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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:15

 

 

 

 

 

http://www.miracle-ong.com                  Réf.  CP3-131211/SG 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

MIRACle rend hommage aux soldats français Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, morts au champ d’honneur pour le Centrafrique, et envoie à leurs familles toutes ses condoléances les plus attristées.

 

MIRACle réitère sa proposition d’associer à l’action libératrice de l’armée française, celle du  Peuple Centrafricain, à travers son programme les « Explorateurs » à objectif sécuritaire, éducatif, moral et économique  sur tout le territoire centrafricain.

 

 Cela réduirait considérablement les risques pour la France de s’enliser dans une guérilla urbaine. Il est l’heure d’écouter les « Sans Voix » que nous représentons.

 

Lionel Saraga Morais, Président du Mouvement Centrafricain « MIRACle »

Marcel DIKI-KIDIRI Secrétaire Général

Antoinette MONTAIGNE, Porte Parole

 

E-mail :  antoinettemontaigne@miracle-ong.com

Tél. :  +33 (0)6 65 13 63 17

Contact Presse :  +33 (0) 6 10 56 42 44

 

Avec Lionel Saraga Morais donnez du sens à votre action pour la paix. L’avenir est en marche pour que le destin d’un peuple, qui est derrière « MIRACle », soit entendu.

communiqué de presse de Miracle
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:10

 

 

 

 

 

 

 

 

Chers compatriotes, chers amis de la République Centrafricaine,

 

C'est avec le cœur rempli de peine et de détresse que nous nous adressons aujourd'hui à vous pour évoquer la situation dans notre très cher pays.

 

Comme vous le savez la Centrafrique en particulier sa capitale Bangui est le théâtre d'affrontements ayant causé la mort de nombreux compatriotes mais aussi de deux soldats français venus chez nous pour défendre les populations civiles et les victimes des exactions.

 

Nous voulons en ce jour au nom de l'Association Humanitaire pour la Centrafrique (AHCA) et au nom de tout le peuple centrafricain et des amis de la Centrafrique, présenter toutes nos condoléances aux familles de toutes les victimes, aux familles des soldats français morts pour protéger nos compatriotes, et à tous les parents et proches des personnes ayant perdu la vie depuis le début des affrontements. 


Nous avons une pensée pour toutes les victimes et nous souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés.

 

Aujourd'hui plus que jamais nous souhaitons juste un retour à la paix dans notre cher pays ainsi que de la fraternité, et la générosité qui ont toujours caractérisé le peuple centrafricain.

 

« Le monde  a besoin de l'esprit de liberté, d'égalité et de fraternité,

L’ Afrique a besoin de l'esprit d'union, de patriotisme et d'humanisme

La République centrafricaine, a besoin de l'esprit de solidarité, de réconciliation et surtout du Pardon et de la PAIX. »

 

Merci à tous pour votre soutien.

 

Laurence MAYANGA-LENGBE 


Porte parole de l'Association humanitaire pour la Centrafrique

 

06.95.39.88.31

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION HUMANITAIRE POUR LA CENTRAFRIQUE(AHCA)
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:03

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

C’est avec la plus grande consternation que nous avons appris la mort de deux soldats  français, survenue dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013 à Bangui, la capitale centrafricaine, alors qu’ils étaient déployés dans le cadre de l'opération « Sangaris » pour désarmer les milices et groupes d’ex-rebelles armés et rétablir l’ordre dans le pays.

 

Le Bureau fédéral Europe-Amériques-Asie-Moyen Orient-Océanie du MLPC (Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain) s’incline avec le plus profond respect devant le sacrifice de ces deux soldats et rend hommage à leur mémoire. Il présente ses plus sincères condoléances à la famille des militaires tués, à leurs proches et aux autorités françaises qui œuvrent pour le retour de la paix en Centrafrique.

 

Le Bureau fédéral s'associe également à la peine de toutes les populations centrafricaines victimes de violences et d’exactions de ces derniers jours et joint sa voix à celle de toutes les instances du Parti pour adresser ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus.

 

 

 

Fait à Paris, le 11 décembre 2013

 

Pour le Bureau fédéral,

 

Le Président,

 

Jean Didier KABRAL

Le MLPC rend hommage aux deux soldats français tombés à Bangui et s'incline sur toutes les victimes des événements en RCA
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 00:39

 

 

 

 

 

 

http://www.leral.net   Mardi 10 Décembre 2013 - 20:13

 

Des ressortissants sénégalais réfugiés au consulat de leur pays à Bangui demandent à être rapatriés, en raison de la violence qui sévit en République Centrafricaine, a indiqué, mardi, Mamadou Diallo.

 

‘’Tout est bloqué. Il n’y a pas de commerce, il n’y a pas de nourriture’’, a dit à la RFM Mamadou Diallo, interrogé depuis Bangui. Il a précisé qu’ils sont présentement plus de 100 Sénégalais à trouver refuge au consulat. 


‘’Beaucoup veulent rentrer. S’il y a des avions, nous sommes prêts à partir’’, a-t-il indiqué, en wolof, non sans ajouter que ‘’certains Sénégalais, pris de panique, sont terrés dans leur maisons’’. 


Des affrontements entre milices chrétiennes et musulmanes touchent l'ensemble du pays, depuis quelques semaines. 


L’armée française a lancé, la semaine dernière, une opération de désarmement dénommée ‘’Opération Sangaris’’, pour tenter de mettre fin aux exactions. 

Quelque 1600 soldats français sont déployés aux côtés de 2500 soldats de la force africaine. Deux d'entre eux ont été tués lors d'affrontements avec des milices lundi soir. 

APS

Centrafrique : Des ressortissants sénégalais demandent à être rapatriés de Bangui
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 00:30

 

 

 

 

 

 

Par Les Echos | 10/12 | 07:05 | mis à jour le 11/12 à 00:14

 

François Hollande s’est recueilli mardi soir devant les cercueils des deux soldats français tués dans un accrochage. Il justifie une mission « dangereuse » mais « nécessaire » pour éviter « un carnage».

 

19h15 - Arrivée de François Hollande à Bangui

 

L'avion du président de la République a atterri à l’aéroport M’Poko de Bangui placée sous couvre-feu. Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius et de Christiane Taubira, la garde des Sceaux, François Hollande est arrivé à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

21h46 - Pour Hollande « il était temps d’agir »

 

Alors que la ville était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat, François Hollande a déclaré devant les troupes françaises qu’ « il était temps d’agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n’était plus le temps de tergiverser ». « La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle-même (...) La France vient défendre la dignité humaine », a ajouté le président français. Les soldats français ont pour mission de « rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l’accès de l’aide humanitaire » en République centrafricaine a-t-il ajouté. La mission de la France "est dangereuse", "mais elle est nécessaire si on veut éviter qu'il se produise ici un carnage", a-t-il également dit peu après son arrivée. Le pays est livré au chaos et à une spirale infernale de violences inter-religieuses depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par une coalition hétéroclite de groupes rebelles à dominante musulmane.

 

23h13 - François Hollande a quitté Bangui

 

Le président français François Hollande a quitté mardi en fin de soirée Bangui après une visite de quatre heures dans la capitale centrafricaine où il a rendu hommage aux deux soldats français tués la veille et rencontré les autorités de transition du pays. L’avion présidentiel a décollé vers 23H00 (22H00 GMT) de l’aéroport de Bangui où est basé l’essentiel du dispositif de l’opération française Sangaris, 1.600 hommes au total.

Hollande à Bangui rend hommage aux soldats français
Hollande à Bangui rend hommage aux soldats français
Hollande à Bangui rend hommage aux soldats français
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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 23:01

 

 

 

 

 


WASHINGTON - AFP / 10 décembre 2013 22h52 - Le président américain Barack Obama a annoncé mardi le déblocage de 60 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire pour l'opération des forces étrangères en République centrafricaine, portant à 100 millions de dollars la contribution américaine.


Dans un mémorandum transmis au secrétaire d'Etat John Kerry, M. Obama a ordonné de fournir notamment à la France et à l'Union africaine des matériels de défense et un soutien logistique pour le déploiement de leurs soldats dans ce pays, en proie à un engrenage de violences communautaires et religieuses meurtrières.

Le texte cite parmi les bénéficiaires de cette aide la France, l'Union africaine, le Congo, le Tchad, le Cameroun, le Gabon, le Burundi, l'Ouganda, le Rwanda et d'autres pays contribuant à la force de l'UA en Centrafrique (Misca).


Les Etats-Unis avaient déjà promis fin novembre de fournir près de 40 millions de dollars d'aide en équipements, entraînements et soutien logistique à la Misca. Le Pentagone a indiqué lundi que deux appareils de transport C-17 serviraient à convoyer des troupes africaines, notamment burundaises, à la suite d'une demande d'assistance de la France.


Lundi, M. Obama avait appelé les Centrafricains à rejeter l'engrenage de la violence qui déchirerait leur pays et à arrêter les auteurs de crimes, dans un message audio enregistré lors de l'escale à Dakar de son avion Air Force One, en route vers l'Afrique du Sud où le président américain a participé mardi à l'hommage à Nelson Mandela.

Nous savons, par l'expérience amère d'autres pays, ce qui se produit lorsque des sociétés tombent dans la violence et la vengeance. Aujourd'hui, mon message pour vous est simple: ce n'est pas inéluctable. Vous, fiers habitants de la république centrafricaine, vous avez le pouvoir de choisir une voie différente, avait affirmé M. Obama.

Le message de M. Obama aux Centrafricains intervenait après le lancement de l'intervention dans ce pays de la France, soutenue par les Etats-Unis. Paris a déployé 1.600 militaires en appui à la Misca.


Le pays est plongé dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka. Près de 400 personnes ont été tuées depuis jeudi dernier.



(©) 

RCA : Obama débloque 60 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire
RCA : Obama débloque 60 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire
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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:42

 

 

 

 

 

 

Figaro.fr avec AFP  Mis à jour le 10/12/2013 à 21:07 Publié le 10/12/2013 à 21:03

 

La France souhaite que les élections en République centrafricaine se tiennent "le plus vite possible", de préférence dès l'automne 2014, a indiqué aujourd'hui  l'ambassadeur français à l'ONU Gérard Araud.


"Si les élections pouvaient se tenir dans la deuxième moitié de 2014, à l'automne 2014, cela pourrait être positif", a estimé Araud lors d'un point de presse au siège des Nations unies à New York. Il a rappelé que les accords de Libreville sur une transition politique en Centrafrique fixaient à janvier 2015 l'échéance pour tenir les scrutins législatif et présidentiel. Mais, a-t-il ajouté, "vu les tensions politiques sur le terrain, il serait préférable d'avoir des élections le plus vite possible, c'est-à-dire dans la seconde moitié de 2014".


Le président français François Hollande est arrivé ce soir à Bangui où il devait rencontrer les autorités centrafricaines de transition, dont le président Michel Djotodia. Ancien chef rebelle, celui-ci est arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka qui a ensuite été dissoute. Djotodia avait été vivement critiqué ce week-end par le chef de l'Etat français, qui l'a accusé d'avoir "laissé faire" les massacres inter-religieux de ces derniers jours, qui ont fait quelque 400 morts.

Centrafrique : élections dès l'automne 2014
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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 21:47

 

 

 

                                     

 

                                           COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Le Président National de l’ADP, Clément BELIBANGA en séjour en France a rencontré monsieur Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret, ancien Ministre de François MITTERRAND le lundi 9 décembre 2013. Au nom de l’ADP, il a remercié la France pour son intervention salutaire en Centrafrique et a expliqué que le retour de la sécurité en Centrafrique est la condition des élections non contestables. Il a demandé que les élections soient maintenues aux dates arrêtées par les Centrafricains en février 2015. Les deux personnalités ont fait le tour de la situation générale de notre pays.

 

 

Fait à Paris, le 11 décembre 2013                  Le Président fédéral

                                                                         C. NGOKO-ZENGUET

 

 

Communiqué de presse de l'ADP -  FEDERATION FRANCE- EUROPE
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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 21:18

 

 

 

 

 

Centrafrique : arrivée du président Hollande à Bangui

 

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu, où deux soldats français ont été tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, M. Hollande est arrivé à 19H15 (18H15 GMT) à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

Le chef de l'Etat s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi dans la ville, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions des combats.

 

 

Centrafrique: il était temps d'agir dit Hollande à Bangui


BANGUI - AFP / 10 décembre 2013 20h33 - Le président français François Hollande a déclaré mardi soir à Bangui qu'il était temps d'agir en Centrafrique face aux massacres, après avoir rendu hommage au deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'une opération de désarmement de milices.


Arrivé à l'aéroport de Bangui - placée sous couvre-feu - où se trouve la base des forces françaises, où il est arrivé en provenance d'Afrique du Sud après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, M. Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux paras tués.


Les deux hommes ont été tués dans la nuit au cours d'un accrochage avec des assaillants non identifiés dans quartier proche de l'aéroport. Il s'agit des premières pertes françaises depuis le déclenchement jeudi soir de l'intervention française Sangaris, dans la foulée d'un feu vert de l'ONU.


L'émotion, elle est évidente après ce qui s'est produit: deux soldats qui sont morts pour la mission qui leur avait été confiée, qui se poursuit, et d'autres soldats qui sont encore en ce moment même, au moment où je suis présent, sur le terrain, pour pacifier cette ville et ce pays, a déclaré le président.


Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser, a déclaré M. Hollande devant les troupes françaises, alors que la ville était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat.


La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle-même (...) La France vient défendre la dignité humaine, a ajouté le président français.


Antoine et Nicolas (NDLR: prénoms des deux soldats) sont morts pour la France, pour une belle mission où ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres, a-t-il ajouté.

Après l'hommage rendu aux soldats, M. Hollande devait s'entretenir à l'aéroport avec les autorités centrafricaines de transition, dont le président Michel Djotodia, vivement critiqué ce week-end par le chef de l'Etat français et qui a présenté mardi soir ses condoléances à la France dans un message radio-diffusé.


Le président français avait notamment accusé l'ancien chef rebelle, arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka qui a ensuite dissoute, d'avoir laissé faire les massacres inter-religieux de ces derniers jours qui ont fait quelque 400 morts.

Selon l'état-major français, la quasi-totalité des groupes armés ont été désarmés sans incident majeur et en moins de 24 heures, avec le soutien de la force africaine (Misca). Les bases des Séléka dans les quartiers ont été évacuées, et leurs combattants rassemblés dans plusieurs camps militaires.


La confusion continuait de régner dans une grande partie de la capitale centrafricaine, ont constaté des journalistes de l'AFP.


L'urgence pour les militaires français semble désormais de contenir la vengeance des populations de la capitale, en très grande majorité chrétiennes, contre les ex-Séléka et la minorité civile musulmane qui y est associée.


Frustrés d'avoir été désarmés et cantonnés dans leurs bases, beaucoup d'hommes de la Séléka sont de leur côté furieux d'avoir été privés par les Français de tout moyen de se défendre --avec leurs familles et leurs proches-- face à la vindicte populaire.


(©) 

 

 

Bangui: premières victimes parmi les soldats français

 

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu. Il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices.

 

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, M. Hollande est arrivé à 19h15 à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

Le chef de l'Etat français s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions de combat. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement de l'opération en Centrafrique, en appui aux forces africaines. Cinq jours après le début officiel de son intervention en Centrafrique, l'armée française fait face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.

 

Coups de feu, mouvements de foule, corps sans vie sur la chaussée: la confusion a régné une grande partie de la journée dans le quartier "Combattant", proche de l'aéroport M'Poko.

 

C'est dans un quartier voisin que deux militaires français ont été tués dans un accrochage au cours de la nuit, lors d'un échange de tirs "à très courte distance". Selon l'état-major, l'échange de feu "extrêmement nourri" a eu lieu vers 23h30 à l'est de l'entrée de l'aéroport.

 

La France a déployé un contingent de 1600 soldats en Centrafrique, pour l'essentiel dans Bangui, mais aussi dans le nord-ouest du pays. Il vient appuyer la force africaine présente sur place, la Misca, désormais forte de 3000 soldats. Les soldats français ont pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".



(ats / 10.12.2013 20h09) 

Centrafrique: il était temps d'agir dit Hollande à Bangui
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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 21:10

 

 

 

 

 

Mardi 10 décembre 2013

 

Communiqué de presse

 

 

Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste 

Didier Boulaud, secrétaire national à la Défense

 

 

 

Hommage à nos soldats tués en Centrafrique

 

 

C’est avec une très grande tristesse que nous apprenons la mort de deux soldats français du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres cette nuit en Centrafrique.

 

Au nom du Parti socialiste, nous rendons hommage à ces deux soldats qui ont sacrifié leur vie au service de la France, et voulons exprimer notre reconnaissance et notre gratitude à l’ensemble des soldats français engagés aux côtés des forces africaines pour protéger les populations civiles des exactions et rétablir la sécurité en Centrafrique.

 

Le Parti socialiste adresse aux familles de ces militaires et à leurs proches ses plus sincères condoléances.  

 

 

-- 

Service de presse

Parti socialiste

presse@parti-socialiste.fr

01 45 56 77 23 / 78 78 / 79 96 / 78 45

Hommage du PS aux soldats français tombés à Bangui
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