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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 22:05

 

 

 

French.china.org.cn  le 22-09-2013

 

La rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, recherché par la justice internationale et les Etats-Unis pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, qui s'est retranchée dans l'Est de la Centrafrique, annonce avoir décidé de déposer les armes, communiquent dimanche les autorités centrafricaines à Bangui.

 

"Les troupes de la LRA ont accepté de déposer les armes. Depuis deux jours, elles sont en train de se regrouper, elles vont être désarmées", a déclaré à Xinhua le porte-parole de la présidence Guy Simplice Kodégué, une information qui reste pour l'heure difficile à vérifier auprès de la fameuse rébellion.

 

Accusée de pires atrocités contre les populations dont les victimes sont estimées à plusieurs milliers de morts dans divers pays voisins de l'Ouganda au rang desquels celui-ci lui-même puis la République centrafricaine (RCA), le Sud-Soudan et la République démocratique du Congo (RDC), ce mouvement créé il y a plus de vingt ans était auparavant basé dans ce dernier pays avant de traverser en RCA.

 

Avec l'appui d'une centaine d'experts militaires américains, l'Union africaine (UA) et les Nations Unies ont mis en place une opération conjointe visant à mettre à la main sur le chef rebelle Joseph Kony et donc à un mettre un terme aux activités de cette organisation qualifiée de terroriste. Cette initiative avait permis d'appréhender quelques lieutenants du redoutable seigneur de guerre.

 

De l'avis de M. Kodégué, "on dénombre actuellement 1.250 hommes combattants de cette rébellion en RCA comprenant des femmes et des enfants. Le président a envoyé des bâches pour que ces femmes et ces enfants puissent être mis à l'abri. Le recensement des troupes se poursuit".

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : la rébellion ougandaise de la LRA accepte de déposer les armes, annonce la présidence (porte-parole)
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Centrafrique-Presse.com
22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 22:01

 

 

 

French.news.cn   2013-09-22 19:37:13

 

Par Raphaël MVOGO

 

BANGUI, 22 septembre (Xinhua) -- Il ne se passe presque pas une nuit sans qu'une détonation d'arme ne retentisse à Bangui, la capitale centrafricaine, preuve que six mois après la prise du pouvoir le 24 mars de Michel Djotodia, investi président de transition en août, les obstacles restent entiers pour une sortie de crise, ce qui n'aide pas à dissiper les inquiétudes de la communauté internationale.

 

"La situation actuelle ne prête pas à l'optimisme", a par exemple asséné dans une analyse sans appel à Xinhua, que les autorités pourront certainement juger exagérée, un officier supérieur français en service dans une organisation internationale opérant dans ce pays d'Afrique centrale.

 

Cette remarque a été exprimée peu de temps après le camouflet essuyé vendredi soir par la "feuille de route" du gouvernement d'union nationale et de transition de l'ex-chef de file de l'opposition démocratique Nicolas Tiangaye, jugée irrecevable, parce que, entre autres lacunes, peu cohérente par le Conseil national de transition (CNT) qui joue le rôle d'une Assemblée nationale provisoire.

 

Un document censé être approuvé par la communauté des bailleurs de fonds incarnée par le Comité de suivi de l'accord politique de Libreville (Gabon) du 11 janvier et le Groupe international de contact constitué des partenaires au développement, ce programme de politique générale a pour objectif de servir comme un instrument précieux en vue d'une sortie de crise réussie.

 

GOUVERNEMENT SANCTIONNE

 

Hélas, de l'avis de son président, Alexandre Nguendet, le CNT, un organe réunissant en son sein les différentes sensibilités politiques et socioprofessionnelles nationales, a affirmé avoir sanctionné l'incapacité du gouvernement à concevoir, avec coûts des besoins chiffrés à l'appui, une stratégie fixant le cap des actions à réaliser pour la reconstruction du pays.

 

Il s'agit notamment, a expliqué le détenteur du pouvoir législatif de transition, de l'élaboration d'un plan de relance économique, d'un plan de pacification et de sécurisation du territoire national avec en bonne place le programme DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) concernant les combattants de l'ex-rébellion de la Séléka de Djotodia et l'ensemble des groupes armés en Centrafrique.

 

La tâche consiste aussi, a par ailleurs indiqué M. Nguendet, à déterminer un chronogramme clair et précis des élections incluant "un recensement général de la population pour établir un fichier fiable, en vue d'élections transparentes, libres et démocratiques".

 

Aux prises avec une population, en l'occurrence celle du Nord-Ouest, qui a décidé de passer à son tour à l'offensive pour faire payer aux ex-Séléka leurs exactions, le pouvoir de Bangui, qui dénonce plutôt une action de déstabilisation à connotation politique, a aussi du mal à créer une cohésion au sein de cette organisation hétéroclite officiellement dissoute par un décret présidentiel il y a une semaine.

 

L'amélioration de la situation sécuritaire qui se fait peu à peu ressentir à Bangui est pour l'instant loin d'effacer le traumatisme de cette population causé par des pillages, vols, braquages, viols, assassinats et exécutions, d'autant que quelques-uns de ces actes continuent d'être signalés ça et là sur le territoire national.

 

"C'est Dieu qui nous protège. On côtoie la mort", ont pris l'habitude de se consoler les Centrafricains, en signe de résignation. Tant le pays est exsangue et qu'ils se retrouvent eux-mêmes pris au piège de l'impasse, les ex-rebelles n'ont pas arrêté à se faire payer sur la bête. Sous couvert d'anonymat, même les autorités admettent que personne aujourd'hui n'est en sécurité, à commencer par Bangui où il a fait état d'énormes quantités d'armes en circulation.

 

PIRE DES CRISES

 

"C'est la pire des crises qu'ait connue la République centrafricaine. Comme la RCA n'est pas connue au plan international, elle est ignorée, alors qu'elle est plus grave que la crise malienne", a pu souffler, la gorge serrée, un juge d'un tribunal du Nord qui s'est vu obliger de déserter son poste.

 

En effet, ce pays de 4,5 millions d'habitants déjà inscrit en queue de peloton à l'Indice de développement humain des Nations Unies évolue à présent avec une administration quasi-fantôme en province. De sorte qu'écoles et hôpitaux, non épargnés par les assauts de l'ex-rébellion et qui pour certains sont devenus des abris des populations, restent fermés, selon les témoignages.

 

A l'Est, grand bassin minier, les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) règnent en maîtres avec leur leader Joseph Kony, qui a abandonné sa base orientale de la République démocratique du Congo (RDC) en face. Déployées sous mandat de l'Union africaine (UA) pour une mission visant notamment à tordre le cou à ces seigneurs de la guerre, les forces ougandaises font l'objet d'accusations de trafic de minerais (diamants et or).

 

En dix mois de conflit depuis la première de la Séléka contre le régime de François Bozizé en décembre 2012, les Nations Unies établissent un bilan d'environ 400 morts, révisé à la hausse à plus de 3.000 victimes par des sources indépendantes et aussi administratives. Plus de trois mois d'arriérés de salaires, les fonctionnaires sont à la bourre.

 

Dans ce climat de désolation où toutefois la mairie de Bangui, implantée en face du palais présidentiel dit de la Renaissance qui a repeint ses murs en blanc mais accroche peu avec ses bâtiments à l'architecture démodée puis au mobilier également vieillot et vandalisé, tente de susciter l'espoir en se livrant à quelques travaux de réfection de la voirie urbaine en piteux état, les étudiants de l'Université de Bangui portent eux aussi la souffrance.

 

Secouée par une série de grèves liée à des revendications de paiement de salaires des enseignants, l'institution académique nationale en est encore à rattraper une année blanche pour 2011-2012 en ce qui concerne les étudiants de la faculté des lettres, en particulier ceux de master 1 philosophie qui déclarent une timide reprise avec un quart de douze matières dispensé depuis juillet pour une année censée être clôturée dans deux mois.

 

Forts de leurs 20 à 25.000 hommes comprenant des enrôlés soudanais et tchadiens appelés à être renvoyés dans leurs pays respectifs, de l'aveu même des sources officielles, les ex-Séléka créent le vertige avec les patrouilles incessantes dans les rues d'une capitale qui, malgré tout, reprend peu à peu goût à l'ambiance chaude des cabarets et des bars où viennent d'ailleurs se défouler eux-mêmes aussi les nouveaux maîtres de la RCA.

 

INTRIGUES POLITIQUES

 

De temps en temps, des responsables des unités de commandement des forces françaises présentes depuis l'indépendance sur le sol centrafricain et de la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC) mises à contribution pour la pacification du pays, ne résistent pas à la tentation de siroter un verre de bière ou de boisson hygiénique à la terrasse des cafés à la mode.

 

Pendant ce temps, la classe politique, minée par des divisions, des intrigues et des coups bas, s'emploie déjà à fourbir ses armes dans la perspective de la présidentielle et des législatives prévues au terme d'une transition de dix-huit mois.

 

Le retour d'un repli en France jeudi de l'ex-Premier ministre Anicet Gorges Dologuélé, par ailleurs ancien président de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC, basée à Brazzaville au Congo), est ainsi venu faire augmenter l'agitation. Car, dans ce pays où prospèrent des trafics de pierres précieuses, c'est pratiquement tout le monde qui s'estime avoir un destin national.

 

Mais, la venue de l'ancien chef du gouvernement du défunt chef de l'Etat Ange-Félix Patassé n'est pas vue d'un bon œil par certains proches de Michel Djotodia, officiellement investi président de transition le 18 août. "Il est venu faire quoi en ce moment, ce Monsieur-là ? Mais, sa place est en prison, pour des actes de mauvaise gestion commis à la BDEAC !", a pesté l'un d'eux.

 

C'est que, à tort ou à raison, M. Dologuélé, diplômé d'économie de l'université de Bordeaux qui s'est vu escorté sous haute sécurité de la FOMAC, de l'ONU et de l'armée française dès sa descente d'avion jusqu'à sa résidence banguissoise, est considéré comme "l'homme" des Français et l'annonce de sa candidature a eu comme l'effet d'un coup de pied dans une fourmilière consistant à bouleverser certains plans d'ores et déjà établis.

 

Centrafrique: six mois après, le pouvoir de Djotodia entre deux feux, sortie de crise incertaine (REPORTAGE)
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 21:58

 

 

 

http://www.lanouvelletribune.info

 

Un général de la Séléka qui contrôle les opérations de Bossangoa dans le nord-ouest de Centrafrique a été tué le 18 septembre lors d’un accrochage entre les jeunes villageois, communément appelés « anti-balaka » et les Séléka à Benzambé, quelques kilomètre de la ville de Bossangoa.

 

D’après les informations, il était dans un cortège de patrouille militaire, de plus d’une trentaine d’éléments de  séléka. Et c’est à Benzambé que les anti-balaka les ont attaqués. Le bilan du combat fait état de 12 morts côté Séléka dont le général et un colonel, 2 véhicules récupérés ainsi que des effets militaires. Selon des informations en provenance de Bossangoa, les Séléka sous la commande du général qui a été abattu ont décidé de reconquérir les communes et les villages environnants de Bossangoa occupés par les insurgés (Anti-Balaka). Et la première commune ciblée pour leur reconquête est la commune de Benzambé.

 

Depuis que les hostilités ont commencé à Bossangoa, plusieurs renforts ont été déployés depuis Bangui. « Depuis que nous sommes ici à Bossangoa, plusieurs de mes hommes sont partis en patrouille et ne reviennent pas. Près de 400 hommes», a dit le colonel Mahamat.  Mais les autorités de la transition avec l’appui de la FOMAC sont à pieds d’œuvre pour le retour à la normale dans cette zone.

 

Centrafrique : un général ex- Séléka qui contrôle les opérations de Bossangoa a été tué
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 21:56

 

 

 

 

LIBREVILLE, 22 septembre (Infosplusgabon) -  Le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) entend « documenter tout cas de violations des droits de l’homme avéré, afin que  soient traduits devant les instances compétentes et punis conformément aux textes et lois en vigueur » les auteurs de la récente  flambée de violences entre les communautés chrétiennes et musulmanes,   qui a  occasionné  une centaine de morts.

 

 Parmi ceux-ci,  deux employés de l’ONG ACTED, des dizaines de blessés et plusieurs déplacés internes, particulièrement dans les localités de Bossangoa et de Bouca. Cette déclaration faite par le chef du Bureau,  représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du BINUCA, le général Babacar Gaye, à la  suite  de la visite, effectuée la semaine dernière à Bossangoa (préfecture de l’Ouham), par le BINUCA et l’Equipe de Pays du système des Nations Unies, ainsi que les ONGs humanitaires internationales et le Gouvernement.

 

 Plusieurs de ces témoignages ont fait état de « villages brulés, de ponts endommagés et de lignes téléphonique coupées », et mis l’accent sur la quasi-inexistence de moyens de transports pour convoyer les victimes, alors que  plusieurs habitations et bâtiments publics étaient vidés de leurs occupants et complément pillés.

 

 A l’issue de l’évaluation des besoins urgents des personnes les plus affectées et de l’identification des solutions nécessaires à un retour rapide de la paix dans la région,  les doléances soulignent le déploiement, dans les plus brefs délais, d’une force sécuritaires afin de prévenir tout embrasement de la situation, mais également la mise en place d’une assistance alimentaire, au-delà des kits de dignités et d’accouchement distribués par l’UNFPA aux femmes enceintes, ainsi que des kits d’urgence fournis à l’hôpital de la ville de Bossangoa.

 

© Copyright Infosplusgabon

Centrafrique : Les populations du Nord-Ouest centrafricain fuient les violences
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Centrafrique-Presse.com
21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 01:55

 

 

En devenant le coordonnateur du FROCCA de BOZIZE, Lin BANOUKEPA est sanctionné par son ancien parti le Parti pour le Développement Intégral (PDI)

En ralliant Bozizé, Lin Banouképa est suspendu du PDI
En ralliant Bozizé, Lin Banouképa est suspendu du PDI
En ralliant Bozizé, Lin Banouképa est suspendu du PDI
En ralliant Bozizé, Lin Banouképa est suspendu du PDI
En ralliant Bozizé, Lin Banouképa est suspendu du PDI
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 01:51

 

 

URGENCE HUMANITAIRE

 

 

 

http://www.jolpress.com  Samedi 21 septembre 2013 - 02:33

 

Depuis l’insurrection des rebelles de la Séléka et le renversement du président centrafricain François Bozizé en mars dernier, la République centrafricaine est à feu et à sang. Et après des mois de conflit interne, la situation humanitaire reste particulièrement inquiétante. Pour Bruno Angsthelm, chargé de mission en Centrafrique pour l’ONG CCFD-Terre Solidaire, la réunion de l'ONU à New York doit être l'occasion de faire entendre la voix de la société civile centrafricaine qui n'a pas droit de cité en Centrafrique.

 

À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, la France présentera une proposition de résolution sur la République centrafricaine (RCA)  au Conseil de sécurité de l’ONU, et une réunion de plusieurs chefs d’États et responsables africains, européens et américains se tiendra le 25 septembre en marge de l’Assemblée générale.

 

L’ONG CCFD-Terre Solidaire, pour laquelle travaille Bruno Angsthelm, accompagnera une délégation centrafricaine à New-York puis Washington, du 21 au 26 septembre, afin de faire entendre la voix de la société civile centrafricaine.

 

JOL Press : Le conflit en République centrafricaine est peu traité médiatiquement, alors que ces dernières semaines ont été sanglantes pour le pays. Certains commentateurs parlent même de « conflit oublié ». Qu’en pensez-vous ?
 

Bruno Angsthelm : Quand la crise de la Seleka a éclaté à partir de décembre dernier, tout le monde pensait que cela durerait quelques jours. Mais elle s’est étendue jusqu’au mois de mars et il a fallu en arriver à une situation critique pour qu’on ouvre la brèche médiatique.

 

JOL Press : Vous avez rencontré François Hollande le 23 août dernier lors d’une réunion sur la situation en République centrafricaine. Que vous a dit le président ?

 

Bruno Angsthelm : Alertée par les associations humanitaires, la France a décidé d’être beaucoup plus pro-active pour éviter que ce pays ne parte à la dérive. Le président a rappelé que les relations entre la France et la Centrafrique étaient complexes et ambiguës et que le problème est qu’on aura tendance à accuser la France si elle ne fait rien, mais également si elle en fait trop…

 

Une fois la décision prise de monter en puissance en Centrafrique, il n’y a pas eu de gros débat, c’était surtout une rencontre de communication avec les ONG.

 

JOL Press : La France a-t-elle un rôle à jouer dans ce conflit ?


 Bruno Angsthelm : De fait, oui. Le problème dans ce genre de conflit « oublié », c’est qu’il n’y a pas de meneur. Il fallait à un moment donné que quelqu’un prenne le taureau par les cornes. La France a pris cette décision, soutenue par les ONG, afin d’empêcher un désastre humanitaire et politique.

 

JOL Press : Que doit-on attendre de l’Assemblée générale de l’ONU à New York concernant la Centrafrique ?

 

Bruno Angsthelm : L’Assemblée en elle-même est un exercice rituel. Par contre, il y a deux événements importants qui se tiendront à cette occasion : le dépôt d’une résolution par la France, et une réunion internationale sur la Centrafrique qui se réunira en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le 25 septembre. Ces deux éléments me semblent les plus importants pour avancer dans la résolution du conflit. 

 

Il y aura des chefs d’Etat, des experts internationaux, la France, et un gouvernement qui n’a aucune légitimité populaire. Le seul espace qui représente un peu la population, c’est le Conseil de la transition, qui n’a pas été invité.

 

Ce que nous avons dit dans une lettre, c’est que nous soutenions la décision française de monter en puissance en termes de sécurisation du conflit, mais cette sortie de crise va nécessiter que la société centrafricaine soit inclue dans ce processus et aujourd’hui, elle ne l’est pas. Les discussions se font dans un cercle fermé avec les parties prenantes du conflit.

 

Aujourd’hui, si l’on envoie une délégation à l’ONU, c’est aussi pour dire que la société centrafricaine doit être partie prenante du processus. Parmi la délégation, il y a une députée du peuple, un pasteur, un évêque et un militant des droits de l’homme qui vont témoigner par leur présence que la République centrafricaine ne doit pas être absente des discussions.

 

« Les vannes de la violence se sont ouvertes »

 

 JOL Press : Comment s’organise votre mission humanitaire sur place ?

 

Bruno Angsthelm : On cherche des réponses durables sur les causes profondes du conflit, sur la question de la gestion des ressources naturelles. On met également en place des mécanismes de gestion des conflits. On travaille non pas sur des réponses urgentes mais sur la reconstruction progressive de la confiance collective, à travers des micro-projets (agricoles, sanitaires ou autre).

 

On va également travailler auprès de la jeunesse et de la société civile. Il ne faut pas oublier que la plupart des conflits en Centrafrique sont locaux. Ils sont alimentés par la géopolitique, par la Séléka, mais ils se développent avant tout localement.

 

JOL Press : Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous devez faire face ?
 

Bruno Angsthelm : En Centrafrique, la principale difficulté est d'ordre sécuritaire. Mais les ONG ont aussi du mal à se déplacer, à recruter du personnel, à obtenir la confiance des populations. Les batailles qui font rage en ce moment rendent complexe la mission humanitaire sur place. Des milliers de gens cherchent à se réfugier, notamment auprès de l’archevêché.

 

JOL Press : Comment la population réagit-elle face aux massacres perpétrés par les rebelles de la Seleka dans les villages ?

 

Bruno Angsthelm : Cela fait des années que le conflit dure. C’est triste à dire, mais les populations ont appris à vivre en dehors des villes et des villages. Ils se réfugient généralement dans la brousse et y passent parfois des mois avec les conséquences que cela implique, notamment pour leur santé – le problème du paludisme est alors récurrent.

 

En novembre dernier, je discutais avec des religieux de Bangui [la capitale centrafricaine] qui me disaient que la société avait accumulé tellement de tension et de haine que la méfiance et la peur arrivaient même au cœur des familles. Quand la tension a été lâchée lors du conflit avec la Séléka, c’est comme si les vannes de la violence s’étaient ouvertes dans la société. Les vols, pillages et autres exactions ne sont pas que le fait des forces rebelles. Il y a eu une véritable expulsion de violence incontrôlable.

 

JOL Press : Quelle place tient l’Eglise catholique dans ce conflit ?

 

 Bruno Angsthelm : Il faut plutôt parler des églises, qui sont très présentes dans la société centrafricaine. Elles jouent le rôle de dernier rempart pour la population et sont une présence rassurante pour les communautés. Elles ont une vraie légitimité de parole, et aujourd’hui, qui est capable d’avoir une parole au nom de la société centrafricaine ? Sûrement pas le gouvernement fantôme de Michel Djotodia [président « autoproclamé » de la transition]

 

Les églises sont encore aujourd’hui des structures qui tiennent debout et structurent la vie sociale. Malheureusement, ceux qui osent critiquer le gouvernement, comme l'ont fait certains religieux à la radio par exemple, sont généralement mis en prison.

 

Propos recueillis par Anaïs Lefébure pour JOL Press

À bout de souffle, la Centrafrique doit pourtant se faire entendre
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 01:47

 

 

 

 

http://french.cri.cn     2013-09-20 19:34:36  xinhua

 

Les forces de défense et de sécurité centrafricaines ont présenté au président de la transition Michel Djotodia jeudi à Bangui, en présence du procureur de la République près le tribunal de grande instance de la capitale, un expatrié de nationalité sri-lankaise accusé de trafic illicite de diamants, en compagnie d'un ressortissant camerounais.

 

Par cette opération de communication à laquelle des journalistes internationaux présents à Bangui ont été conviés y compris un représentant de l'Union européenne (UE), le nouveau pouvoir centrafricain cherche à démontrer leur engagement à restaurer l'autorité de l'Etat sur le territoire national toujours en proie à des violences six mois après la prise du pouvoir du 24 mars.

 

Arrêté en possession d'une quantité importante de diamants et de saphir puis d'une importante somme d'argent, le présumé trafiquant sri-lankais s'est défendu face au chef de l'Etat par intérim sous les regards intimidateurs d'un nombre impressionnant de militaires au camp de Roux, siège de l'état-major de l'armée à Bangui, en affirmant qu'il s'était ravitaillé au Cameroun, en particulier pour le saphir.

 

"Ils achètent illicitement nos diamants", a plutôt rétorqué Michel Djotodia, promettant des sanctions pénales aux deux contrevenants transférés par la suite vers la redoutable Section des recherches et des investigations, une unité spéciale des services de renseignements centrafricains réputée depuis toujours pour l'incarcération de personnes accusées de subversion ou d'actes de grand banditisme.

 

"En fait, il y a trois catégories de personnes qui ont été interpellées. La première catégorie concerne le Sri-Lankais et le sujet camerounais qui sont rentrés sur le territoire camerounais se livrer à une collecte illicite de pierres précieuses. Preuve à l'appui, la quantité est quand même énorme. Ça fait partie des ressources de notre sous-sol", a déclaré à Xinhua le procureur près le tribunal de grande instance de Bangui, Alain Tolmo.

 

La valeur des minerais saisie aux mains des mis en cause reste à évaluer, d'après les autorités qui annoncent par ailleurs l'interpellation à Sica, dans la capitale, de deux ressortissants rwandais sur qui pèsent "des soupçons graves d'actes subversifs et séditieux au détriment de l'Etat centrafricain", à en croire le procureur pour qui "les enquêtes vont se poursuivre dans le respect des droits fondamentaux pour établir les charges ou non".

 

"Ils ont été arrêtés distinctement. C'est sur la base des informations que les interpellations ont été opérées", a précisé M. Tolmo.

 

Selon lui encore, un autre coup de filet a permis la mise aux arrêts d'un jeune combattant centrafricain, "sous le périmètre des combats au niveau de Bossangoa (Nord-Ouest) et à côté, on a trouvé comme pièces à conviction, des armes artisanales et des armes modernes telles les Mass 36 et des chargeurs de Kalachnikov utilisés pour la rébellion et retrouvés sur le périmètre des faits".

Centrafrique : arrestation d'un Sri-Lankais pour trafic illicite présumé de diamants
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 01:45

 

 

 

http://www.fidh.org    le 20 septembre 2013

 

Alors qu’une réunion spéciale sur la République centrafricaine (RCA) est prévue le 25 septembre 2013 en marge de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU), la FIDH publie le rapport de sa mission d’enquête : « RCA : Un pays aux mains des criminels de guerre de la Séléka ».


La communauté internationale ne doit ménager aucun effort pour garantir la protection de la population et le respect des droits humains en Centrafrique. A cet égard, les discussions engagées au Conseil de sécurité pour une résolution sur la situation générale et le renouvellement du mandat du Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique (BINUCA), ainsi que le dialogue intéractif sur la RCA prévu prochainement au Conseil des droits de l’Homme doivent déboucher sur des engagements concrets. 


« Si la communauté internationale n’agit pas maintenant par des mesures fortes, les crimes les plus graves contre la population vont se multiplier et la situation d’anarchie aura des conséquences désastreuses pour la sécurité dans la sous-région » a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH. 


Depuis qu’ils ont porté l’un de leur chef au pouvoir suite au coup d’État du 24 mars 2013, les rebelles de la Séléka - plus de 10000 hommes dirigés par des seigneurs de guerre centrafricains, tchadiens et soudanais - contrôlent le pays et terrorisent la population en l’absence de toute force publique et de justice nationale. De retour de sa mission en juillet, à Bangui et dans le nord du pays, la FIDH a estimé à plus de 400 le nombre de meurtres commis par des éléments de la Séléka depuis le renversement du pouvoir. Le rapport d’enquête de la FIDH revient sur ce phénomène et présente également de nombreux témoignages de victimes et de témoins de viols, d’enlèvements, d’actes de torture et de mauvais traitements, d’arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que de rackets, de pillages systématiques et d’incendies de villages perpétrés par ces hommes en armes. La tuerie de Boy-Rabe le 20 août dernier et les récents combats meurtriers à Bossangoa impliquant un groupe armé se réclamant du président déchu François Bozizé confirment la situation de chaos. 


Face à cette violence, la FIDH n’a pu que constater l’incapacité des troupes de la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX) à répondre au défi de la sécurité. À cet égard, la FIDH a salué la réaction du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui, tout en appelant au soutien des Nations unies, a décidé de remplacer cette force par la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) sous l’égide de l’Union africaine, en vue notamment de passer de 1300 à 3600 éléments. 


La FIDH estime essentiel que la communauté internationale se saisisse de l’opportunité des prochaines rencontres sur la Centrafrique en marge de l’AGNU et au sein du Conseil de sécurité, ainsi qu’à Genève pour aider au renforcement des effectifs, des moyens d’action mais aussi du mandat de la MISCA. Cette mission doit pouvoir établir des bases dans les principales villes du pays et avoir un large rayon d’action dans les provinces. La MISCA doit contribuer à l’élaboration d’une véritable opération de désarmement démobilisation et réinsertion des combattants, collaborer avec le BINUCA et les autorités centrafricaines à une réforme effective des forces de défense et de sécurité, et aider au rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire. La FIDH appelle aussi à la mise en place d’observateurs indépendants pour contrôler la conformité de la mise en œuvre du mandat de la MISCA avec le droit international humanitaire et des droits humains. 

 

La communauté internationale doit par ailleurs contribuer à la lutte contre l’impunité dans ce pays en incluant, dans le mandat de la MISCA, une disposition lui permettant de soutenir les initiatives de justice nationale et internationale. La communauté internationale doit également soutenir la mise en place d’une juridiction mixte spécifique, qui permettrait de poursuivre les auteurs des crimes de droit international en complémentarité, le cas échéant, avec la Cour pénale internationale (CPI). A cet égard, la FIDH appelle le Bureau du Procureur de la CPI a mener des enquêtes sur les crimes commis et à poursuivre les principaux responsables de ces crimes. L’Assemblée des États parties qui se réunira en novembre prochain doit absolument doter la Cour des moyens nécessaires pour mener à bien ses enquêtes et poursuites.

 
« L’impunité est l’une des causes majeures de l’instabilité chronique en Centrafrique. Les lois d’amnisties et l’incapacité de la justice nationale à juger des crimes internationaux ont été le terreau de la répétition des violations graves des droits humains », a déclaré Eric Plouvier, chargé de mission de la FIDH. 

La FIDH appelle également la communauté internationale à adopter des mesures de sanction contre les chefs de la Séléka et des seigneurs de guerre, notamment le gel des avoirs financiers. 


Enfin, la FIDH considère que cette aide de la communauté internationale doit être assortie d’une véritable feuille de route des droits humains à mettre en œuvre par les autorités centrafricaines pour garantir la stabilité et un État de droit démocratique. Cette feuille de route doit notamment inclure la réforme de la justice, l’harmonisation de la législation avec les normes internationales de protection des droits humains, le respect des libertés fondamentales, la protection des droits des femmes, des journalistes et des défenseurs des droits humains ainsi que la lutte contre la corruption. Le renforcement du mandat du BINUCA devra permettre de contrôler et soutenir la mise en œuvre de cette feuille de route. 

La communauté internationale doit aider la Centrafrique à sortir du chaos (FIDH)
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 01:43

 

 

 

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) - La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale(CEMAC) et la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) signent ce samedi 21 septembre 2013 à 10 heures, dans les locaux de la CEEAC, à Libreville une convention de financement à hauteur de 20 milliards de FCFA pour restaurer et renforcer la sécurité en République Centrafricaine.

 

En rappel, lors du dernier sommet à Libreville le 14 juin 2013, les Chefs d’Etats de la CEMAC s’étaient engagés à renforcer la sécurité en République Centrafricaine. Pour ce faire, ils avaient décidé d’un soutien financier de la CEMAC à la CEEAC.


La décision matérialisant ce soutien stipule que les modalités d’utilisation et de contrôle de ce fonds affecté à la CEEAC seront arrêtées d’accord parties entre la CEMAC et la CEEAC.


C’est dans ce cadre qu’intervient cette convention qui permettra à la CEEAC d’augmenter l’effectif de la Force Multinationale des Etats d’Afrique Centrale (FOMAC) et d’acquérir du matériel pour sa mission de sécurisation du territoire centrafricain.

20 milliards de FCFA pour aider la Centrafrique
20 milliards de FCFA pour aider la Centrafrique
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 01:40

 

 

 

 

http://www.leparisien.fr   20.09.2013, 18h22 | Mise à jour : 21h19

 

La France serait prête «si nécessaire» à porter ses effectifs militaires en Centrafrique à 700/750 hommes, contre 450 actuellement, dans le cadre d'une opération internationale de maintien de la paix. C'est ce qui a filtré vendredi dans l'entourage de François Hollande.


La Centrafrique, un des pays les plus pauvres de la planète, est en proie au chaos depuis la chute, en mars, du président François Bozizé, renversé par une coalition rebelle, Séléka, dont le chef, Michel Djotodia, s'est autoproclamé président

 

Mais le nouveau pouvoir à Bangui peine à restaurer l'ordre dans le pays qui s'enfonce dans la violence entre groupes armés, alors que les combattants de Séléka sont accusés d'exactions à répétition contre la population et les nouvelles autorités se sont montrées jusqu'ici incapables de restaurer l'ordre. 


Jeudi, depuis Bamako (Mali), le président tchadien Idriss Déby Itno avait mis en garde sur la persistance de la menace jihadiste en Afrique, et plaidé pour une action en Centrafrique, qui risque, selon lui, de devenir un sanctuaire de terroristes». Son homologue français a également jugé que «le conflit (était, NDLR) en train de devenir une confrontation religieuse», déplorant par ailleurs «les femmes victimes de viols», «les enfants déplacés, perdus», «les villages anéantis».

 

Convaincre l'ONU d'une «opération de maintien de la paix» 


Lors d'une réunion internationale le 25 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, la France entend plaider en faveur, dans un premier temps, de l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité renforçant le mandat de la force panafricaine déployée sur le terrain sous l'égide de l'Union africaine (Misca). Dans un deuxième temps, Paris espère faire voter une résolution qui transforme cette force en «opération de maintien de la paix» mais «c'est un objectif ambitieux, il va nous falloir un peu de temps, indique t-on dans l'entourage du président français, soulignant que les pays africains engagés doivent détailler le concept d'opération et convaincre ensuite le conseil de sécurité.


La Mission internationale de soutien en Centrafrique (Misca) est une force panafricaine, militaire et policière pour l'essentiel, composée pour l'heure de 1.400 hommes - camerounais, congolais, gabonais, tchadiens. Ses effectifs doivent à terme atteindre 3.600 hommes, mais leur déploiement traîne en longueur. 


L'Union africaine (UA) a également appelé la communauté internationale à s'impliquer plus activement en République centrafricaine, où elle décrit la situation comme «désastreuse», et au renforcement rapide de la Force de consolidation de la paix.

Le rôle éventuel des militaires limité à former et encadrer


«La France est prête à aider, en particulier sur le plan de la logistique et des hommes, si nécessaire, explique un conseiller du président Hollande, tout en précisant que le rôle éventuel des militaires français serait limité à de la formation et de l'encadrement. «Il y a actuellement une force de 450 hommes à l'aéroport de Bangui. Il faudra aller plus loin. On peut imaginer aller rapidement vers 700/750 hommes si nécessaire», souligne ce conseiller, indiquant que cette participation française devrait intervenir «dans le cadre d'une opération commune africaine endossée par les Nations unies». A défaut d'une résolution de l'ONU, la France pourrait demander à d'autres institutions, comme l'Union européenne, de financer cette opération, considérée par Paris comme «une opération de la dernière chance de sauver ce pays du chaos». L'envoi éventuel de renforts français «dépendra de ce que nous diront nos partenaires africains», assure encore ce conseiller.

 

Pic de violences, cri d'alarme de l'ONU et du CICR


Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l'ONU ont alerté vendredi sur le récent pic de violences en Centrafrique où les civils souffrent de multiples exactions commises par toutes les parties. Les premières victimes de ces violences sont les civils, y compris les enfants. «Plus de neuf mois d'insécurité ont créé un véritable désastre pour les enfants», a alerté une porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Marixie Mercado, citant les épidémies de rougeole et la fermeture de 60% des écoles. «Autre indicateur du chaos», a-t-elle dit, quelque 3 500 enfants-soldats sont actuellement enrôlés par les parties, contre 2.000 en décembre 2012.


«C'est un pays qui connaît maintenant une instabilité chronique», a déclaré pour sa part le directeur des opérations du CICR, Pierre Krähenbühl. Selon lui, la recrudescence des combats ces derniers jours est la plus meurtrière que le pays ait connue depuis mars. A Bouca (nord), le CICR a rencontré des quartiers entiers vides, et a découvert 30 dépouilles en une semaine. 


Selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), les violents combats enregistrés dans le nord du pays, du 14 au 17 septembre, à Bossembele et Bossangoa (respectivement à 150 km et 300 km au nord de la capitale Bangui) ont provoqué de nouveaux déplacements de population. Jeudi une équipe du HCR  a pu se rendre à Bossangoa, où les civils ont dénoncé de «multiples abus commis par les deux parties, y compris des meurtres, des viols et des tortures», a expliqué un porte-parole, Adrian Edwards.

 

Centrafrique : la France prête à envoyer 300 militaires de plus
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