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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 03:56

 

 

 

le 07 mar 2013

 

 

La famille Crozon Cazin et l’association Bangui Sans Frontières (BSF) vous invitent à la cérémonie en mémoire de Mme CROZON CAZIN Clémentine, mère et présidente de BSF depuis 1995, qui nous a quittés le samedi 9 février 2013.



A cette occasion, une messe sera célébrée par Mgr Joachim Ndayen Archevêque Émérite de Bangui, le dimanche 10 mars à 11h à l’église St Paul de Massy sise à la rue des Canadiens 91300 Massy.



Nous partagerons également ensemble un moment de recueillement, de témoignages et de souvenirs à partir de 15 h à la salle Anne Franck située à la rue Daniel Meyer 91160 Longjumeau.

 

 

« Puis j’entendis une voix me dire du ciel et crier : heureux les morts qui meurent dans le Seigneur dès maintenant. Oui, dit l’Esprit : qu’ils se reposent de leurs fatigues car leurs œuvres les accompagnent »  Apocalypse 14,13

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 02:17

 

 

 

Pascal-Bida-Koyagbele-copie-1.JPG

 



Les fonctionnaires et ouvriers de la société Lanalaoil broient aujourd’hui du noir. Ceux-ci totalisent plusieurs mois d’arriérés de salaires et d’indemnités que doit leur payer la direction de ladite société ne serait autre qu'un certain Pascal Koyagbélé. D’après les informations de CAP, ce patron qui servirait en réalité de couverture à Socrate Bozizé, emploie des jeunes, hommes et femmes, avec de propositions de salaires très dérisoires alors qu’il les fait travailler au-delà des heures prévues par lle code du travail en République centrafricaine. Un ouvrier qui travaille par exemple de 6h à 18h et peut gagner entre 10 à 15000 F CFA. Si ce n'est pas de l'esclavage, quelle est la définition de celui-ci.


Et pourtant, quiconque ose demander un repos, un congé ou même une absence journalière, se fait couper la moitié de son maigre salaire. Malgré tout cela, le tout puissant patron répond à quiconque veut se plaindre, que rien ne lui arrivera. Selon une source proche de cette société, la plus grosse part du capital de cette société proviendrait de Socrate Bozizé que Pascal Koyagbélé vénère comme un dieu.

 

Il n’est donc en réalité qu’une simple couverture mais qui profite de son autorité pour harceler les filles qui travaillent pour lui et utiliser de pauvres jeunes plus qu’il ne les paie.  Et avec cette situation, ce véritable négrier ose dire qu’il a créé une entreprise dans laquelle il emploie des Centrafricains. Que c’est malheureux !

 

La Rédaction

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 23:43

 

      Trombinoscope de quelques "députés" KNK

 

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      Laurent NGON-BABA

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 06 Mars 2013 14:51

 

Les députés centrafricains viennent de renouveler leur bureau pour un an. Laurent Gon Baba, du parti au pouvoir Kwa Na Kwa (KNK) de Baboua (nord), a été maintenu au poste du 1er Vice-président avec 68 voix. Il a été  face à Moïse Kotayé (indépendant) de Alindao est) et Aurélien Simplice Zingas KNK du 6ème arrondissement de Bangui.

 

Moise-Kotaye.JPG

Moïse KOTAYE

 


Le vote s’est déroulé à l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui, 5 jours après l’ouverture de la première session ordinaire de cette année. Sur 102 députés inscrits, seulement 99 ont donné leurs voix.

 

C’est dans un climat calme que le bureau de la législature 2013 a été mis en place, ont remarqué les reporters de Radio Ndeke Luka. Le poste de la 2ème Vice-présidence a été remporté par Bea Bertin du KNK de Boali (95 kilomètres de Bangui). Il a battu  Anatole Koue (indépendant) du 3ème arrondissement de Bangui avec 42 voix contre 39 voix ainsi que Marcel Djimassé (indépendant) de Kouango I (est) qui n’a recueilli que 18 voix.

 

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Bertin BEA

 

 

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Gina SANZE

 

 

La 3ème Vice-présidence a été remportée par Gina Michelle Sanzé, KNK de Dékoa (nord) avec 50 voix. Elle a ainsi battuMarie Solange Pagonéndji Ndakala, KNK de Bambari I (centre-est). Le candidat Jérôme Lavou,  (indépendant du 7èmearrondissement de Bangui), s’est retiré de la course à ce poste à quelques minutes du scrutin.

 

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Solange NDAKALA PAGONENDJI

 

 

Un autre candidat du KNK, Salomon Kotro Bomba de Satéma  (est), a été élu au poste du 1er Questeur avec 43 voix. Il a été face à Gilbert Bitty, KNK de  Boganangone qui a obtenu 16 voix. Les autres challengers à ce même poste ont été Maxime Bondjo, KNK de Boda (ouest) et Jean-Marie Mokolé, KNK de Mbaïki III (sud) qui ont recueilli respectivement 12 et 3 voix.

 

Le candidat Alain Albert Andjigbo-Ndjanga KNK de Zangba (est) s’est quant  à lui, retiré de la course. Boniface Sambo, KNK de Gazi (ouest), a maintenu son poste de 2ème Questeur avec 83 voix face à Ghislain Samba  Mokamanédé, KNK de Bimbo I qui a eu 15 voix.

 

Ésaïe Ggbanné,  KNK de Bocaranga I (nord), a fait sa 1ère expérience au poste du premier Secrétaire parlementaire avec 51 voix face à N’zafio Dogonéndji,  KNK de Bouca (nord) qui a occupé ce poste pendant 5 ans. Il a été secondé  par Barthelemy  Boua, KNK de  Koui (nord), qui a maintenu son fauteuil de 2ème Secrétaire avec 68 voix. Ce dernier a  battu Clément Ndombé de Berberati III (ouest).

 

 

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Socrate BOZIZE

 

 

Mamadou Gari, KNK de Mbaïki I (sud) a aussi maintenu son poste du 1er membre du bureau avec 54 voix. Il a été face  à Serge Mayer qui a obtenu 43 voix. Socrate Bozizé KNK de Gambo (nord) a été élu par acclamation comme 2ème membre. Le 3èmeposte de membre a été occupé par  Issa Marc, KNK de Aba (ouest) qui a eu 54 voix face à Sylvain Dofone, KNK de Nana Boguila (nord) et William Wabem, KNK de Bossémbélé (nord).

 

Pour le poste du 3ème membre toujours, Evodie Nakoumbou, (indépendante) de Bangassou II a désisté à la dernière minute.  Selon elle, les élections ont été la volonté d’une personne qui est sans doute le président fondateur du KNK François Bozizé. Elle a, de  ce fait, demandé à ce que les prochains membres du bureau soient directement nommés par décret au lieu de passer par des élections commanditées.

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 23:21

 

 

 

 

BANGUI : LES RELIGIEUX APPELLENT UNE SECONDE FOIS À LA CESSATION DES HOSTILITÉS

 

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Bangui, 6 mars 13 (RJDH) – Les religieux centrafricains demandent pour la seconde fois la cessation immédiate des hostilités et au cantonnement des rebelles de la coalition Séléka. Après une mission d’une semaine qu’ils ont effectuée dans les zones occupées par les rebelles, catholiques, musulmans et protestants ont fait un état de lieu déplorable et ont demandé aux parties prenantes dans la crise de faire des concessions.


L’état des lieux que dressent les religieux confirme les informations qui arrivent de l’intérieur du pays, depuis le début des hostilités déclenchées par les éléments de la coalition Séléka en décembre. Les bâtiments administratifs détruits, les hôpitaux et les établissements scolaires saccagés, les activités socioéconomiques et administratives paralysées.


En outre, les religieux ont également mentionné la souffrance des populations. « Nous avons vu des hommes dépourvus de leur dignité, des femmes qui ont tout perdu et des enfants qui ont perdu leur droit. Nous portons un sentiment de désolation et nous avons pitié de ces personnes », a dit Monseigneur Dieudonné Nzapalainga qui représente la communauté catholique.


Les leaders religieux de Centrafrique ont affirmé qu’il y avait un risque réel pour le déclenchement d’un conflit interreligieux dans les arrières pays. « Nous avons parlé avec les gens et nous avons compris qu’effectivement, chrétiens et musulmans devaient s’affronter. Notre descente sur le terrain a permis de désamorcer cette mine et maintenant nous pouvons dire que tout est rentré dans l’ordre », a affirmé l’Imam Kobine Layama de la communauté musulmane.


Les religieux s’accordent à demander aux parties prenantes dans cette crise, de faire de leur mieux pour remédier à la situation actuelle dans le pays. « Le pays vit dans une situation catastrophique et tout le monde doit faire des concessions pour apaiser la souffrance des centrafricains.


En mars dernier, les communautés religieuses de Centrafrique avaient alerté sur un possible conflit entre musulmans et chrétiens. A l’époque, les membres de la Séléka, issus de la communauté musulmane s’en prenaient aux chrétiens et détruisaient leurs lieux de culte.

 

 

 

BANGUI : DES FEMMES MARCHENT À NOUVEAU POUR LA PAIX

 

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Bangui, 6 mars 13 (RJDH) – Les femmes du Réseau pour la réconciliation et la paix (RFCRP) ont marché ce matin pour demander au Premier ministre de faire pression sur certains éléments de la Séléka qui continuent les exactions à l’intérieur du pays, afin d’arrêter ces faits. Une marche qui a abouti à la primature avec la remise d’un mémorandum au chef du gouvernement, Nicolas Tiangaye.


Cette marche s’inscrit dans le cadre des activités de la réconciliation et de la paix organisée par les femmes chrétiennes de Centrafrique, en prélude à la journée internationale de la femme du 8 mars prochain.


Ces femmes veulent à ce que le Premier ministre puisse mettre la pression sur les éléments de la coalition Séléka qui continuent de commettre des exactions sur les femmes dans l’arrière -pays d’arrêter leur mauvaise entreprise.


« Nous nous sommes dit que le mois de mars est le mois de la femme. En prélude à la Journée Internationale de la Femme que nous sommes en train d’organiser, nous avons profité de l’occasion pour recommander à notre gouvernement de tout mettre en œuvre pour ramener la paix sur toute l’étendue du territoire et aussi d’impliquer de manière effective les femmes dans les différentes étapes de la négociation et au processus de paix », a expliqué Marie Annick Service, secrétaire générale du RFCRP.


La secrétaire générale du RFCRP a indiqué que les membres de son réseau ont constaté la persistante des violences perpétrées sur les femmes et les enfants dans l’arrière-pays. Elle a précisé qu’en se basant sur leur impossibilité de manifester leur joie pendant la solennité du 08 mars, l’inaccessibilité des zones occupées pour les services sanitaires, la hausse du prix des denrées de première nécessité sur les marchés, le spectre d’une année blanche dans les zones occupées, les poussent à descendre dans la rue. « Ce sont tous de points qui sont inscrits dans le mémorandum adressé aux membres du gouvernement d’union nationale par l’entremise du premier ministre », a dit Marie Annick Service.


Les femmes qui étaient arrivées devant la primature à 9h 30, avaient dû attendre jusqu’à 13h pour être reçues par le premier ministre en dépit d’un courrier envoyé au préalable à la primature annonçant la marche de ce jour.

Des victimes des exactions témoignent leur vécu pendant cette marche


Trois femmes, victimes des exactions des rebelles de la coalition Séléka, relatent leur vécu. La première est une responsable de l’union des femmes musulmanes, témoin des évènements de Sibut. « Les rebelles ont pris tous nos biens, ils ont occupé notre maison qui est devenue leur base. J’ai fui Sibut à pied pour me retrouver à Bangui après une semaine de marche. J’ai souffert dans la brousse, je me nourrissais des cueillettes, consommais de l’eau stagnante », a relaté la femme.


Une seconde victime, venue de Batangafo ajoute : « ces rebelles n’ont pas pitié des femmes des enfants ni de qui que ce soit. J’ai des séquelles encore sur moi, c’est une douleur que je ne saurais jamais oublier. Ils ont abusé de moi en présence de mes enfants ».

« J’ai tout perdu, les Séléka m’ont tout volé, les marchandises, entre autres, les produits vivriers, que je vendais, mon magasin était vidé par ces hommes cruels. Ils sont impitoyables. Je veux que la paix revienne vite en Centrafrique », a relaté une troisième victime, toutes vêtues de blanc.


Selon la sœur Edith-Sophie, coordonnatrice nationale des femmes catholiques, « si les Séléka n’arrêtent pas les hostilités dans les zones occupées, la paix ne pourra pas revenir dans le pays avec tout ce qui s’est passé. Des responsables des églises ont été battus, blessés, des locaux des communautés religieuses ont été profanés, des femmes ont été violées en présence de leurs parents, époux ou de leurs enfants ».


« Nous nous sommes unies ici pour plaider notre sort au Premier ministre et interpeller les protagonistes pour que la paix revienne en Centrafrique. Cette marche est un soutien pour ceux et celles qui sont victimes des exactions des rebelles », a-t-elle ajouté.


Marguerite Kofio, coordonnatrice de l’organisation des femmes centrafricaines, dans sa déclaration a affirmé que « si nous ne recevons pas une suite favorable après le dépôt du mémorandum, nous allons continuer à marcher. A plusieurs reprises, des documents de ce genre ont été remis au gouvernement mais qui demeure sans suite. Cette fois-ci, nous allons insister, car ces rebelles sont nés des femmes », a-t-elle conclu.

 

 

NDLR : Ces femmes manifestement manipulées par le clan BOZIZE doivent aussi comprendre que le pays attend aussi la libération des prisonniers politiques qui croupissent on ne sait trop pourquoi dans les geôles du régime et le départ des troupes sud-africaines. Pourquoi ne vont-elles pas aussi remettre des mémorandum à BOZIZE à la présidence pour lui dire de libérer les prisonniers politiques qui peuplent les prisons spéciales et personnelles tant de Bangui que de Bossembélé ? 

 


 

KAGA-BANDORO : TROIS JEUNES PASSÉS À TABAC PAR DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

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Kaga-Bandoro, 6 mars 13 (RJDH) Trois jeunes de la ville de Kaga-Bandoro (centre-nord) ont été ligotés et passés à tabac le mardi 5 mars, par des éléments de la Séléka. Ces jeunes ont été accusé par les rebelles d’avoir franchir illégalement leur barrière.


D’après le témoignage d’un habitant de cette ville joint ce matin par le RJDH, Ces jeunes revenaient d’une promenade et c’est à leur retour qu’ils étaient interpeller par un groupe des rebelles de la Séléka, qui les accusaient d’avoir franchir leur barrière.


« Ils ont ligoté ces jeunes et les a battu à l’aide de coup de crosse et des ceintures militaires. Ils ont également exigé aux parents des victimes de leurs verser une somme de 20 000FCFA, avant la libération de ces derniers », a déclaré cette source.


La même source a par ailleurs souligné qu’une équipe de l’unité de la police constituée de la force multinationale est en mission dans la ville pour le dénombrement des éléments de la Séléka de cette localité.

 

 

 

 

BANGUI : LE PERSONNEL D’APPUI DE L’HÔPITAL PÉDIATRIQUE RÉCLAME QUATRE MOIS D’ARRIÉRÉ DE SALAIRE

 

 

Bangui, 6 mars 13 (RJDH) Le personnel d’appui de l’hôpital pédiatrique de Bangui est en grève depuis le lundi 4 mars pour réclamer du gouvernement le payement de quatre mois d’arriéré de salaire. Cette situation inquiète certains parents des enfants malades qui craignent les conséquences de cette grève sur les enfants malades.


« C’est depuis quatre mois que nous n’avons pas reçu nos salaires. Le gouvernement paie tous les mois le salaire des fonctionnaires. Mais nous, pour avoir nos salaires, il faut toujours faire la grève, alors que nous bénéficions seulement de salaire d’un catéchiste qui ne couvre même pas la moitié de nos besoins », a déclaré un des délégués du personnel d’appui sous couvert de l’anonymat.


La même source a souligné que plusieurs démarches ont été menées auprès des autorités du pays, mais il n’y a pas une réponse favorable. « Nous avons rencontré les membres du cabinet  du ministère de la santé, le directeur du Trésor public, mais nous avons eu aucune suite favorable. A chaque fois on nous demande de patienter. Mais nous allons patienter jusqu’à quand. Alors que nos familles traversent des moments difficiles », a-t-elle fait savoir.


L’une des grévistes qui a également requis l’anonymat a affirmé que « tant que le gouvernement ne verse pas la totalité de nos salaires, il n’y aura pas la reprise des activités. Nous allons suspendre les services minimums pour demander à nos collègues de rester à la maison ».


Inquiétude des parents des malades face à cette grève


Beaucoup des parents d’enfants malades qui se trouvent à l’hôpital pédiatrique de Bangui s’inquiètent des conséquences de cette grève qui pourraient avoir une répercussion négative sur la santé de leurs enfants.


« Quand j’étais arrivé hier aux environs de deux heures du matin avec ma fille qui est malade, personne n’était surplace pour s’occuper d’elle. J’ai demandé des renseignements et c’est ainsi qu’on m’a fait savoir que le personnel d’appui est en grève », a déclaré Sonia Goungaï, une mère de famille.


Patrick Bissakonou, père d’un enfant malade, souhaite qu’une solution soit vite trouvée pour éviter des cas de décès chez les enfants malades. « Depuis que j’ai fait un mois ici, j’ai constaté qu’il n’y a que le personnel d’appui qui s’occupe des malades. Ces gens doivent être traités comme les autres personnels soignants », a-t-il ajouté.


Une assemblée générale est prévue pour le vendredi prochain par le collectif du personnel d’appui afin de voir les actions qui seront menées dans les jours à venir si aucune réponse n’est donnée à leurs revendications.


Il y a quatre mois, une grève semblable a entraîné la mort de plusieurs enfants, avant que le gouvernement intervienne pour satisfaire la revendication du personnel d’appui.

 

 

 

 

BOALI : LA CROIX ROUGE RENFORCE LA CAPACITÉ DE SES SECOURISTES

 

Boali, 6 mars 13 (RJDH) – Une mission du département de gestion des catastrophes  du Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR), a effectué une tournée dans  certaines régions du pays afin de renforcer la capacité des jeunes secouristes de la croix rouge sur les interventions  en cas d’une catastrophe naturelle et des accidents de circulation. La mission est également arrivée dans la ville de Boali.


El hadji  Djiop, assistant  du chef de département de la gestion des catastrophes de la Croix-Rouge centrafricaine a fait savoir que cette l’objectif de cette tournée est de former les secouristes des régions visitées, sur les interventions en cas d’une éventuelle catastrophe naturelle et des accidents de circulation qui se produisent fréquemment dans le pays.


Des kits de secours d’urgence ont été également remis à ces volontaires, afin de leur permettre d’intervenir en cas d’une éventuelle situation.


Les villes retenues pour cette activité sont Damara, Bogangolo, Bossangoa, Bouca, Bossembele, et Boali. La semaine dernière, la Croix rouge locale de Batangafo a également bénéficié des kits d’urgence de la part de la Croix rouge centrafricaine.

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 22:29

 

 

 

Ziguélé Martin

 

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 03:03

 

 

 

arrivée Boz à Malabo

 

 

Bangui, 6 mars 2013 (C.A.P) - Aux termes de quelques décrets signés ce mardi 5 mars 2013 et dont lecture a été donnée à 14 H 00 (heure de Bangui) par le fameux DG boziziste David GBANGA sur radio Centrafrique, l’ancien Premier Conseiller auprès de l’ambassade de Centrafrique à Paris Egide GOUGUIA, l’ex-ministre des finances et du budget Albert BESSE, l’ex-ministre délégué aux mines Obed NAMSIO, et Roger LANGUE, sont nommés Ministres Conseillers à la Présidence.


Firmin NGREBADA (ex dircab adjoint de l’ex-PM  Faustin TOUADERA) est nommé Dircab -Adjoint à la Présidence avant même que le nouveau PM Nicolas TIANGAYE ne puisse décider de son sort.


Mamadou BELLO, Chargé d'Affaires sur pied au Koweit est relevé de ses fonctions sans qu'on ne sache officiellement pour quelles raisons.


Quelques responsables ont été également nommés au ministère du développement rural

 

Malgré les Accords de Libreville, BOZIZE continue de signer à tour de bras les décrets de nominations dans l'appareil de l'Etat sans concertation avec le PM et surtout sans l'avis du conseil de ministres. Pour lui, rien n'a vraiment changé à Libreville.

 

De même, selon nos informations, un des hélicoptères de guerre ukrainiens que BOZIZE tentait depuis à la hâte de faire voler, aurait été effectuer ce week-end, un petit tour de reconnaissance sur la ville de Sido qui avait fait l'objet quelques heures plus tôt, d'une attaque des éléments de NOURRADINE Adam de la CPJP.

 

Cette attaque que d'aucuns avaient présentée comme un simple "incident", a engendré néanmoins la fuite de 4000 habitants qui se sont réfugiés au Tchad voisin.  

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 02:37

 

 

 

Elie-Oueifio.JPG

Elie OUEFIO

 

 

La rédaction publie ci-dessous le fac simile d’une autorisation de port d’arme telle qu’en délivrait alors à tour de bras le ministre de l’Administration du Territoire, le sieur Elie OUEFIO nommé depuis lors ambassadeur à Kinshasa mais qui traîne à Bangui, à la clientèle politique du KNK et de la bozizie. Il s’agit ici en l’occurrence de celle qu’il a délivrée à Abakar PIKO, celui-là même que BOZIZE avait cru devoir nommer ensuite Préfet de la Lobaye après qu’il ait longtemps fait le griot sur les antennes de Radio Centrafrique en s’illustrant comme un boziziste patenté avec la tristement célèbre et décriée chronique « Yé so é lingbi ti hinga ».

 

Mais très rapidement, un décret muet l’a limogé de la fonction de Préfet en raison des nombreux vols de bétail auxquels l’intéressé se livrait à Mbaiki. Revenu à Bangui sur la pointe des pieds, Abakar PIKO a repris tranquillement comme si de rien n’était, sa place autour du micro de Radio Centrafrique pour continuer le sale boulot de griot en distillant la haine et pour éructer sa bile avec sa chronique de lynchage des opposants.


Avec l’arrivée au gouvernement de Christophe GAZAM BETTY comme ministre de la communication, Abakar PIKO et son protecteur et complice David GBANGA ont beaucoup de mal à réaliser que désormais, plus rien ne sera plus comme avant et continuent à mener un combat d’arrière-garde avec le soutien des éléments de la garde présidentielle de BOZIZE en faction devant l’entrée de la maison de la radio.

 

La Rédaction

 


 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 02:33

 

 

 

Martin-Ziguele-Les-Afriques.JPG

 

 

Centrafrique :  «Nous préconisons le dialogue sans préalable»

 

Les Afriques  17 janvier 2013  p 51

 

Martin Ziguélé, ancien premier ministre de la République Centrafricaine (RCA), fait partie de la coalition de l’opposition qui a adressé une plateforme de sortie de crise au Président Denis Sassou Nguesso, négociateur désigné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale. Entretien.

 

Les Afriques : Comment l’opposition centrafricaine voit la fin de la crise en RCA née des affrontements entre la rébellion Séléka et l’armée régulière ?

 

Martin Ziguélé : Nous avons remis une plateforme de sortie de crise, le 2 janvier 2013, à la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en République centrafricaine, pour transmission au Président congolais Sassou Nguesso, médiateur désigné de la crise par la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale. Nous préconisons le dialogue sans préalable. Par courtoisie pour lui et pour ses pairs, nous lui réservons la primeur de notre proposition, et ne voulons pas prendre part à cette ambiance délétère qui règne en ce moment.

 

 

LA : Qui sont vraiment les combattants de la rébellion Séléka, qui les dirige ?

 

M.Z. : C’est une coalition de mouvements rebelles armés. On connaît déjà la CPJP et l'UFDR qui ont vu certains de leurs éléments ouvrir des négociations avec le gouvernement, suite à une dissidence.

Il y a de nouveaux venus comme le CPSK. Jusque-là, on ne connaît pas le chef politique qui dirige le mouvement. Le plus connu des leaders du mouvement est un ancien fonctionnaire du ministère du plan et des affaires étrangères.

 

LA : Quelle lecture peut-on faire des positions de la France et des USA ?

 

M.Z. : Si l’on s’en tient aux communiqués officiels, ces deux pays appellent à la cessation des hostilités et à l’ouverture du dialogue. C’est aussi la position de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac).

 

LA : Les forces d’interposition dépêchées par la Ceeac suffisent-elles à endiguer l’avancée des rebelles ?

 

M.Z. : Les rebelles disent en tout cas depuis hier qu’ils ont suspendu leur avancée. Je suis d’avis qu’il faille aller le plus rapidement possible aux négociations. Chaque jour qui passe est un risque de reprise des hostilités.

  

LA : Comment s’explique la présence forte du Tchad qui a dépêché en RCA le contingent le plus important dans le cadre de cette crise ?

 

M.Z. : Le Tchad est notre voisin qui a la plus longue frontière terrestre avec la République Centrafricaine. Nous sommes unis par l’histoire et la géographie. Le Tchad a évoqué des engagements réciproques en matière de paix et de défense, et les autorités tchadiennes ont expliqué que le Tchad s’est interposé pour éviter une guerre fratricide.

  

LA : Certains observateurs citent la RCA comme la deuxième victime collatérale de la crise libyenne, après le Mali ?

 

M.Z. : Autant il est aisé d’établir le lien direct entre les touaregs maliens et les libyens, autant il me paraît fastidieux de le faire dans le cas des populations centrafricaines. Je crois que les rebelles étaient partis sur la base de revendications corporatistes, contestant le fait que le gouvernement n’ait pas tenu ses engagements dans le cadre des Accords de Libreville. Ces revendications se sont étoffées au fur et à mesure de leurs victoires militaires. Ne rencontrant aucune résistance face à la déliquescence de l’armée (en attente de restructuration depuis dix ans) ils ont revu leurs revendications à la hausse, exigeant désormais le départ du président Bozizé.


Dans un pays où 64% de la population vit avec moins d’un dollar par jour, les feux de mécontentement se propagent vite.

 

Propos recueillis par Adama Wade

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 00:27

 

 

 

BANGUI : AVIS PARTAGÉS SUR LE RETRAIT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA DE DAMARA

 

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Bangui, 5 mars 2013 (RJDH) – Les avis de la population de la ville de Bangui sont divisés sur le retrait des éléments de la coalition Séléka, de la ville de Damara. Certains banguissois pensent que le retrait des rebelles est un gage pour le retour de la paix dans le pays, alors que d’autres pensent à un repli tactique. Ces propos ont été recueillis dans un micro trottoir fait ce matin par le RJDH.


« Nous ne sommes pas trop sûrs de ce qu’ils ont dit que c’est un acte de bonne volonté de pacifier le pays en se retirant de Damara. Si c’était un acte de bonne volonté, ils allaient accepter le cantonnement afin de libérer complètement les routes de l’intérieur du pays », a mentionné Innocent Samba, un habitant du quartier Boy-Rabe.


Pour Julius Mowaya, « rien ne garantit que le retrait des éléments de la Séléka de Damara est un gage pour le retour de la paix. Le groupe est déjà divisé et la ville de Sibut est à moins de 4 heures de route pour atteindre la capitale Bangui. En tout cas, les hostilités peuvent reprendre d’un moment à l’autre ».


Mais cette vision des choses n’est pas partagée par tous les centrafricains. Désiré Nguerekane, agent de l’Etat  pense pour lui que « ce retrait de Damara est un pas pour la paix. Les rebelles étaient très décidés au départ à faire chuter le régime en place. Si aujourd’hui ils ont fait un retrait et se trouvent désormais à une centaine de kilomètres de Bangui, c’est que le gouvernement doit également faire de son mieux pour respecter les conditions posées par les rebelles ».


Les rebelles de la Séléka ont justifié ce refus de cantonnement par la non-application de certains points des accords de Libreville. Ils veulent d’abord obtenir la libération des prisonniers politiques et le rapatriement des troupes sud-africaines du pays, avant d’accepter d’être cantonnés.


Pendant ce temps dans la ville de Damara, la vie tarde toujours à revenir à la normale. Les activités socioéconomiques restent toujours paralysées. Les personnes qui avaient quitté la ville pour se réfugier dans la brousse hésitent encore à regagner leur domicile. « Ils craignent que les rebelles retournent à nouveau dans la ville », a témoigné Abdoul Issaka, un habitant de Damara, joint ce matin au téléphone par le RJDH.


Difficile d’avoir des informations de la ville de Sibut, car les réseaux téléphoniques restent toujours coupés. Une habitante de la ville qui a réussi à regagner la ville de Damara, a témoigné que depuis l’arrivée des rebelles le dimanche dernier, plusieurs personnes ont du quitter la ville pour se réfugier dans la brousse. « Les gens pensent que les rebelles vont reprendre les exactions sur la population, mais les rebelles ont rassuré qu’ils ne vont plus toucher aux civiles », a mentionné la source.


En outre des deux conditions fixées par les membres de la Séléka,  ils veulent à ce que quatre autres sites soient complétés sur les trois choisis actuellement pour leur cantonnement. En dehors des villes de Bria, Kaga-Bandoro et Ndélé fixées par la force multinationale, les rebelles en ajoutent celles de Sibut, de Bambari, de Sam-Ouandja et de Kongbo, à cause de leur effectif pléthorique.

 

 

 

BANGUI : LA PRÉSENCE D’UN MÉDIATEUR NATIONAL S’AVÈRE IMPORTANTE POUR L’HEURE

 

 

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Bangui, 5 mars 2013 (RJDH) La reprise des hostilités par les éléments de la coalition Séléka et les multiples bras de fer entre les protagonistes font penser à nombreux centrafricains, la nécessité de la nomination d’un médiateur national. Beaucoup de supputations tournent autour de cette question d’avoir ou non un médiateur national à l’heure actuelle, alors que le mandat de l’ancien médiateur est arrivé à expiration depuis quelques temps.


C’était dans le sillage de la démission de l’ancien Premier ministre, Faustin Archange Touadéra que beaucoup de décrets étaient tombés pour rapporter la nomination de plusieurs membres des institutions républicaines, dont faisait partie le médiateur national, le prélat Mgr Paulin Pomodimo.


« C’est très surprenant que le Chef de l’Etat a attendu ce moment-là pour rapporter le décret de certaines institutions nationales comme la Cour Constitutionnelle et le Conseil Nationale de la Médiation. Moi, j’avais pensé que c’était inclus dans les clauses des accords de Libreville. Lorsque je me suis rendu compte que cela n’existe pas dans les documents de Libreville, je me suis dit certainement que c’est dans les clauses secrètes », a tenté d’expliquer un agent de l’Etat sous l’anonymat.


La même source indique qu’il s’attendait à voir d’autres nominations quelques jours plus tard après la mise en place du gouvernement d’union nationale. Et selon lui, les nominations devraient seulement prendre en compte les différents protagonistes de la dernière crise. Mais il a été surpris de constater que jusqu’à l’heure actuelle, il n’y a pas eu de nomination et plus grave encore, la Centrafrique évolue sans un médiateur national à une période dont elle a le plus besoin.


Pour Alexis Ndui Yambela, vice-doyen de la faculté des Sciences Juridiques et politiques à l’université de Bangui : « c’est une situation anormale, du moment où nous traversons une période incertaine. D’un moment à l’autre les crises peuvent rebondir. Si nous n’avons pas de médiateur national, c’est une situation peu concevable, même si nous avons un médiateur expatrié pour la crise en Centrafrique, en la personne du président Denis Sassou NGuesso. Le problème est qu’il n’est pas sur place ici à Bangui et en tant que chef de l’Etat, son emploi du temps est chargé ».


Le vice-doyen de la faculté des Sciences Juridiques et politiques a insisté pour affirmer que si « nous avons un médiateur au niveau interne, il pouvait lancer le processus de paix et travailler en étroite collaboration avec le président Denis Sassou NGuesso pour une bonne observation des accords de Libreville ».


Il a par ailleurs souligné que dans une République, toutes les institutions doivent être en place. Pour qu’elle puisse bien fonctionner, tout doit aller de concert. Et s’il y a absence d’une institution, ce fait bloque toute l’harmonie. « Quand nous savons déjà que le médiateur sortant a beaucoup œuvré pour la réconciliation dans certaines crises en Centrafrique, mettre fin à sa fonction dans des moments pareils crée de vide » a-t-il expliqué.


Certains centrafricains pensent que le médiateur sortant n’a pas été à la hauteur de sa fonction. Il avait perdu depuis un certain temps toute sa crédibilité et sa neutralité par ses prises de position toujours penchées vers le pouvoir en place, pour d’autres. «  Paulin Pomodimo n’a jamais été neutre dans les litiges autour desquels il apporte sa médiation. Il est toujours enclin à soutenir le régime en place quand bien même que les centrafricains souffrent dans leur chair. La dernière fois, les retraités militaires lui ont fait confiance mais ils se sont  rendu compte qu’ils se sont trompés et sont passés à la vitesse supérieure », l’a persiflé une commerçante au marché kilomètre 5.


S’il n’y a pas de Conseil National de la Médiation, c’est qu’il n’y a aucune institution sur le plan national à s’interposer entre les membres de la société lorsqu’il y a conflit.


« La Centrafrique est un Etat d’exception. Presque toutes les institutions de l’Etat ne fonctionnent pas très bien, y compris les institutions dont les membres sont déposés. Jusqu’à ce jour, nous sommes en présence d’un vide institutionnel que tout le monde ne prend pas au sérieux » a critiqué Bertrand Kenguetona, Assistant à la Faculté de Sciences Juridiques et Politiques à l’Université de Bangui.


« Si Mgr Paulin Pomodimo a perdu de sa crédibilité au fil du temps, c’est que son choix a été biaisé dès le départ. L’autorité qui l’a nommé garde toujours sa mainmise sur lui. S’il a été choisi dans des conditions prévues par les textes institutionnels, je pense qu’il serait à l’heure actuelle crédible pour tous les Centrafricains. Et il serait la pierre angulaire du processus de la paix avec l’appui du Président Denis Sassou Guesso dans la crise actuelle », a développé Bertrand Kenguetona.


« Le Conseil National de la Médiation doit être une institution indépendante qui ne rend compte qu’à la nation et à sa conscience. Le médiateur national doit par ailleurs être choisi par ses pairs qui sont au préalable envoyés à la médiation par les entités habilitées à composer le Conseil. Et ce n’est qu’après que le Chef de l‘Etat fait entériner le décret de sa nomination », a-t-il conclu.

 

 

 

SIDO: PLUS DE 4 000 DÉPLACÉS CENTRAFRICAINS ENREGISTRÉS AU TCHAD

 

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Sido, 5 mars 2013 (RJDH) – Plus de 4 000 déplacés de la ville de Sido-Centrafrique (extrême-nord) ont été  enregistrés et basés dans le site des réfugiés à Maro, situé à 34 kilomètres de la commune de Sido-Tchad. D’après les informations reçues par le RJDH, ces personnes n’ont pas encore reçu une assistance et leur condition de vie commence à devenir précaire.


Il s’agit des personnes qui ont fui les exactions commises par les dissidents de la rébellion Séléka qui ont envahi la ville de Sido la semaine dernière.


Un jeune homme qui lui, aussi a trouvé refuge dans ce site au Tchad, témoigne au RJDH que depuis  que les déplacés sont arrivés sur le site, ils n’ont pas reçu une aide humanitaire, ils ont rien à manger. Ils sont exposés au soleil ce qui entraine des maux de tête et l’écoulement nasal   chez beaucoup d’entre eux.


« Bien que la situation soit difficile, mais des habitants de la ville de Sido-Centrafrique et ceux de la ville de Kabo fuyant les exactions des hommes de la Séléka continuent de se faire enregistrer du côté du Tchad », a mentionné la même source.


La ville de Sido est tombée dans la nuit du 28 au 1er mars, entre les mains des éléments de la coalition Séléka. Des cas de pillage ont été enregistrés. A Bangui  les responsables de cette rébellion parlent de la scission au sein de la coalition Séléka.

 

 

MBOKI : UNE NOUVELLE RADIO INSTALLÉE POUR LA TRAQUE DE JOSEPH KONY

 

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Mboki, 5 mars 2013 (RJDH) – Une nouvelle radio communautaire émet depuis quatre jours dans la ville de Mboki (sud-est). Installée par une équipe de l’ONG Invisible Children, la nouvelle station s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la lutte contre la rébellion ougandaise  de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony et ses hommes.


Baptisée Radio Ani-Dussa (Unissons-nous en Zandé),  la nouvelle station émet sur la fréquence de 105.FM et sur une distance de 50 kilomètres carrés. L’objectif recherché par  cette installation « est de faire mobiliser les éléments de la LRA de sortir de la brousse et de promouvoir la paix dans le sud-est de la République centrafricaine », a fait savoir le coordonnateur de l’ONG Invisible Children, Guillaume Cailloux.


Le maire de la ville de Mboki, Marie Claire Djiada, se dit ravie de l’installation de cette radio communautaire, car c’est un instrument du développement communautaire que l’ONG Invisible Children à mis à la disposition de la population. Elle a par ailleurs promis de veiller sur la Radio Ani-Dussa pour que cette station puisse durer et que les habitants de cette localité en soient les bénéficiaires.


« Nous avons maintenant l’ouverture sur d’autres régions du pays à travers les informations que nous recevons de la Radio Ani-Dussa », s’est exclamé, Innocent Démandé, habitant de Mboki.


L’installation de la radio communautaire de Mboki a succédé à celles de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda et d’Obo en République centrafricaine, dans le cadre de la lutte contre la LRA.

 

 

 

BIMBO : L’AMBASSADE DE FRANCE FAIT UN DON EN KITS SCOLAIRES À L’ÉCOLE YAMBORO

 

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Bimbo, 5 mars 2013 (RJDH) L’ambassadeur de France en Centrafrique, Serge Mucetti a remis ce mardi 5 mars à la direction de l’école Yamboro, une localité située à 25 kilomètre à la sortie sud de la capitale Bangui, un lot de matériels didactiques sur l’initiative de l’Association ‘’Enfant-Amour-Avenir’’.


Ce lot de matériels est composé de livres de cours, de dictionnaire, de ballon de volleyball, de cahiers, d’ardoises, de stylos, de crayons et autres outils d’écoliers.


Cette cérémonie qui a eu lieu en présence des enseignants et des parents d’élèves a été agrémentée par les quelques 300 élèves qui étaient présents. Ils ont eu à présenter des chants et des danses traditionnels, des sketches et des poèmes, tous axés sur la question des droits de l’enfant à l’éducation, à la santé, à la nourriture et au bien-être.


« Les enfants que nous voyons aujourd’hui sont l’avenir de notre pays. Si un pays n’a pas d’enfants, il n’a pas d’avenir. Il est appelé à disparaître. Nous avons tous constaté ce que ces enfants viennent de réaliser. Ils nous montrent leurs envies d’apprendre et de faire avec le peu dont ils disposent. Je suis très fière d’eux », a déclaré Marie Serra, présidente de l’Association ‘’Enfant-Amour-Avenir’’ au RJDH.


L’Ambassadeur de France a affirmé avoir effectué ce déplacement parce que le mois de Mars est consacré à la francophonie. « L’enseignement est le pilier du développement. J’ai aimé le spectacle qu’ont fourni ces enfants. C’est une école un peu spéciale au sein de laquelle il y a un centre médico-social qui apprend à ces enfants les éléments de la contraception et les modes de transmission et de protection du VIH/Sida », a-t-il dit.


L’école de Yamboro est créée et inaugurée par l’Association ‘’Enfant-Amour-Avenir’’ depuis 2009. Ce complexe est composé d’un jardin d’enfants, d’une école primaire et d’un centre médico-social sur financement de la Force Multinationale en Afrique Centrale pour le compte de l’Union Européenne et de la France.


Dans le cadre de sa mission et sa philosophie « Tout pour enfant avec amour pour avenir », compte réaliser d’autres projets dans l’intérêt des enfants de Centrafrique. Des efforts et des bouées d’espoir qui se profilent à l’horizon pour l’éducation nationale, quand on sait que dans certaines régions du pays, l’éducation dépérit. (voir le lien :


 http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com/2013/02/26/bangui-letat-des-ecoles-tres-deplorable-en-republique-centrafricaine/).

 

 

 

BOALI : DYSFONCTIONNEMENT DES ACTIVITÉS SCOLAIRES À CAUSE DU MANQUE D’ENSEIGNANTS

 

 

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Boali, 5 mars 2013 (RJDH) – L’école primaire du secteur Pama dans la sous-préfecture de Boali (sud-ouest), connaît un dysfonctionnement dû au manque de personnel enseignant. Cet établissement d’un cycle complet et qui compte plus de 300 élèves n’est tenu que par un seul enseignant contractuel.


En absence des enseignants, l’unique instituteur contractuel, Pierre Mborokonzon Kollongo, se dit obligé de tenir tous les niveaux au quotidien.


« Par jour, je m’organise à enseigner les élèves par niveaux. Les enfants inscrits en Cours préparatoire niveau 1 et 2  suivent les enseignements de 7 heures à 9 heures. De 10 heures à 11 heures 30 minutes, je prends les élèves de cours élémentaire du premier et deuxième niveau, et ceux de cours moyens entrent de 11 heures 30 minutes pour sortir à 13 heures 30 minutes », a-t-il expliqué.


Cette situation fait que les parents d’élèves préfèrent orienter  leurs enfants vers d’autres activités au détriment des études. Parce que « la qualité de l’enseignement n’est pas appréciable dans la mesure où toutes les salles de classes ne sont tenues que par un seul enseignant », a mentionné un père d’enfant.


L’école Pama a été créée depuis 1965 et elle a été réhabilitée en 2009 par l’ONG ICDI.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 22:57

 

 

 

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05/03/2013 à 19h:07 Par Vincent Duhem Jeune Afrique

 

 

Près de deux mois après la signature des accords de Libreville, les opérations de cantonnement des troupes de la Séléka ont débuté, dimanche 3 mars. Mais plusieurs chefs de la rébellion sont récalcitrants, et le mouvement paraît plus que jamais divisé.

 

Bangui, vendredi 1er mars. Souffrant, selon son entourage de « problèmes neurologiques » depuis près d'une semaine, Michel Djotodia est évacué vers Libreville. Particulièrement atteint, c'est sous perfusion que le vice-Premier ministre, ministre de la Défense, et leader de la Séléka quitte la capitale centrafricaine.

 

Son absence intervient au plus mauvais moment. Le lendemain, Djotodia devait accompagner le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, à Damara (80 km de Bangui), lors du lancement des opérations de cantonnement des troupes de la rébellion. Ces dernières sont censées se retirer vers trois villes : Bria, Kaga Bandoro et Ndélé. Mais l'ancien opposant au président François Bozizé a toutes les peines du monde à convaincre certains éléments rebelles d'obtempérer.

 

Dimanche, après d'intenses négociations, Tiangaye a finalement réussi à obtenir de la Séléka que les 1 800 hommes basés à Damara se retirent vers Sibut, à 187 km de Bangui. « Ce n'est en rien un retrait, tempère un diplomate en poste à Bangui. En contrôlant Sibut, la Séléka bloque toujours l'axe nord-sud ». Près de deux mois après la signature des accords de Libreville, un mois après la nomination du Premier ministre, la rébellion occupe encore sept localités réparties entre le nord, le centre et l'est de la République centrafricaine : Kaga-Bandoro, Sibut, Alindao, Ndélé, Bria, Bambari et Samoandja.

 

Sentiment de trahison

 

Au sein d'une rébellion par essence hétéroclite, les divisions entre les responsables politiques qui ont intégré le gouvernement et les militaires sur le terrain s'affichent désormais publiquement. Les tensions sont vives - des incidents armés ont eu lieu, lundi soir, à Sibut - et les alliances de circonstance pourraient bientôt voler en éclats. « Le sentiment général est que les chefs se goinfrent et que les soldats se sont battus pour rien », confie notre diplomate.


Lundi, l'un des porte-parole militaires, le colonel Narkoyo, a déclaré conditionner le retrait des troupes à la « libération de nos prisonniers et le départ des forces étrangères (sud-africaines et ougandaises) ». Le ministre de la Communication, Christophe Gazam Betty, considère de son côté que cette position n'est pas celle de la hiérarchie de la Séléka, pour qui le cantonnement des troupes ne doit pas faire l'objet de conditions.

 

Hostile à tout compromis, la Convention des patriotes pour la justice et la paix fondamentale (CPJP) du général Nouredine Adam a d'ores et déjà quitté le mouvement. Le 29 février, ce sont des éléments de cette faction, à bord de 5 à 6 pick-up lourdement armés venus du Tchad, qui ont attaqué la localité de Sido, en zone frontalière. Les combattants, une petite centaine, ont visé la sous-préfecture, la base des forces armées centrafricaines, la gendarmerie, le poste des douanes et le commissariat.

 

Si Christophe Gazam Betty a qualifié l'attaque d'« acte de folie », le commandement de la rébellion ne souhaite pas, pour le moment, utiliser la force contre ses anciens camarades, et préférerait négocier. Car à Bangui, on craint ouvertement que cette faction ne parvienne à rassembler les mécontents de la Séléka et à reprendre l'offensive. Tout serait alors à reconstruire.

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Par Vincent Duhem

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