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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 01:40

 

 

 

 

Agence France-Presse  29 octobre 2013 à 17h36 

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé mardi l'envoi de 250 militaires pour protéger le personnel et les installations de l'ONU en République centrafricaine (RCA), ont annoncé des diplomates.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon avait proposé la semaine dernière un déploiement rapide de soldats pour tenter de rétablir l'ordre en RCA, l'un des pays les plus pauvres du monde, livré à l'anarchie depuis le renversement en mars du président François Bozizé par les rebelles de la coalition Séléka.

 

Les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont accédé mardi à la demande de M. Ban, ont affirmé des diplomates. Une réunion informelle du Conseil sur la situation en Centrafrique, organisée par la France, doit en outre avoir lieu vendredi.

 

Dans un premier temps, 250 soldats, qui ne seront pas des Casques bleus, seront déployés à Bangui. Au total, quelque 560 soldats pourraient être déployés, avec l'envoi d'autres hommes dans d'autres parties du pays.

 

Cette unité de protection était prévue dans la résolution sur la RCA adoptée le 8 octobre par le Conseil de sécurité mais le Conseil attendait des recommandations de M. Ban sur sa composition et ses effectifs. La résolution a ouvert la voie à la mise en place d'une mission de maintien de la paix pour tenter de rétablir l'ordre en RCA.

 

Le Conseil de sécurité avait décidé début octobre de renforcer la Misca (Mission internationale de soutien en Centrafrique), une force de l'Union africaine (UA) censée sécuriser le pays, avec pour perspective de la transformer éventuellement en mission de maintien de la paix.

 

La France a déployé 450 hommes sur place pour sécuriser l'aéroport et protéger ses ressortissants, et a laissé entendre qu'elle pourrait porter, si nécessaire, cet effectif à 750 soldats.

 

Une quarantaine de personnes ont été tuées le week-end dernier dans des affrontements entre des milices paysannes «d'auto-défense» et des ex-rebelles désormais au pouvoir. La situation humanitaire se dégrade avec plus de la moitié de la population (4,6 millions) dans un état «critique», selon l'Unicef. La famine touche 500 000 personnes.

 

John Ging, directeur des opérations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, a affirmé mardi que «la protection» des civils était la priorité.

 

Les violences inter-religieuses ont chassé de leurs maisons environ 400 000 personnes et beaucoup cherchent refuge dans les églises, les mosquées ou se cachent dans la brousse. Des atrocités «indescriptibles» sont commises contre les civils par des groupes armés créant «un climat de peur incroyable», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.

Centrafrique: l'ONU approuve l'envoi de 250 soldats
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 01:34

 

 

 

Le Coordinateur d'urgence de l'UNICEF en Centrafrique, Bob McCarthy, a prévenu aujourd’hui que les besoins humanitaires de la population dépasseront bientôt les capacités de réponse de l’organisation.

 

« Partout où nos équipes se rendent, elles constatent que de plus en plus de personnes sont déplacées par les violences », a-t-il expliqué. « Nous distribuons des médicaments pour relancer les soins de santé d'urgence, ainsi que de l'eau potable aux familles se trouvant dans les sites de personnes déplacées », de poursuivre M. McCarthy.

 

Au vu du nombre grandissant de personnes déplacées, l’UNICEF réclame ainsi une aide d'urgence de trois millions de dollars supplémentaires afin de pouvoir fournir des articles de première nécessité comme des couvertures, des moustiquaires et du savon à 55 000 personnes déplacées au cours des six prochains mois.

 

(Source : ONU  29 oct. 2013)

 

 

L'Onu estime que la moitié des Centrafricains ont besoin d'aide

 

Reuters - 29/10/2013 à 22:33

 

Le pays est dans une situation chaotique depuis la chute en mars de l'ancien président François Bozizé, chassé du pouvoir par les rebelles de la Séléka, qui ont formé un nouveau gouvernement sans grand contrôle sur l'ensemble du pays.

 

Des crimes de guerre ont été commis par les deux camps, selon l'Onu et les organisations de défense des droits de l'homme.

 

"On a oublié cette crise depuis longtemps, et l'effondrement de l'ordre public et l'arrivée au pouvoir des groupes armés a rendu la situation assez chaotique dans le pays", a déclaré John Ging, directeur des opérations du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha).

 

"Plus de la moitié de la population de ce pays a besoin d'aide humanitaire", a-t-il ajouté, faisant notamment état de tensions entre les communautés chrétiennes et musulmanes. "Mais le problème prioritaire, aujourd'hui, c'est la protection, et les atrocités commises contre la population civile sont indescriptibles."

 

Le Conseil de sécurité a approuvé une proposition de Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, en faveur de l'envoi de 250 militaires à Bangui, avant d'accroître cette force à 560 personnes.

 

Le Conseil a adopté au début du mois une résolution qui demandait au Secrétaire général de faire des propositions pour un soutien de l'Onu au futur déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) de l'Union africaine.

 

La France, qui est intervenue en janvier dans une autre de ses anciennes colonies, le Mali, pour chasser les islamistes du nord du pays, s'est montrée réticente à s'impliquer directement en Centrafrique. Elle souhaite que l'Union africaine et les pays d'Afrique en général résolvent si possible la crise par eux-mêmes.

 

(Michelle Nichols; Julien Dury pour le service français)

Centrafrique : l’UNICEF n’aura bientôt plus la capacité de répondre aux besoins humanitaires de la population
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 01:31

 

 

Amnesty: la Seleka est devenue incontrôlable

 

http://www.lavoixdelamerique.com   29.10.2013

 

Impossible d’assurer la sécurité de nos jours en Centrafrique (CAR), averti Amnesty International (AI). Les forces centrafricaines de sécurité sont devenues incontrôlables, et les autorités nationales et la communauté internationale doivent agir de toute urgence afin de faire respecter l’ordre public, annonce l’ONG de défense des droits humains dans un rapport rendu public mardi.


Ce document souligne l’ampleur sans précédent des violations des droits humains perpétrées à travers le pays par la Seleka, la milice armée qui a chassé l’ancien président, François Bozizé, en décembre 2012, avant de saisir le pouvoir en mars 2013.

Selon Godfrey Byaruhanga, spécialiste de la Centrafrique à Amnesty, « Les forces de la Seleka s’en prennent aux civils à travers le pays, procédant à des exécutions, recourant à la torture, bombardant sans discrimination des zones habitées, violant des femmes et enrôlant des enfants de force ».


Toujours selon le chercheur, les différentes factions de la Seleka échappent pratiquement à tout contrôle, et même le président Michel Djotodia est impuissant face aux milices.


Selon les dernières évaluations, AI chiffre à environ 3.500 le nombre d’enfants soldats intégrés au sein de la Seleka, qui comprend également des miliciens venus du Soudan et du Tchad voisins. Autre sujet de préoccupation : les milices deviennent plus partisanes, et semblent cibler des fidèles d’autres religions. Des musulmans attaquent des chrétiens, et vice-versa.

 

Amnesty appelle la communauté internationale à intervenir dans les plus brefs délais pour rétablir l’ordre et mettre fin à la tragédie humanitaire en Centrafrique.

 

 

République centrafricaine

 

VIOLENCES DES FORCES DE SÉCURITÉ INGÉRABLES

 

http://www.amnesty.ch 29 octobre 2013

 

Les forces centrafricaines de sécurité sont devenues incontrôlables, et les autorités nationales et la communauté internationale doivent agir de toute urgence afin de faire respecter l’ordre public, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public mardi 29 octobre 2013.

 

Ce document, intitulé CAR: Human rights crisis spiralling out of control, souligne l’ampleur sans précédent des violations des droits humains perpétrées à travers le pays par la Seleka, la coalition de groupes armés ayant lancé une offensive contre l’ancien président, Francois Bozizé, au début du mois de décembre 2012, avant de saisir le pouvoir en mars 2013.

 

«Les forces de la Seleka s’en prennent aux civils à travers le pays, procédant à des exécutions, recourant à la torture, bombardant sans discrimination des zones habitées, violant des femmes et enrôlant des enfants de force», a indiqué Godfrey Byaruhanga, spécialiste de la République centrafricaine à Amnesty International.

 

Crimes contre l'humanité

 

«Le désespoir de la population est plus profond que jamais du fait de ces atteintes persistantes et de grande ampleur aux droits humains, qui sont susceptibles de constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.»

 

Un haut responsable gouvernemental a déclaré à Amnesty International, lors d’une visite récente, que les ministres qui n’étaient pas à la tête de factions de la Seleka éprouvent des difficultés à prévenir ces graves violations des droits humains, et que même le président Michel Djotodia n’était pas habilité à donner d’ordres aux forces de la Seleka ne relevant pas de sa propre faction.

 

Anciens délinquants et enfants soldats

La coalition de la Seleka a semble-t-il recruté d’anciens délinquants, violents pour beaucoup d’entre eux, notamment des voleurs de grand chemin et des braconniers. Elle compterait par ailleurs parmi ses rangs des combattants soudanais et tchadiens, qui sont soupçonnés d’avoir commis de nombreuses violations des droits humains en République centrafricaine.

 

On estime que le nombre d'enfants soldats au sein de la Seleka pourrait s’élever à 3 500 ; certains ont été recrutés au Soudan et au Tchad voisins. Amnesty International est extrêmement préoccupée par le fait que nombre de ces mineurs soient utilisés comme monnaie d’échange par des commandants étrangers qui attendent d’être payés par le gouvernement centrafricain pour leur rôle dans le conflit.

 

Responsabilités des autorités

 

Amnesty International demande aux autorités centrafricaines : de condamner publiquement et sans équivoque l’ensemble des violations des droits humains perpétrées par les forces de sécurité et les groupes armés ; de traduire les responsables présumés en justice et d’accorder des réparations aux victimes.

 

«L’Union africaine, qui préside au déploiement de troupes africaines en République centrafricaine, a déclaré en juillet 2013 qu’elle enverrait quelque 3 500 soldats protéger les civils ; or, le contingent actuellement sur place représente moins de la moitié de ce chiffre. Il serait en outre largement insuffisant dans un pays dont la superficie est plus de deux fois supérieure à celle de la France», a ajouté Godfrey Byaruhanga.

 

Organisations internationales inquiètes

 

Les Nations unies réfléchissent actuellement à la possibilité d’intervenir pour prendre les rênes des opérations de maintien de la paix en République centrafricaine. Amnesty International demande aux Nations unies de soutenir et de former les soldats chargés du maintien de la paix afin qu’ils soient en mesure de faire respecter l'ordre, et de déployer des observateurs des droits humains dans tout le pays.

 

Inquiètes au sujet de la terrible situation qui règne en République centrafricaine, de nombreuses délégations des Nations unies, de l'Union africaine et de l'Union européenne, ainsi que d'autres gouvernements étrangers, se sont rendues dans le pays depuis que le président Bozizé a été chassé du pouvoir en mars 2013. Amnesty International craint cependant que ces différents acteurs n’harmonisent pas suffisamment leur action, ni les uns avec les autres, ni avec les autorités nationales.

VIOLENCES DES FORCES DE SÉCURITÉ INGÉRABLES (Amnesty International)
VIOLENCES DES FORCES DE SÉCURITÉ INGÉRABLES (Amnesty International)
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 01:29

 

 

 

RFI  mardi 29 octobre 2013 à 09:12

 

En Centrafrique, la situation humanitaire se dégrade à Bouar, dans l'ouest. Quelque 5 000 personnes sont toujours à l'évêché et il devient désormais difficile de loger et de nourrir tous ces réfugiés. La peur n'a pas quitté la population après les violences du samedi 26 octobre 2013. Elles ont fait cinq morts chez les forces de sécurité, selon la présidence, et six chez les assaillants d'après la force d'Afrique centrale, la Fomac. Des assaillants qui seraient des membres de milices d'auto-défense.

 

Depuis samedi, Bouar a presque pris des allures de ville fantôme. Les rues restent vides, rapportent des habitants. Seul l'évêché, où beaucoup ont trouvé refuges, grouille de monde. Là, on tente de parer au plus pressé. Un petit centre médical a été improvisé pour soigner les malades, plusieurs femmes y ont accouché.

 

Mais alors que des gens continuent à affluer, les conditions se dégrade, s'inquiète un des responsable de la paroisse : « Il y a toujours les mêmes problèmes. Il faut trouver des logements pour toutes ces personnes parce que toutes nos salles sont occupées. Il y a aussi un problème alimentaire. Avec nos moyens, on fait ce que l’on peut, mais on ne va pas pouvoir tenir longtemps peut être deux ou trois jours ».

 

L'évêché a demandé des tentes et de la nourriture en urgence. La présidence leur a promis de leur en procurer. Un responsable humanitaire s'inquiète : « La situation que connait Bouar, estime-t-il, pourrait bien se reproduire ailleurs dans les prochaines semaines ».

Centrafrique: la situation humanitaire se dégrade à Bouar dans l'ouest du pays (RFI)
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 22:37

 

 

 


NEW YORK - AFP / 28 octobre 2013 21h35  Les rebelles du M23, présents dans l'est de la République démocratique du Congo, sont quasiment finis en tant que force militaire, a estimé lundi un responsable de l'ONU, selon des propos rapportés par des diplomates. 


Presque toutes les positions du M23 ont été abandonnées hier, a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU par vidéo-conférence le chef de la mission des Nations unies au Congo (Monusco), Martin Kobler: Cela marque quasiment la fin militaire du M23.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence lundi après-midi pour examiner la situation en République démocratique du Congo (RDC), après la reprise dans l'est du pays des combats, au cours desquels un Casque bleu tanzanien a été tué.

L'armée congolaise, épaulée par les Casques bleus de l'ONU, inflige depuis vendredi revers sur revers aux combattants du M23 dans l'est de la RDC, où la zone sous le contrôle de la rébellion se réduit considérablement.


Les combats entre le M23 et l'armée avaient repris vendredi, après environ deux mois de trêve, et quatre jours après la suspension des pourparlers de paix entre les deux camps qui se déroulent à Kampala.


L'ONU et Kinshasa accusent régulièrement l'Ouganda et le Rwanda, qui démentent, de soutenir les rebelles, dont les combattants, selon des sources militaires étrangères, seraient dorénavant moins de 1.000.


Le Mouvement du 23 Mars (M23) est né d'une mutinerie, en avril 2012, d'anciens rebelles essentiellement tutsi, intégrés dans l'armée en 2009 après un accord de paix.


(©) 

 

RDC: les rebelles du M23 quasiment finis en tant que force militaire
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 18:18

 

 

 

 

RFI  lundi 28 octobre 2013 à 13:36

 

En Centrafrique, un dernier bilan fait état de neuf morts après les affrontements du samedi 26 octobre, autour de la ville de Bouar : cinq tués parmi les militaires, et quatre chez les assaillants. Des tirs ont été entendus jusque tard dans la soirée autour de l'aérodrome et du camp militaire de cette ville de l'ouest du pays. Depuis, le calme est revenu mais le sentiment d'insécurité ne s'est pas dissipé et de nombreuses questions entourent encore cette attaque.

 

A l’ouest de la Centrafrique, les combats ont cessé, mais à l'évêché, les gens continuent à affluer. Ils étaient environ 4 000 samedi à s'y être réfugiés. Dimanche, on en comptait 1 000 de plus, rapporte un des responsables de la paroisse joint par RFI. Les rues de Bouar restent désertes, racontent des témoins. Beaucoup sont terrés chez eux, d'autres ont fui en brousse de peur d'une nouvelle attaque.

 

L’offensive menée samedi est attribuée aux anti-balaka, les milices d'autodéfense, croit savoir un habitant. « Ça ne peut être qu'eux », renchérit un responsable militaire. Depuis, les violences de Bouar deviennent politiques. Le porte-parole de la présidence l'assure : « Les assaillants étaient coordonnés, organisés et lourdement armés », explique Guy Simplice Kodégué. Pour lui, pas de doute ce sont des hommes de François Bozizé.

 

Une affirmation que les proches du président déchu ne démentent pas. Bien au contraire, son porte-parole revendique l'attaque. Des déclarations similaires à celles faites lors des violences qui ont touché Bossangoa en septembre dernier. Après enquête, les versions des deux adversaires politiques s'étaient révélées fausses.

 

La crainte de nouvelles attaques

 

D’ailleurs, la Fomac, qui a 250 de ses hommes sur place ne confirme pas, bien au contraire. Selon un de ses hauts responsables, si d'anciens membres des Forces armées centrafricaines (Faca) figuraient parmi les assaillants, une centaine de personnes selon lui, il s'agissait essentiellement de paysans. De jeunes hommes regroupés en milice d'auto-défense après les exactions commises par la Séléka et qui chercheraient déstabiliser le pouvoir. « L'attaque de Bouar n'est sans doute pas la dernière, analyse cette source, mais les assaillants ne sont ni bien organisés, ni bien armés. Ils n'obéissent pas aux ordres de François Bozizé ».

RCA : questionnements après les violences de Bouar
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 18:15

 

 

ASSOCIATION GUIRA DES CENTRAFRICAINS DE NANTES
 
Enregistré à la préfecture de Loire atlantique sous le numéro W442012444
mail ass.guira@live.fr Tel 0983636517 PORT 0666940413
 
CHERS COMPATRIOTES,CHERS AMIS DE LA CENTRAFRIQUE,CHERS CITOYENS DU MONDE
 
Tous les peuples du monde aspirent à la paix!Les grandes Nations Occidentales dont la FRANCE ,Terre des droits de l'homme aspirent à la paix!La stabilité de tous les pays du monde est au cœur des préoccupations mondiales. En Afrique centrale et particulièrement en CENTRAFRIQUE DES MILLIERS d'enfants,des jeunes filles,des femmes noyau de la société centrafricaine vivent dans la peur ,l'angoisse permanente,et subissent malheureusement des exactions les plus inhumaines qui soient. La cause, l'injustice,la violence aveugle,la vengeance, les pillages, les assassinats, les viols,la confiscation des biens meubles et immeubles........LA MAUVAISE GOUVERNANCE........
 
Actuellement en centrafrique la population civile vit une crise humanitaire inédite de son histoire DES BANDES ARMEES ET AUTRES TROUPES NON CONVENTIONNELLES SÈMENT LA TERREUR ET TRANSFORMENT CET HAVRE DE PAIX EN UN JUNGLE ET FONT LEUR LOI ! A Bangui la capitale tout comme en provinces aucune autorité établie ne peut protéger la population civile!
4500000 âmes sont entrain de mourir sous nos yeux peuples du monde !Et cela depuis des mois !Ne détournons pas nos regards,nous sommes aussi des êtres humains comme eux ! L'indifférence c'est la pire des comportements qui nous rendra complice du sort de ce peuple qui n'a rien pour se défendre!
 
Nous crions!Nous vous supplions!Nous crions très haut pour que cesse les violations répétées de Droits humains!Nous crions pour que cessent les viols ,les pillages,les tortures,les spoliations des biens meubles et immeubles! NOUS CRIONS AUSSI POUR L'ENVOI D'UNE AIDE HUMANITAIRE EN CENTRAFRIQUE!
 
Ce cri est celui des enfants maltraités;des femmes violées,de nombreux innocents qui manquent de tout!Ce cri est un appel à la solidarité internationale ! FAITES UN GESTE Pour la paix;pour la sécurité en centrafrique!Les autorités sont débordées et elles n'arrivent à stopper les exactions ni les violences !
 
Ne restons pas silencieux face au drame du peuple centrafricain!Les écoles sont fermées!La nourriture !Les hôpitaux manquent cruellement de médicaments!Les rares pharmacies sont pour une poignée de riche qui s'en servent!Il n y a pas d'électricité!Le peuple vit un véritable enfer inédit !Aidez nous à nous relever peuple des droits de l'homme!C'est à vous que s'adresse ce message de solidarité et de compassion!Dites non à la guerre ,non au risque religieux en centrafrique!Donnez ce que vous pouvez,une pièce ,une boîte de médicaments,de la mobilisation,de la sensibilisation des décideurs internationaux,car en lisant ces quelques lignes des vies humaines auront disparues et continueront à disparaître à cause de la bêtise humaine!Votre appui,votre don est précieux pour sauver ,aider ,soutenir cette population meurtrie !
 
UNE PIECE= UNE VIE SAUVEE
UN COMPRIME = DES SOUFFRANCES PHYSIQUES ATTENUEES
UNE BOITE DE MÉDICAMENT= DES SOINS AUX BLESSES
UNE ACTION = PAIX RETROUVÉE
LISTE DES MEDICAMENT EST LA SUIVANTE :
 
ANTIBIOTIQUE               ANTI HISTAMINIQUES            ANTI SPASMODIQUES           ANTI INFLAMMATOIRES
Amoxicciline                 Cetirizine                            Tiorfan                              Ibuprofene
Metronidazole               Ebastine                              Nifuroxazide                      Paracetamol 
Clamoxyl                                                                 Adiaril                               Aspirine
Oracyline                                                                Spasfon                             Prednisolone    
Obenine                                                                                                          Prentalgyn 
 
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9-11- 13  A 16 H arret de trame ligne 1 alu chère
17-11-13  A 15 H a la salle santos DUMONT 11 Rue Dumont 44000 Nantes  
 
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Centrafrique-Presse.com
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 21:58

 

 

http://www.cameroonvoice.com 

 

Durant sa visite du 13 octobre à Bangui, la capitale de la Centrafrique, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé que la France déploierait des troupes supplémentaires dans le pays à la fin de l'année.

La décision des impérialismes français et américains de soutenir les forces rebelles de la Seleka et de faire tomber le président François Bozizé en mars a entraîné un désastre. Il y a eu une montée des combats sectaires entre chrétiens et musulmans dans ce pays appauvri, où la France, l'ex-puissance coloniale, a dicté l'installation de divers régimes corrompu depuis l'indépendance officielle de la Centrafrique en 1960.

Des miliciens de la Seleka, dont beaucoup viennent du Tchad ou du Soudan voisins, ont été accusés à plusieurs reprises de saccager des églises et de terroriser les communautés chrétiennes. Le 9 octobre, « près de 60 personnes ont été tuées dans des combats sectaires en Centrafrique entre milices locales et ex-rebelles, » ont déclaré les responsables locaux à Reuters.


Plus de 440 000 personnes ont fui leurs maisons. Il n'y a que sept chirurgiens dans un pays de 4,6 millions d'habitants pour s'occuper des blessures par balles ou coups de machettes.


Les milices d'autodéfense locales appelées « anti-bakala [anti-machettes] » ont attaqué une position de la Seleka dans le village minier de Gaga, au Nord-Ouest de Bangui, le 7 octobre, tuant quatre ex-rebelles avant de s'en prendre aux civils musulmans. D'après des témoins, les combattants de la Seleka ont répliqué contre des civils chrétiens du même village.


Le 18 octobre, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué : « les tensions intercommunautaires renouvelées dans les principales villes du pays sont particulièrement inquiétantes […] Des dizaines de milliers de gens se cachent toujours dans la campagne. Leur situation s'aggrave de jour en jour. Ils vivent dans la terreur, privés de nourriture, d'eau et d'assistance médicale. »


La réponse de Paris a été d'accroître son intervention militaire dans le pays pour soutenir le gouvernement de transition dominé par la Seleka. Paris a été à l'initiative d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée le 10 octobre, proposant de soutenir une nouvelle force multinationale de l'Union africaine. Une seconde résolution est préparée pour donner à cette force et à la France un mandat pour intervenir plus largement.


Fabius a dit que la France allait envoyer des troupes supplémentaires et jouer un rôle plus actif dans les opérations de sécurité en accord avec les décisions du Conseil de sécurité de l'ONU. Les pays voisins de la Centrafrique ont déployé près de 2100 soldats vers le pays, et Fabius a déclaré que ce contingent passerait à 3500.

Il a dit que cette force régionale « [devait] avoir les capacités d'agir ; et la France va aider. » Il a déclaré que la France avait actuellement 410 soldats en Centrafrique, et que ces troupes étaient «« chargées essentiellement de la protection de l'aéroport et des patrouilles à Bangui » Il a indiqué qu'avec la prochaine résolution de l'ONU, « ces différentes forces vont pouvoir intervenir davantage, rapidement, efficacement ».


Le nombre de soldats français qui seront déployés n'est toujours pas sûr, mais des sources de la presse ont déclaré que Paris prévoyait d'envoyer entre 750 et 1200 soldats supplémentaires.


Le projet de la France d'accroître son soutien à la Seleka – présenté avec le prétexte habituel des motifs purement « humanitaires » – vise à recoloniser son ex-colonie, l'un des pays les plus pauvres du monde, et à piller ses ressources naturelles encore inexploitées. Parmi celles-ci, il y a des diamants, de l'or, de l'uranium, du bois et du pétrole.

Ce projet fait partie d'une multiplication des interventions militaires françaises en Afrique visant à garantir les intérêts géostratégiques français et à contenir l'influence croissante de la Chine sur le continent. En moins de trois ans, la France a déjà mené trois guerres en Afrique, en Libye, en Côte d'ivoire, et celle toujours en cours au Mali.

En août, le président français François Hollande a demandé une intervention de l'ONU pour résoudre la crise en Centrafrique, qui lui permettrait de jouer un rôle dominant. « Il est plus que temps d'agir en Centrafrique » a déclaré Hollande lors d'une réunion annuelle des ambassadeurs français à Paris. « Ce pays est au bord de la somalisation ».


En décembre 2012, les forces rebelles de la Seleka (qui signifie "alliance" dans la langue nationale Sango) sont passées à l'attaque contre les forces du président alors en place, François Bozizé, s'emparant de villes dans le Nord et l'Est du pays. La Seleka a accusé le gouvernement de revenir sur les accords de paix de 2007-2008 qui imposaient de payer les guérilleros rebelles et de les intégrer dans l'armée nationale.

Cependant, l'intervention du Tchad et de la Communauté économique des états de l'Afrique centrale (CEEAC) pour une consolidation de la paix en Centrafrique les a contraints à s'arrêter et à négocier avec le gouvernement Bozizé. Le 11 janvier 2013, les accords de Libreville, imposés par la CEEAC, ont temporairement empêché un coup d'état et initié un accord de partage du pouvoir sur trois ans.


L'accord n'a toutefois eu qu'une courte durée; les forces rebelles de la Seleka, avec le soutien tacite des puissances impérialistes, ont lancé une offensive contre les forces de Bozizé. Bozizé a été renversé le 24 mars, et le chef rebelle Michel Djotodia s'est déclaré président. (Lire en anglais : Seleka rebels seize capital of Central African Republic).


Bozizé avait lui-même pris le pouvoir par un coup militaire en 2003 pendant que le président de l'époque Ange-Félix Patassé était en dehors du pays. Il avait reçu l'aval de Paris, y compris durant la Guerre civile de Centrafrique (2004-2007) contre l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) en Centrafrique du Nord-Est, dirigée par Djotodia.


Par la suite cependant, Paris s'est retourné contre Bozizé quand celui-ci a infléchi sa politique en faveur de la Chine et passé des accords bilatéraux sur les investissements, le commerce et le développement d'infrastructures. C'est dans ces conditions que Paris a soutenu la coalition Seleka.


La Seleka est constituée de factions armées dissidentes venant du Nord-Est, et dominée par les Musulmans, comme l'UFDR et la Convention des patriotes pour la justice et la paix. Elle s'est appuyée sur le soutien intermittent d'autres mouvements comme l'Union des forces républicaines et l'Alliance pour la refondation (A2R).


La décision de Paris de déployer des forces additionnelles souligne la fragilité du gouvernement de transition dirigé par la Seleka, qui est affaiblie par la montée des conflits politiques internes. D'après les rapports de l'ONU, l'administration publique s'est en grande partie effondrée en dehors de la capitale.


En juin, l'International Crisis Group basé en Belgique écrivait, « les désaccords au sein de la Seleka éclatent également au grand jour. Le mouvement semble instable : certains généraux ne cachent pas leur profonde déception sur les décisions prises par la direction politique […] Contrairement aux crises précédentes, qui n'affectaient que certaines régions, les troubles actuels représentent un changement de paradigme politique et affectent presque l'ensemble du pays. Cela se manifeste par l'effondrement de l'état, ce qui rend le pays impossible à gouverner. »

 

Kumaran Ira

Lu pour vous : La France va intensifier son intervention militaire en Centrafrique
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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 21:53

 

 

 

Candidat à l’élection présidentielle pour UNION POUR LE RENOUVEAU CENTRAFRICAIN (URCA), le plus jeune parti, pour le moment en République Centrafricaine, l’économiste de 56 ans peut créer la surprise. Comment Anicet Georges Dologuélé  (AGD), qui n’a jamais été élu dans son pays, envisage-t-il d’incarner l’espoir et réunir sur son nom dès le premier tour du scrutin prévu au début 2O15 ? Déjà dans la salle de l’hôtel Ledger Plaza Bangui où ADG a lancé le congrès URCA, dans un langage châtié ce 23 octobre 2013, d’autres ambitieux candidats présidentiels, présents ou représentés, piaffent déjà…

 

« Sais-tu que le contexte politique actuel est très tendu ! Généralement les  périodes avant élections  font voir, le diable dans ce que l’autre dit. Mieux, faire attention à [tes] déclarations. » Homme politique du MLPC, l’auteur de cette affirmation a résumé toute l’ambiance - tenant sur un fil de rasoir -  dans les milieux populeux de la capitale centrafricaine depuis peu. Le Centrafrique semble assis sur une bonbonne de gaz qui peut se vider de son contenu à tout moment où passe un fumeur de fortune. Devant certain monde à Bangui, il n’est plus bon d’afficher, à son aise, son appartenance politique ni évoquer sa sympathie pour un candidat qui ne fait pas l’unanimité dans la cité. « La situation est sensible. Il est aussi difficile de trouver un candidat qui ne se soit pas mouillé avec Bokassa, Dacko, Kolingba, Patassé et Bozizé que d’en trouver un qui ne rêve pas d’occuper le palais par voie constitutionnelle.» Glisse un bon connaisseur du paysage politique centrafricain à Bangui. Dans les médias, au bureau, dans les lieux de culte, même loin que possible, devant l’étale de la commerçante d’en face ou bien face à sa ménagère, manquer de la rhétorique, de la dialectique et du savoir-parler avec nuance politicienne suffisent pour heurter « l’amour propre» d’un auditoire X. Tant la classe politique centrafricaine fait de la consultation populaire du début de l’année 2015 une véritable aubaine qui va finir par entacher la tenue publique. Aussi, avec des consignes de veille avant campagne, l’acariâtre clivage entre candidats, entre militants de différents partis va davantage faire pousser la fièvre et faire régner  un sentiment d’artifice qui aura de réels impacts sur la sérénité du futur électorat.

 

RAISONS ET MOTIVATIONS PRESIDENTIELLES DANS LE PANIER DE LA MENAGERE. En ouvrant le bal des prétendants occupants du palais de la Renaissance en 2015, l’ancien « péhèm » centrafricain, ADG ne s’est pas seulement limité aux effets d’annonce de candidature ni n’est resté très longtemps au starting-block pour faire le fier. En ouvrant le 1er congrès du parti URCA, il s’est refusé l’image d’un candidat bling-bling, verbaliste, qui n’improvise pas sa candidature à défaut d’un bon casting. Mieux pour lui : il n’est pas un Silvio Berlusconi vulgaire ni un Ibrahim Boubacar Keïta donné « proputschiste » par ses détracteurs mais que les sondages laissent espérer à son équipe de campagne qu’il sera le prochain président du Mali. A l’ouverture du congrès  URCA, les raisons et motivations présidentielles de celui qui, au début des années 2001, a fait face aux hostilités du régime MLPC - du temps qu’il était chef du gouvernement – ne sont à rechercher ailleurs que sur la figure, dans le ventre et aux doigts des pieds du centrafricain si elles ne se trouvent pas dans le panier de la ménagère, dans l’entreprise publique, à la mosquée ou dans l’état major de l’Armée.

 

CANDIDAT-OVNI. Après un long séjour français, entre mars et septembre 2013, qu’il justifie par un «il était important que je fasse beaucoup de sensibilisation à partir de l'Europe pour que la République centrafricaine ne soit pas oubliée. », ADG, le candidat-ovni confine à l’équilibrisme entre le lobbying diplomatique et son ambition à briguer la magistrature suprême. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. Son expérience et sa culture, des philosophies de Mao Zedong entre autres, lui ont apporté une crédibilité en matière économique ainsi qu’un réseau de solides amitiés dans la sous région Afrique centrale, en Europe, aux Etats-Unis aux nombreux pays asiatiques. Même si ses concurrents entendent bien utilisés contre lui les réputations de « gestionnaire scabreux » des périodes 1997-2001 à la tête d’un gouvernement sous Ange Felix Patassé et, de « président controversé » à la tête de la BDEAC.

 

CAPACITES, EXPERIENCE, LEGITIMITE ET MOTIVATION. « La vérité doit s’inspirer de la pratique. C’est à la pratique que l’on conçoit la vérité. Il faut corriger la vérité d’après la pratique. » Cette citation propre à M. Zedong est de mémoire d’Akala Ekondji, ex-ministre congolais sous le président Pascal Lissouba et proche de AGD. Fanatisé par le « succès » de l’URCA le 23 octobre, Akala justifie la présence lustrée de  l’ancien président de la Banque de Développement Economique en Afrique Centrale aux élections de 2015 comme un enjeu à la fois symbolique qu’arithmétique pour la République Centrafricaine. Et pour cause, « j’en ai les capacités, l’expérience, la légitimité et la motivation.» Confit le prédécesseur de Martin Ziguélé à la primature centrafricaine dans une interview à Jeune Afrique à la mi-juin 2013. Que peut bien apporter concrètement cet ancien représentant de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale auprès de l’Union Européenne dans un Centrafrique qu’il trouve « plus un pays normal » faute « de déficit chronique de paix, de sécurité, des atteintes répétées aux droits à la vie, des populations désorientées, en mal de confiance en elles-mêmes et qui n’ont plus foi en l’avenir » ? Un pays ayant acquis au lendemain des indépendances un positionnement économique relativement respectable mais qui, aujourd’hui, présente un éventaire des plus sombres faits de : pillage de deniers publics, corruption généralisée, services publics ectoplasmistes, souveraineté bradée. Un pays où de l’aveu d’un ex-présidentiable centrafricain, « tout peut s’acheter, comme sur un marché, des diplômes aux recrutements de l’armée ». Un pays où, faute d’une véritable alternative, la jeunesse doit parler le langage d’un renouvellement générationnel en pariant sur le rejet de l’ancienne classe dirigeante laquelle représente la figure expiatoire des errements du passé.

 

HONNEUR DU CENTRAFRIQUE A RECONQUERIR. A croire le très compétent économiste, ressortissant de l’université de Bordeaux, le candidat, héraut officiel d’URCA est lui-même la solution à la situation centrafricaine. Il veut et entend convaincre les centrafricains qu’il incarne la rupture tant attendue. De son discours  torrentiel prononcé au Ledger Plaza Bangui, Anicet Dologuélé n’est pas pressé de démontrer l’enjeu crucial de l’élection présidentielle à venir, même s’il sait qu’elle mettra fin, espère-t-on, à la grave crise que travers le Centrafrique. En présentant d’abord les causes endogènes du mal centrafricain, l’aspirant-président laisse apparaitre, sans traîner de casseroles, l’Honneur du Centrafrique à reconquérir.  Un Honneur qui consiste à faire sortir Centrafrique du chaos institutionnel, reconstruire une République exemplaire en restaurant l’autorité de l’Etat, renforcer les Institutions, moderniser la fonction publique, combattre la corruption, le conduire sur la voie du développement économique et du progrès social, ramener la paix et la sécurité, renouer le dialogue entre tous les fils et filles de la nation, rassembler le peuple autour des valeur qui ont construit l’histoire centrafricaine : Unité, Dignité, Travail Nourrir, Soigner, Instruire, Vêtir et Loger. « Pour l’honneur du Centrafrique, il faudra que le mandat à confier à AGD soit celui de la responsabilité et de la transparence. » Tient lui répondre derechef un cadre congolais de la banque centrale.

 

En se portant candidat, ADG doit mesurer la complexité de la situation où l’électorat attendu en 2015 est déjà démobilisé. Devenu la viande boucanée que les régimes précédents ont fait cuire à toutes les sauces, il est à craindre qu’une majorité d’électeur se résoudra, plus prosaïquement, à voter pour un visage familier ou un candidat communautaire (régionale ou ethnique), voir à ‘’monnayer’’ son suffrage. « Depuis longtemps, les élections se jouent en distribuant manioc, sel, tee-shirt ou des billets de 1 000F Cfa pendant la campagne. » Commente un chef de parti joint par téléphone à Bangui.  En attendant, aussi, la mise en place de la commission électorale qui fixera la date de dépôt de candidature, les tractations, avant échéance, vont bon train entre, d’un côté les favoris et les outsiders et de l’autre côté un électorat qu’il faut apprivoiser. C’est à ces coûts, qu’AGD peut espérer s’offrir le rêve présidentiel.

 

Francis Macaire YABENDJI-YOGA depuis Congo-Brazzaville

LES GROS SABOTS ELECTORALISTES D’ANICET GEORGES DOLOGUELE  POUR 2015 par Francis Macaire YABENDJI-YOGA
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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 21:48

 

 

 

http://www.tv5.org/ 26.10.2013

 

En Centrafrique, on ne parle plus de crise mais de chaos. Depuis le 24 mars, jour du renversement du président Bozizé par les rebelles de la Séléka, le pays est la proie de chefs de bandes et de mercenaires. Viols, pillages, exécutions sommaires continuent de terroriser les populations civiles. Le secrétaire général des Nations Unies a proposé l'envoi prochain de 560 militaires dans le pays. En attendant, sur place, rien n'est fait pour stopper les massacres. Ilhame Taoufiqi, reporter à TV5Monde, revient d'une mission à Yaloké et Gaga, village minier situé à quelque 200 kilomètres au nord-ouest de Bangui, la capitale.

 

Témoignage. 

 

propos recueillis par Frantz Vaillant

 

Dans Le journal de Bangui  un journaliste écrit : « La Centrafrique est officiellement une déchetterie, une ruine de guerre… » Il y a vraiment un tel chaos ? 


Déchetterie ? Le mot est un peu violent pour les gens qui y habitent. Sur place, on a le sentiment que c’est le chaos mais il y a aussi des gens qui trouvent leur place, leur intérêt… En revanche, les populations civiles sont dans une précarité totale… 

L’ONU estime que près de 10% de la population est actuellement déplacée. Et cette population, fragile, est victime de pillards, de bandes armées, de violeurs... 

La grosse difficulté de la Centrafrique, et notamment pour les organisations humanitaires, c’est d’atteindre ces population de déplacées. Il y a 35000 personnes qui sont réfugiées à Bossangoa, au pied de l’évêché et près de 300 000 qui sont complètement dispersées dans le pays et cachées dans la brousse, dans des espaces proches de leur village. Ils ont fui et  vivent comme des bêtes traquées. Pendant notre tournage, l’un des pneus de notre voiture a crevé sur la route de Bossangoa. Nous avons vu quelqu’un, tout à coup, sortir de la brousse avec une machette. On pensait qu’il s’agissait d’un anti-Balaka, ces miliciens d’autodéfense. En fait, c’était juste un paysan qui faisait le guetteur. Il avait entendu des véhicules passés. Pour ces gens-là, dès qu’ils entendent un véhicule, il ne peut s’agir que d’un milicien de la Séléka qui va les tirer comme des lapins. Nous lui avons parlé, nous l’avons rassuré, et nous l’avons suivi dans la brousse. Et petit à petit, au fur mesure de ses rencontres en chemin, il rassurait les gens : « Ce ne sont pas des ennemis, ce sont des journalistes ! » et alors nous avons vu apparaitre une quarantaine de personnes, la moitié était des enfants. Tous terrorisés, apeurés, affaiblis. Au-delà des conditions sanitaires, c’est la peur qui les consume. 


Attendent-ils quelque chose de la communauté internationale ?

 
Tous attendent que la Séléka soit désarmée. Officiellement, cette rébellion a été dissoute, et cela est vrai à Bangui mais pas pour celles et ceux qui vivent en dehors de la capitale. Cela reste une horde de pillards qui ne répond à aucun commandement, à part, sur place, leur commandant de zone. La majorité de ces pillards ne sont pas centrafricains. A 80%, ils sont soudanais et tchadiens. Ils  vivent de rapines, sur le dos de la bête. Ils ne s’attaquent pas aux femmes et aux enfants en premier lieu. La Séléka  s’attaque d’abord aux hommes parce que ce sont eux qui grossiront les rangs des anti-Balakas. Les femmes peuvent circuler, même si elles sont harcelées. Il y a  beaucoup de cas de viols,  mais elles peuvent aller aux champs. Les hommes, eux, ne peuvent pas sortir de leur cachette. Ils sont immédiatement abattus. Parce que ceux qui sortent de la brousse sont considérés comme des anti-Balakas et donc ennemis de la Séléka. 


S’agit-il de musulmans contre chrétiens comme on le dit souvent ? 


Nous, journalistes, avons une responsabilité, qui est de ne pas rentrer dans cette espèce de dichotomie parce que notre travail peut influencer les choses. Reste que quand la Séléka est arrivée à Bangui, c’était les missions catholiques et les quartiers chrétiens qui étaient pillés. Mais ils l’étaient, je crois, pour des raisons économiques. La Séléka est en grande majorité composée de musulmans. Ils ne vont pas forcement piller leur coreligionnaires. Dans les mosquées, il y a des tapis et le Coran. Dans les missions catholiques, il y a plus de biens, de matériel. C’est une vraie réalité. S’il n’y avait eu que des musulmans en Centrafrique, les rebelles de la Séléka s’en seraient pris aux musulmans aussi. Ce sont des gens qui ont combattu au Darfour, ils sont musulmans et ils ne se sont pas fait de cadeaux… 


Musulmans et chrétiens en Centrafrique ont toujours vécu en bonne intelligence mais une fracture s’est faite. Désormais, tous les musulmans sont apparentés à des collabos, à des soutiens de la Séléka, qui est considérée comme une force d’occupation et de l’autre côté, ces anti-Balakas se sont constitués en milice d’autodéfense, aujourd’hui ce sont des maquisards. Nous sommes dans cette rhétorique-là : des résistants, des forces d’occupation. Ils s’en prennent aux musulmans qu’ils considèrent comme des collabos. Les Sélékas s’en prennent aux chrétiens. Et on en arrive à une guerre confessionnelle mais non pour des motifs religieux, des raisons de foi mais plutôt pour des motifs politiques. 


400 soldats français sont présents en Centrafrique. Que font-ils concrètement sur place ? 


Les forces françaises sécurisent l’aéroport de Bangui et elles sécurisent les expatriés français et bi-nationaux. C’est tout.

 
Au-delà des ballets diplomatiques, on a le sentiment que les actions pour venir en aide à ces populations tardent à se manifester. Il y a encore de l’espoir parmi les personnes qui sont victimes de ces raids, de ces viols, de toute cette violence  ? 

C’est terrible à dire : il n’y en a plus aucun. Avec d’autres confrères de RFI et du Monde qui sont sur place, nous avons fait le même constat : aucune once d’espoir ne se dégage de cette situation. D’autant plus que si les casques bleus interviennent, ce ne sera pas avant décembre et alors il sera trop tard. Les gens seront morts de maladie ou de s’être entretués… On ne peut pas attendre décembre, c’est beaucoup trop tard ! On a l’impression que la Centrafrique est la grande oubliée. 

A Bossangoa, dans cette ville dont tout le monde parle, où tous les rescapés se réfugient au pied de l’église, dans la vermine, dans la fange, dans la peur et la haine, il y a MSF (Médecins dans frontières, ndlr), l’Unicef.  Je me suis entretenue avec la coordinatrice de l’Unicef qui est allée en Somalie, au Darfour, aux Balkans, au Kosovo… Elle m’a dit qu’elle n’avait jamais vu une telle situation.

Lu pour vous : Centrafrique :"En décembre, il sera trop tard"
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