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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 15:41

 

 

 

 

 

 Bozizé et Ndoutingai

 

 

RFI dimanche 30 décembre 2012

 

Alors que le président de l'Union africaine, le Béninois Thomas Yayi Boni était à Bangui ce dimanche, les rebelles de la Seleka qui viennent d'investir Sibut au Nord, n'excluent plus de rentrer dans la capitale centrafricaine. De son côté, le gouvernement dénonce le double langage des rebelles. Ainsi, le ministre de l'Administration du territoire, Josué Binoua, soutient que la rébellion invente des prétextes pour poursuivre ses offensives. Un nouveau renfort de 180 militaires français vient d'arriver sur place.

 

Avec Francis Kpatindé

 

Le chef de l’Etat béninois, Thomas Yayi Boni, président en exercice de l’Union africaine, est arrivé en fin de matinée à Bangui, où régnait une vive tension, pour tenter de trouver une issue négociée à la crise centrafricaine. L’émissaire béninois arrive à un moment où les deux camps semblent plutôt décidés à en découdre. Selon une source proche de l’opposition, des partisans du président centrafricain, François Bozizé, et des soldats de la Garde présidentielle procèderaient depuis hier à des rafles. Principales cibles : des Banguissois appartenant à la communauté Goula, celle-là même qui forme l’ossature des troupes de la Seleka, la rébellion armée, qui, elle, exige désormais – ni plus ni moins – le départ de Bozizé, au pouvoir depuis 2003.


Le rapport des forces, sur le terrain, est, il est vrai, à l’avantage de la Seleka. Si le pouvoir contrôle encore la capitale et l’axe routier qui y conduit en provenance du Nord, la majeure partie du territoire est désormais aux mains de la coalition rebelle, dont le porte-parole international, Eric Neris Massi, alterne, avec une égale maîtrise, la rhétorique diplomatique et le discours de guerre.


Positionnés à quelques kilomètres de « Bangui la coquette », les combattants de la Seleka paraissent plus motivés et, jusque-là, plus disciplinés que leurs adversaires qui battent en retraite et délaissent leurs positions devant la fulgurante avancée de l’ennemi. Par ailleurs, aussi bien dans le ton que dans les actes, la rébellion, condamnée à ses débuts, début décembre, semble bénéficier, à défaut d’un soutien public de la communauté internationale, de la neutralité bienveillante d’une partie des pays de la principale organisation régionale, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).


Dans ces conditions, la marge de manœuvre de Yayi Boni paraît ténue. Selon nos informations, dès sa descente d’avion, il a eu un huis-clos avec son homologue centrafricain dans les salons d’honneur de l’aéroport international Mpoko, sécurisé par les troupes françaises. Il s’est également entretenu avec des diplomates et devait faire une déclaration à la presse avant de retourner à Cotonou. Aucune rencontre n’était prévue avec les responsables de la Seleka, positionnée à Sibut, encore moins avec l’opposition démocratique. C’est, du moins, ce que nous ont confirmé au téléphone, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, et Me Nicolas Tiangaye, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats et actuel coordonnateur des neuf partis de l’opposition démocratique. « Nous n’avons pas été contactés par la président Yayi Boni », explique Me Tiangaye. Ce dernier confie par ailleurs être désormais, pour sa propre sécurité, « dans la clandestinité ».


Sur le terrain militaire quelle est la situation ?


Les rebelles sont positionnés à Sibut, à 160 kilomètres au nord de Bangui. La force multinationale d'Afrique centrale, la Fomac et les troupes gouvernementales  sont repliées sur le même axe routier à Damara, à 65 kilomètres de la capitale. Damara est le dernier verrou stratégique sur la route de Bangui. Le commandant de la Fomac, le général Jean-Félix Agaka, a déclaré que ses forces ne reculeraient plus, et qu'elles répliqueraient à toute offensive rebelle. La rébellion Seleka s'est engagée de son côté à observer une trêve ce 30 décembre mais la situation est très évolutive en République centrafricaine.

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 15:26

 

 

 

bozizebangui

 

 

Libération avec AFP 30 décembre 2012 à 08:28


La rébellion du Séléka a demandé dimanche le départ du président centrafricain François Bozizé et n’exclut plus de prendre Bangui où le président de l’Union Africaine Thomas Boni Yayi était attendu pour encourager un dialogue.


De leur côté, les pays d’Afrique centrale ont averti qu’ils s’opposeraient à une avancée des rebelles sur la capitale dont ils ne sont plus qu’à 160 km.


Face à la progression des rebelles vers Bangui, la France a annoncé l’envoi de 180 hommes supplémentaires et deux hélicoptères Puma, portant ses effectifs à 580 soldats. Ce dispositif doit permettre une évacuation des Français et autres Européens si besoin, selon le ministère de la Défense.


«La question (du départ de François Bozizé) doit être discutée avec l’Union africaine», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la coalition du Séléka Eric Massi, soulignant que «le président Bozizé doit reconnaître sa défaite militaire sur le terrain (…) et en tirer les conclusions».


Désormais en position de force, et «très sceptique sur la volonté de Bozizé de respecter d’éventuels accords», selon M. Massi, le Séléka semble de moins en moins disposé au dialogue et n’exclut pas d’entrer dans Bangui.


Le président centrafricain François «Bozizé a l’intention de livrer bataille à Bangui, et si la situation l’exige, nous prendrons des dispositions», a affirmé le porte-parole, se disant «inquiet de la situation sécuritaire à Bangui» pour les familles et proches du Séléka «qui sont harcelés, intimidés et même enlevés».

 

Damara, dernière localité «verrou» avant Bangui


Installé dans la ville de Sibut, à 160 km au nord de Bangui, le Séléka n’a plus qu’à prendre la dernière localité verrou de Damara - où sont regroupées les Forces armées centrafricaines ainsi qu’un contingent «d’interposition» de l’armée tchadienne- s’il veut atteindre la capitale centrafricaine, à à peine 75 km de là. 

 

Il risque toutefois de trouver de se heurter à une résistance armée. «Les forces de la CEEAC (présentes en Centrafrique) sont en état d’alerte maximale, et la ville de Damara constitue la limite à ne pas franchir. Nous demandons aux FACA (les forces gouvernementales) et aux rebelles de ne pas dépasser leurs positions actuelles et de laisser une chance au dialogue» a déclaré à la radio nationale le chef de mission de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, Antonio Di Garcia.


«Nous voulons dire au nom de la communauté internationale aux FACA et aux rebelles notre étonnement devant leur entêtement. Et nous le disons en relation avec les décisions des chefs d’Etat», a-t-il souligné.


Vendredi, alors que la CEEAC annonçait des négociations «sans délai» et «sans conditions» acceptées par toutes les parties, les combats reprenaient à Bambari, importante ville du centre, que les FACA ont tenté vainement de reconquérir.


Dans la même journée, le Séléka a pris la ville de Sibut sans combat, FACA et armée tchadienne s’étant repliées vers Damara.


Le Séléka, qui a repris les armes le 10 décembre pour réclamer «le respect» de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, s’est assuré du controle de la majeure partie du territoire centrafricain à une vitesse fulgurante et sans rencontrer de véritable résistance.


Durant toute sa progression, la rébellion a affirmé être prête à la négociation. Elle réfutait jusqu’à présent vouloir marcher sur Bangui tout en continuant à conquérir de nouvelles villes.


(AFP)

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 15:16

 

 

 

armée française

 

 

Par LEXPRESS.fr, le 30/12/2012 à 13:32, mis à jour à 14:38

 

Ce dispositif de l'armée est prévu pour face aux violences et assurer si nécessaire la sécurité ou l'évacuation des ressortissants français et faire face à "toute évolution". Deux hélicoptères Puma sont déployés. 

 

Cent quatre-vingts militaires français supplémentaires sont arrivés dans la nuit de samedi à dimanche en renfort à Bangui, en Centrafrique, où la rébellion menace le pouvoir en place, apprend-on ce dimanche auprès du ministère de la Défense. Ils ont été dépêchés depuis le Gabon. 

 

Par ailleurs, "deux hélicoptères Puma en provenance de N'Djamena sont en train de se mettre en place à Bangui".

 

Dans le pays, les rebelles centrafricains sont en position de force. Ils ont demandé ce dimanche le départ du président François Bozizé, et n'excluent plus d'entrer dans Bangui, déjà sous tension. 

 

La France a souligné que ses forces n'interviendraient pas dans la crise actuelle pour défendre le régime en place, et dit seulement vouloir protéger ses ressortissants. 

 

Pour Paris, il s'agit "donc d'avoir sur place un dispositif permettant de faire face à toute évolution de la situation et le cas échéant d'assurer la sécurité ou l'évacuation des Français et autres Européens dont l'immense majorité résident à Bangui", d'après le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées. 

 

Au total, 580 militaires français sont à Bangui

 

Une compagnie du 2e régiment étranger d'infanterie et un élément de commandement des Forces françaises au Gabon portent à 580 les militaires français présents à Bangui. 

Etaient déjà présents sur la base M'Poko de l'aéroport de Bangui une compagnie d'infanterie de parachutistes (150 hommes) arrivée dans la nuit de jeudi à vendredi, ainsi que 250 soldats de la mission Boali. Il s'agit d'une mission de soutien à une force multinationale sous mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). 

 

Pour le colonel Burkhard, l'armée française "a les éléments qui permettraient de sécuriser l'aéroport de Bangui si besoin était" et que ce dernier accueillait "encore un trafic civil". Quant aux avions, "il n'y a pas de raison d'en prépositionner", a poursuivi le porte-parole, ajoutant que la France en avait "à Libreville et N'Djamena". 

 

Selon une Française résidant à Bangui, l'ambassade de France a envoyé dimanche matin par SMS le message suivant: "Aujourd'hui, recherche de sortie négociée du conflit, prudence, rester chez soi ou chez des amis". Elle dit craindre "le risque [que] sont les pillages, les agressions..." 

 

La Centrafrique, pays enclavé de cinq millions d'habitants, parmi les plus pauvres de la planète, était engagé depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité. 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 14:49

 

 

 aeroport-Bangui-Mpoko.jpg

 

 

Bangui, 30 déc (CAP) - Les entretiens Bozizé - Yayi Boni se déroulent à huis clos à l'aéroport Bangui-M'poko. On apprend d'une source proche de Bozizé ayant requis l'anonymat que ce dernier tient à lancer une contre-offensive contre SELEKA afin de reconquérir coûte que coûte les villes de Sibut et Kaga-Bandoro avant les négociations politiques de Libreville. C'est le tristement célèbre capitaine Eugène Ngaikoisset alias "le boucher de Paoua" qui conduit cette contre-attaque. 


Par ailleurs ce sont ses enfants Kévin et Djodjo Bozizé qui font la chasse contre les Rounga et Goula dans les quartiers de maison en maison. On apprend ainsi que le député MLPC Koudoufara de Ouadda-Djallé et son épouse ont été arrêtés dans le cadre de cette chasse aux sorcières qui n'a rien à envier à celle de la Gestapo nazie. . 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 14:33

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

 

DECLARATION

 


Rassemblement des Partis Politiques de l’opposition démocratique Centrafricains en France

 


ADP – ASD – CRPS – LÖNDÖ  – MDREC – MLPC – PATRIE – RDC - UDPP

 

Le 10 décembre 2012 la coalition des  mouvements armés,  l’Alliance Séléka  a déclenché  une lutte armée généralisée et occupe certaines grandes villes du pays. Cette opposition armée justifie ses actions par le refus du pouvoir François Bozizé d’appliquer les résolutions du dialogue inclusif de 2008.


Le 21 décembre 2012 les Chefs d’Etat de la CEEAC réunis à Ndjaména, ont appelé à l’arrêt des hostilités et ont demandé à l’opposition armée ainsi qu’à l’opposition démocratique et le gouvernement de s’engager sans délai dans la recherche d’une solution politique.


Le responsable de cette situation  catastrophique pour notre pays est  le pouvoir du Général François Bozizé.  Aujourd’hui, le pouvoir est plus préoccupé par son maintien au pouvoir par la force que de choisir la solution pacifique afin d’épargner au peuple d’autres souffrances supplémentaires. Dans ces meetings ces derniers jours, il ne cesse d’appeler la jeunesse à s’armer pour faire la guerre et recrute des mercenaires.


Une fois de plus, c’est le peuple centrafricain qui risque de subir les exactions et notre pays va encore enregistrer un retard dans son processus du développement.


Devant cette situation chaotique, les partis politiques de l’opposition démocratique en France :


Dénoncent les provocations du pouvoir Bozizé aux abois et de son parti KNK,

 -    

  Condamnent l’instrumentalisation de la jeunesse,

Condamnent les actes de vandalisme contre les Représentations diplomatiques des pays amis ;

Affirment que  la  solution reste et demeure politique par les négociations qui doivent se tenir à Libreville.

 

 Fait à Paris le 29 décembre 2012

 

Ont signé :    ADP : BELIBANGA Clément

                    CRPS: SOLET BOMAWOKO Simplice

                    MDREC: LINGBIMA Francis

                    MLPC: KABRAL Jean-Didier

                    RDC: SIOPATHIS Raymond-Max

         PATRIE: TCHEUMENI Hugues

 

SIGNATURE :  

 

- Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP)


 

-Alliance pour la Solidarité et le Développement (ASD)

 
 


-Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS)




- LÖNDÖ





- Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC)




- Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC)




- Parti Africain pour la Transformation Radicale et l’Intégration des Etats (PATRIE)





- Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC)





- Union Démocratique du Peuple pour le Progrès (UDPP)


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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 12:23

 

 

 

Boz centrafrique

 

 


LIBREVILLE AFP / 30 décembre 2012 11h46 - La rébellion du Séléka a demandé dimanche le départ du président centrafricain François Bozizé et n'exclut plus de prendre Bangui où le président de l'Union Africaine Thomas Boni Yayi était attendu pour encourager un dialogue.


De leur côté, les pays d'Afrique centrale ont averti qu'ils s'opposeraient à une avancée des rebelles sur la capitale dont ils ne sont plus qu'à 160 km.


La question (du départ de François Bozizé) doit être discutée avec l'Union africaine, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la coalition du Séléka Eric Massi, soulignant que le président Bozizé doit reconnaître sa défaite militaire sur le terrain (...) et en tirer les conclusions.

Désormais en position de force, et très sceptique sur la volonté de Bozizé de respecter d'éventuels accords, selon M. Massi, le Séléka semble de moins en moins disposé au dialogue et n'exclut pas d'entrer dans Bangui.


Le président centrafricain François Bozizé a l'intention de livrer bataille à Bangui, et si la situation l'exige, nous prendrons des dispositions, a affirmé le porte-parole, se disant inquiet de la situation sécuritaire à Bangui pour les familles et proches du Séléka qui sont harcelés, intimidés et même enlevés.


Installé dans la ville de Sibut, à 160 km au nord de Bangui, le Séléka n'a plus qu'à prendre la dernière localité verrou de Damara - où sont regroupées les Forces armées centrafricaines ainsi qu'un contingent d'interposition de l'armée tchadienne- s'il veut atteindre la capitale centrafricaine, à à peine 75 km de là.


Il risque toutefois de trouver de se heurter à une résistance armée.


Les forces de la CEEAC (présentes en Centrafrique) sont en état d'alerte maximale, et la ville de Damara constitue la limite à ne pas franchir. Nous demandons aux FACA (les forces gouvernementales) et aux rebelles de ne pas dépasser leurs positions actuelles et de laisser une chance au dialogue a déclaré à la radio nationale le chef de mission de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale, Antonio Di Garcia.


Nous voulons dire au nom de la communauté internationale aux FACA et aux rebelles notre étonnement devant leur entêtement. Et nous le disons en relation avec les décisions des chefs d'Etat, a-t-il souligné.


Vendredi, alors que la CEEAC annonçait des négociations sans délai et sans conditions acceptées par toutes les parties, les combats reprenaient à Bambari, importante ville du centre, que les FACA ont tenté vainement de reconquérir.


Dans la même journée, le Séléka a pris la ville de Sibut sans combat, FACA et armée tchadienne s'étant repliées vers Damara.


Le Séléka, qui a repris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, s'est assuré du contrôle de la majeure partie du territoire centrafricain à une vitesse fulgurante et sans rencontrer de véritable résistance.


Durant toute sa progression, la rébellion a affirmé être prête à la négociation. Elle réfutait jusqu'à présent vouloir marcher sur Bangui tout en continuant à conquérir de nouvelles villes.


(©) 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 12:11

 

 

CEEAC

 

 

Radio Centrafrique dimanche 30 décembre 2012

 

D'après Antonio Garcia, le chef de mission de la CEEAC, «Damara est la ligne à ne pas franchir» par la rébellion de la Seleka

 

Antonio Garcia, chef de mission de la CEEAC, a appelé, ce dimanche 30 décembre, la rébellion de la Seleka à ne pas «franchir» la ville verrou de Damara, située à 75 km de Bangui. «Les forces de la CEEAC sont en état d'alerte maximale», selon M. Garcia qui demande aux belligérants de «laisser une chance au dialogue».

 

 

 

NDLR : On a quelque mal à comprendre les motivations réelles des dernières décisions de la CEEAC dont on a de plus en plus l’impression qu’elle cherche plutôt à maintenir Bozizé toujours au pouvoir qu’à défendre les intérêts des Centrafricains vis-à-vis de quelqu’un qui devient chaque jour un peu plus fou et tient absolument à faire couler davantage le sang de ses compatriotes.

Ce général Antonio Garcia qui ne doit ses étoiles de général et sa désignation comme SG adjoint de la CEEAC qu’à la seule volonté du chef de l’état congolais qui l’aurait ainsi récompensé pour nombreux services à lui rendus notamment dans les massacres du Beach de Brazzaville dont l’affaire constitue toujours une épée de Damoclès sur les autorités actuellement au pouvoir, est très mal placé pour venir dicter sa loi aux Centrafricains dont la seule aspiration aujourd’hui est le départ du pouvoir du sanguinaire Bozizé, de sa marmaille de délinquants et autres procheq qui ont assez sucé leur sang. Il n'y a plus rien à négocier avec Bozizé. Il doit seulement s'en aller. La CEEAC doit cesser d'endormir les Centrafricains. Jusqu'ici elle n'a cessé de cautionner les dérives du pouvoir de Bozizé. Maintenant ça suffit !

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 11:26

 

 

Kpamandhat.JPG

 

 

CENTRAFRICAINES, CENTRAFRICAINS, CHERS COMPATRIOTES


En ce moment délicat où notre maison, la République  Centrafricaine, est en feu ; où notre pays s’embrase dans une agonie qui ne semble laisser entrevoir la moindre issue, il est très difficile de garder certaines choses pour soi.


Le Président David DACKO (paix à son âme) assigné à résidence par BOKASSA dans son village de MOKINDA avait décidé de faire construire une petite école afin de scolariser ses enfants. Mon père, Monsieur Mathieu KPAMANDHAT sera donc le premier enseignant de cette école. Le Président DACKO remarquera très vite ce gamin de quatre ans que j’étais et me prendra sous sa coupe. J’ai été pomponné par la mère Brigitte DACKO et aux petits soins de la tante Jeanne IGNABODE.


Cette relation sera poursuivie au point de nous rencontrer souvent discrètement à chaque fois qu’il se retrouvait seul dans sa ferme d’AVICOM sur la route de Cattin.


Avant de mourir il me laissera un certain nombre de messages avec promesse de les transmettre le moment venu. Il me précisait aussi que je n’aurais aucune difficulté à reconnaitre ce moment.


J’estime aujourd’hui que le moment est venu de transmettre le premier message :


« Lors de la remise du pouvoir au Général André KOLINGBA (paix à son âme), tous les fils du pays m’ont traité de « FEMME ». Cette insulte m’est restée au travers de la gorge et je sais que je n’aurais pas le temps de répondre. Je ne suis qu’un homme et un jour je quitterais cette terre.

 Les Centrafricains ont-ils compris aujourd’hui le sens de mon geste ?

Ont-ils compris dans quel état la République Centrafricaine allait plonger ?

Ont-ils compris que les consignes du père de la Nation Barthélémy BOGANDA étaient de ne couler le sang d’aucun Centrafricain ?

Ont-ils compris que j’avais raison d’admettre que tout Centrafricain a le droit de prendre le pouvoir dans son pays et de le conduire dans le bon sens si ceci était la volonté de tous les fils du pays ; même si mon geste avait, en ce temps, susciter la colère des autres Chefs d’Etat de la sous- région?


SUIS-JE ENCORE UNE FEMME AUX YEUX DES CENTRAFRICAINS ? »


Je me passe de tout commentaire et je laisse chaque fils du pays méditer sur la question.


Dans les combats pour la démocratie des années 1990 à 1993, d’abord dans les CCCCN puis la CFD, j’ai encore eu la chance de gagner la confiance totale du Professeur Abel GOUMBA (paix à son âme) qui n’a pas hésité de m’ouvrir son cœur et de me livrer plusieurs faits. Comment ne pas saisir cette occasion de se rapprocher du deuxième héritier du Président Barthélémy BOGANDA  d’avoir ainsi sa version de la vision de cet illustre personnage qui demeure encore, à ce jour un mystère et dont les circonstances de la mort n’ont jamais été élucidées ?


Voici l’un des principales confidences qu’il me livrera un jour :


« Barthélémy BOGANDA, un jour dans son bureau m’avait dit qu’un vent très fort soufflera sur notre pays.  Ce vent viendra de cette direction (suivez mon regard). Les Centrafricains alors seront contraints de faire preuve de beaucoup de patriotisme pour réussir à redresser le pays ».


CHERS COMPATRIOTES


Je ne suis pas surpris par les évènements. Tous les ingrédients ont été réunis pour en arriver là. Et la situation est réellement explosive. Car ne nous faisons pas d’illusion.


Il n’y a que nous, Centrafricains, qui pourrons, si nous le voulons, le jour où nous le voudrons, redresser notre pays et personne d’autre. Sachons que la RCA a perdu toute importance économique et géostratégique et n’intéresse plus personne.


La guerre froide est terminée et la position stratégique de la RCA s’est évaporée


Les Américains, faisant semblant de nous appuyer dans la lutte contre la LRA, ont fini de surveiller le processus d’accession à l’indépendance du Sud Soudan

La RCA est enclavée et ne fait aucun effort de désenclavement


Toute la classe politique est pourrie et plus personne n’a l’esprit patriotique


Cette jeunesse sur qui le pays devrait compter, amenée par la misère, trahi sa noble mission qui est celle d’entreprendre le processus de succession et de changement réel de mentalité.


Le pouvoir de François BOZIZE vacille, par sa faute car il n’a pas su capitaliser toute la confiance et l’espoir placé en lui au lendemain du départ d’Ange Félix PATASSE (paix à son âme) en 2003. Mais une question reste posée.


DE QUOI SERA FAIT LE FUTUR DE NOTRE PAYS ?


Restons lucide ; nous sommes partis pour une autre grande aventure car nous ne savons pas grand-chose de ces hommes qui entendent renverser BOZIZE ; une vraie fausse alternative au pouvoir de BOZIZE comme disait l’autre, une unité d’apparence qui va très vite voler en éclat dès la prise de pouvoir et laisser la place à d’autres empoignades. Par ailleurs l’opposition démocratique est truffée d’hommes politiques, et pas les moindres, qui ont tous servi les différents régimes que nous décrions aujourd’hui, qui en ont même été les têtes pensantes. Les mêmes causes placées dans les mêmes conditions produisant les mêmes effets.


QUI SERA LE PRESIDENT DE LA RCA DE DEMAIN ?


Gardons espoir, ce qui arrive n’est pas une fatalité, un jour viendra où tout ceci rentrera dans les annales de l’histoire.


Comme il en est des moments dans l’histoire des peuples du monde, un jour viendra où une fille ou un fils de notre pays, conduit par son destin, rappellera la nécessité de rétablir la paix véritable et la sécurité, refaire l’unité nationale ébranlée par des tristes évènements, restaurer la confiance entre Centrafricains et la confiance de l’extérieur, créer les conditions pour la reprise économique et faire évoluer le pays par étapes vers la vraie démocratie.


 Malheureusement trop de Centrafricains y laissent la vie.


Quel dommage.


QUE DIEU BENISSE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE.

 

 

Arsène KPAMANDHAT  LETAMBA

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 10:25

 

 

 

Eric Massi Séléka

 


LIBREVILLE - La coalition rebelle du Séléka, parvenue à 160 km de Bangui, a affirmé ne pas exclure d'entrer dans la capitale centrafricaine, alors que le président de l'Union africaine Yayi Boni y est attendu dimanche pour encourager un dialogue.

 

Le président centrafricain François Bozizé a l'intention de livrer bataille à Bangui, et si la situation l'exige, nous prendrons des dispositions, a dit à l'AFP le porte parole du Séléka Eric Massi, qui avait affirmé à de nombreuses reprises que la rébellion n'avait pas l'intention de prendre Bangui.

 


(©AFP / 30 décembre 2012 10h40) 

 

ALERTE - Centrafrique: à 75 km de Bangui, Damara est la ligne à ne pas franchir



BANGUI - Le chef de mission de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), en mission de médiation en centrafrique, a appelé dimanche la rébellion du Séléka à ne pas franchir la ville verrou de Damara, à 75 km de Bangui.


Les forces de la CEEAC (présentes en Centrafrique) sont en état d'alerte maximale, et la ville de Damara constitue la limite à ne pas franchir. Nous demandons aux FACA (les forces gouvernementales) et aux rebelles de ne pas dépasser leurs positions actuelles et de laisser une chance au dialogue a déclaré à la radio nationale le chef de mission de la CEEAC, Antonio Di Garcia.




(©AFP / 30 décembre 2012 10h51) 


 

ALERTE - Centrafrique: la rébellion veut que le départ de Bozizé soit discuté avec l'UA


LIBREVILLE - La coalition rebelle du Séléka a déclaré l'AFP souhaiter que le départ du président centrafricain François Bozizé soit discuté dimanche avec le président de l'Union africaine (UA), le béninois Yayi Boni, venu à Bangui pour tenter d'instaurer le dialogue.


La question (du départ de François Bozizé) doit être discutée avec l'Union africaine (UA), a déclaré à l'AFP le porte-parole du Séléka Eric Massi, soulignant que le président Bozizé doit reconnaître sa défaite militaire sur le terrain (...) et en tirer les conclusions.



(©AFP / 30 décembre 2012 10h36)
 

 

 

NDLR : Selon nos informations, Bozizé a planté le décor du chaos et d'une guerre cicile à Bangui. Il a distribué des fusils d'assaut Kalachnikov tout neufs à ses jeunes partisans notamment au quartier Boy-Rabe et dans d'autres quartiers tels que Galabadja Fouh et Gobongo. Il a déclenché une rafle géante contre les ressortissants Rounga, Goula, ethnie de Michel Djotodia patron de l'UFDR, un des membres de l'alliance rebelle SELEKA qui est aux portes de Bangui et menace de capturer Bozizé. En privé il dit ne pas vouloir d'un dialogue et qu'il finirait pas surprendreses ennemis. Le ministre de l'agriculture et non moins milliardaire de Boy-Rabe, Fidèle Gouadjika a quitté son domicile de Boy-Rabe pour élire domicile à l'hôtel Ledger Plazza qui à l'heure actuelle est quasiment vide, la grosse clientèle, les diplomates ayant été évacués du pays.

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 03:47

 

 

 

Bozize-et-Ndoutingai.JPG

Bozizé et à ses côtés, Sylvain Ndoutingaï

 

Le président en sursis François Bozizé a reçu en audience au palais de la Renaissance ce samedi quelques personnalités telles que Mme Margaret Vogt, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations  du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), puis Mme la Représentante résidente de l’Union Africaine à Bangui  et Mgr Dieudonné Nzapalainga Archevêque de Bangui.

 

François Bozizé a dû sans doute aborder avec ses interlocuteurs la grave crise que vit actuellement le pays avec une rébellion arrivée aux portes de la capitale et qui menace d’y faire son entrée pour le chasser de force du pouvoir. La venue à Bangui ce dimanche du président en exercice de l’Union Africaine le président du Bénin Thomas Yayi Boni ne pouvait pas non plus être laissée de côté bien au contraire.

 

Déjà plusieurs observateurs se répandent en conjecture sur l’objet de l’entretien en Yayi et Bozizé qui doit avoir lieu d’aucun se risquant même à penser que le président viendrait pour proposer à Bozizé des conditions de sortie honorable de la scène auquel cas il pourrait embarquer dans l’avion du président béninois avec sa marmaille et ses proches pour l’exil. C’est dans le cas où il s’entêterait à s’agripper au pouvoir que tout pourrait arriver. Les hommes de Seleka entreront dans la capitale pour tenter de le capturer et un carnage serait à redouter. Dans ces conditions les discussions de Libreville sont dès lors sans objet.  

 

Il est évident qu’après le discours incendiaire de xénophobie et de haine délivré avant-hier par Bozizé juché sur une estrade place de la République du PK 0, même le dernier carré de chefs d’état qui pouvaient encore soutenir Bozizé l’ont lâché, selon nos informations. Dans ce discours de haine où Bozizé feignait de jouer au grand nationaliste, certains chefs d’état des pays voisins se sont directement sentis visés et n’auraient plus d’état d’âme quant à son départ pur et simple en exil dont Yayi Boni vient pour lui en proposer le casting, selon certaines indiscrétions.

 

Ce samedi soir, Bozizé passe donc la nuit dans un climat de panique reclus au palais avec tous ses grands enfants terribles et délinquants dont les noms n’ont cessé de défrayer la chronique ces temps derniers. Des témoins auraient aperçu Djodjo et Kévin Bozizé en tenue combat en train de circuler en ville. Bozizé a rappelé le général d’opérette Jules Bernard Ouandé pour lui confier l’état-major des Faca, Guillaume Lapo ayant été viré sans ménagement par Bozizé. C’est donc Ouandé qui aurait piloté la fouille au domicile du ministre Joseph Kalité ainsi que l’arrestation de ce dernier et celle de ses épouses et quelques-uns de ses proches.

 

Par ailleurs, la plupart des diplomates de la CEMAC et de la CEEAC ont été évacués ce soir de la RCA après que les rebelles de SELEKA eussent refusé de rencontrer la délégation venue de Libreville prenant prétexte sur l’attaque de Bambari que Bozizé a ordonnée contre eux. Ceux-ci sont déterminés dès lors à entrer dans Bangui pour tenter de prendre Bozizé coûte que coûte. Militairement réduit à sa plus simple expression et diplomatiquement isolé, Bozizé n’a plus aucun moyen pour les empêcher d’entrer dans la capitale. En cela la décision du couvre-feu de 19 à 5 h du matin est vraiment dérisoire.

 

L’isolement diplomatique du régime bozizéen est une réalité. Même le ministre des affaires étrangères de Bozizé, le général de corps d’armée Antoine Gambi ne prend presque plus les ambassadeurs en poste à l’étranger au téléphone. Il ne sait trop quoi leur dire et quelle consigne leur donner. Le chargé d’affaire de Paris et l’ambassadeur de Centrafrique à Washington notamment, ont eu à être sermonnés aux ministères des affaires étrangères américain et français et Bozizé le sait.

 

De même, avant de se rendre à Bangui ce dimanche, le président Yayi Boni s’est entretenu avec Laurent Fabius ministre français des affaires étrangères au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba entre autre sur la crise centrafricaine et la meilleure façon de la résoudre sans trop de casse, toujours selon nos informations. Autre signe des temps, il n’y aurait plus que trois clients au Ledger Plazza de Bangui, pourtant très prisé, en raison de l’évacuation de nombreux étrangers et personnels expatriés et diplomates. 

 

La rédaction

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Centrafrique-Presse.com - dans Editorial