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le boziziste Me Opalagnen député KNK de Mongoumba, se fait fièrement ici porter en tipoye
OUBANGUI PERSPECTIVES
LA BOZIZIE, UNE COUR PEUPLEE DE BOUFFONS
Bonne nouvelle !
L'Assemblée Nationale ou, plutôt, l'assemblée familiale de la République Centrafricaine a repris ses travaux.
Elle a même trouvé des solutions originales pour engager résolument le pays dans la voie de la démocratie et du développement : la création d'un Sénat et la mise en oeuvre d'une politique de décentralisation.
Qui peut en douter ? Tout le monde sait que disposer d'un vrai parlement avec deux chambres est une nécessité vitale dans un pays où tout pose problème : manger, se loger, se vêtir, se soigner, se déplacer, s'instruire, avoir de l'électricité ou de l'eau potable, etc.
Ces « EXCELLENCES » et ces « HONORABLES DEPUTES » débordés de travail ont, à n'en pas douter, besoin du renfort « D'AUGUSTES SENATEURS » dispensateurs de lumières et appartenant à cette Haute Chambre qui rendra plus efficiente l'élaboration de lois dont les bienfaits immenses pour le cadre de vie des Centrafricains ne pourraient que s'en trouver accrus.
Par ailleurs, comment peut-on un instant s'imaginer la République Centrafricaine sans une fonction publique territoriale confiée à des féodalités locales aux privilèges exorbitants et complétant fort utilement une fonction publique nationale déjà bien structurée, dotée de moyens importants et d'une efficacité qui n'échappe à personne ?
Qui a dit qu'il n'y avait ni État ni administration en Centrafrique ?
Les fonctionnaires territoriaux issus de la politique de décentralisation pourront au moins soulager la fonction publique nationale de ses nombreux fardeaux, notamment les nombreuses années d'arriérés de salaires.
On reconnaît là toute la subtilité de l’acception très particulière de la générosité et de l’humanisme selon BOZIZE et sa cour.
Il est de sagesse populaire que, de même que le chemin à deux paraît moins long et moins pénible, le malheur à deux devient plus supportable et la misère à plusieurs moins voyante et plus acceptable.
Trêve de plaisanteries !
Chers compatriotes, les Centrafricains peuvent tous les jours se rendre compte que BOZIZE a édifié autour de lui une cour à la fois fantasque et fantasmatique peuplée d'histrions de génie. Mais la scène qui se déroule sous les yeux écarquillés de l'opinion internationale ne fait rire personne, car elle se joue au détriment et au mépris de millions de vies embarquées malgré elles dans un drame aux profondeurs insondables.
On est atterré devant tant d'inconscience et d'irresponsabilité.
BOZIZE et les siens, munis d'oeillères, n'ont toujours pas compris que la politique est une chose sérieuse.
Est-ce vraiment raisonnable de penser qu'en dépit du délabrement et de la paupérisation généralisés, d'un Etat désarticulé et d'une administration dépareillée et embryonnaire, l'urgence en République Centrafricaine serait l'institution d'un Sénat et la mise en oeuvre de la « grande idée » de la décentralisation ?
Les promoteurs de ces plaisanteries ont-ils seulement conscience des implications financières matérielles et personnelles d'une décentralisation ? Savent-ils même de quoi il s'agit ?
Si on peut encore, avec beaucoup de pincettes et en se bouchant le nez, voire une démarche politique dans ce chaos de la pensée du même nom, il n'y a aucune peine à constater que celle-ci tend désormais vers moins l'infini.
Le plus triste pour les Centrafricains qui ne méritent pas un tel sort, est que le ridicule de ces personnes malfaisantes qui ne doivent leurs fonctions et mandats qu'à une cooptation clientéliste et tribaliste, pollue l’image de notre pays. Ces grossiers personnages semblent, le plus sérieusement du monde, convaincus d'impressionner par ces trouvailles qu'ils doivent juger révolutionnaires.
Devant tant d'enfantillages, de niaiseries et d'inanités, on est tenté de s'écrier :
BOGANDA REVEILLE-TOI, ILS SONT DEVENUS FOUS !
Centrafricaines, Centrafricains, prenons garde que BOZIZE et les siens n'organisent un incendie géant qu'ils proposeraient au pays, sourire aux lèvres, comme un brasier salvateur !
Latillé le 3 mars 2013
Maître Ignace OUNDA-MEYBI
COMMUNIQUE
Madame TINOR Nathalie et ses enfants à Fleury les Aubrais en France
Monsieur GAMBA Jean Rock et ses enfants à Bangui
Monsieur ZALAGOE Achille et ses enfants à Bangui
La famille GOUANDJIA à Bangui
La famille PLISSON à Bangui
La famille TINOR à Bangui et en France
La famille MARZOUK à Bangui et en France
REMERCIENT
La Communauté Centrafricaine d’Orléans,
les parents, amis et connaissances,
les voisins du quartier Mandaba (Boy-Rabe) ainsi que le Curé de l’Eglise Saint Bernard (Boy-Rabe) à Bangui,
pour leurs soutiens et assistances apportés lors du décès de notre mère, tante et grand-mère GOUANDJIA Olga Henriette dit Mémé du quartier
Que Dieu vous Bénisse!
Le Monde 4 mars 2013
Cinq jours après le lancement de l’opération Serval au Mali, le 16 janvier, le président tchadien Idriss Déby annonçait l’envoi d’un contingent de l’Armée nationale tchadienne (ANT) pour combattre les groupes djihadistes au Mali, en coordination avec les forces de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali). Bien que non membre de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), le Tchad a envoyé le plus gros contingent africain dans le pays. Quelque 2 400 soldats, placés sous le commandement du fils du président, le général Mahamat Idriss Déby Itno, sont aujourd’hui déployés dans le pays.
Montés à bord de colonnes de chars et de 4 x 4 surmontés d’auto-mitrailleuses, les premiers soldats tchadiens sont arrivés au Mali, le 26 janvier, depuis le Niger voisin. De Gao, à Kidal, jusque dans le massif des Ifoghas, à l’extrême nord-est du pays, les troupes du général Déby Itno ont appuyé la progression des forces françaises. Avec pour seule et unique mission, selon ses termes, de « combattre le terrorisme et de l’éradiquer de la région. »
COMBATS À « TRÈS COURTE DISTANCE »
Aux côtés de l’armée française, les soldats tchadiens sont en première ligne de la « seconde phase » de l’opération Serval lancée il y a quatre semaines pour protéger Bamako d’une offensive djihadiste, et débarrasser le nord du Mali des groupes armés islamistes. Alors que les autres contingents africains sont principalement stationnés dans le sud du Mali, plus de 2 500 soldats venus du Tchad et du Niger appuient 4 000 militaires français (forces spéciales, unités parachutistes, légionnaires) dans leur avancée contre les groupes djihadistes retranchés dans le massif des Ifoghas, une zone désertique et montagneuse dans le nord-est du Mali.
Dans cette zone, et plus particulièrement dans la vallée d’Ametettai, qui semble être l’épicentre des combats, ils traquent les djihadistes dans des grottes et des cavernes dans des vallées difficiles d’accès, avec le soutien des populations locales et de Touareg qui leur servent de guides. Soutenus par des avions et des hélicoptères de combat qui préparent l’intervention des forces terrestres, ils infligent de lourdes pertes aux djihadistes lors de violents combats à « très courte distance ».
Les forces tchadiennes ont ainsi affirmé avoir tué l’émir des régions du sud d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelhamid Abou Zeid, ainsi que l’ancien émir d’AQMI, le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar. Une information non confirmée par Paris, Bamako et Alger. Ces victoires ont cependant été payées au prix fort par les troupes tchadiennes : le 22 février, 26 soldats tchadiens sont morts dans des affrontements avec les forces djihadistes dans le massif des Ifoghas.
UNE MAÎTRISE DU TERRAIN
Dans ce combat en zone désertique et montagneuse, les combattants tchadiens disposent d’atouts de taille. « Ce sont des troupes extrêmement aguerries au combat dans le désert, contrairement aux armées de la Cédéao », relève Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) en charge de l’Afrique. « Ils supportent bien la chaleur extrême, ils savent que l’adversaire est très mobile, car c’est une guerre de pick-up, où les djihadistes se déplacent tout le temps », ajoute le chercheur. Or, les soldats tchadiens ont eux aussi une parfaite maîtrise des déplacements rapides dans le désert, sans points de repères.
« Les combattants tchadiens connaissent bien ce type de relief et ont une mobilité, une rusticité tout à fait adaptées. Ils se battent avec des méthodes assez comparables à celles employées par les para-militaires des groupes djihadistes », renchérit Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de défense. L’Adrar des Ifoghas ressemble en effet beaucoup aux chaînes de montagnes du Tibesti, dans le nord du Tchad, où l’armée tchadienne avait, en 2004, mis en déroute le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) du célèbre Abderazak « el Para », dont le mouvement avait infiltré le Tchad. Dans cette même région, les soldats tchadiens ont également traqué dix années durant, entre 1993 et 2003, la rébellion du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT).
UNE ARMÉE D’EXPÉRIENCE
L’armée tchadienne est réputée pour être l’une des meilleures de la région, avec 30 000 militaires actifs et des moyens modernes financés par le pétrole. « Il y a certainement au Mali le fleuron de cette armée tchadienne », indique Philippe Hugon. Des éléments de l’armée pour l’essentiel issus de l’ethnie des Zaghawa fidèle au président Déby – qui en est issu – et composés notamment de forces spéciales antiterroristes formées par l’armée américaine en 2004.
Intervenus dans les différentes opérations militaires au Tchad, leur réputation n’est plus à faire. Les Tchadiens se sont illustrés contre plusieurs rebellions dans le Darfour soudanais. En décembre, juste avant de s’engager au Mali, l’armée tchadienne s’est également positionnée en « force d’interposition » en Centrafrique voisine, pour stopper la progression de la coalition rebelle du Séléka, qui s’était emparée de la majeure partie du pays avant de se retrouver aux portes de Bangui.
Autre atout de taille : les soldats tchadiens ont l’habitude d’opérer avec l’armée française. Cette dernière avait mis en place au Tchad les opérations Manta (1983) et Epervier (1986), apportant une aide décisive à l’armée tchadienne face aux troupes libyennes, alliées à l’opposant tchadien Goukouni Ouéddeï. « Il y a une tradition d’action, de formation et d’encadrement français au Tchad », indique Philippe Hugon.
GAGNER EN POIDS POLITIQUE
Pour Philippe Hugon, le soutien précieux apporté par l’armée tchadienne a certainement un prix. « Quoique le président Déby avait une dette vis-à-vis de la France qui lui a sauvé la mise en intervenant militairement pour empêcher l’armée soudanaise de le renverser en 2008″, ajoute le chercheur. Il demeure que l’implication du Tchad dans la guerre au Mali est aussi un moyen pour Idriss Déby de se placer en garant de la stabilité de la région sahélienne et d’éviter la progression de djihadistes vers son pays.
La guerre au Mali constitue en effet pour le Tchad une sorte de « guerre préventive » face la menace djihadiste, note Philippe Hugon. Une menace djihadiste qui s’est accrue dans plusieurs pays limitrophes, à l’instar du Nigeria où les violences de la secte Boko Haram et leur répression par les forces de l’ordre ont fait environ 3 000 morts depuis 2009. « Ce danger (islamiste) nous menace aussi. (…) Nous devons considérer la situation du Mali comme étant la nôtre propre. Parce qu’aucun des pays du Sahel ne peut aujourd’hui prétendre y échapper et agir seul pour l’enrayer. Aller au Mali, c’est le combat des Tchadiens », a ainsi affirmé sans détour le député et principal opposant Saleh Kebzabo.
http://www.centrafriquelibre.info le 04 mar 2013
« On ne décide pas de devenir chef de l’État, on décide d’en finir avec telle ou telle forme de brimade, d’exploitation, de domination. C’est tout « vivre Africain, pour vivre libres et dignes »dixit Thomas Isidore Sankara, président fondateur du Burkina faso.
Dans deux semaines, c’est à dire le 15 mars, Bozizé fêtera l’anniversaire de sa dixième année d’accession au pouvoir par les moyens que l’on sait. Depuis dix ans, en dépit de la légitimation de son pouvoir par des élections jugées non transparentes, Bozizé s’est toujours obstiné à organiser des festivités pour commémorer cette prise de pouvoir par la force. Mais cette fois la donne a changé.
Le pouvoir de Bozizé a bigrement vacillé et montré ses limites devant la planète depuis l’attaque de la coalition Seleka qui contrôle toujours plus de la moitié du territoire centrafricain. Le président centrafricain s’active actuellement à préparer une contre-offensive en lieu et place des accords de Libreville qui ont amputé une grande partie de ses prérogatives.
Après dix ans de pouvoir sans partage, la RCA a reculé de plus de 30ans au point de ne plus avoir des institutions solides. Les frontières du pays sont devenues des passoires, transformées en lieux de trafics d’ivoire et des ressources naturelles entre les bandits étrangers de grands chemins et des complices locaux.
Bozizé en voulant coute que coute devenir président a pactisé avec le diable et les conséquences parlent pour elles-mêmes. La déliquescence du pays est donc née de l’acharnement d’un homme de surcroit nul avec des limites intellectuelles avérées, de sa volonté à devenir président et de mourir au pouvoir.
Comment comprendre qu’après avoir réussi son coup d’État, Bozizé ait maintenu une centaine de soldats d’élites Tchadiennes au sein de sa protection rapprochée? Il y a sans doute une clause sécrète qui fait de la RCA un protectorat Tchadien qui a été signé entre Déby et Bozizé.
Le Tchad en mettant à la disposition de la RCA ses soldats pour protéger le président Bozizé implique de facto une soumission à son endroit. La Centrafrique est restée une décennie sous la tutelle du Tchad, elle a même perdu sa souveraineté, et c’est pour retrouver sa fierté que Kangara s’est tourné vers les Sud-Africains, un autre mauvais choix.
Très énervé, le protecteur Déby a retiré ses soldats et quelques mois plus tard, il y a eu le déclenchement des hostilités par la Seleka. En invitant les forces étrangères sur son territoire, le président a dévoilé le positionnement géographique de son pays aux étrangers, acculé, il se plaint contre des agressions étrangères et voit le mal partout. Il ne se passe plus un jour où certains intellectuels centrafricains mettent en cause les Tchadiens qui ont toujours été des peuples frères.
Ces deniers dont une majorité sont nés, vivent et contribuent au développement de la RCA depuis des lustres, sont étrangers des manœuvres de déstructuration des Abakar Sabone ou Noureddine Adam, qui sont des officiers auto-proclamés comme Bozizé lui-même qui les a créés de toutes pièces. C’est d’ailleurs le même Bozizé qui a imposé Abakar Sabone dans le gouvernement de Me Tiangaye
L’histoire de la libération de la RCA ne peut se réduire à des négociations et à des calendriers politiques souvent décidés par les chefs d’État de la CEMAC, à l’image de Sassou Nguesso pour le conflit en cours.
Seule, l’émergence des mouvements nationalistes pourraient contraindre les politicards à se tourner vers les aspirations du peuple Centrafricain. Bozizé dispose encore les moyens s’il veut que la population centrafricaine qui est jeune, garde ses territoires: respecter les accords de Libreville. Les acteurs de la politique et la société civile doivent convaincre les masses populaires et les syndicats à occuper la rue pour basculer la balance en faveur du peuple.
Pour mettre fin aux complots fomentés dans le dos du peuple à l’image du traité conçu dans une opacité entre Déby et Bozizé, les Centrafricains doivent privilégier les libertés fondamentales qui sont des principes chers à la démocratie. Si Bozizé avait organisé un dialogue franc avec l’opposition, le peuple Centrafricain serait unie aujourd’hui pour condamner les tentatives de la Séléka de la prise de pouvoir par les armes.
Bozizé est arrivé au pouvoir à la suite d’un coup de force mené en partie par l’armée Tchadienne, une majorité des centrafricains l’avaient adoubé, aujourd’hui son pays est en débandade.
Les Oubanguiens doivent bannir le messianisme pour soit disant mettre fin à leur misère. Bozizé était décrit comme un messie, un libérateur, mais on assiste aujourd’hui à un drame, seule la mise en place des institutions solides leur permettra de vivre dans la prospérité. L’histoire retiendra que c’est Bozizé qui est le premier centrafricain à impliquer les seigneurs de guerre Tchadiens dans sa lutte pour conquérir le pouvoir.
Wilfried Maurice Sebiro
YAOUNDE Lundi 4 mars 2013 | 16:04 UTC (Xinhua) - Le colonel Michel Narkoyo, porte-parole militaire de la coalition rebelle centrafricaine Séléka, a rejeté lundi la responsabilité de l'attaque rebelle contre la localité de Sido (Nord) la semaine dernière, une attaque déjà attribuée par le ministre de la Communication Christophe Gazam Betty au chef rebelle tchadien Nourradine.
"Ceux qui ont attaqué la ville de Sido ne font pas partie de notre mouvement. Donc, nous ne les connaissons pas. J'ai appelé l'un des responsables pour lui demander pourquoi ils ont attaqué la ville. Car, c'est une attaque qui ne se justifie pas", a laissé entendre le responsable militaire joint par Xinhua à Ippy (Nord).
"Depuis Libreville (où Séléka a signé des accords de paix le 11 janvier avec le pouvoir de François Bozizé qu'il a tenté de renverser, NDLR), il n'y a rien comme dérive. On ne voit pas la raison pour laquelle ils ont attaqué la ville", a-t-il ajouté.
Auparavant déjà, le ministre de la Communication, membre de Séléka, avait formellement accusé Nourradine, "ci-devant d'origine tchadienne", d'être le principal commanditaire de l'attaque décrite, avec l'appui de "90 éléments tchadiens appelés les libérateurs qui ont été emmenés par Bozizé lors de son putsch de 2003 et se sont retrouvés dans Séléka".
Perpétrée dans la nuit de jeudi à vendredi, cet acte dont aucun bilan officiel n'est connu est venu démontrer la délicatesse de la tâche du gouvernement d'union nationale du 3 février dirigé par l'opposant Nicolas Tiangaye pour ramener et la sécurité en République centrafricaine (RCA) après de longues années de soubresauts politiques se traduisant par des coups d'Etat et des rébellions.
A la tête d'un gouvernement d'union nationale issu des accords de paix de Libreville, Nicolas Tiangaye a lancé dimanche à Kaga-Bandoro l'opération de cantonnement qui devra aboutir au désarmement des rebelles, mais ces derniers continuent de poser comme préalables le départ des troupes sud-africaines et ougandaises alliées de Bangui, puis la libération des personnes arrêtées en marge de la crise.
Après son retrait de Damara, Séléka reste maintenant maître de sept localités : Kaga-Bandoro, Ndélé, Bria, Sibut, Alindao, Bambari et Samoandja.
"Le cantonnement, ça ne nous coûte rien. Nous pouvons faire ça en une fraction de seconde. Notre seul souci, c'est les deux revendications que nous avons exprimées. Jusqu'à présent, le gouvernement n'a rien fait", mentionne le colonel Narkoyo.
Le ministre de la Communication pour sa part désapprouve ces exigences en affirmant qu'elles n'obéissent pas à l'esprit des accords de Libreville et qu'il est plutôt urgent de sortir de l'asphyxie économique dans laquelle la RCA se trouve plongée.
http://www.defense.gouv.fr 04/03/2013 20:26
Le 3 mars 2013, les militaires français du 8e RPIMa déployés dans le cadre du mandat 31 de l’opération Boali ont achevé leur mission. Le mandat 32 est désormais armé par le 1er régiment d’Infanterie (1er RI).
Lors de la cérémonie qui c’est déroulé dans le camp M’Poko, le lieutenant-colonel Benoît Fine, commandant en second du 8e RPIMa de Castres, a transmis le commandement du détachement au lieutenant-colonel Jean Marc Demay, commandant en second du 1er RI de Sarrebourg.
Les marsouins parachutistes du mandat 31 ont quitté Bangui, capitale de la république de Centrafrique, au terme d’une mission de quatre mois de mission au profit de la Mission de Consolidation de la Paix (MICOPAX) en Centrafrique. Le mandat 31 a été particulièrement marqué par les événements de fin décembre 2012. Entre le 25 et le 31 décembre, en raison d'une période d'instabilité en Centrafrique et à Bangui en particulier, près de 450 militaires français des FFG et deux hélicoptères Puma des EFT en provenance du Tchad ont été mis en place en renforcement du dispositif Boali. (lien vers la brève). Ils avaient pour mission de consolider le dispositif de protection des ressortissants français et d’appuyer leur évacuation si nécessaire. Ce renfort temporaire avait été désengagé fin janvier.
A partir du 28 janvier, soit 4 jours après le retrait des l’ensemble des forces arrivées en renfort, une tournée de présence a été réalisé dans la région de Loko au sud de Bangui, puis trois autres chaque semaine dans les régions de Zimba, Zinga et Bobaya.
Entre le 15 janvier et le 25 février, le détachement d’instruction opérationnel (DIOP), composé de 7 militaires instructeurs, a mené 8 formations au profit de plus de 500 stagiaires issus d’unités camerounaise, gabonaise, congolaise et tchadienne avant leurs déploiements en République Centrafricaine pour ramener le calme et la sécurité. Auparavant, le DIOP avait mené 4 stages au profit de près de 270 stagiaires appartenant à des bataillons d’intervention territoriaux des forces armées centrafricaines (FACA) et de l’école d’officiers de Kassai.
La France est présente en RCA dans le cadre de l’opération BOALI depuis 2002. Cette opération vise à apporter un soutien à la force multinationale africaine déployée en Centrafrique sur les plans logistique, administratif, technique et si besoin, opérationnel à la Force de stabilisation africaine en RCA. Les militaires français de BOALI assurent par ailleurs des missions de formation des FACA dans le cadre des accords de coopération bilatérales et peuvent en permanence, si nécessaire, appuyer une opération d’évacuation de ressortissants (RESEVAC).
Centrafrique : mission sécurité pour les Picards
http://www.republicain-lorrain.fr
Le 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg vient d’envoyer 120 militaires en République centrafricaine pour quatre mois. Objectif ? Protéger les ressortissants français du climat politique instable.
Bangui, 05 mars 2013 (CAP) – Afin d’y recevoir des soins que son état de santé nécessite, le Vice-Premier Ministre chargé de la Défense du GUNT Michel DJOTODIA AM NONDROKO a été évacué en fin de semaine dernière à bord d’un avion affrété par la CEEAC au Gabon où il a été admis à l’Hôpital militaire de Libreville.
« Il s’agit d’un problème neurologique » a confié au téléphone une source proche du président de Séléka, qui a requis l’anonymat, ajoutant que ce ne serait pas une question d’intoxication alimentaire ou d’empoisonnement comme le dit la rumeur de Bangui. Un autre général centrafricain quatre étoiles, Xavier Sylvestre YANGONGO, se trouve déjà en soins à Libreville depuis le 19 février dernier après avoir été victime d'un accident vasculo-cérébral.
Cette absence du pays du ministre de la défense et surtout président de Séléka tombe au plus mauvais moment avec les « incidents » de Sido, les difficultés du gouvernement à obtenir que les éléments du terrain de Séléka se laissent cantonner sur les sites retenus à cet effet. On signale aussi ce lundi soir selon nos informations, des règlements de compte entre les éléments de Séléka eux-mêmes à Sibut.
Dans le sillage des allégations du ministre Christophe GAZAM BETTY tendant à incriminer NOURRADINE Adam qui se trouve actuellement au Tchad, dissident et chef d’une des factions de la CPJPP, un général tchadien du nom AKIM, tout comme Eric NERIS, certaines sources dans Séléka invoquent des questions de gros sous et voient également les mêmes d’être derrière le refus des éléments du terrain de Séléka de se laisser cantonner sur les sites dédiés de Kaga-Bandoro, Bria et Ndélé. Aux dernières nouvelles, les insurgés voudraient que soient ajoutées à ces sites, les villes de Sam-Ouandja et Kongbo, toutes des villes minières comme par hasard, ce qui permet à certaines mauvaises langues de dire que derrière cette rébellion, il s'agirait de musulmans tchadiens et soudanais qui veulent piller la RCA.
Tout cela montre à l’évidence que Séléka est en train de se tirer une balle dans le pied voire de s’autodétruire pour le plus grand bonheur de BOZIZE dont certains sous fifres commencent à redonner de la voix comme le distributeur de machettes et chef de milice, Lévy YAKITE qui a même eu l’outrecuidance de lancer un ultimatum au gouvernement de Nicolas TIANGAYE.
Sur quelle légitimité le Patron de « COCORA » Monsieur Lévy YAKITE ose faire des déclarations, prodiguer des menaces et ultimatum au Gouvernement d’Union National – GUN - ?
Des déclarations subversives ! Qui pousse la haine, et peuvent occasionner des troubles dans l’ordre public.
Le Gouvernement d’Union National – GUN - pourtant représente les institutions légales, donc légitimes de ce point de vue, reste passif, pour notre étonnement.
Décidemment le Gouvernement d’Union National, brille par son Incapacité à remettre l’ordre institué d’un Etat de droit, pour empêcher ce type de déviance chronique propre aux adeptes du KNK.
Malgré les efforts de part et d’autres en quête des solutions pour la PAIX.
Une évidence plus en actualité :
Pour une période donnée, pas si longtemps dénoncée de l’extérieur par les mêmes acteurs dits de l’Opposition Démocratique, maintenant aux affaires, se contente de contempler la Galaxie Bozizienne décriée, malgré tout aux abois.
Quel dommage pour le fils de ce Pays qui n’a pas encore compris que notre Pays est entrain de nous échapper sous notre pied.
Une faiblesse existentielle ou un manquement de réalisme, ou de vision politique.
Pauvre Centrafrique !
Nous devons nous Organiser mieux mes chers(es) Compatriotes et Autrement.
Diaspora, le 4 – 03 - 2013
Radio Ndéké Luka Lundi, 04 Mars 2013 14:06
« A partir d’aujourd’hui, nous allons faire notre premier retrait sur Sibut et quelques jours après, c’est le retrait définitif ». Une déclaration faite le 3 mars 2013 à Damara (75 kilomètres de Bangui), lors de l’opération du cantonnement des éléments de Séléka par le Colonel Bordas, chargé des missions de ce mouvement. Il l’a dit en présence du Premier ministre, Maître Nicolas Tiangaye, accompagné de ses collègues de l’Administration du Territoire, Léon Diberet et de celui de la Sécurité publique, Josué Binoua.
Bien avant de lancer cette opération, selon le reporter de Radio Ndeke Luka, Nicolas Tiangaye et les chefs de Séléka ont entamé une longue discussion qui a duré à peu près 3 heures de temps. A l’issu de ces échanges, les éléments de Séléka ont exprimé quelques revendications dont, « leretrait de la troupe sud africaine sur le territoire centrafricain, la libération de certains de leurs éléments faits prisonniers par le pouvoir de Bangui et, le choix de 3 sites pour leur cantonnement au lieu de 4 retenus par la FOMAC ».
Après les interventions des membres du gouvernement et celles du Général Jean Félix Akaga de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC), les chefs de Séléka ont finalement décidé de faire un pas en arrière avec leurs 1.800 éléments, c’est-à-dire se replier sur Sibut (186 kilomètres Nord de Bangui), en attendant la suite de leurs revendications.
« Nous sommes d’accord avec ce qui est dit par le Premier Ministre et toutes les interventions ont été bien enregistrées, nous aussi nous avons des hommes sur le terrain, c’est nous qui les commandons, nous allons faire le mieux pour que le cantonnement soit fait » confirme le Colonel Bordas, chargé de mission de la Séléka.
Pour le chef du gouvernement, Maître Nicolas TIANGAYE, le fait que les éléments de la Séléka aient accepté de quitter la ville de Damara pour se positionner dans la ville de Sibut est à saluer et, il considère ce fait comme « un processus qui est évolutif ».
Cependant à Bangui, le retrait de la troupe Sud-africaine exigé par les chefs de Séléka n’est pas accepté par tous. Lévy Yakété, coordonnateur de la Coalition Citoyenne d’Opposition aux Rebellions Armées (COCORA), a exprimé lors d’une conférence de presse, animée le 2 mars dernier à Bangui, le souhait du maintien voir de l’augmentation de l’effectif des troupes sud africaines en République Centrafricaine.
Selon lui, « n’eut été la présence de cette troupe Sud-africaine, Bangui serait depuis attaquée par ces rebelles».