Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 00:32

 

 

 

KNK-en-fete.-3-JPG.JPG

S. Mazoungou ici en tenue orange du KNK à la fête d'investiture de Bozizé à Landja

 

 

Bozize-et-Sylvie-Mazoungou.JPG

Bozizé et Sylvie Mazoungou au Hilton de Roissy

 

 

Partie incognito de Bangui au plus fort moment de la crise due à la fulgurante avancée de Séléka vers la capitale, l’ex-ministre du tourisme de la bozizie, Sylvie Mazoungou a sans doute cru que les jours de Bozizé étaient comptés et qu’il fallait battre en retraite avant qu’il ne soit trop tard. C’est ainsi que dans un premier temps, elle a pu gagner Douala par la route à bord d’un véhicule du ministère du tourisme,  pour ensuite prendre l’avion pour la France où selon nos informations, elle s’est immédiatement mise en hibernation.

Depuis, pas moyen de la joindre au téléphone. Même ses camarades ouvriers et ouvrières du KNK et de l’organisation des femmes du parti bozizéen en France et ceux qui se considèrent ou que l’on peut également considérer comme étant ses proches n’arrivent pas à la contacter. Issue des rangs de la diaspora parisienne du KNK, Sylvie Mazoungou que d’aucuns pronostiquaient il n’y a pas si longtemps comme une des femmes qui avaient le vent en poupe au sein de la bozizie et surtout auprès de Bozizé en personne au point qu’ils l’imaginaient même déjà succéder à Faustin Touadéra à la primature ou au moins qu’elle prenne la tête de l’organisation nationale des femmes du KNK ou tout simplement l’OFCA, a quitté apparemment le navire ivre de Bozizé pour le moins, à l’anglaise.

Il est vrai que le raccourci pourrait vite être fait lorsqu’au cours de la bamboula de Bozizé du 13 août dernier au Hilton de Roissy, son fauteuil était juste à côté de celui de Bozizé à la tribune de la salle. En effet, elle faisait partie en août dernier de la délégation politique conduite par le ministre d’état Jean Willybiro Sako, Bernard Bonda, Gina Sanzé, Aurélien Zingas, le futur ambassadeur de la bozizie à Paris Emmanuel Bongopassi, venue en précurseur préparer l’arrivée de leur vedette au Hilton.

Aujourd’hui, selon nos informations, comme bien d’autres, Sylvie Mazoungou ne figure vraisemblablement pas sur la liste des ministrables que Bozizé a proposée au nouveau premier ministre Tiangaye, ce qui laisse évidemment supposer que l’aventure banguissoise de la grande militante KNK de la diaspora parisienne prend ainsi fin. Elle aurait quitté Bangui, d’après nos informations, en laissant derrière elle une ardoise d’au moins sept mois de loyers impayés pour la villa d’un particulier qu’elle louait au quartier Ouango à Bangui. Idem pour les prestations d’une société de sécurité qui assurait la protection de ladite résidence.

 

La Rédaction

 

 

 

Mazoungou-Sylvie.jpg

 

 


Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 23:55

 

 

 

Fraîchement nommé Général par Bozizé dans ce qu'il faut désormais appeler la promotion du 1er décembre 2012, l'ex colonel, le Général "James" Gaston Gambor avait tout comme le général Anicet Parfait Mbaye, disparu de la circulation lorsque Seleka était annoncé aux portes de Bangui.


A la faveur de la relative accalmie qui règne dans la presqu’île de Bangui, le revoilà qui a refait surface au dancing du Ledger Plazza à la faveur de ce réveillon surréaliste organisé dans ce cinq étoiles 26 jours après le jour de l'an à cause paraît-il de la crise de l'époque. Comme si le calendrier s'était arrêté à Bangui. C'est vraiment le monde à l'envers. Cela rappelle cette ballade surréaliste sur l'Oubangui alors que la rébellion avançait à sa guise vers la capitale.

 

La Rédaction 

 

 

 

Gaston-Gambor-au-Ledger-3-.JPG

 

Gaston-Gambor-au-Ledger-2-.JPG

 

Gaston-Gambor-au-Ledger-5-.JPG

 

Gaston-Gambor-au-Ledger-7-.JPG

 

Gaston-Gambor-au-Ledger-6-.JPG

 

Gaston-Gambor-au-Ledger-4-.JPG

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 23:40

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

 

 

Je dédie ce poème au peuple Centrafricain dans la douleur depuis 60 ans.

 

Centrafrique, après soixante ans perdus

sèche ton sang reviens te construire

Koli mo oko tu ne crains personne

 

Centrafrique, tu n'es pas éduqué

logé ni nourri soigné ni vêtu

de ton immensité ton bien disait

Boganda

 

Ce Grand Pays a perdu son temps

durant soixante ans d'indépendance

la saison sèche les éperviers volant

haut ont rempli leurs gosiers de toi

l'étranger te dispute les os des chiens

squeletiques qui fait semblant de te donner

 

Centrafrique volé de ton estomac vide

tes enfants n'accourent pas à l'école

la moindre fièvre bouillante n'est

pas soignée, les chants des deuils

de leurs parents à leur oreille

 

Centrafrique, tu dis quelle pitié sur Nous

cette immensité, ce Grand Pays des Bantous

n'a d'avenir que ses larmes 

amères, tu n'as pas de postes des

fonctions d'argent depuis soixante ans

 

Centrafrique, détrompe-toi, reviens

sèche ton sang de colère reviens

le Bali toutes les rivières sont là

l'Esprit de nos Pères pour cultiver

soigner vêtir nourrir nos

Terres cette immensité de Boganda

 

Koli!Tu manques à ce Pays

reviens seul Centrafrique

prends-toi dans tes bras forts!

 

Bamboté Makombo

 

24 janvier 2013

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 23:35

 

 

 

Roger-Andjalandji.JPG

 

 

 

Sous le prétexte de prendre part aux accords politiques de Libreville sur la résolution de la crise politico-sécuritaire en Centrafrique  des hommes et des femmes vont réinvestir la sphère politique  de la transition sous couvert de la participation de la société civile à l’exercice  du pouvoir.

 

C’est l’occasion ici de s’interroger sur la nature  de cette « société civile » dont on a du mal à analyser les contours et la pertinence de son action politique en faveur de la défense et consolidation des acquis démocratiques dans  notre pays.  D’autant plus que durant dix ans cette société civile, contrairement à celle des années 90, a été absorbée et encadrée par l’Etat KNK au point où elle n’a jamais réussi  son « institutionnalisation » et sa « politisation » afin d’offrir aux citoyens centrafricains en lutte contre la dictature des  « Libérateurs »  un espace social de résistance   aux violations répétées   de la constitution, à la prédation économique, au triomphe de l’impunité et au mépris de la loi.

 

En effet,  sous la pression de la communauté internationale,  la problématique de la consolidation de la démocratie en Centrafrique a facilité l’émergence sur la scène politique nationale d’acteurs nouveaux issus des ONG, Associations, Eglises, Mouvements de défense des droits de l’homme… généralement classés dans la « société civile ».  L’expérience de cette nouvelle forme d’association au pouvoir politique de la société civile a tourné ces dix dernières années  à un subtil jeu « d’encadrement » et de « contrôle » de cette société civile par l’entremise du CIONGCA (Conseil Inter ONG en Centrafrique) dont la caractéristique principale est de produire des orientations et les conditions de cette nouvelle forme « conventionnée » de participation politique.

 

C’est comme cela  qu’en Centrafrique, durant dix ans et par inaction, la société civile a évité l’affrontement avec le pouvoir sur des questions de violation régulière des libertés fondamentales et du recul constant des acquis démocratiques. Elle n’a fait que s’accommoder des formes  conventionnelles de participation politique (séminaires, ateliers, conférences…) tout en évitant de jouer son rôle « d’espace d’interpellation démocratique ». C’est en cela qu’elle porte, en partie, une responsabilité morale, par inaction, dans la récente crise.

 

Nul n’est  besoin de rappeler que  dans les années 90, la société civile n’avait pas hésité, parfois, à se confronter violement avec le pouvoir pour faire reculer l’arbitraire et, ce faisant, à créer les conditions d’un meilleur respect de l’Etat de droit sans lequel il n’y aurait pas eu de démocratie en Centrafrique. Les SONNY  COLLET et autres Docteur CONJUGO se sont mobilisés au risque de leur vie pour défendre une certaine idée de l’éthique politique, de la démocratie ou tout simplement de la dignité humaine et ceci au-delà des revendications catégorielles.

 

Roger ANDJALANDJI, Sociologue, Paris

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 23:30

 

 

 

 

 

 

 

Daniele-Darlan.JPG

 

Par le Pr. Danièle DARLAN

 

Faculté des Sciences Juridiques et Politiques

 

Université de BANGUI

 

Le 11 janvier 2013 un Accord Politique sur la résolution de la crise politico-sécuritaire en République Centrafricaine a été signé à Libreville.


Alors que nous entrons dans la phase d’application de l’Accord, phase très certainement la plus délicate, sinon périlleuse, il nous semble intéressant d’analyser le contenu de cet Accord conclu grâce à une médiation internationale.


Cet Accord a été précédé par l’Accord de Paix Global de Libreville signé le 21 juin 2008 dont nous rappellerons les dispositions principales avant d’analyser celles de l’Accord de 2013.

 

L’ACCORD DE PAIX GLOBAL (APG) DU 21 juin 2008

 

Trois accords de Paix avaient été signés préalablement à l’APG de Libreville :  


l’accord de Syrte du 2 février 2007, entre le Gouvernement et le FDPC (Front Démocratique du Peuple Centrafricain) sous médiation Libyenne ;


l’accord de paix de Birao signé 13 avril 2007 entre le Gouvernement et l’UFDR (Union des Forces démocratiques pour le Rassemblement).


Dans cet accord, les parties étaient convenues d’une cessation des hostilités, du cantonnement des troupes de l’UFDR, de la mise en place d’un programme urgent pour la réhabilitation et la réinsertion des combattants, de la participation de l’UFDR à la gestion de l’État ; en contrepartie, l’UFDR s’engageait à renoncer à la lutte armée comme moyen d’expression de ses revendications.

 

L’Accord de cessez-le-feu et de paix signé le 9 mai  2008 à Libreville entre le Gouvernement et l’APRD (Armée Populaire pour la restauration de la Démocratie).

 

L’Accord de Paix Global de Libreville a été signé le 21 juin 2008 sous la médiation du Président Gabonais agissant en tant que Président du « Comité Ad Hoc dans l’espace CEMAC sur les questions centrafricaines ».


Les signataires de cet accord de paix étaient les suivants :


Le Gouvernement de la République Centrafricaine, d’une part 


et les Mouvements politico-militaires APRD et UFDR.

 

Le FDPC avait refusé de signer l’Accord. Le FDPC signera un acte d’adhésion au processus de Paix en République Centrafricaine à Syrte le 3 juillet 2009 sous les Bons Offices du Président Libyen, Haut Médiateur Permanent pour la paix et la sécurité de la CEN-SAD, alors Président en exercice de l’Union Africaine.


L’APG prévoyait : la promulgation d’une loi d’amnistie, la réhabilitation dans leurs droits des militaires centrafricains radiés pour des faits liés à la rébellion et le rétablissement des fonctionnaires civils liés aux mouvements signataires dans leur formation et corps d’origine , le cantonnement des troupes des mouvements signataires suivi du DDR, la  libération des combattants des mouvements signataires dès la promulgation de la loi d’Amnistie ceux-ci devant être placés sous la protection de la FOMUC et des FACA, le principe de la participation des représentants des mouvements politico-militaires signataires « dans un esprit de réconciliation nationale ».   

 

L’Accord de paix mettait en place un COMITE DE SUIVI comprenant : un représentant de la République gabonaise, 3 représentants du Gouvernement de la RCA, 3 représentants des Mouvements politico-militaires, le représentant spécial du secrétaire Général des Nations Unies et le représentant de l’OIF. Il était précisé que celui-ci pouvait être élargi aux représentants des Organismes suivants : CEMAC, FOMAC, CEEAC, CEN-SAD, UNION AFRICAINE et Union Européenne.


Cet accord avait été signé en présence d’un certain nombre d’entités : Le représentant spécial du secrétaire General des Nations Unies en Centrafrique, l’envoyé spécial de l’OIF, le représentant des Pouvoirs Publics, le représentant de la majorité présidentielle, de l’opposition démocratique et de la société civile.


Dans la suite de cet accord était également signé à Libreville le 20 novembre 2008, un document cadre sur le lancement du processus DDR en République Centrafricaine.


Le 11 janvier 2013 un nouvel Accord de Paix a été conclu à Libreville suite à la crise sécuritaire qu’a connue le Pays entre décembre 2012 et janvier 2013 et qui n’est pas encore tout a fait terminée.


Il parait opportun de comparer certains aspects de ces deux Accords et surtout d’analyser le contenu de l’Accord de 2013.

 

 

Les signataires de l’Accord  du 11 janvier 2013

 

2.1  La première question que l’on peut se poser est la suivante : -ou est passé le Gouvernement ?


Une différence notoire apparait entre l’Accord de 2008 et celui de 2013 au niveau des diverses composantes signataires : -tandis que seuls les politico-militaires et le  gouvernement avaient signé l’APG, les signataires de l’Accord de Libreville de 2013 sont : -la majorité présidentielle, la coalition SELEKA (CPJP, UFDR, UFR, CPSC), l’opposition démocratique, les mouvements politico-militaires non combattants (CPJP, MLCI, FDPC).

 

L’opposition démocratique, la majorité présidentielle, ainsi que la société civile, présentes en 2008, n’avaient pas signé l’Accord mais il était indiqué que celui-ci avait été signé « en leur présence ». Par contre le Gouvernement Centrafricain était signataire de l’Accord.


Celui-ci n’est pas mentionné dans l’Accord de 2013 comme Partie à l’Accord.

 

Le Gouvernement, qui est une Institution prévue par la Constitution, doit effectivement être distingué de la majorité présidentielle. On peut juridiquement en conclure que le Gouvernement était absent de cette négociation, même si c’est un membre du Gouvernement qui conduisait la délégation de la majorité présidentielle.  La majorité présidentielle, signataire de l’Accord de 2013 représentait logiquement le Président de la République en son appartenance à une formation politique, tout comme étaient représentés les Partis politiques d’opposition sous la dénomination « opposition démocratique ».

 

2.2La deuxième question que l’on peut se poser est la suivante : que signifie l’expression « mouvements politico-militaires non combattants » ?


L’Accord souligne qu’il s’agit du CPJP, du MLCJ et du FDPC.


A la lecture de l’Accord, on comprend qu’il s’agit des mouvements politico-militaires qui ne font pas partie de la coalition SELEKA mais qui ont cependant participé aux négociations.


Entre opposition armée et opposition démocratique, dans quelle catégorie doit-on classer les  « mouvements politico-militaires non combattants » ?


Dans l’APG, les mouvements étaient mentionnés sous l’appellation « mouvements politico-militaires ». On comprend le souci des acteurs de faire la différence entre la coalition SELEKA et les autres mouvements présents, cependant le terme  « non combattants » prête à confusion.

 

Les mandats confirmés ou modifiés :

 

3.1  - Le mandat du Président de la République confirmé


 L’Accord de Libreville dispose en son article 1er : « Le Président de la République demeure en fonction jusqu’au terme de son mandat en 2016. Il ne peut se présenter pour un autre mandat »


L’article 24de la Constitution fixe à 5 ans la durée du mandat présidentiel, et précise qu’il est renouvelable une seule fois. Cette disposition est confortée par l’article 108 de la Constitution qui dispose que sont notamment exclus de la révision de la Constitution « le nombre et la durée des mandats présidentiels ». Ce qui signifie que l’on ne peut pas réduire la durée de ces mandats, sauf cas exceptionnels prévus par la Constitution (destitution, condamnation à une peine afflictive ou infâmante, empêchement définitif d’exercer ses fonctions conformément  aux devoirs de sa charge- Art.34), ainsi, la prise de pouvoir par la force est interdite par la Constitution « l’usurpation de la souveraineté par coup d’Etat ou par tout moyen constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain. Toute personne ou tout Etat qui accomplit de tels actes aura déclaré la guerre au peuple centrafricain. Art. 19). Si l’on ne peut réduire la durée du mandat, sauf cas expressément prévus, il est  proscrit  d’augmenter le nombre des mandats.


L’Accord de Libreville est donc en harmonie avec la Constitution sur ce point car le Président de la République effectue actuellement son deuxième mandat de 5 ans.

 

3.2  - Un Gouvernement d’Union Nationale institué pour 12 mois et plus…si affinités


 L’Accord de 2013  institue un « Gouvernement d’Union Nationale inclusif d’une durée de 12 mois, éventuellement renouvelable » (art. 2)


En ce qui concerne les diverses composantes de ce Gouvernement, outre les Parties signataires à l’Accord, la société civile sera représentée.


Le Premier Ministre  et les ministres du Gouvernement d’Union Nationale ne peuvent être destitués durant la période de transition, en contrepartie, ils ne peuvent être candidats à la prochaine élection présidentielle (art.6)


Dans son article 22, La Constitution ne fixe pas de délai de durée du gouvernement, et prévoit que le président de la République peut mettre fin à tout moment aux fonctions du Premier Ministre ou que cette destitution peut intervenir à la suite d’une motion de censure du Parlement. La destitution du Premier Ministre entraînant ipso facto celle des membres de son Gouvernement.


La période la transition est d’1 an, de 2013 à 2014, année des nouvelles élections législatives. On peut se demander pourquoi la période de transition n’a pas été fixée à 3 ans pour coïncider avec les prochaines élections présidentielles, car les objectifs fixés au gouvernement nous semblent nécessiter une plus longue période que celle d’un an ; cela se justifiait d’autant plus que ses membres ne pourront pas être candidats aux élections présidentielles.


L’Accord prévoit que cette période de 12 mois peut être éventuellement renouvelée.

 

Ainsi, le Gouvernement d’Union Nationale devrait normalement cesser ses fonctions dans 12 mois. Le président de la République pourra donc, à l’issu des élections législatives, mettre en place un nouveau gouvernement, à moins que d’accord  parties, la période du gouvernement de transition soit prolongée : cette échéance  laisse entrevoir quelques difficultés à l’issu de la période de transition de 12 mois. L’imprécision, qui résulte dans le fait que le mandat pourra être « éventuellement » renouvelé, concernant un gouvernement de crise, risque d’être elle-même source de difficultés.

 

3.3 Le Parlement :


- Des élections anticipées dans les 12 mois :


L’Accord prévoit en son article 7 que l’assemblée nationale est maintenue dans ses prérogatives jusqu’aux prochaines élections législatives anticipées, cependant l’Accord n’a pas déterminé de calendrier pour la dissolution de l’assemblée Nationale, l’Accord prévoit simplement que le Gouvernement doit « organiser des élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée Nationale » mais quand celle-ci doit-elle intervenir ? La seule chose qui est sure et qui découle logiquement de l’Accord, c’est que ces élections anticipées doivent normalement intervenir avant l’expiration ou a l’issu de la période de transition de 12 mois, puisque le Premier Ministre de transition a en charge de les organiser.  La réponse à cette question se trouve peut-être dans les documents de négociation qui ont précédé la conclusion de l’Accord. Cette imprécision peut cependant être source de frictions et donc de crise.


Quoi qu’il en soit, il s’agit là d’une dissolution anticipée de l’Assemblée Nationale qui devait être renouvelée en même temps que l’élection du Président de la République en 2016.


La Constitution prévoit en son article 50 que les députés sont élus au suffrage universel direct pour une durée de 5ans. « Le mandat du député ne peut être écourté que par la dissolution  de l’Assemblée nationale ou par la démission, la radiation ou la déchéance ».

 

Qui peut dissoudre l’Assemblée nationale ?


La réponse à cette question figure dans l’article 33 de la Constitution : le chef de l’État a le pouvoir de dissoudre l’Assemblée Nationale après consultation du Conseil des Ministres, du Bureau de l’Assemblée nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle.  L’acte de dissolution de l’assemblée nationale doit donc être  pris par le chef de l’État, cependant une condition ne pourrait être remplie dans l’état actuel des choses car la nouvelle Cour Constitutionnelle n’a pas encore été mise en place et l’ancienne  Cour a cessé ses fonctions conformément à la Constitution qui dispose en son article 74 « le mandat des conseillers est de 7 ans non renouvelable ».

 

Le spectre d’un gouvernement de cohabitation


La conséquence de la séparation dans le temps entre élection présidentielle et élection législative peut être que le Président de la République ne dispose pas d'une majorité à l’Assemblée Nationale à l’issu des élections et que l’on ait un gouvernement de cohabitation, source de conflit entre le président et le gouvernement issu de l’opposition.


L’actuel gouvernement de transition ne peut être qualifié de gouvernement de cohabitation car c’est un gouvernement qui repose sur un Accord donc un consensus, des entités diverses y seront représentées. Dans un Gouvernement de cohabitation, le Premier Ministre issu de la majorité parlementaire propose réellement au chef de l’Etat les membres de son gouvernement qui sont en grande majorité sinon en totalité issu de son bord politique. La conséquence possible de cette situation c’est que le chef de l’Etat peut procéder  alors à une dissolution de l’Assemblée  afin de tenter de retrouver une majorité à l’Assemblée Nationale, ce qui est toujours hasardeux.

 

Le recours au « vote bloqué » jusqu'à la mise en place de la nouvelle Assemblée pour éviter le blocage de l’action gouvernementale


L’Assemblée nationale actuelle étant maintenue dans ses prérogatives jusqu’aux prochaines élections anticipées,  l’Accord de Libreville prévoit qu’afin d’éviter les blocages de l’action gouvernementale, les projets de loi adoptés par le gouvernement doivent être votés en l’état par l’assemblée nationale, c’est ce que l’on appelle le vote bloqué.


 Le vote bloqué est une « procédure qui permet au gouvernement d’obliger l’Assemblée à se prononcer par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion, en ne retenant que les amendements proposés par lui ». Cela correspond donc à une limitation du droit d’amendement des parlementaires et permet à l’exécutif de faire approuver ses projets de loi dans leur intégralité. Cette possibilité n’est pas prévue par la Constitution de 2004, il s’agit donc là d’une dérogation créée par l’Accord de Paix.

 

 

4 - Un Accord qui repose sur la bonne foi des acteurs et la médiation internationale

 

L’Accord en appelle tout d’abord à la bonne foi des différents acteurs.


Le principe de bonne foi  est un principe couramment mentionné dans les Accords internationaux, il signifie qu’il ne suffit pas de signer un Accord, encore faut-il dans son application faire ce qu’il faut pour le faire fonctionner, l’appliquer en lui donnant tout son sens et ne pas mettre des obstacles volontaires à sa bonne application.


Cette garantie de bonne foi doit se manifester tout au long de la période de transition, elle repose notamment sur des dispositions  qui doivent être prises par les acteurs et qui sont listées par l’Accord :


Les forces de coalition SELEKA s’engagent à se retirer des villes occupées et à abandonner la lutte armée

Le gouvernement s’engage à libérer les personnes arrêtées en relation avec la crise sécuritaire

Les milices sont dissoutes sur l’ensemble du territoire national

L’administration et l’autorité de l’état doivent être rétablies sur toute l’étendue du territoire

Les éléments armés doivent être cantonnés dans des localités à convenir d’un commun accord, sous la supervision de la Micopax

Le retrait progressif du territoire national de toutes les troupes étrangères non communautaires en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.

 

Ces dispositions nécessitent manifestement pour une application effective que des calendriers soient mis en place car aucune échéance n’a été évoquée par l’Accord à moins encore une fois que la réponse à ses préoccupations ne figure dans les documents de négociation.


En outre, dans le souci de maintenir la paix et la sécurité, les acteurs se sont engagés à ne pas recourir à la force comme moyen de règlement des différends qui pourraient surgir et à recourir à l’arbitrage du comité de suivi et, si nécessaire, à la Conférence des chefs d’État de la CEEAC en cas de persistance d’un différend pouvant mettre la paix en danger.

 

En conclusion, il est curieux de constater que certaines précisions n’aient pas été portées dans l’Accord du 11 janvier 2013, notamment on se serait attendu à plus de précisions au niveau des délais et du calendrier des actions ; on relève également qu’il n’est pas fait mention de l’adoption d’une loi d’amnistie, mention tout à fait courante dans les Accords de Paix et souvent présentée comme étant un mal nécessaire pour favoriser le rétablissement et le maintien de la paix.


L’Accord de Paix de Libreville du 11 janvier 2013 serait-il plus explicite dans ce qu’il ne dit pas que dans ce qu’il dit !

 

 

Bangui, le 23 janvier 2013


Pr. Danièle DARLAN

 

.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 20:16

 

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

 

BANGUI : QUEL PROFIL POUR LES FUTURS MEMBRES DU GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE ?

 

nicolas-tiangaye-photo-hippolyte-donossio 

 


Bangui, 26 janvier 2013 (RJDH) – Le Premier ministre Nicolas Tiangaye attend toujours ce samedi, le nom des personnalités proposé par la majorité présidentielle, pour la mise en place de son prochain gouvernement. Lui qui d’ailleurs, a affirmé vendredi qu’il faut faire des choses tard et très bien, plutôt que de se précipiter et de se retrouver avec des difficultés qui seront difficilement gérables.  Il veut aussi une équipe gouvernementale forte, capable de répondre aux problèmes de l’heure en Centrafrique.


Pendant sa toute première sortie médiatique vendredi, Nicolas Tiangaye a affirmé qu’il veut mettre en place une équipe de technocrates. « Chaque entité est libre de faire des propositions qui ne s’imposent pas au Premier ministre. Dans son choix, il tiendra compte de compétences, d’intégrité morale, de crédibilité au plan national et international», a-t-il précisé.


Le Premier ministre veut aussi que le gouvernement puisse respecter le contenu des accords de Libreville. « J’ai également insisté sur la nécessité de respecter l’équilibre politique et régional, pour que les centrafricains ou bien certaines catégories de centrafricains ne se sentent pas exclus de ce gouvernement d’Union nationale », a-t-il insisté.


En ce qui concerne la répartition des postes ministériels, l’actuel chef du gouvernement se réserve de tout commentaire. Il a affirmé de ce fait qu’« il est souhaitable que tout le monde garde patience. Il n’y a pas de ministère privilégié. Lorsque le gouvernement sera formé, on connaitra le nom de tous les ministres. On n’a pas besoin de dire aujourd’hui, qui sera le ministre de tel ou tel département ».


Le chef du gouvernement affirme cependant recevoir déjà la proposition de quatre entités impliquées dans le processus en cours. Il reste pour l’instant, les noms de personnalités proposés par la majorité présidentielle afin de mettre en place ce gouvernement.


Pour ce qui est du retard pris pour la nomination des membres de ce gouvernement, une source au sein de la majorité présidentielle a affirmé au RJDH que la Constitution centrafricaine n’a pas fixé un délai. « Nous sommes en train de travailler dessus et nous allons faire également notre proposition au Premier ministre », a dit cette source.

 

 

 

NDÉLÉ : DEUX VÉHICULES DU MSF VOLÉS PAR UNE BANDE ARMÉE NON IDENTIFIÉE


 

msf-1.jpg

 

 

Ndélé, 26 janvier 2013 (RJDH) – Deux véhicules appartenant à l’ONG internationale Médecins sans frontière (MSF) ont été volés le vendredi 25 janvier à Ndélé (nord), par des hommes armés non identifiés. L’acte s’est produit dans l’enceinte de la base de cette structure humanitaire.


D’après les faits rapportés, des hommes armés se sont présentés devant la clôture et ont menacé les gardiens de leur ouvrir le portail. Une fois à l’intérieur, ils se sont emparés des deux véhicules.


L’information est confirmée ce samedi par le chef de la mission de MSF, Sylvain Grounx joint par le RJDH. « Nous avons effectivement constaté que deux véhicules ont été pris par des hommes armés qui ont fait irruption sur notre site, mais nous n’avons pas encore identifié ces personnes », a-t-il déclaré.


La population attribue cet acte aux rebelles de la coalition Séléka. La ville de Ndélé est la première ville du pays à être conquise par les rebelles depuis le 10 décembre dernier. Depuis cette date, les éléments de la Séléka contrôlent toujours la ville.

 

 

 

GRIMARI : UN HABITANT RELATE LA PRISE DE LA VILLE PAR LA SÉLÉKA


 

Grimari, 26 janvier 2013 (RJDH) – Un habitant de la ville de Grimari (Centre), qui a réussi à atteindre la ville de Bangui témoigne les faits vécus au RJDH ce samedi. Il explique également les raisons qui l’ont poussé à quitter la ville.


La source qui a souhaité garder l’anonymat, a affirmé qu’il a réussi à atteindre Bangui, après plusieurs jours de marche à pied et une partie en pirogue. RJDH vous laisse suivre le témoignage.


« Au départ, nous avons écouté qu’ils ont occupé des villes voisines. Le dimanche 30 décembre, Grimari était surprise. Cinq véhicules rebelles, lourdement armés ont fait irruption dans la ville… ».


« …Ce jour-là, j’étais à la gare routière. Ils ont attaqué la ville avec des armes lourdes et les armes automatiques. Les tirs ont duré plusieurs heures. Ils sont alors partis s’installés à la sous-préfecture et d’autres locaux administratifs de la ville. C’était la panique générale. Sur le marché, les vendeurs ont fui, en abandonnant ainsi leurs marchandises.».


« Pendant trois jours, la ville était morte. Ils préparaient alors l’attaque de la ville de Sibut. Du coup, ils ont fait de Grimari une base arrière.  Ils revenaient nuits et jours, souvent en tirant en l’air ».


« …Un jour, quand je sortais de mes cachettes pour prendre la tension des lieux dans la ville, j’ai retrouvé quatre de ces rebelles devant la maison du Directeur des maisons des jeunes, entrain de séquestrer sa femme et sa fille. Ils voulaient également casser la porte de la maison ».


« J’avais voulu intervenir, car la fille pleurait beaucoup. Mais les rebelles m’ont menacé et j’étais obligé de repartir dans mes cachettes. Ils ont voulu également prendre le pousse-pousse de cette famille, mais après avoir reçu une somme de 2000 F CFA, ils sont obligés de partir ».


« …Le lendemain, ils ont procédé au pillage des bâtiments administratifs de la ville. Ils ont emporté ainsi le véhicule de la Paroisse Notre Dame de Liesse. Ils ont été aidés dans leurs entreprises par des jeunes délinquants de la localité… ».


« La situation commençait donc à s’embraser et je me suis dit que ce n’est plus possible de vivre dans la ville. Il n’y a pas de nourriture et la communication était coupée avec le monde extérieur ».


« J’étais obligé de quitter la ville le 11 Janvier, tôt le matin, en passant par des pistes dans la forêt. J’ai passé deux jours de marche pour arriver au village de Ndjoukou. Ici, j’ai pris une pirogue qui naviguait sur le fleuve Oubangui, afin d’arriver dans la capitale ».


Cette source a mentionné que la ville de Grimari vit une situation humanitaire précaire. Il a affirmé que tout manque dans cette ville ; la nourriture, les médicaments pour des soins et l’eau potable. Il a fait savoir également que les populations qui se sont réfugiées dans la brousse vivent dans une situation très pénible.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 19:46

 

 

 

Mandaba Jean Michel

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 26 Janvier 2013 13:35

 

« Je suis un leader responsable. En aucun cas, je ne reviendrai demander pardon au Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) comme le pense à ce jour son président Martin Ziguélé ». Cette mise au point a été faite ce 26 janvier 2013 par Jean-Michel Mandaba président fondateur du Parti pour la Gouvernance Démocratique (PGD).

 

Il  l’a dit au cours d’un point de presse animé ce samedi en son siège au quartier  Fouh dans le 4ème arrondissement de la ville de Bangui. Au cours de cette rencontre, le président du PGD a voulu faire un point sur la situation politique que traverse la République Centrafricaine.

 

La réaction du leader du PGD intervient au moment où le nouveau Premier ministre n’a toujours pas rendu publique la liste de son équipe gouvernementale. Vendredi dernier, le nouveau locataire de la primature a justifié ce retard par le fait que c’est la Majorité présidentielle qui traine le pas.

 

Revenant sur la préoccupation de Martin Ziguélé qui a affirmé que Jean-Michel Mandaba est une   transfuse politique qui reviendrait  un jour, le président du PGD a indiqué que « personne ne retournerait s’excuser auprès du MPLC. Je ne suis pas un démembrement du parti au pouvoir Kwa Na Kwa (KNK) du président de la République François Bozizé. J’ai crée mon propre parti qui appartient à l’opposition démocratique responsable ».

 

Au sujet de la situation politique du pays à ce jour, Jean-Michel Mandaba a mentionné que son parti a déjà proposé en tant parti politique de l’Opposition démocratique 2 femmes pour faire partie du nouveau gouvernement de transition.

 

Sur le terrain, Michel Ndjotodia, patron de la coalition Séléka avec une équipe de journalistes poursuit ce samedi une campagne de sensibilisation de ses troupes. L’objectif de cette mission est de rappeler aux rebelles la nécessité du processus de paix enclenchée depuis la signature de l’accord de paix du 11 janvier dernier à Libreville.

 

Cette campagne est effectuée en réponse aux exactions de certains éléments incontrôlés de la coalition rebelle Séléka, comme l’a indiqué mercredi Christophe Gazambeti, un des portes parole de la Séléka.

 

 

 

NDLR : Si Jean Michel Mandaba et son micro parti appartenaient à l’opposition démocratique, cela se saurait. Pourquoi se croit-il obligé de gesticuler pour se faire reconnaître et exister? S’il était dans l’opposition comme il le dit, il n’aurait pas eu besoin d’écrire à Tiangaye, coordonnateur de celle-ci pour se faire admettre et demander à aller aussi à Libreville. Sous quelle bannière était-il entré au gouvernement de Bozizé en 2011? Ce genre de personnage, un vrai « chercher à manger » comme les appellent les Centrafricains, fait honte à la classe politique dans son ensemble et discrédite la politique en tant que telle. La classe politique centrafricaine s'honorerait en extirpant de ses rangs et en menant une lutte sans merci contre les opportunistes et transhumants de tout poil car ils font beaucoup de dégâts.  

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 15:32

 

 

 

Gilbert-Nengbi-Kovoungbo.JPG

 

 

 

La République Centrafricaine depuis l'assassinat du Fondateur Barthélémy Boganda, était condamné à voguer au gré des parvenus profito situationnistes opportunistes. Si le président Barthélémy Boganda avait survecu au delà de 1960, la RCA n'en serait pas là.


L'homme politique à l'époque aguerri, n'avait rien à envier à qui que ce soit sur le plan politique, économique, social, culturel et sportif.

Les cinq verbes: Eduquer, soigner, nourrir, vêtir et loger résumaient l'éssentiel du programme de devéloppement socio-économique du pays.

 

Pays de Zo Kwè Zo et de So ZO Là (philosophie prônée) est devenu aujourd'hui un champs de théatre où le chef de bande Mr François Bozize qui pense peut être qu'il disposait du titre foncier du térritoire Centrafricain, cultive la barbarie et la désolation.


Pour ce dernier, en occupant le fauteuil présidentiel il devient inammovible. Quelle illusion?

Dressant le bilan des deux dernières décennies, ce qu'il faudrait noter c'est les discours démagogiques des pseudo et prédateurs politiciens présumés politicars qui à mon humble avis n'ont laissé aucune trace, ni héritage moral digne des dignitaires Centrafricains à la nouvelle génération du troisième millénaire. Ou alors s'il faut avoir une visibilité sur les réalisations concrètes de l'ex-Empéreur Jean Bedel Bokassa et l'ex Président le Général d'Armée André Kolingba, on peut apprécier à juste titre et faire la balance combien ses illustres personnalités avaient comme vision claire et innovante de mèner à bien la destinée de ce beau et riche pays  comme la RCA dotée de toutes les richesses naturelles que Dieu avait donné gratuitement aux Centrafricains qui malheureusement n'ont pas de bons dirigeants (leaders politiques nationalistes) pour pouvoir attirer des investisseurs internationaux et étrangers.


Mais qu'est-ce qu'on regarde aujourd'hui après la Conférence de la Bool où le Multipartisme par le billet de la Démocratie qui ont pour conséquences et avantages de ce que nous vivons au quotidien en RCA?


Certes, les régimes qui se sont succèdés à la tête de l'Etat Centrafricain pendant les deux dernières décennies en occurence du feu Ange Félix Patassé et de Mr François Bozize, ont laissé un tableau sombre tendant à ternir l'image de la RCA et la réputation des Centrafricains au niveau national qu'international.


L'épisode va très bientôt terminer où l'histoire est en train de faire son cour et nous amène à dire: "Quel que soit ce que l'on sème, on doit également récolter". "quel que soit la longueur de la nuit, le jour apparaîtra".

En réalité, les erreurs commises par les prédécesseurs, est-ce que cela est faisable pour que les successueurs viennent répèter les mêmes choses?


On se demande est-ce qu'une malédiction ou alors c'est le Diable qui essai d'aveugler les gens?

Les problèmes des Centrafricains sont des équations si simples à resoudre, il suffisait d'être réaliste et de définir des priorités à court terme:


1. Le désarmement et la démobilisation des civils, militaires en vue de la réinsertion sociale pourquoi parce que la RCA est assise sur une poudrière d'où l'insécurité est grandissante.


2. La sensibilisation du peuple Centrafricain en vue d'une réconciliation nationale.


3. L'indemnisation des victimes des évènements militaro-politiques de 1996, 1997, 1998, 2002 et 2003.

4. La culture de respect de droit de l'homme.


5. Passer à l'audit des finances publiques suivant les périodes de 1993 à 2013 afin d'avoir une visibilité sur les enrichissements illicites des auteurs qui seront éventuellement traduits devant la justice.


6. Mettre en place une entité strictement indépendante pour gérer les affaires électorales en passant par les personnalités non souillées enfin d'éviter les tripatouillage et la corruption.


7. Susciter la confiance des Partenaires au développement bilatéraux, multilatéraux, des investisseurs étrangers à venir s'implanter, développer des entreprises et sociétés.


8. La reconstruction de la ville de Bangui ainsi que les routes nationales (voies de communications terrestres) de la RCA depuis Obo à Sibut, Birao en passant par Bamingui-Bangoran-Kaga bandoro-Sibut, Kobo-Batangafo-Kaga bandora-sibut. Et enfin Mambéré Kadei, Boda-Mbaiki.


9. Sensibiliser les pratiquants sur les méfaits (dangers) de la franc-maçonnerie, des sectes Vaudou, de la Rose Croix, l'îdolatrie etc. de pouvoir abandonner totalement parce que cela constitue des sources de bonheur éphémère après quoi c'est une perdition éternelle si la personne ne se répent ni ne confesse pas et ne demande pardon à Dieu pour cette ignorance.


En tout état de cause certaines personnalités ou dignitaires des régimes pensent qu'ils vont éviter la Cour Pénale internationale en faisant des concessions. S'il faut se rendre à l'évidence qu'en est-il le  sors de Mr François Bozize et ses boureaux sanguinaires qui ont causé des préjudices voir verser le sang des paisibles innocents Centrafricains qui continuent à crier devant Dieu pour ne citer entre autres:


- Le Colonnel Christophe Grelombet ex ministre de l'intérieur et de l'administration du térritoire et son fils nommé Martin Grelombet.


- Le Débuté parlementaire Théophile Touba (ancien sécretaire général du RDC).


- Maître Ngoungaï Ouanfio (ancien président de ligue centrfricaine de droit de l'homme et réprésentant de la fédération internationle des droits de l'homme).


- Le Colonnel charles Massi ex Ministre d'Etat, leader du parti politique FODEM remis par les autorités Tchadiennnes aux autorités Centrafricaines puis tué par Mr François Bozize.


- Le Sergent chef Augustin Kemba (retraité enlevé en pleine circulation au centre ville de Bangui pour être tué derrière les collines de Bas Oubangui et le corps jeté devant le portail du domicile de l'ex Ministre Olivier Gabirault situé à Pétevo dans le sixième arrondissement de Bangui.


- Les tentatives d'enlèvements des intermédiaires de la cour pénale internationale pour des exécutions sommaires et extra judiciaires en juillet 2010.


- l'enlèvements (arrestations arbitraires) et déportation  du personnel administratif de la société ADMN SYSTEMS et celui du Cabinet du Bâtonnier maître BALEMBI de Bangui 2000  à la base militaire présidentielle de Bossembélé puis incarcérés à GUATANAMO.

 

- Les massacres de la jeunesse de Paoua dirigée par la mission  du Lieutenant Ngaikosse qui a occasionné la fuite des populations vers le Tchad (réfugiés).

 

Cependant, ces dossiers si lourds  devant les juges de la CPI dont on exige les témoins à charge en complicité avec le chef de guerre Jean Pierre Bemba Gombo qui croupi dans les cellules de détention.


Bref même si la justice des hommes est corrompue mais la justice de Dieu demeure juste,  équitable et non manipulable.

 

Alors posons la question à l'histoire qui était à l'époque assumait les fonctions de Chef d'Etat major sous le régime de Ange Félix Patassé et qui avait distribué des treillis, armes aux hommes de troupe non conventionnelle du mouvement pour la libération du Congo?

 

L'heure de la récréation est terminée, le temps n'est plus à la diabolisation pour des intérêts égocentriques au détriment de l'intérêt général de la Nation Centrafricaine.

 

Enfin j'invite les Centrafricains et Centrafricaines dans un esprit de patriotisme même si vous êtes à l'étranger de rester dans l'unité, la dignité et le travail comme notre devise indique, cela est une richesse que le Président Fondateur Barthélémy Boganda nous avait légué. Cette politique qui consiste à diviser pour régner vient du diable que vous  soyez de l'Est, l'Ouest, Nord et du Sud nous sommes des Centrafricains d'une même Patrie.


Réflechissons sur qui désormais Dieu va le susciter pour conduire le Peuple Centrafricain?

A cette réponse seul le Bon Dieu fera le choix.

Vive la Démocratie Chrétienne.

Que Dieu vous bénisse.

 

Gilbert NENGBI-KOVOUNGBO

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 15:17

 

 

 

Gonda et Mme

Cyriaque Gonda et sa jeune mariée

 

 

Oguéré et le KNK au 1er décembre à Bouar

Louis Oguéré Ngaikoumon défilant le 1er décembre 2012 devant Bozizé à Bouar

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 


Cyriaque Gonda se voit Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères.

Et Monsieur Louis OGUERE Ministre de l’Education Nationale.

 

« Cyriaque Gonda se voit Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères quand Louis Oguéré qui a laissé quelques casseroles au centre des œuvres universitaires quand il en fut le directeur avant d’être nommé ambassadeur à Yaoundé, vise lui, le ministère de l’Education nationale. Autre situation burlesque est le comportement de ceux-là mêmes qui avaient été particulièrement virulents à l’égard de TIANGAYE lors de la récente réunion convoquée au palais par Bozizé jeudi dernier ».


A / CHRONOLOGIE


La chronologie de l’histoire nous a appris que le Peuple gabonais et les centrafricains sont fraternellement liés depuis de longue date. A en déduire les relations entre les Présidents fondateurs du Gabon et de la République centrafricaine que furent les défunts Léon M’BA et Barthélémy BOGANDA ne se reprochaient d’aucune ambiguïté. Ces relations ont continué sous l’ère BOKASSA et Bernard BONGO 1.


Le Gabon qui a tout donné à François BOZIZE, à commencer par la naissance de celui-ci et sa résurrection politique, lorsqu’il a engendré la prolifération de la rébellion dans le Pays en obligeant le Président défunt Omar BONGO ODIMBA à prendre place sous l’arbre à palabre afin de colmater les brèches. La suite nous la connaissons.


Aujourd’hui, cette œuvre retrouve sa lettre de noblesse sous les auspices du nouveau Président frère, son Excellence Monsieur BONGO ONDIMBA fils, de la République gabonaise.


Alors que BOZIZE versait les larmes devant ses paires de la CEEAC pendant la crise, on n’entendait jamais parler d’un certain Cyriaque GONDA et d’un certain OGUERE Louis qui s’agitent après les résolutions de la crise. C’est impardonnable !


B/ SUR LES FAITS


A la lecture de l’article se rapportant aux ambitions de Monsieur Cyriaque GONDA qui se voit Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères, nous ne pouvons restés sans réagir devant cet affront au Peuple centrafricain qui a tant souffert durant le règne du Général François BOZIZE et de son clan de « Benzambé » le KNK qui a été à l’origine de la crise sécuritaire dans notre Pays.


A vrai dire la honte du peuple centrafricain est grande en apprenant que Monsieur GONDA et Monsieur OGUERE Louis agissent pire que les illettrés et n’ont rien compris de ce qu’on appelle « les accords de Libreville ». Accords qui restent et demeurent un cadre infranchissable pour gérer la crise dans notre Pays auxquels nul ne peut y ajouter son grain de sel.


Au respect du bon travail salutaire des Chefs d’Etat de la CEEAC, tout Centrafricain ne peut que reconnaître dans sa dignité « les accords de Libreville » qui lui donnent aujourd’hui la paix de vivre comme tout le monde. Nul ne peut les remettre en cause au nom d’un principe personnel.


Dit-on que « les oiseaux de même plumage volent ensembles ». De même, nous ne sommes pas étonnés de constater au grand regret que Monsieur GONDA comme Monsieur N’DOUTINGAÏ qui se cache en Afrique de l’ouest ressurgisse avec des hypothèses volcaniques de nature à rallumer la même crise. Derrière BOZIZE nous savons qu’il ya une longue liste des mangeurs comme Monsieur N’GOUANDJIKA, Mr M’BAYE, qu’en savons nous, qui viendront entacher le travail du Gouvernement d’union national.


On a beau croire que ces gens étaient à l’école et qu’un intellectuel est celui qui est à même de penser, d’aménager sa langue avant de parler, et nous nous étonnons du comportement de Monsieur GONDA et Monsieur OGUERE de vouloir se positionner dans le nouveau gouvernement en tant que tels sans prescription des accords de Libreville.


De grâce ! Nous pensons que le désordre du KNK ne saurait se répercuter sur l’action du gouvernement d’union nationale qui,  sous peu de temps, devrait régler les urgences dans notre pays. Monsieur GONDA et Monsieur OGUERE n’ont qu’à s’adresser à leur Parti le KNK pour avoir au moins une place dans ce Gouvernement, sauf s’ils sont recommandés par BOZIZE qui, comme d’habitude est nourri d’ambition de mettre du feu au pays.


Le Premier Ministre, Maître Nicolas TIANGAYE, heureusement n’est pas dupe et est à notre connaissance un homme intègre qui a l’habitude de la gestion des dossiers juridiques les plus lourds. Il entendra tous corbeaux chanter, mais prendra le temps qu’il lui faut pour sortir le pays de sa misère, et souhaitons  lui bonne chance. Mieux que lui, on meurt !


Si notre Pays est en difficulté aujourd’hui, c’est à cause des Centrafricains incompétents qui ont entouré le général François BOZIZE et lui-même qui a dirigé notre pays, et nous n’avons pas à revenir à la case de départ.


Sachez Messieurs GONDA et OGUERE que les seuls interlocuteurs du Premier Ministre sont les partis qui ont participé aux négociations de Libreville et non les Centrafricains nominés comme vous et nous. Là ça ne marche pas « les accords de Libreville »! N’ajoutez pas la crise à la crise ! Les accords de Libreville sont sacrés pour notre pays. Dans cet accord nous remarquons qu’il n’ya pas de place prévu pour un Vice- Premier Ministre.


Salutations fraternelles


Paris, le 26 janvier 2013


N’GAMBESSO Clément

France

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 13:03

 

 

 

Nicolas Tiangaye PM

 

 

(Le Pays) PAR DABADI ZOUMBARA, 21 JANVIER 2013

 

La formation du nouveau gouvernement centrafricain s'annonce difficile.

 

A peine le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, a-t-il entamé les consultations pour la formation de son équipe que le président François Bozizé a annoncé la couleur. Il réclame vingt postes ministériels. On constate donc qu'il veut se tailler la part du lion. Certes, on ne peut pas lui en vouloir d'être ambitieux, mais il doit éviter d'en faire une fixation au point de mettre en péril l'accord de Libreville. En mettant ainsi la barre haut, quelle marge de manoeuvres Bozizé laisse-t-il à Nicolas Tiangaye ? Si ce dernier accepte de lui céder les vingt postes ministériels, comment pourra-t-il satisfaire les autres parties, notamment la société civile, la Séléka et l'opposition politique non armée avec les dix postes restants ? Il ne faudrait pas que la boulimie du pouvoir de Bozizé prenne le pas sur l'intérêt supérieur de la nation.

 

Il est évident qu'avec une telle ambition, il sera difficile de respecter l'esprit de gouvernement d'union nationale qui constitue pourtant un des éléments importants de l'accord signé entre les protagonistes. Le président centrafricain est déjà si rassuré qu'il veut reprendre par la main gauche ce qu'il a cédé par la main droite. En tout cas, tout laisse penser que cet ancien maquisard n'est pas prêt à accorder une parcelle importante de pouvoir aux autres.

 

Or, il est trop tôt de montrer des velléités à ce niveau car les rebelles de la Séléka n'ont pas encore abandonné leurs positions. Et il suffit de la moindre étincelle pour que le pays s'embrase de nouveau. Pour tout dire, Bozizé doit éviter de jouer au pyromane car l'accord de Libreville est encore fragile et peut, à tout moment, voler en éclats si on n'y prend garde. C'est vrai que le partage du gâteau n'a jamais été une chose aisée dans les pays en proie aux rébellions et autres crises. Mais, est-ce pour autant une raison pour passer le temps à ruser ? Pour faire taire les armes, le chemin parcouru n'a pas été des plus faciles. Et si la formation du gouvernement dit d'union nationale doit encore faire un bouquin de tous les diables, qu'adviendra-t-il de la cohabitation sur le terrain ? Bozizé doit revoir sa copie. Du reste, l'adage nous enseigne qu'à force de trop vouloir, on perd tout.

 

En tout cas, le moins que l'on puisse dire, c'est que la formation du nouveau gouvernement est une autre paire de manches ; aussi bien pour Nicolas Tiangaye que pour les autres acteurs de la classe politique centrafricaine, notamment l'opposition. Il est probable que cette situation crée de vives tensions au sein des acteurs quand on sait que les politiciens raffolent des postes ministériels. De toute façon, Bozizé sera le seul responsable si l'accord de Libreville capote. C'est dommage que les soubresauts que son régime vient de vivre ne lui aient pas servi de leçon.

 

 

 

 

Centrafrique: Ministrables centrafricains - Un peu d'eau dans votre Bangui

 

L’Observateur Paalga  PAR ISSA K. BARRY, 22 JANVIER 2013

 

Le président centrafricain, le général François Bozizé, a eu chaud début janvier, il n'avait pas l'esprit à la fête, les rebelles de la Seleka ayant été aux encablures de la capitale, et son fauteuil, sérieusement menacé. N'eût été l'interposition du contingent de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC), avec en première ligne les militaires tchadiens, il était aujourd'hui en exil ou entre les mains des rebelles.

 

Par ces temps qui courent, le verbe avoir chaud peut aisément être conjugué au présent et avec pour sujet le nouveau premier ministre censé conduire la transition.

Nicolas Tiangaye, puisque c'est de lui qu'il s'agit, peine en effet à constituer son gouvernement, tant la pression exercée sur lui est forte de part et d'autre : la mouvance présidentielle réclame une douzaine de postes et non des moindres ;

 

les membres influents de la rébellion (la Seleka), doigts sur les gâchettes, ne revendiquent pas moins de sept strapontins ; et l'opposition politique non armée ainsi que la société civile ne tiennent pas à y faire de la figuration.


Alors, que faire ? Jusqu'au moment où nous bouclions cette édition, les tractations se poursuivaient, plus animées que jamais. Ça ne démarre pas sur des chapeaux de roue, la mise en place de ce gouvernement d'union nationale et de transition, censé conduire à une réconciliation des coeurs et, surtout, à des élections apaisées en 2014. Pauvre Centrafrique, qui peine à décoller depuis son indépendance !


Aujourd'hui, de tous les dirigeants de ce pays, la seule référence reste Barthélémy Boganda, affectueusement dénommé le père de tous ; ensuite, ont suivi David Dacko, Jean Bedel Bokassa, André Kolingba et Ange Félix Patassé, déposé pendant qu'il était en déplacement hors du pays par Bozizé, qui était son chef d'état-major. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, et la Centrafrique n'est point devenu jusque-là un... «centre-à-fric» ; et pourtant, ce n'est pas la matière première qui lui manque : son sous-sol regorge de diamant (réputé de très bonne qualité), d'or, d'uranium, de bois tropicaux (hévéa, latex) ; sans oublier son sol très riche et des pluies plus que généreuses permettant une agriculture qui représente 55% du PIB.


 

Si son pétrole était exploité, l'on pourrait parler de la malédiction de l'or noir, mais cette ressource et l'énergie hydroélectrique, potentiellement importantes, n'étant pas mises en valeur à ce jour...


Alors, la liste des défis à relever est aussi longue que le fleuve Oubangui. Osons penser que les ministrables du pays de Boganda ont cela en tête. Ils devraient donc mettre un peu d'eau dans leur vin, pardon dans leur Bangui (1), pour qu'un gouvernement de consensus puisse être formé au plus tôt.


D'ailleurs, une transition vaut ce qu'elle vaut. C'est le développement du pays qui est mis entre parenthèses pendant sa durée. Pour la petite histoire, dans le pays, ne subsistent que deux usines : les unités de transformation d'aluminium, l'une, et de production de... la bière.


Alors, au lieu de se disputer les lambeaux d'un pays malmené, parti au pouvoir, rébellion et opposition civile devraient revoir leurs prétentions à la baisse.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion