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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 16:25

 

 

 

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Centrafrique : une faction de la coalition rebelle attaque une localité du Nord

 

Le Monde.fr avec AFP | 01.03.2013 à 15h33

 

Une faction de la coalition rebelle centrafricaine Séléka a attaqué jeudi 29 février une localité du nord de la Centrafrique, faisant fuir des militaires et des habitants vers le Tchad voisin, a indiqué vendredi à l'AFP une source militaire centrafricaine.


"Des éléments de la CPJP [Convention des patriotes pour la justice et la paix] fondamentale du général Nouredine Adam, venus du Tchad, ont attaqué jeudi la localité de Sido, qui fait frontière avec le Tchad. L'attaque a visé la sous-préfecture, la base des forces armées centrafricaines, la gendarmerie, le poste des douanes, le commissariat", a affirmé à l'AFP cette source requérant l'anonymat.


"Toutes les autorités locales, les éléments des forces armées centrafricaines [Faca] basés sur place ont été surpris par l'attaque et ont fui vers le Tchad, de même que la population civile. La localité est présentement occupée par les rebelles", a ajouté la même source.



LES ACCORDS DE LIBREVILLE EN QUESTION


"On ignore pour le moment le bilan de cette attaque menée par les rebelles qui sont entrés à bord de quatre véhicules 4 × 4 dont deux équipés de mitrailleuses lourdes", a-t-elle souligné. Mi-décembre, les rebelles de la Séléka avaient pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé un accord de paix le 11 janvier à Libreville, la coalition rebelle a accepté de participer à un gouvernement d'union nationale.


Ce gouvernement, conduit par le premier ministre issu de l'opposition, Nicolas Tiangaye, est notamment chargé de mettre en œuvre le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion pour les anciens rebelles.


Sur une radio locale, le ministre de la communication et l'un des responsables de la Séléka, Christophe Ghazam Betty, a confirmé qu'il y avait eu une attaque et l'a aussitôt condamnée : "Je vais vous le dire de la manière la plus claire et sans ambiguïté : M. Nourredine Adam prend sur lui la responsabilité d'aller à l'encontre des accords de Libreville."


"Il vient par cet acte que je qualifie de folie de se mettre à dos les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale, et la communauté internationale", a ajouté le ministre. En tant que responsable de la coalition rebelle, le ministre a insisté : "Rien ne permet ce genre de dérapage. [Nourredine Adam]est seul à répondre de ces hommes qu'il a fait venir du Tchad pour attaquer Sido[...]. Il appartient à M. Nouredine de s'assumer."

 

 

 

Les rebelles repassent à l'offensive en Centrafrique

 

Libération 1 mars 2013 à 14:05

 

Une faction du Séléka, qui avait menacé le régime de François Bozizé entre la mi-décembre et la mi-janvier, a lancé jeudi une attaque contre une localité du nord du pays.


Par AFP


Une faction de la coalition rebelle centrafricaine Séléka a attaqué jeudi une localité du nord de la Centrafrique, faisant fuir des militaires et des habitants vers le Tchad voisin, a indiqué vendredi à l’AFP une source militaire centrafricaine.

 

«Des éléments de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix, ndlr) fondamentale du général Nouredine Adam, venus du Tchad, ont attaqué jeudi la localité de Sido qui fait frontière avec le Tchad. L’attaque a visé la sous-préfecture, la base des forces armées centrafricaines, la gendarmerie, le poste des douanes, le commissariat», a affirmé à l’AFP cette source, requérant l’anonymat.

 

«Toutes les autorités locales, les éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) basés sur place ont été surpris par l’attaque et ont fui vers le Tchad, de même que la population civile. La localité est présentement occupée par les rebelles», a ajouté la même source. «On ignore pour le moment le bilan de cette attaque menés par les rebelles qui sont entrés à bord de quatre véhicules 4X4 dont deux équipés de mitrailleuses lourdes», a-t-elle souligné.

 

Mi-décembre, les rebelles du Séléka avaient pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé un accord de paix le 11 janvier à Libreville, la coalition rebelle a accepté de participer à un gouvernement d’union nationale.

 

Ce gouvernement, conduit par le Premier ministre issu de l’opposition Nicolas Tiangaye, est notamment chargé de mettre en œuvre le programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) pour les anciens rebelles.


Sur une radio locale, le ministre de la Communication et l’un des responsables du Séléka, Christophe Ghazam Betty, a confirmé qu’il y avait eu une attaque et l’a aussitôt condamnée. «Je vais vous le dire de la manière la plus claire et sans ambiguïté: M. Nourredine Adam prend sur lui la responsabilité d’aller à l’encontre des accords de Libreville.»

 

«Il vient par cet acte que je qualifie de folie de se mettre à dos les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), et la communauté internationale», a ajouté le ministre. En tant que responsable de la coalition rebelle, le ministre a insisté : «Rien ne permet ce genre de dérapage. Il (M. Nourredine Adam) est seul à répondre de ces hommes qu’il a fait venir du Tchad pour attaquer Sido(...) Il appartient à M. Nouredine de s’assumer.»

 

 

 

 

 

Attaque de la localité de Sido par une nouvelle rébellion

 

Bangui 1er mars (ACAP) - La localité de Sido dans la préfecture de l’Ouham, quasiment à la frontière entre la République Centrafricaine et le Tchad, a été attaquée par un nouveau groupe rebelle dirigée cette fois-ci par Eric Neris et Adam Noureldine Mahamat, en violation flagrante des accords de paix de Libreville, d’après une source autorisée ayant requis l’anonymat, vendredi 1er mars 2013.


Ces nouvelles hostilités auraient pour objectifs d’obliger le Président de la République François Bozizé à abandonner le pouvoir ou à entamer une discussion avec Eric Neris. 



Après le déclenchement des hostilités par les Séléka le 10 décembre dernier, les chefs d’Etat des pays de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) avaient convenu de mettre les belligérants autour d’une même table. Les pourparlers ont abouti à un accord politique dit de Libreville. 



Grâce à ces accords, un Gouvernement d’Union Nationale (GUN) a été formé, dirigé par Maître Nicolas Tiangaye, issu de l’opposition. 



Dans ce même gouvernement figurent les personnalités provenant de la majorité présidentielle, des groupes armés, des groupes armés non combattants, l’opposition et la société civile.

 

Avec le concours des forces de la CEEAC (la FOMAC), les ex-combattants étaient pourtant sur le point d’être cantonnés sur quatre sites, à savoir : Kaga Bandoro, Bria, Ndélé et peut-être Sam Ouandja. 


Malgré ce processus, tout se passe comme si certains leaders ne sont pas d’accord avec la formation du gouvernement. C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre les nouvelles hostilités, réclamées par Eric Neris, qui serait de mèche avec le colonel Ramadane. 



En tout cas, dans l’esprit même de l’accord de Libreville, les commanditaires de ces nouvelles hostilités prendront leurs responsabilités devant le peuple centrafricain qui aspire à la paix, les chefs des dix Etats de la CEEAC et l’ensemble de la communauté internationale, qui appuient sérieusement le processus de paix en République Centrafricaine. 

 

 

 

 

Centrafrique : nouvelles inquiétudes sur la menace Séléka

 

http://www.afrik.com    VENDREDI 1ER MARS 2013 / PAR FRED KROCK

 

Le cantonnement avorté des ex-combattants du Séléka fait monter la tension au sein de la rébellion et crée des inquiétudes à Bangui.

 

(De notre correspondant)

 

Alors que l’application des accords de Libreville était en train d’entrer dans sa deuxième phase, c’est-à-dire le cantonnement des combattants sur le terrain, une nouvelle situation de crise se présente.


En une semaine seulement, les rebelles du Séléka ont failli investir la capitale Bangui à deux reprises. Ils ont évoqué comme raisons que le président Bozizé manifeste ostensiblement la volonté de ne pas appliquer les accords signés le 11 janvier 2013 à Libreville.


C’est dans un communiqué signé par le Conseil suprême du Séléka qu’ils ont exprimé leur mécontentement. Selon ce texte, la rébellion « constate avec regret de manière successive que : la composition du gouvernement d’union nationale est contraire à la lettre et l’esprit de Libreville, en ce qui concerne la répartition des postes ministériels par entité. Le réaménagement technique du gouvernement visant la représentativité équitable annoncée par le Premier ministre maître Tiangaye est un vain mot ; les prisonniers politiques qui devraient être libérés croupissent encore dans les prisons privées du général Bozizé ; le général François Bozizé continue de s’approvisionner en armes ; une mission secrète dirigée par son fils Francis Bozizé séjourne en Roumanie en quête de pilotes et des mécaniciens d’hélicoptères de combat ; le ministre de la communication, Monsieur Christophe Gazam-Betty est interdit d’accès aux locaux de la radio nationale sur instruction personnelle du général François Bozizé ; les troupes non communautaires et les mercenaires qu’il a fait massivement fait venir sont déployés à des points stratégiques du pays afin de prendre, soi-disant, nos vaillants combattants de dos … ».


Le communiqué a, en outre, indiqué que fort de tout ce qui précède, un projet de marche sur Bangui a été élaboré et mis en chantier. Chose dite chose faite. Des tentatives de prise de la capitale ont été étouffées par les responsables de la coalition Séléka déjà au sein du gouvernement, notamment le général Dhaffane ministre des Eaux et Forts et le ministre de la Défense, M. Michel Djotodjia. Tout est parti de l’avortement de la mission du lancement des opérations de cantonnement des ex-combattants du Séléka, annoncé par le général Jean Félix Akaga. Cette situation vient se greffer à la panoplie des points inscrites dans le communiqué susmentionné pour enclencher des mouvements des combattants sur le terrain.


Lundi dernier, dans la matinée, les rebelles du Séléka ont failli investir la capitale Bangui. Il aura fallu l’intervention du général Dhaffane à Damara, sur la ligne d’interposition de la FOMAC pour convaincre les éléments à regagner leur position initiale au village Vangué (Pk 92 après Damara). Pas plus-tard que le mercredi 27 février dernier, ces éléments se sont agités jusqu’à ce que leurs responsables de Bangui aient pu les convaincre une énième fois de plus.


Ces agitations des éléments du Séléka font planer des inquiétudes à Bangui sur une population suffisamment traumatisée par les spectres de cette longue crise.

 

 

 

 

Centrafrique : La Séléka critique le gouvernement d’union nationale

 

01/03/2013 à 11h:49 | AFP

 

La coalition rebelle centrafricaine du Séléka a affirmé vendredi ne pas se "retrouver" dans le nouveau gouvernement d'union nationale auquel elle participe, qualifiant de "faible" le nouveau Premier ministre d'opposition Nicolas Tiangaye.

 

Le "Séléka (. . . ) ne se retrouve pas dans ce nouveau gouvernement national de transition", déclare ce communiqué, qui réclame le respect des accords de paix de Libreville signés le 11 janvier.

 

Le Séléka accuse notamment le président François Bozizé d'avoir mis en place un "shadow cabinet" (cabinet de l'ombre), dans lequel les ministres issus de l'opposition et de la rébellion sont flanqués de ministres délégués proches du pouvoir.

 

La Premier ministre n'est pas non plus épargné par le communiqué qui le qualifie de "chef de gouvernement faible et malléable".

 

"Le Président Bozizé a imposé (le gouvernement) au Premier Ministre Tiangaye, pourtant assuré du fort soutien de Séléka, qui n?a pas pu lui résister ou s'imposer", affirme le Séléka, pour qui "le peuple a besoin d'un leadership fort".

 

Par ailleurs, les rebelles continuent d'exiger la libération des prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères, en particulier sud-africaines.

 

Mi-décembre, le Séléka avait pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé un accord de paix le 11 janvier à Libreville, il a accepté de participer à un gouvernement d'union nationale.

 

Le premier ministre Tiangaye, dont la nomination a été soutenue par le Séléka, est chargé de conduire la transition vers la paix et la tenue d'élections législatives d'ici un an.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 16:23

 

 

 

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01.03.2013 à 13h32( Xinhua )

 

Une aide de 4 milliards de francs CFA a été allouée par les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC) à laquelle la République centrafricaine (RCA) appartient avec le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, pour financer l'opération de désarmement des rebelles en RCA, a appris jeudi Xinhua.



Au moment des désaccords se font jour sur cette opération entre la direction et la base de la coalition rebelle Séléka qui a pris les armes en décembre 2012 en vue de renverser le régime du président François Bozizé, le gouvernement d'union nationale du 3 février dirigé par l'opposant Nicolas Tiangaye tente de rassurer sur l'exécution du programme DDR (démobilisation, désarmement, réinsertion) devant permettre la pacification de la RCA, pays régulièrement soumis à des coups d'Etat et des rébellions.



Selon le ministre de la Communication, Christophe Gazam Betty (issu de Séléka) joint jeudi matin par Xinhua, le financement de 4 milliards de francs CFA (8.000 USD) des pays de la région déjà "provisionnés" au trésor public représente le budget prévisionnel de ce programme DDR qui, en dehors des combattants Séléka, devra s'étendre à tous les groupes armés actifs dans ce pays.



Une partie de ces fonds (150 millions de francs CFA), notamment alloués par le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, permet déjà de couvrir les besoins liés aux préparatifs de ce processus prévu par les accords de paix conclus le 11 janvier à Libreville au Gabon par le pouvoir centrafricain, l'opposition démocratique, l'alliance Séléka, les mouvements politico-militaires et la société civile, sous l'égide de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).



Contrairement aux revendications de certains chefs militaires de Séléka, c'est à la Commission de la CEMAC basée à Bangui, la capitale centrafricaine, que la gestion de la prise en charge financière des officiers et soldats de cette coalition rebelle a été confiée.

 

D'autres financements sont annoncés, dont 2 à 3 millions d'euros de l'Union européenne (UE).

 

Pour l'heure, aucune date ni aucun chiffre concernant les rebelles à cantonner et désarmer ne sont communiqués. "Nous travaillons sur une date et nous sommes en train de faire la liste", a affirmé le ministre de la Communication qui, sur les trois sites de cantonnement retenus, à savoir Kaga-Bandoro, Ndélé et Bria, annonce simplement 1.300 combattants au niveau de Damara-Sibut.



"Le cantonnement ne doit pas faire l'objet de conditionnalités, d'après l'esprit des accords de Libreville", insiste-t-il cependant, indexant les intérêts personnels de la part de ceux qui s'y opposent par des revendications qualifiées d'injustifiées.



A l'intérieur de Séléka, beaucoup de voix s'élèvent pour exiger le départ des troupes sud-africaines et ougandaises reçues en renfort des forces gouvernementales et la libération des détenus politiques en marge de la nouvelle crise, avant l'exécution le cantonnement des rebelles.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 16:19

 

 

 

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Sarrebourg : 200 Picards en Centrafrique

 

http://www.republicain-lorrain.fr   01/03/2013

 

La situation politique n’est toujours pas stabilisée en Centrafrique, malgré un accord entre la guérilla Séléka, implantée dans le nord du pays, et le gouvernement de François Bozizé.

 

La mission de protection des ressortissants français, entamée en décembre, se prolonge. Hier matin, 120 soldats du 1er  régiment d’infanterie de Sarrebourg (1er RI) se sont envolés de Metz pour la capitale centrafricaine, Bangui. Ils seront rejoints, lundi, par 92 soldats supplémentaires. Les militaires mosellans ont pour mission de protéger les ressortissants français sur les quatre prochains mois. La fragile unité du gouvernement, composé en janvier avec les rebelles, peut laisser resurgir le conflit à tout instant. La Séléka (« alliance » en Sango) avait conquis sept villes par la force en décembre, avançant des motifs d’insurrection peu lisibles, hormis la demande de démission du Président Bozizé, jugé incompétent.

 

Le lieutenant-colonel Demay, numéro 2 du régiment sarrebourgeois, prend la tête de l’opération baptisée « Boali ». Un soutien à la Force de paix africaine est également envisagé. « Mais en aucun cas une ingérence dans la vie politique du pays », a souligné l’État-major.

 

H. G.

 

 

Boali.jpg

QG contingent BOALI

 


Les paras du "8" reviennent à Castres

 

Source: La Dépêche du midi



Dans le même temps 180 parachutistes du Huit rentrent de Centrafrique après un séjour qui fut riche en évènement puisque le pays a connu de fortes tensions. Après quatre mois de mission dans la capitale centrafricaine Bangui, les éléments du 8e RPIMa aux ordres du lieutenant-colonel Benoît Fine, commandant en second du régiment, vont retrouver Castres. Le détachement avait pris pour nom «Boali 31». Son action s'inscrivait dans le cadre de la Mission de consolidation de la paix (Micopax).



Le mandat des Castrais aura été riche en évènement. Le 26 décembre 2012, l'ambassade France avait été l'objet de caillassage et d'agression nécessitant le déploiement des éléments de la 1re compagnie du capitaine Ageron sur l'emprise française ainsi que sur de regroupement «17villa». «L'arrivée de renfort à compter du 27 décembre entraînait une multiplication par 2,5 des effectifs du détachement, rappelle le colonel Fine. Il importait d'être prêts à défendre les intérêts français et, surtout, à pouvoir évacuer les ressortissants si nécessaire.»

 

Il précise: «Depuis la situation s'est améliorée et a permis aux sections de la compagnie de reprendre leurs tournées de présence en province.» À la veille du retour «au pays» et plus particulièrement au sein des foyers castrais, le colonel Benoît souligne: «Le personnel du 8e RPIMa aura le sentiment du devoir accompli mais aussi d'avoir vécu un moment fort de l'histoire de la République Centrafricaine. Il y aura un avant et un après «décembre 2012». Chacun repart avec en mémoires des images fortes et variées, violentes et amicales, avec l'espoir que ce pays attachant sorte d'une crise profonde.»

 

Missions: sécurisation et formation


Dans un contexte qui allait s'avérer difficile pour le détachement Boali 31 du 8e Rpima, la mission dévolue au dispositif Micopax est de contribuer à la paix et à la stabilité en Centre Afrique : protéger la population, sécuriser le territoire, contribuer au processus de réconciliation nationale, faciliter le dialogue politique. Par ailleurs, le détachement d'instruction opérationnel du capitaine Gueguen a quant à lui parfait la formation des unités camerounaises, gabonaises, congolaise et tchadiennes avant leur déploiement dans le pays pour ramener définitivement le calme et la sécurité.

 

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 04:23

 

 

 

 

 

arrivée Boz à Malabo

 

 

Dans une récente parution, la rédaction de CAP faisait état de la rude concurrence que se faisaient les fichistes autour de BOZIZE. Cela a suscité la réaction d'un de ceux qui ont été cités comme "fichistes" qui s'est fendu du droit de réponse que nous publions intégralement ci-dessous assorti d'une noote de la rédaction plus bas.

 

La Rédaction

 

 

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Bangui, le 27 Février 2013

 

A

Monsieur le Directeur de publication CAP

 

Objet : Droit de réponse

 

Monsieur le Directeur,

 

Suite à l’article publié dans vos colonnes à la date du lundi 25 février 2013 relatif aux supposés fichistes si j’en crois vos termes, du pouvoir, j’aimerais apporter les précisions suivantes :

 

Je ne me permettrais jamais de descendre dans la boue pour répondre à de telles affirmations douées d’une absurdité, que je qualifierais de légendaire, ni j’aurai la prétention de trahir la valeur sacrée du respect qu’un fils doit porter à son père comme vous.

 

C’est pour cela que je me limiterais à vous appeler à un sens plus aigu de la responsabilité, car l’heure n’est plus à la division et à la calomnie. Soulever certains centrafricains contre d’autres, taxer certains de bons, d’autres de mauvais, prôner la méfiance entre filles et fils de ce pays, n’est pas le combat. Ne nous trompons pas de combats et d’adversaires. Nous avons intérêt à consolider cette fragile paix que nous venons de gagner à Libreville grâce aux efforts des uns et des autres et devons pour l’heure nous tenir la main, témoigner de notre solidarité pour relever ce nouveau défi.

 

En anthropologie on nous a appris que toute société est par essence conflictuelle, vivre alors en société, commande de surmonter ces conflits et de répondre aux différentes valeurs auxquelles nous tous, croyons, celle de la solidarité du dialogue et du pardon.

 

La génération précédente à laquelle vous appartenez, a failli parce que, incapable de s’approprier ces valeurs. Sans pour autant amorcer un virage en douceur vers un conflit de génération je vous saurais gré d’épargner la jeunesse de ce virus de la méfiance, de la médisance et de la violence qui ne fera que retarder notre volonté de fédérer nos différentes compétences en vue des grands défis à venir.

 

Je n’aurais pas la prétention de parler au nom de cette jeunesse, mais je demeure convaincu que nombreux sont ceux qui se reconnaissent dans ces dires.

 

Toutefois, à titre de rappel, j’assure la direction de cabinet d’une grande Institution de la République et dans l’un de vos articles, vous m’aviez applaudi quant à la gestion du rapatriement du chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé qui sévissait dans la région Nord-est de la RCA. S’il s’avérait que je rencontre le Président de la République, premier comptable de l’orientation politique d’un pays, comme vous le prétendiez dans votre article, y a-t-il un mal à cela ? N’est-il pas le Président de tous les centrafricains que vous êtes ? Je suis fonctionnaire de l’Etat et si un Ministre ou le Président de la République fait appel à mes compétences, il est de mon devoir d’y répondre car, respectueux des textes qui l’organisent.

 

Nous devons travailler à l’unité de ce peuple car je demeure convaincu que les centrafricains ne se détestent pas comme on veut nous le faire croire, et finissent toujours par se tenir la main.

 

Nous pouvons avoir des divergences d’opinions mais que le combat ne descende pas au ridicule à la délation et aux intentions prêtées. Il doit rester au contact des idées. Car au-delà de ces différentes poussées latérales du vent, nous avons une nation à bâtir.

 

Je vous souhaite bonne réception de cette réaction qui n’a pas vocation à entretenir une autre polémique ni un autre débat. Toutefois, je serai ouvert à tout autre débat portant sur des sujets relatifs à la relance économique et sociale de notre cher et beau pays.

 

 

 

Firmhino Euryce FERREIRA

 

 

 

 

NDLR : Dans ce droit de réponse l’auteur avoue et reconnait bien rencontrer BOZIZE. Nous ne connaissons pas des fonctionnaires centrafricains qui ont l’habitude de rencontrer BOZIZE tous les deux jours, surtout quand on travaille pour une institution aussi insignifiante comme le Conseil de la médiation, et pour des  fonctions auxquelles il a été déjà mis fin.

 

S'ériger en porte-parole de la nouvelle génération relève a tout le moins de l'outrecuidance. Et puis, en quoi la distribution de machettes pour tuer constitue-t-il un geste d'apaisement? C'est bel et bien la confirmation des affirmations de CAP. D'ailleurs selon nos informations, Pascal KOYAGBELE a bien avoué à quelqu'un qu'ils ont été démasqués et a accusé un employé de Mlle Renée Madeleine BAFATORO d'en être l'auteur.

  

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 04:07

 

 

 

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arrivée de BOZIZE en Guinée Equatoriale la semaine dernière à 3 heures du matin 

 

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François Bozizé sur le qui-vive

 

N'ayant aucune confiance en la rébellion avec laquelle il doit composer depuis le 11 janvier, le président François Bozizé continue de s'armer. Précaution d'usage…



Peu enclin à partager son bœuf aux gombos avec la rébellion du Séléka, François Bozizé s'emploie discrètement à remettre en état deux hélicoptères MI 24. Histoire de mieux bomber le torse… Depuis leur achat par la présidence centrafricaine en 2011, ces appareils d'attaque de fabrication russe n'ont jamais pu voler faute d'entretien. Ils croupissaient dans les hangars de l'escadrille à Bangui, à proximité de l'aéroport international de Bangui M'Poko. 

 

Fin janvier, un pilote français accompagné d'un mécanicien se sont rendus à Bangui pour remettre l'un des deux engins en état. Un équipage ukrainien les a rejoints quelques jours plus tard afin de réhabiliter le second. Des vols d'essai concluants ont été effectués le 1er février. Mais les deux appareils ont peu de chances d'être utilisés pour déloger la rébellion des positions qu'elle continue de tenir à travers le pays, en dépit de l'accord de Libreville. L'armée de l'air centrafricaine est quasi-inopérante et ne dispose pas des munitions nécessaires pour armer ces appareils. Reste que le chef de l'Etat cherche toujours à libérer définitivement plusieurs zones minières et pétrolières dans lesquelles essaiment plusieurs mouvements armés. Il s'agit en particulier des mines d'or et de fer situées dans la région de Ndassima près de Bambari (centre), ainsi que de la zone pétrolifère de Boromata (nord-est).



La LC n°653 du 20/02/2013

 

 


Séléka, une coalition en perdition ?

 

Les tensions internes pourraient avoir raison de la coalition de groupes armés ayant menacé le président François Bozizé fin décembre.



On ne peut pas dire que l'entrée de cinq de ses ministres - Michel Djotodia, Moussa Mohamed Dhaffane, Herbert Djono Ahaba, Amalas Amias Aroune et Christophe Gazambeti - dans le gouvernement de Nicolas Tiangaye ait follement satisfait la coalition de mouvements armés ayant menacé de renverser François Bozizé, en janvier dernier. En témoigne la multiplication des exactions attribuées par les populations civiles à la Séléka, ces dernières semaines, contre les bâtiments religieux et publics de plusieurs villes de province (sous-préfectures, mairies, brigades de gendarmerie…). Devant cette situation, l'embarras de Michel Djotodia, vice-premier ministre chargé de la défense, patron de l'UFDR ainsi que de la rébellion, n'en est que plus visible. 



Ce sentiment est renforcé par la décision d'un de ses anciens alliés, Noureddine Adam, président de la CPJP et présent aux pourparlers de Libreville, de poursuivre la lutte armée. Cette décision s'expliquerait par le refus du premier ministre d'intégrer l'un de ses frères cadets au sein du gouvernement d'union nationale. Ses hommes, notamment recrutés au Tchad, seraient à l'origine des exactions à Bambari dans la préfecture de l'Ouaka (centre), ainsi qu'à Alindao, Mobaye, Kembé, Dimbi et le long du fleuve Oubangui. Plusieurs convois de la Fomac, partis de Bangui, et de la Séléka, provenant de Ndélé dans la préfecture du Bamingui-Bangoran (Centre-Nord), devaient se retrouver à Bambari pour mettre de l'ordre dans la ville. 

 

La LC n°653 du 20/02/2013

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 04:01

 

 

 

BANGUI DES PASSAGERS PASSÉS À TABAC PAR LES REBELLES DE LA SÉLÉKA

 

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Bangui, 28 février 2013 (RJDH) – Une trentaine de passagers à bord d’un véhicule en provenance de la ville de Bambari (centre) à destination de Bangui ont été passés à tabac, le mardi 26 février, au nord de la ville de Damara par les rebelles de la coalition Séléka. De nombreux cas de blessés ont été enregistrés.


L’un des passagers qui a préféré gardé l’anonymat à témoigné que plusieurs personnes ont été blessées et leurs biens emportés par les rebelles.


« Quand nous étions arrivés à Damara, les rebelles nous ont demandé de descendre tous les bagages du véhicule. Ils ont exigé à tout le monde de verser chacun une somme de 5 000 FCFA. Ceux qui n’ont rien versé, ont été battus surtout les hommes », a-t-il expliqué.


Il a par ailleurs souligné que tous les hommes qui se trouvaient dans le véhicule étaient menacés de mort par les rebelles. « Ils ont soupçonné les hommes d’être des éléments des Forces armées centrafricaines où encore d’être à la solde des forces sud-africaines pour renseigner ces derniers de leurs positions », a-t-il ajouté.


La même source a précisé que la majorité des rebelles ne sont pas des centrafricains, mais des étrangers qui ne parlent ni le français, ni le Sango.


« Ils ont érigé plusieurs barrières sur la route. Nous avons traversé une trentaine de barrières de Bambari à Damara. Et à chaque barrière, nous devons nous soumettre à leurs exigences sous peine d’être tués, car ces rebelles n’hésitent pas à tuer si vous essayez de résister à leur ordre », a-t-il raconté.

 

 


BANGUI : MISE EN GARDE SUR L’EXPOSITION DES LÉGUMES SUR LES MARCHÉS

 

marché centro

 


Bangui, 28 février 2013 (RJDH) Les légumes étalés à même le sol dans certains marchés de la ville de Bangui, constituent un danger pour la santé de la population. Le non-respect des règles d’hygiène par les commerçants expose les consommateurs à la contamination de plusieurs maladies à savoir la parasitose, la tuberculose, a fait observer Lucie-Blanche Poste, chef de service d’assainissement à l’hôpital communautaire de Bangui.


D’après le constat fait par le RJDH ce matin sur les marchés de la place, plusieurs commerçants étalent les aliments par terre à la merci de la poussière et des microbes.


Du marché Tournant dans le 8ème arrondissement de Bangui, au  marché Yassimandji, dans le 5èmearrondissement en passant par le marché Miskine,  les commerçantes exposent les légumes à même le sol.


« Ces commerçantes ne respectent pas mes consignes. Souvent je leur dis d’exposer leurs produits sur des tables bien propres, mais elles ne veulent pas mettre en application ces consignes. Elles  jouent avec la santé de la population », a déploré  Victor Pougaley, responsable du Marché Tournant.


Il souligne que la poussière soulevée par les véhicules, se dépose sur les aliments. « C’est la saison sèche, il y’a des microbes entrainés par le passage des véhicules qui sont susceptibles de contaminer la population », a ajouté Victor Pougaley.


Quant à Henriette Kidima, déléguée des commerçantes au marché Yassimanzi, la consommation des légumes étalés sur le sol constitue la source de beaucoup de maladies. « En plus, les vendeuses sont plus proches de la route, ce qui est un risque d’accident et une perte d’économie. Ces vendeuses subissent souvent des conséquences de ces actes, mais elles sont toujours récalcitrantes », a-t-elle souligné.


Selon Lucie-Blanche Poste, chef de service d’assainissement à l’hôpital communautaire de Bangui, « les aliments vendus tout le long de la  route sont un véritable danger  pour le public. La poussière est un agent de propagation des bactéries sur ces nourritures et les consommateurs courent un risque sanitaire », a-t-elle expliqué.


« Les légumes exposés sur le sol, les aliments vendus près des hôpitaux, sont les sources de la contamination aux maladies, entre autres, la tuberculose, les verres intestinaux, les diarrhées rouges ou sanglantes, les vomissements », a souligné Lucie-Blanche Poste.


Elle poursuit que « beaucoup de maladies ne peuvent pas être éradiquées dans le pays à cause de ces mauvaises pratiques ».


« La prise de conscience de tous est un travail de longue haleine. Il faut une sensibilisation de masse des chefs de quartiers, des agents communaux, des services d’hygiènes et d’assainissement pour lutter contre ces mauvais comportements », a dit la chef de service d’assainissement à l’hôpital communautaire de Bangui.

 

 

BOALI : LE MANQUE D’EAU POTABLE, CAUSE DE PLUSIEURS CAS DE MALADIES

 

Boali, 28 février 2013 (RJDH) La population de la commune de Lambi située dans la sous préfecture de Bossembele (sud-ouest) a des difficultés à s’approvisionner en eau potable. Cette pénurie d’eau potable dans cette localité est la cause de plusieurs cas de maladies hydriques, a fait observer le chef de centre de santé Jean Alfred Ndamadé.


« Ces maladies hydriques ou encore duo-parasitoses comme la bilharziose sont fréquentes dans la commune de Lambi. Il y a également des maladies diarrhéiques dues à la consommation des eaux souillées, car dans cette localité, il est difficile de trouver de l’eau potable », a mentionné le chef de centre.


Jean Alfred Ndamadé explique qu’une fois que les analyses confirment  la maladie hydrique,  il faut immédiatement soumettre le patient à des traitements. « Mais la rupture du stock de médicaments est constante dans ce centre de santé », a-t-il ajouté.


Il a par ailleurs précisé que pour faire certains  examens médicaux, les patients sont envoyés plus loin à Bossembele, « parce qu’il manque de personnel qualifié et des matériels adéquats ici au centre de santé de Lambi, pour le travail », a-t-il conclu.


La commune de Lambi regorge une population de 14 000 habitants.

 

 

BANGUI : ACCÈS DIFFICILE À L’EAU POTABLE À NGOLA

 

Bangui, 28 février 2013 (RJDH) Les habitants du quartier Ngola, situé dans la commune de Bégoua ont des difficultés à s’approvisionner en eau potable. Le seul forage qui dessert la population de cette zone est envahi  par les cimetières.


« Trouver de l’eau potable dans notre quartier est un véritable calvaire. Notre unique forage se retrouve maintenant entre les tombes. Les gens ne peuvent plus l’utiliser, de peur d’être contaminés par les maladies », a déclaré Paul Nganatoua, chef du quartier Ngola.


Il a également souligné que face à cette situation, la population de ce quartier utilise l’eau de la rivière pour faire ses besoins. « La majorité des gens ici utilisent l’eau de puits et de la rivière Ngola, pour faire la lessive et parfois même pour préparer le repas. Mais il y a des personnes mal intentionnées qui viennent la nuit pour déféquer dans cette rivière  » ; a-t-il ajouté.


Selon l’agent d’hygiène de cette localité Armel Bembé,  la population court un risque  de contamination. « Cette  source telle qu’elle se présente, regorge toute sorte de parasites entre autres l’amibe et la bilharzie. De préférence, il faut que l’eau soit traitée avant son utilisation » a-t-il dit.

 

 

BANGUI : LA LOI SUR LA CRIMINALISATION DE LA TRANSMISSION DU VIH RÉVISÉE

  

ruban sida


Bangui, 28 février 2013 (RJDH) La loi sur la criminalisation de la transmission du VIH est en phase d’être révisée. Les experts en la matière se penchent sur la question, du 27 au 28 février à Bangui.


Depuis sa création et sa mise en application il y a quelques années, cette loi fait l’objet de critiques et de contestations de plusieurs ONG de défense des droits humains. Celles-ci la trouvent lacunaire.


Selon Alexandre Désiré Yango Sindo, président de la commission sociale sur l’éthique du droit au VIH/Sida, « il y a eu de contestation notamment sur la question de la criminalisation de la transmission de l’infection et également sur la révélation de l’état de séropositivité d’un conjoint à un autre ».


Ces chapitres de loi ont été révisés. Mais Alexandre Désiré Yango Sindo affirme toutefois ignorer la date de la promulgation de cette loi. « C’est un processus qui est enclenché et lorsque tous les experts seront d’accord sur le contenu, nous allons la faire valider pendant un autre séminaire qui verra la participation de plusieurs entités qui luttent contre le VIH/Sida. C’est après cette étape que nous allons la proposer à l’assemblée nationale, qui va à son tour soumettre au chef de l’Etat pour promulgation », a-t-il dit.

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 03:54

 

 

 

des-éléments de-la-séléka-au-nord-de-damara-le-21-févr

 

 

Vers la caducité des Accords de Libreville provoquée par François BOZIZÉ

 

Séléka réitère qu’elle prend acte de la constitution du Gouvernement national de transition (GUN) issu des Accords de Libreville sous les auspices des Chefs d’États des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CÉÉAC) dont la concrétisation vient d’être compromise par la composition du Gouvernement, à l’image de Bozizé, qui s’écarte carrément de l’entente signée, le 11 janvier 2013 à Libreville au Gabon par toutes les parties impliquées, dont la SÉLÉKA .

 

Séléka porte à l’intention tant de la population centrafricaine qu’à celle de la communauté internationale qu’elle ne se retrouve pas dans ce nouveau Gouvernement national de transition (GUN) pour bris d’entente de la part du Président M. Bozizé et du Premier Ministre désigné, Me Tiangaye.

 

Voici quelques éléments illustrant le bris d’entente :

 

1. Le Ministère de la défense nationale échoirait à La Séléka pour assurer la sécurité des populations et de leurs propriétés au pays et l’intégrité territoriale de la République Centrafricaine. Cela n’est pas le cas, puisque ce Ministère est flanqué d’un Ministre délégué (à la solde de Bozizé) absolument inutile dans les circonstances de la transition et un chef d’état-major imposé par Bozizé. On peut en dire autant pour plusieurs ministères dont ceux des Finances, chargé du Budget ; Économie, plan et coopération internationale chargé des pôles de développement ; Développement rural chargé de l’élevage ; Éducation nationale chargé de l’enseignement fondamental et confessionnel ; Eaux et Forêts chargé de l’Environnement et de l’Écologie.

 

2. Bozizé s’est octroyé malhonnêtement 22 postes ministériels clés sur 32 composés; ce qui correspond à 80 % de l’équipe gouvernementale d’union nationale de transition. Bozizé a tenu à donner à ses suppôts qui ont une passion débordante pour les biens publics communs pour qu’ils s’en servent volontiers, sans honte ni vergogne, et détruire tout ce qu’ils ne peuvent pas dérober avant de quitter définitivement le pouvoir.

 

3. Bozizé a saboté les premiers accords de Libreville du 28 mars 2008 et il est en train de torpiller les accords récents du 11 janvier 2013, ce qui prouve que Bozizé est non seulement un homme de mauvaise foi qui ne respecte pas sa parole, mais surtout un homme qui n’aime pas la paix, le peuple et notre pays la République Centrafricaine.

 

4. Les troupes des armées étrangères des pays autres que celles des pays membres de la CÉÉAC, notamment les troupes sud-africaines, sud-soudanaises, ougandaises devraient quitter le territoire centrafricain dans un délai d’une semaine à compter du jour de la signature des accords susmentionnés. Le Président Bozizé, non seulement, refuse le retrait de ces troupes, il les renforce et surtout, il les éparpille dans des zones névralgiques de notre pays. Séléka veut éviter la présence des pléthores de soldats étrangers sur le sol centrafricain, pour des raisons de souveraineté nationale, entre autres.

 

5. Bozizé ne veut pas la paix et il fait tout pour qu’il n’y en ait en Centrafrique afin que le peuple continue à souffrir davantage. Actuellement, il est à la recherche, en Roumanie, de pilotes d’hélicoptères militaires qu’il compte utiliser pour bombarder la population civile.

 

6. Les prisonniers politiques arrêtés arbitrairement devraient être libérés immédiatement et sans condition. Ils croupissent toujours dans les prisons du pays dans des conditions que nous ignorons. Les parents des détenus peuvent écrire à Séléka à l’adresse suivante : zokoyzosozola@yahoo.com en vue de la documentation des dossiers et suivis.

 

7. Séléka a accordé son appui au Premier Ministre, Me Tiangaye, en vue de résorber la crise politique au pays en constituant un gouvernement d’union nationale de transition équilibré. Or, à l’évidence, ce Gouvernement montre que le Président Bozizé l’a imposé au Premier Ministre Tiangaye, pourtant assuré du fort soutien de Séléka, qui n’a pas pu lui résister ou s’imposer au bénéfice du peuple. Il se révèle comme un Chef de gouvernement très faible et malléable. Le peuple a besoin d’un Leadership fort.

 

Aussi, Séléka, dans le strict respect de l’esprit et la lettre des accords de Libreville du 11 janvier 2013 pour résoudre la crise politique en Centrafrique, soumet-elle au Comité du suivi de ces accords sa désapprobation de la constitution de ce Gouvernement national de transition (GUN) puisque qu’elle est, quant à nous, inspirée des gens de mauvaise foi en commençant par le Président Bozizé lui-même qui, à l’évidence, veut pérenniser cette crise pour que le peuple Centrafricain continue à souffrir davantage.

Le combat de Séléka ne se résume pas aux portefeuilles ministériels. Séléka veut implanter la paix au pays en plus de porter un projet de société pour la République Centrafricaine assorti d’un idéal de liberté, de prospérité pour le plus grand nombre possible de nos concitoyens, sans aucune espèce de discrimination, qui sera soumis à l’ensemble du peuple Centrafricain au moment opportun.

Les membres du Comité du suivi des accords de Libreville (Gabon) du 11 janvier 2013 sauront équitablement apprécier ce triste constat à sa juste valeur. D’avance, soyez-en remerciés.

Fait à Damara (RCA), le 1er mars 2013

Justin Kombo, Moustapha

Secrétaire Général

SÉLÉKA

É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 03:49

 

 

femmes-centrafricaines.jpg

 

 

YE SO E LINGBI TI SARA

 

                                     MAMA TI CENTRAFRIKA, MASEKA-OUALI, MOLENGUE-OUALI

 

                              LONDO LONDOULONDO E A OUALI TI CENTRAFRIKA E KOUE E LONDO

 

                                                            E TOTO NDA LI TI KODRO TI E  BEAFRIKA

 

E SARA TENE NDA LI TI KODRO TI E

NDA LI TI A MOLENGUE TI E

KEKEREKE A KE TI A MOLENGUE TI E 

BEAFRIKA A YEKE KODRO SO A ZO MINGUI A YINGA ZONI TI LO

CENTRAFRIKA NA YANGA OKO SANGO

CENTRAFRIKA KODRO OKO

NA CENTRAFRIKA ZO KO KWE ZO MARA A KE PEPE

E KOUE E YEKE A ITA 

SO KOTA DJIA TI KODRO TI E SO KO ZO GBIA TI KODRO  E BABA BOGANDA A ZIA NA E :

 

- GBIA BOGANDA A ZIA NA E YENGO TERE;

- GBONGBI NGO TERRE NA MANGO TERE;

- SARANGO KWA TI MAE NA KODRO TI E BEAFRIKA.

- SO KOTA PORO TI GBIA BABA BOGANDA

 

LA SO KODRO TI E A GA KODRO BEAFRIKA TI FA NGO ZO, 

PIKANGO ZO (A KOLI), NA LE TI A OUALI NA A MOLENGUE  

KANGANGO ZO SENGUE SENGUE AIEEEEEE

KOLI A GA MOLENGUE, 

A GA OUALI,

A GA BOUBA HEEEEEEEE BOZIZE KONBO ZOMBO MO DEBA DJONI SI 

SORE SORE TI MO NI MO KE SI GUI GA NA YA NI GBI TI A KOUA

KOLI A KE LANGO NA DA TI LO PEPE, 

A BE NI A YEKE LANGO NA KOTA BETO NA BE TI ALA

A YEKE PIKA KOLI, A GBOTO LO SA SESSE AHEEEEEE MAWA

 

MAMA TI BE AFRIKA MBI TARA TI ALA MALENGUE TI ALA ITA TI ALA NA GA MAMA TI ALA 

MBI OUNDA A E GOUE E A OUALI E LONDOU E KE A YE SO GBI TI KODRO  BOZIZE A YEKE SALA NA BEAFRIKA

 

LO GA NA BIRA NA YAYA KODRO TI E 

GA GON TI LO TI MO KODRO GUI NA BIRA,

NA MANDA KO TI SORO NGO GBIA TI KODRO GUI NA BIRA AIE SO GNE YE TI VOUNDOU

NA BOZIZE CENTRAFRIKA A GA YE TI LO (PATRIMOINE)

YE SO LA OKO E BA NA YA TI KODRO TI E A PE

GBIA OKO A SARA A PE

A LONDOU NA KOZO GBIA BOGANDA E BA A PE,

DACKO.  KOLINGBA. PATASSE SO YE

 

MAMA MO YEKE MAMA KETE TI MO A YEKE PEPE

OUALI KOUE A YEKE MAMA E LONDOU E KE NA KOROUGO YA SO GBIA BOZIZE A YEKE SARA NA BEAFRIKA

LO MOU KOKORA NA A MOLENGUE TI E TI FA NA TERE TI ALA AIE SO MAWA

LE TI GBIA GUI NA MENE TI A MOLENGUE TI KODORO

LO VON GONBE TI FA NA A MOLENGUE TI BEAFRIKA MA LO YE TI DOUTI GBIA TI A KOUA ? GBIA BOZIZE

NA CENTRAFRIKA MO YEKE KE MARA WA SI MOYEKE YE SO WA BOZIZE E OUNDA MO

MO NVENI MO YEKE NDO NA A OUALI KIRIKIRI NA YA KODRO NI

MAIS NA GBO GON LI TI MO NVENI MO TENE YE GBIA TI A KOUA

 

E A MAMA E LONDO NA LA GON TI 8 MARS 2013 

SO A YEKE LANGO TI A OUALI NA NDO DOUNIA KOUE

E FA NA BOZIZE SIONI TI LO 

 NGA E OUNDA NA LO TI ZIA LEGUE NA A ITA TI KAMA KITE TI SALA KOUSALA TI ALA

TONGA NA LO KE FADE LO NVENI LO YEKE BA NGOZO TI E A MAMA

BOZIZE NA BOSSEMBELE MO GANGA A ITA A OUALI NA A MOLENGUE

NA CERD MO SARA BA NA NA KOLI A GNON INO TI ALA A BENI A LANGO NA NDOTI ZENDE HEEEEE SO GBIA

NA GARAGBA WARA NA CAMP DE ROUX A MOLENGUE A YEKE BA PASSI SENGUE SENGUE

NA OMISPORT MOLENGUE TI MO GBIA BOZIZE DJODJO A GANGA A ZO NA YA TI SIONI ZENDE 

ALA GA GNAMA NA YA TI VOU KO NDO PASSI

A YEKE A MOLENGUE TI A ZO A PE

A YEKE A MOLENGUE TI CENTRAFRIKA A PE

GBO LI TI MO NA PEKO TI MO A YEKE GUI YE BOZIZE

BIBLE SO MO GBO SO A TENE  GNE

 

YINGA GBIA MO SALA SIONI MINGUI

 MO GA NA KAGBI NA YA KODRO

MO ZIA A HINDOU MINGUI  GA NA A OUALI LI MOA BOZIZE

SO RE ! SO RE SO RE ! TI MO NI A YEKE NGAGOU MINGUI GBIA TI A KOUA

SO A YEKE TOTO TI BE TI A MAMA TI BEAFRIKA 

TOTO TI A OUALI TI BEAFRIKA

DE KONGO TI A MASSEKA TI BE AFRIKA SO A TOUROUGOU TI MO A SALA LANGO SIONI NA ALA

 

BOZIZE NA GBE TI GBIA PATASSE MO GA NA BANIA MOLENGUE  A SARA BA NA NA A OUALI NA A MASSEKA OUALI

BOZIZE MO OKO SO MO GA BENI  TI OUSSE NI NA A ZAKAWA  GUI BA NA  NA PEKO TI TERE 

KEKEREKE TI A MASEKA SO A BOUBA NDA LI TI MO BOZIZE

 

BOZIZE E KIRI SINGUILA NA MO NA KOTA PASI SO MO ZIA E NA YA NI

SINGUILA NA A ZO TI MO SO A KE PIKA A KOLI TI E 

A MOLENGUE TI E

A SEWA A BOUBA  MINGUI NA GA

KA GBI A OUNDO NI MINGUI GUI NDA LI TI MO

YE SO E LINGI TI SARA A MAMA TI BE AFRIKA 

A YEKE GA NA PEKO TI TOTO NA PASSI TI E A MAMA

 

SINGUI SINGUILA MINGUIGBIA TI A KOUA  BOZIZE

 

A MAMA TI BEAFRIKA NA LE 7 MARS 2013 

NA YA TI A VAKA KOUE  NA 17H30 E PIKA YANGA TAWA  TENE TI KETE GOUE 18H30

NA LA NGO TI 8 MARS A MAMA TI BEAFRIKA E LONDO NA 5H30 E YOU VOURO DOUZOU BONGO

E BALE LE TI KODRO NA TOTO E OUNDA NA NZAPA TI ZI SIO NI GBIA NA YA KODRO

 

TI KANGA LEGUE NA BIRA SO A YEKE NDOUROU  TI LE NA YA KODRO

A BA TI LO GBIA LO MA ALA PEPE A YEKE GANGOU

NGOU BALAOKO A HON GUI  PASSI, TOTO TI GMBE E KE NA KOUROUGOU 

E A MAMA TI BEAFRIKA  

 

SO KOTA TOTO TI E A MAMA TI BEAFRIKA NA LENGO TI ITA

 

MAMA MOKONZI-OUALI

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 03:45

 

 

 

seleka-Kaga-Bandoro.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 28 Février 2013 12:03

 

Les exactions commises sur les populations de certaines zones occupées par les rebelles de la coalition Séléka sont loin de prendre fin. 3 agents de la « Fox Sécurité », travaillant pour le compte du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de Kaga Bandoro, ont été arrêtés, torturés et ligotés le 25 février 2013 par ces rebelles. Les agents ont été désignés par leurs pairs pour se rendre à Bangui, afin de régler des questions liées à leur salaire.


Le motif de cette arrestation suivi du traitement cruel, inhumain et dégradant, serait lié, d’après les sources dignes de foi, à la publication par ces agents d’un rapport sur le pillage des vivres perpétré par les rebelles à la base logistique du PAM-Kaga Bandoro.


C’est finalement ce jeudi que la nouvelle a été diffusée sur les ondes de Radio Ndeke Luka.


« Dans les faits, 2 des 3 agents ont été appréhendés par ces éléments de la Séléka à Damara (75 kilomètres nord de Bangui, ligne de démarcation à ne pas franchir par les rebelles et les forces loyales) », ont indiqué ces sources.


« Le 3ème a, quant lui, été arrêté dans la ville de Kaga Bandoro pour avoir signé le document en question. Tous ont été malmenés et conduits dans les locaux apprêtés par les rebelles à cet effet. Ces derniers exigent de leurs désormais otages une rançon de 30 000 francs CFA avant leur libération. Les familles des victimes ne savent à quel saint se vouer », ont rajouté ces sources.


Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février derniers, les rebelles de la Séléka de cette même localité ont de plus attaqué l’Eglise catholique et les domiciles privés. Bilan : des roues de véhicules, 2 motos et d’autres biens de valeur ont été emportés.


Le correspondant de Radio Ndeke Luka a expliqué qu’en une seule nuit, 4 agressions à mains armées ont été commises par ces rebelles. La dernière a été perpétrée sur le gestionnaire de l’hôpital préfectoral de Kaga Bandoro à 23 kilomètres de la ville sur l’axe Ouandago. La moto de la victime a été confisquée.


Signalons que ces actes sont intervenus au moment où la Force de la Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) a annoncé les opérations de cantonnement des rebelles. Des opérations officiellement repoussées  pour des détails techniques.


Toutefois, à en croire les rebelles, rien n’est à ce jour prêt pour démarrer une telle activité. Ils ont d’ailleurs pointé un doigt accusateur vers le président centrafricain François Bozizé qui, selon eux, ne respecte pas  l’accord de Libreville signé en janvier dernier.

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 18:14

 

 

 

Gertrude-Ouaddos.JPG

 

 

Madame Gertrude Adèle OUADDOS

Politicienne  démocrate centrafricaine

OUMBA ! Ti DAMARA

Paris, le 28 février 2013

 

 

 

Monsieur le  Président de la République François BOZIZE,

Et  le Gouvernement d’union nationale

 

 

Objet : Demande de libération des prisonniers politiques

Et de guerre suite à l’accord du 11/01/2013 de Libreville

           

Mesdames, Messieurs,

 

            Pour ce mariage de raison qui est l’accord de Libreville, nous exigions le respect du contrat, la situation est lamentable.


Décideurs de vie ou de morts du peuple centrafricain, homme de sans loi et de sans valeur, ne préparez pas la guerre, nous voulons la paix et l’autosuffisance alimentaire des Centrafricains.


 L’Urgence et la priorité absolue est la libération inconditionnelle des prisonniers politiques et de guerre.


L’accord politique du 11 janvier 2013 signé à Libreville entre le gouvernement de la République Centrafricaine et la Coalition SELEKA dispose dans l’article 14 et au titre III  des garanties sur la bonne foi des acteurs. Il stipule ce qui suit : « Le gouvernement s’engage à libérer les personnes arrêtées en relation avec la crise sécuritaire »


Et à la signature de l’accord de cessez le feu, ils ont convenu ce qui suit :


Dans l’article 2 :


« Dès l’entrée en vigueur du présent accord, les parties faciliteront l’acheminement de l’aide humanitaire grâce à l’ouverture de couloirs d’aide humanitaire et la création de conditions favorables à la fourniture de secours d’urgence aux personnes déplacées et de toutes autres personnes concernées.


Les parties s’engagent à libérer les prisonniers politiques et de guerre, à garantir la présence effective du comité international de la croix rouge (CICR) et du croissant rouge(CR) lors de leurs remises en liberté et lui permettre d’évacuer les blessés ou d’inhumer les morts ».


Depuis le mois de janvier, la Coalition SELEKA, a libéré les soldats centrafricains qu’elle avait fait prisonniers, mais nous attendons la libération des prisonniers politiques par le gouvernement centrafricain, ou un procès  digne de ce nom s’il existe des preuves de culpabilité contre ces compatriotes arrêtés et toujours détenus.


Nous sommes indignés par la mise en garde de Monsieur Christophe GAZAMBETTI,  en ce qui concerne la demande de libération des prisonniers politiques faite par des compatriotes, il peut se désolidariser de la ligne politique, il était le 13 Août 2012 à l’hôtel Hilton comme ancien ambassadeur de Chine pour demander le rétablissement de son salaire, et non en tant que rebelle. Le 12 décembre 2012 il redevient porte parole des rebelles de la SELEKA, afin de rentrer dans le gouvernement, le 03 février 2013. Une fois dans le gouvernement,  il n’a plus d’étiquette, il est ministre de la République, en moins de six mois il joue le passe d’un turfiste gagnant. Ouf ! Une sortie positive du PLIE (Plan local pour l’insertion et l’emploi, ce dispositif accompagne vers l’emploi des personnes en grande difficulté d’insertion). Dans ce cas, quelle moralité ?


Irresponsabilité.


La responsabilité et l’honnêteté sont des valeurs des personnes intègres. Pour notre pays, nous avons besoin de nous unir sincèrement, comme le dit notre devise ; nous unir dans la dignité et retrousser nos manches pour nous mettre au travail. Nous avons des hommes et des femmes  intègres et compétents. Aujourd’hui, les Centrafricains meurent de faim, ils sont asphyxiés, les petites gens sont continuellement déplacées, elles vivent dans l’angoisse.


Nous endurons les souffrances des viols et les cœurs de nos femmes et nos mamans sont lourds de douleur, elles vivent dans la terreur.


Il nous faut  l’application des accords  du 11 Janvier 2013 de Libreville, dans son intégralité.


 Dans l’immédiat la libération des prisonniers politiques est impérative.


Monsieur le Président François BOZIZE, vous qui  le 04 mars 1982, aviez connu la fuite  après  votre coup d’état manqué, aviez dirigé la première rébellion en  Centrafricain, aviez connu la prison suite à vos exactions sur la population centrafricaine, Dieu à toujours été avec vous, vous aviez survécu par miracle, et aviez connu la joie la libération.

Nous vous demandons de faire ce même miracle de libération des prisonniers politiques, puisque c’est acté à Libreville, à l’occasion, remettez les morts à leurs famille afin de leurs permettre de faire leur deuil.

Dans l’attente de cette libération, Nous voulons un véritable gouvernement d’union nationale au service du peuple centrafricain, juste, solidaire et responsable pour la sortie de crise politique et la reconstruction de notre pays.

 

Une citation de MONTESQUIEU

« Pour faire des grandes choses, il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux »

 

Madame Gertrude Adèle OUADDOS

Politicienne, démocrate centrafricaine

OUMBA Ti DAMARA

 

 

Ampliations à titre d’information :


Docteur NKOSAZANA Dlamini ZUMA  la Présidente de la commission de l’Union africaine

Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président de la république du TCHAD, Président  de la CEEAC

Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la république  du CONGO

Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la république GABONAISE

BINUCA

CEEAC

Comité de suivi de l’accord de Libreville

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