CENTRAFRIQUE-PRESSE.COM - Notre Mission : Toujours vous informer.
1-Voici la danse pour danser sur place en Afrique voici le palais du gouverneur des colonies non de monsieur le Président de la République
2-Voici les Administrateurs des colonies non administrateurs ministres des colonies des Blancs des Chinois des Débis
3-Voici quelques pas d’ici là dans Bangui pour faire semblant mais voilà leurs grandes enjambées habituelles dans les capitales là-bas le cœur de leur pays étranger à nous
4-Voici! Il nous inflige des plaies qui ne sont pas mûres
5-Voici dansez quelques pas chez le Gouverneur pour tout vendre tout humilier
6-Voici soixante ans complets il nous inflige ce Gouverneur d’administrateur des colonies à œil noir les terres perdues d’Afrique humiliées
7-Voici! Debout cultivateurs! Le Gouvernement de l’Afrique d’Alger à Pretoria. Il a crevé les toits des palais des Gouverneurs
8-Voici! Debout les cultivateurs assembleurs de tous genres de choses voici votre Gouvernement votre Coeur ici là votre Corps même délivré de l’idiotie
9-Voici! Debout le Gouvernement de la Connaissance du Sol de l’Afrique Nous Noirs armés des machettes des ministres dans les champs avec Nous
10-Voici! Tranchons donc ces bras étrangers colonialistes qui enchaînent nos Terres tranchons ces études-planifications étrangères puantes dans nos têtes
11-Voici! Nos enfants parmi Nous leur sol africain voici leurs études voici notre argent voici les Hommes forts de l’Afrique armés de machettes
tranchantes des récoltes resplendissantes tout danse ici même non humilié
Makombo Bamboté
Écrivain
Le 1er avril 2013
Libération 2 avril 2013 à 15:30 Par AFP
La situation reprend progressivement son cours normal à Bangui après le coup d'Etat du Séléka qui a chassé le président François Bozizé. Le nouveau pouvoir espère obtenir l'appui des Etats de la région lors d'une réunion à N'Djamena.
Un début de normalisation était en cours mardi à Bangui où la situation reste précaire alors que le gouvernement traverse quelques turbulences à la veille du très attendu sommet de N’Djamena sur la Centrafrique.
Les nouvelles autorités - le président Michel Djotodia issu de la rébellion, comme le Premier ministre Nicolas Tiangaye représentant de l’opposition - avaient appelé à une reprise mardi de l’activité administrative et économique. Des milliers de gens se déplaçaient à pied dans la ville, signe d’une reprise de la vie quotidienne. Néanmoins, cette reprise n’était que partielle à Bangui, où de nombreuses administrations sont restées fermées. Magasins et sociétés privées cherchaient plus à remettre leurs locaux en état qu’à servir les clients, a constaté un journaliste de l’AFP.
«Nous voulons bien reprendre les activités mais la présence de ces hommes en armes nous inquiète encore», a confié à l’AFP le propriétaire libanais d’un magasin du centre-ville. A la société publique d’électricité Enerca (Energie centrafricaine), un employé a expliqué :«Il y a beaucoup d’appels de clients nous demandant des interventions(de réparation) mais tous nos véhicules ont été volés».
Le secteur bancaire, jugé crucial par les opérateurs, n’est pas encore actif. Les succursales de Western Union ou la CBCA (Commercial Bank on Central Africa), ont ouvert leur porte mais promettent de distribuer de l’argent qu’à partir mercredi. Quant à la sécurité, des tirs sporadiques continuaient à être entendus dans la capitale. Le cantonnement des troupes de la rébellion Séléka, toujours très présentes en ville, a commencé. Le président Djotodia a symboliquement visité mardi un commissariat, demandant à ses troupes de s’en retirer.
«Logique de désarmement»
«Il faut qu’ils libèrent les locaux de la police parce que si on demande au gens de reprendre leur service et que les locaux sont occupés (...). Il faut qu’ils partent dans les différents sites de cantonnement», a déclaré Michel Djotodia. Des files d’attente étaient visibles à l’entrée de différentes casernes occupées par le Séléka. Il s’agissait à la fois d’hommes des troupes régulières regagnant leurs unités, comme demandé à la radio nationale, mais aussi de jeunes voulant intégrer les rangs du Séléka.
«Nous sommes dans une logique de désarmement», a souligné une source proche du Premier ministre, espérant que le Séléka ne continuera pas à recruter. Sur le plan politique, le gouvernement a connu son premier accroc avec l’annonce de la coalition de l’opposition qu’elle suspendait sa participation au gouvernement d’union nationale.
Des représentants du parti du Premier ministre Tiangaye, mais aussi du Mouvement du Libération du peuple centrafricain (MLPC), principal parti d’opposition, ont signé ce document, affirmant agir au nom de leurs formations. Cette déclaration a été aussitôt démentie par le Premier ministre Tiangaye, et plusieurs ténors de cette opposition au président déchu François Bozizé.
«Moi, président du parti de la Convention républicaine pour le progrès social, je ne suis pas au courant de la décision qui a été prise par ce collectif. Mon parti n’est pas concerné», a réagi Nicolas Tiangaye. Au moins six des neuf ministres issus de l’opposition (sur les 34 que compte le gouvernement) ont confirmé leur participation au cabinet, toujours selon le Premier ministre.
Le Premier ministre devait se rendre dans l’après-midi à N’Djamena, chez le puissant voisin tchadien sans qui rien ne se fait en Centrafrique, pour le sommet mercredi de la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). «Nous attendons que les chefs d’Etat de la CEEAC comprennent la situation extrêmement difficile dans laquelle se trouve le pays et aident la RCA à sortir de cette crise», a souligné Tiangaye.
Le président Djotodia, dont le coup de force a été condamné par la communauté internationale, ne devrait finalement pas s’y rendre. Le sommet pourrait permettre de trouver un cadre légal à la situation politique en Centrafrique où la Constitution est suspendue. «Il ne faudrait pas qu’on déshabille ou humilie M. Djotodia. Il ne faut pas oublier qu’il y a 3 000 Séléka en ville», rappelle une source proche du gouvernement.
LUANDA 02/04/13 16:31 - Le ministre angolais de Relations Extérieures, Georges Chikoti, a plaidé mardi, à Luanda, pour un grand engagement de l'Union Africaine (UA) dans la solution de la crise politique que traverse la République Centrafricaine (RCA), après le coup d'état qui a mis fin au mandat du président François Bozizé.
Le gouvernant angolais a fait cette déclaration à l'ANGOP, à l'aéroport International "4 defevereiro", peu avant de quitter pour N’djamena (Tchad), où il va prendre part au Sommet Extraordinaire de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), prévue pour mercredi, afin d'analyser la situation dans cet Etat membre de l'Afrique Centrale.
George Chicoty a précisé que l'intention est de ne "pas accepter que les rebelles restent au pouvoir durant un temps indéterminé".
De la même façon, "une fois qu'il y a eu coup d'Etat, les chefs vont tenter de chercher les voies et moyens pour voir former un gouvernement de transition qui va piloter le pays pendant un an, et après cette période de transition, procéder à la réalisation des élections ", a dit le chef de la diplomatie angolaise.
Il a été péremptoire d'affirmer que, étant un coup d'Etat l'"Angola et l'Union Africaine désapprouvent et vont chercher à rencontrer le meilleur chemin qui permet une transition, mais pas encourager le coup d'Etat. Ce qui veut dire qu'on ne peut pas accepter des gens qui font le coup d'Etat. »
Le Sommet de la capitale tchadienne, a sur son agenda, l'étude des possibilités de reprendre les Accords de Libreville (Gabon) signés le 11 janvier 2013, entre le président François Bozizé, les rebelles de "Séléka " et l'opposition non-armée, après une offensive qui avait permis aux rebelles d'atteindre les localités voisines de la capitale, Bangui.
Centrafrique : Le pouvoir ne cèdera pas au « chantage » des ministres démissionnaires
YAOUNDE Mardi 2 avril 2013 | 18:21 UTC (Xinhua) - Le nouveau pouvoir centrafricain contrôlé par les rebelles de l'alliance Séléka n'entend pas céder aux revendications des huit ministres démissionnaires de l'opposition, qu'il qualifie de « chantage », a réagi mardi à Xinhua le ministre d'Etat chargé de la Communication, de la Promotion de la culture civile et de la Réconciliation nationale, Christophe Gazam-Betty.
« Les enjeux du pays aujourd'hui sont trop importants pour se préoccuper des états d'âmes de certains individus. S'ils ne veulent pas participer au gouvernement, ils seront remplacés par d'autres personnes qui veulent le faire. Nous avons beaucoup de demandes », a souligné Gazam-Betty qu'on entendait pour la première fois depuis le coup d'Etat du 24 mars.
Titulaire du portefeuille de la Communication dans le gouvernement sortant du 3 mars, issu des accords de paix du 11 janvier à Libreville au Gabon, ce diplomate de formation qui affirme s'atteler à la normalisation de son pays, était aussi resté injoignable depuis la pseudo- séquestration des cinq ministres Séléka de ce cabinet par la branche armée de la rébellion une semaine auparavant.
Les huit ministres de l'opposition ont décidé de suspendre leur participation au nouveau gouvernement de Nicolas Tiangaye, reconduit par le nouvel homme fort de Bangui, pour protester contre leur faible représentativité dans cette équipe de 34 membres dont 5 ministres d'Etat au rang desquels Christophe Gazam- Betty.
Ils ont été reçus, a confié le ministre, mardi matin par le chef du gouvernement, chef de file de l'opposition démocratique jusqu'à sa nomination suite aux accords de Libreville et candidat à la présidentielle de janvier 2011 remportée par le président déchu François Bozizé, d'après les résultats officiels proclamés par la Cour constitutionnelle.
Outre les responsables de la Séléka, le nouveau gouvernement comporte des représentants de diverses formations de l'opposition, des proches du défunt président Ange-Félix Patassé renversé en mars 2003 par François Bozizé et des acteurs de la société civile. On y retrouve des anciens ministres du régime du chef de l'Etat déchu.
Six ministres d'opposition restent en poste
Contrairement aux annonces précédentes, au moins six des neuf ministre d'opposition, dont le Premier ministre Tiangaye, ont confirmé leur participation au gouvernement d'union.
Lundi soir, le collectif des partis et associations politiques de l'opposition au président déchu François Bozizé a annoncé dans une déclaration la suspension de sa participation au nouveau gouvernement formé après la prise du pouvoir par les rebelles le 24 mars.
Des représentants du parti du Premier ministre Tiangaye, mais aussi du Mouvement du Libération du peuple centrafricain (MLPC), principal parti d'opposition, ont signé ce document, affirmant agir au nom de leurs formations.
«Moi, président du parti de la Convention républicaine pour le progrès social, je ne suis pas au courant de la décision qui a été prise par ce collectif. Mon parti n'est pas concerné», a réagi M. Tiangaye.
Au moins «six des neuf ministres» représentant l'opposition au sein du gouvernement d'union nationale ont confirmé leur participation au cabinet, a assuré à l'AFP le Premier ministre.
Le vice-président du MLPC, Marcel Loudegué, a également confirmé à l'AFP qu'il prendrait part au gouvernement: «Je ne suspends pas ma participation pour la simple raison que ce n'est pas mon parti qui a pris la décision» de me faire rentrer au gouvernement.
«Les décisions qui seraient prétendument prises au sein du collectif n'ont pas été discutées» au sein de chaque parti concerné, a commenté M. Loudegué.
«Le collectif de l'opposition ne peut pas se substituer à chacun des partis isolément», a souligné le Premier ministre Tiangaye.
Le gouvernement d'union nationale dirigé par M. Tiangaye a été formé dimanche soir. Il est composé 34 ministres, dont neuf ministres issus de la coalition rebelle Séléka au pouvoir depuis une semaine, et huit issus de l'ancienne opposition (plus le Premier ministre).
YAOUNDE Mercredi 3 avril 2013 | 00:03 UTC (Xinhua) - Dans une déclaration signée mardi à Yaoundé, la capitale camerounaise, le président déchu de la République centrafricaine (RCA), François Bozizé a dénoncé "le renversement des institutions de la République, la suspension de la Constitution et la dissolution de l'Assemblée nationale".
"Sous le regard des forces de la MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine) qui n'ont pu jouer leur rôle, la coalition Séléka a franchi la ligne rouge de Damara, attaquant ainsi Bangui pour renverser les institutions de la République, le chef de l'Etat fut alors obligé de se retirer évitant ainsi un bain de sang", selon la déclaration.
D'après la déclaration remise aux médias, François Bozizé, qui se revendique toujours "président démocratiquement élu de la République centrafricaine" prend à témoin la communauté internationale installé en RCA du "pillage systématique des biens des Centrafricains et étrangers résidant dans notre pays jusqu'à ce jour".
Tout en précisant que la communauté internationale n'a pas été épargnée par ces pillages, la déclaration regrette "l'acheminement systématique et barbare des biens volés vers certains pays voisins ".
François Bozizé invite la classe politique et les représentants des forces vives du pays à participer au prochain sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC) qui se tient ce mercredi à Ndjamena, la capitale tchadienne.
A Durban en Afrique du Sud, certains chefs d'Etat de l'Afrique centrale profité de leur participation au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) pour examiner la crise centrafricaine.
La déclaration, qui exige un retour l'ordre constitutionnel, sollicite "davantage l'implication effective de l'Union africaine, des Nations unies et de la CEEAC pour une évaluation progressive et objective des accords de Libreville afin de garantir une paix durable en Centrafrique" et exclut "toute participation du KNK à l'actuel gouvernement d'union nationale de maître Nicolas TIANGAYE ".
Après la prise de Bangui le 25 mars par la coalition rebelle de la Séléka, François Bozizé a cherché refuge au Cameroun, et séjourne à Yaoundé en attendant son départ pour un pays d'accueil.
Association des Centrafricains de la diaspora en France «Touche pas à ma Constitution ».
Défenseur des valeurs Constitutionnelles et des Droits de l’Homme.
Enregistré par la Préfecture Haute Garonne sous le N° W313017876.
81, rue Saint- Roch- BP 74184 31031 Toulouse cedex (France).
Mail: collectifcentrafricain@yahoo.fr
COMMUNIQUE DE PRESSE
A l’issue du coup de force que le pays vient de connaître en date 24.03.2013, permettant à la coalition SELEKA de prendre le pouvoir via son leader son Excellence Michel DJOTODIA, le collectif « Touche pas à ma Constitution » constate que les institutions de la République sont dissoutes pour une période de trois ans et la Constitution Centrafricaine dont nous sommes défenseurs est suspendue.
Devant une longue période de vide constitutionnel, le collectif demande que la durée de la transition soit réduite à dix-huit mois permettant de vite retrouver la légalité constitutionnelle et exige impérativement la tenue dans les prochains jours d’une « Conférence Nationale Souveraine » afin de faire la lumière sur les différentes exactions et violations des droits de l’homme, une telle assise permettra le retour à la paix durable.
Le collectif, déplore son absence notoire, celle de la grande diaspora et d’autres entités dans la prise des décisions consensuelles.
Malgré la promesse faite par le Président de la transition Michel DJOTODIA, de ne pas se présenter aux prochaines élections, le collectif prend acte, mais exige toute fois sa participation sans condition ainsi que les toutes forces vive de la nation dans les réunions, forums, conférences et sommets traitant le sujet de la sortie de la crise centrafricaine.
Etant leader très actif de la société civile et défenseur des droits de l'homme et de la Constitution Centrafricaine, le seul objectif de l’Association « Touche pas à ma Constitution » est de poursuivre le combat républicain que menons depuis fort longtemps.
Le collectif invite les Chefs d’ Etats de la CEEAC, de faire preuve de la maturité politique qui ne cesse de vous caractérisée.
Fait à Paris, le 01.04.2013
Le Représentant du Collectif en France.
Godfroy – Luther GONDJE- DJANAYANG
Ampliations: 5
A SON Excellence Idriss DEBY Président en exercice de la CEEAC à (NDJAMENA)
A Son Excellence Denis SASSOU NGUESSOU Médiateur dans la Crise Centrafricaine à Brazzaville (CONGO).
A Son Excellence Michel DJOTODIA, Président la République Centrafricaine à Bangui (REPUBLICAINE CENTRAFRICAINE).
A Son Excellence Maître Nicolas TIANGAYE, Chef du Gouvernement à Bangui. (RCA)
Au Secrétaire Général de la CEEAC à Libreville (GABON).
Toute la Presse.
2013-04-03 03:49:36 xinhua
L'armée ougandaise a annoncé mardi qu'elle avait suspendu ses opérations en République centrafricaine (RCA) pour traquer les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui ont provoqué le chaos dans la région des Grands Lacs.
Le colonel Felix Kulayigye, le commissaire politique de l'armée ougandaise a déclaré aux journalistes que la suspension fait suite au renversement du gouvernement centrafricain par la coalition rebelle de la Séléka.
« La chasse à la LRA et Joseph Kony, a été suspendue pour le moment en attente d'autres instructions de nos supérieurs. Cela fait suite à la chute du gouvernement de la République centrafricaine et parce que l'Union africaine (UA) fonctionnait en RCA sous le gouvernement du président Bozizé et comme la Séléka n'est pas reconnue par l'UA nous ne pouvions pas continuer ces opérations », a-t-il expliqué.
M. Kulayigye a déclaré que les troupes américaines qui ont également assisté à la chasse de Kony, que est recherché par la Cour pénale internationale pour répondre à des accusations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont également suspendu leurs activités.
Il dit que l'armée ougandaise ne travaillera qu'avec le nouveau gouvernement centrafricain après sa reconnaissance par l'UA.
Les militaires ougandais et d'autres armées régionales ont travaillé sous la force de l'UA pour traquer la LRA.
NDLR : Avec la complicité de Bozizé, l’armée ougandaise, sous prétexte de traquer le criminel Kony qui est toujours introuvable, a assez pillé les ressources naturelles du Sud-Est centrafricain depuis 2008. Cela suffit !
http://direct.cd Mercredi, avril 3rd, 2013 2:36
La famille de l’ex président centrafricain François Bozizé est bel et bien à Kinshasa. C’est dans la ville natale de Jean-Pierre Bemba qu’elle a trouvé asile. Ironie de l’histoire quand l’on sait que le président déchu est pour beaucoup dans le drame que connait le patron du MLC dans les geôles de la Haye au Pays-Bas.
Drame qui a entrainé jusqu’au décès de Jeannot Bemba Saolona, qui n’a pas résisté de voir son fils bien aimé reclus à la CPI (Cour pénale internationale).
La famille Bozizé, selon nos sources habitent à Macampagne sur l’avenue de la Forêt dans une villa appartenant au frère du président déchu qui était ambassadeur de la République Centrafricaine en RD-Congo.
La famille Bozizé aurait été aperçue à la place commerciale de Macampagne en train de prendre un pot. En tous cas pour les rd-congolais en général et les bembistes en particulier, la famille Bozize n’est pas la bienvenue car leur déchu de père (François Bozizé) est à la base des malheurs de Bemba. La RD-Congo n’a aucune raison et ne tire aucune fierté a accueillir sur son sol les rejetons d’un dictateur qui plus est a contribué à faire coffrer Bemba à la CPI.
MATTHIEU KEPA
LA FAMILLE NGAKOUTOU PATASSE A LE REGRET D'INFORMER TOUS LES PARENTS, AMIS ET CONNAISSANCES QUE LA CEREMONIE COMMEMORATIVE DE LA DISPARITION DE NOTRE REGRETTE PERE, GRAND-PERE, ONCLE, FEU LE PRESIDENT ANGE-FELIX PATASSE, INITIALEMENT PREVUE LE 05 AVRIL 2013 A BANGUI (PK 26 route de BOALI), EST REPORTEE A UNE DATE QUI VOUS SERA COMMUNIQUEE ULTERIEREMENT.
http://www.sudouest.fr 02/04/2013 à 06h00
Figure de la diaspora à Bordeaux, le président de l’Observatoire de la bonne gouvernance préconise le changement.
« Sud Ouest ». Entre le président déchu François Bozizé et celui qui s’installe, Michel Djotodia, soutenu par la rébellion Séléka, où se situent les démocrates de la diaspora centrafricaine que vous dites représenter ?
Lucé Raymond Bomongo (1). La diaspora, constituée surtout d’intellectuels, était à 80 % dans l’opposition. Aujourd’hui, c’est l’inverse : le parti KNK de Bozizé est majoritaire pour la simple raison que, pour faire des affaires au pays, il faut être encarté « majorité présidentielle ». En Centrafrique, le triptyque cyclique des dix ans - coup d’État, dictature du prolétariat et course à l’enrichissement rapide en paupérisant le peuple - nous offre son lot d’humiliations et de désolation. Notre Observatoire est là pour promouvoir la bonne gouvernance démocratique, judiciaire, économique, financière. À ce titre, nous ne pouvons que condamner la prise de pouvoir par la force. Les démocrates de la diaspora sont du côté de la raison, celle qui a prévalu le 11 janvier 2013, lors de la signature des accords de Libreville II. Lesquels accords ont été torpillés par l’ex-président Bozizé, ce qui a poussé Séléka à le chasser.
La communauté internationale a condamné le coup de force des rebelles. Qu’attendez-vous d’elle ?
La Centrafrique, en état de mort clinique, a besoin de soins intensifs. Je prends acte de l’application de la doctrine de l’Union africaine en matière de rébellions armées, de changement anticonstitutionnel de gouvernement et de ces voix qui condamnent le coup de force. Mais la Centrafrique est enclavée, son indice de développement humain, très bas. Les institutions internationales et régionales doivent éviter de l’isoler, car il y a urgence humanitaire. Nous ne demandons ni l’aumône ni l’acclamation de Séléka mais la prise en charge des attentes populaires : le retour de la sécurité et de l’ordre constitutionnel.
Quelle est la situation du pays ?
La Croix-Rouge qualifie de « catastrophique » la situation des hôpitaux de Bangui, avec 200 blessés, dont 40 qui doivent être opérés d’urgence. La ville manque d’eau courante, d’électricité, de carburant. Les entrepôts du CICR ont été pillés, mais aussi les bâtiments administratifs, des sociétés privées, les maisons des ex-dignitaires du KNK. On vole des véhicules et des objets précieux chez les particuliers. J’exhorte la communauté internationale à reconsidérer la condamnation de la Centrafrique. J’en appelle à la France, à l’Union européenne, à l’Union africaine, aux organisations humanitaires, pour sauver des vies.
Le pays peut-il profiter de la crise pour changer de gouvernance et améliorer le sort des habitants ?
Nous savons ce qu’il faudrait faire. Mais nos préconisations n’ont jamais été appliquées par les prédécesseurs de Michel Djotodia. Je pense au détournement des fonds réservés à la démobilisation, au désarmement et à la réinsertion (DDR), un élément déclencheur des hostilités contre Bozizé. Comment peut-on qualifier de pauvre un pays qui fait 9 % de croissance et dispose de ressources minières et minéralogiques si vastes ? Mauvaise gouvernance, corruption étatisée, régionalisme gangrènent le pays. La solution ? Mieux répartir la richesse, faire monter une nouvelle génération de jeunes intellectuels et de technocrates à des postes clés. Le gouvernement doit aussi reprendre la coopération militaire avec la France. L’urgence sociale appelle une tout autre politique.
Recueilli par Christophe Lucet
(1) Président de l’Observatoire centrafricain de la bonne gouvernance, basé à Bordeaux.
Le dernier coup d’Etat …
http://www.lejournalinternational.fr
Tribune libre Etienne Segnou, correspondant à Douala
Mardi 2 Avril 2013
Dimanche 24 mars 2013, le président centrafricain, François Bozizé, a été chassé du pouvoir par la rébellion nommée Séléka. Bozizé a été victime du même coup d’Etat qui l’avait fait arriver au pouvoir il y a exactement dix ans, confirmant une fois de plus qu’en politique, « qui tue par l’épée périt par l’épée ».
Cet énième putsch sur le continent africain mérite d’être fermement condamné comme l’ont fait l’Union africaine et l’Union européenne, puisque les négociations étaient en cours entre les parties en conflit. Mais on est aussi en droit de se demander pourquoi il n’y a pas eu cette même condamnation de la part de ces institutions lors des coups de force de Côte d’Ivoire et de Libye, perpétrés contre les régimes respectifs de Laurent Gbagbo et de Mohammar Kadhafi.
Y aurait-il donc des coups d’Etat que l’on doit soutenir et d’autres que l’on doit dénoncer ?
Néanmoins, le nouvel homme fort de Bangui, Michel
Djotodia, a rapidement, au cours d’une conférence de presse donnée cette fin de semaine, calmer l’opinion nationale et internationale en promettant qu’il ne sera pas candidat aux
prochaines élections présidentielles prévues dans trois ans. Faudrait-il le croire ?
On se souvient en effet que le Général Robert Guei avait fait la même promesse en Côte d’Ivoire lorsqu’il
prit le pouvoir suite à un putsch savamment fomenté contre Henri Konan Bédié. Il soutenait alors ne pas être « un ambitieux du pouvoir »,
et d’être « venu pour balayer la maison », et partir une fois ce travail fait. Pourtant, il s’est par la suite accroché au pouvoir, même après avoir perdu
les élections contre Laurent Gbagbo en 2000. Michel Djotodia finira-t-il par faire comme le Général Robert Guei ?
Quoi qu’il en soit, il est grand temps que la prise du pouvoir par les voies illégales cesse en Afrique, possédant le record
des putschs. Quiconque voudrait conquérir le pouvoir devrait d’abord conquérir les masses par le suffrage universel. Autrement, l’Afrique continuera à garder l’image d’un continent où pour
prendre le pouvoir, il suffit de prendre les armes. Or, tout pouvoir que l’on conquière par les armes et la force, on le dirige par les armes et la force.
Il est donc grandement souhaitable que le coup d’Etat de Bangui soit le dernier dans ce pays, mais aussi sur tout le
continent africain afin de qu’il garde l’image d’un continent où le pouvoir se prend par les voies légales.