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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 17:08

 

 

 

Am Nondroko Djotodia

 

Néris Massi Eric


RFI  vendredi 04 janvier 2013

 

La préparation des négociations prévues au Gabon sur la crise en RCA bat son plein. De parts et d'autres, on établit la liste des personnalités qui seront du rendez-vous. Se pose aussi une question de pure logistique : l’acheminement des représentants de la rébellion. Il faudra aller les chercher à l’intérieur du pays. La délégation rebelle devrait bien être présente dimanche à Libreville pour négocier. L'annonce est tombée ce vendredi 4 janvier via la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC). Mais de son côté, le porte-parole de la Seleka, Eric Massi, affirme ne pas être au courant de négociations imminentes.


Le secrétaire général adjoint de la CEEAC vient de l’annoncer : la délégation de la coalition rebelle de la Seleka sera composée de dix personnes. Guy-Pierre Garcia affirme que le chef de la Seleka, Michel Djotodia, a pris « cette décision ». Du côté du camp Bozizé et de l’opposition politique, les réunions se tiennent séparément.


On ignore qui dirigera la délégation de l’opposition, et combien ils seront à prendre la route de Libreville. Pour Me Nicolas Tiangaye, coordonnateur de la plate-forme des partis de l’opposition, le général François Bozizé n’a aucune qualité pour fixer le quota aux équipes qui doivent prendre part à cette négociation.


« Le président Bozizé est aussi partie prenante à cette crise, donc c’est aux chefs des Etats de la CEEAC de fixer le quota », dit-il. En outre, il y a aussi la société civile, la jeunesse et les femmes centrafricaines, qui présenteront deux personnes pour chaque entité. Elles auront un statut d’observateur.


Du côté du pouvoir, les choses sont plus claires, puisque le président Bozizé en personne siègera à la tête de la délégation. Les rebelles sont attendus ce dimanche à Libreville, d’après le général Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC. Mais un porte-parole de la rébellion déclare ne pas être au courant des négociations imminentes.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 16:56

 

 

 

 

Communique-ANCD-Tchad.JPGCommunique-ANCD-Tchad.-2-JPG.JPG

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 16:51

 

 

 

Francis Bozizé

 

 

Bozyangou

 

 

RFI  vendredi 04 janvier 2013

 

Le président François Bozizé a fait le ménage dans la haute hiérarchie militaire, en limogeant son fils, Jean-Francis Bozizé, du ministère de la Défense, pour reprendre lui-même en main l'armée. Le chef de l'Etat a aussi relevé de ses fonctions le chef d'état-major Guillaume Lapo. Le général de division Michel Bémakassoui est nommé directeur de cabinet de la Défense. Est-ce suffisant pour régler la crise ? L'opposition exprime ses doutes.


Pour Martin Ziguélé, principal opposant, leader du MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain), et ancien Premier ministre, c'est une opération de diversion, alors que le mal est plus profond dans l'armée et au pouvoir plus généralement.

 

« Le vrai problème de l’armée est plus profond que ça. Ça fait dix ans qu’on nous raconte qu’il y a un programme de réforme du service de sécurité. Et si on doit juger une politique ou une réforme d'après son résultat, les résultats sont là, c’est la situation de notre pays, qui est occupé plus que de moitié.

Le problème dans notre pays, c’est un problème de gouvernance. Que ce soit dans l’armée, que ce soit dans l’administration, c’est le même constat. La pyramide des compétences est inversée. Et donc, je pense qu’il faut prendre le temps de l’analyse, d’identifier les responsabilités. Et je ne pense pas que ce soit le limogeage du ministre délégué à la Défense ou du chef d'état-major, qui soit la solution à ces problèmes réels ».

 

Pour Jean-Jacques Demafouth, ancien chef rebelle, ex-leader de l'APRD (Armée populaire pour la restauration de la démocratie), et ex-candidat à la présidentielle de 2011, de telles décisions ne suffiront pas pour remotiver l'armée qui doit être restructurée en profondeur.

 

« Une armée, il faut l’entretenir, il faut l’entraîner. Il faut la restructurer tout le temps ! Et si tout ça n’a pas été fait, du jour au lendemain, vous ne pouvez pas coller aux hommes la responsabilité de ça ! Qui est leur chef ? C’est lui-même ! Depuis 1997 où il a été chef d’état-major, jusqu’en 2001, ensuite président de la République.

Donc, je suis quand même surpris que ce soit maintenant qu’on se rende compte que l’armée ne fonctionne pas ! Combien de programmes de restructuration de notre armée n’ont pas été mis en place ! Il y a même un service auprès du bureau des Nations unies à Bangui, chargé de la restructuration ! Et tout ça, pour nous donner le spectacle qu’on vient de voir ! C’est vraiment grave ! ».

 

Pour la rébellion, le limogeage du ministre de la Défense ne changera rien, le président ne respecte pas son armée, et c'est lui-même qui doit partir, selon le colonel Christian Narkoyo, un des porte-parole de la Séléka.

 

« Le changement du ministre de la Défense ne changera rien dans notre mouvement. Même si c’est lui, le président de la République, qui assure maintenant la défense, nous sommes prêts pour le combattre. Donc, s’il change, même tous les ministres de son gouvernement, il n’y aura rien comme changement.

Lui-même, il minimise son armée ! Il minimise son armée ! Cette armée est déjà trahie depuis longtemps par le président Bozizé ! Vous le constatez depuis longtemps, quand il arrive quelque chose il fait toujours recours à la force étrangère. Son départ est indispensable. La seule solution est de partir et de laisser la population libre ».

 

Pour Laurent Ngon Baba, président du PAD (Parti d'action pour le développement), qui appartient à la mouvance présidentielle, cette décision n'est pas surprenante, le président Bozizé connait bien son armée et a souhaité prendre lui-même en charge sa réorganisation.


« La décision que le chef de l'Etat vient de prendre ne nous surprend pas. Au contraire, cette décision participe à rehausser le niveau de l’armée centrafricaine. Par cette décision, le chef de l’Etat veut se rapprocher de son armée, pour permettre de remonter le moral, d’abord, de cette armée-là.

Ça permet également au président de la République, en tant que ministre de la Défense, de veiller personnellement aux conditions de travail et de vie des militaires centrafricains.

Ça permet au président d’être plus proche, afin d’encourager ses forces armées nationales, à œuvrer davantage pour la protection du territoire centrafricain ».

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 16:48

 

 

logo-triangle-generation-humanitaire

 


http://www.lyoncapitale.fr  Par Déborah Berthier  04/01/2013  à 10:28 

 

ENTRETIEN - Depuis le 10 décembre, de nombreuses villes au nord et à l'est de la République Centrafricaine (RCA) ont été prises par les rebelles du Séléka, qui réclament le départ du Président François Bozizé. L'association lyonnaise Triangle Génération Humanitaire, présente dans le pays depuis 2007, a dû être rapatriée vers Bangui, la capitale, suite à l'avancée des rebelles. Le chef de mission, Rémi Orsier, de retour à Lyon, espère que la crise politique actuelle permettra d'attirer l'attention sur ce pays à "la situation humanitaire déjà alarmante".

 

Lyon Capitale : Vous êtes de retour en France depuis peu, pensez-vous d'ores et déjà à retourner à Bangui ?

 

Rémi Orsier : Initialement, je devais repartir en Centrafrique le 25 décembre dernier mais mon avion a fait demi-tour au-dessus du Sahara à cause des manifestations anti-Français à Bangui, réclamant l'intervention de la France (qui a mobilisé depuis 600 soldats). Air France a jugé qu'il n'était pas sûr de se poser dans de telles conditions. Depuis, tous les vols de la compagnie ont été annulés. Peut-être les pourparlers annoncés hier vont-ils débloquer la situation.

 

Il y a trois semaines, vous avez été rapatriés sur Bangui à l'arrivée des rebelles. La population a-t-elle fuit elle aussi ?

 

Il y a eu un mouvement préventif de fuite vers la brousse. Mais les gens reviennent progressivement dans les villages car il semblerait que les rebelles ne s'attaquent pas à la population. A Bangui (qui est située à la frontière de la République Démocratique du Congo) les mouvements de population vers la RDC sont restés mineurs. Nous n'avons pas noté de recrudescence de violence, ce qui est rassurant, mais on peut tout de même s'attendre à une augmentation du banditisme.

 

Quelles sont les conséquences directes de l'occupation des rebelles pour la population?

 

Il est difficile d'avoir des informations sur la situation en province car la majorité des lignes téléphoniques a été coupée par les rebelles. Mais le problème premier semble être la flambée des prix des denrées alimentaires. A Bangui, la nourriture arrive toujours du Cameroun, mais en province, les transporteurs du Tchad ou du Soudan ne viennent plus. La population vie sur ses réserves ce qui entraîne une forte montée des prix. La situation ne sera pas tenable plus de quelques semaines.

 

Cette crise politique peut-elle déboucher sur une crise humanitaire?

 

La crise est sécuritaire avant d'être humanitaire. Les tensions sont accrues, les barrages de militaires se sont multipliés. Et les militaires ne rassurent pas forcément la population car souvent, plus de militaires signifie plus d'exactions.

 

Mais même si la crise n'est pas humanitaire, l'indice de développement humain en Centrafrique est déjà proche des seuils d'urgence en temps normal. Il y a très peu d'infrastructures, peu d'hôpitaux, qui ont peu de moyens, l'état des routes est déplorable, ce qui ne favorise pas les échanges commerciaux. Peut-être que les évènements actuels auront tout de même une conséquence positive, celle de faire davantage parler de ce pays souvent oublié à l'international. La RCA est un pays peu financé par les bailleurs de fonds. Espérons que cette crise leur ouvrira les yeux.

 

 

 

Centrafrique : toujours plus d'enfants soldats dans les milices rebelles et gouvernementales


Le Monde.fr avec AFP | 04.01.2013 à 14h47

 

Un nombre croissant d'enfants sont recrutés par les rebelles mais aussi par les milices progouvernementales en Centrafrique, a indiqué l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance), vendredi 4 janvier à Genève. "L'Unicef appelle à la cessation immédiate du recrutement d'enfants par tous les groupes armés en République centrafricaine", a déclaré une porte-parole de l'organisation.

 

Selon l'Unicef, environ 2 500 enfants – filles et garçons – se retrouvaient déjà dans des groupes armés, y compris des groupes d'autodéfense, en Centrafrique avant même que le conflit n'éclate en décembre. Depuis lors, cette pratique, qui constitue "une grave violation des droits des enfants", a pris de l'ampleur. Mais l'organisation ne parvient pas encore à la chiffrer.


Ces jeunes, notamment ceux séparés de leurs familles, peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures ou risquent d'être abusés sexuellement, déplore le représentant de l'Unicef en Centrafrique, Souleymane Diabate. "Un certain nombre de groupes rebelles et plusieurs milices pro gouvernement sont devenus plus actifs ces dernières semaines dans la capitale Bangui et à travers le pays. Des sources fiables nous ont informés que des enfants sont nouvellement recrutés dans leurs rangs", a-t-il expliqué.


PLUS D'UN MILLION DE PERSONNES CONCERNÉES 


Pour l'Unicef, plus de 300 000 enfants ont déjà été affectés par les violences, ce qui les rend plus vulnérables aux enrôlements comme soldats. En raison de l'insécurité en Centrafrique, l'Unicef a évacué 14 membres de son personnel international et local la semaine dernière et a transféré son centre opérationnel au Cameroun.


Quelque 316 000 personnes vivent dans les régions touchées par les violences, et environ 700 000 autres à Bangui risquent de se voir affectées par une escalade des combats, indique d'autre part le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).


Des informations font aussi état de la fuite de personnes qui se réfugient au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un porte-parole de l'OCHA, Jens Lenke. Sur le terrain, la coalition rebelle Séléka a arrêté son offensive lancée le 10 décembre dans l'attente de négociations à Libreville, à une date encore incertaine.

 

 

 

Lire les derniers déroulements de la crise en Centrafrique : Centrafrique : le président Bozizé limoge son fils, ministre de la défense


La rébellion "pas au courant" de négociations imminentes


Le porte-parole de la rébellion centrafricaine, Eric Massi, a déclaré vendredi depuis Paris à l'AFP ne pas être "au courant" de négociations imminentes à Libreville, en affirmant ne pas encore avoir été contacté par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (Ceeac). Vendredi, une source de la Ceeac a affirmé à l'AFP qu'une délégation de la Séléka était attendue dimanche à Libreville pour des négociations.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 16:45

 

 

air-france-a330-200.jpg

 

 

2 JANVIER 2013 À 10H30 PAR FRANÇOIS DUCLOS


La compagnie aérienne Air France ne reprendra pas son vol hebdomadaire entre Paris et Bangui avant la fin du mois, en raison de la tension en République Centrafricaine.


Après avoir fait faire demi-tour le 26 décembre 2012 au vol AF780 reliant l’aéroport de Paris – Charles de Gaulle à la capitale centrafricaine, suite à des manifestations violentes devant l’ambassade de France, la compagnie a décidé d’attendre jusqu’au 30 janvier 2013 au plus tôt pour reprendre sa rotation hebdomadaire. La situation reste très tendue à Bangui, les rebelles du Séleka menaçant de s’emparer de la ville de Damara, considérée comme le dernier bastion des forces gouvernementales sur la route de la capitale. Des pourparlers de paix sont censés commencer la semaine prochaine au Gabon, mais au moins un pays, le Tchad, a procédé à l’évacuation de ses ressortissants.


En temps normal, Air France opère un Airbus A330-200 pouvant accueillir 40 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 147 en Economie entre les deux villes, avec départ tous les mercredis à 10h55 et retour le jour suivant à 7h10. La compagnie de l’alliance SkyTeam est la seule à proposer une liaison directe entre l’hexagone et l’aéroport de Bangui, où se posent également les appareils de Royal Air Maroc(en provenance de Casablanca), Kenya Airways (Nairobi), Asky Airlines (Lomé via Douala),Ethiopian Airlines (Addis Abeba) ou TAAG Angolan Airlines (Luanda via Brazzaville).

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 04:32

 

 

Chef-M23.png

Jean-Marie Runiga

 
 
 

GOMA (RDCongo) AFP / 03 janvier 2013 16h06 – Jean-Marie Runiga, le responsable politique du Mouvement du 23 mars (M23), actif depuis mai dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré jeudi vouloir s’inspirer de la rébellion centrafricaine du Séléka qui menace de renverser le président Bozizé.


La rébellion de la République centrafricaine nous a beaucoup inspirés par rapport à ce qui se passe au pays car les rebelles du Séléka revendiquent aussi l’application d’accords de paix non respectés, a déclaré à la presse Jean-Marie Runiga, depuis Bunagana, une ville-frontière avec l’Ouganda située au nord de Goma.


Nous ne ferons que suivre l’exemple de ce qui se passe en Centrafrique, a-t-il insisté, accompagné du chef militaire du M23, le général Sultani Makenga, et du député d’opposition congolais Roger Lumbala qui, depuis peu, affiche son soutien aux rebelles.


En Centrafrique, la coalition du Séléka a pris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect de plusieurs accords de paix signés entre le gouvernement et des rébellions. Elle a rapidement conquis la majeure partie du pays, jusqu’à la ville de Sibut, à 160 kilomètres de Bangui.


Vendredi, les pourparlers de sortie de crise doivent reprendre entre le gouvernement congolais et le M23. Des pourparlers qui lui avaient été promis par les Etats de la région des Grands Lacs après que les rebelles ont quitté le 1er décembre Goma, ville-clé de l’Est tombée 11 jours plus tôt.


D’après les Etats des Grands Lacs, les rebelles devaient se retirer à au moins 20 km au nord de Goma mais, en réalité, ils restent aux portes de la ville. La Mission de paix de l’ONU – forte de 18.000 hommes en RDC – s’est dite prête à envoyer des renforts si nécessaires.


Nous continuons à demander un cessez-le-feu ainsi que des négociations directes avec le gouvernement de Kinshasa. Si celui-ci ne veut pas, nous emploierons le langage que (le président Joseph Kabila comprend. Et cette fois-ci nous irons très loin, a menacé Jean-Marie Runiga.


Le langage que Kabila comprend, ce sont les armes, a-t-il précisé. Et l’exemple que nous en avons c’est qu’après la chute de Goma, le dialogue a été ouvert à Kampala. Si c’est dans cette voie-là qu’il veut encore s’engager, cette fois-ci nous irons très loin.


Selon le chef politique de la rébellion, la délégation du M23 doit se mettre en route pour Kampala jeudi.


Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU a sanctionné le M23 d’un gel de ses avoirs et d’une interdiction de voyager. Et il a ajouté à la liste des individus déjà ciblés Jean-Marie Runiga et Eric Badege, présenté comme un commandant du M23 soupçonné d’exactions contre des femmes et des enfants.


On tue les gens en Syrie, et partout dans le monde, mais les Nations Unies n’ont jamais sanctionné (…). Mais nous, qui n’avons rien fait à la population, on nous sanctionne. Ce n’est pas correct, a dénoncé Jean-Marie Runiga, alors que l’ONU et des ONG accusent le M23 de graves exactions (viols, assassinats, pillages…).


L’armée combat le M23 depuis mai dans la province riche et instable du Nord-Kivu (est). Des experts de l’ONU accusent le Rwanda et l’Ouganda, voisins de la RDC, de soutenir le M23, ce que nient catégoriquement Kigali et Kampala. Depuis avril, selon l’ONU, les combats ont fait 500.000 déplacés et réfugiés, qui vivent dans des conditions difficiles.


(©)

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 04:23

 

 

 

CEEAC.jpg

 

 

LIBREVILLE, 3 janvier (Xinhua) — Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Nassour Guelengdouksia Ouaïdou, a indiqué jeudi à Libreville qu’il est très difficile à ce jour de confirmer une date précise concernant l’ouverture des pourparlers entre la rébellion du Séléka qui menace de marcher sur Bangui, capitale de la République centrafricaine, et le gouvernement du président François Bozizé.

« La date des pourparlers, je ne peux pas vous le dire exactement parce que les rebelles sont un peu dispersés », a déclaré Guelengdouksia Ouaïdou lors d’une conférence de presse au siège de la CEEAC à l’issue d’une série d’audiences accordées aux diplomates japonais, américains et congolais au sujet de la crise centrafricaine.

Deux hypothèses sont envisagées pour faire venir les rebelles à Libreville, selon le secrétaire général de la CEEAC.

« Il est question de les faire venir ici à Libreville, soit ceux qui sont en France directement sur Libreville, soit ceux qui sont en Centrafrique qu’on les fasse venir à Yaoundé (Cameroun) pour les transporter ensuite ici à Libreville », a-t-il expliqué, ajoutant que ces pourparlers pourraient avoir lieu la semaine prochaine sous la présidence du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso. Guelengdouksia Ouaïdou a insisté que la rencontre aura lieu à Libreville mais présidé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso en sa qualité de président du comité de suivi de l’accord de paix en Centrafrique signé à Libreville en 2008.

La CEEAC, qui compte dix Etats membres, assure la médiation entre les protagonistes centrafricains. Elle supervise également la force d’interposition de l’Afrique centrale qui campe actuellement dans la ville centrafricaine de Damara, située à 75 km de Bangui.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 04:10

 

 

 

 

Boz centrafrique

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com  03-01-2013 à 19h18

 

Le Séléka a stoppé l'offensive, lancée le 10 décembre, le gros des troupes étant positionné à 160 km de Bangui. Décryptage du spécialiste Roland Marchal.

Le président François Bozizé se prépare à aller aux négociations de paix à Libreville mais celles-ci pourraient être compliquées par le caractère extrêmement hétéroclite de la rébellion, qui a suspendu sa progression vers Bangui. Décryptage du spécialiste de laCentrafrique, Roland Marchal.

 

La rébellion du Séléka et le président centrafricain François Bozizé ont accepté mercredi de se mettre autour de la table des négociations. Pourquoi ce revirement ?


- Les rebelles avaient averti très tôt qu'ils ne voulaient pas entrer dans la capitale Bangui, mais qu'ils souhaitaient voir le président déposer les armes et quitter le pouvoir.


La rencontre avec le président du Bénin et de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, a été l'un des éléments qui a favorisé cette avancée vers les négociations. Bien qu'il n'ait pas accepté de se retirer du pouvoir, le président Bozizé a fait de véritables concessions : il a annoncé qu'il ne se représenterait pas à l'élection présidentielle, qu'il ne changerait pas la Constitution et qu'il souhaitait nommer un gouvernement d'union nationale.


De leurs côtés, les rebelles étaient en désaccord sur la marche à suivre. L'envoi des renforts militaires des Etats de la Ceeac (Communauté économique des Etats d'Afrique centrale) et la clarification par Idriss Deby de la position du Tchad ont incités le Séléka à calmer le jeu. Il faut bien se rendre compte que ces rebelles sont forts de la faiblesse des forces armées centrafricaines, les Faca. Ils ne représentent pas une force de frappe qui aurait pu mettre en déroute la Micopax (Mission de consolidation de la paix en Centrafrique) dans l'hypothèse où celle-ci se serait résolue à combattre.


La nature hétéroclite de la coalition rebelle n'est-elle pas un obstacle aux pourparlers ?


- Au moment où l'offre a été faîte, juste après le décollage de l'avion présidentiel béninois, des voix divergentes se sont exprimées au sein de la coalition. Et puis le porte-parole du Séléka, Eric Massi, a resserré les rangs en expliquant qu'ils étudiaient les propositions. Les rebelles ont bien conscience que s'ils se divisent, leur force de frappe est complètement diminuée.


Quelle est leur marge de manœuvre ?


- On est dans une position d'attente. Il y a un débat au sein du Séléka pour savoir ce qu'il veut faire et ce qu'il peut faire. Les rebelles ont plusieurs victoires militaires à leur actif. Ils peuvent aussi compter sur l'addition des radicalismes : ils ne sont pas seuls, l'opposition légale est aussi convaincue que François Bozizé doit partir. Ce dont je doute en revanche, c'est que le président Bozizé soit prêt à prêter une oreille attentive à cela.


Qui va s'assoir autour de la table des négociations de Libreville ?


- D'après les propositions béninoises, il y aura des représentants de la société civile, les principaux chefs de l'opposition légale, François Bozizé et quelques personnes de son parti et évidemment les rebelles. Pour ces derniers, l'opposition légale est l'équivalent du régime Bozizé. La Ceeac, l'Union africaine et les Nations unis seront aussi présents et auront des rôles de facilitateurs.


Mais tout cela c'est un peu de la mise en scène pour souligner devant la communauté régionale que les rebelles font des compromis. C'est le moment de la négociation, chacun montre ses dents. Il faut attendre.

 

Que peut-il se passer ?


- Plus le temps passe plus la structure de la rébellion s'affaiblit. Ils vont devoir décider vite de ce qu'ils vont vraiment faire : négocier ou essayer d'entrer dans Bangui ?


De l'autre côté, j'ai du mal à croire que le président centrafricain est en train de préparer ses dossiers pour aller à la négociation. Réfléchit-il aux moyens de remonter son armée et préparer un nouveau dispositif militaire pour une contre-offensive significative ? François Bozizé sait la capitale à priori sécurisée, et il lui reste un peu de temps pour y penser. Les incidents quasi-quotidiens qui se déroulent à Bangui lui donnent du crédit quant à sa théorie de la menace extérieure.


S'il va à Libreville, il peut revenir sur ses promesses et tenter de pousser les rebelles à la faute. L'enjeu pour lui est de conserver la Ceeac de son côté au moment où il lancera une éventuelle contre-offensive.

A l'inverse, l'enjeu pour les rebelles est de convaincre la Ceeac que François Bozizé est le problème et qu'en le sortant du jeu, on règle ce problème.


La France dit être en contact avec toutes les parties...


- La France parle avec tout le monde évidemment. Mais elle ne veut pas s'impliquer plus au risque de devenir un bouc émissaire idéal et d'être tenu responsable d'un processus qui n'est pas le sien. Comme au Nord-Mali, elle n'interviendrait que dans le cadre d'une résolution du Conseil de sécurité ou en appui aux organisations régionales.


Propos recueillis jeudi 3 janvier 2013 par Sarah Diffalah

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 03:48

 

 

 

Lévy Yakité

Lévy Yakété distributeur de machettes et chef des jeunes "patriotes" de Bozizé

 

BANGUI, 3 janvier (Xinhua) — La coalition des patriotes contre la rébellion armée (COCORA), un mouvement de jeunes proches du pouvoir de Bangui, ont annoncé leur intention de lancer une pétition nationale qui aboutirait à la poursuite judiciaire internationale d’Eric Massi, porte-parole des rebelles du Séléka, pour « usurpation de la nationalité centrafricaine ».


Pour Lévy Yakété, initiateur de ce mouvement et de cette de pétition, Eric Massi qui coordonne la rébellion du Séléka qui menace le pouvoir de Bangui depuis le 10 décembre 2012, ne serait pas un Centrafricain d’origine et qu’en se jouant le rôle de porte- parole de cette rébellion, il « abuse de la nationale centrafricaine ».


Depuis qu’il fait des déclarations au nom de Séléka dans les médias internationaux, les rumeurs circulent sur la nationalité véritable d’Eric Massi. Pour les manifestants, il est le fils adoptif de l’ancien ministre d’Etat, et fondateur de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) Charles Massi, porté disparu depuis 2009, et non son fils biologique. Par conséquent il ne devrait pas se dire Centrafricain.

 

C’est cette coalition COCORA qui a manifesté devant les ambassades des Etats-Unis et de France la semaine dernière à Bangui. Ce même mouvement des jeunes multiplie des manifestations dans la ville de Bangui. Les barrières de contrôle des pièces d’identité érigée le soir dans la ville sont en grande partie leur oeuvre.

 

 

NDLR : Le procès sur la nationalité est un faux problème et une diversion faite pour ne pas aborder le fond des questions qui ont fait qu’aujourd’hui une coalition de mouvements de rébellions armées est aux portes de Bangui et menace de renverser le pouvoir de Bozizé.


Lorsqu’en 2008 Bozizé a spolié les collecteurs de diamant dans toutes les villes en zones minières, il ne se préoccupait pas de la nationalité des victimes de sa prédation et de son gangstérisme d’état.


Quand en décembre 2009, les escadrons de la mort de Bozizé torturaient Charles Massi et lui donnaient la mort, ils ne se souciaient pas de sa nationalité, ni celle de son épouse et de leurs enfants. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 03:09

 

 

 

armée française

 

FOMAC Tchadiens à damara

 

convoi FOMAC àn Damara

 

 

Bozizé Bangui M'poko

 

Jeudi, 03 Janvier 2013 14:36   Écrit par David Nouwou   

 

Les chefs d’Etat d’Afrique centrale qui vont envoyer les troupes contrer les rebelles centrafricains, redoutent le même sort.


Depuis que  des combattants descendus du Soudan et regroupés autour de la coalition Séléka ont décidé il y a un mois  de  marcher sur  Bangui, la capitale de la République centrafricaine, rien ne semblait jusque-là arrêter leur progression. Surtout qu’aux cris de détresse de François Bozizé vers la France et les Etats unis, le français, François Hollande,  a répondu sèchement à celui qui s’était imposé par les armes, que l’ancienne puissance coloniale ne se mêlera point des problèmes internes à ce pays de l’Afrique centrale. Parce que ces vielles pratiques de la Françafrique relèvent  désormais  du passé.  Un message qui est partie tout droit dans les oreilles des autres chefs d’Etats qui croyaient encore qu’ils peuvent toujours compter sur l’ancienne métropole, au nom des accords usés que l’on de plus en plus du mal à appliquer aujourd’hui. 


L’américain, Barack Obama, a simplement réagi en fermant son ambassade à Bangui. Un autre message fort.  Des réactions qui ont manifestement rassuré les rebelles quant à la vulnérabilité de l’ancien putschiste qui, depuis une dizaine d’années, donne l’illusion de se vêtir du manteau  de démocrate. Mais c’était sans compter avec la réaction des présidents de la Communauté économique des Etats  d’Afrique centrale (Ceeac). Le parrain et protecteur de toujours, Idriss Deby Itno du Tchad, avait tôt fait  d’expédier à Bangui, dès les premiers bruits de bottes, quelques centaines de ses hommes pour assister son ami Bozizé, comme par le passé. Un effectif qui s’est rapidement avéré insuffisant devant la puissance de feu des assaillants.


Il y a quelques jours, c’est Denis  Sassou Nguesso du Congo qui y a envoyé un peu plus d’une centaine de ses hommes. Des informations de sources concordantes indiquent que Paul Biya, le Camerounais, a décidé lui aussi de fournir un contingent de quelques 120 éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir), une unité d’élite de l’armée camerounaise bien entrainée au combat et  lourdement équipé. Ils sont déjà sur le terrain en République centrafricaine.  Ali  Bongo  du Gabon a promis de se joindre à la coalition.  Dans la sou-région Afrique centrale, seul Teodoro Obiang Nguema Basogo de la Guinée équatoriale, ne s’est pas encore prononcé. Il ne semble pas apparemment avoir les mêmes préoccupations que ses autres pairs de la Ceeac.  Pour l’instant.


«Cette mobilisation des chefs d’Etat d’Afrique centrale n’est point innocente. Ils jouent la carte de leur propre survie politique dans leurs pays respectifs. Ils savent  que les rebelles de Bozizé, en s’installant à Bangui, peuvent ouvrir la voie d’entrée dans les pays voisins», explique un  spécialiste.  Ces hommes qui descendent du Soudan, selon des sources, comptent dans leurs rangs des mercenaires venus d’horizons divers, dont des pays de l’Afrique centrale. Et il n’est pas exclu que ceux qui  pourront aider à prendre Bangui pourront solliciter, après la victoire, selon des accords, que les Camarades d’armes les aident  aussi à prendre le pouvoir dans leurs  pays. Suivez le regard.


On se rappelle que Museveni avait  renversé le pouvoir de Kampala avec l’aide des Laurent Désiré Kabila de l’ex-Zaïre et de Paul Kagame du Rwanda. Par la suite, c’est la même coalition qui a  lancé la conquête de Kigali au Rwanda avec le Front patriotique rwandais de Paul Kagame. Puis ils se sont tournés vers l’Ex- Zaïre avec une colonne qui a déraciné le régime du vieux maréchal Mobutu. Cette image a de quoi hanter les chefs d’Etat d’Afrique centrale qui partagent d’ailleurs en commun un profond déficit de légitimité, en  s’étant vissés à la tête de leurs  pays depuis des décennies à la suite d’élections truquées et vivement contestées par l’opposition.


Dans cette perspective, pour eux, sauver, même provisoirement le régime de Bozizé, c’est surtout se prémunir contre d’éventuelles surprises qui viendraient des inconnus installés à Bangui.




Source : http://www.lanouvelleexpression.info/actu/10434.html

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