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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 14:36
Paul Biya: « L’aide au développement ne correspond plus aux besoins de financement de l'Afrique »

 

Lu pour vous

 

(Agence Ecofin) - 13 décembre 2022 14:23 Dans le cadre d’une intervention, à l’occasion du sommet Afrique-USA à Washington, le président camerounais a défendu la construction, avec les partenaires, d’un marché africain des capitaux pour progressivement sortir du système de l’Aide publique au développement.

Dans le cadre du sommet Afrique-USA qui se déroule à Washington aux Etats-Unis, le président camerounais Paul Biya prenant la parole, a indiqué que, de son point de vue, l'aide publique au développement dont dépend l'Afrique, ne correspond plus aux besoins de financement du continent. Le dirigeant  a aussi relevé la difficulté qu'il y a à obtenir des financements privés qui sont astreints à des conditions « prohibitives » et contraignantes pour les souverainetés.

« Comme exemple de contraintes, il y a la mise en gage de certaines ressources naturelles sollicitées par certains investisseurs. Les modèles et instruments de financement adoptés contribuent davantage à la réexportation des capitaux, à travers des prêts sans mouvement de fonds vers le continent, mais avec des sorties obligatoires de devises lors des remboursements », a fait savoir M. Biya. De son point de vue, il serait plus pertinent de financer l'exploitation et la transformation des ressources de l'Afrique sur son sol, en mettant en place « un véritable marché des capitaux, susceptible d'offrir des outils adaptés aux besoins de financement » de cette région.

La question d'un financement cohérent du continent est d'une grande actualité et l'est davantage avec la crise de la Covid-19, lorsque les pays riches pouvaient sans aucune limite prendre des mesures de dépassement de budget, alors que l'Afrique, elle, devait batailler contre l'opinion des agences de notation qui la présentaient comme hautement spéculative.

L'idée d'un marché africain des capitaux entre en droite ligne avec des activités menées par la Banque africaine de développement, à travers son Fonds de développement des marchés des capitaux (CMDTF). Parvenir à cet objectif nécessitera une plus grande synergie et rapidité d'exécution de ce projet par les autres chefs d'Etat de la région. En effet, plusieurs dossiers d’initiatives communes peinent encore à être mises effectivement en œuvre.

Le principal défi à surmonter, selon la BAD, est que dans leur ensemble, « les marchés financiers africains sont marqués par leur caractère restreint, superficiel, illiquide et profondément fragmenté ». Cela contribue à donner un grand pouvoir aux banques commerciales ou d'investissement, qui en majorité sont détenues par des investisseurs étrangers. L'appel du président Biya vient cependant rappeler qu'il existe une autre option pour le financement de l'Afrique, et que si cette solution dépend de l'Afrique, il importe aussi que les partenaires changent leurs méthodes de coopération.

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Centrafrique-Presse.com
14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 14:21
Pas de putschiste au sommet USA/Afrique, sauf Mahamat Déby

 

Lu pour vous

dw.com

Les Etats-Unis considèrent les putschistes au pouvoir comme illégitimes, mais ils se fient à l'Union africaine pour le cas tchadien:

"Par concertation avec l'Union africaine, les pays qui sont dirigés par les putschistes, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, n'ont pas été invités car l'UA les a suspendus", selon Johann Schmonsees, le porte-parole en langue française du département d'Etat américain. 

Les explications du diplomate américain s'alignent donc sur celles de l'Union africaine qui estime que les militaires au pouvoir ont violé la Constitution de leur pays, en prenant le pouvoir par la force. 

Mais cette position, logique du point de vue de la défense de la démocratie, conduit à un paradoxe dans la mesure où deux des principaux pays menacés par le djihadisme, le Mali et le Burkina Faso, seront absents des discussions, explique Johann Schmonsees"Les Etats-Unis préfèrent toujours travailler avec ses partenaires sur le continent et l'un des partenaires les plus importants, c'est l'Union africaine. Et nous parlons toujours avec les partenaires régionaux, avec l'Onu et le rassemblement des pays africains qui luttent contre le même défi. Nous préférons travailler comme cela sur le plan multinational". 

Pourquoi alors inviter le Tchad?

Aujourd'hui, dans les rues de Washington, des manifestations ont eu lieu, notamment contre Mahamat Idriss Déby . A la question de savoir si l'invitation par l'Union Africaine et les Etats-Unis du président tchadien ne sonnait pas comme une contradiction, Johann Schmonsees est resté sur la ligne de l’Union africaine : 

D'autres pays qui, pour le moment, n'ont pas de relations diplomatiques avec Washington, notamment l'Erythrée, n'ont pas été non plus invités. Le Zimbabwe, quant à lui, sera représenté tout au long du sommet par son chef de la diplomatie étant donné que le président, est sous sanctions imposées par Washington. 

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 14:07
AFRIQUE- ETATS-UNIS  : Les sommets se suivent mais le continent noir n’avance pas

 

Lu pour vous

 

https://lepays.bf/  13 décembre 2022

Du 13 au 15 décembre, se tient à Washington aux Etats-Unis, un sommet entre le locataire de la Maison Blanche, Joe Biden, et des dirigeants africains. Un sommet Afrique #Etats-Unis qui est loin d’être le premier du genre, mais dont sont nommément exclus quatre pays africains, en l’occurrence le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et le Soudan. Ils ont été jugés par l’hôte du sommet comme étant en délicatesse avec les règles de la démocratie et indignes de figurer à la table de « l’Oncle Sam». Une mise à l’écart qui sonne comme une piqûre de rappel des fatwas prononcées à l’encontre de ces pays invités à revoir leur copie, comme, par exemple, l’exclusion de l’AGOA ou encore la suspension de certains programmes américains en direction de ces pays. C’est le cas du Burkina Faso dont le 2e Millenium Challenge a été suspendu en février dernier pour cause de coup d’Etat. Si l’idée de telles sanctions ciblées est d’exercer une forme de pression sur les pouvoirs militaires de ces pays pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel, leur opportunité est plutôt sujette à caution d’autant plus que, moins que les hommes en treillis qui ont interrompu les processus démocratiques dans ces pays, ceux qui en pâtissent le plus, ce sont les populations pour lesquelles ces programmes ont été initiés. 

Comment  peut-on prétendre négocier d’égal à égal quand c’est tout un continent qui va à la rencontre d’un seul pays ?

 Cela dit, l’absence de ces « élèves recalés » ne devrait pas empêcher de nombreux dirigeants africains de répondre à l’invitation de l’hôte américain. Il est même heureux que de tels cadres de renforcement de la coopération multilatérale, puissent se multiplier avec des puissances qui marquent de plus en plus d’intérêt pour un partenariat privilégié avec le continent noir, et parmi lesquels se comptent des pays comme la France, la Chine, le Japon, l’Inde, la Turquie, qui n’en sont pas à un sommet près avec l’Afrique. Seulement, les sommets se suivent, mais l’Afrique n’avance pas. Si fait que plus de soixante ans après les indépendances, on en est encore à tendre la sébile pour un développement qui se fait encore attendre. Mais comment peut-on prétendre négocier d’égal à égal quand c’est tout un continent qui va à la rencontre d’un seul pays ? Si ce n’est pas une infantilisation des Africains, cela paraît pour le moins un appel à une fédération pour compter dans le concert des nations. Et le malaise est d’autant plus grand que c’est à peine si les dirigeants africains ne donnent pas l’impression de se bousculer au portillon de telles rencontres comme des sujets de Sa Majesté, pour des retombées en faveur du continent noir, qui peinent véritablement à être observables.  Que vont faire alors nos dirigeants à de telles rencontres au sommet ? Que fait  vraiment l’Afrique pour tirer des dividendes de ces grandes rencontres internationales ? Autant de questions qui appellent à un changement de paradigme de la part des dirigeants africains qui devraient aussi apprendre à se regarder dans la glace. Il n’y a donc point de pierre à jeter à autrui

L’Afrique doit impérativement sortir de la logique de l’aide pour s’inscrire dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant

 Car, si les dirigeants des grandes puissances prouvent chaque jour un peu plus qu’ils savent agir dans l’intérêt de leurs peuples, pourquoi en irait-il autrement pour les chefs d’Etat africains ? En tous les cas, il ne fait pas l’ombre d’un doute que c’est moins par philanthropisme que pour les intérêts qu’ils en tirent, que les grandes puissances organisent de tels sommets qui sont loin de se tenir pour les seuls beaux yeux de l’Afrique.  Il appartient donc au continent noir de savoir se hisser à la hauteur de ses partenaires internationaux. Autrement, tant qu’il semblera se complaire dans sa posture d’éternel assisté, il lui sera difficile de sortir du paradoxe du continent riche mais aux populations pauvres, qui se laisse imposer les règles du jeu dans les relations internationales. En tout état de cause, on ne gagne pas le respect des autres en inspirant la pitié. C’est pourquoi l’Afrique doit impérativement sortir de la logique de l’aide pour s’inscrire dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant. Car, ce continent qui est le berceau de l’humanité, ne manque pas de ressources. Bien au contraire. Et ce n’est pas pour rien qu’elle fait l’objet de tant d’attentions et de convoitises. A elle d’en prendre conscience.

« Le Pays »

 

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 13:55
Congo-RCA : un projet d’amélioration de la navigation fluviale en perspective

 

Lu pour vous

 

https://www.adiac-congo.com/ Mercredi 14 Décembre 2022 - 10:39

La représentante résidente de la Banque mondiale pour le Congo, Korotoumou Ouattara, a annoncé, au sortir d’une audience avec le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbaka, le 13 décembre à Brazzaville, la préparation d’un projet régional d’amélioration de la navigation sur le fleuve Oubangui.

Le projet a pour but d’améliorer la navigabilité et booster le commerce le long du fleuve jusqu’à Bangui, en République centrafricaine, afin que le secteur privé puisse en bénéficier au maximum. « Il est important que nous parlons aux autorités pour nous assurer que les projets proposés sont en phase avec les attentes dans ce secteur, afin d’avoir l’impact voulu », a déclaré Korotoumou Ouattara en s’adressant à la presse.

Pour sa réalisation, chaque Etat a consenti à contribuer une certaine somme d’argent. Du côté congolais, soixante millions de dollars ont été mis à disposition pour que ce projet voit le jour.

Selon la planification, plusieurs activités seront menées dans le cadre de sa mise en œuvre, notamment l’appui aux institutions qui s’occupent de l’aménagement du fleuve et de la gouvernance de la navigabilité sur les cours d’eaux Oubangui-Chari, la construction des infrastructures, l’achat des équipements et la réhabilitation de certains ports le long du fleuve.

Durly Emilia Gankama

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 12:53
Le problème des groupes armés aux frontières de la République centrafricaine

 

Lu pour vous

 

https://afriquemedia.tv/ Publié le: 12 décembre 2022

La République centrafricaine demande au Conseil de sécurité des Nations unies de mener une investigation sur les groupes armés présents aux frontières du pays.

Même si la situation sécuritaire en République centrafricaine s’est considérablement améliorée ces dernières années grâce aux efforts du gouvernement actuel et de ses alliés, le danger continue d’entourer le pays, surtout après la réception d’informations indiquant l’existence de camps d’entraînement pour les groupes armés dans les pays voisins.

Des rapports médiatiques font part de mouvements de groupes armés à partir des frontières de la République centrafricaine. Certaines sources proches de l’armée centrafricaine ont également rapporté que des camps d’entraînement de mercenaires ont été vus sur le territoire des pays voisins, dont le but est de déstabiliser la République centrafricaine.

Selon des sources gouvernementales, le ministère des Affaires étrangères de la République centrafricaine a envoyé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies, clarifiant la situation actuelle en République centrafricaine et informant les Nations unies qu’il n’y a pas de conflits internes en République centrafricaine, ce qui est confirmé par la situation sécuritaire dans le pays.

De plus, le programme de désarmement est mis en œuvre avec beaucoup de succès, les ex-combattants qui étaient dans les groupes armés en ont fini avec leur sombre passé.

Cependant, la menace extérieure reste celle du Tchad, du Soudan et de la République démocratique du Congo. Conformément à une source gouvernementale, le ministère des Affaires étrangères de la République centrafricaine a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de mener une enquête complète et objective sur le financement de ces groupes criminels et bandes qui menacent la sécurité et la stabilité de la République centrafricaine.

 

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 11:31
Rumeurs sur l’attaque contre la Centrafrique : l’armée est prête

 

Lu pour vous

 

https://actucameroun.com/ 13 Déc 2022 par Christian Happi 

Les forces de la République centrafricaine sont peuvent résister à toute menace.

Ces derniers temps, les médias sociaux et la presse ont beaucoup évoqué la possibilité d’une attaque imminente contre la République centrafricaine, qui menace la sécurité du pays, de la part de groupes armés présents dans les pays voisins. Ce sujet est devenu particulièrement important après la récente attaque terroriste à Bossangoa, où des bombes ont été lancées dans une usine de coton.

A cet égard, l’expert militaire, Sylvain Nguema, a évoqué la situation sécuritaire en République centrafricaine : « Nous entendons des appels à la déstabilisation de la République centrafricaine, sur le plan économique et sur le plan sécuritaire. Certains de ces appels sont entendus dans les manifestations de certains opposants politiques présents à Paris, ce qui provoque le mécontentement de la population de la République Centrafricaine », a-t-il déclaré.

L’expert militaire a poursuivi en parlant des groupes armés, soulignant qu’il a de bonnes raisons de croire qu’il existe des camps d’entraînement sur les territoires des pays voisins pour les militants et les terroristes qui sont entraînés pour attaquer la République centrafricaine. Ces militants sont financés et armés, et il a souligné que ces filières d’approvisionnement doivent faire l’objet d’une enquête internationale, afin de savoir exactement qui est derrière tout cela.

Sécurité intérieure

Concernant la force de la République centrafricaine et sa sécurité intérieure, Nguema a rassuré le peuple que les forces de la République centrafricaine sont puissantes et peuvent résister à toute menace à la sécurité des citoyens «Je tiens à assurer que la population ne doit pas céder à la panique. C’est l’une des tactiques de l’ennemi. Les ennemis oublient que la République centrafricaine est maintenant, grâce à notre travail et au soutien des alliés, nous avons une forte force. Le renseignement fonctionne correctement, nous surveillons les menaces pour être prêts à protéger notre peuple. Nous restons vigilants et calmes, et cela nous rend plus forts. La nation est maintenant plus unie que jamais car nous savons tous ce que nous voulons pour la sécurité et la paix» a déclaré Sylvain Nguema.

La République centrafricaine connaît un état de sécurité et de stabilité sous la présidence de Son Excellence Président Touadéra et du gouvernement actuel.

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 11:29
Centrafrique : plusieurs morts dans un affrontement entre les FACA et les rebelles

 

 

Par : LIANG Chen |  French.china.org.cn | Mis à jour le 14-12-2022

BANGUI, 13 décembre (Xinhua) - Un violent affrontement entre les Forces armées centrafricaines (FACA) et les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) a fait lundi soir plusieurs morts, dont deux civils, dans le centre-sud de la République centrafricaine (RCA), ont confirmé mardi plusieurs sources locales.

Selon une source humanitaire, plusieurs morts dans les rangs des rebelles de la CPC et deux morts du côté des civils, dont un adolescent décédé suite au traumatisme occasionnant un arrêt cardiaque, ont été enregistrés à Bokolobo, une localité dans la préfecture d'Ouaka (centre-sud).

"La situation est sous contrôle des forces gouvernementales appuyées par leurs alliés russes. Les assaillants ont pris pour cible trois positions des FACA dans la ville de Bokolobo, mais après plusieurs heures de combats, les rebelles se sont retirés et actuellement, les habitants commencent à sortir de leur lieu de cachette", a témoigné à la radio un habitant local sous couvert de l'anonymat.

Cette attaque repoussée des rebelles de la CPC à Bokolobo est intervenue après celle survenue en novembre dernier où les FACA avaient réussi à faire échec à une tentative de la prise du contrôle de ladite ville.

Source: Agence de presse Xinhua

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 11:06
Centrafrique : report du procès de Rémy Quignolot début 2023

 

 

https://www.radiondekeluka.org/  mardi 13 décembre 2022 10:24

La 2ème session criminelle de la Cour d’appel de Bangui a pris fin ce 07 décembre 2022. La dernière affaire au rôle, qui aurait pu être traitée, était celle du ressortissant français, Rémy Quignolot, mis en liberté provisoire. Mais celle-ci est reportée pour début 2023.

Pour une 3ème fois, Juan Rémy Quignolot ne s’est pas présenté devant la cour le mercredi 07 décembre. Ses avocats ont brandi, comme pour les deux premières fois, son état sanitaire qui, selon eux, ne s’est toujours pas amélioré. Cette fois-ci, le parquet général soutient cette assertion.

Etat de santé délicat

"Le dossier Quignolot est un dossier ordinaire. Il est français, mais cela ne change pas la coloration du dossier. Compte tenu de son état de santé, on ne peut pas valablement le juger. Je profite pour indiquer que le présumé n’est pas en détention. Il est en  liberté provisoire. Je l’ai retrouvé, il est dans un état assez délicat. On peut à tout moment le présenter à la cour, si son état s’améliore" a indiqué Jacques Ouakara, procureur général près la Cour d’appel de Bangui.

Cette absence de l’accusé a amené la cour à rendre sa décision.

-Lire aussi: Centrafrique : après une deuxième absence, le parquet de Bangui projette de juger Rémy Quignolot par contumace

"Par rapport aux droits de la défense et à l’Etat centrafricain, un Etat de droit, ceux qui doivent se présenter à la barre doivent être en bonne santé. Ainsi, la cour sera obligée de renvoyer ce dossier à la prochaine audience. Si l’état de santé de M. Quignolot s’améliore, il pourra venir se défendre, répondre des faits qui lui sont reprochés" a martelé Thierry Joachim Pisséré, président de la cour.

Selon le parquet, le tirage au sort de la prochaine session criminelle aura lieu dans 2 semaines. Ainsi, la cour espère le rétablissement du ressortissant français en vue de sa comparution lors de la session prévue début 2023.

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 10:50
Pèlerinage à Ngoukomba : le cardinal Nzapalaïnga appelle les Centrafricains à l’unité
Pèlerinage à Ngoukomba : le cardinal Nzapalaïnga appelle les Centrafricains à l’unité

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 13 décembre 2022 10:54

Après 3 jours de prière, la 16ème édition du pèlerinage de Ngoukomba, a pris fin ce samedi 10 décembre 2022. Le message fort est l’unité.

C’est un pèlerinage organisé par l’Eglise catholique au mois de décembre de chaque année au sanctuaire marial de Ngoukomba, situé à 24 kilomètres de Bangui, sur la route de Damara. Pendant la clôture, le cardinal Dieudonné Nzapalaïnga a célébré une messe qui a regroupé des milliers de personnes de différentes confessions religieuses.

Dans son homélie, le prélat a insisté sur l’unité et la solidarité entre les Centrafricains.

"Chers frères et sœurs, une authentique expérience spirituelle nous rappelle que rien de beau, de grand ne peut se faire dans la vie chrétienne, sans la docilité à la force de l’Esprit du Seigneur. Que l’on soit croyant ou non, nous sommes néanmoins frères et sœurs en humanité. Nous sommes embarqués dans un même bateau en marche vers l’avènement d’une société que nous venons tous fonder sur des valeurs non négociables. Les valeurs de paix, de justice" a exhorté cardinal Dieudonné Nzapalaïnga.

Dynamique inter-religieuse

Ce haut lieu de culte, de prière et de sacrifice a réuni, dans un élan de fraternité, des croyants de tous bords.

"Nous sommes venus assister nos frères catholiques dans cette dynamique inter-religieuse. Il vous souviendra que ce pays revient de très loin. S’il n’y avait pas cette dynamique, la République serait effacée de la carte" a reconnu Imam Abdoulaye Ouassélégué, membre du Conseil supérieur islamique de Centrafrique.

"J’ai demandé à Dieu de doter mes enfants d’intelligence, de sagesse et de sa crainte. Que la gloire revienne à Dieu. Je suis une chrétienne de l’UFEB (Union fraternelle des églises baptistes), s’est réjouie Bénédicte, après trois jours de prière à Ngoukomba.

Ce 16e pèlerinage au sanctuaire marial de Ngoukomba s’est déroulé sur le thème : « Marie notre compagnon de route avec Jésus ». Il a connu la participation de plusieurs milliers de fidèles chrétiens et musulmans.

 

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 10:38
Sommet États-Unis – Afrique : Joe Biden teste sa nouvelle stratégie africaine
Sommet États-Unis – Afrique : Joe Biden teste sa nouvelle stratégie africaine

 

Lu pour vous

 

Du 13 au 15 décembre, près de cinquante dirigeants africains participeront, à Washington, à la deuxième édition de cet événement. Un test pour Joe Biden, et l’occasion, pour beaucoup, de faire avancer certains dossiers jugés stratégiques.

Huit ans que cela n’était pas arrivé. Après une première édition organisée, en août 2014, sous la présidence de Barack Obama, les chefs d’État africains ont une nouvelle fois convergé vers la capitale américaine pour le U.S.-Africa Leaders Summit qui s’ouvre, ce 13 décembre, au Walter E. Washington Convention Center.

Sur la cinquantaine de dirigeants qui avaient été conviés, la plupart ont répondu présent pour cet événement qui se déroulera sur trois jours.

L’Érythrée, avec qui les États-Unis n’ont plus de relations diplomatiques, a été ignorée par les organisateurs. Ceux-ci ont par ailleurs veillé à s’aligner sur les critères de l’UA : les pays ayant connu récemment un putsch militaire et qui ont été suspendus des instances de l’organisation continentale n’ont pas été invités. Il s’agit du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso et du Soudan.

Ce sommet revêt des allures de test pour Washington. « Joe Biden veut se démarquer de Donald Trump, marquer une rupture avec le désintérêt total de son prédécesseur à l’égard du continent », analyse Christopher Fomunyoh, du National Democratic Institute, un think tank américain.

Sur la base militaire d’Andrews (Maryland), le 11 décembre 2022, arrivée de la délégation éthiopienne qui participe au sommet États-Unis – Afrique.

Biden ne s’est jusque-là investi qu’à la marge sur les dossiers africains. Il ne s’est pas non plus rendu en Afrique – à l’exception d’un déplacement à la COP27 qui se déroulait en Egypte -, mais certains espèrent qu’il annoncera une tournée à l’occasion de ce sommet. Antony Blinken, le patron du département d’État, en a néanmoins déjà entrepris deux, dont la dernière, en août dernier, l’a mené au Rwanda, en RDC et en Afrique du Sud. « Nous n’organisons pas ce genre de sommet avec d’autres régions du monde. Cela montre l’importance que le président Biden accorde à la coopération avec l’Afrique », justifie un diplomate américain familier du continent. Le président américain devrait aussi pousser pour l’intégration de l’Union africaine au G20.

«Business first!»

Reste que, pendant ces trois jours, Joe Biden jouera un rôle d’équilibriste, tiraillé entre la volonté de se rapprocher économiquement d’un continent sur lequel les États-Unis n’ont cessé de perdre du terrain et le refus d’afficher une trop grande proximité avec des régimes qui, pour certains, sont critiqués pour leurs violations des droits de l’homme.

Le programme du sommet a été préparé par Dana Banks, la conseillère spéciale du président, avec le pari, assumé, de se tenir éloigné de thèmes trop politiques et sécuritaires, et de privilégier une approche « business first », alliant opportunités économiques et promotion de la bonne gouvernance. La première journée sera ainsi principalement axée sur la société civile, dans le cadre d’un grand forum consacré à cette question.

Le président américain espère surtout que ce sommet contribuera à améliorer la capacité des milieux d’affaires américains à développer des partenariats commerciaux avec le continent. Ces derniers devront s’accompagner de progrès en matière de gouvernance, une étape indispensable pour rassurer des investisseurs encore frileux.

La deuxième partie de l’événement sera intégralement consacrée aux U.S.-Africa Business Forum, au cours duquel plusieurs accords commerciaux devaient être signés, notamment en relation avec la Zone africaine de libre-échange (Zlecaf).

Entretiens bilatéraux!?

L’autre question que se pose l’entourage du président Biden porte sur l’organisation de rencontres bilatérales avec ses hôtes. « Le problème d’un grand sommet comme celui-ci est qu’il est difficile de ne choisir que quelques participants au risque de froisser les autres », souligne le diplomate précité. Pour le moment, aucun tête-à-tête n’a été programmé, même si plusieurs chefs d’État espèrent échanger avec leur hôte en aparté. Biden offrira toutefois un grand dîner à la Maison-Blanche, le 14 décembre, et sera pris en photo avec chacun des participants.

« On a l’impression que l’administration Biden s’efforce de ne pas aborder les sujets qui fâchent. Il y a la volonté de calquer sa position sur celle de l’UA, d’essayer de plaire et de parler à tout le monde, d’être le plus inclusif possible. Et, en même temps, d’insister sur les questions de gouvernance et de démocratie », estime Christopher Fomunyoh.

Une grande partie de la diplomatie parallèle devrait être déléguée à Antony Blinken. D’autres responsables, comme Bob Menendez, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, ont également sollicité des entretiens avec certains chefs d’État africains.

Contrer la Chine et la Russie

Avec ce sommet, le président américain compte poser les premiers jalons de sa Stratégie américaine en Afrique subsaharienne. Présenté le 8 août dernier par le département d’État, ce document de 16 pages énumère de grands axes prioritaires (échanges commerciaux, lutte contre le réchauffement climatique, démocratie…). Avec, notamment, l’objectif de travailler avec l’UA « pour répondre au mécontentement des populations à l’égard des contre-performances de certaines démocraties, qui fournissent un prétexte aux aspirants putschistes ».

Cette stratégie, censée se développer au cours de la prochaine décennie, se veut très claire sur la question de la concurrence avec la Chine et la Russie. « La Chine considère l’Afrique comme une véritable arène, où elle peut défier l’ordre international […] et affaiblir les relations entre les États-Unis et les gouvernements africains », peut-on lire dans le dossier du département d’État. Qui ajoute : « La Russie considère la région comme un environnement permissif pour ses entreprises para-étatiques et ses sociétés militaires privées ».

La Chine demeure le premier partenaire commercial du continent ; le commerce bilatéral entre l’Afrique et les États-Unis n’a au contraire cessé de chuter ces dernières années, représentant « seulement » 64,3 milliards de dollars en 2021. De son côté, Moscou réalise une percée, à travers ses entreprises et par le biais de la société paramilitaire Wagner, présente dans de nombreux pays.

L’activisme diplomatique russe s’est intensifié depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. En mars dernier, dix-sept pays africains se sont abstenus de demander le retrait des troupes russes d’Ukraine lors d’un vote au Conseil de sécurité. En juillet suivant, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, s’est rendu en Égypte, au Congo, en Ouganda et en Éthiopie.

Pas question pour autant, assure-t-on à Washington, d’imposer un quelconque choix aux États du continent. Lors de sa visite en Afrique du Sud, en août dernier – organisée quelques jours seulement après la tournée de Sergueï Lavrov –, Blinken avait affirmé que « les États-Unis ne dicter[aient] pas leurs choix aux Africains [et que] personne au monde ne devrait le faire ».

Il avait pourtant eu un échange animé avec son homologue sud-africaine, Naledi Pandor, qui, avait dénoncé le dépôt, en avril précédent, à la Chambre des représentants, d’un projet de loi portant sur « la lutte contre les activités malfaisantes de la Russie en Afrique ». « Si votre tactique consiste à dire aux pays africains d’être démocratiques et d’utiliser votre modèle parce qu’il fonctionne, vous risquez de ne pas être entendus », avait alors lancé Mme Pandor. Une phrase qui sonne comme un avertissement à l’égard de la stratégie que Biden entend défendre.

Diplomatie parallèle

Outre la myriade de tables rondes et de conférences auxquelles les délégations ont été conviées durant le sommet, les participants, eux, viendront défendre en coulisses d’autres dossiers diplomatiques qu’ils souhaitent voir avancer.

C’est notamment le cas du Zimbabwe, représenté par Frederick Shava, son ministre des Affaires étrangères. Sous le coup de sanctions depuis près de vingt ans, Harare réclame la levée de mesures qui asphyxient sa fragile économie. Le Zimbabwe, où doit se tenir une élection présidentielle l’an prochain, peut compter sur le soutien de ses alliés de la SADC, au premier rang desquels l’Afrique du Sud, un point d’ancrage pour Washington pour sa nouvelle Stratégie. LIRE

Afrique – États-Unis : un sommet et dix dossiers chauds

Kigali et Kinshasa chercheront, à n’en pas douter, à défendre leur position respective sur le dossier du M23, qui les oppose depuis des mois et qui, selon nos informations, pourrait faire l’objet d’un sommet parallèle à Washington.

Le Kényan William Ruto sera quant à lui l’objet de toutes les attentions à l’occasion de son deuxième déplacement officiel aux États-Unis après sa participation, en septembre, à l’Assemblée générale de l’ONU. Une rencontre avec des investisseurs a ainsi été programmée, le 16 décembre, à l’issue du sommet. Ruto viendra aussi défendre un autre dossier : celui de la présidence tournante de l’UA pour l’année 2023, que le Kenya dispute aux Comores.

La gestion du problème des énergies non renouvelables sera aussi l’une des préoccupations de plusieurs participants africains, notamment des producteurs d’énergies fossiles. Lors de la pré-COP27, à Kinshasa, en septembre, l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry, avait ainsi demandé à la RDC, de retirer certains blocs pétroliers de leur mise aux enchères, afin de protéger ses forêts. Un sujet sur lequel Kinshasa refuse de transiger.

 

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