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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:13

 

 

 

Mandaba-Jean-Michel.jpg

 

Pakara  KODRO Gentil

35, Boulevard Charles de Gaulle

75018 Paris (Barbès).

FRANCE

Na : Pakara Michel MANDABA

P.D.G.  BANGUI – R.C.A

Ndani : Ngou a goé lo oko a ba.

(Dixit  WILIBIRO Passi).

 

Ita ti mbi Missel,

 

Na ndoti  douti ngo ti é na  ya ti Kodro ti bè afrika, na yongoro ndo so i molenguè ti bè afrika i yèké da: wala na poto, wala afrika mobimba i kè ma lango na lango ouango na patara ti ndo ti Kodro ti é lakoé. So ti téné i inga oko na oko a zo so si a ké pika ndara ti ndjoni wala ti sioni na éré ti Kodro ti é.


A ké tonga so si i inga lani iri ti mo na ya ti MLPC so akè kota  boungbi ti a zo so a kè soro téné ngangou na ya ti Kodro ti é na tango ti mokounzi Ange Félix PATASSE so lango ti lo a ounzi, si lasso pakara Martin ZIGUELE a kè sara koua ni na péko ti lo.


Mbéni la, mbi goe ti hou téré ti mbi na Kodro na Bangui mveni.Na ya ti tamboula ti mbi ti ba a fami mbi goé ti ma téné so a ita ti MLPC ti Bangui akè téné na boungbi ti ala na Ben-Zvi. Lè ti mbi a bo mo mveni Pakara Missel MANDABA, so lani mo ga SG ti bureau politique ti MLPC.


Na lani so, ngonzo a gbou a jo ti MLPC ngangou téné ti so gbia ti kodro général BOZIZE a handa pakara André NALKE so lani akè na MLPC, ti nzi lo, ti za na  gouvernement ti lo, tonga na Ministre ti santé.Mbi ma lani, mo koé mo pika kpakpara ti sioni na iri ti gbia ti kodro, nga na iri ti NALKE. I ba i téné mo ké ndjoni ti MLPC, kanda mo ké zi dou na gbè ti guéré ti lo. Lasso, Missel mo sara gnè na MLPC ? Mo tè na ya ti MLPC, mo kiri mo ké lo, tonga na so mo goé mo té na BOZIZE mo kiri mo ké  lo na bè oko, so nzapa a lango apè.


Koman !!! Gbou nga li ti mo kété ma, ita ti mbi.


Laso mo ké toka mbéti na Premier Ministre TIANGAYE ti téné mo ké kiri na ya ti opposition démocratique.Mo ké mou zo tonga na bouba ti mo ? Tonga so, ngbanga ti gné a iri mo lani na Libreville a pè ?


Gné a sara mo gné si mo toka mbéti na mouvance présidentielle wala na lo BOZIZE wani ti kiri na mbangué ti lo apè gné ?


Na MLPC lani mo ké député, Ministre ; na KNK mo ké Ministre wala Président ti PDG so lo BOZIZE wani a fouta ti bi woussou- woussou na MLPC si bè ti ala dé.Lani ala téné MLPC akè kota ngbanga, lasso ala ba na lé ti ala. Ala zia MLPC kpo na ndo so lo ké da.


BOZIZE a nzi lani Me TIANGAYE na election, lo koui apé.


Lasso mo yé ti kiri na téré ti lo na iri ti zoua ? Wala zoua la a toka mo ?


Kéaméné a ké na lé ti mo a pé Missel ?


Kiri na PDG wala na KNK


Mo sé a hon nivakine Missel.


Missel mo fou sin, ngba na ni.

 

Paris, 25.01.2013

 

Gentil KODRO  Centrafricain, France

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:07

 

 

 

Bozizé en difficulté
 

 

deux-complices-copie-1.JPG

 

 

24/01/2013 à 19h:07 Par François Soudan Jeune Afrique

 

L'accord conclu à Libreville le 11 janvier place le chef de l'État, François Bozizé, sous surveillance. La plupart de ses prérogatives, c'est au nouveau Premier ministre qu'elles reviennent.


Le chef est nu, mais il reste le chef. À en juger par les attendus de l'« accord politique de Libreville sur la résolution de la crise politico-sécuritaire en République centrafricaine » signé le 11 janvier sous la houlette - et parfois la dictée - des présidents tchadien et congolais Déby Itno et Sassou Nguessole général François Bozizé est désormais, et pour les trois années à venir, un chef d'État sous tutelle. À l'image en somme de ce qu'est devenu son propre pays. Contraint de concéder l'essentiel du pouvoir exécutif à un gouvernement de transition dirigé par un Premier ministre, Nicolas Tiangaye, issu des rangs de l'opposition, réputé peu malléable et de surcroît irrévocable, le président centrafricain ne pourra pas compter sur une Assemblée nationale à sa dévotion pour bloquer ou contourner son action. En attendant des législatives anticipées, les députés sont en effet tenus de voter « en l'état » les projets de loi adoptés par le gouvernement.


François Bozizé, dont l'accord du 11 janvier précise qu'il « ne peut se présenter pour un autre mandat » en 2016, est donc rentré à Bangui à bord du vieux C-130 Hercules présidentiel, délesté de la plupart de ses prérogatives et sous haute surveillance de ses pairs d'Afrique centrale, qui ont prévu un étroit mécanisme de contrôle de la « bonne foi des parties ». En échange, le chef de l'État centrafricain demeure l'hôte du Palais de la renaissance, alors que ses adversaires exigeaient son départ immédiat. Un maintien dans les lieux payé au prix fort.


Quelle posture pour Bozizé ?


C'est désormais l'heure des choix pour François Bozizé. Soit il adopte une posture, nouvelle pour lui, de sage au-dessus de la mêlée, arbitre et régulateur des conflits qui ne tarderont pas à survenir dans la perspective de sa succession, tout en préparant sa sortie. Soit il compte sur le temps, l'usure et les divisions déjà apparentes entre les rebelles de la Séléka et une classe politique dont les principaux leaders se bousculent au portillon de la future élection présidentielle pour élargir sa marge de manoeuvre, se réintroduire dans le jeu, et, qui sait, rebattre les cartes.


Dans cette éventualité, il lui faudra, à lui comme aux autres, s'assurer ce qui en Centrafrique plus qu'ailleurs est la condition essentielle de toute survie : des moyens financiers, d'autant plus convoités qu'ils sont rares. En dehors des très faibles recettes budgétaires classiques, dont la gestion reviendra au Premier ministre, qui demain contrôlera les revenus du diamant et des contrats miniers ? Le président va sans doute exciper de l'article 8 de l'accord de Libreville, qui le fait « garant de la sécurité des personnes et des biens sur l'ensemble du territoire national », pour exiger sa part. Nul doute qu'elle lui sera âprement disputée. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:03

 

 

 

logo Onu

 

 
Alors que la République centrafricaine est déstabilisée par les menées d'une coalition rebelle qui conteste l'autorité de l'État, le Conseil de Sécurité a, jeudi, prorogé d'un an le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), jusqu'au 31 janvier 2014. En adoptant une résolution à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande au Gouvernement, à la coalition « Séléka », aux groupes armés et à l'opposition démocratique de « s'acquitter de bonne foi de leurs obligations découlant de la Déclaration de principe signée à Libreville le 11 janvier 2013 ».

 

Le Séléka, un regroupement de formations rebelles, a pris les armes le 10 décembre dernier pour réclamer le respect intégral de l'Accord de paix global de Libreville en date de 2008, qui prévoyait notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), jamais mis à exécution. À la demande du gouvernement centrafricain, des éléments de l'Armée nationale tchadienne sont entrés en République centrafricaine le 17 décembre pour appuyer la contre-offensive menée par les Forces armées centrafricaines (FACA).


La Déclaration de principe du 11 janvier dernier était assortie d'un accord de cessez-le-feu conclu entre le gouvernement et le Séléka, à la mise en œuvre duquel appelle le Conseil de sécurité. Il en va de même de l'accord politique sur le règlement de la crise, signé notamment par la majorité présidentielle, l'opposition démocratique, les groupes armés et le Séléka et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Inquiet du manque d'autorité de l'État en dehors de la capitale Bangui, « qui a laissé s'installer un grave vide sécuritaire dans nombre de régions », le Conseil de sécurité demande au BINUCA de continuer d'accompagner l'entreprise de consolidation de la paix en République centrafricaine, comme le prévoit son mandat, y compris les processus de DDR et de réforme du secteur de la sécurité et d'user de ses bons offices en vue de faciliter l'application intégrale des accords signés à Libreville le 11 janvier.


Le Conseil de sécurité exige de tous les groupes armés, notamment de la coalition Séléka, qu'ils empêchent l'enrôlement et l'emploi d'enfants, et leur demande d'appliquer immédiatement les dispositions des plans d'action signés avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé en novembre 2011. Enfin, il prie instamment le gouvernement centrafricain d'enquêter sur les informations faisant état de violations des droits de l'homme dans le pays, notamment à Bangui, de veiller à ce que les responsables soient traduits en justice et de prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations. Le Secrétaire général, ajoute la résolution adoptée aujourd'hui, devra présenter, le 31 mars prochain au plus tard, un rapport sur la situation sur le terrain et les moyens dont dispose la BINUCA pour renforcer la mise en œuvre de ses activités prioritaires.

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 18:49

 

 

 

gazambeti.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 24 Janvier 2013 11:35

 

La coalition des rebelles de la Séléka a démenti le 24 janvier 2013 une éventuelle conquête d’autres villes de la République Centrafricaine malgré l’accord de Libreville. Au cours d’une conférence de presse animée mercredi à la base M’poko à Bangui, les responsables de cette coalition ont toutefois reconnu certaines exactions commises par leurs éléments dits incontrôlés.


La rencontre avec la presse a eu lieu après que les populations de Dimbi et Kémbé (centre-est) aient dénoncé des exactions perpétrées par la Séléka. Un commandant de Brigade de Kémbé serait même tué. Sa famille a manifesté  mercredi devant la primature pour en avoir le cœur net. Une promesse de porter plainte contre Séléka devant la CPI a été envisagée.


Christophe Gazambeti, un des porte-paroles de la Séléka a expliqué que, « depuis 3 jours, nous avions été alertés que 3 véhicules avec 50 hommes ont effectué une descente sur Dimbi. Ils ont emporté une somme de 150 000 francs CFA et un groupe électrogène. Ce sont des éléments incontrôlés qui n’ont reçu des ordres de personne. Ces derniers ont aussi fait irruption à Kémbé. De là, ils ont cassé la maison carcérale et libéré les prisonniers ».


« Toujours dans cette ville, pendant leur rapt, il y’aurait une perte en vie humaine. Si l’information est confirmée, nous le regrettons vivement et adressons nos condoléances à la famille du disparu », a indiqué le porte parle.


Christophe Gazambeti  de poursuivre qu’« en guise de correction, la coalition Séléka a aussitôt dépêché une équipe pour aller ramener les récalcitrants sur Bambari et les désarmer. Ils seront sanctionnés de la manière la plus exemplaire possible : rayés simplement des rangs de la Séléka ».


Toutefois, « j’apprends par-ci par-là qu’on a égorgé ceux-ci. De grâce, arrêtons les propos macabres qui n’arrangent pas les choses. Il faut nous remettre en confiance pour rassurer la population de l’après Libreville. Nous nous évertuons toujours à respecter les closes de l’accord signé pour une sortie de crise définitive. Il y’a des efforts qui sont faits à ce jour : la garnison de Bambari sera reformatée. C’est là où la répression bat son plein », a mentionné Christophe Gazambeti.


« Bientôt, nous allons entamer une série de descentes dans les zones que nous contrôlons afin de sensibiliser nos troupes pour protéger la population. Une caravane de la paix va accompagner cette tournée », a-t-il conclut.


Au plan politique, une semaine après la passation de service du nouveau Premier ministre de transition maitre Nicolas Tiangaye, le pays n’est toujours pas doté d’une nouvelle équipe gouvernementale.

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 11:33

 

 

 

Tiangaye interrogé par la presse

 

 

Bangui, 24 janv (CAP) – D’après des informations d’une source proche du premier ministre Nicolas Tiangaye, c’est sans doute seulement ce week-end que ce dernier pourrait travailler sérieusement sur la composition de son gouvernement et être en mesure de la proposer à Bozizé avec lequel ils se sont quittés depuis maintenant une semaine, après la pathétique rencontre de lynchage de Nicolas Tiangaye du palais de la Renaissance orchestrée par Bozizé et ses suppôts.


Toujours selon nos sources, l’affaire de la formation du gouvernement génère une telle  effervescence et entraîne d’incroyables déchirements au sein de quasiment toutes les formations politiques. Le nouveau premier ministre est littéralement pris d’assaut et assailli par des demandes écrites de toutes sortes sans compter les coups de fil qui ne cessent de pleuvoir émanant parfois de différentes personnes appartenant au même parti politique pour mettre en garde Nicolas Tiangaye au sujet de tel ou tel de leur camarade du même parti. Sachant bien sûr qu’il y aura peu d’élus, un parti s’est quand même permis d’adresser une dizaine de propositions de ministrables au PM.


Nicolas Tiangaye a reçu il y a quelques jours en début de semaine, une délégation de la majorité présidentielle composée de Enoch Dérant Lakoué, président du PSD que Bozizé aurait chargé de suivre la formation du nouveau gouvernement,  le sulfureux Cyriaque Gonda porte-parole de la majorité présidentielle limogé avec fracas il y a deux ans trois ans et qui vient de faire son come-back en bozizie,  et Louis Oguéré Ngaikoumon, SG du KNK, tous d’ethnie Gbaya.


Ladite majorité présidentielle est pourtant constituée d’une constellation de microscopiques partis de « chercher à manger » comme on les appelle familièrement et péjorativement à Bangui mais seuls trois Gbaya sont allés les représenter. Cela dénote de la conception particulière de la majorité dite présidentielle par Bozizé et son clan familial.  Ce trio, d’après certaines indiscrétions émanant de la même bozizie, briguerait des portefeuilles au sein du futur gouvernement. On prête à Enoch Dérant Lakoué l’intention de se voir à la tête du ministère des finances. Le plus drôle est que le sortant de ce ministère, Albert Besse, déclare lui, urbi et orbi qu’il conservera de toute façon son poste. On verra bien.

 

En attendant, il s'affaire à faire disparaître les traces de certaines malversations et autres opérations opaques de gabegie et autre corruption. Il en est de même pour Jean Francis Bozizé qui sous prétexte d'assurer les affaires courantes continue de suivre ses dossiers de business et d'achat d'armement tout en essayant de monter des coups fourrés et susciter une mutinerie au sein des FACA contre la perspective de l'arrivée pourtant prévue et actée à Libreville d'un responsable de Séléka à la tête du ministère de la défense.   


Cyriaque Gonda se voit Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères quand Louis Oguéré qui a laissé quelques casseroles au centre des œuvres universitaires quand il en fut le directeur avant d’être nommé ambassadeur à Yaoundé, vise lui, le ministère de l’Education nationale. Autre situation burlesque est le comportement de ceux-là mêmes qui avaient été particulièrement virulents à l’égard de Tiangaye lors de la récente réunion convoquée au palais par Bozizé jeudi dernier.


Dès le lendemain de leurs délires au palais, ils ont écrit à Tiangaye pour lui demander de penser à eux pour son gouvernement tout en se réclamant de l’opposition démocratique dans le cadre des « autres partis ». On se demande vraiment pourquoi le ridicule ne pouvait pas nous débarrasser de certaines personnes. Ces appellations fantaisistes recouvrent de minuscules entités qui tentent d’exister tout en cherchant à manger dans la main de Bozizé lequel en jouit, ce qui est  une autre particularité de la classe politique centrafricaine avec la société dite civile et l’opposition politico-militaire dite « non combattante » avec le mangeur à tous les râteliers  Abakar Sabone et Jean Jacques Demafouth notamment. Ce dernier est de plus en plus rejeté un peu partout il ose pointer le nez car on lui conteste l’appartenance à ces entités dont il veut se réclamer.


Pour voir clair dans les méandres de cette galaxie, Nicolas Tiangaye est obligé de prendre son temps avant de ficeler son gouvernement car on ne cesse de le distraire et de lui occuper l’esprit avec de faux problèmes alors que les enjeux auxquels il s’est engagé et doit faire face son gouvernement sont considérables et que tout le monde l’attend au tournant.    

 

 

 

 

Centrafrique : Le gouvernement sera formé d’ici quelques jours

 

http://www.acturank.com  jeudi 24 janvier 2013, par Laurent

 

 

Le Premier ministre centrafricain n’a pas encore reçu toutes les candidatures.

 

Comment se passent les consultations en vue de former le nouveau gouvernement ?

 

Nicolas Tiangaye : "Vous savez la formation de ce nouveau gouvernement n’est pas du tout facile. Il y a cinq entités qui doivent présenter des candidats et il y a des problèmes internes de sélection. Une fois que j’aurais reçu les candidatures de la majorité présidentielle, de l’opposition démocratique, de la société civile, la coalition Séléka et les mouvements politico-militaires combattants, je pourrais choisir. Je tiendrais compte de critères d’équilibre politique et régional.

 

Quand pensez-vous aboutir ?

 

Nicolas Tiangaye : "Peut-être même avant février. Pour le moment je n’ai pas encore reçu les candidatures de toutes les entités. Demain je les aurai reçues. Quand j’aurai choisi le gouvernement, je soumettrai la liste au président de la république pour approbation."

 

Depuis votre nomination, comment se passe votre relation avec François Bozizé ?

 

Nicolas Tiangaye : "Ce sont des relations normales entre responsables des institutions. Il n’y a pas de problèmes particuliers."

 

Comment réagissez-vous aux accusations de la majorité présidentielle sur des exactions commises par la Séléka dans l’Est du pays ?


Nicolas Tiangaye : "Je regrette ces exactions, qui sont d’ailleurs reconnues par la coalition Séléka qui se propose de sanctionner les auteurs. Je pense cependant que cela n’aura pas d’incidence majeur sur le processus de réconciliation nationale et de pacification du pays."

 

Source : VOA News

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 09:38

 

 

 

Mandaba-Jean-Michel.JPG

Jean Michel MANDABA


 

Les mœurs et habitudes politiques de certaines personnes en Centrafrique sont souvent renversantes mais d’autres peuvent parfois vous laisser franchement sur le cul. C’est le cas de l’initiative prise par Jean Michel MANDABA, attestée par le fac simile du courrier que la rédaction publie ci-dessous, le même tristement célèbre transfuge du MLPC et non moins ministre de la santé du gouvernement TOUADERA 3 qui vient de plier bagage, le même qui s’est laissé instrumentaliser par Bozizé qui lui a donné beaucoup d’argent pour créer un parti politique destiné à diviser et siphonner tous les membres influents du MLPC afin d’isoler son président Martin ZIGUELE. Sans scrupule et sans le moindre sentiment qu’on appelle la honte, l’auteur de la lettre adressée à Nicolas TIANGAYE alors Coordonnateur des partis de l'opposition démocratique, ne demande pas moins que l’adhésion de son microscopique parti dont le financement de la création avait pourtant été assurée par Bozizé en personne, à la coalition des partis de l’opposition démocratique qui se préparait à prendre part en tant que telle, aux négociations de Libreville. Allez-y savoir ! 

 

Le nullissime Jean Michel MANDABA et son soi-disant parti avaient pourtant logiquement leur place au sein de la majorité dite présidentielle de Bozizé mais pourquoi subitement, ne se sentaient plus à l’aise en bozizie ? En bon opportuniste et spécialiste de retournement de veste, devant l’avancée de Séléka vers Bangui où plusieurs dignitaires de la bozizie avaient commencé à quitter le navire y compris des membres éminents du gouvernement qui étaient persuadés que les jours de Bozizé au pouvoir étaient désormais comptés, MANDABA avait carrément choisi lui, de cogner à la porte du rassemblement des partis de l’opposition. Evidemment, personne ne pouvait lui ouvrir la porte car cela reviendrait à encourager l’itinérance et la transhumance politique si néfaste et qui décrédibilise tant la classe politique dans son ensemble. Ceci d’autant plus que son initiative n’avait pour objectif entre autre, que de pouvoir se rendre à Libreville avec la délégation des partis de l’opposition. Comme avait osé le dire sans honte Auguste BOUKANGA lors de ses délires à la réunion théâtrale de Bozizé dernièrement au palais, l'escroc Jean Michel MANDABA devait s’imaginer qu’à Libreville, des enveloppes allaient être sans doute distribuées aux participants comme au bon vieux temps d’Omar Bongo ONDIMBA mais depuis que ce dernier n’est plus de ce monde,  le fiston qui lui a succédé lui, n’est pas si généreux dit-on.

 

La rédaction

 

 

 

lettre-Mandaba-Jean-Michel.JPGlettre-Mandaba-Jean-Michel.-2-JPG.JPG

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:52

 

 

 

Nassour-Ouaidou-Guelengdouksia.JPG

Le SG de la CEEAC

 

Le Secrétaire général de la CEEAC, Nassour Guelengdouksia Ouaidou, a demandé aujourd’hui un appui de l’UA pour la mise en œuvre et le suivi des accords de Libreville signé entre les rebelles du Séléka et le gouvernement centrafricain le 11 janvier dernier. Il a fait cette demande lors d’une rencontre avec le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra

 

Celui-ci a réitéré la disponibilité de la Commission de l’UA à aider la CEEAC, et il a souligné la nécessité pour les deux organisations de travailler plus étroitement dans le dossier centrafricain. MM. Ouaidou et Lamamra ont également discuté de la prochaine Conférence au Sommet sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, ainsi que des situations de paix et de sécurité en Afrique, notamment au Mali et en RDC.

 

 (Source : UA  23 jan. 2013)

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:33

 

 

 

rebelles-rca.jpg

ex-rebelles de l'APRD; Laurent Djim-Woie ici au centre

 

 

RFI   jeudi 24 janvier 2013

 

De notre envoyé spécial à Bangui

 

En Centrafrique, la Seleka exige la libération de tous les prisonniers politiques. La semaine dernière, le président François Bozizé a promis qu’il était prêt à libérer tous ces détenus, mais il a demandé en contrepartie aux rebelles de se conformer à l’accord de Libreville en cantonnant leurs hommes. Pendant ce temps, les prisonniers attendent.

 

En raison de ses maigres moyens et de la tension qui régnait alors dans Bangui, Clarisse Ngamba savait que cette année, Noël ne serait pas fastueux. Cependant, elle ne s’attendait pas à vivre un tel calvaire. Le mois dernier, son compagnon Laurent Djim-Woïe, un ancien cadre de l’ex-rébellion de l’Armée populaire pour la restauration de la République et de la démocratie (APRD), a été arrêté par la garde républicaine et transféré à la section recherche et investigation de la gendarmerie.

 

« Il a été arrêté le 24 décembre. Je suis partie là-bas le matin, je l'ai vu. Il avait des blessures partout. On dit qu'il est le chef rebelle de Paoua. Mais les gens de Paoua ont déjà déposé les armes », s'insurge la compagne de Laurent Djim-Woïe. D'après elle, il est détenu en dehors de toute procédure judiciaire.

 

A Bangui, d’autres familles vivent dans l’effroi, incapables d’obtenir la moindre information sur le sort de leurs proches portés disparus. Combien sont-ils ? Impossible à dire. Selon nos informations, le Comité international de la Croix-Rouge n’a toujours pas eu accès à plusieurs centres de détention, dont la prison militaire de Bossembele, que les Centrafricains ont surnommée Guantanamo.

 

 

 

NDLR : Des prisonniers politiques en Centrafrique aujourd'hui, il n'y a pas Laurent Djim-Woie et il n'y en a pas qu'à la SRI. Il y en a encore et toujours dans les geôles du camp de Roux et au "Guantanamo" de Bossembélé. Les accords de Libreville demandent pourtant clairement leur libération immédiate. Tout cela n'est pas de nature à ramener le calme et la paix dans le pays. Le jeudi dernier lors de la réunion théâtrale de Bozizé au palais, il avait été interpelé par Michel Djotodia au sujet de la libération des prisonniers politiques mais jusqu'ici, rien ne se fait. Quid du sort de Serge MAGNAN ? Le Centrafricain MACKPAYEN est toujours détenu au camp de Roux et sa santé se détériore compte tenu de ses antécédents cardiologiques. Son procès avait brutalement interrompu et puis plus rien. Son cas est précisément celui d'un prisonnier politique et entre dans la situation de ceux qui doivent être libérés au plus vite ainsi que ceux nombreux de la prison spéciale et personnelle de Bozizé à Bossembélé. C'est un scandale ! Qu'attendent les organisations de droits de l'homme et la Croix Rouge pour mettre les projecteurs sur ces cas manifestes de violation de droits de l'homme.   

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:26

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 


BANGASSOU : LE CALME SEMBLE REVENIR

 

 

Bangassou, 23 janv. 13 (RJDH) – Le calme est revenu ce mercredi matin dans la ville. La population vaque à nouveau à ses occupations, après plus de dix jours de psychose due à l’avancée des éléments  de la coalition Séléka vers la ville de Bangassou (sud-est).


D’après le constat fait par un habitant de la ville de Bangassou, joint ce matin par le RJDH, les commerces sont ouverts et les élèves ont repris le chemin de l’école. Les proches du commandant de brigade de la ville donné pour mort par plusieurs personnes, démentent et affirment que ce dernier est en vie.


« Ce matin, les activités ont repris. Je suis présentement au lycée, en train de dispenser le cours aux élèves qui sont venus aussi massivement comme avant ces dix jours. En venant, j’ai aussi remarqué que les activités ont repris au marché et certains commerces qui ont été fermés, sont rouverts et tout marche bien », a témoigné un enseignant du Lycée moderne de Bangassou.


Pendant cette période de troubles, certaines informations circulant dans la ville faisaient état de l’assassinat du Commandant de brigade de la gendarmerie territoriale de la ville de Kémbé par les rebelles.


« Les parents du Commandant de brigade étaient convaincus qu’il était mort. Mais d’après nos enquêtes, le commandant a été effectivement poursuivi par les rebelles qui ont voulu le tuer, mais ils n’ont pas pu et pour l’instant il vit en cachette. L’un de ses amis a été pris et tabassé par les rebelles et c’est pourquoi les gens ont pensé que le commandant était mort », a affirmé une source proche de la gendarmerie de Bangassou.


Il y a dix jours, des éléments de la rébellion de la Séléka qui avaient attaqué la ville d’Alindao, se sont mis en route vers la préfecture du Mbomou, Bangassou. Ces éléments ont attaqué et pillé plusieurs localités de la région dont la ville de Kembé.


Des témoins déploraient la destruction des installations des réseaux téléphoniques, des bâtiments administratifs et le pillage de plusieurs commerces des particuliers, une situation qui avait occasionné le déplacement de plusieurs personnes à Bangassou.


Le dimanche 21 janvier, c’était la psychose généralisée dans la ville. Plusieurs personnes avaient fui la ville, car on signalait la présence des éléments de la Séléka à quelques dizaines de kilomètres de Bangassou, dans la localité près du pont de la rivière Mbari.


« Certaines sources affirment même que quelques éléments rebelles s’étaient déjà infiltrés dans la ville sur des motos et préparaient la prise de la ville », a témoigné un religieux joint ce matin par le RJDH.


La dernière information signale la présence des rebelles à une vingtaine de kilomètre de la ville de Bangassou, dans la localité de Pombolo où ils auraient dépouillé des éleveurs de leur bétail, avant de rebrousser chemin, d’après plusieurs sources recoupées.


Les leaders de la rébellion Séléka ont reconnu les incursions menées par des membres de leur mouvement et ont promis des sanctions contre leurs auteurs. Des sanctions qui restent sans détails du côté des leaders de la rébellion. Les autorités de Bangui jointes, n’ont pas toujours voulu commenter cette information.

 

 

 

BOUAR : LES ACTIVITÉS ONT REPRIS À GALO

 


Bouar, 23 janv. 13 (RJDH) La population du village de Galo situé à 60 kilomètres de la ville de Bouar, a repris ses activités, ce mercredi 23 janvier, après  l’incursion d’une bande armée non identifiée, qui a pris une dizaine de personnes en otage. Ces personnes  ont été libérées en fin de  semaine par des éléments de l’armée centrafricaine qui avaient lancé un assaut contre les assaillants.


Selon des sources jointes depuis Bouar, plusieurs personnes qui ont fui la localité de Galo pour se réfugier à Bouar, ont commencé à regagner leur localité. L’information a été confirmée  par les autorités locales.


« Le marché est rouvert et la société Satom qui fait les travaux de bitumage de la route a également repris ses activités », a fait savoir le maire de Galo, Etienne Nagoua. Il affirme cependant qu’après l’assaut sur ses positions, ce groupe armé se dirige présentement vers le village de Béssan dans la sous-préfecture de Baboua.


Etienne Nagoua, appelle les autorités militaires et administratives à doubler de vigilance, car le souci de ces hommes est de se procurer en arme. « Visiblement, ces hommes prennent pour cible les brigades de la gendarmerie, comme ils ont fait la semaine dernière à Galo », a-t-il indiqué.


Pendant l’occupation du village, ces assaillants ont tué un jeune homme. La population demande le renforcement des dispositifs militaires dans la zone. Des éléments des forces armées centrafricaines ainsi que trois véhicules lourdement armés sont positionnés dans la ville, afin de parer à toute éventualité.

 


 

BANGUI : LES CHIFFRES D’AFFAIRE DE PLUSIEURS ENTREPRISES EN BAISSE

 

 

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Bangui, 23 janv. 13 (RJDH) – Les chiffres d’affaires des entreprises dans les zones occupées par les rebelles de la coalition Séléka sont tombés à moins de 50%. C’est la déclaration faite le  mardi 23 janvier par Gilbert Grezéngué, président du patronat centrafricain, lors d’un entretien avec le RJDH.


Selon lui, les entreprises les plus touchées par cette crise sont les sociétés de la téléphonie mobile et les stations-services. Il cite également d’autres sociétés qui fabriquent les produits manufacturés comme la Sucaf et les grands magasins qui ont été pour la plupart pillés par les rebelles.


« A chaque fois que les rebelles arrivent dans une ville où il y a la présence d’une société de téléphonie mobile, la première chose à faire, c’est de s’en prendre toute de suite à l’installation pour couper la communication. Les stations-service ont également et systématiquement été pillés pour leur permettre de s’approvisionner en carburant », a expliqué Gilbert Grezéngué.


Il a, par ailleurs souligné qu’aujourd’hui les opérateurs économiques n’ont pas une réelle volonté d’envoyer leurs marchandises à l’intérieur du pays à cause de la situation actuelle.


« Les investisseurs ont par prudence arrêté toutes leurs activités économiques en attendant la mise en œuvre des accords de Libreville et un retour au calme, car la situation reste précaire en ce moment », a-t-il ajouté.


Pour le président du patronat centrafricain, cette situation ne fait qu’augmenter le taux de chômage dans le pays et cela va aussi freiner l’effort au niveau national qu’essaient de réaliser les entreprises pour redresser  l’économie de la République centrafricaine.


Il a  également déploré le comportement des groupes armés et de certaines personnes qui profitent de la situation quand il y a une crise afin de piller et de détruire les entreprises. « Ce qui arrive aux entreprises actuellement n’est pas nouveau. C’est l’éternel recommencement. A chaque fois qu’il y a une crise militaro-politique dans le pays, les gens préfèrent détruire toutes les entreprises qui se trouvent dans leurs localités et les premières victimes sont les travailleurs qui seront en chômage », a conclu Gilbert Grezéngué.


Signalons que dans les zones occupées par la Séléka, des informations font état de pillages sur les entreprises par des éléments de ce groupe armé.

 


 

BANGUI : LE GARDE DU CORPS DE JOSEP KONY, TUÉ PAR LES FORCES COALISÉES

 

 

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Bangui, 23 janv. 13 (RJDH) – Le ‘’Général Banani’’, le chef de la sécurité du chef rebelle ougandais de l’Armée de résistance du seigneur, Joseph Kony a été tué vendredi 18 janvier par l’armée ougandaise, à environ 280 kilomètres au nord du village centrafricain de Djéma.


L’homme a été tué au cours d’un violent combat avec l’armée ougandaise, qui fait la traque des principaux leaders de cette rébellion. Cet homme, non seulement se charge de la sécurité du leader de la LRA, mais  aussi de la collecte de nourriture et d’enlèvement d’enfants qui serviront de combattants (garçons) et d’esclaves sexuelles (filles), pour cette rébellion.


Ce dommage est donc un coup dur à cette rébellion dont les membres se disjoignent désormais en petits groupes  pour lancer des assauts sur des villages.


Selon des spécialistes de la question de LRA, l’effectif des membres de cette rébellion est réduit en ce moment à quelques 250 hommes, dispersés dans les forêts impénétrables de la Centrafrique et du Congo démocratique, et sur le sol Soudanais et du Soudan du Sud.


Le leader de la LRA, Joseph Kony qui court encore, est recherché par la Cour pénale internationale pour de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:06

 

 

 

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Centrafrique-hostilités : la rébellion accusée


Par Europe1.fr avec AFP

 

Le ministère de la Défense centrafricain a accusé mercredi dans un communiqué la coalition rebelle du Séléka de poursuivre "sa conquête" dans les régions du nord et du centre sud, malgré l'accord de sortie de crise signé avec le gouvernement au Gabon le 11 janvier.


"Malgré l'accord de Libreville, malgré le cessez-le-feu, la coalition Séléka continue sa conquête", attaquant notamment une zone d'extraction de diamant, "la ville de Kembé (centre sud), suivi de pillages, de destruction d'édifices publics et d'assassinats", a affirmé dans un communiqué le porte-parole du ministère de la Défense Jean Ladawa.

 

 

 

 

Assassinat d’un gendarme à Kémbé, promesse d’une plainte contre Séléka bientôt à la CPI

 


Radio Ndéké Luka Mercredi, 23 Janvier 2013 13:28

 

« Si le décès de notre est avéré,   nous demanderons l’appui du nouveau Premier ministre pour ester une action devant la Cour Pénale Internationale contre Michel Djototjia et Séléka. C’est la substance d’un sit-in organisé ce 23 janvier devant la primature par la famille d’un Commandant de Brigade de la ville de Kémbé (centre-est).

 

L’officier de la maréchaussée serait tué au cours de la prise vendredi, de la ville de Kémbé par la coalition des rebelles de la Séléka. Une prise pendant laquelle, d’importants biens matériels ont été importés.

 

Le reporter de Radio Ndeke Luka qui a fait le déplacement de la primature a remarqué que les membres de la famille du probable défunt se sont munis des  rameaux. Larmes aux yeux, ils ont même momentanément perturbé la circulation avant d’être déguerpis par les forces de l’ordre.

 

En l’absence du Premier ministre maitre Nicolas Tiangaye, c’est finalement le Directeur de cabinet sortant Simplice Sarandji, qui a reçu cette famille en détresse.

 

Selon Arsène Goro Nguerelessio, aîné du Commandant de Brigade, « la famille a voulu obtenir plus de lumière sur la situation de leur parent. Pour lui, il y’a un doute qui plane encore et c’est cette même famille qui a tenu informé les autorités. Au cas où les faits seront établis, la famille n’aura le dernier recours qu’à la CPI, seule voie d’obtention de réparations ».

 

Par ailleurs, Michel Djotodia, leader de la coalition Séléka, poursuit ce 23 janvier une tournée dans les villes conquises. L’objet de cette mission est de rendre compte des conclusions de la rencontre de Libreville du 11 janvier dernier.

 

A Kaga Bandoro (nord) par contre, la Séléka a invité le 22 janvier dernier la population à reprendre ses activités quotidiennes. 3 colonels, issus du rang de cette rébellion, ont tenu une réunion avec les autorités municipales à cet effet.

 

Au cours des échanges, les rebelles ont reconnu leurs exactions. Ils ont pris l’engagement de protéger désormais cette population contre d’éventuelles exactions rebelles. Par la même occasion, ces derniers ont surtout exhorté les douaniers et les fonctionnaires à reprendre leur service.

 

 

 

NDLR : Certaines informations font état de ce que les incidents de Kembé auraient été perpétrés par des individus commandités par la bozizie pour commettre des exactions et les mettre sur le dos de Séléka. D'autres font état de ce que le gendarme en question ne serait pas non plus tué. Une enquête sérieuse s'impose pour faire la lumière. La seule présence de Steve Yambété et Lévy Yakité parmi les personnes qui avaient tenté de manifester devant la primature le mercredi 23 janvier est très suspecte et cache mal la volonté du pouvoir boziziste de récupérer politiquement cette affaire. Pour ce qui concerne l'éventualité d'une plainte devant la CPI pour cette affaire, on devrait commencer par les auteurs des crimes antérieurement commis par Bozizé et les assassins bien identifiés autour de lui qui sont toujours en liberté tels que les capitaines Eugène Ngaikoisset alias le boucher de Paoua, Vianney Semndiro, Olivier Koudémo alias Gbangouma et autres pour ne citer que ceux-là. Levy Yakité à qui la CPI devrait s'intéresser, continue tranquillement de racketer impunément les commerçants libanais pour le profit de sa poche et son tristement déjà célèbre COCORA  

 

 

 

      Centrafrique : à quoi joue la Séléka ?

 

Jeune Afrique  23/01/2013 à 19h:32 Par Vincent Duhem

 

Le gouvernement centrafricain a accusé, mercredi 23 janvier, les rebelles de la Séléka d’avoir attaqué de nouvelles villes. La coalition opposée à François Bozizé semble en proie à de fortes dissensions internes.


Voici qui ne va pas faciliter la tâche du nouveau Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye. « Malgré l'accord de Libreville [signé le 11 janvier, ndlr], malgré le cessez-le-feu, la coalition Séléka continue sa conquête, attaquant notamment une zone d'extraction de diamants à Dimbi et la ville de Kembé dans le centre-sud, attaques suivies de pillages, de destruction d'édifices publics et d'assassinats », a affirmé, mercredi 23 janvier dans un communiqué, le porte-parole du ministère de la Défense Jean Ladawa. Selon le texte, des troupes de la Séléka ont également fait une incursion dans le parc d'Awakaba, au nord.


Le calme est en revanche revenu à Bangassou (sud-est), après que des informations faisant état d’une avancée rebelle aient provoqué la panique de la population. « Certaines sources affirment même que quelques éléments rebelles s’étaient déjà infiltrés dans la ville sur des motos et préparaient la prise de la ville », a témoigné un religieux joint mercredi par le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme en RCA.


Consultations


Des attaques encore non confirmées, qui interviennent alors que Nicolas Tiangaye mène depuis le début de la semaine de difficiles consultations pour la formation du gouvernement d’union nationale. « La nouvelle conquête provoquée par la Séléka a constitué l’un des points épineux débattus au cours de son entretien avec le Premier ministre, a fait remarquer le porte-parole de la majorité présidentielle, Cyriaque Gonda. Ces violations des droits de l’homme ne vont pas dans le sens de l’accord de paix signé le 11 janvier dernier à Libreville. Un accord qui a prévu de garder la sérénité, activer le retrait, ou le cantonnement des rebelles, donc de s’abstenir de toutes exactions. Une manière de pouvoir former un gouvernement d’Union nationale pour un retour définitif de la paix dans le pays ».


Ces accusations n’ont pour le moment pas été démenties par la Séléka. Elles sont surprenantes tant son leader Michel Am Nondroko Djotidia semble jouer la carte du dialogue depuis les accords de Brazzaville. Si ces nouvelles attaques étaient confirmées, elles pourraient s'expliquer par des divisions au sein de la Séléka, alors que Djotodia effectue depuis mardi 22 janvier une tournée dans les zones tenues par ses hommes afin de leur expliquer le contenu de l’accord de Brazzaville.

 

Crise latente


Deux groupes rebelles membres de la coalition rebelles mais n’ayant pas participé aux négociations, le Front pour la démocratie du peuple centrafricain (FDPC), que dirige le général Abdoulaye Miskine, et l’A2R (Alliance pour la renaissance et la refondation), s’en sont déjà désolidarisés et continuent de demander le départ de François Bozizé. « La crise a été étouffée, mais aucune solution n’a été trouvée », expliquait le commandant Armel Sayo, membre du FDPC, au lendemain de l’accord.


Et selon un membre de la rébellion, les troupes sur le terrain auraient également du mal à accepter la décision des leaders de la Séléka. « Djotodia va avoir du mal à les convaincre du bien-fondé de cet accord », prévient-il sous couvert d'anonymat.


 

Par Vincent Duhem (@vincentduhem)


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