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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 05:01

 

 

 

ramtane-lamamra.jpg

 

 

 

DURBAN Jeudi 28 mars 2013 | 03:25 UTC (Xinhua) - Après le renversement du président François Bozizé par les rebelles de la Séléka dimanche malgré la signature d'un accord de paix en janvier à Libreville au Gabon, un consensus national s'impose pour une solution à la crise centrafricaine, a estimé dans un entretien mercredi à Xinhua à Durban le commissaire à la paix de l' Union africaine (UA), Ramtane Lamamra.

 

Pour le diplomate africain, qui a participé à une rencontre entre les dirigeants des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et quelques leaders africains sur les préoccupations concernant les infrastructures ainsi que la paix et la sécurité sur le continent, des efforts sont menés pour aider la République centrafricaine (RCA) à retrouver l'ordre constitutionnel.

 

Question : Monsieur le commissaire, les derniers développements de la crise centrafricaine, c'est un nouveau défi pour les efforts de paix et de sécurité de l'Union africaine...

 

Réponse : Oui, bien sûr, mais on a des défis tout le temps et notre rôle, c'est de travailler à être au service de nos peuples. Tout naturellement, nous nous attachons à appliquer les principes fondamentaux de la doctrine de l'Union africaine dans ce genre de situation. Là, les choses sont claires, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a appliqué la doctrine de notre Union en matière de rébellions armées, de changement anticonstitutionnel de gouvernement. Aujourd'hui, nous travaillons avec le reste de nos dirigeants, avec la CEEAC (Communauté économique des Etats de l' Afrique centrale, à laquelle la République centrafricaine appartient, NDLR), avec évidemment le Conseil de sécurité des Nations Unies à trouver une solution pacifique qui permettra de protéger les civils, qui permettra de prendre en charge les urgences humanitaires dans ce pays, mais qui permettra aussi de travailler au respect de l' Etat de droit et au retour à l' ordre constitutionnel.

 

Q : Il y a des sanctions qui ont toujours été imposées dans de telles situations et on sait comment ça s'est toujours passé. Sincèrement, peut-on se permettre de penser que ce cas dérogera à la règle en produisant des effets positifs ?

 

R : Les sanctions produisent toujours des effets. Ces effets peuvent être décisifs, ces effets peuvent être étalés dans le temps. Mais je voudrais souligner ici que notre rôle n'est pas de punir. Notre rôle, c'est d'exercer une pression suffisante pour que la raison prévale, pour que l' intérêt supérieur du pays soit pris en charge par tous les acteurs. Il est clair qu'un pays comme la République centrafricaine ne peut pas se permettre l'isolement, ne peut pas se permettre de vivre en tournant le dos à la légalité internationale. C'est pour ça que nous devons commencer avec la CEEAC les efforts tendant à aider les parties centrafricaines à transcender la conjoncture actuelle et à retrouver la voie d'un consensus national pour appliquer les accords de Libreville qui sont toujours valables.

 

Q : Vous voulez dire que le retour au pouvoir de François Bozizé est encore possible ?

 

R : Je ne suis pas aussi spécifique, s'agissant du sort des personnes, à cause de la jurisprudence, la doctrine africaine. Regardez autour de vous, vous voyez des tas de formules qui ont été appliqués, qui ont été considérés comme prompt rétablissement de l'ordre constitutionnel dans un pays donné. Je ne veux pas rentrer dans les détails à ce stade, ça serait prématuré. Je veux dire que l'ordre constitutionnel peut être rétabli, il peut y avoir le constat de satisfaction de la part de l'Afrique et de la communauté internationale, dans la mesure où une solution conforme à la Constitution centrafricaine et conforme à la doctrine de l' Union africaine devrait être trouvée.

 

Q : En République démocratique du Congo, l'amélioration de la situation sécuritaire à l' Est du pays reste aussi attendue, surtout qu' un nouveau foyer de tension vient de faire jour dans cette région...

 

R : Il y aura quand même une évolution positive. Je crois que la communauté internationale est au chevet de la RDC. La RDC elle-même a pris des engagements, la région a pris des engagements, l'accord-cadre qui a été signé à Addis-Abeba le 24 février dernier est un document de portée historique. Donc, il ne faut pas juger l'orientation générale de la situation en RDC par rapport à des circonstances passagères. Il faut savoir - et j'en suis persuadé - que nous sommes dans la bonne voie, même si les obstacles demeurent nombreux et qu' il faut naturellement les surmonter les uns après les autres.

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 04:58

 

 

 

 

sud-afrique-seleka-22-mars-2013.jpg

 

 

RFI  jeudi 28 mars 2013

 

La presse sud-africaine affirme que le bilan humain du contingent en Centrafrique s'est alourdi côté sud-africain. Le quotidien Beeld, un journal en afrikaans, croit savoir qu'au-delà des treize soldats tués au cours des combats de samedi contre les rebelles, six membres des forces spéciales ont également trouvé la mort lors des combats face aux rebelles de la Seleka. Le Beeldaffirme aussi que quarante soldats sud-africains sont maintenus en détention en Centrafrique, ce que nient Bangui et Pretoria. Des voix s'élèvent aussi du côté de l'opposition et d'un syndicat de l'armée en Afrique du Sud pour que les autorités de Pretoria lèvent le voile sur les nombreuses zones d'ombre qui entourent le contingent sud-africain en Centrafrique. 

 

Au cours de la journée de samedi, les soldats sud-africains, au nombre de deux cents, ont affronté, treize heures durant, les forces de la Seleka qui comptaient pas moins de trois mille hommes.

 

Pretoria ne le cache pas, c’est écrit dans un communiqué officiel publié mardi. Un communiqué qui a confirmé que 13 soldats sud-africains ont été tués. Le principal parti d'opposition sud-africain a immédiatement réclamé l'ouverture d'une enquête parlementaire. Celle-ci, exige l’Alliance démocratique, devra notamment déterminer pourquoi le rapport de force était à ce point déséquilibré.

 

La presse de la «nation arc-en-ciel» rapporte par ailleurs que des officiers sud-africains avaient alerté leur hiérarchie sur la nature suicidaire de leur mission. Les forces régulières centrafricaines, samedi, ont très tôt abandonné les combats, laissant les soldats sud-africains seuls face aux rebelles.

 

Le porte-parole de l’armée sud-africaine a nié les allégations selon lesquelles une quarantaine de soldats sud-africains avaient été faits prisonniers. Joint par RFI, Xolani Mabanga a affirmé que le contingent sud-africain était en sécurité en Centrafrique et a dit ignorer quand il sera rappelé. De son côté, l'ANC, le parti au pouvoir, a fustigé les déclarations de l’opposition qui vise « à exploiter la disparition d’hommes aux combats à des fins politiques ».

 

 

 

 

AFRIQUE DU SUD • De lourdes pertes en Centrafrique


The Star  27 mars 2013

 

"La base de la mort", titre le quotidien sur une grande photo de la base militaire sud-africaine à Bangui, en Centrafrique. De violents combats y ont opposé samedi 23 mars les rebelles de la Séléka à 200 soldats sud-africains qui défendaient le régime de François Bozizé : 13 Sud-Africains y auraient trouvé la mort. L'Afrique du Sud s'interroge sur la mission de ses militaires officiellement déployés pour restaurer la paix. L'Alliance démocratique, principal parti d'opposition, a exigé une enquête pour comprendre "quels intérêts les troupes protégeaient", annonce le journal.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 03:22

 

 

 

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LIBREVILLE 27 mars (AFP) — L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné mercredi, dans un communiqué, le pillage des locaux de plusieurs médias centrafricains par les rebelles à Bangui, demandant aux nouvelles autorités de réparer les dommages occasionnés.

 

L'organisation de défense de la liberté de la presse "condamne avec la dernière énergie le comportement inacceptable et irresponsable d'éléments de la coalition rebelle Séléka, coupables d'avoir profité de leur entrée dans la capitale, le 24 mars 2013, pour piller, rançonner et parfois saccager les sièges de plusieurs médias".

 

"L'organisation demande aux plus hautes autorités désormais au pouvoir à Bangui d'ordonner la restitution des équipements volés et d'organiser la réparation des dommages commis", ajoute le communiqué.

 

"La station onusienne Radio Ndeke Luka a été victime d'éléments du Séléka. Une voiture de la radio a été emportée ainsi que cinq motos. Des bureaux ont été cassés et des équipements (...) volés", affirme RSF, qui précise que la station n'a pas pu émettre pendant deux jours.

 

Selon l'ONG, les installations de l'Institut Panos Paris et de la radio privée Néhémie à Bangui, ont également été pillées, de même que celles du journal privé Le Confident.

 

"Les rebelles ont réduit à néant mes investissements d'une dizaine d'années. La reprise des activités n'est pas pour demain", a raconté le directeur de publication du Confident, Momet Mathurin Constant Nestor, cité dans le document.

 

RSF, qui se dit "inquiète pour les conditions d'exercice du métier de journaliste" en Centrafrique, "demande au nouvel homme fort de Bangui, Michel Djotodia, de garantir aux médias le droit de fonctionner en toute liberté et sécurité".

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 03:16

 

 

 

Yangouvonda Bozizé F

 

http://www.cameroonvoice.com  24/03/2013 17:51:52

 

 

La situation qui était déjà très tendue hier à la tombée de la nuit, s’est précipitée ce matin 24 mars, avec la reprise des combats au pk 12, où ils s’étaient arrêtés. Les combats opposaient les forces de la coalition Seleka aux éléments du contingent sud-africain qui tenaient le barrage.

 

Très vite, les hostilités ont progressé vers le centre-ville, sans que les rebelles ne rencontrent une réelle opposition. Vers la fin de la matinée, après quelques tirs à l’arme lourde, les rebelles annonçaient déjà avoir pris le palais présidentiel, sans y trouver le maitre de séant. Des témoins annoncent avoir aperçu le cortège de François Bozizé, traversant le fleuve Oubangui, en direction de la République Démocratique du Congo.

 

Côté rebelles, les combats étaient dirigés par le chef des opérations, le général Arda Hakouma.

Les alliés n’ont pas bronché

 

 

On savait déjà les Forces Armées Centrafricaines (FACA) sous équipées et délabrées, donc, incapables de contenir toutes seules, la foudroyante progression des rebelles de la Seleka, depuis l’offensive lancée le 10 décembre 2012.

 

Le stationnement à Bangui de 400 éléments sud-africain qu’on disait bien équipé et d’un contingent de la Fomac ( force multinationale d’Afrique Centrale), faisait penser que Bangui serait épargné de l’assaut des rebelles. Cette opinion était d’autant plus objective, que ces forces, avaient interdit à Seleka de franchir  Damara (75 km de Bangui), sous peine de subir leurs réactions croisées. La formule avait marché, la menace avait permis de geler l’avancée des rebelles, jusqu’à la signature des accords de Libreville le 11 janvier dernier.

Alors question : pourquoi les alliés ont-ils choisi de lâcher Bozizé, sans lever le petit doigt, devant l’avancée des rebelles ? on peut risquer une piste d’explication. Les homologues sous régionaux de Bozizé et le partenaire sud-africain, peuvent avoir été agacés par la volonté manifeste du maitre de Bangui, de tordre le coup aux accords de Libreville, qui n’étaient rien d’autre qu’une passerelle dorée à lui offerte, pour rester au pouvoir, jusqu’à la fin de son mandat en 2016.

 

Contrairement à l’esprit des accords donc, François Bozizé n’avait pas jugé utile de transférer effectivement ses pouvoirs exécutifs au premier ministre, ni de renvoyer les troupes étrangères, ni même d’autoriser le stationnement de 2000 éléments de la Seleka à Bangui, pour la protection de leurs chefs admis au gouvernement d’union nationale. Il n’avait pas saisi non plus  l’opportunité que lui offraient les circonstances, d’associer au gouvernement, des membres de l’opposition politiques.

 

Au-delà de cet agacement, des tensions personnelles entre  Bozizé et certains chefs d’Etat d’Afrique centrale, comme Idris Deby Itno du Tchad, pourraient aussi justifier cette inaction des alliés. Après les premières débâcles des FACA sur le terrain, les troupes tchadiennes étaient arrivées à la rescousse dès le 18 décembre. On imaginait alors qu’elles auraient stabilisé le front, que non.

 

La Seleka avait eu l’outrecuidance de prendre Bambari, puis tout récemment Damara, sans que les forces tchadiennes qui y étaient pourtant stationnées n’y opposent une résistance particulière. Au début du mois de février, François Bozizé avait remplacé le tchadiens par les sud-africains dans sa garde immédiate. Pourtant, c’est Deby qui l’avait porté au pouvoir en 2003, pourtant, ce sont les troupes tchadiennes qui avaient sauvé Birao (Nord Est) en 2010 , des coups de boutoir d’une autre rébellion, la CPJP.

 

Et demain la Centrafrique ?

 

Ainsi se ferme la parenthèse Bozizé, exactement comme elle s’était ouverte le 23 mars  2003, à l’issue d’un coup de force qui avait renversé Ange Félix Patassé.

 

A la différence de 2003, l’identité des nouveaux maitres de Bangui est d’autant plus floue que la coalition Seleka, est un agrégat de forces et d’intérêts disparates, qui ne nourrissaient  en commun qu’une haine viscérale pour François Bozizé. En ce moment précis, aucun leader n’émerge clairement, en termes de charisme  ou d’unanimité, capable de s’imposer véritablement à la tète du pays.   Maitre Nicolas Tiangaye, dernier premier ministre issu des accords de Libreville, n’était qu’une solution de substitution à un moment précis de l’histoire, qui pourrait avoir du mal à s’imposer encore.

 

Si la Sekeka prenait le pouvoir dans sa configuration actuelle, elle comporterait fatalement les gènes de son implosions, ce qui installera davantage le pays dans un cycle interminable de coups de force et de contre coups de force.

 

Joli-Beau Koube

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 03:08

 

 

 

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Denise Epoté le 25 mars 2013 à 14h53   Source : blogs.tv5.org

 

 

Avoir la tête sous l'eau ne justifie pas que je ne puisse pas alimenter mon blog plus régulièrement, je vous le concède. Mais à la faveur de l'actualité en République centrafricaine, je retrouve mon clavier...


L'issue de cette crise était prévisible. François Bozizé  partirait comme Ange-Félix Patassé dont il avait 


provoqué la chute dix ans plus tôt. Mais avant de le rendre responsable de tous les maux de la RCA, il faudrait se poser la question de la responsabilité de l'opposition politique dans le choix de Bozizé en 2003? Pour faire partir Patassé, l'opposition centrafricaine avait estimé que seul Bozizé, parce qu'il avait une partie de l'armée avec lui,  pouvait parvenir à chasser le fantasque Patassé. Curieux raisonnement pour des politiques  qui ont toujours clamé haut et fort qu'il fallait que la RCA en finisse avec les coups de force à répétition depuis vingt ans!


Epuisée par les frasques de Patassé, la France a laissé faire. Comme de nombreux opposants à Patassé, tous de surcroit anciens collaborateurs, François Bozizé vivait en France...

 

A Bangui, Bozizé a été accueilli en libérateur! La suite de l'histoire on la connaît. Mise à l'écart des faiseurs de roi, élections truquées en 2005 et en 2011, gestion familiale et clanique et pour couronner le tout, mépris des institutions. Le non-respect de l'accord  de Libreville n'était pas une surprise, les précédents ayant connus le même sort. Mais par solidarité, les Chefs d'état d'Afrique centrale ont voulu mettre les formes pour tenter de sauver un des leurs. Cependant tous et en particulier Idriss Deby, allié précieux depuis 2003, savait que Bozizé n'était plus l'homme de la situation.

 

Le manque d'empressement des médiateurs congolais et tchadien à envoyer un émissaire, puis de se rendre à Bangui dès les premiers disfonctionnements, est révélateur de l'intérêt qu'ils accordaient encore à ce dossier. C'est la stratégie du fruit qu'on laisse pourrir afin qu'il tombe tout seul qui a été appliquée. Mais soutenir officiellement la Seleka à Libreville, revenait à créer un précédent qui pourrait se reproduire dans leur pays respectifs...On n'est jamais trop prudent. La seule prouesse qu'auront réussie les Chefs d'état d'Afrique Centrale, c'est d'avoir réuni autour d'une table deux clans qui s'opposent depuis dix ans. Pour son exil, après l'escale à l'Est du Cameroun, Bozizé devra à terme compter sur Jacob Zuma le seul allié qui lui reste. Ses anciens pairs d'Afrique centrale ayant peu goûté la naissance du nouvel axe Bangui-Johannesbourg.

 

Un ramassis de soldats en guenilles sans vision a- t-on entendu dire à propos de la Seleka. Sans doute, car depuis deux décennies à Bangui on attend toujours l'homme providentiel qui viendra remettre de l'ordre dans ce pays où même chassé du pouvoir Bertrand Aristide n'a pas voulu résider. Peut-être trop de ressemblances avec Haïti. Malgré le potentiel, tout n'est que désolation. Résultat, le pays semble invisible sur une mappe monde. Seul le sacre de l'Empereur Bokassa 1er en 1977 aura permis au reste du monde de s'intéresser à ce pays d'un peu plus de trois millions d'habitants.

 

A propos de la Seleka, on oublie la formation reçue par la majorité de ses membres pour lutter contre le braconnage dans le nord. Une formation financée par les Etats-Unis, donc sérieuse. L'histoire nous dira un jour si en plus, la coalition a bénéficié du soutien amical de quelques pays voisins, déçus par l'attitude de François Bozizé. Il n'aura fallu à la Seleka que trois mois pour atteindre son objectif.

 

En matière de communication, la Seleka a tout sauf manqué de stratégie. Un porte-parole jeune, Eric Massi dont on peut comprendre le rapprochement avec la coalition.  Son père Charles Massi  est une des dernières victimes de la cruauté et de la barbarie du régime de François Bozizé. Il faut espérer qu'Eric Massi ne soit pas aveuglé par l'idée de venger son père. Il devra être  auprès  du nouveau maître de Bangui l'interprète de la jeunesse de RCA  qui attend que les promesses de changement se concrétisent.

 

De l'accord de Libreville, il faudra conserver toutes les dispositions à l'exception d'une. La tenue d'une élection présidentielle en 2016.  Cette dernière ne valait que pour François Bozizé car il devait demeurer Président de la République  jusqu'au terme de son second mandat. Aucune transition ne saurait durer trois ans. L'état de grâce ne dure guère.

 

Très vite le président autoproclamé Michel Djotodia devra donner des gages de sa volonté de tourner la page Bozizé en ne répétant pas les mêmes erreurs. Se laisser griser par le pouvoir...

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 02:54

 

 

 

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Source : alwihdainfo.com 28 Mars 2013 - 02:56

 

Le Soudan dispose des informations selon lesquelles des éléments rebelles soudanais, profitant de l'instabilité, tentent de s'infiltrer en Centrafrique pour commettre des actions contre des diplomates soudanais.

 

Le Soudan, voisin de Centrafrique, a décidé de fermer son ambassade à Bangui et retirer ses diplomates. La décision a été prise par le ministère des affaires étrangères qui a publié un communiqué officiel. Dans son communiqué, les affaires étrangères ont exprimé leur souhait de voir la Centrafrique se stabiliser le plus vite possible, après la chute de Bozizé. Le Soudan dispose des informations selon lesquelles des éléments rebelles soudanais, profitant de l'instabilité, tentent de s'infiltrer en Centrafrique pour commettre des actions contre des diplomates soudanais. 



D'autre part, les autorités locales du Darfour du Sud ont imposé des mesures sécuritaires draconiennes à leur frontière avec la Centrafrique. Dr. Abdelkarim Moussa , gouverneur adjoint du Darfour du Sud, a déclaré que le Soudan a pris toutes les dispositions sécuritaires nécessaires pour éviter tout débordement au Soudan, après le renversement du général Bozizé et la prise du pouvoir par la Séléka. Le Soudan est parmi les pays indexés par la communauté internationale dans le renversement de François Bozizé. Le nouvel homme fort de Bangui est connu de service de sécurité soudanais pour avoir servi comme consul à Nyala, puis comme dirigeant rebelle. 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 02:37

 

 

 

francois bozizie 27 mars 2013

 

 

 27 mar, 2013

 

L’Union des Forces de la Résistance (UFR) a accueilli l´excellente nouvelle, la chute du dictateur Centrafricain Francois Bozizé avec grande satisfaction. l´ UFR partage cette joie et se réjouit de la victoire de votre coalition la Seleka. Nous vous adressons nos vives et sincères félicitations.


Cette Coalition, au-delà de sa dimension nationale, a donné l´exemple aux oppositions africaines de surmonter leurs querelles internes et faire face aux ennemis de Peuples qu’on appelle communément les “Dictateurs Africains ».

 

L´ UFR salue cette victoire méritée du peuple Centrafricain qui doit être mis en exergue d’autant plus que vous avez consacré beaucoup de temps, d’efforts, et consenti de nombreux sacrifices pour parvenir à ce résultat idoine.

 

Ainsi, l´Ufr prend acte de cette nouvelle situation et appelle les nouvelles autorités du pays à faire preuve du sens de responsabilité aigu pour l´édification de l´unité nationale de ce pays.
La République Centrafricaine a beaucoup souffert sous la dictature féroce de Francois Bozizé soutenu par son pair Idriss Deby.

 

L´Ufr appelle aussi L´ Union Africaine (AU), l´ Union Européenne (UE), les Etats-Unis et toutes les organisations internationales à aider le peuple Centrafricain à travers la Seleka et la reconnaitre comme l´autorité légitime du pays.

 

A l´image de cette victoire Centrafricaine, l´Ufr convie toute l´opposition intérieure et extérieure de conjuguer leurs efforts afin de bouter la dictature de Deby…

 

A bas la dictature et vive la démocratie

 

Fait à Francfort le 25.03.13


Pour l´Union de Forces de la Résistance – UFR


Youssouf Hamid


Représentant en Europe

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 02:16

 

 

 

Francois-Bozize.jpg

 

 

http://www.lanouvelleexpression.info  Mercredi, 27 Mars 2013 18:12  par Christelle Nguendjie Yeye

 

Le gouvernement, qui n’accorde à l’ex-dirigeant centrafricain qu’un droit de transit humanitaire, dit refuser toute ingérence dans le conflit. Mais doit pourtant gérer les pressions liées au sort du leader déchu. 

 

Le communiqué émis par le Secrétaire général de la présidence de la République ce 25 mars 2013 a le mérite d’être clair. «Tout en réaffirmant son attachement au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats, le gouvernement de la République du Cameroun formule ses vœux ardents d’un retour rapide à la paix et la stabilité en République Centrafricaine», écrit Frédéric Ngoh Ngoh. Et même si ce dernier a été aperçu plus tard dans la nuit à l’hôtel Hilton de Yaoundé quelques minutes après l’arrivée de l’ex-président centrafricain, ce n’était que pour «prendre des nouvelles et s’assurer du confort de son hôte», explique une source. Derrière le principe exhibé de la non-ingérence et l’image voulue de pourvoyeur humanitaire, le Cameroun fait pourtant face à un embarras. Dans les réactions des différentes chancelleries étrangères et de la communauté internationale, personne ou presque ne semble s’intéresser au sort du président déchu. Autant l’on imagine mal François Bozizé être expulsé d’un pays de la Cemac, autant la durée de sa présence, ni même son futur point de chute ne sont encore connus.

 

D’après l’historien Jean Koufan Menkene, « je crois qu’il n’y a pas à discuter longtemps. Bozizé avait des alliés, même si il les a exaspérés en dernier ressort. Il pourrait très bien repartir au Tchad ou il pourrait aller au Congo-Brazzaville. Il pourrait également aller en France qui a une tradition d’accueil des exilés. Bozizé doit y avoir des biens. Je crois que de ce point de vue, son avenir ne pose pas problème ». De plus, poursuit-il, «les dirigeants centrafricains aujourd’hui ont d’autres soucis. La page Bozizé est tournée, son misérable destin n’intéresse plus personne. D’ailleurs, on n’a pas le souvenir que les nouvelles autorités aient protesté contre la présence de Bozizé sur le sol camerounais». Soit. Mais pour ce professeur d’histoire des relations internationales, enseignant à l’université de Yaoundé I et auteur de nombreuses recherches en politique internationale, «la posture du Cameroun face à la crise que connaît ce pays voisin pose la question de l’objectif de notre politique étrangère».


Non-ingérence
 

Ligne invariable de la politique étrangère du Cameroun depuis son indépendance, la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats est aujourd’hui à questionner dans un monde en pleines mutations. «Il faut dire que ce principe nous parait quelque chose d’absurde. Par exemple, dans une sous-région Afrique centrale où le Cameroun est le moteur et le leader naturel, il refuse complètement de jouer de son influence. C’est grave en terme de politique internationale parce que accueillir des leaders des pays voisins comme ceux-là aurait été détenir un levier pour intervenir à l’intérieur de ces Etats par-là suite. Mais en les refoulant à chaque fois, nous ne pesons d’aucun poids et nous n’avons aucun outil pour peser sur eux», explique le chercheur. Depuis l’indépendance du pays en 1960, le pays semble avoir respecté ce principe à la lettre. Ce fut le cas en décembre 1990 lorsqu’il a accueilli sur son sol le président tchadien déchu, Hissène Habré, pour quelque jours seulement, avant de l’extrader vers le Sénégal. Ce fut le cas également en 2003 avec l’ex-président centrafricain Ange-Felix Patassé. Mais dans un monde en mutations, défend Jean Koufan Menkene, «il faut tempérer ce principe de non-ingérence et ne pas l’appliquer d’une manière mécanique». D’autant plus que des précédents existent.

 

D’après le chercheur, «il y a eu un précédent avec les mouvements de libération équato-guinéens des années 1960-1964 et qui sont d’ailleurs repartis car, eux qui étaient là pour se battre contre le colonialisme espagnol, ne comprenaient pas ce genre de complaisance que le Cameroun avait vis-à-vis de l’Espagne». Une deuxième tentative a eu lieu en 1974 « lorsque le président Ahidjo, après le coup d’Etat contre le négus Haile Selassié, a fait une déclaration publique pour dire que le Cameroun accordait l’asile et demandait d’ailleurs au gouvernement de tenir compte de son vieil âge et des services qu’il avait rendus à l’Afrique », poursuit-il. Le cas Bozize, pense-t-il donc, devrait amener à repenser l’orientation de la politique étrangère camerounaise. « On nous dit que c’est le rayonnement et le prestige, mais peut-on fonder une politique étrangère sur le prestige et le rayonnement ? Les relations internationales sont fondées sur la recherche de la puissance et de l’influence. Sait-on jamais, les hommes politiques à qui on refuse l’asile aujourd’hui peuvent être de futurs chefs d’Etat demain. Les grandes puissances l’ont compris depuis », analyse-t-il.


Serge-Lionel Nnanga

 
Sécurité renforcée à l’hôtel Hilton


Au lendemain de l’arrivée du président centrafricain dans cet établissement huppé de Yaoundé, la présence des forces de l’ordre est fortement visible. Le lieu est envahi par des gendarmes, policiers, militaires, et les éléments de la garde présidentielle. « Ils se trouvent dans tout l’hôtel, parfois en civil », d’après des témoins. Au parking souterrain, des éléments de l’armée sillonnent les lieux. A l’entrée de l’hôtel, des hommes en tenue devisent. A l’intérieur pourtant, les activités suivent leur cours, comme si de rien n’était. Les lieux sont calmes et on ne remarque aucune agitation particulière. L’hôtel abrite même des manifestations. Au programme, quatre réunions qui se tiennent dans les différentes salles de conférences de l’hôtel. Au restaurant, des clients prennent leurs repas sans gêne apparente. Au 8e étage, où l’on prétend que François Bozizé a pris ses quartiers, le climat est plutôt serein. Les couloirs sont vides, on n’observe aucune présence des forces de l’ordre. D’après des sources il aurait changé d’appartement. Mais celles-ci ne peuvent renseigner sur l’exact lieu de sa présence. D’après une source proche du gardiennage « il est là. Et nous le savons tous.» 

 

 

 

FRANÇOIS BOZIZÉ, PRÉSIDENT DÉCHU DE CENTRAFRIQUE

 

 

Mercredi, 27 Mars 2013 19:28

 

 «Qui tue par l’épée, périt par l’épée ». Le dicton populaire ne trouve pas meilleure application que dans le cas de l’ancien homme fort de Bangui, le général François Bozizé. En 2003, à la tête d’une rébellion venue du Nord, il avait bouté hors du pouvoir son illustre prédécesseur de regrettée mémoire, Ange Félix Patassé.

 

L’infortuné avait transité par le Cameroun pour trouver une terre d’asile. Dix ans plus tard, une autre colonne armée, descendu du Nord, a contraint le bourreau de Patassé à décamper de Bangui, avec le feu au derrière. C’est encore le Cameroun qui, comme si l’ombre de son prédécesseur ne le hantait pas, est resté le seul choix du président fugitif. Pourtant, pour une des rares fois, les chefs d’Etat de la Cemac, à travers la réunion de Brazzaville, avaient réussi à assouplir les positions des rebelles et à remette le président en selle. Mais le général n’as pas pu surmonter une tare qui doit lui être viscérale. Les conséquences sont là. Catastrophiques pour son régime en débandade. Et il est parti comme il était venu. Sans gloire.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 01:58

 

 

 

 

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Le changement politique en République Centrafricaine

Analyser, Débattre, Réagir

 

Le Collectif des Oubanguiens organise un Débat public sur le changement politique survenu en République Centrafricaine depuis le 24 mars 2013. Quelles sont les attentes des Centrafricains?


le samedi 30 mars 2013

de 14h à 18h
au 133bis Rue de l’Université

 75007 PARIS

RER C - Métro Invalides

 

La participation à ce Débat est réservée aux invités parmi lesquels :


des personnalités politiques centrafricaines,


des personnalités indépendantes leader d’opinion,


des observateurs de la vie politique centrafricaine.

 

 

 

Le Coordonnateur du Collectif des Oubanguiens.

Contacts : tél. 06 28 92 17 04 

E-mail : faustin.zameto@orange.fr 

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 01:53

 

 

 

Gabirault                       

             

DECLARATION CONCERNANT LE RENVERSEMENT DU REGIME BOZIZE

              ________________________________

 

 

Le 24 mars 2013, la coalition de la rébellion « SELEKA » a renversé le régime au pouvoir, dirigé par le général François BOZIZE.


Au-delà de tout coup d’Etat qui est toujours un recul de la démocratie, l’irréductible entêtement de l’ancien Président François BOZIZE était devenu un grave danger pour la nation centrafricaine, pour son propre régime, et pour  la stabilité de la sous-région, étant donné qu’un conflit local a toujours tendance à s’étendre en dehors des frontières nationales.


Au-delà de ce coup d’Etat, la nation centrafricaine a l’impérieux devoir de se réconcilier, de se reconstituer, de s’engager sur une nouvelle voie, sur des bases consensuelles sûres et durables.


La République centrafricaine ne doit pas sortir d’un chaos caractérisé par la période la plus sombre, la plus triste, la plus misérable, la plus humiliante de son histoire, pour s’engager immédiatement dans un autre chaos débutant par des scènes inquiétantes de pillages, d’exactions, de destruction de biens meubles et immeubles tant publics que privés.


La coalition SELEKA a certes pris les armes pour renverser l’ancien régime. Ces armes doivent désormais se taire car elles ne règleront pas à elles seules les immenses défis économiques, sociaux, humanitaires, politiques et diplomatiques du pays.


La République centrafricaine  doit au contraire se mettre sur une  bonne voie de manière consensuelle à partir d’une plus  large concertation (peu importe son appellation).


 Les Accords de Libreville ne constituent pas un cadre suffisant pour les bases véritables et durables de la reconstruction du pays. Ils ont été signés précipitamment dans un contexte donné, beaucoup plus pour permettre de préserver la paix, favoriser une transition en maintenant au pouvoir l’ancien Président BOZIZE parallèlement à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.


Ces Accords n’ont jamais été ratifiés par le parlement pour entrer réellement dans la législation centrafricaine et ne peuvent pas être une référence juridique dans un contexte nouveau, après le départ de l’un des principaux acteurs de la crise à l’origine de leur conclusion.


La coalition SELEKA désormais au pouvoir doit prendre en compte plusieurs pièges et préjugés défavorables qui sont des obstacles importants  à vaincre pour tenter d’obtenir l’adhésion de la population et créer les conditions de la cohésion nationale, de la paix, notamment :


La méfiance de la population par rapport aux mêmes conditions d’accession au pouvoir, en référence au coup d’Etat du général BOZIZE de 2003, aux pillages, exactions et à la catastrophique gestion dont les conséquences l’ont marquée dans son âme et dans sa chair ;


Les mêmes promesses du début tendant à quitter le pouvoir à la suite d’une transition, mais qui n’ont jamais été tenues, l’ancien Président BOZIZE étant sur le point de modifier la constitution pour un troisième mandat après en avoir exercé deux, malgré des engagements pris devant le monde entier ;


Les comportements inciviques, perfides consistant pour les compagnons du coup d’Etat de 2003 à se placer au-dessus de tous les autres citoyens, à ne pas respecter la loi, les institutions, bref avec l’esprit d’être sur un  terrain conquis etc. ;


Le tribalisme, le clanisme, le régionalisme, le clientélisme et surtout la discrimination sur la base de l’appartenance à des sectes ou groupes philosophiques ;


La remise en cause du caractère laïque de la République Centrafricaine au cours de la crise actuelle, se traduisant d’une part par l’amalgame de l’ancien régime au pouvoir contre les musulmans et d’autre part les attaques, exactions contre les églises et serviteurs chrétiens ;


La course à l’enrichissement rapide, scandaleux par de flagrants détournements, la corruption en ramenant le pouvoir à cette seule opportunité, au détriment de la vie de la population ;


Les préoccupations de se maintenir ou d’accéder au pouvoir par des manœuvres perfides contre les autres formations politiques, les élites politiques pour les étouffer, ce qui constitue toujours une source de tensions, donc de crises ;


Le piège des mêmes hommes politiques spécialistes de ruses, à la fois incendiaires et pompiers ;


Le piège du charme des griots politiques qui  passent très rapidement, sans scrupule d’un régime à un autre ;


L’impunité, l’injustice, la division, la vengeance, le non respect des droits de l’homme etc.;


Le destructeur état d’esprit selon lequel « les autres l’ont fait, c’est aussi notre tour » ;


Ce petit rappel est certes amer, mais  il s’agit seulement d’une partie des défis à affronter, à relever, d’où la nécessité de partir sur de bonnes bases afin de briser progressivement le  scepticisme, les préjugés de la population pour  obtenir son adhésion en vue de la reconstruction nationale.


Tout ceci ne peut être facilité que par une prise de conscience générale, dans un cadre consensuel plus large pour un nouveau départ de la République Centrafricaine et non uniquement sur les Accords de Libreville dont la caducité est évidente.


A mon avis, dans la situation actuelle de la République centrafricaine, la priorité ne devrait pas être un gouvernement d’union nationale qui attire toujours les centrafricains comme le sucre attire les mouches, mais une concertation préalable pour faire l’autopsie du pays, cibler les causes des crises à répétition, arrêter les grandes orientations pour remodeler notre société une fois pour toutes.

 

                                                                                                                        Un Gouvernement d’Union Nationale ne devrait avoir une feuille de route claire qu’à la suite d’une telle concertation élargie.


Les élections présidentielles ne peuvent avoir de sens,  d’intérêt pour la nation que dans un environnement ainsi qu’un esprit assainis et non pour des profits personnels, la gloire, l’honneur d’être au sommet de l’Etat, le plus riche avec les siens, comme ce que le pays a vécu ces dix dernières années, désastre à bannir unanimement, définitivement.


Les Centrafricains  ne doivent surtout pas  rater encore l’occasion de se ressaisir, de tirer les leçons de la triste expérience du passé, afin de repartir sur des bases nouvelles et durables pour la reconstruction nationale.

 

                      Fait à PARIS le 25 mars 2013

 

                     Emmanuel Olivier GABIRAULT

                 Personnalité Politique Indépendante

 

 

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