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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 01:17

 

 

 

gl Issa Issaka cema de Séléka à dte et le gl Arda Hakoum

 

 

http://www.afrik-online.com   janvier 15th, 2013

 

Les négociations de Libreville ont coupé la pomme de discorde en deux : Bozizé reste mais c’est comme s’il n’était plus président. Président honorifique dirait-on, président sur papier, puisque dorénavant, il ne pourra plus cumuler la présidence et le portefeuille de la défense, véritable gilet par balles qui a eu pas mal des trous les jours passés.


En face, nous avons une rébellion hétéroclite qui doit ranger ses chargeurs et ravaler sa détermination. La récréation est terminée. On arrête de se faire peur. Il faut oublier Bangui et rentrer dans les rangs (enfin, pour quelques-uns). Du coup, les chefs militaires se sentent quelque peu trahis car la « bande » s’était donnée le mot pour ne rien céder au départ de l’ogre de Bangui et de focaliser les tractations sur un seul et unique thème : comment Bozizé va quitter le pouvoir ?


Denis Sassou N’Guesso et ses pairs ont eu raison des ambitions pénales de la Séléka contre Bozizé. Une proposition fantaisiste qui n’avait d’ailleurs aucune chance d’aboutir. Et ils le savaient déjà.


Les chefs militaires doivent maintenant se rendre à l’évidence. Ainsi en a décidé Libreville. Les dissidents ont beau dire ne pas être concernés par les accords signés avec leur chef, ils sont obligés de s’y faire : Bozizé reste en place jusqu’en 2016 et doit entre-temps nommer un tout-puissant premier ministre consensuel et « inzapable » proposé par l’opposition politique et la rébellion.


Pour l’heure, seul le nom de Maître Nicolas Tiangaye (« mets-moi », en Lingala, langue parlée au Congo-Brazzaville, pays frontalier de la RCA). François Bozizé espère que la rébellion puisse lui faire une autre proposition mais l’évidence conduit à penser que Maître Tiangaye sera le seul candidat à ce poste, celui-là même qui avait proposé la destitution de Bozizé pour haute trahison et la dissolution de l’assemblée.  Il doit choisir entre Tiangaye ou Tiangaye, ce qui revient au même !


Entre ce dernier et Michel Djotodia, le chef du Séléka, le courant passe d’ailleurs très bien !


“Je vais partir de suite pour Brazzaville. Je reviendrai demain (mardi) à Bangui avec Michel Djotodia” avait annoncé l’encombrant très potentiel PM à l’AFP


Dire que cela donne du fil à retors à Bozizé est un euphémisme. En gros, il sauve son fauteuil Présidentiel mais doit se séparer de son gouvernement. C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied. Une expression pas très compliquée pour une personne qui a fait carrière dans le métier d’armes. Il va y avoir des grincements de dents de ce côté-là aussi.


En attendant, Bozizé fait languir les Banguissois. Il fait durer le plaisir. De toute façon, ce sera la dernière fois où il prendra une décision capitale en tant que président. Ça ne s’invente pas ! 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 01:05

 

 

 

carte-RCA-zonessecurit2010

 

 

 

 

DECLARATION

 

 

 

Rassemblement des Partis Politiques de l’opposition démocratique Centrafricains en France

ADP – ASD – CRPS – LÖNDÖ  – MDREC – MLPC – PATRIE – RDC – UDPP

 

 


Les représentants des partis politiques de l’opposition démocratique en France se sont réunis à Paris le 18 janvier 2013, pour examiner les accords de Libreville signés par les leaders. Il ressort des débats les points suivants :


L’accord a permis de mettre fin à la solution militaire privilégiant la recherche d’une solution politique.


La nomination de Nicolas TIANGAYE, désigné par tous les leaders de l’opposition au poste de Premier Ministre de  transition est un gage indéniable pour la réussite de cette période délicate et nous nous en félicitons.


La décision de procéder à des  élections législatives anticipées en fin de  transition constitue une victoire de l’opposition démocratique qui, en son temps, avait dénoncé les irrégularités et fraudes survenues lors des élections générales organisées par le pouvoir le 23 janvier 2011.


L’organisation des élections législatives anticipées, clé de voute des accords de Libreville, constitueront un moment fort de cette transition. Elles devront être parrainées et certifiées par les organisations internationales telles que les Nations-Unies.


Nous appelons le Général François BOZIZE à respecter l’esprit et la lettre  des  accords de Libreville en accordant les pleins pouvoirs réglementaires au premier ministre pour la réussite de la transition dans l’intérêt de notre pays et de notre peuple. Les membres du gouvernement doivent avoir la liberté et la totale latitude dans le choix de leurs collaborateurs, les seuls critères étant la compétence,  l’intégrité et l’expérience.

 

                                                                          Fait à Paris le 21 janvier 2013

 

Ont signé :    ADP : BELIBANGA Clément

                    CRPS: SOLET BOMAWOKO Simplice

                     MDREC: LINGBIMA Francis

                     MLPC: KABRAL Jean- Didier

                     RDC: SIOPATHIS Raymond-Max

          PATRIE: TCHEUMENI Hugues           

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 00:45

 

 

joseph-kony-wanted

 

 

21 jan. 2013

 

Le porte-parole de l’armée ougandaise, Felix Kulayigye, annonce aujourd’hui qu’un des gardes du corps de Kony, le général Binani, a été tué le 18 janvier lors d’un accrochage avec des troupes ougandaises dans la jungle centrafricaine, à environ 380 kilomètres au nord de Djéma, à proximité de la frontière sud-soudanaise. « Nous avons eu un renseignement selon lequel le groupe se trouvait là et des escouades ont été déployées pour leur donner la chasse », explique M. Kulayigye. Selon le porte-parole de l’armée ougandaise, le général Binani était également responsable de la collecte de nourriture et des opérations d’enlèvements d’enfants.

 

(Source : AFP)

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 00:36

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

KAGA-BANDORO/ KABO: LES POPULATIONS SE PLAIGNENT DES EXACTIONS DES REBELLES DE LA SÉLÉKA

 

RCA carte MAE France

 

 

Bangui, 21 janvier 2013 (RJDH) – La population de la ville de la Kaga-Bandoro (Centre- nord) se plaint à nouveau des exactions commises par des éléments de la coalition Séléka. Joint ce matin par le RJDH, un habitant  a fait savoir que les rebelles sont retournés dans la ville le 5 Janvier.


« Les exactions se sont accentués depuis le retour des rebelles dans la ville de Sibut. La population vit dans la crainte, les rebelles de la Séléka pillent les bâtiments administratifs et les maisons des particuliers. La plupart des victimes sont de la communauté chrétienne », a-t-il expliqué.


La même source a également précisé que les activités ne fonctionnent pas normalement à l’hôpital préfectoral de la ville.  Une partie du personnel soignant a pris fuite.  Au marché central, seules les boutiques tenues par des commerçants tchadiens sont ouvertes car les propriétaires sont de bon terme avec les rebelles.


A Kabo (Nord), la population se plaint également du comportement des hommes de la coalition Séléka. Un jeune homme âgé de 35 ans a été pris en otage par les rebelles. Celui-ci a été obligé de verser une rançon de 20 000 FCFA avant d’être libéré ce lundi 21 janvier.


Par ailleurs un groupe d’agriculteurs qui se sont rendus au champ ce matin ont rebroussé chemin   après avoir été attaqué par des éleveurs peulhs.

 

 

 

BANGASSOU : LA SÉLÉKA SE RAPPROCHE DE LA VILLE, LA POPULATION PLONGÉE DANS LA PANIQUE

 

 

Bangassou, 21 janvier 2013 (RJDH) La population de la ville de Bangassou (Sud-est) vit depuis quelques jours dans la psychose. Des  rebelles de la coalition Séléka se rapprochent de la ville. Des personnes jointes sur place affirment avoir aperçu des véhicules lourdement armés de la rébellion franchir la rivière de Mbari, situé à 17 kilomètres de Bangassou.


Des religieux joints à Bangassou, ont affirmé que la ville est entrain de vider de ses populations. « C’est la panique ici. Les hommes, les femmes et les enfants, tous sont à la recherche de l’abri », a témoigné un religieux.


La ville de Bangassou est une ville garnison. Une base de l’armée y est installée. Des habitants joints par téléphone ont fait savoir que le détachement militaire de la ville a pris des dispositions pour parer à toute éventualité.


Il y a une semaine déjà, des éléments de la Séléka sont arrivés dans la localité de Dimbi, située à plus de 150 kilomètres de Bangassou. Les habitants de cette localité ont dû quitter pour aller à Bangassou pour les uns et dans la brousse pour les autres. La situation a provoqué une panique dans la ville de Bangassou. Plusieurs personnes ont déjà évacué la ville en prévention d’une éventuelle arrivée de la rébellion dans la localité.


A Bangui, des autorités jointes n’ont pas voulu commenter cette information. Les leaders de la rébellion Séléka, eux non plus.


Cette situation se dessine alors que le pays attend toujours la formation d’un gouvernement d’Union nationale. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye, affirme être en consultation en vue de la mise en place de ce gouvernement.

 

 

BOUAR : DES PERSONNES ATTAQUÉES PAR DES HOMMES ARMÉS NON IDENTIFIÉS

 

 

Bouar, 21 janvier 2013 (RJDH) – Sept passagers à bord d’un véhicule pickup ont été attaqués par des hommes armés non identifiés, le dimanche 20 janvier, au village de Fambélé, à 75 kilomètres de la ville de Bouar (ouest). Ces hommes ont été dépouillés de tout leur bien.


D’après les témoignages du conducteur de véhicule,  Abdoul Ballé, les malfrats ont fait des sommations afin de les obliger à s’arrêter. « Nous avons écouté des coups de fusils. Deux balles ont traversé ma portière et j’étais obligé de m’arrêter pour éviter le pire », a-t-il  fait savoir.


« Ces hommes détenaient tous des armes de guerre. Ils parlaient, le français, le Sango, le Goula et le Ngambaï.  Nous avons subi des menaces verbaux avant d’être dépouillés de ce que nous possédons », a témoigné Lambert Yapélé, l’une des  victimes.


Le mercredi passé une dizaine de personnes ont été prises en otage au village de Gallo, à 60 kilomètres de la ville de Bouar (ouest), par une bande armée non identifiée qui sillonnait la région. Les victimes ont été libérées  par les éléments des forces armées centrafricaines, qui ont lancé une attaque sur ces malfrats le jeudi 16 janvier.

 

 

 

BIRAO : L’HÔPITAL MANQUE DE MÉDICAMENTS

 

 

Birao, 21 janvier 2013 (RJDH) La population de la ville de Birao (nord-est) se penche désormais sur des plantes médicinales pour se faire soigner à cause de manque de produits pharmaceutiques de l’hôpital préfectoral de cette localité. Ce constat a été fait par Radio Yata, lors d’une visite dans cet hôpital.


« Mon enfant souffrait de la fièvre typhoïde. Les infirmiers m’ont prescrit une ordonnance. Mais quand je me suis rendu à la pharmacie pour acheter les médicaments, on m’a fait savoir qu’il n’y a pas ces produits. Jusqu’à ce jour, je ne sais quoi faire pour guérir mon enfant », a déclaré Zénaba Adamou, une mère de famille.


Pour Rachide Daouda, cultivateur et père de six enfants, cette situation a poussé la plupart des malades à se faire soigner à base des plantes médicinales qui, parfois ne soignent même pas certaines maladies comme le paludisme, qui nécessite des médicaments modernes.


«  Si le gouvernement ne nous assiste pas vite, la majorité des malades vont mourir. Car, à chaque fois que notre ville est touchée par une situation qui mérite une assistance rapide, les autorités de Bangui ne se préoccupent pas du tout », a dénoncé un agent de l’Etat, qui a requis l’anonymat.


Selon une source proche de cet hôpital, cette difficulté est liée à l’impraticabilité des routes entre la ville de Bangui et de Birao pour l’acheminement des médicaments. La source ajoute également le manque de volonté des autorités de la capitale à approvisionner  l’hôpital en médicament. « Nous avons envoyé plusieurs notes au ministère de la santé par rapport à cette situation. Mais malheureusement depuis lors, aucune réponse ne nous a été donnée et c’est la population qui subit les conséquences », a-t-elle ajouté.


La même source lance un appel au gouvernement et aux ONG humanitaires qui œuvrent dans le domaine de la santé de venir en aide à la population de Vakaga pour éviter le pire.


La ville de Birao a été frappée par une crise alimentaire et sanitaire au mois de mai dernier. La population s’inquiète du retour probable de cette situation.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 14:01

 

 

 

 

sewa-ti-be-africa.JPG


 

Nous, familles centrafricaines de la diaspora de la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), Sud-est de la France, regroupées au sein de l’association  Loi 1901,  A Séwa ti Bé Afrika (Les Familles centrafricaines), sommes solidaires des familles restées sur le territoire national. Elles viennent de subir les attaques inacceptables de la part des groupes armés dans le Nord-est de la République Centrafricaine.

 

Pendant longtemps, certains politiciens ont joué la carte de division entre nous de la diaspora et vous de l’intérieur. Il suffit d’écouter certaines radios locales pour s’en rendre compte.

 

Aujourd’hui, avec le changement intervenu dans le pays, changeons de logiciel. Jouons la carte de l’unité. Nous qui vivons à l’étranger et qui vivez à l’intérieur unissons-nous pour développer notre pays. Les nouvelles autorités mettront en œuvre une véritable politique pour gérer les centrafricains de l’étranger. Par exemple, pourquoi ne pas installer un grand consulat de la République Centrafricaine dans le Sud de la France, notamment à Marseille et ses environs réside une forte communauté centrafricaine qui est obligée de monter à Paris soit près de 800 kilomètres pour faire faire les papiers administratifs ou pour voter.


Un autre exemple, pourquoi ne pas envisager faire un inventaire en France des sources économiques voire humaines susceptibles d’apporter leur aide à notre pays ?

 

Les évènements de décembre 2012 auxquels nous venons d’assister en direct, constituent la fin d’une histoire commencée un 15 mars 2003.

Ils sont aussi un obstacle à la consolidation d’un Etat de Droit, à la bonne gouvernance, au progrès social et au plein exercice des libertés fondamentales dans le cadre de la Loi.

 

Des voix se sont élevées à l’intérieur du pays, dans la région et sur le plan international pour condamner ces attaques ; pour demander de mettre fin aux hostilités et aux souffrances des familles immédiatement ; pour demander au gouvernement et aux groupes armés de coopérer dans le cadre de la résolution 2031 (2011) qui « engage le gouvernement centrafricain et les groupes armés à continuer de soutenir la réconciliation nationale en respectant strictement les recommandations du dialogue politique inclusif qui a pris fin en 2008, et demande à tous les groupes armés de coopérer avec le gouvernement dans le cadre du processus de désarment démobilisation et de réintégration ».

 

Finalement, un cessez le feu et un accord de sortie de crise sont signés. Un nouveau Premier Ministre est nommé. Un nouveau gouvernement sera constitué.


C’est dans ce contexte que nous Familles centrafricaines demandons à nos nouveaux dirigeants de œuvrer pour apporter des réponses à nos besoins fondamentaux qui sont à la fois simples et immenses.

 

Premièrement, nous voulons une paix durable. « Si vis pacem, para bellum ». « Si tu veux la paix, prépare la guerre » – La paix armée, concept de la force militaire, est la première ou la principale garantie pour maintenir la paix.


Les nouvelles autorités doteront la République Centrafricaine de véritables forces de l’ordre républicaines et professionnelles (armée, gendarmerie, police, etc.) qui protègent et respectent le citoyen. Les milices et autres groupes d’autodéfense institués par l’ancien régime seront dissouts pour éviter les débordements inacceptables constatés ici et là ces derniers temps.

 

Deuxièmement, travailler pour un développement durable de la République Centrafricaine.

Pour la première fois depuis plus de cinquante ans après la disparition tragique du Président fondateur de la République Centrafricaine, Barthélémy BONGANDA, les conditions sont réunies pour appliquer ses cinq (5) verbes : Nourrir, Vêtir, Soigner, Loger, Instruire. Ne manquons pas ce rendez-vous avec l’histoire.

 

Tout le monde revendique en République Centrafricaine ces cinq verbes mais une élu il ne l’applique jamais.

Ces verbes sont un résumé du programme politique que de Barthélémy BOGANDA a voué sa vie entière. C’est l’aboutissement d’une longue réflexion commencée en 1946 quand en tant que défendeur des siens (les Oubanguiens) il accepta d’être candidat aux élections législatives française.

 

Il se dota de deux structures très importantes pour appliquer son programme.

 

En 1948 il écrit : « La Société Coopérative Oubangui, Lobaye Lessé (SOCOULOLE) créée en 1948 veut résoudre en AEF, les problèmes de l’alimentation, de l’habillement, des sons médicaux de l’enseignement.

Ces problèmes renferment toutes les questions humaines sans la solution de laquelle nous ne ferons que marquer le pas pour disparaître ensemble de la planète. »

 

Le 15 février 1950, il créa un parti politique, la Mouvement d’Evolution Sociale d’Afrique Noire (MESAN). Les objectifs sont : « promouvoir l’évolution politique et sociale de l’Afrique Noire, renverser les barrières du tribalisme et du racisme, substituer à la notion dégradante de la subordination coloniale, la notion plus humaine de fraternité et de coopération ».


Il résume le programme de ce parti dans cinq (5) verbes les plus évocateurs de l’action politique : Nourrir, Soigner, Instruire, Loger, Vêtir.


Mots d’ordre pacifique. Et pourtant, il devra se battre autour d’eux, étonné de l’incompréhension de l’administration coloniale et peiné de voir se déclencher contre lui la stupidité et la violence.

 

Barthélémy BOGANDA n’a pas écrit un document précis qui parle de ces cinq verbes. Il faut parcourir ses abondants écrits pour saisir partiellement la signification qui se trouve derrière chacun de ses verbes.


NOURRIR. Selon lui, « la mortalité en Oubangui-Chari est dû à la sous alimentation. Combien d’Oubanguiens sont sainement nourris ?

Il faut procéder immédiatement à la culture vivrière intensive pour lutter contre la sous alimentation et le marché noir ».


Le Centrafricain ne mange pas à sa faim. Les nouvelles autorités lanceront nous l’espérons une grande politique agricole pour permettre à la population de manger à sa faim.


VETIR. Le président fondateur fait un constat. « Le défaut d’habillement des Oubanguiens. Combien d’Oubanguiens sont dignement habillé ?

Il faut procéder immédiatement à l’habillement à l’amélioration de l’habillement ? »


Réactiver la filière coton qui est totalement sinistrée. Cela passe par le développement de la culture du coton.


SOIGNER (GUERIR). »Nous avons des hôpitaux dans tous nos grands centres ; mais que représente la quantité des malades soignés à côté de ceux qui souffrent et meurent sans aucun soin ? 

Il faut procéder immédiatement à la construction de nombreux centres médicaux, de maternités et de puéricultures »

Nous en sommes au même point aujourd’hui. L’offre de soin ne couvre pas la demande. La santé fait donc partie des priorité.


LOGER. Barthélémy BOGANDA dénonce « la défectuosité du logement en Oubangui-Chari. Combien d’Oubanguiens sont convenablement logés ? »

Il propose « immédiatement la construction d’habitations convenables réalisant les conditions d’hygiène les plus élémentaire ».


Quel bilan faisons-nous aujourd’hui ? Le nouveau se mettra au travail pour relever ce défi.


INSTRUIRE. « l’avenir d’un pays dépend du nombre et de l’éducation des enfants écrit Barthélémy BOGANDA. Il poursuit, éduquer un enfant, c’est le préparer à sa vie d’homme, par un développement physique, intellectuel, morale et sociale. Nous avons des écoles dans les villes, quel est le pourcentage de nos enfants qui vont à l’école ? Il faut procéder immédiatement à l’instruction de masse ».


L’école est sinistrée aujourd’hui. La baisse de niveau est inquiétante. Un nombre important d’enfants qualifiés d’enfants de la rue sont sortis du système scolaire. Il y a du travail à faire dans ce domaine.

 

Les thématiques chers à Barthélémy BOGANDA à son époque reste d’actualité. Si le gouvernement TIANGAYE réussit à traiter la totalité ou une partie de ce programme, alors nous dirons que le changement est devenu réalité en République Centrafricaine. Nous familles centrafricaines lui en serons reconnaissantes.

 

Vive les Familles centrafricaines !


Vive le peuple centrafricain !

 

 

Le Président

Marseille, le 18 janvier 2013.

 

A PANGUERE-POUCRA

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 13:45

 

 

 

Christian Guenébem

Christian Guénébem 

 

 

Bangui, 21 janv 2013 (CAP) - Le 18 janvier est généralement toujours célébrée la journée des martyrs des jeunes scolaires et étudiants tombés en janvier 1979 sous la répression barbare de la soldatesque de la dictature bokassienne. Cette année, est-ce à cause de la crise que traverse actuellement le pays et particulièrement la capitale, mais il n’y a eu point de commémoration.


On a cependant eu droit à un communiqué du tristement célèbre Christian Guénébem du conseil de la jeunesse KNK lu sur les antennes de radio Centrafrique faisant état d’un don fait par Bozizé d’une enveloppe de 43 millions 600 et des poussières de F CFA au sujet de laquelle ils seraient encore en train de réfléchir pour savoir quelle utilisation en faire. Pourquoi pas 43 millions pile ou 44 millions ronds. Pourquoi tous ces centimes ? Tout cela paraît suspect et ressemble au montant d’un devis ou une facture quelconque. Affaire à suivre… !

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 12:51

 

 

 

rfi logo

Tiangaye interrogé par la presse

 

 

Nicolas Tiangaye: «J'ai une mission à accomplir»


Par Christophe Boisbouvier   RFI  lundi 21 janvier 2013

 

En Centrafrique, il porte les espoirs de millions de gens. Le célèbre avocat et défenseur des droits de l'homme Nicolas Tiangaye a été nommé Premier ministre, jeudi 17 janvier 2013, au terme des accords de Libreville entre le pouvoir et la rébellion de la Seleka. Il lui reste à former un gouvernement et surtout à conduire une transition d'un an jusqu'aux législatives.

 

Après 35 ans de combat pour la démocratie et les droits de l’homme, vous voilà Premier ministre. Est-ce un aboutissement ?


Il ne s’agit pas d’un combat personnel. Le pays est confronté à une crise et j’ai donc décidé d’accomplir une mission. C’est comme cela que je perçois les choses et non pas à titre personnel, mais en termes de sacerdoce pour un pays.


Ces dernières années, vous vous êtes opposé à un troisième mandat du président François Bozizé. Du coup, celui-ci a tout fait pour vous empêcher d’être élu à l’Assemblée nationale. Est-ce que la cohabitation entre vous deux ne va pas être difficile ?


Je suis investie d’une mission d’Etat et je m’attacherai peu aux considérations personnelles qui passent au second plan par rapport aux intérêts de mon pays.


Mais tout de même ces derniers jours, François Bozizé a encore joué la montre dans l’espoir que la belle unanimité sur votre nom se fissure. Est-ce que vous allez pouvoir travailler ensemble ?


Nous avons intérêt, lui et moi, à travailler dans l’intérêt du peuple centrafricain. Des accords ont été signés à Libreville. Il appartient donc à tous les acteurs politiques et sociaux de respecter nos engagements et nos signatures.


En parlant de vous, le président Bozizé a eu ce mot : « Il sera au pied du mur, là où on voit le maçon », allusion à la franc-maçonnerie à laquelle vous appartenez tous les deux. Est-ce que vous travaillerez tous les deux dans un esprit de solidarité maçonnique ?


Non, la question des convictions philosophiques mérite d’être écartée de ce débat. Il s’agit ici d’une question politique et, de ce point de vue, le gouvernement qui est constitué est un gouvernement d’union nationale. Ce n’est pas un gouvernement de Tiangaye ou bien de gens qui appartiennent à une certaine confrérie. Il appartient à toutes les forces politiques et sociales du pays de se battre pour sortir le pays de la crise. Parce que nous sommes au bord du gouffre.


Parmi les trente membres du futur gouvernement, François Bozizé réclame 20 postes pour sa mouvance et pour ses alliés de l’ex-rébellion et de la société civile. Est-ce que vous êtes d’accord ?


Dans aucun pays du monde, on a formé un gouvernement sur la place publique. Je vais entamer des négociations avec les différents acteurs, et puis on avisera.


Est-ce que les rebelles de la Seleka auront bien le portefeuille de la Défense ?


Cela a été décidé au sommet de Libreville.


Est-ce que ce sera Michel Michel Am Nondroko Djotodia ?


C’est à eux de choisir leur représentant.


A qui reviendront les autres ministères de souveraineté ?


Je vais commencer les consultations, puis nous déciderons d’un commun accord de la formation d’un gouvernement qui tient compte de plusieurs facteurs dont le facteur équilibre entre les cinq composantes qui doivent faire partie de ce gouvernement.


Vous avez été choisi par l’opposition politique et accepté par la Seleka. Ne craignez-vous pas d’être l’otage de ces deux mouvances ?


Je ne suis l’otage de personne. Je suis le Premier ministre d’un gouvernement d’union nationale. Je ne suis pas le Premier ministre venu de l’opposition, ni de la Seleka et encore moins d’autres forces politiques qui font partie de ce gouvernement.


Au terme des accords de Libreville, vous allez conduire une transition d’un an. Quelle va être votre priorité ?


La pacification, la sécurisation du territoire national sont la priorité numéro un.


Des législatives dans un an comme le prévoit les accords de Libreville, franchement, est-ce que c’est possible ?


Dans le document initial, il nous a été proposé de limiter la durée de la transition à un an et, sur l’intervention de la délégation de l’opposition démocratique, nous avons fait valoir que ce n’était pas réaliste. C’est pour cette raison que dans l’accord politique, cette durée de 12 mois est renouvelable.


En prenant la primature, vous avez accepté de ne pas être candidat à la prochaine élection présidentielle en 2016, est-ce que cela veut dire qu’à 56 ans vous renoncez à toute ambition présidentielle ?


Ce n’est qu’une étape dans ma vie politique. J’ai pris cette gouvernance parce que le pays était confronté à une situation particulière, qu’il fallait que je fasse le sacrifice. Et je considère cette mission comme un sacerdoce dans l’intérêt supérieur de la nation.


De nombreuses fois dans votre carrière, vous avez eu des propositions pour être ministre, à chaque fois vous avez refusé. Pourquoi, cette fois-ci, avez-vous accepté ?


Plusieurs fois évidemment, j’ai refusé, j’ai renoncé ou j’ai décliné des offres d’être ministre ou même Premier ministre puisqu'il m’a été proposé en 1996 d’être Premier ministre et j’ai décliné parce que j’étais à l’époque président de la Ligue des droits de l’homme et j’avais estimé que je ne pouvais pas sacrifier cette lutte que je menais sur le terrain la société civile pour des causes politiques. Aujourd’hui, je suis un homme politique, j’ai un parti politique. Et le couronnement de toute lutte, c’est l’exercice du pouvoir de l’Etat et je ne peux plus fuir devant mes responsabilités.

 

 

 

NDLR : A remarquer qu'après quatre années passées à la primature, le mathématicien de Boy-Rabe, Faustin Archange Touadéra, prédécesseur de Nicolas Tiangaye, n'a pas accordé la moindre interview à un média important sur le plan international. Seul Bozizé donnait de temps à autre des interviews sur RFI pour débiter ses mensonges habituels.  

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 02:12

 

 

 

Est-ce le dernier cadeau de Bozizé Yangouvonda avant son depart definitif mais la rehabilitation du pont Saint Sauveur au SiCA 2 est finie. Comme quoi, si on veut, on peut !

 

 

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Pont StSauveur sur l'avenue de France au SICA 2 (avant)

 

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pont St Sauveuur pendant et après l'achèvement des travaux 

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 01:43

 

 

 

rebelles Séléka

 

Centrafrique : insatisfaction de certains rebelles


RFI  20 jan. 2013

 

RFI rapporte aujourd’hui que de nombreux rebelles du Séléka s’estiment insatisfaits des accords de Libreville. « Cet accord-là, nos chefs l'ont signé, mais nous ne sommes pas satisfaits parce qu’on a déjà signé des accords avec Bozizé il y a fort longtemps. Six années se sont écoulées depuis, et aujourd’hui encore, nous vivons comme des singes : pas de route, pas d’eau potable, pas d’école. Bozizé n’a rien fait! On va encore signer des accords, mais combien de temps va-t-il encore s’écouler avant qu'ils ne portent leurs fruits? », s’indigne un vétéran de l’UFDR et membre du Séléka, le colonel Hamadine Guidam. « Nous avons patienté de 2006 à 2012, mais on ne va pas patienter de 2013 à 2014. Nous voulons le dialogue et s’il ne se réalise pas nous sommes prêts. Nous avons toutes les forces pour rentrer dans Bangui », poursuit un autre rebelle, Oumar Oscar. Par ailleurs, avec plusieurs autres combattants, M. Oscar tient un barrage à l’entrée de la ville de Bambari et taxe chaque personne voulant entrer ou sortir de la ville.

(Source : RFI)

 


RCA: qui sont vraiment les combattants de la Seleka?

 

Par RFI lundi 21 janvier 2013

 

 

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 Le chef d’état-major de la Seleka, le général Issa Issaka (d) et

le chef des opérations le général Arda Hakouma 

 

 

Il y a une dizaine de jours, la Seleka a signé un accord avec les autorités de Bangui. De cette rébellion qui a mené une offensive fulgurante en direction de la capitale, on sait qu’elle est une alliance de rébellions précédentes. Mais dans l’ensemble, elle reste assez mystérieuse.


« Ce sont des mercenaires venus du Soudan, des wahabbites soutenus par des puissances étrangères qui veulent exploiter notre pétrole », assurait il y a peu un ministre de François Bozizé.


Pour démentir cette accusation et montrer aux yeux du monde qu’ils sont bien des enfants du pays, les rebelles de la Seleka ont déployé un drapeau centrafricain à la première barrière marquant l’entrée de leur territoire.


Le colonel Christian Djouma Narkoyo affirme haut et fort que le seul agenda de cette alliance, née il y a 40 jours, est national. Et qu’il n’y a pas d’islamistes dans ses rangs : « Hier, on nous traitait d’islamistes et de wahabbistes pour la simple raison que l’islam est entré par le Nord et que l’on est à 90% des musulmans. Ce que je sais, c’est que je suis Centrafricain, on est tous des Centrafricains, il n’y a pas de raison de traiter l’un de nous d’étranger. »


L’attitude sur le terrain des combattants confirme cette affirmation. Ceux-ci sont plus souvent préoccupés par l’idée de taxer une cigarette au visiteur de passage que de prêcher une lecture rigoriste du Coran. Aujourd’hui, si la Seleka est composée de diverses rébellions actives au nord du pays, d’anciens militaires mécontents ou de jeunes engagés de la dernière minute, dans les localités de Damara, Sibut, Grimari et Bambari, la quasi-totalité de la troupe est issue de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).


Ce n’est donc sûrement pas un hasard si le président, le chef d’état-major, le chef des opérations et le porte-parole de la Seleka proviennent de ce mouvement.


Sur le terrain, les combattants sont équipés de kalachnikov, de fusils de brousse, de lance-roquettes, de mortiers ou bien même de couteaux. Les véhicules tout-terrain surmontés de mitrailleuses sont peu nombreux. Un armement sommaire mais qui s’est révélé suffisant pour mettre l’armée en déroute.

 

Comment on vit sous le joug de la Seleka

 

A Bambari, Grimari ou Sibut, on n’a jamais connu l’opulence. Mais depuis que la Seleka a conquis ces villes, le quotidien a sérieusement empiré. Dans la seule de ces trois localités à avoir connu des combats, Bambari, toutes les administrations ont été saccagées. Des entreprises ont été pillées. Paroles d’habitants inquiets ou en colère :


« Il n' y a plus de marchandise ici, se plaint un homme. Le sucre, le sel, le savon... tout est cher ! Il n’y a pas de ravitaillement, la route est bloquée. Comment va-t-on vivre ? Auparavant, ce n’était pas comme cela. Maintenant,vers 10-11h, le marché commence à se vider et tout le monde a peur ». « Le problème, c’est la nuit, renchérit une femme. Si on ouvre la porte, les rebelles ramassent tout ce qu’ils peuvent prendre, les assiettes, les marmites… tout est parti. »


Les combattants de la Seleka ne seraient donc que de vulgaires pillards ? Jean Franklin, un jeune de Sibut, tempère cette accusation : « Les vrais rebelles sont très disciplinés et ils ne causent pas que des dégâts. Ce sont les volontaires, ceux qui suivent les rebelles, qui se promènent avec de longs couteaux. Ceux-là pillent par-ci par-là. Ils prennent les garçons et les maltraitent en les tabassant et en les fouettant », raconte-il.


Pour contrôler les troupes et punir les voleurs au sein des rangs de la rébellion, des brigades de surveillance ont été mises en place. Une initiative encore trop embryonnaire pour que la population se réconcilie avec la Seleka.

 


Source : http://www.rfi.fr/afrique/20130120-rca-combattants-seleka-centrafrique

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 01:33

 

 

 

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le 29/12/2012 | Par raprdc

 

Le Rassemblement Pour l’Alternative Politique en RDC, R.A.P en sigle soutient la rébellion Séléka en République Centrafrique. Le R.A.P est prêt à lui apporter une aide militaire si la demande lui est formulée.

 

M. François BOZIZE, alors général de brigade, avait réprimé à sang du 15 au 20 janvier 1979 les manifestations pacifiques de lycéens faisant plusieurs dizaines de morts parmi les élèves or, les droits à la liberté d’expression et de manifester sont des droits fondamentaux de la population lorsque le mal- être social doit s’exprimer.

 

M. François BOZIZE, Président de la République Centrafrique, est tenu responsable de la mort de Charles MASSI ex- ministre et fondateur de l’UFDR dont l’un des fils Eric Massi participe dans la rébellion Séléka.

 

M. François BOZIZE, en violation du Droit international, corrompt les manifestants pour lancer de la caillasse sur l’ambassade de la France.

 

M. François BOZIZE, depuis qu’il est au pouvoir par un coup d’Etat en 2003, l’espérance de vie moyenne des centrafricains y régresse année après année pourtant le pays a un potentiel important en richesses minérales (Or, diamant, fer…).

 

Devant le ras le bol  de toute une population qui doit affronter chaque jour la pauvreté et la corruption, il est légitime que les dignes fils du pays se soulèvent pour mettre hors d’état de nuire ce pouvoir tyrannique. Le RAP apporte un soutien sans condition aux frères centrafricains déterminés à changer de régime.

Le R.A.P met en garde le pouvoir d’occupation de Kinshasa qui a envoyé des militaires congolais pour venir à Bangui pour soutenir le Président BOZIZE. Le RAP demande aux soldats congolais de ne pas verser leur sang pour un pouvoir qui réprime son peuple et qui se trouve dans l’incapacité d’assurer sa protection,  plus  particulièrement de l’Est du Congo où la soldatesque au service de Paul Kagamé et de « Joseph kabila » tuent et massacrent des populations sans armes. 

                                                                                               Fait à Paris, le 29/12/2012

                                                                                                        Pour le R.A.P

                                                                                                Jean Paul KABENGA

                                                          Secrétaire National Chargé des questions  Politiques

                                                                                 Représentant  du R.A.P en France

                                                                      et Conseiller juridique Du Président National.

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