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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:44

 

 

 

Bozizé en difficulté

 


Bangui, 19 mars 2013 (CAP) -  Alors qu’il est incapable de gérer la crise en cours dans le pays,  Bozizé Yangouvonda qui prend tout le monde pour des dupes, a annoncé sans détour dans son message adressé en langue nationale sango à la population le 15 mars dernier au stade 20.000 places à Bangui, qu’il veut se présenter une fois de plus à la présidentielle de 2016. « (…) S’ils veulent être présidents, ça doit être par la voie des urnes et ils doivent d’abord me battre en 2016 » a ouvertement et clairement dit François Bozizé. Voilà qui est dit et tous ceux qui croyaient que BOZIZE quitterait le pouvoir en 2016 doivent en être pour leurs frais.  



A travers cette prise de position, on a vu les Yambete et consorts très galvanisés à poursuivre leur mission qui consiste à modifier la constitution de la République centrafricaine. En utilisant la jeunesse. C’est ainsi que Yambété vient de mettre à la tête du Conseil national de la jeunesse un autre Gbaya du nom de Kpéfio sous la bénédiction de Riva afin de mener à bien leur mission.



On les voit d’ailleurs se lécher les babines après s’être partagés même inégalement les 80 millions de Bozizé car, sur 100 millions de F CFA sortis du trésor public et donnés par Bozizé à Yambété, ce dernier a présenté seulement 20 millions officiellement à la jeunesse lors de cette fameuse conférence-débat qui s’est terminée en queue de poisson au stade. Et c’est toujours cette jeunesse qu’on a tendance à duper à tous les coups sur laquelle on veut marcher pour grimper au sommet. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:32

 

 

 

 

Djotodia et Nourredine


 

RFI mardi 19 mars 2013

 

La rébellion de la Seleka « retient » toujours avec elle cinq ministres du gouvernement d'union nationale qui sont également des responsables rebelles, et a lancé un ultimatum de 72 heures aux autorités leur demandant de respecter un certain nombre de revendications dont certaines déjà anciennes et d'autres neuves. La présidence centrafricaine a d'ores et déjà répondu que les points compris dans l'accord Libreville pourraient être pris en considération mais que les autres devraient faire l'objet de nouvelles discussions. Certains observateurs internationaux ne cachent pas leur irritation sur le comportement des rebelles.

 

A plusieurs reprises, déjà, les rebelles de la Seleka ont eu l'occasion de manifester leur mécontentement sur la façon dont les accords de Libreville sont appliqués, et de présenter une série de revendications : libération des prisonniers politiques, reconnaissance des grades obtenus au sein de la Seleka, départ des troupes sud-africaines du territoire national.

 

Ce sont ces revendications qu'ils ont réaffirmées dimanche 17 mars en en ajoutant d'autres, comme l'installation à Bangui de 2 000 de leurs hommes pour assurer, disent-ils, la sécurité des responsables rebelles.

 

Cette nouvelle sortie pousse un observateur international à la limite de l'exaspération : « Les rebelles manquent de sérieux. Ils ne peuvent pas présenter des revendications qui changent au gré des humeurs des uns et autres. »

 

« Il y a des radicaux des deux côtés »

  

« Sur l'application des accords de Libreville, poursuit cette source, la Seleka parle de libération des prisonniers politiques mais n'a jamais dit combien et qui. Les rebelles réclament le départ des Sud-Africains mais eux-mêmes ne sont pas revenus sur leur position initiale comme le réclamaient les accords. Ils n'ont guère fait plus que de se déplacer de Damara à Sibut. »

 

Le camp du président François Bozizé, pour autant, n'est pas non plus allé très loin dans la mise en œuvre du texte. « Il y a des faucons, des radicaux des deux côtés qui empêchent la bonne application des accords », reconnaît un homme politique de la majorité présidentielle.

 

 

 

NDLR : Seul BOZIZE et sa soldatesque savent combien et qui ils ont fait prisonniers. Cela dit, si tous les personnes fait prisonniers ont été exécutées comme beaucoup de rumeurs persistantes en font état, il est malheureusement logique que BOZIZE ne soit pas en mesure de libérer des gens qui ne sont plus de ce monde. Les revendications n’ont jamais varié. Elles ont essentiellement toujours tourné autour de la libération des prisonniers politiques, du retrait des troupes sud-africaines que BOZIZE a fait venir en catastrophe au plus fort de la crise, du versement des primes de guerre promises naguère par BOZIZE lui-même aux soi-disant « libérateurs » que ce dernier avait recrutés en 2002-2003 pour le conduire au pouvoir.

 

Ce n’est pas juste de dire que ces exigences varient au gré de l’humeur des uns et des autres. Pour le moment, la question est de se déterminer par rapport à l’ultimatum qui est déjà lancé et dont le compte à rebours a commencé. Chercher à discuter du sérieux ou non de Séléka ne fera pas avancer le schmilblick. BOZIZE ne comprend que le langage de la force, surtout celle des armes. Qu'il s'explique avec ceux-là mêmes qui savent parler ce langage qu'il peut comprendre ! Parlant le même langage, ils doivent bien se comprendre. 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:27

 

 

 

combattants-Seleka-2.jpg

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 18 Mars 2013 13:40

 

Changement de vitesse dans la crise centrafricaine sur le terrain. 5 ministres issus des rangs de la coalition Séléka ont été retenus le 17 mars 2013, à Sibut (186 kilomètres nord de Bangui), localité où se trouve l’Etat-major de cette coalition. Ces 5 ministres ont fait partie d’une mission officielle du gouvernement centrafricain, élargie à la communauté internationale et, conduite par l’émissaire du Médiateur de la crise centrafricaine, le congolais Noël Essongo. Les rebelles ont, de ce fait, renvoyé le reste de la délégation à Bangui et retenu leurs leaders.

 

Il s’agit notamment de : Michel Am Nondroko Djotodia, vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Mohamed Moussa Dhaffane des Eaux et forêts, Herbert Djono Ahaba des Recherches minières et de l’Hydraulique, Amalas Amias Haroun du Commerce et Christophe Gazam-Betty de la Communication.

 

L’objectif de la mission a été de discuter du processus de paix et des conditions de désarmement et de démobilisation des rebelles. Mais les rebelles ont brandit une liste de 11 revendications à prendre en compte. Un ultimatum de 72 heures a été lancé à cet effet par la Séléka au gouvernement, pour appliquer leurs revendications. Sinon, ont-ils dit, ils n’hésiteront pas à reprendre les armes.

 

Ces revendications ont été entre autres la libération des prisonniers politiques, la reconnaissance de leurs grades, l'intégration de leurs troupes au sein des Forces armées centrafricaines (FACA), le départ des troupes sud-africaines présentes sur le territoire, la levée des barrières contrôlées par les FACA.

 

La presse, témoin de l’évènement a indiqué que les rebelles ont été très remontés contre le président de la République François Bozizé qui, selon eux, s’en est suffisamment pris à eux dans son discours du 15 mars dernier. Un discours tenu au Complexe Sportif Barthelemy Boganda à Bangui en présence de la jeunesse.

 

Selon Michel Am Nondroko Djotodia,  ministre en charge de la Défense, « le fait que Séléka ait retenu ses leaders, constitue un moyen de pression. Et, ce sont eux qui ont décidé, car ils ont des armes par devers eux. Ils veulent que le Chef de l’Etat respecte les clauses de cet accord ».

 

Au sujet de la durée de leur séjour à Sibut, le chef rebelle a précisé que « tout dépendra de la volonté de François Bozizé à réagir face aux revendications des éléments qui sont sur le terrain ».

 

De son côté, l’émissaire congolais a mentionné que « la mission s’est bien déroulée n’eût été l’incident provoqué par ces rebelles. Toutefois leurs revendications ont fait l’objet d’une discussion élargie. Chacun perd un peu de ses plumes et l’espoir naîtra malgré ces âpres échanges ».

 

Dans son bulletin d’information de la matinée de lundi, Radio Ndeke Luka a cité par erreur le nom du ministre Joachim Kokaté parmi les otages. La réaction du membre du gouvernement ne s’est fait pas attendre. Ce dernier a déclaré qu’ « il n’a même pas effectué le déplacement de Sibut et moins encore, été  retenu en otage ».  

 Kokaté

 

Il a affirmé aussi qu’ « il ne n’est pas issu des rangs de la Convention des patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) Fondamentale de Adam Nourredine, mais plutôt de la CPJP dirigée par Abdoulaye Hissein ». Il a également déclaré que les agissements des éléments de la Séléka n’engagent que leurs auteurs, car la CPJP a, quant à elle, toujours respecté ses engagements pour un retour de la paix en Centrafrique.

 

A Bangui, la population s’est dite étonnée de cette nouvelle qualifiée de « complicité » entre les leaders de la Séléka et leurs éléments. « C’est vraiment nous mettre dans  une situation de  peur, nous pensons que la paix devrait revenir définitivement en République Centrafricaine. Ils ont certes demandé le départ des forces sud-africaines, mais pourquoi eux-mêmes n’ont pas déposé leurs armes, c’est un  paradoxe ! C’est une honte. La seule interrogation dans cette fameuse prise d’otage est celle de savoir, pourquoi Séléka a seulement retenu ses ministres et  relâché les autres ? Le maintien de ces 5 ministres donne lieu à une autre tension. Nous demandons aussi à la Séléka de respecter les accords de Libreville », ont réagi les banguissois.

 

 

 

 

 

RCA : dissensions au sein de la coalition Séléka

 

http://www.lavoixdelamerique.com    18.03.2013

 

Ce désaccord a débouché sur la prise en otage de cinq ministres issus de la rébellion. Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Léon Diberet, le directeur général de la police centrafricaine Henri Wanzé- Linguissara, le comforce  de la FOMAC, le général Jean Félix Akaga et ses éléments présents hier à Sibut.


Les journalistes et les autres membres de la mission conduite par  Noël Léonard Essongo, émissaire du Président Denis Sassou Nguéssou, médiateur dans la crise centrafricaine ont failli également être maintenus à Sibut, n’eut été l’intervention du ministre des Eaux et Forêts, Mohamed  Moussa Daffhane, un des leaders de la coalition Séléka.


Selon Michel Dotodjia Am Non Droko, le patron des rebelles de la coalition Séléka, ses éléments ont agi  de cette manière, pour mettre la pression sur le gouvernement centrafricain.

Il exige de ce fait, le strict respect des accords de Libreville.


Le général Essongo a affirmé pour sa part que tout a bien commencé, quand soudainement, les rebelles ont haussé le ton.


​Ils ont alors posé cinq points de revendications  entre autres leur  reversement dans corps des Forces Armées Centrafricaines FACA, avec leurs grades obtenus dans  la rébellion et  la question de l’aménagement technique.


Pour Zéneth Fulgence, coordonnateur de l’Observatoire National des Elections, il était judicieux d’inviter les rebelles pour des négociations à Bangui, car les rebelles présentaient déjà des signes d’agacement


Rappelons que les ministres pris en otages sont : le 1er vice premier ministre à charge de la Défense nationale Michel Dotodja Am Non  Droko, Mohamed Moussa Daffhane des Eaux et Forêts, Chasses et pêches,  Amalas Amias Haroun du Commerce et de l’Industrie, Herbert Djono Haba de la Géologie, des Recherches minières et de l’Hydraulique et Christophe Gaza- Mbéti de la Communication.


Reportage de José Richard Pouambi à Bangui

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:20

 

 

 

Entête Collectif Touche pas à ma Constitution

 

 

Fait à Dakar, le 18 Mars 2012

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°21

 

Le collectif « Touche pas à ma constitution » tient à informer le coordonnateur et  partisans de la COCORA que conformément aux dispositions de l’Article 12 de la constitution Centrafricaine qui dispose :


Tous les citoyens ont le droit de constituer librement des associations, groupements, sociétés et établissements d'utilité publique, sous réserve de se conformer aux lois et règlements.

 

Les associations, groupements, sociétés et établissements dont les activités sont contraires à l'ordre public ainsi qu'à l'unité et à la cohésion du peuple centrafricain sont prohibés.


Ce qui justifie d’une part l’existence de la COCORA et d’autre part non, vu la nature des activités de  la COCORA (Irrigation des barrières illégales dans les quartiers de la capitale qui sont contraire à l’ordre public ainsi que la distribution des armes blanches aux jeunes Centrafricains les encourageant ainsi à démolir l’unité et la cohésion du peuple Centrafricain) qui viole l’alinéa 2 de l’article 12 de la constitution.

 

D’après Lévi Yaketé,  Coordonnateur de la COCORA: « Lorsqu’on active la flamme du nationalisme, c’est une flamme qui brille, qui brûle et qui ne s’éteint pas vite ! Et rien ne nous dit encore aujourd’hui que tout est fini ! Si le danger est loin de nous, ces barrières vont disparaître d’elles-mêmes ! »


Or la constitution prévoit qu’en cas de crise il est du ressort du Président de la République d’invoquer l’article 31 qui dispose: Le Président de la République peut, lorsque les circonstances l'exigent, après avis du Conseil  des Ministres, du Bureau de l'Assemblée Nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle, proclamer l'état de siège ou d'alerte pour une période de quinze (15) jours. Ce délai ne peut être prorogé que par l'Assemblée Nationale, réunie en session extraordinaire avec ou sans quorum.


Sommes-nous en carence d’autorité compétente en la matière ?


Où on est-on avec l’autorité du chef d’Etat ? Est-ce la COCORA une volonté permissible ?


Le collectif invite M Lévi YAKETE à méditer la légitimité de sa milice en prenant connaissance de l’article 19 de la constitution qui dispose : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par voie de référendum ou par ses représentants.

 

Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice ni l'aliéner.


Le collectif appelle les jeunes Centrafricains responsables de ces barrières illégales de les démantelé dans le plus bref délai car il incombe à la police et la gendarmerie de maintenir l’ordre et garantir la sécurité de la population pas à une tierce milice par conséquent nous demandons à la jeunesse de se mobiliser pour les élections législatives anticipée et un dialogue sincère avec tous les Centrafricains et rien qu’en Centrafrique, conditions sine qua none de retour d’une paix durable.


Nous invitons le Gouvernement d’union nationale tous les acteurs de la vie politique, la société civile et le Ministre de la  Sécurité, de l’immigration-émigration et de l’ordre public JOSUE BINOUA particulièrement de faire preuve de maturité afin de mettre fin à ces barrières illégales qui infestent et polluent  la ville de Bangui dans les plus brefs délais.


Le Centrafrique est un pays de droit régit par des textes juridiques. Alors nous invitons le Ministre JOSUE BINOUA et son département  dont la tâche incombe d’assurer la sécurité et l’ordre public de mettre un terme aux activités des miliciens de la COCORA (Ces barrières typiques à celles du Rwanda en 1994, Quelle avenir pour la jeunesse Centrafricaine ??), autrement le collectif va ester M Lévi YAKETE devant la Cour Pénale Internationale pour répondre de ses actes et le Ministre JOSOUE BINOUA  pour sa complicité (son silence approbateur). A ce jour le collectif dispose des preuves des machettes distribuées aux jeunes Centrafricains dans plusieurs quartiers de Bangui.

 

 

 

Ampliation :

Président de la République

La presse Centrafricaine

PM

Ministre de la Defense

Binuca etc.

 

  Le Coordonnateur-Général

                                                                                                                 Kenny ZOUNGARANI

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 19:00

 

 

 

combattants Séléka près de Damara

 

 

BANGUI Lundi 18 mars 2013 | 18:00 UTC (Xinhua) - Les rebelles de la coalition Séléka ont menacé de reprendre les hostilités, notamment de marcher vers Bangui, si le président de la République François Bozizé ne répond pas à leurs revendications dans un délai de trois jours. Une requête constituée de onze points a été établie par la rébellion.


Ces onze exigences ont été exprimées lors d'une mission du représentant du médiateur congolais, président Denis Sassou Nguesso et des ministres issus de cette rébellion à Sibut, une ville située au centre de la Centrafrique et sous contrôle de la Séléka.


Les éléments de la Séléka ont d'abord maintenu leurs leaders qui sont dans le gouvernement avant de poser ces conditions. Parmi les cinq ministres, on note le vice-Premier et ministre de la Défense nationale Michel Djotodia et celui de la Communication Christophe Gazam Betty, alors qu'ils se sont rendus dans cette localité pour sensibiliser leurs troupes sur le processus de désarmement et réinsertion.


Après la détention de leurs chefs, les rebelles ont soulevé certains points dans les textes des accords de paix de Libreville signés le 11 janvier qui, selon eux, ne sont pas respectés. Ils exigent l'application de ces textes, en premier lieu, ainsi que le retrait sans délai des troupes sud-africaines du territoire centrafricain.


En plus de ces deux exigences, les hommes de la Séléka appellent le pouvoir du président Bozizé à mettre un terme au massacre de leurs parents.


Le cinquième point de leurs revendications concerne le démantèlement des barrières illégales, érigées sur les artères de la capitale Bangui.


La sixième revendication porte sur l'arrêt des arrestations arbitraires qui selon eux se poursuivent encore. Ils demandent au point sept la libération de tous les prisonniers politiques, y compris ceux antérieurs à la crise actuelle.


L'indemnisation des éléments qui avaient aidé le président Bozizé à prendre le pouvoir en 2003 et qui se trouvent en ce moment dans ses rangs est le huitième point. Les rebelles insistent également sur la confirmation par décret présidentiel des grades qu'ils se sont donnés sur le terrain.


Les rebelles exigent aussi le recrutement de 2.000 d'entre eux dans l'armée nationale, qui se chargeront selon eux, d'assurer la protection des populations sur l'ensemble du territoire centrafricain. Au dernier point, ils refusent d'être cantonnés sur des sites proposés par la force multinationale, mais que le processus de désarmement et démobilisation se fera directement dans les villes qu'ils ont occupées.


Après la détention des leaders de la Séléka et le retour du représentant du médiateur à Bangui, aucune déclaration n'a été faite du côté gouvernemental. La psychose gagne du terrain parmi la population qui ne croit plus aux accords de Libreville comme issue de la crise.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 18:55

 

 

 

 

ambassade-RCA-Paris.JPG

 

 

LAmbassade, Haute Représentation de la République Centrafricaine auprès de la République Française, a lhonneur de porter à lattention de la communauté centrafricaine ce qui suit :

 

Le Comité de contrôle et de vérification des dossiers de demande de passeports biométriques centrafricains informe que les passeports délivrés à Bangui seront disponible à l’Ambassade à partir du vendredi 29 MARS 2013.


Les ayants droit pourront se présenter à la Chancellerie, munis d’une pièce d’identité ou une copie d’acte de naissance, ainsi que du récépissé « Souche Jaune » délivré lors du dépôt de la demande. 


En outre, une durée de quatre (4) jours est accordée aux compatriotes nayant pas pu déposer leur demande lors de la précédente mission.


Le calendrier de  la dernière mission en France se présente ainsi quil suit :

 


Vendredi 29 Mars, Samedi 30 Mars, Lundi 1er et Mardi 2 AVRIL 2013, aux heures d’ouverture de l’Ambassade.


L’Ambassade, Haute Représentation de la République Centrafricaine en France, saurait infiniment gré aux compatriotes pour leur promptitude habituelle.


Fait à Paris le 18 MARS 2013


Martial NDOUBOU


Chargé dAffaires a.i

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 18:21

 

 

 

la-porte-parole-du-departement-d-Etat-americain-Mme-Vic.jpg

 

 

WASHINGTON, 17 mars 2013 (AFP) - La diplomatie américaine a exhorté dimanche la Centrafrique et la rébellion Séléka à respecter l'accord de paix qu'elles avaient scellé en janvier à Libreville, face à un regain de violences ces dernières semaines dans le pays.


"Les Etats-Unis sont profondément inquiets de la dégradation continue de la sécurité en République centrafricaine. Nous appelons le président (François) Bozizé et les dirigeants de l'alliance de la Séléka à mettre fin immédiatement aux hostilités et à appliquer l'accord de Libreville", a écrit dans un communiqué la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.


A la mi-décembre, les rebelles de la Séléka avaient pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui, mais leur avance avait été stoppée par une intervention régionale. Un accord de paix a été signé, le 11 janvier à Libreville, au Gabon, débouchant sur la formation d'un gouvernement d'union nationale, auquel participe la rébellion.


Mais depuis fin février, une faction de la Séléka s'est emparée de localités dans le nord, le sud et l'est de la Centrafrique.


"Le gouvernement d'union nationale est l'unique entité représentative, qui a fait l'objet d'un accord entre toutes le parties à Libreville et qui est à même de diriger le pays dans cette période critique de transition", a insisté Mme Nuland, pressant "les dirigeants de la région et la communauté internationale de soutenir totalement le Premier ministre Nicolas Tiangaye".


M. Tiangaye, dont la nomination avait été soutenue par la Séléka mais qui l'avait ensuite accusé d'être "faible", est chargé de conduire la transition vers la paix et la tenue d'élections législatives d'ici un an.


Coalition formée fin 2012, la Séléka est composée de deux principaux groupes rebelles et de plusieurs petits groupes armés.


Les rebelles de la Séléka continuent d'exiger de Bangui la libération de prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères de la Centrafrique, en particulier sud-africaines. 

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Centrafrique-Presse.com - dans AMERIQUE
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 18:06

 

 

 

 

BANGUI : 11 POINTS CONSTITUENT LA REVENDICATION DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

 

elements-Seleka-vers-Sibut.jpg

 

 


Bangui, 18 mars 2013 (RJDH) – Les éléments de la coalition Séléka qui ont maintenu cinq ministres issus de cette rébellion ont posé onze points de revendication au représentant du médiateur congolais Denis Sassou Nguesso, faute de quoi, ils vont reprendre les hostilités dans un délai de trois jours.

 

Il s’agit du ministre de la Défense Michel Djotodjia, le ministre de la Communication Christophe Gazam-Betty, celui des eaux et forêts Mohamed Moussa Dhaffane, le Ministère de la Géologie, des recherches minières et de l’hydraulique, Herbert Djono Ahaba, et Amalas Amias Haroun du commerce, alors qu’ils se sont rendus à Sibut (centre) avec une délégation de communauté internationale, pour sensibiliser les rebelles sur le processus de leur désarmement et réinsertion.

 

Certains points de revendication des rebelles de la Séléka sont contenus dans les textes des accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier. D’autres sont insérés par ces derniers, après évaluation des activités d’après la signature de ces accords, disent-ils. Les rebelles trouvent l’accession à leur revendication indispensable pour éviter la reprise des hostilités.

 

En premier lieu  les rebelles demandent la stricte application des accords de Libreville, par le camp de la majorité présidentielle, ils ont également souligné la question du  rapatriement immédiat des troupes sud-africaines du territoire centrafricain.

 

En plus des points relatifs aux Accords de Libreville,  les hommes de la  Séléka qui ont fait part de l’assassinat systématique de leurs parents arrêtés, veulent que cette pratique s’arrête le plus rapidement possible. Le cinquième point de leur revendication concerne le démantèlement des barrières illégales, érigées sur les routes de l’intérieur du pays et dans la capitale Bangui.

 

Leur sixième revendication est la cessation des arrestations arbitraires. Ils demandent en point sept, la libération des prisonniers politiques, même ceux d’avant la crise de la Séléka.

 

Au huitième point de leur revendication, la Séléka demande l’indemnisation du reste des éléments qui avaient amené le président Bozizé au pouvoir en 2003 et qui se trouvent en ce moment dans ses rangs. Les rebelles insistent également sur le neuvième point, qui concerne la confirmation par décret présidentiel des grades qu’ils se sont donnés sur le terrain.

 

Les rebelles exigent aussi le recrutement de 2 000 éléments de la Séléka dans l’armée nationale, qui se chargeront selon eux, d’assurer la protection des ressortissants des régions nord, sur l’ensemble du territoire centrafricain. Sur le dernier point, les rebelles affirment ne plus vouloir être cantonnés sur des sites proposés par la force multinationale, mais que le processus de désarmement et démobilisation se fera directement dans les villes qu’ils ont occupées.


Bangui dispose d’un ultimatum de trois pour accéder à toutes ces revendications, fautes de quoi les rebelles affirment rentrer à Bangui, pour renverser le pouvoir du président François Bozizé.

 


 

BANGUI : LE OCHA DEMANDE 129 000 000 US$ POUR ASSISTER 700 000 PERSONNES AFFECTÉES

 

Vogt-et-Immonen.JPG

 

Bangui, 18 mars 2013 (RJDH) Un appel à contribution d’un montant de  129 000 000 US$  afin d’assister 700 000 personnes affectées par les crises antérieurs et le récent conflit en Centrafrique, vient d’être lancé ce lundi 18 mars, par le bureau de l’organisation des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA) en Centrafrique. Un appel dénommé ‘’lancement conjoint de l’appel humanitaire consolidé annuel et de l’appel d’urgence’’

 

La coordonnatrice humanitaire de OCHA Kaarina Immonen,  précise que  la situation humanitaire est très fragile en République centrafricaine. Elle cite l’insécurité liée au récent conflit, les attaques de certains groupes armées non identifiés ou incontrôlés. Les exactions des éléments rebelles de l’Armée de résistance du seigneur de Joseph Kony et la persistance du banditisme, dans certaines zones du pays.  Par conséquent une partie de la population se retrouve dans une situation d’urgence et appelle à une assistance humanitaire dans le plus bref délai, mentionne-t-elle.

 

« C’est en réponse à cette situation que le gouvernement centrafricain et les acteurs humanitaires ont convenus de lancer un appel humanitaire. La requête totale pour cet appel est de 129 000 000$, pour pouvoir couvrir une période allant jusqu’à la fin de l’année 2013, les besoins de presque 700 000 personnes affectées par les crises antérieures et au récent conflit du 10 décembre dernier », a dit Kaarina Immonen.

 

Elle a également fait savoir que les constats relevés à l’occasion des premières évaluations rapides de la situation dans le pays, prouvent que plus d’un millions de personnes vivant sur le territoire centrafricain pourraient être touchées directement ou encore indirectement par les effets des conflits.

 

« Face à cette situation, un appel d’urgence a été également lancé pour la mise en place d’un fonds à hauteur de 40 000 000U US$, pour porter assistance à cette importante partie de la population, dans les secteurs jugés prioritaires comme la protection et la sécurité alimentaire », a souligné la coordonnatrice humanitaire de OCHA.

 

Kaarina Immonen a expliqué que la stratégie d’appel humanitaire consolidé est le fruit d’un processus hautement participatif, qui a permis à tous les acteurs comme le gouvernement, les donateurs et les organisations humanitaires, d’évaluer les besoins à travers plusieurs consultations, à savoir l’analyse objective des besoins humanitaires et une stratégie commune de tous les acteurs.

 

Elle a en outre affirmé que « cette stratégie est fondée sur deux objectifs globaux. Premièrement, assurer aux personnes affectées par les conflits et autres crises humanitaires, un accès au service de base pour promouvoir le respect de leurs droits fondamentaux. Et deuxièmement, renforcer les capacités de résilience des personnes affectées et soutenir leur auto-prise en charge ».

 

Le 15 février dernier lors d’une rencontre avec les journalistes, OCHA a fait savoir que la situation humanitaire dans le pays en 2012-2013 est très déplorable.

 

 

 

NOLA: LE MANQUE D’ENSEIGNANT FREINE LES ÉTUDES PRIMAIRES

 

écoliers centros

 

Nola, 18 mars 2013 (RJDH) Les élèves du cours moyen première et deuxième année n’ont pas encore commencé les cours depuis le début de l’année scolaire en septembre 2012 dans la ville de Nola. Cet  établissement à cycle complet  est tenu que par un seul maître-parent depuis la rentrée scolaire.

 

D’après le constat fait par Radio Kulindunga, les salles de classe sont fermées et la plupart des enseignants se trouvent ou sont encore à Bangui.  « Cette situation  compromet l’avenir des enfants. Nous appelons les autorités compétentes à  prendre leur responsabilité », s’est plaint un parent d’élève.

 

Cette situation fait craindre déjà à certains parents, le risque d’une année blanche, car les examens de fin d’année sont prévus dans deux mois.

 

 

NDLR : Pourtant il n’y a pas des éléments de Séléka à Nola !

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 17:53

 

 

 

Neris-Massi-Eric.jpg

 

 

Afrik.com LUNDI 18 MARS 2013 / PAR ASSANATOU BALDÉ

 

Les rebelles du Séléka, en confrontation avec François Bozize depuis plusieurs mois, ont lancé un ultimatum au président centrafricain qui a trois jours pour respecter leurs revendications. Ils menacent de reprendre les armes si le dirigeant s’entête. Eric Massi, porte-parole de la rébellion, nous donne les raisons de la colère de son mouvement.

 

Afrik.com : Pourquoi avez-vous décidé de lancer maintenant un ultimatum au président François Bozizé ? 


Eric Massi :
 L’accord de Libreville a été signé il y a deux mois. Il n’a toujours pas été mis en place par le président François Bozizé. Rien n’a été respecté. Il y a dix jours, le Premier ministre centrafricain est allé à la rencontre du Séléka. Il a estimé que les revendications du mouvement sont légitimes. Mais depuis nous attendons toujours son retour qui n’a pas eu lieu. Je rappelle que nous revendiquons toujours la libération de l’ensemble des prisonniers du Séléka, la fin des arrestations arbitraires et le départ des troupes sud-africaines, chargées de protéger François Bozizé.


Afrik.com : N’avez-vous pas l’impression que François Bozizé vous a menés en bateau depuis le début du conflit qui vous oppose à lui ? 


Eric Massi :
 Effectivement nous constatons que Bozizé n’a pas respecté ses engagements depuis le début de la crise. Pour le chef d’état-major du Séléka, il est temps que cela cesse. Les hommes du Séléka doivent être satisfaits de leurs revendications. Il est temps que Bozizé prenne ses responsabilités ! Bozizé s’entête toujours à déployer ses troupes sur l’ensemble du territoire. Cette situation ne peut plus durer ! Elle est devenue insupportable pour les rebelles du Séléka mais aussi pour le peuple centrafricain. Le maintien de Bozizé au pouvoir ne permet pas de ramener la paix. Or nous avons toujours souhaité le retour à la paix et de la sécurité dans le pays. Nous sommes persuadés que son départ permettra à la société centrafricaine de repartir de l’avant et surtout d’éviter une bataille dans la capitale Bangui.


Afrik.com : Ce n’est pas la première fois que vous menacez de reprendre les hostilités. Vous n’avez jamais mis vos menaces à exécution. Cette fois-ci, comptez-vous aller jusqu’au bout ou est-ce juste un effet d’annonce ?

 
Eric Massi :
 Dès l’expiration du délai de trois jours s’il ne respecte pas ses engagements, nous envisageons de reprendre les hostilités. Il faut savoir que depuis dix jours le Séléka a procédé à la sécurisation de plusieurs villes comme Bangassou, car nous avons constaté que des armes mises en circulation par le régime de Bozizé ont été récupérées.


Afrik.com : François Bozizé ne semble jusqu’à présent jamais avoir pris vos menaces au sérieux. S’il s’entête que va-t-il se passer ? Comptez-vous le déloger de force comme vous l’aviez annoncé lors de votre premier entretien avec Afrik.com ?

 
Eric Massi :
 Oui tout à fait. Nous prendrons les mesures nécessaires s’il ne réagit pas. Lorsqu’un accord est signé et qu’une des parties ne le respecte pas, il faut tout faire pour la contraindre à tenir ses engagements. Il faut prendre la réalité de la situation avec le plus grand sérieux et toute la mesure qu’elle requiert. Nous ne sommes pas dans un jeu.

 

Afrik.com : La Cemac s’est-elle, selon vous, suffisamment impliquée pour résoudre la crise centrafricaine ? 


Eric Massi : La Cemac est toujours active pour tenter de régler la crise. Ses membres suivent la situation avec attention.

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 17:40

 

 

 

Nourredine Adam

combattants Séléka près de Damara

 

 

18/03/2013 à 15h:54 Par Vincent Duhem Jeune Afrique

 

Des éléments de la Séléka basés à Sibut retiennent, depuis le dimanche 17 mars, cinq ministres issus de leur rang. Les rebelles ont fixé un ultimatum de trois jours au gouvernement pour accéder à leurs exigences.

 

Dimanche 17 mars à 09H00, une délégation gouvernementale quitte Bangui pour Sibut avec pour objectif de discuter du processus de paix et des conditions de désarmement et de démobilisation des rebelles de la coalion Séléka. Elle est composée du général Léon Essongo, représentant du Congolais Denis Sassou Nguesso (médiateur de la crise), des cinq ministres de la rébellion membres du gouvernement, de Léon Dibère (ministre de l’Administration du territoire), et du directeur de la police. Deux membres de la mission de l’Union européenne en Centrafrique, ainsi que des journalistes font également partie du voyage.

 

La délégation arrive à Sibut à 13H00. Cette localité située à 187 km de Bangui fait désormais office de quartier général rebelle. Près de 2 000 hommes y sont cantonnés. La discussion s’engage. Pour la plupart, les chefs militaires de la Séléka s’expriment en Sango (langue locale). C’est le général Mohamed Dhafanne, ministre des Forêts, qui fait office de traducteur auprès du médiateur et du personnel de la mission de l’UE.

 

Après deux heures de négociations, les rebelles décident de retenir les cinq ministres issus de leur rang. Le reste de la délégation repartant vers Bangui à 16H30. Parmi les ministres figurent les plus importantes personnalités de la Séléka : son président et actuel vice-Premier ministre, Michel Djotodia, Mohamed Dhaffane, ou encore le ministre de la Communication Christophe Ghazam Betty.

 

« Ce sont les éléments de la Séléka qui ont décidé : ils veulent que le chef de l'État respecte les termes de l'accord signé à Libreville », a réagi sur RFI, Michel Djotodia.

 

« Nous avons exigé du gouvernement qu'il applique les accords de Libreville. Mais il ne semble pas nous écouter (. . . ) », a déclaré à l'AFP une figure de la rébellion, le colonel Djouma Narkoyo. « Nous donnons 72 heures au gouvernement pour répondre à ces exigences, sinon la Séléka va reprendre les hostilités », a-t-il mis en garde.

 

« En plus de nos exigences, nous avons retenu les cinq ministres pour protester contre le langage dégradant tenu à la radio nationale par le président de la République à l'encontre de la Séléka, qui démontre sa volonté de ne pas aller à la paix », a par ailleurs ajouté le colonel Narkoyo.

 

Les revendications de la Séléka :

 

Le suivi des accords de Libreville


le retrait des troupes sud-africaines présentes en République centrafricaine


la protection des habitants des zones occupées par Séléka « qui sont à chaque massacrés par les forces gouvernementales lorsqu’ils sortent »


la reconsidération des postes ministériels pour la Séléka


le démantèlement des barrières de COCORA et  la suppression de toutes les milices pro-gouvernementales


la libération de tous les prisonniers politiques


le paiement des primes aux ex-libérateurs qui ont conduit Bozizé au pouvoir en 2003


la reconnaissance officielle par décret présidentiel des galons des rebelles et l’intégration immédiate de plus de 2 000 rebelles dans les rangs des forces armées centrafricaines « pour assurer la sécurité de leur parent et leurs chefs ».


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