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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 03:10

 

 

Boz centrafrique

 

 

Centrafrique : La rébellion et le pouvoir entament des négociations


Par LEXPRESS.fr, publié le 08/01/2013 à 16:17


Les pourparlers entre le pouvoir, l'opposition et la rébellion s'ouvrent ce mardi à Libreville, au Gabon. La coalition Seleka, principale force de cette dernière, demande toujours le départ du président Bozizé, attendu dans la capitale dans les prochains jours. 

Les discussions vont pouvoir commencer. Les délégations du pouvoir et de l'opposition de Centrafrique sont arrivées ce mardi à Libreville, au Gabon. Elles y ont rejoint les représentants de la rébellion afin d'engager de cruciales et difficiles négociations de paix, sous l'égide des pays d'Afrique centrale 

Ces pourparlers entre le pouvoir fragilisé de Bangui et la rébellion, déclenchée le 10 décembre dernier et qui contrôle la majeure partie du pays, seront précédés d'une réunion du conseil des ministres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC). 

Dans un bref communiqué, la CEEAC évoque "la complexité de la tâche" qui lui est assignée, sans préciser le calendrier des pourparlers à venir. L'objectif est de sortir la Centrafrique, Etat membre de la sous-région, d'un profond conflit politico-militaire.

 

Un gouvernement d'union nationale ?


Une délégation des rebelles, dirigée par le chef de la coalition Seleka Michel Djotodia, est arrivée la première lundi soir à Libreville. Le Seleka réclame le départ du président François Bozizé. "On ne peut pas faire la guerre sans la paix et vice versa. On est là, on va discuter, on va se comprendre. Après tout, nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes des frères", a déclaré Michel Djotodia. "Ce n'est pas moi qui vais faire partir Bozizé, il y a une coalition et il y a aussi l'opposition démocratique qui est là (...) On va se retrouver et on verra ce qu'il y a lieu de faire", a-t-il ajouté. 

Les délégations du gouvernement et de l'opposition ont quitté la capitale centrafricaine ce mardi matin pour Libreville. L'archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga les accompagne en tant qu'observateur, ainsi que d'autres membres de la société civile. 


Lundi, le chef de la délégation du pouvoir, Jean Willybiro-Sako, s'est déclaré "serein". Il a estimé que les concessions du président Bozizé, qui a proposé un gouvernement d'union nationale et assuré qu'il ne se représenterait pas à la prochaine présidentielle, "avaient débloqué beaucoup de choses (...) Cela a montré une certaine volonté d'aller de l'avant, de tenir compte des préoccupations des uns et des autres." Interrogé sur l'exigence des rebelles que le président Bozizé quitte ses fonctions, le chef de la délégation du pouvoir a mis en avant l'importance de respecter la Constitution. 


400 soldats sud-africains pour aider Bozizé


François Bozizé, fragilisé depuis la déroute de l'armée régulière face aux rebelles du Seleka, devrait se rendre à Libreville dans le courant de la semaine, si les délégations arrivent à s'accorder sur une sortie de crise qui semble difficile à trouver. Le président centrafricain s'est rendu lundi à Brazzaville pour préparer avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, dont il est proche, les pourparlers à venir.

 

Denis Sassou Nguesso a été désigné médiateur par ses pairs d'Afrique centrale. Il a appelé lundi à "oeuvrer inlassablement à la consolidation de la paix en République centrafricaine, en amenant le gouvernement et la rébellion armée au dialogue". 


Les rebelles réclament notamment le respect d'accords de paix signés entre 2007 et 2011 avec le pouvoir. Ils demandent comme condition au dialogue le "départ" du président Bozizé. Celui-ci pourrait compter sur le déploiement de 400 soldats sud-africains dans le pays, la présidence sud-africaine ayant invoqué "une obligation internationale de l'Afrique du Sud envers la Centrafrique". 


D'autres opposants en exil, qui ne sont pas invités aux négociations, ont dénoncé une "feuille de route irréaliste" imposée "avec la complicité machiavélique du président Bozizé". 

 

 

Centrafrique : l'aide alimentaire pillée

 

AFP Publié le 08/01/2013 à 14:40

 

Des centaines de tonnes d'aide alimentaire ont été pillées en Centrafrique "et la situation est totalement imprévisible", a indiqué aujourd'hui le Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies, basé à Genève. "Nos entrepôts ont été pillés", a déclaré à l'AFP la porte-parole du PAM Elisabeth Byrs.

 


Quelque 210 tonnes de produits alimentaires ont été volées dans un entrepôt dans la ville de Kanga-Bandoro, au nord, tenue par les rebelles, un bureau et une maison du PAM ayant également été attaquées.  Au centre du pays, à Bambari, 209 tonnes ont été pillées, ainsi que 7 tonnes à Bria, dans l'est du pays. "A ce stade il est impossible de dire si d'autres installations du PAM ont été pillées. La situation est totalement imprévisible", a souligné la porte-parole.

 

Pour le moment l'entrepôt de Bangui est intact, il abrite un millier de tonnes de nourriture, de quoi alimenter 300.000 personnes pendant une semaine. Le PAM est prêt à reprendre ses activités dès que la situation le permettra, une mission de l'ONU étant en train d'évaluer la situation en matière de sécurité, a-t-elle ajouté.

 


Les délégations du pouvoir et de l'opposition de Centrafrique ont rejoint mardi à Libreville les représentants de la rébellion du Séléka pour engager de cruciales et difficiles négociations de paix sous l'égide des pays d'Afrique centrale.

 

 


Centrafrique : interrogations sur les négociations de Libreville

 

RFI  mardi 08 janvier 2013

 

Le président centrafricain François Bozizé a effectué une visite de quelques heures lundi 7 janvier, à Brazzaville pour préparer avec son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, des discussions de paix entre Bangui et la coalition la Seleka qui a pris les armes le 10 décembre. Une délégation des rebelles est arrivée ce même jour à Libreville au Gabon. Les négociations doivent s’ouvrir, au plus tard, le 11 janvier.

 

Denis Sassou Nguesso doit assurer une médiation, à Libreville, entre le gouvernement centrafricain et la Seleka. Cette coalition rebelle contrôle une grande partie du pays et  réclame le départ du président centrafricain François Bozizé, au pouvoir depuis 2003. La délégation gouvernementale plaide, au contraire, pour son maintien jusqu’au terme de son mandat en 2016.

 

Actuellement, les rebelles se trouvent aux abords de Damara - ville située à 75 km de Bangui - considérée comme le dernier verrou protégeant la capitale.

 

Après avoir rencontré le médiateur Sassou Nguesso, le président François Bozizé a affirmé que la Centrafrique « est agressée par des éléments venus de l’extérieur, appelés la Seleka. Nous les considérons comme des mercenaires manipulés de l’extérieur qui ont agressé la paisible population centrafricaine. »

 

De son côté, le président Denis Sassou Nguesso a assuré que les négociations devront s’ouvrir, au plus tard, le 11 janvier. Concernant la principale revendication des rebelles - le départ de François Bozizé du pouvoir -, le médiateur dans la crise centrafricaine a déclaré que toutes les questions ne seront abordées qu’à Libreville.

 

Denis Sassou Nguesso   Président de la République du Congo

« Nous traiterons de toutes ces questions entre frères. »

 

Pendant que François Bozizé rentrait à Bangui, après sa visite éclair au Congo, arrivait à Libreville une délégation composée d’une quinzaine de membres de la Seleka, menée par Michel Djotodia. Dès lundi, ce dernier a quitté la ville centrafricaine de Bria – contrôlée par la rébellion - à bord d’un avion affrété par les Nations unies et sous escorte de la mission diplomatique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) conduite par le général Guy Garcia.

 

Retard dû à « des mauvaises conditions météorologiques »

 

Les différentes délégations qui attendaient à Bangui pour partir n’ont pas pu décoller ce lundi, et leur départ pour Libreville a été reporté au mardi 8 janvier, en début de matinée.

 

« L’avion est bien arrivé à Bangui », a expliqué Willybiro Sako, chef de la délégation gouvernementale, « mais les pilotes ont signalé qu’il y avait de fortes intempéries sur les zones forestières gabonaises et qu’il était imprudent de voler dans ces conditions », a-t-il précisé.

 

Du côté des opposants, on a pris, là aussi, son mal en patience. « Il n’aurait pas été prudent de voler avec ces conditions météo », a reconnu le chef de la délégation de l’opposition, Maître Nicolas Tiangaye, « mais cela ne change rien à notre détermination à aller à Libreville pour obtenir des changements », a-t-il dit.

 

D’autres réunions sont prévues dans la capitale gabonaise. Mardi 8 janvier, dans l’après-midi, des ministres des Affaires étrangères des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) se sont ainsi réunis « afin d’évaluer la situation en Centrafrique et d’écouter un rapport de la communauté régionale », selon une source diplomatique régionale.

 

Mercredi 9 janvier, ce devrait être au comité de suivi de l’accord de paix global de 2008, présidé par le Congo, de se réunir. Et enfin, à la suite de ces deux réunions, on annonce, pour jeudi 10 janvier, un sommet qui doit rassembler les chefs d’Etat de la CEEAC pour qu’ils se prononcent sur les solutions de sortie de crise.


Interrogations sur l’organisation des négociations

 

Les négociations qui doivent s'ouvrir à Libreville s'engagent de façon peu claire. Aucun ordre du jour ni aucun règlement intérieur n'ont été définis. Inconnue également la durée de ces pourparlers. Un sommet des chefs d'Etat de la CEEAC est annoncé à Libreville jeudi mais l'opposition s'interroge : « Cela veut-il dire que nous ne disposerons que d'une journée pour aboutir à un accord ? C'est impensable. »

 

Dans les chancelleries européennes, on s'inquiète également de cette impréparation et de cette précipitation qui risquent de mettre en cause la crédibilité et le sérieux du processus.

Alors ce sommet de Libreville a-t-il pour objectif de mettre sous pression toutes les parties pour qu'elles s'entendent rapidement ou bien de faire valider un schéma de sortie de crise pré-établi ?

 
 

L’Afrique du Sud peine à justifier l’envoi de troupes en Centrafrique

 

Dans la capitale centrafricaine, le pouvoir de François Bozizé bénéficie manifestement d'un soutien sud-africain à travers le déploiement d'un contingent de deux cents soldats qui devraient être renforcés par deux cents autres. Quelle est leur mission exacte et sous quel mandat opèrent-ils ? Pour l'instant pas de réponse claire de Pretoria…

 

La présidence sud-africaine rappelle que l’article 201 de la Constitution du pays autorise le président à déployer des troupes afin d’honorer une « obligation internationale ». Pretoria semble avoir des difficultés à justifier cette obligation internationale.

 

Aujourd’hui, l'Afrique du Sud ne peut se prévaloir d'un mandat d'une organisation sous régionale ou internationale pour déployer des soldats en Centrafrique. Bangui et Pretoria n'ont pas signé d'accord qui prévoit l'envoi de troupes pour sauvegarder l'intégrité territoriale de la Centrafrique. Pretoria ne le nie pas.

 

Dans l'entourage du président sud-africain, on fait valoir les relations bilatérales en matière de coopération militaire formalisées dans un mémorandum signé en 2007. Une équipe de formateurs sud-africains se trouvait sur place lorsque l’alliance rebelle Seleka a débuté son offensive. « Les nouvelles troupes vont protéger notre équipe », explique le porte-parole du ministère des Affaires étrangères sud-africain. Une explication qui ne convainc guère les chancelleries occidentales, agacées.

 

Dans les rangs de l’opposition à Bangui, on s’interroge : « Le président François Bozizé a peut-être des doutes sur le soutien des pays d'Afrique centrale » tandis que dans les rues de la capitale, on évoque l’appétit des Sud-Africains pour les concessions minières de Centrafrique.

 

En Afrique du Sud, les observateurs livrent plutôt l’analyse suivante : la campagne de l'Otan pour renverser le régime Kadhafi a déclenché l’ire de Pretoria et mis à mal le leadership de l'Union africaine. Or, l'Afrique du Sud a toujours prôné des solutions africaines aux problèmes africains, une vision dont ne devrait pas se démarquer la nouvelle présidente de la commission de l'UA, la Sud-Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 03:05

 

 

 

 

Boz mauvais goût

 

Ursula Soares  RFI  mardi 08 janvier 2013

 

Les délégations du pouvoir et de l’opposition de RCA, ainsi que les représentants de la rébellion Seleka, sont arrivés à Libreville, au Gabon, pour engager des négociations de paix sous l’égide des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Afrique Centrale - préparatoire aux pourparlers - s’est ouverte ce mardi 8 janvier au ministère de la Défense gabonais.


Le président centrafricain François Bozizé a clairement affirmé, ce mardi à Bangui, alors même que débutaient les discussions à Libreville, qu’il n’était pas question, pour lui, de négocier son départ du pouvoir. Un départ que continuent de réclamer les rebelles. Pour François Bozizé, il s'agit d'une limite à ne pas franchir pendant ces négociations.

 

François Bozizé   Président de la République centrafricaine.

« Je n'ai pas à négocier (mon départ), est-ce que la rébellion représente le peuple centrafricain ? »

 

François Bozizé précise par ailleurs qu’il souhaiterait que sa délégation négocie, à Libreville, un gouvernement d’union nationale.

 

Ces déclarations tranchantes du président centrafricain augurent mal d’une issue positive à la profonde crise qui secoue la RCA depuis que les rebelles de la Seleka ont pris la majeure partie du pays, à la suite du déclenchement de leur offensive il y a bientôt un mois.

 

Une réunion des ministres des Affaires étrangères de la CEEAC s’est tenue, ce mardi 8 janvier, présidée par le ministre tchadien des Affaires étrangères. Dans son allocution d’ouverture, Moussa Faki Mahamat a mentionné que les ministres allaient écouter le rapport politico-militaire de la situation en Centrafrique. Un rapport élaboré par le secrétaire général de la CEEAC. « Nous suivrons avec intérêt le point de vue du gouvernement centrafricain sur cette crise ainsi que l’appréciation des différentes délégations », a par ailleurs précisé le ministre tchadien des Affaires étrangères.

 

L’ordre du jour des discussions toujours flou

 

Selon l’agenda prévu, mercredi 9 janvier, c’est le comité de suivi de l’accord de paix global de 2008 qui se réunira à partir de 9h00. La réunion pourra s’élargir à l’opposition et à la société civile. En revanche, on ne sait pas grand-chose sur l’ordre du jour de cette deuxième rencontre.

Le dernier rendez-vous au programme concerne le sommet des chefs d’Etat de la CEEAC qui doit proposer les solutions de sortie de crise et qui pourrait, quant à lui, se tenir dans deux jours, le jeudi 10 janvier, ce qui laisse très peu de temps pour les discussions.


Les délégations de la Seleka et de l’opposition s’impatientent. Elles n’ont aucune information concernant l’ordre du jour, le calendrier de travail ou encore le programme de travail. Joint par RFI, Martin Ziguélé, président du MLPC, parti membre de la coordination de neuf partis de l’opposition, ne comprend pas ce qui se passe.

 

Martin Ziguélé  Président du MLPC, parti membre de la coordination de neuf partis de l’opposition.

« Est-ce que le sommet des chefs d’Etat va se réunir et parler d’un problème qui n’aura pas été expliqué par les parties en présence ? »

 

Tout le monde présent à Libreville

 

Les délégations du pouvoir et de l’opposition de Centrafrique ainsi que les principaux leaders de la Seleka sont tous présents à Libreville. La délégation de la rébellion, dirigée par Michel Djotodia, est arrivée lundi soir à Libreville. Michel Djotodia est par ailleurs le chef de l’UFDR, qui compte sept membres également présents dans la capitale gabonaise, dont le colonel Narkoyo, porte-parole militaire de la coalition.


Côté Seleka, le général Dhaffane, leader de la Convention patriotique pour le salut du Kodro (CPSK) - une des quatre factions de la Seleka – est également présent à Libreville ainsi que Noureddine Adam, de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), qui a rejoint la délégation rebelle et qui prendra également part aux négociations.


Enfin, la mission gouvernementale, menée par le ministre Willybiro Sako et celle de l’opposition civile, par Nicolas Tiangaye, sont également dans la capitale gabonaise aux côtés de dix membres de la société civile.

L'Afrique du sud : un nouvel acteur de poids dans la crise centrafricaine


Le président sud-africain, Jacob Zuma, a déjà envoyé plus de 200 soldats à Bangui. Ce chiffre pourrait être porté à 400 si la situation l'exige. A Pretoria, on assure que ce déploiement est effectué en vertu d'un accord entre les deux pays portant sur la formation et le conseil à l'armée centrafricaine. Dans les faits, beaucoup estiment que ces soldats sont, avant tout, venus sécuriser le pouvoir. Dans la région, cette intrusion sud-africaine fait grincer des dents.


Tout le monde se tait, mais dans la région personne n'acquiesce. Le poids de l'Afrique du Sud n'est sûrement pas étranger à l'absence de réaction officielle. Mais chez les voisins de la Centrafrique, le déploiement de soldats en provenance de Pretoria n'est pas vu d'un bon œil. « Je ne suis au courant de rien, je savais seulement qu'il avait été question de la venue de militaires ougandais mais les Sud-Africains, ça ne nous concerne pas », concède avec gêne un diplomate de la CEEAC.


Le Tchad, qui a longtemps été le partenaire privilégié du président Bozizé, s'est abstenu de tout commentaire. Mais une source officielle, sous couvert d'anonymat, voit dans ce recours une preuve manifeste du manque de confiance de Bangui envers la sous-région. Au sein de l'Union africaine ou encore de l'ONU, personne ne veut non plus commenter l'entrée en jeu de l'Afrique du Sud sur le terrain centrafricain. « Deux états souverains ont le droit de traiter ensemble », affirment en chœur des fonctionnaires de ses deux organisations.


Plus acerbe, un diplomate africain en poste à Bangui considère, lui, que si le président Bozizé a agi par instinct de conservation en appelant à la rescousse Jacob Zuma, « cette intervention ne sera pas gratuite » et que « l'Afrique du Sud a sûrement négocié des contreparties minières » à l'envoi de ses militaires.


 

NDLR : Pendant que les délégations des rebelles et de l’opposition démocratique sont confinées dans les quatre murs de leurs hôtels, Bozizé occupe les médias. Il était allé rencontrer Sassou Nguesso à Brazzaville avant-hier, ce mardi, il a tenu une conférence de presse à Bangui, ce mercredi, il est l’invité Afrique sur Radio France Internationale pour cristalliser le débat autour de sa modeste personne et pour répéter qu’il ne partira pas du pouvoir parce qu’il aurait été prétendument élu par les Centrafricains alors que c’est de notoriété publique que les dernières élections qu’il dit avoir remportées à plus de 70 % étaient une grande mascarade de fraudes massives et grotesques.

 

Les délégations ignorent tout de l’agenda des discussions et de la qualité des interlocuteurs qu’elles auront en face. A se demander pourquoi vraiment les faire venir à Libreville plusieurs jours d’avance alors que le principal protagoniste, la source des problèmes est toujours à Bangui et tient des conférences de presse pour déflorer le principal sujet qui doit être discuté à Libreville. Les ministres des affaires étrangères et de la défense de l’Afrique centrale se sont réunis sans les différentes délégations pour se réjouir de ce qu’on constate un cessez le feu de fait entre les belligérants alors qu’il y a quelques jours la RCA avait failli s’embraser Ils feront un joli rapport aux huis clos des chefs d’état qui en seront bien contents.

 

Ce mercredi, on parle d’une évaluation des différents accords de paix, peut-être avec les rebelles mais dans tous les cas rien ne dit que le huis clos des chefs d’état entendra les rebelles et l’opposition démocratique. On le voit, les vrais sujets de fond à l’origine de la crise et l’épineuse question du départ du pouvoir de Bozizé ne sera pas abordé et avec cela on parlera des négociations de Libreville. Il est donc que Libreville que certains se sont dépêchés pour qu’il s’agit des négociations de la dernière chance tourne en eau de boudin et est déjà un fiasco total. Dans ces conditions, que font encore là-bas les responsables de Séléka et ceux de l’opposition démocratique. Bozizé menace de les dépecer à leur retour respectif.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 02:33

 

 

 

Bozizé hagard

 

 

Le Monde.fr avec AFP  | 08.01.2013 à 20h01

 

Le président centrafricain François Bozizé a déclaré, mardi 8 janvier, à Bangui, qu'il ne voulait "pas négocier" son départ réclamé par la rébellion qui tient la majeure partie du pays, au cours d'une conférence de presse avant les pourparlers de Libreville.


"Non, je n'ai pas à négocier [mon départ]. Pourquoi négocier ? Est-ce que la rébellion représente le peuple centrafricain qui m'a élu à deux reprises ? (...) Je n'ai pas à négocier une fonction de chef d'Etat, surtout dans le cadre de la démocratie (...) sinon c'est la loi de la jungle", a déclaré le président, lors d'une conférence de presse au palais de la Renaissance de Bangui.


"POURQUOI DÉCHIQUETER LA CONSTITUTION ?"


"Cette question est le langage de tout hors-la-loi. Quelqu'un qui respecte la Constitution ne doit pas poser une question pareille. (...) Ce sont des hors-la-loi", a-t-il poursuivi, alors que l'alliance Séléka, qui a lancé une offensive le 10 décembre, se trouve à quelques dizaines de kilomètres de Bangui et réclame son départ.


"Pourquoi déchiqueter la Constitution ? Détruire les institutions de la République, c'est grave dans un monde où nous défendons la démocratie. Seuls les hors-la-loi, les mercenaires terroristes peuvent demander cela", a-t-il poursuivi, alors que des délégations du pouvoir, des rebelles et de l'opposition se trouvent à Libreville pour engager des négociations.


"CE SONT DES TERRORISTES"


"Si les terroristes viennent parler terrorisme [à Libreville], le monde entier saura ! Ce sont des terroristes, ils se comportent comme tels, ils pillent, ils volent, ils saccagent", a-t-il insisté. "Ce qui me donne la force, c'est que des étrangers terroristes agressent le pouvoir établi en République centrafricaine (...), la Séleka que nous qualifions de mercenaires terroristes", a ajouté le président centrafricain.


"Nous allons à Libreville pour défendre la démocratie, la Constitution, pour dire (aux rebelles de la) Séléka qu'ils respectent les décisions des chefs d'Etat d'Afrique centrale", les médiateurs de la crise, leur demandant de "repartir à leurs positions de départ", a-t-il dit.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:11

 

 

 

Bozyangou

 

 

BANGUI, 07 jan 2013 (AFP) - Le président centrafricain François Bozizé, fragilisé par l'offensive de rebelles qui demandent son départ du pouvoir, est, sous des dehors rugueux, un bon manoeuvrier, sachant jouer sur tous les tableaux et n'hésitant pas à utiliser la force.


"Boz", comme on le surnomme en Centrafrique, est aujourd'hui confronté à une rébellion similaire à celle qui lui avait permis de prendre le pouvoir par les armes en 2003, quand il avait renversé le président Ange-Félix Patassé devenu très impopulaire.


Bozizé était parti du nord du pays, recrutant dans son avancée de jeunes désoeuvrés et ralliant à lui d'autres factions rebelles, comme le font les insurgés aujourd'hui. Mais, contrairement à la coalition rebelle actuelle du Séléka, il avait le soutien décisif du Tchad, en armes et en soldats.


Ancien aide de camp de Jean-Bedel Bokassa, devenu à 32 ans le plus jeune général de l'armée, Bozizé a étudié à l'école de guerre en France après la chute de "l'empereur" en 1979. Dès 1981, il revient dans le jeu politique centrafricain et devient le ministre de l'Information d'André Kolingba qu'il tente de renverser en 1982. Passé par la case "prison", il réintègre l'armée et oeuvre comme chef d'état-major auprès du président Ange Felix Patassé avant de lancer contre lui la rébellion des "Patriotes"...


Le mois dernier, quand la rébellion a lancé l'offensive et pris très facilement plusieurs villes, Bozizé a immédiatement essayé de reprendre la main, faisant des concessions pour gagner du temps et proposant notamment un gouvernement d'union nationale.


"Le problème c'est qu'il ne tient jamais ses promesses et après, il cherchera à les écraser" (les rebelles), estime l'ancien ministre de la Défense Jean-Jaques Demafouth, emprisonné trois mois en 2012 sous l'accusation d'un complot, alors qu'il venait de conduire à son terme le désarmement et la dissolution de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD, rébellion).


Le principal opposant Martin Ziguélé souligne que le président avait promis un grand dialogue, il y a six mois. "On attend toujours. Il y a un problème de crédibilité".


Pendant ce temps, Bozizé tente de réorganiser son camp. Il n'hésite pas à limoger son fils Jean-François du ministère de la Défense, reprenant lui-même ce portefeuille.


Surtout, il mobilise les jeunes de son mouvement, les "patriotes" pour quadriller les quartiers et procéder à des contrôles citoyens pour éviter infiltrations rebelles et pillages. Des observateurs estiment qu'il s'agit surtout de prévenir tout soulèvement.


De la même manière, Bozizé - "évangéliste suprême" de l'Eglise du christianisme céleste Nouvelle Jérusalem qu'il a fondée en Centrafrique - mobilise ses églises pour le soutenir.


Sur le plan politique, il use de "la vieille recette des sentiments anti-français" et de la xénophobie, affirme un observateur qui le parodie: "+Si les choses vont mal, ce n'est pas de ma faute, c'est la France+".


Dans les medias pro-régime, la théorie du complot de Paris qui ne voudrait pas que la Centrafrique se développe et n'a pas supporté l'exploitation du pétrole par les Chinois est omniprésente, relayée par la rue. "Il est clair que cette atteinte à la sûreté intérieure" provient "d'une main noire à coloration blanche qui n'est autre que la France", écrit le journal L'Evènement. De même, le régime tente d'accréditer la thèse que la rébellion est majoritairement composée d'étrangers.


Sur le plan international, François Bozizé a appelé ses pairs d'Afrique centrale à son secours. Le Tchad ainsi que les forces congolaises, gabonaises et camerounaises constituent aujourd'hui la force qui bloque les rebelles dans leur marche sur Bangui.


"Bozizé est franc-maçon comme (les présidents congolais Denis) Sassou Nguesso, (gabonais Ali) Bongo, (camerounais Paul) Biya", relève un membre du régime.


"Boz" a réussi à prolonger cette semaine son accord de coopération militaire avec l'Afrique du Sud qui a envoyé des troupes supplémentaires, officiellement pour sécuriser ses coopérants et son matériel. La rumeur à Bangui évoque en échange des concessions minières pour les Sud-Africains.


Quant à Guy-Simplice Kodégué, ancien porte-parole du président Ange-Félix Patassé, renversé par Bozizé en 2003, il prévient : "Il est rusé et peut encore tromper la communauté internationale" 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:49

 

 

 

 

CNRC-communique-du-7-janv.JPG

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 10:43

 

 

 

Bozize-putschiste.JPG

 

 

Voici ce qu’a dit Bozizé au micro de Christophe Boisbouvier au lendemain de son coup d’État en 2003 (http://www.sangonet.com/ActualiteC16/Bozize_non_candidat-Pt_sauf.html)


« J.A./L'INTELLIGENT: Cela vous gêne-t-il de lire ou d'entendre « le président autoproclamé »?


FRANÇOIS BOZIZÉ: Je ne peux pas empêcher les journalistes de l'écrire ou de le dire, mais le peuple, lui, adhère à mon action et ne me considère pas comme un président autoproclamé.


JAI: Pourquoi pas une transition plus courte ?


FB: Nous pourrions organiser des élections d'ici à trois mois. Mais si l'on veut en finir avec ces secousses permanentes, il faut préparer les choses plus sérieusement. Plus vite la communauté internationale nous aidera, plus vite nous sortirons de la transition.


JAI: Promettez-vous des élections transparentes ?


FB: C'est inévitable. Le contexte international est tel qu'on ne peut pas faire autrement. Et la transition repose sur un consensus politique au sein du gouvernement, du CNT et de l'armée.


JAI: Est-ce qu'il ne sera pas rompu le jour où vous vous présenterez à la présidentielle ?


FB: Je n'ai pas l'intention d'être candidat. À la fin de la transition, j'aurai mis en place les institutions démocratiques et ramené la paix. J'aurai donc rempli ma mission. Après, je me retirerai. Sauf si le peuple me demande le contraire. Je ne veux pas être candidat, je ne veux gêner personne. Cependant, si certaines circonstances poussent le peuple à me demander de l'être, je ne pourrai pas le décevoir.


JAI: Existe-t-il en Afrique un modèle dont vous pourriez vous inspirer ?


FB: Il y a l'exemple d'Amadou Toumani Touré en 1992. Ma démarche est proche de la sienne. Mais il ne faut pas confondre les deux situations. La République centrafricaine n'est pas le Mali. En tout cas, je ne ferai pas comme Robert Gueï en Côte d'Ivoire. Je ne bloquerai pas un processus pour essayer de m'imposer contre la volonté du peuple.


JAI: Quand l'ancien président Kolingba pourra-t-il rentrer d'exil ?


FB: Il le peut à tout moment. Il faut qu'il prenne contact avec moi. Je lui enverrai un émissaire pour mettre au point les modalités de son retour en toute sécurité. Il faut savoir notamment où il entend s'installer.


JAI: Patassé pourra-t-il faire de même sans être poursuivi par la justice ?


FB: Non, ce n'est pas possible. Il est responsable de l'état catastrophique du pays. S'il échappe à la justice, le peuple se retournera contre le nouveau pouvoir.

 

JAI: Avant votre arrivée au pouvoir, certains doutaient de vos capacités. Ont-ils tenté de vous manipuler ?

 

FB: C'est possible. Ils se croyaient plus malins que moi, mais je leur ai prouvé le contraire. Il est vrai que je ne parle pas beaucoup. C'est la longue fréquentation de la Grande Muette. Mais on reconnaît le bon maçon au pied du mur. »

 

Ainsi au lendemain de son coup d’État, Bozizé Yangouvonda François (BYF) a promis des élections transparentes auxquelles il ne sera pas candidat. Il poussa l’audace jusqu’ajouter qu’il ne fera pas comme Robert Gueï en Côte d’Ivoire, qu’il sera l’Amadou Toumani Touré (ATT) Centrafricain. Neuf ans plus tard, on est très loin du compte. BYF a organisé deux élections sujettes à caution, forgé une Assemblée familiale où trône Bozizé himself, ses cousins, ses enfants, ses soi-disant neveux, ses sœurs et cousines, son épouse et ses maîtresses officielles et officieuses. Oui, la République centrafricaine n’est pas le Mali, BYF n’est pas ATT. ATT, lui, a respecté sa parole d’officier. Il a organisé des élections libres, transparentes et crédibles ayant abouti au passage du flambeau au Professeur Alpha Oumar Konaré lequel a vainement tenté de dissuader Bozizé d’être candidat aux élections (aux résultats connus d’avance) de 2005. 


Bozizé n’a pas non plus balayé la maison Centrafrique. Il l’a, au contraire, salie davantage. Bozizé a transformé une bergerie en une porcherie. C’est en fait le grain de poussière qui souille la fleur RCA. Bangui la Coquette n’est plus que l’ombre d’elle-même. La RCA, jadis un pays où il fait bon vivre, un pays où les gendarmes sont des oiseaux, les avocats sont des fruits et les capitaines, des poissons, est aujourd’hui le 10ième pays le plus dangereux au monde (le 4ième en Afrique), et le 29ième pays le plus corrompu au monde.


Jour après jour, semaine après semaine, mois après moi et année après année l’espace République centrafricaine se rétrécit comme la peau de chagrin de Balzac avec une constance déconcertante de gestion d’un butin de guerre. La compétence a fait place aux liens de parenté et d’amitié. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut est devenu le plus proche parent au poste le plus juteux. Des va–nu–pieds  et des valets sans référence aucune sont faits ministres voire ministres d’État. L’administration centrafricaine dans son entièreté est pourrie. L’impunité a transformé la corruption en arnaque. La RCA est devenue un no man’s land où le clan Bozizé fait régner ses ordres et lois.


Bénéficiant d’exception sur exception, Bozizé a fini par croire que l’exception est la règle alors que pour le commun des mortels, l’exception confirme la règle. A l’origine du coup d’État de Bozizé, il y aurait donc l’état catastrophique de la Centrafrique. Notre bon Samaritain s’est alors donné pour mission la mise en place des institutions démocratiques et le retour de la paix. Après 10 années de règne, j'allais dire sans partage du clan Bozize, caractérisé par une abjecte propension à procéder aux enlèvements et disparitions des citoyens, l’évangéliste suprême (équivalent de cardinal dans la hiérarchie catholique) nourrissait la lubie de faire sauter le verrou constitutionnel limitant dans le temps et en nombre le mandat présidentiel qui ne souffre d’aucune ambiguïté. Acculé par l’avancée de SELEKA, Bozizé nie publiquement n’avoir jamais songé à tripatouiller la constitution centrafricaine. Ne nous méprenons guère! En 2003 cette phrase de Bozizé « Je n'ai pas l'intention d'être candidat… Sauf si le peuple me demande le contraire » était passée inaperçue et on connait la suite. Toujours au lendemain du coup d'Etat opéré par un certain Idriss Déby pour l'installer à Bangui, Bozizé a déclaré, entre autres, que l'on juge un maçon au pied du mur. Cela fait bientôt 10 ans que le mur ne s'élève guère. Est-ce la peur de notre jugement qui empêcherait le (franc) maçon de s'exécuter? Qu'à cela ne tienne, nous l’avons sévèrement, très sévèrement jugé en 2005 et plus récemment en 2011. Mais fidèle à lui-même le général d’armée évangéliste suprême nous a fait une grossière démonstration que ce qui compte, ce n’est pas qui vote, c’est qui compte les votes (Joseph Staline). Les compteurs des votes furent, tour à tour, le policier Jean Willibyro Sacko et le chauffeur-mécanicien Joseph Binguimalé, présidents (sans blague!) des commissions électorales dites indépendantes de 2005 et 2011. 

      

L’avancée de SELEKA est salutaire pour la majorité silencieuse de la zone CEMAC en général et centrafricaine en particulier. L’UE, l’ONU et surtout l’UA ne sauraient condamner cette révolution catalysée par les mêmes causes qui ont justifié l’acceptation de la rébellion particulièrement destructrice du pays en 2003 par un certain Bozizé Yangouvonda François (BYF). On ne peut pas non plus désigner l’ineffable Célestin Leroy Gaombalet pour gérer la transition quand le très compétent président de la LCDH, Me Nicolas Tiangaye s’est joint au professeur Abel Goumba pour refuser à Apollinaire Dondon Konamabaye ses prérogatives constitutionnelles. En 10 ans, Bozizé a fait pire que Zine el-Abidine Ben Ali en 24 ans de présidence de la Tunisie. En 10 ans, Bozizé n’a rien à envier à Hosni Moubarak en 30 ans de pouvoir en Egypte.  En 10 ans Bozizé égale le score de Muammar Kadhafi en 41 ans de règne sans partage sur la Libye. La France, l’UE, l’ONU et les Etats-Unis d’Amérique qui ont supporté et aidé le CNT libyen ne sauraient ignorer et négliger les exigences et objectifs du SELEKA centrafricain. C’est notre saison sèche centrafricain à l’instar du printemps arabe.

 

Les jets de pierres contre l’ambassade de France et l’agence Air France sont téléguidés par Louis Oguéré Ngaïkoumon, Christian Guénébem et compagnie (http://centrafrique-presse.over-blog.com/article-rca-les-rebelles-du-seleka-entrent-dans-bambari-113746084.html). La force du désespoir face à la fulgurante avancée des rebelles a fait perdre à ces apprentis intellectuels toute notion de civisme et surtout le respect des conventions consulaires. Il est à souhaiter qu’en représailles, la France expulse immédiatement de son territoire tous les activistes KNK nonobstant leur statut en France. Ces ouvriers tueurs (koua na koua) ne comprennent que le langage de la brutalité. C’est quand même paradoxal qu’un parti fondé par un évangéliste suprême, géré au quotidien par un pasteur prône la violence.


Je rappelle aux amnésiques que l’état du pays est plus catastrophique aujourd’hui qu’il n’était en 2003. Que la CPI les réclame ou pas, Bozizé, Lévy Yakité et compagnie lui seront livrés au lendemain du 15 mars 2016 si par l’impossible SELEKA laisse Bozizé en place.  On évoque ça et là la validité du mandat de Bozizé qui court encore. De quel mandat parle-t-on ? Appelons un chien, un chien et un chat, un chat. Bozizé n’a pas eu de mandat en 2011. Il a fait un grossier hold-up électoral ; c’est ça la vérité! Mais dites-moi, n’est-ce pas qu’il restait encore deux années au mandat de feu président Ange Félix Patassé, lorsqu’aidé par Idriss Déby, Bozizé l’a brutalement contraint à l’exil? Bozizé doit maintenant savoir que la critique est aisée mais l’art est difficile. 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 10:14

 

 

 

Bozizé et Thomas Yayi Boni

 

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com   07-01-2013 à 19h37 - 08-01-2013 à 06h40

 

Par Sarah Diffalah

 

Chaque partie campe pour l'instant sur ses positions. Les rebelles exigent le départ du président, ce que ce dernier refuse.

 

Prévues pour débuter ce mardi 8 janvier, les négociations entre les rebelles du Séléka et le président centrafricain, François Bozizé, semblent mal engagées. Après un mois de crise, les deux parties ont promis de s'asseoir à la table des négociations, sous l'égide des organisations régionales et internationales, afin de parvenir à un cessez-le-feu durable. 


Sur le principe seulement. Car aucun cadre, ni calendrier, n'ont été défini et sur le terrain la situation semble pouvoir s'embraser à tout moment. Les démonstrations de force d'un côté comme de l'autre se multiplient, la tenue même des négociations a été retardée et les rôles que jouent les uns et les autres restent confus. Lundi, une délégation représentant les rebelles venue de Bria est arrivée au Gabon où doivent avoir lieu les discussions, alors même que la veille le porte-parole du Séléka, Eric Massi, basé à Paris, a dit souhaiter un report pour mieux se préparer. De son côté, le président centrafricain s'est rendu à Brazzaville pour discuter avec le président et médiateur congolais Sassou Denis Nguesso. Selon une source citée par l'AFP, François Bozizé ne devrait rejoindre Libreville que "plus tard", une fois les négociations entamées. S'il décide de s'y rendre...


Pour l'instant chaque partie campe sur ses positions. Les rebelles exigent le départ du président, ce que ce dernier refuse. Les débats s'ils ont lieu s'annoncent tendus, voire impossibles. Et la reprise des hostilités pas exclue.


Négocier ou entrer dans Bangui ?


Hétéroclites avec des intérêts divergents, la coalition rebelle constituée des mécontents du régime de Bozizé joue sa crédibilité. Elle n'a accepté l'idée d'installer le dialogue que sous la pression des renforts militaires de pays voisins réunis par Bangui. Elle est aussi affaiblie par ses divisions internes. Pour ne pas paraître en désaccord sur le plan politique, ses différentes composantes se sont fédérées en maintenant la pression autour des enjeux militaires et en poursuivant leurs opérations. Samedi, deux villes, Alindo et Kouango, sont d'ailleurs tombées entre leurs mains.


Faire tomber le pouvoir est pour les rebelles toujours une option : ils ne sont qu'à quelques dizaines de kilomètres de la capitale Bangui et leurs succès militaires ont révélé des moyens qui ont surpris bon nombre d'observateurs. Ils ont conquis plus de la moitié du territoire et ont même osé s'approcher de la ville de Damara, à 75 km au nord de Bangui, désignée par les forces fidèles au président comme la ligne rouge à ne pas franchir.


Bozizé peut-il sauver sa tête ?


De son côté, le président centrafricain, à l'initiative de la médiation du président du Bénin et de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, a fait de véritables concessions : il a annoncé qu'il ne se représenterait pas à la prochaine élection présidentielle, qu'il ne changerait pas la Constitution et qu'il souhaitait nommer un gouvernement d'union nationale. Mais le pouvoir reste méfiant. Au moins 200 soldats sud-africains –l'armée sud-africaine figure parmi les plus performantes d'Afrique- se sont positionnés près de la résidence du président. Officiellement pour protéger leurs ressortissants, mais certaines sources ont laissé entendre à l'AFP qu'il s'agissait de protéger la capitale en cas d'attaque. Jusqu'à 400 soldats sud-africains pourraient être déployés au total, a indiqué à l'AFP la présidence sud-africaine.


Ces hommes, qui font pencher le rapport de force en faveur du pouvoir centrafricain, s'ajoutent aux 800 hommes, dont 400 Tchadiens, de la Force multinationale d'Afrique centrale qui contrôlent le verrou de la ville de Damara. Six cents soldats français sont également déployés à Bangui, officiellement pour protéger et éventuellement évacuer les ressortissants français.


Interrogé par le "Nouvel Observateur", le spécialiste de la Centrafrique et chercheur au CNRS, Roland Marchal, exprimait son doute de voir "le président préparer ses dossiers pour aller à la négociation". Il suggérait que Bozizé réfléchissait peut-être "aux moyens de remonter son armée et de préparer un nouveau dispositif militaire pour une contre-offensive significative".

 

 

 

NDLR : Les propos tenus hier lundi par Bozizé à l'aéroport Maya Maya de Brazzaville après son entretien avec Sassou Nguesso selon lesquels son pays faisait l'objet d'une agression venant de l'extérieur par des mercenaires étrangers visent clairement le président tchadien Idriss Déby et prouvent également que Bozizé n'a pas une bonne lecture des événements et de ce qui se passe dans son propre pays. Chaque jour qui passe montre qu'il est de plus en plus déphasé et dépassé par la situation et son incompétence à gérer la crise est aussi de plus en plus criarde.

 

Malheureusement beaucoup de citoyens centrafricains ressortissants des préfectures de la Vakaga, la haute-Kotto et le Bamingui-Bangoran catalogués par ses partisans comme étant des parents des hommes de Séléka continuent de faire les frais de la xénophobie et de la haine tribale qu'attise Bozizé envers les musulmans. Ses escadrons de la mort sévissent dans le plus grand silence. Les corps des suppliciés sont mis dans des sacs et acheminés sur la route de Boali pour être jetés dans la rivère M'poko vers le PK 60. Il n'y a pourtant pas de guerre de religions dans ce pays mais Bozizé est en train d'en créer artificiellement.


Le suppôt de Bozizé Stève Yambété a crée dimanche dernier un prétendu Comité d'Organisation des Actions Citoyennes (COAT) pour rivaliser dans la bêtise et la haine avec le COCORA d'un autre boziziste distributeur de machettes Lévy Yakité. Yambété et Ngaissona préparent encore une grande marche de soutien à Bozizé pendant que se tiendront les discussions de Libreville. 

 

Jean Serges Wafio président du parti PDCA, un appendice du KNK, donne de la voix. Il a fait publier un communiqué sur les antennes de la Radio nationale pour suggérer que les personnes qui se sont réfugiées dans les ambassades étrangères de Bangui soient traquées et si elles devraient en sortir, que cela se fasse de façon officielle et publique. De  même le communiqué du PDCA stigmatise le comportement de certains ministres du gouvernement qui auraient  abandonné Bozizé seul devant la crise et se cacheraient à l'étranger.   

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 01:31

 

 

Libreville.jpg

 

 

http://www.linfodrome.com    08 janvier 2013

 

La rencontre prévue à Libreville entre la rébellion du Séléka et le pouvoir centrafricain aura t-il lieu? Si ces pourparlers se tiennent comme prévu, ils risquent d'être un dialogue de sourds, car les deux parties défendent des positions diamétralement opposées.


La rébellion du Séléka et le pouvoir du président François Bozizé ont chacun affiché leur volonté de participer aux pourparlers de Libreville la capitale gabonaise. Mais tout le problème réside dans les positions très figées des deux camps. La rébellion affirme aller à ce dialogue pour demander une seule chose: le départ de Bozizé. Evidemment le camp de celui-ci oppose une fin de non-recevoir à la demande du Séléka au motif que le mandat de l'actuel président centrafricain court jusqu'en 2016. C'est donc un dossier chaud que la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) a en main. Mais si la rencontre de Libreville tourne court, quelles seraient les conséquences possibles pour la Centrafrique?


Deux scénarios sont envisageables. La rébellion pourrait décider de forcer le barrage érigé par les forces tchadiennes qui constituent la principale force de frappe des troupes de la CEEAC. En choisissant une telle option, la rébellion joue à quitte ou double. Si elle décide de se frotter aux forces d'élite de Déby, elle doit pouvoir faire plier l'échine à cette redoutable machine de guerre. Va-t-elle y parvenir? C'est la grande interrogation.


Depuis qu'elle a déclenché son offensive le 10 décembre 2012, les troupes du Séléka n'ont véritablement pas rencontré de résistance. L'armée résiduelle de Bozizé avec laquelle elle a croisé le fer, a été très vite submergée. Ce qui n'est par contre pas le cas des forces tchadiennes qui pourraient enlever à cette rébellion, toute envie de combattre. Si l'alliance rebelle échoue dans sa défiance de ces « chiens de guerre » venus des bords du Chari, elle signerait son arrêt de mort. Le deuxième scénario est celui qui consisterait à un maintien du Séléka sur ses positions actuelles, constituant ainsi un étau permanent autour de la portion de territoire encore sous contrôle de Bozizé. Cette pression pourrait, si elle se prolonge, pousser les médiateurs de la CEEAC à envisager une solution de rechange, à savoir pousser Bozizé à la démission comme ce fut le cas de ATT au Mali.


Cette solution pourrait favoriser l'alternance qu'exige l'ensemble de l'opposition. Apparemment la rébellion a opté pour cette stratégie. En bougeant ses lignes de quelques kilomètres jusqu'à se positionner à une douzaine de kilomètres de Damara, la porte d'entrée de Bangui, le Séléka est visiblement dans cette logique. Autre cas de figure, la situation peut tourner à un véritable conflit régional, car si l'on connaît les pays qui sont actuellement aux côtés de Bozizé, on ignore par contre tout ou presque des soutiens de cette rébellion centrafricaine. Les discussions qui débuteront en principe ce mardi 8 janvier dans la capitale gabonaise, se poursuivront le jeudi par un sommet des chefs d'Etat de la sous-région. D'ici là, on en saura peut-être davantage sur les protagonistes de la crise. Des masques pourraient enfin tomber.

 

Charles d'Almeida

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 01:15

 

 

 

 

soldats-patrouillant-a-Bangui.jpg

 

 

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descente d'avion à Libreville de Michel Djotodia

Djotodia-UFDR.JPG

Michel Am Nondroko Djotodia

 

 

AFP  07.01.13 | 10h08 | 07.01.13 | 23h05

 

Une délégation de la rébellion centrafricaine qui tient la majeure partie du pays et réclame le départ du président François Bozizé, est arrivée la première lundi soir à Libreville pour des négociations de paix cruciales avec le gouvernement centrafricain.

 

La date d'ouverture de ces négociations, initialement prévue mardi 8 janvier, reste cependant floue. Pourtant médiateur, le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui a reçu François Bozizé à Brazzaville lundi pour préparer les pourparlers, a déclaré à la presse que les négociations s'ouvriront "le 9, 10 ou le 11" janvier.


Le départ de Bangui pour Libreville des délégations centrafricaines du pouvoir, de l'opposition et d'observateurs de la société civile a été reporté à mardi matin en raison de problèmes techniques, ont-ils annoncé à l'AFP.


"On nous a dit qu'il y avait un problème de places {dans l'avion), puis un problème de radar. On est convoqué à 7H00", a affirmé l'opposant Martin Ziguélé.


La délégation des rebelles, environ une quinzaine, est dirigée par le chef du Séléka Michel Djotodia. Il n'a fait aucune déclaration à sa descente d'avion dans la capitale gabonaise.
Les rebelles du Séléka avaient quitté lundi leur fief de Bria (centre de la Centrafrique) pour N'Djamena à bord d'un avion affrété par les Nations unies, avant de se rendre à Libreville.


"Nous devons oeuvrer inlassablement à la consolidation de la paix en République Centrafricaine, en amenant le gouvernement et la rébellion armée au dialogue", avait déclaré plus tôt lundi Denis Sassou Nguesso, au cours d'une cérémonie de voeux à une centaine de diplomates accrédités au Congo.


Ces pourparlers de paix cruciaux doivent réunir trois délégations: gouvernement, rébellion et opposition politique. L'archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga doit s'y joindre en tant qu'observateur.


"On ne fait pas la guerre sans pour autant chercher la paix", a affirmé dans une brève déclaration à l'AFP à N'Djamena le chef du Séléka Michel Djotodia.


"Nous partons sereins (...) à une grande rencontre entre Centrafricains pour nous pencher sur les problèmes de notre pays et rechercher des solutions pour la paix et le développement", a déclaré à Bangui à l'AFP le chef de délégation du gouvernement et ministre de l'Enseignement supérieur, Jean Willybiro Sako.


Le chef de délégation de l'opposition, l'avocat Tiangaye Nicolas, a affirmé quant à lui: "Nous partons avec beaucoup d'optimisme".


Bozizé "veut plonger le pays dans le chaos"


Mais, signe de la difficulté des pourparlers à venir, la rébellion a poursuivi lundi ses attaques contre Bozizé, l'accusant de vouloir "plonger le pays dans le chaos avant son départ imminent". La Convention patriotique pour le salut du Kodro (CPSK), une des composantes de la rébellion, a dénoncé "une violation de l'intégrité territoriale de la Centrafrique" au sujet de la présence de soldats sud-africains aux côtés de Bozizé.


Au total, 400 soldats sud-africains doivent être déployés en RCA, a indiqué la présidence sud-africaine, invoquant "une obligation internationale de l'Afrique du Sud envers la Centrafrique". D'autres opposants, en exil, qui ne sont pas invités aux négociations, ont dénoncé une "feuille de route irréaliste" imposée "avec la complicité machiavélique du président Bozizé".


"Le préalable à ce dialogue est et demeure la démission immédiate et sans condition de François Bozizé de la tête de l'État centrafricain. Ce préalable est non négociable", a déclaré à l'AFP Guy-Simplice Kodégué, porte-parole du Front républicain pour l'alternance et la paix (FRAP), récemment créé à Paris et qui se présente comme l'"aile politique" de la rébellion. Le Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, a conquis l'essentiel de la Centrafrique à une vitesse fulgurante et sans résistance, tout en se disant prêt à négocier, avant de se retrouver aux portes de Bangui.


Les rebelles réclament notamment le respect d'accords de paix signés entre 2007 et 2011 avec le pouvoir, et demandent comme condition au dialogue le "départ" du président Bozizé.

AFP

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 00:53

 

 

elisabeth-olofio.jpg

 

 

Bambari, 7 janvier 2012 (RJDH)Elisabeth Blanche Olofio, journaliste de la Radio communautaire ‘’Bé-Oko’’ de Bambari (centre) a été assassinée pendant l’occupation de la ville par les rebelles de Séléka. L’information a été livrée ce lundi par le président de l’Association des radios communautaires de Centrafrique (ARC), l’Abbé Jean Ignace Manengou dans un communiqué de presse où il dénonce aussi le pillage des radios communautaires.


D’après les témoignages recueillis auprès des personnes qui ont fui la ville de Bambari pour venir à Bangui, la victime a été tuée alors qu’elle était dans l’enceinte de la Radio. « Les rebelles sont entrés, ils ont pillé et saccagé les locaux de la Radio Bé-oko et la victime a été tuée dans la foulée », a témoigné un habitant sous couvert de l’anonymat.

 

« L’ARC –Centrafrique, rappelle que les radios communautaires sont apolitiques et ne sont aucunement liées à une quelconque structure intéressée par le pouvoir politique, économique et déplore cet acharnement contre les radios communautaires et rappelle que les journalistes n’ont rien à voir dans un conflit. Leur rôle principal est de fournir à la communauté les informations dont elle a besoin pour son développement », a relevé le président de l’ARC.

 

Par ailleurs, plusieurs personnes à Bangui s’inquiètent de leurs parents qui vivent à Bambari, et qui auraient été également enlevés par les hommes du Séléka.

 

Des cas de  pillage ont été également signalés dans les périphéries. La semaine passée deux personnes ont été tuées et d’autres blessées par les rebelles qui allaient piller la société de fabrication de sucre de Ngakobo, à quelques kilomètres de la ville de Bambari. Cette même scène a été signalée à 60 kilomètres de  Bambari dans la société minière.

 

Le 30 décembre dernier le Réseau des ONG des droits l’homme (RODH) avait condamné ces actes de violence et estime que les exactions commises sur la population civile constituent des infractions de crime de guerre, crime contre l’humanité, et pourraient faire l’objet d’une poursuite judicaire devant la Cour pénale internationale (CPI).

 

« La coupure systématique du réseau téléphonique,  les pillages des biens publics et privés, la violence sexuelle physique et morale,  sont des faits enregistrés qui peuvent justifier la traduction de ce groupe rebelle (Séléka) devant la CPI », a relevé Me Douzima, coordonnatrice du   RODH et signataire de ce document.

 

Le RODH vient de faire une autre déclaration  le 5 janvier dans laquelle il déplore la persistance de certains faits tels que « le pillage suivi des meurtres, la destruction des biens privées, le non rétablissement de moyens de communication ainsi que le non accès aux prisonniers de guerre détenus par la coalition Séléka », qui sont encore relevés.

 

Maître Douzima s’indigne contre les barrières érigées en désordre par des jeunes dans les quartiers de Bangui et déplore « la distribution et l’usage des armes blanches sur ces barrières, les déclarations peu conciliantes dans les médias publics  des responsables des organisations sans aucune existence juridique ».

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