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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 18:56

 

 

 

 

http://french.china.org.cn   le 18-09-2013

 

Convaincu que les nouvelles attaques dans le Nord-Ouest sont la manifestation d'une vengeance politique, le pouvoir de Bangui accuse les partisans du président déchu François Bozizé d'entretenir le chaos afin de susciter des sanctions de la communauté internationale, a déclaré le porte-parole de la présidence, Guy Simplice Kodégué, dans un entretien à l'agence Xinhua.

 

De l'avis de M. Kodégué, l'attaque qui a tué trois éléments de l'ex-rébellion de la Séléka lundi à Ndjo prouve par exemple que, "malgré l'engagement personnel du chef de l'Etat de transition à faire en sorte que la pacification du pays devienne une réalité, il y a toujours un certain un nombre de compatriotes qui continuent à perturber ce processus".

 

Question : Confirmez-vous l'attaque déclarée lundi à Ndjo contre les ex-rebelles de la Séléka ? Quel en est le bilan officiel ?

 

Réponse : Pour l'instant, les autorités centrafricaines attendent de faire toute la lumière sur ces derniers événements qui viennent confirmer le fait que, malgré l'engagement personnel du chef de l'Etat de transition à faire en sorte que la pacification du pays devienne une réalité, il y a toujours un certain nombre de compatriotes qui continuent à perturber ce processus.

Nous confirmons effectivement qu'il y a eu des attaques sur l'axe Bossembélé-Bossangoa, à quelques kilomètres de Ndjo et ces attaques concernent particulièrement des populations de sensibilité religieuse. Le but recherché depuis toujours est de soulever une communauté contre une autre, de manière à rendre la situation sécuritaire et humanitaire catastrophique, de sorte que ces ennemis de la paix et du progrès puissent avoir de leur côté internationale pour des sanctions contre les autorités de transition.

 

Q : Plusieurs sources concordantes parlent d'une résistance des populations locales contre les exactions de la Séléka. Vous approuvez cette version ?

 

R : Ce n'est pas la même version. Ce qui est vrai est qu'au début de la transition il y a eu des dérapages. Mais les prises de décisions du chef de l'Etat de la transition n'ont pas été bien appréciées par les ennemis du progrès qui entendent, une fois de plus, à jeter sur le processus en cours un certain nombre d'ingrédients néfastes pour empêcher, perturber, déstabiliser et en un seul mot définir une vision chaotique de la situation en Centrafrique. Ces décisions concernent la dissolution de la Séléka et bien avant cela la décision prise pour que les Forces armées centrafricaines aient confiance au chef suprême des armées, la décision prise de confier à la sécurité publique de procéder ensemble, avec les forces de la FOMAC (Force multinationale de l'Afrique centrale, NDLR), au désarmement.

 

Des efforts sont faits et nous pensons que ces efforts vont se poursuivre ainsi que le déploiement sur toute l'étendue du territoire des forces de défense et de sécurité et des forces de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, NDLR) et que l'intérieur du pays sera pacifié très rapidement. Il y a des actes isolés. Ceux-là sont désespérés, ils sont bloqués, ils ne savent pas par quel chemin y arriver. Mais cela n'arrivera jamais et que la Centrafrique ne ressemblera pas du tout à ce qui s'est passé sous d'autre cieux et c'est pour cela que nous lançons un appel pressant à la communauté internationale de faire très attention dans les analyses. Il est vrai que la situation n'est pas au beau fixe, mais il est question, pour que les populations civiles soient protégées au maximum, d'éviter l'embrasement de la situation. Ce à quoi le chef de l'Etat de la transition s'est engagé, qui veut sortir ce pays du gouffre.

 

Q : Il y a des actes de braquages, d'agression, d'enlèvement et des tueries qui se poursuivent y compris même dans la ville de Bangui. Vendredi par exemple, il y a un véhicule de l'UNICEF qui a été braqué, le jour même où le président de la transition a annoncé la dissolution de la Séléka. Nombre de Centrafricains et d'observateurs pensent que Michel Djotodia n'a pas le contrôle de la situation. Que répondez-vous ?

 

R : C'est totalement faux. Ces experts internationaux attitrés doivent se rendre compte d'un certain nombre de réalités centrafricaines. Nous sommes dans une période où ceux qui ont perdu cherchent par tous les moyens à faire entendre leur voix. Il n'est de l'intérêt de personne, même des forces de défense et de sécurité centrafricaines, de poser de tels actes. Pensez-vous que ceux qui étaient de l'ex-Séléka peuvent poser ce genre d'acte à partir du moment où ils ont compris que les réactions disproportionnées, face aux provocations des uns et des autres, nous ont amenés dans cette situation d'aujourd'hui qui, sur le plan international, est en train d'être interprétée autrement ? La vraie question aujourd'hui est qu'il y a des provocations de manière à créer une riposte, en sachant que cette riposte serait disproportionnée. C'est ce à quoi le chef de l'Etat de la transition a mis un terme. Aujourd'hui il y a une unicité du commandement sous la responsabilité d'un nouveau chef d'état-major et les Forces armées centrafricaines, le chef de l'Etat de la transition leur a fait confiance, qu'ils reviennent et qu'ils travaillent.

 

Q : Comment comprendre que les patrouilles des ex-Séléka continuent d'être visibles dans les rues de Bangui après leur dissolution officielle ?

 

R : Aujourd'hui, ce sont les forces de défense et de sécurité. Il est question de permettre à ceux qui répondent aux critères optimaux d'entrer dans la nouvelle armée centrafricaine et ceux qui sont inaptes vont choisir d'autres chemins de la réinsertion. Ils sont là, c'est des Centrafricains à part entière. On ne peut pas aujourd'hui prendre des décisions à l'emporte-pièce. C'est une situation très délicate qu'il faut traiter dans un contexte stratégique. A Bangui, il y a l'accalmie aujourd'hui, il y a un calme, il y a la paix quand même ; les gens circulent, les gens sortent. Il reste maintenant le problème de l'intérieur du pays où des actions sont en train d'être menées, des déploiements mixtes des FACA, des gendarmes, des policiers. Ce programme-là va se déployer dans les jours qui viennent pour sécuriser et redonner confiance aux populations déplacées. Fin

 

Centrafrique : le pouvoir de Bangui accuse les partisans de Bozizé d'entretenir le chaos (INTERVIEW) Par Raphaël MVOGO
Centrafrique : le pouvoir de Bangui accuse les partisans de Bozizé d'entretenir le chaos (INTERVIEW) Par Raphaël MVOGO
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 18:48

 

 

 

Mardi 17 septembre 2013

 

Communiqué de presse

 

 

Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l'Europe et à l’international

 

 

République Centrafricaine : une situation sécuritaire qui invite à une extrême vigilance  

 

Le Parti socialiste a reçu aujourd'hui l'ancien Premier ministre et actuel dirigeant du Mouvement de libération du peuple centrafricain, principal opposant au président renversé, François Bozizé. La discussion a porté sur la situation sécuritaire et les graves exactions qui ont entraîné récemment la mort d'une centaine de personnes.

 

Le Parti socialiste exprime sa grande inquiétude quant aux violences meurtrières qui perdurent entre les partisans de l'ex-président et les factions de la rébellion Séléka. Il souhaite que la République centrafricaine obtienne au plus vite les moyens de désarmer la Séléka, dissoute par décret le 14 septembre, et de sécuriser le pays.

 

Le Parti socialiste appelle à l'accélération du déploiement de la MISCA, mission placée sous l'autorité de l'Union africaine, afin que les autorités centrafricaines puissent exercer leur autorité sur tout le territoire national et faciliter un accès humanitaire urgent. Le Parti socialiste continue à suivre avec attention l'application de la feuille de route prévue pour le processus de transition politique. 

 

-- 

Service de presse

 

Parti socialiste

 

presse@parti-socialiste.fr

 

01 45 56 77 23 / 78 78 / 79 96 / 78 45

 

République Centrafricaine : une situation sécuritaire qui invite à une extrême vigilance
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 18:36

 

 

République centrafricaine : Les nouveaux dirigeants commettent de terribles exactions


L’ex-coalition de rebelles Séléka devrait rétablir la sécurité et apporter une aide

(New York, le 18 septembre 2013) – La Séléka, une coalition de groupes rebelles qui a pris le pouvoir en République centrafricaine en mars, a tué plusieurs dizaines de civils non armés, selon un rapport de Human Rights Watch publié aujourd’hui. La Séléka a également participé à la destruction arbitraire de nombreux foyers et villages.

Le rapport de 84 pages, intitulé « ‘Je peux encore sentir l’odeur des morts’ : La crise oubliée des droits humains en République centrafricaine », décrit les meurtres délibérés de civils – y compris de femmes, d’enfants et de personnes âgées – entre mars et juin 2013, et confirme la destruction délibérée de plus de 1 000 maisons dans la capitale, Bangui, ainsi que dans les provinces. De nombreux villageois ont dû fuir leurs foyers et vivent dans la brousse, craignant de nouvelles attaques. Human Rights Watch a documenté les décès d’un grand nombre de personnes suites à des blessures, à la faim ou à la maladie.



« Les dirigeants de la Séléka ont promis un nouveau départ pour le peuple de la République centrafricaine, mais au lieu de cela ils ont mené des attaques à grande échelle contre des civils, se livrant à des pillages et à des meurtres », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique de Human Rights Watch. « Pire encore, la Séléka a recruté des enfants, dont certains n’ont pas plus de 13 ans, pour commettre certains de ces actes horribles. »



Human Rights Watch a mené des recherches approfondies dans le pays du mois d’avril au mois de juin, dont de nombreux entretiens avec des victimes, des proches de victimes et des témoins. Les chercheurs ont réuni des témoignages détaillés d’attaques à l’encontre de civils à Bangui et dans les provinces.



La Séléka devrait selon Human Rights Watch mettre fin immédiatement aux meurtres et aux pillages, rétablir l’ordre et permettre l’accès à une aide humanitaire qui fait cruellement défaut. Les dirigeants de la Séléka devraient contrôler leurs forces, dénoncer les meurtres perpétrés par leurs membres et partisans, rétablir l’administration civile dans tout le pays, et assurer l’obligation de rendre des comptes pour les crimes commis.



Les organismes internationaux et les pays concernés devraient aider la mission de maintien de la paix de l’Union africaine à faire son travail et devraient imposer des sanctions ciblées contre les responsables d’atteintes aux droits humains, y compris des dirigeants de la Séléka.



« La République centrafricaine connaît véritablement une crise ignorée en ce qui concerne la situation humanitaire et des droits humains », a expliqué Daniel Bekele. « Chassés de leurs foyers par la Séléka, un nombre incalculable de personnes vivent dans la brousse dans des tentes fabriquées à partir d’arbustes et de feuilles, et sans accès à la nourriture ni à l’eau. Elles ont besoin d’une aide ainsi que d’une protection immédiates. »


Parmi les meurtres documentés par Human Rights Watch, la Séléka a tué 17 personnes dans le quartier Damala de Bangui le 27 mars. Le 13 avril, un véhicule de la Séléka a foncé dans un cortège funèbre. Les personnes en deuil, furieuses, ont jeté des pierres sur la Séléka, dont les membres ont ouvert le feu sur la foule, tuant au moins 18 civils sur le pont de Ngaragba près des quartiers d’Ouango et de Kassai. Les 13 et 14 avril, la Séléka a mené une vaste opération de pillage dans le quartier Boy-Rabe de Bangui, tuant des dizaines de civils, dont des enfants.



À l’extérieur de la capitale et hors de portée de la petite force de maintien de la paix de l’Union africaine, la Séléka a attaqué des villages en totale impunité. Human Rights Watch a pu établir que plus de 1 000 maisons ont été détruites dans au moins 34 villages dans le nord du pays, entre février et juin. Dans un cas, une autorité autoproclamée de la Séléka a coordonné les meurtres de cinq hommes qui ont été ligotés avant d’être exécutés.



Un témoin a déclaré : « [Il] est allé de porte en porte dans le village pour demander aux gens de sortir de chez eux et de venir à une réunion pour parler avec les Séléka. Les premiers ont quitté leurs maisons, cinq d’entre eux, et ont été regroupés sous un arbre … ils étaient attachés ensemble par les bras. Ils ont ensuite été tués par balle l’un après l’autre. »



Le rapport signale également de nombreux meurtres de personnes associées à l’armée sous le règne du président déchu François Bozizé. Par exemple, le 15 avril, les forces de la Séléka ont contraint neuf hommes suspectés d’être d’anciens soldats à monter dans un véhicule et les ont conduits à la rivière Mpoko, à l’extérieur de Bangui. Des membres de la Séléka ont sommairement exécuté cinq d’entre eux. Les survivants ont décrit à Human Rights Watch étape par étape comment ils ont été conduits à la rivière, mis en ligne et préparés pour l’exécution jusqu’à ce qu’un membre de la Séléka se rende compte que les hommes n’avaient en fait pas été soldats sous Bozizé et épargne ceux qui n’avaient pas encore été tués.


Lors d'entretiens avec Human Rights Watch, des représentants du gouvernement de transition, dont beaucoup d'anciens dirigeants de la Séléka, y compris le président par intérim, Michel Djotodia, ont minimisé l'ampleur des massacres, affirmant que la plupart étaient l'œuvre de « faux Séléka » ou de partisans de Bozizé. Mais les recherches de Human Rights Watch indiquent un schéma cohérent d’exactions commises par des forces liées de manière crédible à la Séléka.


Human Rights Watch a également documenté des crimes qui avaient été commis sous Bozizé et a interrogé d’anciens prisonniers récemment libérés du centre de formation militaire de Bossembélé à l’extérieur de Bangui. Des détenus ont confié à Human Rights Watch qu’ils étaient retenus au secret et dans des conditions inhumaines durant des mois ou des années, et que nombre d’entre eux ont été torturés.

Ces derniers ainsi que d’autres sources ont expliqué à Human Rights Watch que Bozizé avait pour habitude de se rendre dans le centre et qu’il possédait à proximité une villa privée. Les détenus ont communiqué à Human Rights Watch les cas d’au moins deux hommes qui avaient été forcés de creuser des trous avant d’être abattus et enterrés par la Garde présidentielle. La majorité des détenus de Bossembélé étaient des musulmans du nord accusés d’être des rebelles.


La Séléka n’a pas enquêté sur les exactions commises par ses propres membres ni n’a poursuivi ces derniers en justice. Au lieu de cela, la Séléka a cherché à obtenir justice pour des crimes commis par l’ancien gouvernement. Le 29 mai, le procureur national a annoncé un mandat d'arrêt international contre Bozizé, qui a fui la RCA ; des informations récentes indiquent qu’il se trouve en France.



L’absence d’enquêtes approfondies et de poursuites judiciaires a entamé la confiance du public envers le système judicaire et le gouvernement rebelle, qui a promis des élections dans 18 mois.


« La Séléka a peut-être de vrais griefs contre l’ancien régime, mais rien n’excuse un tel niveau de violence contre les civils », a conclu Daniel Bekele. « La Séléka semble se concentrer davantage sur des actes de pillage visant diverses couches de la population que sur le rétablissement d’un gouvernement opérationnel qui puisse protéger les personnes contre les exactions. »


Ces dernières semaines, les violences se sont intensifiées dans le nord de la RCA, dans la région de Bossangoa. Le 7 septembre, deux employés de l’Agence d’aide à la coopération technique et au développement (ACTED), une organisation non gouvernementale française, ont été tués près de Bossangoa. Leurs meurtriers seraient des combattants de la Séléka. 


Le 13 septembre, le président par intérim, Michel Djotodia, a dissout la coalition Séléka et annoncé que les forces officielles de l’État étaient chargées de la sécurité. Aucun détail n’a été communiqué sur la manière dont ces forces allaient neutraliser les milliers de combattants de la Séléka dans tout le pays.

 


Pour consulter le rapport « ‘Je peux encore sentir l’odeur des morts’ : La crise oubliée des droits humains en République centrafricaine », veuillez suivre le lien : 


http://www.hrw.org/fr/node/119012

Pour consulter d’autres recherches de Human Rights Watch sur la République centrafricaine, veuillez suivre le lien : 


http://www.hrw.org/fr/africa/central-african-republic

Pour plus d’information, veuillez contacter : 


À New York, Lewis Mudge (anglais) : +1-646-637-3801 (portable) ; ou mudgel@hrw.org
À New York, Rona Peligal (anglais) : +1-917-363-3893 (portable) ; ou peligar@hrw.org
À New York, Philippe Bolopion (français, anglais) : +1-212-216-1276 ; ou +1-917-734-3201 (portable) ; ou bolopion@hrw.org


À Paris, Jean-Marie Fardeau (français, anglais, portugais) : +33-1-43-59-55-31 ; ou +33-6-45-85-24-87 (portable) ; ou fardeaj@hrw.org

 

RCA : Rapport de Human Rights Watch
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 13:49

 

 

 

Conseil National pour la Renaissance

Centrafricaine - Finî Bêafrîka

(CNRC-FB)

BP 3288 Bangui RCA

Renaissanceca2@gmail.com

 

 

Bureau Exécutif Provisoire

 

Le Président

 

Réf : 217-09-13/005/COM/PR/

 

Le 17 Septembre 2013

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Ce jour 16 Septembre 2013, le Pr. Gaston MANDATA N'GUEREKATA a rendu une visite de courtoisie à Madame Cynthia H. AKUETTEH, Sous Secrétaire d'Etat Adjoint pour l'Afrique Centrale au Département d'Etat, Washington DC. Cette rencontre s’est tenue en présence de Monsieur David BROWN, Conseiller Spécial Américain pour la République Centrafricaine. Pendant une heure et quinze minutes, les deux personnalités ont évoqué la situation qui prévaut en République Centrafricaine. Auprès du membre du gouvernement Américain, le Pr. N'GUEREKATA a plaidé en faveur d’une plus grande implication de la première puissance mondiale, dans la recherche d’une solution urgente, efficace et durable à la crise Centrafricaine. Madame AKUETTEH et le Pr. N'GUEREKATA ont promis de se rencontrer désormais de manière régulière afin de faire le point sur le dossier Centrafricain.

 

Fait à Baltimore, le 16 Septembre 2013

 

Pr. Gaston MANDATA N'GUEREKATA

 

 

Communiqué de presse du CNRC - FB
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:45

 

 

 

Quelques photos de la fin de la première campagne de désarmement volontaire. Le PM Nicolas Tiangaye et le Chef d'Etat de la Transition Michel Djotodia se font présenter les armes récupérées sur la Place d'armes Martin Lingoupou au camp de la Gendarmerie nationale le 16 septembre 2013 à Bangui

Les armes récupérées durant les 12 jours du désarmement à Bangui
Les armes récupérées durant les 12 jours du désarmement à Bangui
Les armes récupérées durant les 12 jours du désarmement à Bangui
Les armes récupérées durant les 12 jours du désarmement à Bangui
Les armes récupérées durant les 12 jours du désarmement à Bangui
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 00:53

 

 

 

Une réunion extraordinaire du conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) s’est ouverte hier à Libreville afin de discuter de la détérioration de la situation sécuritaire en Centrafrique.

 

Les ministres des Affaires étrangères de la CEEAC présenteront donc bientôt leurs recommandations au président en exercice de l’organisation, le président tchadien Idriss Deby Itno, en vue du renforcement immédiat de la MICOPAX 2, qui devrait d’ailleurs compter les 2 000 soldats requis à la fin de cette semaine, selon le commandant de la force, le général Jean-Félix Akaga.

 

 (Sources: AFP, 17 sep. 2013 Xinhua)

Centrafrique : réunion extraordinaire du conseil des ministres du COPAX à Libreville
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 00:40

 

 

 

 

Trois éléments de l'ex- coalition rebelle de la Séléka, officiellement dissoute vendredi par le président de la transition centrafricain Michel Djotodia, ont été tués et de nombreux blessés dans une attaque de « résistants » lundi à Ndjo, une localité du Nord-Est, a rapporté mardi à Xinhua l'archevêque de Bangui, Mgr. Dieudonné Nzapalainga, témoin de l'incident.

 

L'attaque s'est produite lundi après-midi, aux environs de 15 heures, une embuscade tendue par des habitants de Ndjo organisés en comités d'autodéfense pour une résistance contre les exactions des ex-rebelles de la Séléka qui se poursuivent six mois après la prise du pouvoir de Michel Djotodia le 24 mars, a témoigné l'archevêque de Bangui de retour d'une « mission de médiation » dans la région.

 

« Nous avons vécu les événements d'hier (lundi). Nous revenions de Bossangoa après une mission de médiation, car les éventuelles exactions et aussi les violences perpétrées à l'égard des populations civiles, des militaires aussi nous touchent et nous avons voulu aller pour nous enquérir et surtout écouter les autres. C'est sur le chemin du retour, dans le village de Ndjo, qui se trouve à 60 km de Bossembélé », a déclaré le prélat.

 

« Nous avons vu un pick-up qui était couché, nous avons compris qu'il s'est passé quelque chose. On dénombrait trois morts, quatre blessés graves. Dans quel état ils sont maintenant à l'hôpital de Bossembélé ? Nous ne savons pas. Et nous avons d'autres blessés légers. Parmi ces morts, il y a deux civils qui étaient dans ce véhicule-là. Tous les corps ont été portés dans un véhicule militaire pour être déposés à l'hôpital », a-t-il poursuivi.

 

A l'en croire encore, « nous avons présumé et d'après aussi la version des militaires qui étaient là, qu'il y a eu une attaque. Le chauffeur a été touché, il a perdu le contrôle du véhicule pour se retrouver dans le ravin. Le véhicule a fait un tonneau. Nous déplorons ces morts-là. En revanche, au moment d'arriver on a vu un militaire qui a tiré sur quelqu'un qui sortait d'une maison, peut-être pour fuir. Il l'a abattu à bout portant. Ce Monsieur n'avait pas d'arme ».

 

Bossembélé se trouve à environ 140 km de Bossangoa elle-même, ville d'origine du président déchu François Bozizé à quelque 300 km au Nord-Est de Bangui, où ont eu lieu le 7 septembre de violents affrontements qui ont fait plus de 100 morts, selon des sources officielles.

 

Le porte-parole de la présidence, Guy Simplice Kodégué, a confirmé l'attaque de Njdo mais sans communiquer de bilan. « Pour l'instant, les autorités centrafricaines attendent de faire toute la lumière sur ces derniers événements qui, en plus, viennent confirmer le fait que, malgré l'engagement personnel du chef de l'Etat de transition à faire en sorte que la pacification du pays devienne une réalité, il y a toujours un certain nombre de compatriotes qui continuent à perturber ce processus », a-t-il dit. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : trois ex-rebelles Séléka tués dans une attaque de « résistants » à Ndjo, au Nord-Est (archevêque de Bangui)
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 13:07

 

 

 

 

Les dix ans de « démocrature » imposée au Peuple centrafricain par le régime cynique du Président Bozizé et son clan ont mis notre pays la République centrafricaine dans un état de déliquescence sans précédent, caractérisé par l’absence de l’Autorité de l’Etat et de l’Etat de droit, la corruption généralisée, l’insécurité chronique, l’économie moribonde, la gabegie maladive, le clientélisme exacerbé, etc. Centrafrique est devenu un véritable champ de ruine où, dans tous les domaines, tout est à RECONSTRUIRE.

 

L’autisme du pouvoir KNK (parti de l’ancien Président) et l’égocentrisme de ses partisans ont fini par inciter un essaim de groupes armés hétéroclites à prendre  les armes pour mettre un terme à cette situation intenable.

 

Ainsi, depuis le 24/03/2013, date du renversement du régime dictatorial de ce dernier, cette situation déjà chaotique s’est-elle littéralement amplifiée. Le peuple centrafricain traverse tout à coup une période particulièrement éprouvante de son histoire ; période marquée par les scènes de violences récurrentes, de pillages monstrueux, de viols et assassinats abominables, etc. C’est ici l’occasion de réitérer l’expression de la condamnation la plus ferme de  tous ces crimes perpétrés contre la population civile innocente et d’adresser aux victimes et à leurs familles toute la solidarité et la compassion patriotiques pour les horreurs subies.

 

Cela dit, au-delà d’un simple soubresaut politique (comme les centrafricains en ont l’habitude), cette énième crise politico-militaire a provoqué un grand chambardement qui allait anéantir complètement la vitalité du pays. La république centrafricaine a perdu tout ce qui fait d’une nation un Etat ; il n’y a plus d’administration, plus d’armée, plus de tissus économiques, plus d’écoles, plus d’hôpitaux, plus de structures sociales et culturelles, bref, en un mot, PLUS RIEN. Les organes de transition mis en place avec l’aide de la communauté sous régionale pour travailler ensemble à une sortie de crise fonctionnent de façon totalement bancale. La mésintelligence permanente de leurs dirigeants rend inefficaces et incohérentes toutes les actions qu’ils mènent en faveur de la sécurisation et du rétablissement de l’ordre dans le pays depuis bientôt six mois. De ce fait, tous les efforts déployés jusqu’à présent par les nouvelles autorités n’ont nullement contribué à améliorer durablement la situation. Chaque jour qui se lève en Centrafrique amène son cortège de malheurs en tout genre (vols, viols, enlèvements, assassinats) qui amenuise tout espoir d’une vie meilleure dans ce pays.

 

Devant l’extrême gravité de cette crise politico-militaire qui prend dangereusement une tournure interconfessionnelle (et maintenant ethnique avec l’entrée en rébellion du Général Bozizé) et dont les conséquences dramatiques sur les populations civiles sont de plus en plus insoutenables, il faut se résoudre à penser qu’il sera difficile, voire impossible, à la république centrafricaine de se relever seule de cette situation. N’ayant plus la force et l’énergie nécessaires pour braver cette crise de trop, ce pays qui a connu les différentes étapes de l’autodestruction (« le fameux grâce à Dacko », les mutineries, les conflits interethniques, et maintenant  l’occupation par des forces étrangères extrémistes) est au bord du précipice et de la « somalisation » (dixit le Président français F. HOLLANDE). Cela en dit long sur l’incapacité de la classe politique tout entière à trouver des solutions alternatives assorties, à la fois, d’un véritable consensus politique global et d’un vrai sursaut démocratique.  Dans ces conditions, comment ne pas envisager la mise sous tutelle d’un Etat qui ne l’est plus de fait, qui ne peut plus assumer sa mission régalienne, qui ne peut plus poser un acte de souveraineté digne d’un Etat indépendant, et dont les autorités ne contrôlent plus rien en réalité ?

 

Pour comprendre la pertinence de cette interrogation, il suffit de jeter un regard rétrospectif et synoptique sur la situation de Centrafrique de ces trente dernières années  pour se rendre compte que la succession des crises qui ont émaillé son histoire socio-politique depuis le coup d’Etat de 1979 à celui de 2013 en passant par celui de 2003 ont atteint un certain paroxysme tel qu’elles dépassent aujourd’hui toutes les limites du tolérable. Au-delà du drame actuel que vit le peuple centrafricain au quotidien, se profilent d’autres crises majeures (sociale et surtout humanitaire) aux conséquences tout aussi épouvantables auxquelles ce pays ne saura faire face parce qu’essoufflé par la recrudescence des vieux démons ; en témoignent d’autres rébellions en action ou en gestation (entre autres, celle pourtant d’un ancien Président de la république). Vraiment indigne et écœurant !

 

Du fait de la destruction à grande échelle du tissu économique, l’équilibre social est gravement fragilisé et pourrait déboucher sur d’autres impondérables encore plus catastrophiques. Le gouffre financier laissé par le régime précédent (dettes colossales, malversations énormissimes, etc.) ainsi que les difficultés des autorités actuelles à exercer un contrôle sur les ressources du pays sur l’ensemble du territoire national font courir à notre chère patrie le risque d’une banqueroute, tant toutes ces ressources génératrices de richesses ont fait les frais de l’appétit dévastateur de groupes armés extrémistes introduits sur le sol centrafricain, et qui sont d’ailleurs de plus en plus difficile à contenir, même par leurs chefs respectifs.

 

Afin d’éviter à la nation centrafricaine des lendemains apocalyptiques tant redoutés, je recommande la mise sous tutelle de l’Organisation des Nations Unies de la République centrafricaine, et incite tous les compatriotes à lever le tabou sur le sujet, à en débattre, à envisager des actions dans ce sens pour permettre le rétablissement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, l’instauration d’une véritable démocratie et, par conséquent, de la paix dans notre beau pays. N’étant plus en capacité de nous défendre économiquement et/ou militairement contre les velléités expansionnistes de nos voisins tchadiens, soudanais et même ougandais dont les groupes armés occupent notre sol, y sèment encore la terreur et la désolation, il ne sert à rien de s’arc-bouter sur une indépendance (purement formelle) qui n’existe plus en réalité. Car, être indépendant, cela se vit, cela se sent… Ce qui n’est pas le cas du peuple centrafricain en ce moment.

 

Aussi, la nécessité de cette mise sous tutelle se justifie-t-elle par le fait que ce sera la seule possibilité pour le peuple centrafricain de rompre le cycle infernal  des violences aveugles (manifestées régulièrement à travers la prolifération des rébellions armées en tout genre)  et de la pratique récurrente des coups d’Etat que certains tentent cyniquement d’ériger en système politique dans le pays au moment où, ailleurs, les peuples élisent librement et démocratiquement leurs dirigeants. La logique purement « centrafricaine » qui consiste désormais en une évolution cyclique  à faire, par le moyen des armes, des victimes d’aujourd’hui les bourreaux de demain (et ainsi de suite), doit être bannie. Il n’est pas acceptable que dans un pays comme Centrafrique qui prône les valeurs d’ «Unité » et de Fraternité,  il y ait autant de violences en quelques années, autant de martyrs, autant de veuves et d’orphelins, et que les armes restent la panacée dans le règlement de tout conflit  politique. Les centrafricains devront puiser au fond de leur réservoir patriotique la source d’énergies nécessaires pour transcender les errements et turpitudes de nature belliqueuse qui freinent tout développement et ternissent l’image du pays.      

 

Fait à Paris, le 13/09/2013

 

Médard POLISSE BEBE

Philosophe et Politologue centrafricain

NECESSITE DE LA MISE SOUS TUTELLE DE CENTRAFRIQUE par Médard Polisse Bébé
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:42

 

 

Le grand témoin

 

 

 

http://www.franceinfo.fr   LE MARDI 17 SEPTEMBRE 2013 À 08:51

 

Le journaliste Etienne Huver est en Centrafrique et il est le seul à être entré à Bossangoa. Il couvre la guerre en Centrafrique qui oppose chrétiens et musulmans et fait des centaines de mort. Depuis mars 2013, le nouveau gouvernement de Bangui ne maîtrise plus ses propres troupes.

 

L'insécurité est le problème principal à Bangui et le phénomène s'est généralisé dans toute la ville, explique Etienne Huver. Le ministre de la Sécurité publique Josué Binoua avoue sa totale impuissance à maîtriser les choses et explique qu'il n'a pas plus de quatre voitures de police et de gendarmerie pour ses troupes.

 

Le gouvernement tente de désarmer les miliciens qui ont pris le pouvoir en mars, mais ces hommes ne répondent qu'à leur propre chef et sont quasiment impossibles à désarmer, tant des les rues de Bangui que dans le reste du pays, estime Etienne Huver.

 

La coalition Séléka

 

La coalition Séléka serait composée de chefs de guerre venant du Tchad, du Soudan ou du Darfour. Au moment de leur prise de pouvoir, ils n'ont pas hésité à détruire l'état civil de Centrafrique, et aujourd'hui "il est quasiment impossible de savoir qui est centrafricain." En Centrafrique 85% de la population est chrétienne, 15% musulmane. Les chefs de guerre ont principalement recruté chez les musulmans.

 

A Bossangoa, les villageois pillés et torturés par la Séléka s'arment pour former une armée et demandent aux soldats de leur fournir des munitions. Ils veulent tenter de reprendre Bangui. La ville est quasiment coupée du monde. Les musulmans se rapprochent des postes militaires tenus par la Séléka et les chrétiens de l'évêché.

Centrafrique : le témoignage du journaliste Etienne Huver
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:40

 

 

 

RFI  mardi 17 septembre 2013 à 10:12

 

Depuis plus d'une semaine, le nord de la République centrafricaine s'est embrasé. Des dizaines de villages ont été brûlés, soit par les soldats de la Seleka, la coalition au pouvoir, soit par des groupes d'auto-défense qui les harcèlent. Selon les premiers bilans, les violences ont fait au moins cent morts dans la région de l'Ouham. Les groupes armés qui opèrent dans la région n'hésitent plus à s'attaquer à la population civile. La ville de Bossangoa, coupée du monde, est sous haute tension. Le conflit, politique au départ, attise les tensions entre les chrétiens et la minorité musulmane. Chaque communauté vit désormais regroupée dans un coin de la ville et compte ses morts.

 

Machettes et fusils en mains et gri-gri sur le torse, ils sont quelques dizaines à s’approcher de la route au passage du convoi humanitaire. Des combattants en guenilles qui n’hésitent pas à demander au personnedes Nations unies et à leur escorte, armes et munitions. Encadrés par des mercenaires, proches de François Bozizé, ces paysans ne cachent pas leur admiration pour le président déchu : « Bozizé oui, oui, oui. Ca, c’est les rebelles de Bozizé. La Seleka ça ne marche pas ».

 

Depuis une dizaine de jours, ces miliciens multiplient les embuscades contre les troupes fidèles au pouvoir de Bangui et n’hésitent plus à cibler les villages musulmans des environs. A une dizaine de kilomètres, le convoi s’arrête alors dans un hameau aux maisons calcinées et encore fumantes.

 

Les soldats et les humanitaires sous le choc

 

Des rues désertes dans un premier temps, puis des dizaines de femmes et d’enfants sortent de la brousse en pleurs. Le village a été ciblé trois heures plus tôt par un groupe armé. Les humanitaires et les soldats de l’escorte sont sous le choc en découvrant la tuerie : « Six corps au total. Il y a un blessé sur place. C’est trop horrible », racontent-ils.

 

Sur les cinquante derniers kilomètres jusqu’à Bossangoa, le moindre bruit de moteur suffit à faire fuir les habitants : « On a peur. Est-ce que vous avez vu beaucoup de personnes dans le village ? Ils sont au bord du champ dans un endroit bien caché ». Des villageois terrés, démunis et abandonnés, également pris pour cible. La plupart des travailleurs humanitaires qui leur venaient en aide ont préféré quitter la zone.

 

Les derniers événements en RCA inquiètent la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale

 

Les ministres de la Défenses des dix pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont tenu, lundi 16 septembre 2013, à Libreville une réunion sur la crise en Centrafrique. Principaux sujets de discussion, l’envoi de soldats supplémentaires pour sécuriser les populations harcelées et peaufiner les discussions avec l’Union africaine pour le déploiement en Centrafrique d’une mission internationale de sécurisation du pays, la Misca.

 

Il n’y a pas eu d’annonce spectaculaire à l’issue de la rencontre de Libreville. Selon le communiqué final des travaux, le Cameroun, le Congo, le Gabon et le Tchad projetteront dans quelques jours à Bangui des soldats supplémentaires. Ces nouveaux combattants renforceront les effectifs de la Fomac, la force de paix de la sous région qui passera de 1 600 à 2 000 hommes.

 

Aucun accord définitif n’a été signé avec l’Union africaine pour transformer la Fomac en mission internationale de sécurisation de la Centrafrique (MISCA) forte d’environ 3 600 hommes. Les discussions vont se poursuivre. Mais d’ores et déjà, le Burundi s’est engagé à mettre à disposition un bataillon et une unité de police. La RDC enverra des policiers.

 

Plusieurs conditions restent à remplir avant le déploiement de la Misca : définir un mandat d’engagement, désigner le commandant de la force et surtout trouver les moyens matériels et financiers.

 

En Centrafrique, à Bossangoa, la peur s’est emparée de la population (RFI)
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