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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 02:18

 

 

 

Zuma

 

 

http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com  lundi, 07 janvier 2013

 

Le renfort de près de 400 soldats sud-africains à Bangui peut-il sauver le régime de François Bozizé ? Le président centrafricain semble le croire et pourrait miser sur un règlement militaire du conflit. Pour preuve : sa possible absence aux négociations prévues lundi à Libreville. Sur le terrain militaire, la rébellion accentue sa pression autour de Damara, dernier verrou avant Bangui.

 

Jacob Zuma sauvera-t-il François Bozizé ? L'Afrique du sud vient d'autoriser le déploiement providentiel de 400 soldats sur le sol centrafricain avec pour mission de "sécuriser la capitale", autant dire… le régime en place à Bangui. Si à Prétoria, la nouvelle a quelque peu fait tousser l'opposition au parlement sud-africain, à Bangui, le président Bozizé reprend confiance. Après la débandade de l'armée régulière face aux rebelles du Séléka, le président centrafricain ne devait son salut qu'au bon vouloir des troupes tchadiennes de la Fomac, basées à Damara, la porte d'entrée pour Bangui. Avec l'arrivée des sud-africains, François Bozizé change de mains protectrices et passe du Tchad (plutôt versatile c'est dernier temps) à l'Afrique du sud et peut de nouveau croire à un règlement militaire du conflit. Du coup, François Bozizé n'est plus vraiment disposé à se rendre à Libreville pour négocier avec des rebelles, qu'il pense désormais pouvoir dominer sur le terrain militaire. Le nom du président centrafricain, ne figure toujours pas dans la composition de la délégation de Bangui.



Les rebelles remettent la pression



Les rebelles ont rapidement compris le changement de stratégie de François Bozizé. Depuis l'arrivée en catimini, le 31 janvier dernier, de 3 gros porteurs sud-africains (voir Afrikarabia), le Séléka sentait bien que le vent avait tourné et qu'une contre-offensive gouvernementale se préparait, appuyée par les soldats sud-africains. Samedi 5 janvier, la rébellion a donc décidé de remettre la pression sur Bangui en prenant deux nouvelles villes autour de Bambari, Alindao et Kouango. Ce dimanche, de sources gouvernementales, on apprenait que les rebelles se tenaient à seulement 12 km de Damara, la fameuse "ligne rouge" et surtout, dernier verrou avant la capitale centrafricaine.


Bozizé absent à Libreville ?



Côté rebelle, on affirme être sûr que "Bozizé veut maintenant aller à la guerre". On regrette également "le temps perdu" par la CEEAC, l'instance régionale en charge du dossier, "qui nous a fait croire que François Bozizé voulait négocier, ce qui n'était visiblement pas le cas". Les négociations prévues à Libreville ce lundi sont donc bien mal engagées. L'absence possible de François Bozizé risque d'être très remarquée à la table des négociations, alors que les rebelles estiment que son départ du pouvoir "n'est pas négociable". Pour la coalition Séléka, la composition de sa délégation n'est pas encore effective et doit faire consensus entre toutes les composantes de l'alliance. La présence d'Eric Massi, notamment, n'était pas encore acquise.


Enfants-soldats ?


Une polémique est venue s'immiscer dans le conflit centrafricain : la présence d'enfants-soldats dans les rangs de la rébellion, mais aussi des milices pro-gouvernementales. Selon l'UNICEF, environ 2 500 enfants se trouveraient enrôlés dans différents groupes armés en Centrafrique. Des garçons et des filles séparés de leurs familles, qui peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures ou risquent d'être abusés sexuellement, selon le représentant de l'UNICEF en Centrafrique, Souleymane Diabate. Seule la coalition Séléka a, pour le moment, démentie formellement avoir des enfants-soldats dans ses troupes. Les rebelles affirment même être disposés à recevoir les responsables de l'UNICEF dans les régions qu'ils contrôlent. Le Séléka se déclare également prêt à ouvrir un corridor humanitaire aux ONG pour venir en aide à la population.


Christophe RIGAUD - Afrikarabia

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 02:11

 

 

 

Seul-le-dialogue-peut-ramener-la-paix-en-Centrafrique-affir.jpg

 

 

http://www.la-croix.com 6/1/13 - 17 h 20  LA CROIX – ROME

 

Le cardinal Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples a envoyé vendredi un message « de proximité et de solidarité » aux évêques et aux fidèles de République centrafricaine (RCA), a indiqué l’agence vaticane Fides le 4 janvier 2013. Alors qu’une coalition de groupes rebelles, la Séléka, a pris le contrôle d’une grande partie de ce pays désormais en proie à des violences et à des pillages, le cardinal Filoni y assure que le dialogue est le seul moyen efficace pour le rétablissement d’une paix durable.

 

« La Congrégation pour l’évangélisation des peuples suit avec une attention particulière la situation qui prévaut dans votre pays », écrit le cardinal. « Préoccupée par la tournure qu’ont prise les événements ces derniers jours, elle vous exprime sa proximité spirituelle et vous invite à garder l’espérance de paix que vient d’apporter à l’humanité entière l’enfant de Bethléem, Jésus, l’Emmanuel ».

 

« La paix n’est pas un rêve, ce n’est pas une utopie : elle est possible », assure le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples en citant le récent Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2013. Et d’en appeler « au sens de responsabilité des uns et des autres pour qu’à travers le dialogue, seul moyen efficace pour le rétablissement d’une paix durable, ils mettent fin à ce cycle de violences qui ne fait qu’accroître la misère de ce peuple qui n’a que trop souffert ».

 

TOUTE « PRISE DE POUVOIR PAR LA FORCE ENTRAÎNERAIT LA VIOLENCE ET LA MORT »

 

De son côté, l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga a fait part de son inquiétude sur la situation dans les zones contrôlées par les rebelles où des pillages et des viols ont poussé la population à fuir dans la forêt. « Dans certains endroits, la situation est catastrophique », a-t-il confié à Radio Vatican, expliquant que, à Bangui même, des habitants commencent à fuir, soit dans la brousse, soit en RD-Congo, sur l’autre rive de l’Oubangui.

Mettant en garde contre toute « prise de pouvoir par la force (qui) entraînerait la violence et la mort », Mgr Nzapalainga expliqué que l’Église catholique était « toujours disponible » pour un rôle de médiation dans le conflit.

L’alliance rebelle Séléka, qui a commencé une offensive à la mi-décembre, demande le départ du président centrafricain François Bozizé. Alors que des négociations doivent avoir lieu mardi à Libreville (Gabon), elle a pris dans la nuit de vendredi 4 à samedi 5 janvier, les deux villes d’Alindao et Kouango, au centre du pays. Il s’agit sans doute là d’une démonstration de force du Séléka, l’intérêt stratégique de ces deux villes éloignées de Bangui semblant faible dans l’optique d’une éventuelle attaque de la capitale.

 

N. S. (avec Apic et Radio Vatican)

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 02:02

 

 

 

Eric Massi

 

06/01 15:05 CET

 

Les rebelles de l’Alliance Séléka ont bien l’intention de réclamer le départ du président centrafricain François Bozizé lors des prochaines négociations à Libreville au Gabon. C’est ce que confirmait ce wek-end à Paris le porte-parole des rebelles, Eric Massi. “Je ne vois pas ce que nous allons négocier à Libreville si ce n’est peut-être pouvoir exposer aux chefs d’Etat de la CEEAC (la Communauté des Etats de l’Afrique centrale) le programme de transition que nous souhaitons mettre en oeuvre suite au départ de François Bozizé”.

 

Mais le président centrafricain, qui est au pouvoir depuis le coup d‘état de 2003, veut garder les rênes du pays. Il sera, en principe, présent lors des négociations qui débuteront probablement mardi sous l‘égide de la CEEAC, la Communauté des Etats de l’Afrique centrale.


Alors que les rebelles viennent de prendre deux autres villes, Kouango et Alindao, les résidents à Bangui s’inquiètent. “Les rebelles ont coupé les routes alors il n’y a plus de trafic, déplorait une commerçante. Le prix de la viande fumée a beaucoup augmenté. Nos fournisseurs sont énervés parce qu’il n’y a plus de transport jusqu‘à Bangui”.

 
L’attente vers un retour à la normale pourrait être longue. Le porte-parole des rebelles a souhaité un report des négociations, car selon lui, les points à discuter n’ont pas été fixés.

 

Avec AFP et CCTV

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 01:53

 

 

 

Vircoulon.jpg

Thierry Vircoulon de ICG pour l'Afrique centrale

 

 

dimanche, 06 janvier 2013


http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/


La République démocratique du Congo (RDC) et la Centrafrique font face à des rébellions capables de faire tomber les régimes en place. Le M23 s'est emparé pendant quelques jours de la ville de Goma et les rebelles du Séléka se trouvent aujourd'hui à une centaine de kilomètres de Bangui. Thierry Vicoulon, directeur du programme Afrique centrale d'International Crisis Group (ICG) analyse pour Afrikarabia les similitudes, mais aussi les différences entre ces deux conflits.

 

- Afrikarabia : Quels sont les points communs entre la crise Centrafricaine et ce qui se passe actuellement en République démocratique du Congo ?



- Thierry Vircoulon : Dans les deux cas, nous avons une rébellion qui est plus forte que l'armée nationale et qui force le gouvernement à négocier, ce qu'il n'a évidemment pas envie de faire. Tout cela se passe sous l'égide d'une organisation régionale africaine, la CEEAC (1) dans le cas centrafricain et la CIRGL (2), pour la République démocratique du Congo. Dans ces deux conflits, nous voyons qu'il y a une demande d'intervention militaire extérieure. La CEEAC avait déjà une mission en Centrafrique qu'elle est en train de transformer en mission d'interposition et qui constitue le dernier rempart entre le pouvoir et les rebelles. En République démocratique du Congo, c'est la SADC (3) qui a été appelée à l'aide et est censée déployer des troupes dans les Kivus. Ces deux pouvoirs, Bangui et Kinshasa, se retrouvent donc dans une sorte de dépendance sécuritaire, faute d'avoir construit une armée suffisamment robuste pour résister à leurs rébellions.



- Afrikarabia : Dans ces deux pays, le point de départ de ces rébellions repose également sur un processus électoral raté et contesté ?



- Thierry Vircoulon : Les deux élections présidentielles, en RDC et en Centrafrique, ont eu lieu en même temps, en 2011 et ont montré aux forces politiques de ces pays que le pouvoir se resserrait. Les gouvernements congolais et centrafricains signifiaient alors qu'ils sortaient des logiques de partage des pouvoirs, négociées après les conflits et qu'ils souhaitaient monopoliser un peu plus le pouvoir pour leur deuxième mandat. Un monopole qui laissait penser aux oppositions congolaises et centrafricaines que ces pouvoirs comptaient effectuer une réforme constitutionnelle pour se représenter une troisième fois, ce qui est impossible dans les deux pays.


- Afrikarabia : Ce sont aussi des régimes qui ne peuvent plus compter sur leurs armées ?

- Thierry Vircoulon : Dans ces deux pays, il n'y a pas eu de réformes de l'armée, malgré les appels répétés de la communauté internationale, mais aussi des voix nationales. Ces appels n'ont pas été écoutés par ces deux régimes et ils se retrouvent aujourd'hui avec des forces armées qui sont, in fine, en situation d'infériorité par rapport aux rébellions.



- Afrikarabia : Est-ce que l'épilogue de ces deux "aventures rebelles" pourrait être le même à Bangui et à Kinshasa ?



- Thierry Vircoulon : La différence fondamentale entre les deux scénarios est d'ordre géographique. On voit que les rebelles centrafricains sont arrivés en 3 semaines aux portes de Bangui, alors que le M23 se trouve à quelques milliers de kilomètres de Kinshasa, sans aucune route. C'est la raison pour laquelle la configuration est différente. Mais la logique est la même. S'il y avait des routes qui traversaient la RDC et si le pays était moins grand, le M23, comme il le disait à une époque, aurait pu arriver aux portes de Kinshasa.



- Afrikarabia : N'est-ce pas dans ces conflits, la faillite de ce que nous appelons la communauté internationale ?



- Thierry Vircoulon : Il y a un désengagement politico-militaire très clair des européens et de Paris en Afrique, qui a comme contre-partie de soutenir des solutions africaines au crises africaines. C'est la CEEAC qui, dans le cadre d'une architecture de paix et de sécurité, doit gérer la crise centrafricaine et c'est la CIRGL qui est censée gérer les problèmes de paix et de sécurité dans les Grands Lacs. Dans la mesure où les européens sont maintenant en retraits, nous sommes là dans un système qui est logique. Ce sont désormais les instances africaines qui doivent gérer les problèmes de sécurité. Les Nations-unies, se retrouvent dans une situation un peu intermédiaire, où, elles sont là, mais n'ont plus une grande capacité d'initiative dans ces conflits et ont l'air de piétiner.



- Afrikarabia : Ce désengagement de la communauté internationale vous semble un phénomène durable ?



- Thierry Vircoulon : C'est le scénario qui a été mis en place il y a 10 ans lorsque l'Organisation de l'union africaine est devenue l'Union africaine (UA). Les crises africaines doivent être gérées par les africains et cette politique ne va pas changer. A moins d'une grande catastrophe, je ne vois pas cette politique changer. Au contraire, on va aller de plus en plus dans ce schéma. On le voit d'ailleurs dans le cas du Mali, où il faut des troupes de la CEDEAO pour intervenir, les occidentaux restants en deuxième ligne.



Propos recueillis par Christophe RIGAUD - Afrikarabia

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 01:01

 

 

militaires-sud-af.jpg

 

La présidence sud-africaine a annoncé, ce dimanche, sa décision d'envoyer un contingent de 400 de la SANDF en Centrafrique pour doper le contingent de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) dont les effectifs en RCA ont déjà été renforcés par des soldats gabonais, camerounais et congolais.

 

Pretoria a précisé que ses soldats vont "assister les forces centrafricaines et contribuer au processus de DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) des rebelles".

 

Cette décision intervient alors qu'une délégation de la rébellion du Séléka est attendue lundi à Libreville pour des négociations de paix avec le pouvoir centrafricain et l'opposition politique.

 

Des éléments sud-africains, "bien équipés", selon une source, sont déjà sur place depuis deux jours et auraient pris position dans la capitale. Par ailleurs, les termes du communiqué de la présidence sud-africaine sont équivoques, puisque le mot "employement" et pas "deployement" y figure et que la mission de ces soldats durera jusqu'en mars 2018! En 2007 (opération Morero), la SANDF était déjà intervenue pour sécuriser le palais présidentiel à Bangui 

 

 

Le texte du communiqué :


President Jacob Zuma has authorised the employment of 400 South African National Defence Force (SANDF) personnel to the Central African Republic (CAR), to render support in fulfilment of an international obligation of the Republic of South Africa towards the CAR.
The employment is for the period of 02 January 2013 - 31 March 2018. The employment is authorised in accordance with the provisions of section 201 (2) (c) of the Constitution of the Republic of South Africa, 1996. The employed members of the SANDF will assist with capacity building of the CAR Defence Force and will also assist CAR with the planning and implementation of the disarmament, demobilisation and re integration processes. The employment of members of the SANDF to CAR is one of the efforts that South Africa is making to bring about peace and stability in the region.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 00:54

 

 

 

 

FRONT REPUBLICAIN POUR L'ALTERNANCE ET LA PAIX (FRAP)

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

RELATIF AU DIALOGUE POLITIQUE DE LIBREVILLE

 

Le peuple Centrafricain est en quête de paix. Pendant que toutes les forces vives de la nation centrafricaine se préparent pour un dialogue inter centrafricain de sortie de crise, des mains invisibles font pression avec la complicité machiavélique du Président BOZIZE aux fins d'adopter une feuille de route irréaliste préalablement concoctée, avec un règlement intérieur rédigé à la va vite qui ignorent les véritables enjeux de cette crise.

 

La méconnaissance des réalités centrafricaines par le représentant de CEEAC qui est aux manettes compromet gravement et dangereusement les chances de la tenue de ce dialogue tant attendu par le peuple centrafricain.Rappelons tout simplement que ce n'est pas un dialogue contre les Centrafricains mais pour les Centrafricains avec les Centrafricains. Nos partenaires de la communauté internationale sont au chevet de notre pays non pour imposer des choix mais accompagner le processus.

 

Devant les manquements graves relevés, le FRAP exige le report pure et simple de ce dialogue dont les documents préétablis vont être imposés aux Centrafricains notamment la mise en refonte totale des procédés de désignation des délégués et l'ordre du jour.


Pour nous, le préalable à ce dialogue est et demeure la démission immédiate et sans condition de François BOZIZE de la tête de l’État centrafricain. Ce préalable est non négociable.

 

Le Front Républicain pour l'Alternance et la Paix (FRAP), estime que toute précipitation hasardeuse de la part des acteurs et partenaires concernés par ce dialogue, plongera ipso facto la République Centrafricaine dans une spirale de violences aux conséquences incalculables.

 

Le FRAP dans son combat pour une issue pacifique à la crise politique, rejette d'ores et déjà l'échec de ce dialogue arrangé de Libreville sur BOZIZE et ceux qui tentent par leurs faits et gestes à écarter certains acteurs de la vie publique centrafricaine y compris la société civile.


Le FRAP en appelle aux Chefs d’États de la CEEAC, les institutions supra-nationales à savoir l'Union Africaine, l'Union Européenne, les Nations-Unies de part leurs expériences dans la résolution des conflits à aider la République Centrafricaine à sortir de cette imbroglio politique .

 

Fait à Paris le 06 janvier 2012

 

Kodégué

Guy-Simplice KODEGUE

Porte-Parole ,Chargé des Relations Extérieures du FRAP

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 00:43

 

 

 

CONVENTION PATRIOTIQUE POUR LE SALUT DU KODRO (CPSK)

 

 

Communiqué de la CPSK sur la présence des troupes Sud-Africaines en CENTRAFRIQUE

 

 

Peuple Centrafricain,


Nous avons été informés de sources concordantes de la présence sur le sol centrafricain de mercenaires sud-africains recrutés par le Chef de l’Etat et soldats de l’armée régulière Sud-africaine, envoyés par Pretoria pour prêter main forte à BOZIZE. Nous déplorons la réaction de ce pays frère et ami qui vole au secours des ennemis du peuple centrafricain.


La présence de ces militaires étrangers soulève dans la foulée plusieurs interrogations :

Quelle est la raison réelle de leur présence sur le sol Centrafricain ?

Quelle forme devra prendre leur intervention sur le terrain ?

Quel mandat ont-ils reçu pour accomplir leur mission, et de qui le tiennent-ils ?

Pour quelle durée sont-ils là ?


La présence de ces troupes est une violation de l’intégrité territoriale de la Centrafrique, ainsi que des conventions internationales de non ingérence d’un pays tiers dans les affaires internes d’un Etat.


La CPSK et la coalition SELEKA ne sauront répondre des actions et agissements des mercenaires et des troupes de l’armée régulière Sud-Africaine sur le territoire de Centrafrique. 


Nous prenons à témoin le peuple centrafricain, ainsi que toute la communauté internationale sur d’éventuelles exactions qui pourraient être commises par ces troupes, et nous réservons le droit de saisir la Cours Pénale Internationale pour que la lumière soit faite sur la présence sur le territoire national des soldats autres que ceux de la force d’interposition FOMAC et des militaires français dont les missions sont précises.


BOZIZE veut plonger le pays dans le chaos avant son départ imminent et laisser à la nouvelle équipe dirigeante un pays ingérable. Nous attirons donc l’attention de nos compatriotes sur la situation militaire complexe ainsi que la situation financières catastrophique que l’actuel Président de la république veut léguer en héritage au peuple. Notre pays est l’un des plus pauvres au monde, mais BOZIZE se paye le luxe de financer plus de 2000 mercenaires actuellement basés en Centrafrique. C’est donc un homme qui ne défend que son propre poste, et non les intérêts des Centrafricains.

 

Nous invitons le peuple de Centrafrique à s’unir derrière la CPSK et la SELEKA, pour bouter hors du territoire national BOZIZE et ses protégés.

 

Que Dieu bénisse la Centrafrique.

                                                                                 

Fait à Paris le 06/12/2013

Le coordonateur délégué Europe

 

Nelson-Ndjadder.JPG

François Nelson NDJADDER 

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 00:39

 

 

 

Levy-Lakite.jpg

Lévy Yakité, patron des "patriotes" et des réseaux COCORA qui

sèment la terreur dans Bangui, gibier potentiel de la CPI

 

 

AFP 06/01/2013 à 17:59

Après l'arrivée des militaires sud-africains, le coordonnateur des jeunes "patriotes" pro-Bozizé, Lévy Yakité, a appelé à la radio nationale à lever les barrages qu'ils avaient érigés dans la capitale, censés empêcher les tentatives d'infiltrations rebelles.


L'arrivée à Libreville des délégations des rebelles, du pouvoir et de l'opposition centrafricains pour des négociations de paix a été retardée à lundi, tandis qu'à Bangui le président François Bozizé a reçu le renfort d'un important contingent de soldats sud-africains.


L'arrivée des délégations était initialement prévue ce dimanche dans la capitale gabonaise, alors que les pourparlers placés sous l'égide de l'Afrique Centrale doivent en principe débuter mardi. Mais le vol qui devait emmener la délégation de la rébellion a été retardé pour des "problèmes d'autorisation", selon une source diplomatique.


Le président Bozizé devrait rejoindre Libreville "plus tard", une fois les négociations entamées, a appris l'AFP de source proche de la présidence.


"Nous partirons demain matin (lundi). Il y a eu un problème (sur le vol). Nous sommes prêts. Nous demandons à partir aux négociations", a affirmé à l'AFP l'un des chef de l'alliance rebelle Séléka, le colonel Djouma Narkoyo.


Toutefois le porte-parole du Séléka, Eric Massi, tout en se déclarant prêt à participer à des négociations, a souhaité un report pour mieux se préparer. Il a continué d'exiger le départ du président Bozizé.

"Le départ de Bozizé n'est pas négociable. Il ne veut pas partir mais il n'a pas les moyens de rester", a estimé M. Massi. "Ce dont nous devons parler avec les chefs d'Etat d'Afrique Centrale, c'est des conditions du départ de M. Bozizé, des garanties pour sa sécurité et celle de sa famille, afin qu'il puisse se retirer dans la dignité".


M. Massi, qui est basé à Paris et doit faire partie de la délégation du Séléka, a confirmé que le chef des rebelles, Michel Djotiodia, s'était "engagé à aller à Libreville". Mais ce n'est pas la peine d'aller à Libreville si le sommet tourne en palabres inutiles", a-t-il ajouté.


Selon le ministre de l'Administration territoriale Josué Binoua, chacune des délégations qui sera composée de quinze membres a remis des "propositions de sortie de crise" au comité de suivi dirigé par le président congolais Denis Sassou Nguesso.


M. Binoua a estimé que "la seule voie pour trouver une solution passe par le dialogue et exclut l'option militaire. Le président a annoncé un gouvernement d'union nationale. Il y a intangibilité de l'ordre constitutionnel et le mandat du président court jusqu'en 2016".


La délégation du pouvoir va en outre proposer "une réforme de l'armée, un plan de relance économique et la mise en application d'un nouveau code électoral", déjà discuté avec l'opposition, selon lui.


A Bangui, le régime a reçu le renfort cette semaine d'un contingent de 200 soldats sud-africains "bien équipé", basé non loin de la résidence du président, a-t-on appris dimanche de source militaire.


Officiellement, il s'agit du "prolongement" jusqu'en 2018 d'un accord de coopération entre la Centrafrique et l'Afrique du Sud, dont les soldats doivent "protéger le contingent sud-africain de coopérants et leur matériel".


Toutefois, des sources proches du pouvoir laissent entendre que les Sud-Africains protégeraient la capitale en cas d'attaque. Jusqu'à 400 soldats sud-africains pourraient être déployés au total, a indiqué à l'AFP la présidence sud-africaine.


Ces hommes ne font pas partie du dispositif de près de 800 hommes, dont 400 Tchadiens, de la Force multinationale d'Afrique centrale qui contrôlent le verrou de la ville de Damara à 75 km au nord de Bangui, désigné comme la ligne rouge à ne pas franchir par les rebelles. Ceux-ci stationnent à Sibut, à 160 km de Bangui.


Six cents soldats français sont également déployés à Bangui, officiellement pour protéger et éventuellement évacuer les ressortissants français.


Après l'arrivée des militaires sud-africains, le coordonnateur des jeunes "patriotes" pro-Bozizé, Lévy Yakité, a appelé à la radio nationale à lever les barrages qu'ils avaient érigés dans la capitale, censés empêcher les tentatives d'infiltrations rebelles.


"Je vous demande de lever à compter d'aujourd'hui toutes les barrières et de laisser le soin aux Sud-Africains d'assurer la sécurité de Bangui", a affirmé M. Yakité.


Sur le terrain, les rebelles ont justifié la prise de deux villes secondaires, Alindao et Kouango, samedi, dans le centre du pays, par des opérations de "contrôle des routes", indiquant qu'ils avaient eu vent de déplacements militaires des Forces armées centrafricaine, voire de "troupes ougandaises" dans la zone.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 22:49



 

entête Seleka


Les membres de la Séléka : 


Remercient sincèrement les Chefs d’Etat de la CEEAC et de la CEMAC d’être intervenus afin d’entamer un dialogue et d’écouter les revendications de la coalition, notamment au cours de la réunion du 8 janvier prochain.

Que ces derniers, ainsi que les peuples africains sachent que notre détermination est totale pour mettre en place une véritable démocratie respectueuse de la personne humaine et des droits de l’homme.

Ils mettent en garde ceux qui soutiennent directement ou indirectement le régime BOZIZE qui a dérivé dans une autocratie brutale et spoliatrice à la fois des libertés publiques fondamentales ainsi que des richesses du pays.


Un travail exemplaire a été accompli par la plupart des chefs d’états d’Afrique et en particulier d’Afrique Centrale dans les 10 dernières années pour mettre en place des processus démocratiques sincères et véritables, couplés à une forte croissance économique, permettant au reste du monde de trouver des solutions pour résoudre la crise économique planétaire. Ces avancées indéniables risquent d’être ternies si des manœuvres politiciennes souterraines tentaient d’aider le Général BOZIZE à rester au pouvoir alors qu’il ne représente plus que lui-même et son clan.

 

Fait le 5 janvier 2013

Pour la Séléka :


Michel Am Non Droko Djotodia, Président de l’UFDR

Général Noureldine Adam, Président de la CPJP

Général Mohamed-Moussa Dhaffane, Président de la CPSK

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 22:40

 

 

 

Bozizé Yangou 

 

 

La situation politique et sécuritaire en République Centrafricaine, nous impose de porter à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale, certains faits particulièrement gravissimes, d'atteintes aux droits humains causées par le pouvoir du général d'armée, député, pasteur, président de la république et ministre de la défense François Bozizé. Nous, nous étonnons du mutisme et de 'l'indifférence' de certains organismes du système des nations unis en Centrafrique, sur cette situation de violation des droits humains. Notre démarche ici, vise à prévenir la reproduction du cas de la disparition de Charles Massi, qui demeure à ce jour toujours non élucidée. Nous craignons donc, à juste titre la disparition de ces otages du clan Bozizé.

 

C'est pourquoi, nous lançons un appel pour la mise en place d'une commission d'enquête international, qui se penchera sur ce problème de la prison de Guantanamo/Bossembélé. Contrairement à ce qui a été dit par François Bozizé, qu'il n'existerait pas en République Centrafricaine, des prisonniers politiques.  En effet, Il existe bel et bien à BOSSEMBELE, ville située à moins de 200 kms de Bangui, un camp militaire qui abrite en son sein, une sinistre prison surnommée par le clan de Bozizé  'GUANTANAMO'. Cette sinistre prison n'a aucune existence légale et judiciaire, dans le sens où, elle est en dehors du contrôle de la justice. Elle dépend directement et uniquement de l'autorité de Bozizé. Ce Guantanamo version centrafricaine, est sous la garde exclusive des bérets verts, qui sont les éléments de la garde présidentielle.

 

Les informations que nous avons pu recueillir, nous révèlent que ce camp militaire, qui abrite cette prison est placé sous le commandement d'un mercenaire français, épaulé par 2 centrafricains (Junior Ndaiboye et Ngaïndiro respectivement lieutenant et sous-lieutenant). Cette sinistre prison, est destinée à recevoir les prisonniers personnels de Bozizé et de sa famille. Prisonniers personnels, car kidnappés par les militaires à la solde du clan Bozizé, sans aucun motif connu de la justice centrafricaine, ni mandat d'arrêt.

 

Les malheureux torturés qui sont retenus dans cette prison, n'ont d'autre tort que celui d'avoir été indexé par le clan, comme de potentiels ennemis de leur pouvoir. Ainsi, nous apprenons que certains des malheureux otages du clan Bozizé dans cette prison, ne doivent leur calvaire, qu'au fait d'avoir été des collaborateurs de ministres bannis par le pouvoir. Ou encore, parce qu'ils ont refusé de céder aux intimidations prédatrices du clan, qui n'a d'autres occupations que le racket des opérateurs économiques.

 

Pour certains, ils doivent leur triste sort à des accusations loufoques d'atteintes à la sécurité du président de la république. Cela signifie qu'ils critiquent le pouvoir en place. Ce sont donc, des prisonniers d'opinions ou politiques. Ces accusations fantaisistes et inspirées par des desseins de spoliation, sont toujours portées par les services de renseignements personnel du président de la république, constitué d'agents non formés et d'un cynisme inspiré par leur Chef suprême.

 

Nous avons pu nous procurer ces informations, par le canal de certains militaires en poste au sein même de ce camp militaire et de sa prison, et qui ne supportent plus de participer malgré eux à cette atteinte aux droits humains. Les sévices corporels et moraux qui sont infligés à ces otages sont dignes du moyen âge : Privés de visites, de soins, d'hygiène, de nourriture, ils sont de plus torturés quasi quotidiennement pour certains d'entre eux. Au moment où nous rédigeons cette dénonciation, nous avons pu recueillir une liste non exhaustive de certains des otages de Bozizé retenus dans cette prison.

 

Il s'agit des personnes dont les noms suivent :

 

-  Jean Bianga

-  Moussa Crépin

-  Serge Magna

-  Nouhtou

-  Yaya Idriss

-  Amadou Tidjiane

-  Abdoulaye Hamat

-  Dido Hamat

-  Chaïbou abraham

-  Théophile Malembo

-  Marcel Nzelou

-  Onun Egibe

-  Arthur Humé

-  Goni Mandja

-  Junior Ogrembé

-  Tano Max

 

En ce moment, où il est plus que jamais nécessaire de trouver des solutions à la crise politico-militaire de la RCA, il est important et indispensable que le sort de tous les prisonniers de cette prison soit pris en compte afin qu'ils soient protégés et rendus à leur famille respective. Et, nous demandons le démantèlement pur et simple de cette sinistre prison. Ces actes hors la loi du pouvoir de Bozizé, constituent une atteinte grave aux droits humains, et ne peuvent plus être tolérés. Ces actes sont réprimés par la Cour pénale internationale.

 

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Ministère des affaires étrangères, quai d'Orsay paris 7ème

 

Présidente de la commission des affaires étrangères, rue de l'université, Paris 7ème

 

L'ambassade de France en République Centrafricaine, Bangui

 

Les partis politiques Centrafricains

 

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