base de Libreville, et ils sont arrivés sur place vendredi matin, a-t-on appris dans la nuit auprès du ministère français de la Défense, confirmant une information de RFI.


Dans ce pays africain en proie à des troubles, il s'agit d'une mesure de précaution pour la protection des ressortissants français et européens, a-t-on précisé de même source. Une compagnie d'infanterie de parachutistes, soit 150 hommes, est venue renforcer les quelque 250 soldats français déjà présents sur la base M'Poko de l'aéroport de Bangui, a-t-on ajouté.


Vendredi dans la journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait réaffirmé la position de l'exécutif français à propos des troubles en Centrafrique, à savoir que la France n'a aucune intention de s'ingérer dans les affaires intérieures de ce pays, et n'interviendra que pour protéger ses ressortissants.


Quelque 1.200 Français vivent en Centrafrique, parmi lesquels un tiers de binationaux, selon le ministère de la Défense.


Mercredi à Bangui, plusieurs centaines de manifestants, proches du pouvoir, s'en étaient pris aux locaux diplomatiques français, reprochant à Paris son inaction face à la progression de la rébellion de la coalition Séléka.


Un détachement de militaires français basés à l'aéroport de Bangui avait dû venir renforcer les gendarmes assurant la protection de l'ambassade de France dans la capitale centrafricaine.


Les 250 militaires français déjà déployés en Centrafrique y sont dans le cadre de la mission Boali de soutien à une force multinationale sous mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Elles contribuent à la sécurité générale du pays et offrent un soutien à la reconstruction des forces armées centrafricaines, avait précisé mercredi la Défense.


Vendredi les forces armées centrafricaines ont déclenché une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu'ont été annoncées des négociations sans délai et sans conditions sous l'égide de la CEEAC.



(©) 

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 00:41

 

 

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Crise en Centrafrique : déploiement d'un contingent supplémentaire d'interposition

 


LIBREVILLE AFP / 28 décembre 2012 23h13- Un contingent supplémentaire de la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC) va être déployé en Centrafrique, ont annoncé les ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) réunis à Libreville vendredi pour aborder la crise centrafricaine.


560 hommes sont déjà sur le terrain, et nous avons approuvé la demande du secrétariat général de la CEEAC pour renforcer cet effectif et lui permettre d'accomplir sa mission d'interposition, face à la progression de la rébellion du Séléka qui menace à présent Bangui, la capitale, a annoncé à l'issue du sommet Moussa Faki Mahamat, ministre tchadien des Affaires étrangères.

 

L'objectif avoué est d'amener la FOMAC à s'interposer pour que Bangui et toutes les villes qui ne sont pas prises (par le Séléka) aujourd'hui ne puissent pas être visées par les rebelles, a souligné le ministre gabonais des Affaires étrangères Emmanuel Issoze Ngondet.


Dans la journée de vendredi, Les forces armées centrafricaines ont lancé une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), alors qu'au même moment, la mission de médiation de la CEEAC a annoncé la tenue de négociations sans délai et sans conditions entre les belligérants à Libreville.


Tout le monde accepte d'aller au dialogue. Sans condition. Sans préalable, a assuré le général Guy-Pierre Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC.


Personne n'a posé de conditions particulières (...) ni le président (centrafricain) ni le gouvernement, ni les rebelles, ni l'opposition démocratique, ni les politico-militaires (ex-rebelles), a-t-il précisé.



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Centrafrique: la mission de conciliation a commencé à Bangui et Ndélé

 

fomac.jpg


28/12/2012 à 13:26


Une mission de conciliation de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) a commencé vendredi auprès du pouvoir centrafricain et des rebelles pour tenter de les amener à la table des négociations en janvier, a appris l'AFP de source officielle.


"L'objectif est d'arriver à des négociations le 10 janvier. La mission est arrivée hier (jeudi) soir à Bangui. Elle a commencé les discussions avec le pouvoir ici à Bangui et a envoyé une délégation à Ndélé pour rencontrer les rebelles", a appris l'AFP auprès de la Force multinationale d'Afrique centrale.

 

La CEEAC veut obtenir un cessez-le-feu sur le terrain, avant des négociations entre les deux parties, probablement à Libreville au Gabon, selon la même source.

 

La mission, dirigée par le général congolais (Brazzaville) Guy-Pierre Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC, est composée de six personnes.

 

Parallèlement, les ministres des Affaires étrangères de la CEEAC devaient se rencontrer vendredi à Libreville, selon une source au ministère gabonais des Affaires étrangères.

 

La coalition rebelle du Séléka a pris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect d'accords de paix signés avec le gouvernement entre 2007 et 2011, qui prévoyaient des programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.

 

Les rebelles ont conquis en deux semaines plusieurs villes clés et menacent de renverser le président François Bozizé.

 

La Centrafrique, pays enclavé de cinq millions d'habitants, était engagé depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité, de multiples rébellions, mutineries militaires et putschs qui ont ravagé son tissu économique et l'ont empêchée de tirer profit de ses ressources naturelles.

 

La Force multinationale d'Afrique centrale, mise en place en 2008, avait pour mission d'aider à consolider la paix dans le pays. Elle a compté jusqu'à 500 soldats en provenance du Gabon, de République Démocratique du Congo, du Tchad et du Cameroun. Elle avait commencé à se retirer progressivement de la Centrafrique, qu'elle était censée quitter définitivement avant le 31 décembre 2013.

 

 

Centrafrique : négociations entre rebelles et pouvoir

 

Libération 28 décembre 2012 à 22:47

 

 

Une contre-offensive a par ailleurs été lancée par les forces armées pour reprendre la ville de Bambari.

 

Les forces armées centrafricaines ont lancé vendredi une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), alors que des négociations ont été annoncées «sans délai» et«sans conditions» sous l'égide de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).

 

De violents combats ont eu lieu vendredi à Bambari, place forte des forces fidèles au président François Bozizé, située à 300 km au nord-est de Bangui, selon une source militaire centrafricaine. Cette ville était tombée en quelques heures le 23 décembre aux mains des rebelles du Séléka, désormais proches de Bangui, la capitale.


«Des éléments des Forces armées centrafricaines ont attaqué Bambari pour essayer de la reprendre. Les combats ont été particulièrement violents. On ne sait pas encore qui contrôle la ville», a indiqué cette source sans plus de précisions. De sources concordantes, l’attaque, qui a débuté à 7H00 et duré plusieurs heures, s’est soldée par des «pertes en vies humaines», sans qu’aucune partie ne soit en mesure de donner un bilan.


Selon une source humanitaire, «des témoins situés à 60 km de Bambari ont entendu des détonations et des tirs d’armes lourdes pendant plusieurs heures dans la journée».


Cette reprise des combats intervient alors que la mission de médiation de la CEEAC a annoncé en soirée la tenue de négociations «sans délai»et «sans conditions» entre les belligérants à Libreville.


«Tout le monde accepte d’aller au dialogue. Sans condition. Sans préalable», a assuré le général Guy-Pierre Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC.


«Personne n’a posé de conditions particulières (...) ni le président (centrafricain) ni le gouvernement, ni les rebelles, ni l’opposition démocratique, ni les politico-militaires (ex-rebelles)», a-t-il précisé.


Le général a assuré que le dialogue aurait lieu «sans délai» mais a refusé de fixer une date, ne confirmant pas celle du 10 janvier avancée par une source proche du dossier. Le général a admis la possibilité de nouvelles «escarmouches», soulignant que «rien à Bambari ne s’opposait à un dialogue».


Parallèlement, les ministres des Affaires étrangères de la CEEAC - dont les ministres centrafricain, tchadien, gabonais, ainsi que le commandant de la FOMAC, le général Jean-Félix Akaga - étaient réunis vendredi soir à huis clos à Libreville pour discuter de la crise centrafricaine.


Ils devraient rendre leurs conclusions tard dans la soirée, après les avoir présentées au président gabonais Ali Bongo.


Un renforcement des forces de la FOMAC pourrait y être discuté. Les ministres devraient aussi évoquer l'éventuelle interposition du Tchad, qui semble moins disposé à soutenir le président Bozizé que par le passé. Le Tchad a positionné des troupes à la sortie de Bangui, mais avec l’ordre de ne pas intervenir pour l’instant.


A Bangui, la situation était calme vendredi. Les prix des denrées alimentaires étaient néanmoins en forte hausse sur le marché, témoin des inquiétudes des habitants devant la menace rebelle. Ces derniers jours, des dizaines de Congolais ont préféré rentrer chez eux, en traversant le fleuve Oubangui qui sépare la capitale de la République démocratique du Congo mais le flux s'était tari vendredi.


Les Américains ont néanmoins décidé d'évacuer leur ambassade, tandis que l’ambassade de France, caillassée par des jeunes il y a deux jours, faisait l’objet d’une protection importante mais discrète de l’armée française.


Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a répété vendredi, comme le président François Hollande la veille, que la France, ex-puissance coloniale, «n’a pas l’intention d’intervenir pour régler les affaires intérieures» de la Centrafrique. «Si elle intervient, c’est uniquement pour protéger ses ressortissants», a-t-il dit.


Sans être généralisé, un sentiment anti-français commençait à apparaître chez une partie de la population, probablement instrumentalisé par des radicaux du régime.


Vendredi matin, environ 300 femmes ont manifesté pour la paix, à l’initiative d’associations proches du régime qui appelle la communauté internationale à intervenir.


La coalition rebelle du Séléka a pris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect d’accords de paix signés avec le gouvernement entre 2007 et 2011, qui prévoyaient le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des combattants.


La Centrafrique, pays enclavé de cinq millions d’habitants, parmi les plus pauvres de la planète, était engagé depuis 2007 dans un processus de paix après des années d’instabilité, de multiples rébellions et mutineries militaires qui ont ravagé son tissu économique et l’ont empêchée de tirer profit de ses ressources naturelles.


(AFP)

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 22:55

 

 

 

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Par RFI  vendredi 28 décembre 2012


De violents combats ont encore eu lieu dans la journée ce vendredi 28 décembre en République centrafricaine. La ville de Bambari a été assiégée par les forces armées régulières. Et ce soir, un accord a été trouvé pour l'ouverture de négociations entre Bangui et la rébellion de la Seleka. La situation est calme actuellement à Bangui. Paris a néanmoins décidé de renforcer ses troupes sur place. Cent cinquante parachutistes français sont arrivés dans la capitale centrafricaine.

 

Ces 150 militaires se trouvaient jusque-là en mission à Libreville au Gabon. Ils ont été envoyés à Bangui jeudi soir 27 décembre pour renforcer les 250 militaires français déjà présents dans la capitale centrafricaine.

 

Le 26 décembre, il y a eu des manifestations anti-françaises à Bangui. Paris a donc décidé de renforcer la sécurité de l'ambassade avec une section d'infanterie, soit une trentaine d'hommes, une dizaine de commandos et un véhicule de protection. Une dizaine de militaires ont aussi été déployés au lieu-dit des « 17 villas » où vivent de nombreux Français.

 

Les 150 hommes qui viennent d'arriver resteront, eux, basés à l'aéroport de Bangui. « Il s'agit d'une mesure de précaution, explique-t-on au ministère français de la Défense, pour faire face à une éventuelle évacuation ». Evacuation qui n'a pas été décidée, précise de son côté le Quai d'Orsay, « aucune instruction n'a été donnée ce sens ».

 

Le dispositif doit être prêt au cas où, explique-t-on à Paris. D'autant que la France serait, en plus des 800 Français présents, chargée de prendre en charge, si la situation se détériorait, d'autres ressortissants européens.

 

« Nous ne sommes pas inquiets, résume un officiel françaisLa situation à Bangui s'est plutôt améliorée, mais nous devons rester vigilants ».

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