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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:35

 

 

 

Koudoufara.jpg

 

 

Dimanche 30 Décembre 2012 vers10 h, je rendais visite à un neveu soldat loyaliste atteint par balle dans l’attaque de Batangafo, évacué à Bangui à l’hôpital militaire Camp Fidèle OBROU. Comme revenu à la maison, d’autres parents visiteurs étaient déjà là avant moi. Brusquement nous voyons apparaitre un véhicule militaire de couleur panthère se diriger à notre niveau. Des éléments lourdement armés descendent en toute vitesse nous ramassent pour nous jeter dans le véhicule et nous intimer l’ordre de se coucher. Avec une vive allure ils nous conduisent à une de leurs bases appelée 124. Nous sommes maintenus de 10h à 18H. C’est ici que nous avons écouté toutes les injures à caractères purement xénophobiques et revanchards en notre endroit. 


Ce Commando ne nous a pas seulement entraîné et froissé mais a également extorqué 130.000 F contenus dans mon portefeuille. Mes deux téléphones cellulaires et ceux de mes neveux ont été confisqués.

 

Mission accomplie nous sommes transférés à la Section de Recherches et d’Investigations (SRI) à 18 H 40 pour audition. Avant de nous remettre à ce service, le chef de mission déclare: 
<< Nous les avions surpris en train de faire une réunion subversive au quartier. >> fin de citation. 

Aussitôt des gendarmes sont désignés pour nous entendre. Le lendemain 31 Décembre, le Commandant de brigade judiciaire fait la synthèse des procès-verbaux et la présente au Capitaine responsable de la SRI. C’est ici un réel motif de fierté de féliciter et d’encourager ces concitoyens officiers de police judiciaire de cette section d’avoir déclaré le dossier vide aboutissant à notre relaxe. 


En dernière analyse, tous les propos tenus par les bérets verts en mon endroit et les autres interpellés relèvent de la xénophobie, de la vengeance et de la division. L’accusation de réunion subversive est un prétexte. Nous sommes arrêtés parce que nous sommes originaires de la Préfecture de la VAKAGA. 


J’ai l’habitude de dire que je forme des hommes, en cette qualité d’éducateur, rien ne me poussera de prendre les armes ou inciter des hommes à prendre les armes pour accéder au pouvoir. La seule voix d’accès au commande sont les élections. Que le Gouvernement cesse d’accuser la Vakaga toute entière de complicité de rébellion. Les auteurs de ces conflits armés perpétuels sont bien connus. Il faut rappeler qu’ un GOUVERNEMENT d’union nationale est formé après la signature des accords de paix de Libreville, dans ce Gouvernement, aucun cadre de la Sous-préfecture de Ouanda Djallé est nommé Ministre ou placé à un postes de responsabilité au nom d’une rébellion quelconque. L’acharnement du régime sur ma personne est un règlement de compte politique. Il doit rougir de la violation de mon immunité parlementaire aux yeux du monde. 

Député à l’Assemblée Nationale Centrafricaine, Membre du Parlement Africain (PAP) considéré comme un fonctionnaire de l’Union Africaine, avec double immunités, je ne mérite pas d’être traité de cette manière par les Forces de Défense et de Sécurité censées assurer ma protection. 


A ce titre je lance les appels suivants : 


1- A l’endroit du Gouvernement : 


- Pour son implication directe et efficiente dans le processus du dialogue afin de ramener la Paix en République Centrafricaine. 

- Pour la cessation des arrestations arbitraires accompagnées des exactions sur les ressortissants de la VAKAGA innocents. 


- Pour l’interdiction en ce temps de crise grave les émissions radiophoniques à caractère partisan et injurieux qui ne fera qu’augmenter les tensions. 


2- A l’endroit de la coalition SELEKA.

 
- Pour qu’elle accepte ce dialogue et fasse preuve d’humanisme dans les zones qu’elle occupe et de s’abstenir à des déclarations de nature à nuire aux ressortissants de la VAKAGA résidant à Bangui.

 
3- A l’endroit de l’Union Européenne, du BINUCA, de l’Union Africaine, de la communauté Economiques des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), du Gouvernement Français et l’ensemble des corps diplomatiques présents à Bangui de peser de tout leur poids sur le Gouvernement et la coalition rebelle SELEKA d’accepter le dialogue pour éviter au peuple centrafricain le bain de sang. 


Fait à Bangui le 4 janvier 2013

 

D. KOUDOUFARA 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:30

 

 

 

discotheque-a-Bangui.jpg

 

 

BANGUI, 04 jan 2013 (AFP) - En pleine journée, des filles en mini-jupes, hauts talons, lèvres couvertes de gloss, se trémoussent sur la piste devant un immense miroir. Des hommes sur des tabourets boivent du whisky tout en esquissant quelques mouvements. Dans la capitale centrafricaine, Bangui, couvre-feu oblige, les boîtes de nuit sont devenues des boîtes de jour.


Elles ouvrent à midi et ferment à 18H00 en raison du couvre-feu qui court de 19H00 à 5H00 du matin depuis une semaine à cause de la menace de la rébellion Séleka, à présent à 160 km de Bangui. Le gouvernement a instauré un couvre-feu pour prévenir des incursions rebelles et mieux contrôler d'éventuels pilleurs.


Au Zodiaque, dans le centre-ville, des videurs contrôlent l'entrée. La musique assourdissante traverse une double porte capitonnée. Ce n'est pas la grande affluence mais une fois entré dans la salle, rien ne permet de déceler qu'il fait bien jour dehors.


"Ce n'est pas plein, c'est à moitié plein. Le 1er de l'an, comme le 31, était sous couvre-feu, il y avait du monde comme une nuit normale",explique Achille Kongba, propriétaire de deux boîtes, le Plantation et le Zodiaque. Il a averti ses clients de ses nouveaux horaires de jour avec des publicités à la radio.


"J'ouvre pour couvrir les charges. En 2001, 2002, il y avait eu trois mois de couvre-feu. On ne pouvait pas rester fermé autant de temps et on ouvrait déjà la journée", explique-t-il.


A l'intérieur, Jacques, un homme d'une trentaine d'années, un verre dans une main, une cigarette dans l'autre, plaisante: "Dans d'autres pays, après la boîte, on tape +l'After+. Il y a aussi les Happy hours... Je ne dis pas que ça va devenir une habitude parce que normalement on travaille mais là, on est en vacances forcées et il faut vivre. On a déjà connu ça en 2001 et 2002 et 2003".


"On a envie de s'exprimer, de vivre. Le peuple souffre. On nous impose ça: la rébellion, la guerre. Les gens qui font ça ne pensent pas au peuple. Il faut que tout le monde se mette à une table de négociation et qu'on arrête les armes",poursuit-il.


Son voisin, géologue au chômage, ajoute: "On en a marre. Je ne peux pas travailler dans l'arrière-pays à cause de l'insécurité. Tous les 10 ans, c'est la même chose. Qu'on nous laisse vivre tranquille !"


"On ne peut pas sortir à cause du couvre-feu alors on vient l'après-midi",assure Manuelle, lycéenne en classe de terminale. "C'est pas pareil mais c'est bien aussi l'après-midi. Il y a plus de place sur la piste". "Et puis là, on rentre à 19H00, on mange, on regarde la télévision et on se couche", explique-t-elle.


Mamita, étudiante, renchérit: "On a peur que les rebelles arrivent ici mais on vient s'amuser".


Cynthia Konaté, elle, se plaint: "En ce moment, il n'y a que les Centrafricains qui viennent. D'habitude, il y a les Français, les Camerounais, les Sud-Africains, les Guinéens... Des gens de tous les pays. C'est mieux quand il y a le mélange, c'est plus sympa".


Dehors, Steve, vendeur de rue, propose sur une petite table sa marchandise, soit tout l'équipement pour la boîte de nuit: cartes téléphoniques, cigarettes en paquet ou à l'unité, bonbons pour l'haleine et préservatifs. Mais "les préservatifs en ce moment, je n'en vends pas", assure-t-il.


Au Safari, une boîte voisine, les scènes sont similaires. Sur les murs, des peintures faussement naïves d'Africaines dénudées. Une vingtaine de personnes, dont une majorité de femmes, dansent devant des miroirs ou par petits groupes.


La plupart des +belles de jour+ ne font que danser et ne consomment pas, sauf si quelqu'un "leur mouille la gorge", raconte une des filles. "On n'a pas d'argent mais on aime bien s'amuser", précise une autre. Les patrons les laissent entrer sans payer.


18H00, bientôt l'heure de fermeture, le disc-jockey lance l'une de ses cartes maîtresses, "Gangnam Style". Trois filles s'alignent aussitôt sur la piste imitant à la perfection et de manière synchronisée la chorégraphie désormais planétaire. Le tube coréen fait son chemin partout. Sur les dance-floors occidentaux les plus branchés jusqu'aux boîtes de jour banguissoises. En temps de paix, comme de troubles. 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:21

 

 

 

barrieres-des-patriotes-a-Bangui.jpg

 

 

 

Bangui, 4 janvier (RJDH) –Depuis la prise de la ville de Sibut (160 kilomètres) par les rebelles du Séléka, des jeunes des différents quartiers de Bangui, constitués en autodéfense, érigent des barrières qui leur permet de vérifier les pièces d’identité des passants afin d’éviter une quelconque infiltration des rebelles dans la capitale. Mais à croire certains habitants, ces jeunes munis d’armes blanches se livreraient à d’autres activités qui n’ont rien à voir avec la sécurité.

 

« Non seulement ils effraient les gens la nuit avec les machettes qu’ils possèdent, ils fouillent systématiquement les passants et prennent leurs biens, notamment de l’argent, des téléphones portables qu’ils trouvent sur les gens la nuit», a déploré un habitant du 5ème arrondissement de la ville, interrogé ce matin par le RJDH. 

 

Au-delà de ces actes de ‘’braquage’’, Gisèle Rounguia, habitant le quartier Yassara, est plus inquiète de la circulation incontrôlée des arcs, des machettes dans les quartiers. Cela pourrait entraîner des dérapages dans la société. « Il ne faut pas qu’après les gens s’entretuent comme ce qu’on a vu dans certains pays d’Afrique», a-t-elle dit. 


Pour elle, certains habitants de Bangui s’inquiétèrent de moins en moins de l’entrée des rebelles dans la capitale, mais plutôt des conséquences des machettes qui circulent en masse. Celle-ci craint surtout la naissance tacite des milices dans le pays pendant les mutineries des années antérieures. 

Une autre source a quant à elle souhaité que les contrôles se fassent d’une manière légale par les forces de l’ordre, afin d’éviter du désordre et la confusion. « J’ai déjà vu au niveau du carrefour de l’Avenue Benz-vi-Koudoukou, des jeunes qui ont barricadé la route et ont fait descendre les passagers d’un bus, alors qui faisait déjà jour. Je crois que le contrôle sur les grandes artères devraient être assurées par des policiers, des gendarmes ou des militaires et non par des jeunes civils», a-t-elle souhaité. 


Toutefois, ces barrières sont jugées nécessaires par les habitants de certains quartiers. Un homme âgé de 52 ans qui habite le 5ème arrondissement a fait savoir que des jeunes qui érigent des barrières pendant la nuit assurent la sécurité des passants. 


Ce phénomène a débuté aussitôt après le discours du chef de l’Etat, François Bozizé, 28 décembre où il a appelé la jeunesse à la vigilance. C’était à l’issue d’une marche de protestation contre la rébellion, organisée par la coalition des patriotes contre la rébellion armée (COCORA). 

 

 

 

NDLR : Selon nos informationsDjodjo Bozizé a réuni ce jour à la Mairie du 3ème Arrondissement au km5, vingt-neuf chefs de quartiers à qui il a intimé l'ordre de continuer à constituer des comités de vigilance et leur a distribué des matchettes. Il leur a dit que si quelqu'un s'attaque à ces jeunes, que les chefs de quartiers lui fasse appel pour régler leurs comptes aux mécontents. Toujours selon nos sources, Papy et Rodrigue Bozizé seraient les commanditaires des profanations d etombes de musulmans constatés au cimetière musulman de Bangui. Et dire qu'avec tout cela, leur président de papa veut demeurer au pouvoir jusqu'en 2016 ! 

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:16

 

 

 

palais Elysée

 

 

PARIS, France – La France a choisi de rester discrète dans le règlement de la crise centrafricaine, soucieuse d’afficher que la politique africaine de l’ancienne puissance coloniale a changé, mais aussi de se consacrer à un dossier jugé autrement plus sérieux, celui du nord du Mali.

Même si Paris pousse à un règlement rapide de la situation en Centrafrique, les autorités françaises martèlent que l’affaire est entre les mains de la région, la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), et que la France n’est plus un « acteur » mais un « observateur ».

Pour Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale du cercle de réflexion International Crisis Group, la France n’a plus de rôle en Centrafrique, « même pas de façade ». « C’est la nouvelle politique africaine de la France parce que Paris considère que les Africains doivent gérer leurs problèmes et deuxièmement parce qu’on a quand même des choses plus importantes à faire au Mali », dit-il.


Même écho pour Antoine Glaser, expert des questions africaines, qui observe « une réelle volonté du président François Hollande de montrer qu’il n’y a pas d’intervention en Centrafrique et que la France ne veut pas s’en mêler ».

 

« Je pense que c’est important pour François Hollande et réel sur le terrain car le dossier le plus sensible pour lui, c’est l’appui aux forces maliennes et à la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour reprendre le nord du Mali », estime M. Glaser.

 

La France a été choisie par ses partenaires européens comme « nation cadre » de la mission de l’UE de formation de l’armée malienne et un Français, le général François Lecointre, doit être nommé incessamment à la tête de cette mission. Le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution approuvant le déploiement par étapes d’une force armée internationale au Mali pour déloger les groupes islamistes armés qui en occupent le Nord depuis bientôt un an.


« Le vrai dossier africain pour François Hollande c’est le Nord Mali et la lutte antiterroriste pour la sécurité de l’Europe et de la communauté internationale », insiste M. Glaser.


Malgré tout, la France a envoyé encore dimanche à Bangui un renfort de 180 militaires, venus du Gabon, portant à 580 le nombre de soldats français sur place, pour évacuer si besoin le millier de Français et de binationaux en cas de détérioration de la situation. Les groupes rebelles armés ont pour le moment arrêté leur progression vers la capitale, campant à 160 kilomètres de Bangui.


« C’est vrai, convient un diplomate sous couvert de l’anonymat, qu’au moment où l’on dit +l’Afrique aux Africains+, il y a 600 soldats français à Bangui, je comprends que le message soit un peu brouillé ».


« Mais assure-t-il, l’objectif, ce n’est pas d’aller patrouiller en ville, de faire la police, d’aller au front ni de faire de l’interposition. C’est aux Africains de le faire. On n’est plus du tout dans le cas où la France déposait un président et en ramenait un autre dans un avion ».


Pour Thierry Vircoulon, les militaires qui sont maintenant au premier rang en Centrafrique, ce sont les Africains (un peu moins de 800 militaires) et la gestion diplomatique de la crise est faite par les Africains. « Il n’y a pas de rôle (de Paris) en sous-main, même pas en mains, même pas en quoi que ce soit. D’ailleurs il n’y a quasiment aucun intérêt français là-bas ».


Paris, toujours dans son rôle de « soutien », a appelé les parties en conflit à aller sans délai négocier la semaine prochaine à Libreville, au Gabon, et a préparé un projet de déclaration qui devrait être adopté incessamment par le Conseil de sécurité pour soutenir ces pourparlers de paix.


Selon M. Vircoulon, la seule considération qui pourrait conduire la France à se réinvestir serait d’ordre humanitaire, si des violences éclataient, risquant de déboucher sur un bain de sang à Bangui. « On verrait alors ce que l’Elysée déciderait mais, pour le moment, dit-il, la ligne est extrêmement claire ».


SOURCE: AFP  du   4 jan 2013.    

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:14

 

 

FOMAC Tchadiens à damara

 

Afrik.com   VENDREDI 4 JANVIER 2013 / PAR ASSANATOU BALDÉ

 

Pour la énième fois, la Centrafrique vit une grave crise. Les rebelles du Séléka, qui contrôlent les trois quart du pays, réclament la démission du président Bozizé. Les Centrafricains, eux, vivent quotidiennement dans la peur. Epuisés par les soubresauts récurrents de leur pays, ils sont nombreux à réclamer l’intervention de la France pour sortir leur pays de l’impasse. Afrik.com a recueilli leurs témoignages.

 

La peur. Les Centrafricains la ressentent tous. Elle est encore plus présente, en raison de la crise actuelle. Il est toujours difficile de les emmener à se livrer sur la situation de leur pays. La plupart refuse de parler de la politique et du régime en place par peur des représailles et d’être mis sur écoute. Ici, pas question d’émettre la moindre critique contre le président Bozizé. Certains ont néanmoins osé se confier, à condition toutefois qu’on modifie leurs noms.

Epuisés par les troubles qui touchent régulièrement leur pays, les centrafricains sont à bout de souffle. « La Centrafrique est une jungle ! Rien ne va ici. Nous sommes fatigués de ces crises politiques à répétitions ! Tous les cinq, huit ans, c’est la même chose ! », fustige Dolomo, 32 ans, étudiant en sciences économiques et sociales. « Quelle est la raison de ces nouveaux troubles ? On ne le sait même pas », questionne le jeune homme. Le plus grave, selon lui, « c’est que les Centrafricains ne savent pas pourquoi est ce qu’il y a des échauffourées, des manifestations un peu partout dans le pays ! ».

Comme certains de ces compatriotes, Dolomo est aussi prêt à soutenir les rebelles s’ils ont un projet précis pour sortir le pays de ce bourbier : « En Afrique, il y a partout des révoltes, mais les raison sont claires sauf en Centrafrique. Les rebelles n’ont qu’à dire leurs revendications ! Le problème est que les Centrafricains ne savent pas régler les problèmes autrement que par la brutalité, ce qui cause des dommages énormes au pays et retarde son développement ». Il pointe aussi du doigt le manque de conscience politique des étudiants, censés tirer le pays vers le haut : « Chacun reste dans son coin. Personne ne veut se mêler de la politique par peur de la répression du régime ! »

Les activités économiques sont ralenties. Les rues de Bangui, la capitale du pays, sont très peu peuplées. « Il y a des gens qui ne vont même plus au travail ! Les magasins sont fermés, c’est effrayant », constate Christ, 28 ans, étudiant en sciences politiques. « Nous avons peur que les rebelles s’en prennent à nous, qu’ils arrivent sur Bangui. Nous voulons la paix, des négociations », affirme ce pasteur de 30 ans ».

« L’islamisation guette la Centrafrique »

Cette insécurité galopante ne rassure guère les Centrafricains, malgré les mesures prises par le président Bozizé, qui a repris la main sur l’armée, après avoir limogé son fils au ministère de la Défense et le chef d’Etat-major. Nombre d’entre eux estiment que la France doit intervenir pour mettre un terme à l’imbroglio politique. C’est le cas de cette assistante de direction de 32 ans : « Nous vivons constamment dans l’angoisse, c’est une peur bleue. Nous sommes des enfants de la France. Nous souhaitons qu’elle intervienne. Il faut qu’elle réagisse ! Comme ça nous serons plus rassurés. »

Même son de cloche pour ce pasteur de 42 ans, qui a quitté récemment la ville de Bambari, sous le contrôle des rebelles, pour Bangui. « La France doit intervenir ne serait-ce que pour protéger les institutions du pays ! » Le pasteur va même plus loin. Selon lui, « un terrible danger guette la Centrafrique à majorité chrétienne : l’islamisation » La plupart « des rebelles du Séléka sont musulmans. Il y a une main extérieure qui est derrière eux. Ils sont originaires de plusieurs nationalités. Certains viennent de Libye, du Soudan, du Tchad », affirme-t-il. « Nous vivons dans l’angoisse. Nous vivons la conquête de l’islam en Centrafrique ! », renchérit-il. D’après lui, « chaque fois que les rebelles sont arrivés dans les villes qu’ils ont prises, ils ont tout détruit : les gendarmeries, les mairies, sauf les boutiques tenues par les musulmans. »

Kaleb, 28 ans, salarié au sein d’une ONG, qui lutte contre le sida, « condamne aussi vivement l’action des rebelles. La paix doit revenir au plus vite dans le pays », estime le jeune homme. « Il est très facile de manipuler la population à majorité analphabète et vivant de l’agriculture. Tous nos partenaires sont en train de partir ! Les Centrafricains ne veulent plus qu’on règle les problèmes par les armes. Même si le régime a des défaillances ce n’est pas la solution ! » Selon lui, « la Centrafrique est encore devenue plus pauvre qu’avant. Les Centrafricains ne mangent pas à leur faim et vivent en majorité en dessous du seuil de pauvreté ! Ils ne mangent qu’un repas par jour ! Et n’ont même pas un dollar par jour pour subvenir à leurs besoins ». Les routes et les hôpitaux sont dégradées, ajoute-t-il. « En Centrafrique on ne vit pas, on survit ! » Une phrase qui résume bien, selon lui, la situation de son pays.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:05

 

 

 

 

Boz gros plan

 


BANGUI 04/01/2013 à 06:39 (AFP) - La crise en Centrafrique devrait être au coeur de pourparlers dans les prochains jours à Libreville sous l'égide de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), qui a annoncé l'arrivée dimanche au Gabon d'une délégation de la rébellion, malgré les réticences de certains rebelles.

 

Ces discussions avaient été proposées la semaine dernière par le président centrafricain François Bozizé, alors que les rebelles du Séléka se trouvaient, après une offensive éclair, à seulement 160 kilomètres de la capitale, Bangui, protégée par un verrou de la Force multinationale d'Afrique Centrale, composée en grande partie d'unités tchadiennes rompues au combat. 


Les rencontres pourraient se tenir mardi dans la capitale gabonaise. Pour le moment, cette date est "une référence de travail" et reste "indicative", ont précisé des sources concordantes au sein de la CEEAC comme de la présidence centrafricaine. 


"Le secrétaire adjoint de la CEEAC (le général Guy-Pierre Garcia) a un contact ferme avec les rebelles. Leur chef Michel Djotodia a pris la décision. Ils partiront le 6 pour Libreville. Ils sont au nombre de dix", a indiqué à l'AFP une source à la CEEAC. 


Cette même source a assuré que le président de l'alliance Séléka, Michel Djotodia, son porte-parole, Eric Massi, ainsi que le colonel Djouma Narkoyo et sept autres personnes étaient attendus à Libreville. 

Mais le porte-parole de la rébellion, Eric Massi, basé à Paris, s'est étonné de ces informations, assurant ne pas avoir été contacté. "Je ne suis pas au courant. Je l'apprends par l'AFP, c'est incroyable", a-t-il dit. 


M. Massi a par ailleurs réaffirmé que la coalition du Séléka, qui réunit différentes ex-rébellions centrafricaine, excluait "toute négociation avec Bozizé". 


Le départ de Bozizé réclamé

 

"Le seul point qui serait à négocier à Libreville porte sur les conditions du départ de Bozizé", a-t-il dit, rejoint sur ce point par des opposants rassemblés dans un Front commun pour l'alternance et la Paix (FRAP), créé fin décembre à Paris. 


"La démission du président Bozizé est un préalable à tout pourparler", a affirmé dans une déclaration, transmise à l'AFP, le président du FRAP Manoël Mageot. "Nous sommes tous unanimes pour que Bozizé démissionne. Ensuite, nous nous réunirons entre Centrafricains. C'est l'ultime occasion pour le peuple centrafricain de trouver une solution à cette crise", a assuré le porte-parole du FRAP, Guy Simplice Kodégué. 


Rassemblement hétéroclite de différentes factions rebelles, la Séléka affirme avoir repris les armes le 10 décembre pour réclamer "le respect" d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, qui prévoyaient notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion et sont restés lettre morte depuis. 


De son côté, la présidence centrafricaine a réitéré sa volonté d'aller à la table de négociations "sans condition". 


Toutefois, "il est hors de question de négocier le départ du président", a souligné le secrétaire général de la présidence, Stanislas Mbamgot. "Les accords de N'Djamena du 21 décembre ont fixé le cadre des négociations. Il s'agit de discuter d'autres sujets. Le président a un mandat qui court jusqu'en 2016 et il a précisé aux diplomates que ce qu'il le préoccupait, c'est de mener le reste de son mandat à son terme", a-t-il dit à l'AFP. 


M. Bozizé, au pouvoir depuis un coup d'État en 2003, avait fait des concessions la semaine dernière, proposant notamment un gouvernement d'union nationale. 


Vendredi, le gouvernement centrafricain s'est penché sur la liste des personnes qui iraient à Libreville, notamment des membres de l'opposition politique, des rebelles ayant signé les accords de paix et des représentants de la société civile, selon une source au ministère de l'Administration territoriale. 


Le principal opposant, Martin Ziguélé, a confirmé: "Nous irons aux négociations. Sur le principe, je suis d'accord mais je n'ai encore reçu aucune information sur la date de celles-ci". 


"Si nous acceptons d'aller négocier à Libreville alors que Bozizé est toujours au pouvoir, nous allons nous retrouver +en short+. On va se faire manipuler et on aura combattu pour rien", déclarait pour sa part vendredi soir une source de la rébellion du Séléka à l'AFP.

 

 

 

NDLR : Ce n'est pas à Bozizé et ses doungourous de fixer l'ordre du jour des discussions de Libreville. Il ne doit pas rester au pouvoir pour le plaisir de rester au pouvoir jusqu'en 2016 alors qu'il est incompétent et ne sait pas diriger le pays, la preuve, une coalition de rébellions aux portes de la capitale.  Bozizé fait courir le risque d'une vraie guerre civile au pays et n'a qu'une seule chose à faire : DEMISSIONNER !!!!

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 22:38

 

 

 

Bozizé en difficulté

 

 

 

ALLIANCE POUR LA RENAISSANCE ET LA REFONDATION (A2R)

 


A2R /n° 011 du 04 Janvier 2013

 


COMMUNIQUE OFFICIEL

 

 

A l’heure ou le peuple Centrafricain se débat dans l’enfer dans lequel, une succession de politiques et d’expérimentations hasardeuses l’ont conduit, et que plus que jamais, aujourd’hui ce peuple ne demande et n’aspire qu’à la paix et au mieux-être, les perspectives des pourparlers de Libreville semblent de plus en plus apparaitre comme le lieu du bal macabre des fossoyeurs et des bourreaux de ce même peuple.


Au regard de ce que l’actualité centrafricaine montre comme spectacle des plus tristes, des plus pathétiques, et des plus tragiques ; alors que le genre humain se serait mu face à une telle tragédie par le sursaut d’orgueil, de dignité, de patriotisme pour inventer et apporter une thérapie adéquate à ce malade qu’est la Centrafrique, certains sortent du bois pour courir à la soupe et au partage du gâteau tel que claironné par leur congénère et complice le général Bozizé. Aux oubliettes donc la faillite de l’Etat avec son corolaire fait de négation des droits humains les plus élémentaires, de paupérisation généralisée, de souffrances indicibles, de terreur, d’exclusion ! Place alors au festin des sorciers et autres vampires à Libreville pour finir de dépecer le malade et l’achever avec au menu ripailles et beuveries entre initiés, perpétuant ainsi la tragi-comédie de la cour et ses lâchetés que la République Centrafricaine connait depuis ses origines jusqu’à nos jours.


Face à ce qui précède, l’Alliance a depuis quelque temps attiré l’attention de l’opinion, et mis en garde les acteurs de ce qui devra se jouer, si dialogue devait y avoir car elle voyait déjà resurgir les démons centrafricains de toujours du reniement, de la trahison et de la prostitution au regard de la dégénérescence, de la putréfaction avancée du Pays sous les coups de boutoirs de son acteur central à l’esprit retors et véreux, François Bozizé Yangouvounda. Les sorciers ont commencé à convoler vers Libreville avec leurs gros sabots, leurs longues dents maculées du sang du peuple qu’ils n’ont eu de cesse de dévorer, les yeux rougis par la faim d’en finir avec lui.


A tous, le peuple vous regarde et l’Alliance vous attend. Ensembles depuis nos campagnes, nos quartiers, nos villes, nous formerons nos bataillons pour mettre en échec vos plans machiavéliques et traiterons votre trahison à la hauteur des souffrances que vous nous auriez fait endurer par votre cupidité.


Fait à Bimbo le 04 janvier 2013


Le coordonnateur de l’Alliance


Salvador EDJEZEKANE

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 19:51

 

 

 

logo-OIF.JPG

 

CP/SG/01/JT/13

 

Communiqué de presse

 

Paris, le 4 janvier 2013

 

 

 

 

Le Secrétaire général de la Francophonie soutient les efforts en vue d’un règlement pacifique de la crise en République centrafricaine

 

Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, exprime sa forte préoccupation face à l’évolution de la crise en République Centrafricaine (RCA) qui met en péril le processus de consolidation de la paix en cours dans cet Etat membre de la Francophonie.

 

Il condamne avec fermeté l’utilisation de la force et réitère, conformément aux Déclarations de Bamako et de Saint Boniface, la condamnation par la Francophonie de « toute prise de pouvoir par la violence, les armes ou quelque autre moyen illégal » en appelant au respect des règles démocratiques, des droits de l’Homme et de l’Etat de droit.

 

« Je demande à toutes les parties de privilégier la voie de la négociation et d’un dialogue inclusif pour trouver une solution durable à cette crise. L’utilisation de la force ne pourra que conduire à de nouvelles pertes de vies humaines. Tout doit être fait pour protéger les populations civiles et pour prévenir de nouvelles violations des droits de l’Homme » a déclaré Abdou Diouf.

 

Le Secrétaire général encourage et soutient les actions initiées et conduites par les Chefs d’Etat de la sous-région dans le cadre de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) ainsi que les efforts déployés par l’Union africaine en vue de l’organisation « sans délai » d’un dialogue prenant en compte les éléments de nature à garantir la paix et la construction démocratique durables en République Centrafricaine.

 

Il affirme  la disponibilité pleine et entière de la Francophonie pour contribuer aux efforts coordonnés de la communauté internationale pour rétablir la paix, la stabilité et la démocratie dans ce pays..

 

 

 

 

L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 20 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

 

 

Julie Tilman, chargée de mission auprès du Secrétaire général

julie.tilman@francophonie.org; Tél.                + 33 (0)1 44 11 12 68      

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 17:56

 

 

Bozizé l'air hagard

 

 

 

 

FRONT REPUBLICAIN POUR L’ALTERNANCE ET LA PAIX

F R A P

 

COMMUNIQUE N° 001

 

 

 

Communiqué du FRAP relatif à la prise de position de l’Opposition Démocratie Centrafricaine

 

Suite à la déclaration des Partis Politiques de l’Opposition Démocratique parue le 3 janvier 2013, déclaration par laquelle ils affirment que toute solution de sortie de crise incluant BOZIZE est inacceptable et exigent comme préalable à toute négociation, la démission de ce dernier comme président de la république.


Le FRAP se félicite de cette prise de position qui traduit les préoccupations légitimes de l’ensemble des Centrafricaines et des Centrafricains, depuis le début de cette crise.


Le FRAP constate aujourd’hui que la totalité des partis politiques d’opposition sont unanimes dans leur analyse juste et pertinente de la situation politique actuelle.


En conséquence, le FRAP invite la Communauté Internationale à soutenir cette position unanime qui exige la démission immédiate de BOZIZE comme préalable à tout dialogue inter-centrafricain.


Fait à Paris, le 3 janvier 2013

 

Le Président

 

Manoël MAGEOT

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 17:39

 

 

 

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GENEVE AFP / 04 janvier 2013 17h02 - Un nombre croissant d'enfants sont recrutés par les rebelles mais aussi par les milices pro-gouvernementales en Centrafrique, a indiqué l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) vendredi à Genève, en réclamant l'arrêt immédiat de ces agissements.



L'Unicef appelle à la cessation immédiate du recrutement d'enfants par tous les groupes armés en République centrafricaine, a déclaré une porte-parole de l'organisation, Marixie Mercado, à la presse.

 


Selon l'Unicef, environ 2.500 enfants -- filles et garçons -- se retrouvaient déjà dans des groupes armés, y compris des groupes d'autodéfense, en Centrafrique avant même que le conflit n'éclate en décembre.


 
Depuis lors, cette pratique, qui constitue une grave violation des droits des enfants, a pris de l'ampleur, mais l'organisation ne parvient pas encore à la chiffrer, a expliqué la porte-parole.

 

Ces jeunes, notamment ceux séparés de leurs familles, peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures ou risquent d'être abusés sexuellement, déplore le représentant de l'Unicef en Centrafrique, Souleymane Diabate, dans un communiqué.



Un certain nombre de groupes rebelles et plusieurs milices pro-gouvernement sont devenues plus actives ces dernières semaines dans la capitale Bangui et à travers le pays. Des sources fiables nous ont informés que des enfants sont nouvellement recrutés dans leurs rangs, a expliqué Souleymane Diabate.



Pour l'Unicef, plus de 300.000 enfants ont déjà été affectés par les violences, ce qui les rend plus vulnérables aux enrôlements comme soldats.



Evacuation des humanitaires expatriés 

 


En raison de l'insécurité en Centrafrique, l'Unicef a évacué 14 membres de son personnel international la semaine dernière et a transféré son centre opérationnel au Cameroun.

 

Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a évacué pour sa part l'ensemble de son personnel international -- soit une dizaine de personnes -- entre le 26 et le 30 décembre, a indiqué à l'AFP une porte-parole, Fatoumata Lejeune-Kaba.



Le personnel local, soit une soixantaine de personnes, a peu à peu été transféré vers Bangui, a-t-elle ajouté.


Pour sa part, le Comité international de la Croix-Rouge, qui avait évacué vers le Cameroun huit de ses collaborateurs internationaux fin décembre, opère toujours avec 6 expatriés et quelque 200 employés centrafricains, a indiqué à l'AFP un porte-parole à Genève.

 

Les Nations unies ne donnent en revanche pas de détail sur l'évacuation du personnel humanitaire pour des raisons de sécurité, a expliqué un porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke.



Quelque 316.000 personnes vivent dans les régions touchées par les violences, et environ 700.000 autres à Bangui risquent de se voir affectées par une escalade des combats, selon l'ONU.

 

Des informations font aussi état de la fuite de personnes qui se réfugient au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué M. Laerke.



Sur le terrain, la coalition rebelle Séléka a arrêté son offensive lancée le 10 décembre dans l'attente de négociations à Libreville, à une date encore incertaine.



Alors que les Centrafricains qui avaient fui les attaques des groupes armés dans le nord du pays commencent tout juste à regagner leurs villages, la situation reste difficile pour des milliers de personnes toujours déplacées, explique le CICR dans un communiqué.

 

Dans le nord, à Ndélé, les personnes qui avaient fui les combats ces dernières semaines commencent tout juste à revenir de la brousse, et le marché a repris. Mais une incertitude générale plane sur le pays, déclare Arnaud de Baecque, chef adjoint de la délégation du CICR en Centrafrique.



A Bangui, la population est inquiète, selon le CICR qui, avec la Croix-Rouge locale, se prépare à toute éventualité. Dans une optique préventive, un chirurgien est venu évaluer le soutien dont ont besoin les hôpitaux de la capitale centrafricaine, détaille M. de Baecque.

 

En outre, le responsable indique que les parties au conflit se sont montrées ouvertes à ce que le CICR visite les détenus.



(©) 
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