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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:36

 

 

 

 

 

Par Le Nouvel Observateur avec AFP le 17-01-2014 à 14h17 

 

La capitale centrafricaine Bangui a renoué vendredi 17 janvier avec la vie politique, préparant l'élection lundi du nouveau président de transition d'un pays à la dérive.

 

Dans le centre de Bangui, des centaines de jeunes manifestaient vendredi leur soutien à un des candidats au siège présidentiel, Emile Gros Raymond Nakombo, un homme d'affaires, candidat malheureux au scrutin présidentiel de 2011. "C'est un des rares hommes politiques qui vit sur place et (qui) a refusé d'intégrer la Séléka", mouvement qui a porté au pouvoir en mars 2013 Michel Djotodia, expliquait l'un des manifestants, Junior Kowes.

 

Le président Djotodia a été contraint au départ le 11 janvier par les dirigeants d'Afrique centrale - soutenus par la France - excédés par son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses. Le cortège qui voulait se rendre au parlement a ensuite été bloqué par la force africaine (Misca), ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Une autre marche de quelques dizaines de militants de la "société civile" a elle aussi été bloquée par la Misca, le commandant en chef de la force, le général Martin Tumenta Choni, étant venu leur rappeler en personne que les manifestations étaient interdites.

 

Au carrefour de la Réconciliation, une banderole proclamait: "Non aux exactions des Séléka. Oui au retour à l'ordre constitutionnel. Soutien à la France et à la Misca".

 

A Bangui aussi, le feu couve toujours. Quadrillée par les forces internationales, la capitale présente chaque jour un peu plus une apparence trompeuse de retour à une forme de normalité. Comme au PK-12 vendredi matin, après une nouvelle bouffée de violences meurtrières la veille qui avait fait au moins sept morts.

 

Critères d'éligibilités draconiens

 

Chargé d'arrêter l'implosion du pays, le nouveau président de transition doit être élu lundi par le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire).

 

Le CNT a fixé des critères draconiens d'éligibilité qui excluent de la candidature tous ceux ayant exercé des responsabilités politiques sous la présidence de Michel Djotodia, mais aussi les chefs de partis politiques et les militaires d'active.

 

Le CNT a également écarté ceux ayant été "membre d'une milice ou d'une rébellion armée durant les 20 dernières années".

 

La clôture des candidatures, ouverte vendredi matin, est fixée à samedi 10 heures (8 heures à Paris). Le CNT examinera ensuite les dossiers et annoncera les noms des candidats dimanche pour une élection lundi.

 

Pour les partenaires occidentaux et africains de Bangui, l'élu doit être "un président technique", selon un diplomate occidental.

 

Renfort européen

 

Plus de 1.600 soldats français sont déployés depuis plus d'un mois, en Centrafrique, dans le cadre d'un mandat de l'ONU, pour tenter de stabiliser le pays, en proie à des violences meurtrières. "Le 20 janvier, les ministres des Affaires étrangères européens vont engager une opération (...) aussi bien sur l'aspect sécuritaire que sur l'aspect humanitaire", a rappelé le président Hollande.

 

Il a ajouté que l'ONU préparait une opération de maintien de la paix pour assurer la sécurité et la stabilité pour des élections. Celles-ci devraient avoir lieu l'an prochain.

 

A Paris, le président François Hollande a jugé que la situation en Centrafrique s'améliorait même si cela restait fragile. "Depuis un mois, il n'y a pas un arrêt de tous les combats, mais une forme d'apaisement, avec l'accès de l'aide humanitaire, et une amélioration encore trop fragile de la situation sécuritaire", a-t-il déclaré en présentant ses voeux au corps diplomatique.

Lu pour vous : La Centrafrique se prépare à l'élection du nouveau président
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:34

 

 

 

 

 

Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 17/01/2014 à 12h13

 

Même s'il a jugé la situation sécuritaire de la Centrafrique encore "trop fragile", le chef de l'État a estimé ce vendredi que la situation allait vers "l'apaisement".

 

Des critiques de plus en plus nombreuses s'élève ces derniers jours sur l'action militaire de la France en Centrafrique. Mais François Hollande s'est voulu rassurant ce vendredi 17 janvier : "Depuis un mois, il n'y a pas un arrêt de tous les combats, mais une forme d'apaisement, avec l'accès de l'aide humanitaire, et une amélioration encore trop fragile de la situation sécuritaire", a déclaré le chef de l’État, en présentant à l'Élysée ses vœux au corps diplomatique.


Plus de 1.600 soldats français sont déployés depuis plus d'un mois, en Centrafrique, dans le cadre d'un mandat de l'ONU, pour tenter de stabiliser le pays, en proie à des violences meurtrières. "En Centrafrique, une catastrophe de grande ampleur était redoutée, il y avait déjà des exactions et des violences (...). Il pouvait y avoir un risque génocidaire, j'avais forcément à l'esprit ce qui s'était produit au Rwanda", a-t-il souligné.

"Qu'aurait-on dit de la France si elle n'avait rien fait ? (...). On aurait compté les morts, non par dizaines, non par centaines, mais pas milliers", victimes du "poison insidieux de l'affrontement inter-religieux", selon lui. "Le 20 janvier, les ministres des Affaires étrangères européens vont engager une opération qui viendra en soutien (de l'action de la France, ndlr), aussi bien sur l'aspect sécuritaire que sur l'aspect humanitaire", a-t-il rappelé.


"L'ONU prépare une opération de maintien de la paix indispensable à terme pour assurer la sécurité et la stabilité de la Centrafrique, et, demain, l'organisation d'élections libres et transparentes", a souligné le président français. "La France est solidaire de l'Afrique, mais elle n'en est pas le gendarme et ne va pas le redevenir", a-t-il assuré.

 

Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP

Centrafrique : pour Hollande, la situation va vers "l'apaisement"
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:30

 

 

 

 

CENTRAFRIQUE : L’AVEU D’IMPUISSANCE

 

http://www.vosgesmatin.fr/  17/01/2014 à 05:00

 

Le génocide a-t-il déjà commencé ? Le directeur des opérations humanitaires de l’Onu a révélé hier que « des atrocités sont commises de façon continue… »

 

La vérité sur la Centrafrique se dévoile petit à petit. Elle apparaît bien éloignée de la description rassurante faite par le gouvernement français, avant le lancement de la mission Sangaris, décrite comme une simple opération de police. La conférence donnée hier à Genève par John Ging, directeur des opérations humanitaires de l’Onu, marque un tournant. « Il y a tous les éléments que nous avons vus dans des endroits comme le Rwanda, la Bosnie, les éléments sont là pour un génocide. Cela ne fait pas de doute », a déclaré ce haut responsable onusien, de retour d’une mission en Centrafrique. « Des atrocités sont commises de façon continue », a-t-il affirmé, soulignant que « les communautés ont peur. Les gens ont peur des autres communautés ».

 

Une nouvelle fois, donc, l’Onu tire la sonnette d’alarme. « Les conséquences vont être dramatiques si nous n’agissons pas immédiatement », a encore indiqué John Ging, pointant l’effondrement total du pays. L’Onu exhorte la communauté internationale à fournir une aide financière majeure. Sur les 247 millions de dollars demandés en décembre, 15,5 millions seulement ont été débloqués. Cela ne suffit pas à fournir l’eau potable et la nourriture aux centaines de milliers de déplacés qui vivent dans des conditions désastreuses.

 

Meurtres, mutilations…

 

À Bangui, dans le camp de réfugiés de l’aéroport, plus de 100 000 personnes s’entassent dans l’anarchie la plus totale. Chaque jour, des enfants meurent de malnutrition ou maladie.

 

John Ging a qualifié le drame centrafricain de « méga-tragédie ». La France aussi commence à prendre la mesure du bourbier dans lequel ses soldats sont engagés. Gérard Araud, l’ambassadeur de France aux Nations unies, a finalement reconnu que « nous avons peut-être sous-estimé la haine et le ressentiment entre communautés ». Enfin, l’aveu !

 

Sur place, pourtant, le général Francisco Soriano, commandant de l’opération Sangaris, estime qu’il y a une « baisse réelle de la tension dans la capitale ». C’est relatif. Chaque nuit, des atrocités sont commises. Les civils se regroupent par confession, chrétiens d’un côté, musulmans de l’autre.

 

Et Bangui n’est qu’une petite partie de la Centrafrique, un pays plus grand que la France. Qui peut, aujourd’hui, donner une image juste de ce qui se passe en brousse ? Les militaires sécurisent les grands axes, notamment vers le Cameroun voisin. Des informations inquiétantes viennent des derniers religieux encore sur le terrain. Les descriptions se suivent et se ressemblent. Meurtres, mutilations, pillages, incendies… La mécanique de la haine est enclenchée. Dans ce contexte, l’annonce de l’arrivée prochaine de 55 soldats estoniens dans le cadre d’une future mission européenne paraît bien dérisoire. Tout comme l’élection programmée d’un nouveau président de la République intérimaire prévue pour lundi.

 

Ludovic BASSAND

Lu pour vous :  AFRIQUE LA FRANCE RECONNAÎT AVOIR SOUS-ESTIMÉ LA SITUATION, L’ONU APPELLE AU SECOURS
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:26

 

 

 

 

Une veillée sera organisée pour la disparition de Maitre ZARAMBAUD ASSINGAMBI  ce soir et demain samedi 18 janvier 2014 à partir de 20h,  à la "FERME d'ARVIGNY",  Allée Edouard Branly - 77750 MOISSY-CREMAYEL. 

         

Tél : 0688684902

 
L'accès à la salle de réception Mary d'Arvigny


Train :  RER D  ( Lieusaint Moissy Cramayel ou Savigny Le Temple).

Voiture : Autoroute A5a / Autoroute A5b (Sortie n° 12) A 40 kms de Paris : De Paris-Bercy A4-N104-A5  (Sortie n° 12 (47Km)

 

De Paris- Pt Orléans A6-N104-A5  (Sortie n° 12 (43 Km) Aéroport d’ORLY à 24 Km - A6-N104-A5  (Sortie n° 12)

  
Daniel Makouri Kiwi  0621444141

Veillée en mémoire de Me ZARAMBAUD Assingambi
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 21:08

 

 

 

 

 

C’est avec une indicible et profonde douleur que toute l’équipe de la rédaction de Centrafrique-Presse apprend auprès de sa famille et ses proches, la mort ce jeudi 16 janvier 2014 de Me ZARAMBAUD  Assingambi, décès survenu à l’hôpital de Villeneuve Saint Georges en région parisienne, des suites d’une très brève et soudaine maladie.

 

Grand ténor du barreau de Centrafrique et ancien bâtonnier de l'Ordre des Avocats centrafricains, Me ZARAMBAUD est foudroyé par la mort alors qu'il était en pleine activité professionnelle comme représentant des victimes dans le procès de Jean-Pierre BEMBA, toujours en cours devant la Cour Pénale Internationale de La Haye.  

 

Le Directeur de Publication et l’ensemble de la rédaction de Centrafrique-Presse qui se faisaient toujours le plaisir de publier les nombreux articles et édifiantes tribunes de Me ZARAMBAUD, adressent à Claude son épouse, leurs enfants, toute la famille et les proches de l’illustre disparu, leurs condoléances les plus émues.

 

 

Nécrologie : Me ZARAMBAUD ASSINGAMBI N'EST PLUS !
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 20:28

 

 

 

ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)

 

 

*************************

 

 

DECLARATION N°OOI/2014

 

 

L'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) prend acte des' résolutions du 6ème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC, réuni à Ndjamena (République du Tchad) du 9 au 10 janvier 2014, et elle tient à remercier très sincèrement tous les pays membres de la CEEAC, ainsi que la France et toutes les organisations internationales présentes à ce Sommet, pour la promptitude avec laquelle, une fois de plus, elles ont contribué à la recherche des solutions idoines à la crise centrafricaine.

 

Tout en reconnaissant les sacrifices immenses, qu'ils soient humains, matériels ou financiers consentis par les pays frères et toute la communauté internationale en faveur de la RCA, l'AFDT déplore le fait que la souveraineté centrafricaine ait été mise à rude épreuve, notamment par la convocation et le transfèrement du Parlement provisoire centrafricain en dehors du territoire national .afin d'y siéger pour statuer sur des questions relevant de cette même souveraineté que la communauté internationale nous aide à consolider.

 

Par ailleurs, l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition tient à rappeler que l'Accord de Libreville du 11 Janvier 2013 et les Déclarations de N'Djamena des 3 et 18 avril 2013, constituent les fondements de la Charte Constitutionnelle de la Transition qui régit la période de transition en cours dans notre pays.

 

En conséquence, l'AFDT réaffirme que la procédure d'élection du Président de la Transition et celle de la désignation du Premier Ministre du GUNT doivent se dérouler conformément aux dispositions de la Charte Constitutionnelle de Transition, en dehors de toute pression.

 

Par ailleurs, l'AFDT tient à souligner que son engagement maintes fois renouvelé à soutenir la transition en cours ne se fera pas aux dépens de la légalité.

 

Fait à Bangui, le 14 Janvier 2014

 

 

Partis politiques signataires:

 

1. Pour l'Alliance pour la Démocrate et le Progrès (ADP

 

2. Pour l'Alliance pour la Solidarité et le Développement (ASD)

 

3- Pour la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS)

 

4- Pour le Mouvement de Libération du Peuple Centrafrique (MLPC)

 

5- Pour le Parti Africain pour une Transformation Radicale et l'Intégration des

Etats (PATRIE)

 

6. Pour le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC)

 

7. Pour l'Union Démocratique du Peuple pour le Progrès (UDPP)

 

DECLARATION DE L'ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)
DECLARATION DE L'ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 20:19

 

 

 

 

 

http://www.metronews.fr  16-01-2014 17:38

 

AFRIQUE - Toujours au bord du génocide, la Centrafrique a lancé jeudi le processus de désignation d'un nouveau président de transition. Drastique, le profil du poste élimine quasiment... toute la classe politique du pays.

 

A la recherche de la perle rare. Depuis mercredi, les membres du parlement provisoire centrafricain (CNT) se sont mis en quête d'un nouveau président de transition pour le pays. Le poste est en effet vacant depuis que Michel Djotodia a été acculé à la démission vendredi dernier. Après deux jours de tractations, les parlementaires se sont mis d'accord jeudi sur 17 critères d'éligibilité. Les candidats ont désormais deux jours pour se déclarer, avant un vote du CNT prévu lundi matin.

 

Si la discussion a été si compliquée, c'est que le profil du poste est drastique, éliminant notamment toute personne ayant été membre d'une rébellion ou d'une milice au cours des vingt dernières années, ainsi que tous les parlementaires… "C'est cuit pour 99% des politiciens !", relève pour metronews Thierry Vircoulon, responsable pour l'Afrique centrale d'International Crisis Group. Sur la liste, qui doit être finalisée d'ici à samedi, bon nombre de noms pourraient donc être largement inconnus.

 

Trouver un équilibre entre chrétiens et musulmans

 

Quoi qu'il en soit, l'élection du président ne signifiera pas la fin de l'imbroglio politique. Il repartira même de plus belle, souligne le spécialiste : "ensuite, il faudra désigner un Premier ministre puis un gouvernement. La vacance du pouvoir pourrait donc encore durer plusieurs semaines". Car ces discussions aborderont un autre problème crucial : l'équilibre entre chrétiens (majoritaires dans le pays) et musulmans (qui composent la rébellion Séléka).

 

"Il faudra rassurer la communauté musulmane", prévoit Thierry Vircoulon. Sans cela, difficile en effet d'espérer mettre fin aux tueries interreligieuses qui ensanglantent le pays depuis des mois. Or sur le terrain, le temps presse. Si Bangui connaît une accalmie - très précaire - suite à l'opération française Sangaris, le reste du pays reste livré à la violence. Tous les éléments restent réunis pour un génocide, a encore rappelé l'ONU jeudi, n'hésitant pas à faire le parallèle avec deux exemples terribles : "le Rwanda et la Bosnie".

 

 

 

 

CRITERES D’ELIGIBILITE

 

  1. Etre de Nationalité Centrafricaine
  2. Etre âgé(e) de 35 ans au moins.
  3. Avoir une propriété bâtie en République Centrafricaine
  4. Jouir de tous ses droits civiques et d’une bonne moralité
  5. Etre compétent, intègre, crédible, rigoureux, capable d’impulser une dynamique de réconciliation nationale, doté d’un leadership participatif et justifier d’une expérience dans les hautes fonctions politiques, publiques ou privées,
  6. N’avoir pas été privé de son droit à l’éligibilité par décision de justice,
  7. N’avoir pas été condamné à une peine afflictive ou infamante,
  8. N’avoir pas été condamné à une peine d’emprisonnement pour vols, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption et trafic d’influence, infraction aux lois sur les mœurs et stupéfiants, infractions économiques, douanières et fiscales
  9. N’avoir pas été condamné par contumace,
  10. N’avoir pas été un failli non réhabilité dont la faillite a été déclarée soit par les tribunaux centrafricains, soit par un jugement rendu a l’étranger mais exécutoire en République Centrafricaine,
  11. Ne pas être un majeur incapable ou une personne sous curatelle,
  12. N’avoir pas été Chef d’Etat de Transition, Premier Ministre Chef du Gouvernement de transition, membre du Gouvernement de transition, membre du Cabinet du Chef d’Etat de Transition, membre du Cabinet du Chef du Gouvernement de transition, à compter du 17 janvier 2013
  13. Ne pas être membre du Bureau du Conseil National de Transition, membre du Conseil National de Transition, membre de la Cour Constitutionnelle de transition, membre du Haut Conseil de Communication de Transition, membre de l’Autorité Nationale des Elections, leader d’un parti politique,  magistrat en fonction, membre des forces de défense et de sécurité,
  14. N’avoir pas été membre d’une Milice ou d’une rébellion armée durant les 20 dernières années,
  15.   N’avoir pas été impliqué dans la mauvaise gestion d’un département ministériel, d’une administration, d’un office ou d’une entreprise publique en République centrafricaine.
  16. Etre en règle avec l’administration fiscale de la République Centrafricaine.
  17. Déposer sur le compte du trésor public une caution d’un montant de deux millions francs CFA, non remboursable pour ceux dont la candidature est retenue.

 

Pièces du dossier à fournir

 

  1. Déclaration de candidature
  2. Profession de foi
  3. Curriculum vitae
  4. Acte de naissance légalisé
  5. Certificat de Nationalité
  6. Certificat médical datant de moins de trois mois
  7. Casier judiciaire, bulletin n° 3, datant de moins de trois mois
  8. Titre de propriété bâtie
  9. Original de la quittance de la caution

DELAI DE CANDIDATUTRE

  1.  : Vendredi 17 janvier 2014 à 09 heures.

 

Lieu du dépôt des dossiers de candidatures : Secrétariat général du Conseil National de Transition (contre récépissé).

 

  • : samedi 18 janvier 2014 à 10 heures.

 

Examen des dossiers de candidature : samedi 18 janvier 2014 de 11 heures à 14 heures

 

Consultation des forces vives de la Nation :

Samedi 18 janvier 2014 : 15 heures à 17 heures

Dimanche 19 janvier 2014 : 10 heures à 14 heures

  • : Hémicycle du Conseil National de Transition (CNT)

Publication de la liste des candidats : Dimanche 19 janvier 2014 à 14 heures 30 minutes

  1.  : Lundi 20 janvier 2014 à 10 heures.

 

  •  : Hémicycle du Conseil National de Transition (CNT)
Centrafrique : cherche perle rare pour présidence
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 20:17

 

 

 

 

 

YAOUNDE - Des anciens militaires des Forces armées centrafricaines (FACA, armée régulière) qui avaient disparu après la prise du pouvoir de Michel Djotodia en mars 2013 à Bangui ont regagné les rangs.

 

C'est l'une des premières initiatives de M. Nguendet dès son installation samedi, en sa qualité de président du Conseil national de transition (CNT), Parlement provisoire mis en place en 2013, dans les fonctions de président de la République par intérim suite à la démission de Michel Djotodia la veille à N'Djamena au Tchad sous la pression des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et surtout de la France.

 

Une instruction au chef d'état-major a ordonné « de tout mettre en œuvre pour organiser le retour des éléments de l'armée régulière, c'est-à-dire les FACA, à regagner les rangs où qu'ils se trouvent, pour qu'ils participent à la poursuite des opérations de désarmement engagées par les éléments de l'opération Sangaris (force française, NDLR) et la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, force africaine mandatée par l'ONU) », a-t-il souligné dans un discours mercredi à Bangui.

 

Depuis le début de la semaine, entre 7.000 et 8.000 soldats déserteurs ont répondu à l'appel, a rapporté à Xinhua le colonel Christian Narkoyo, ex-porte-parole militaire des ex-rebelles de la Séléka aujourd'hui commandant de la gendarmerie mobile centrafricaine. « C'est à peu près le même chiffre pour les gendarmes et les policiers », a mentionné en outre le responsable sécuritaire.

 

Ce retour n'est cependant pas bien perçu des ex-rebelles Séléka dont le leader Michel Djotodia vient de se retirer du pouvoir et qui disent craindre les représailles et les règlements de compte de la part de ces déserteurs accusés d'avoir oeuvré au sein des milices d'autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) en guerre contre les ex-Séléka.

 

« Aujourd'hui, ils sont sortis, ils sont dans les quartiers. On a la peur même de vivre dans les quartiers. Les pillages et les violences se poursuivent. Avec ce comportement-là, on se demande comment on peut vraiment collaborer ? C'est la question qu'on est en train de se poser », a soufflé le colonel Narkoyo.

 

Pendant ce temps, assure-t-il, « les ex-Séléka sont presque tous cantonnés : environ 7.000 à Bangui et plus de 3.000 dans les provinces. Nous sommes surveillés par les Sangaris et la MISCA ».

 

Interdites depuis le 16 décembre, les patrouilles de gendarmerie et de police menées par exemple par les hommes du commandant de la gendarmerie mobile ont repris « par une petite marge sur les grands axes » de Bangui. Contre 400 auparavant, « désormais 600 gendarmes sont sous mon commandement », rapporte en outre Narkoyo.

 

Aucun ex-rebelle ne participe à ces opérations, car, « les ex-Séléka ne sont pas encore incorporés dans la gendarmerie, ni dans l’armée ».

 

Depuis les actions du président par intérim, les violences ont baissé dans la capitale centrafricaine. Le Conseil national de transition a ouvert un cycle de consultations qui devraient déboucher avant la fin de la semaine à la désignation d'un nouveau chef de l'Etat de la transition.

 

Source: Xinhua

Centrafrique : 7 à 8.000 ex-militaires de l'armée nationale de retour dans les rangs
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 20:07

 

 

 

 

 

par Tom Miles et Paul-Marin Ngoupana

 

GENEVE/BANGUI (Reuters) - De nouvelles violences se sont produites dans la nuit de mercredi à jeudi à Bangui, en Centrafrique, où l'Onu a appelé la communauté internationale à intervenir plus massivement pour éviter un génocide.

 

Les forces françaises et africaines sont confrontées à une situation "presque impossible" à maîtriser, a déclaré de son côté le représentant français aux Nations unies, Gérard Araud.

 

Plus d'un mois après le début de l'opération française Sangaris aux côtés des forces africaines de la Misca, la situation reste volatile, au risque de fragiliser la reprise des discussions sur l'élection d'un nouveau président de transition après la démission la semaine dernière de Michel Djotodia.

 

Huit personnes ont été tuées mercredi à Bangui et les tensions persistaient jeudi. Des habitants en colère ont tenté de mettre le feu à un convoi de musulmans tchadiens fuyant le pays, avant d'être dispersés par les forces de la Misca qui ont procédé à des tirs de sommation.

 

Le général Francisco Soriano, commandant de la Force Sangaris, qui s'exprimait à Paris depuis Bangui par visioconférence, a indiqué ne pas avoir connaissance de l'incident mortel survenu durant la nuit.

 

"La situation dans la capitale et en Centrafrique est éminemment complexe, elle est très volatile", a-t-il indiqué. Mais "sur le plan sécuritaire les progrès sont là. La situation s'améliore, elle s'améliore lentement mais elle s'améliore."

 

"Les derniers incidents remontent à samedi dernier au moment de l'annonce du départ du chef de l'Etat. En ces périodes de vide politique, des incertitudes accentuent (...) les craintes."

 

HAINE

 

Sous la pression de la communauté internationale, Michel Djotodia, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat en mars 2013 mené par la Séléka, une rébellion à majorité musulmane, a été contraint au départ la semaine dernière.

 

Le président par intérim, Alexandre-Ferdinand Nguendet, a annoncé depuis un renforcement des mesures de sécurité pour tenter de mettre un terme aux affrontements qui se poursuivent entre ex-Séléka et miliciens chrétiens malgré la présence de 1.600 militaires français et quelque 4.400 soldats africains.

 

Les premiers éléments d'un contingent rwandais sont arrivés jeudi à Bangui et devraient d'abord rester dans la capitale.

 

"En Centrafrique, je pense que nous avons peut-être sous-estimé la haine et le ressentiment entre communautés", a déclaré mercredi l'ambassadeur français aux Nations unies. Gérard Araud, lors d'une conférence sur les moyens d'empêcher les génocides organisée à l'occasion du 20e anniversaire du drame rwandais.

 

"Il s'agit d'une situation presque impossible pour les soldats africains et français. Nous devons réfléchir dans des termes très pratiques à la façon d'être efficace pour empêcher les gens de s'entre-tuer quand ils veulent désespérément le faire, envisageant le recours à des psychologues.

 

MISSION EUROPÉENNE

 

De retour de Centrafrique, le chef du bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'Onu, John Ging, a lui aussi mis en garde contre un risque de génocide et appelé la communauté internationale à apporter une aide financière massive pour répondre aux besoins humanitaires criants du pays.

 

"Il y a là tous les éléments que nous avons constatés ailleurs, comme au Rwanda et en Bosnie. Les éléments sont en place là-bas pour un génocide (...)", a-t-il dit.

 

Pour John Ging, la crise était prévisible, évitable, et elle est le fruit de la négligence de la communauté internationale.

 

Il a cependant estimé qu'il était faux de parler de violences intercommunautaires, même si une minorité extrêmement violente cherche à élargir le conflit.

 

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon doit remettre le mois prochain au Conseil de sécurité ses recommandations en vue du déploiement de casques bleus qui pourraient prendre le relais des troupes africaines.

 

Lundi prochain, ce sont les ministres européens des Affaires étrangères qui décideront de l'éventuel lancement d'une mission militaire européenne pour soutenir les interventions française et africaine en Centrafrique.

 

"Aujourd'hui, nous avons un détachement estonien qui effectue une reconnaissance pour pouvoir voir dans quelles mesures ils sont capables de nous apporter un appui", a dit le général Francisco Soriano.

 

Avec Marine Pennetier et Eric Faye à Paris, édité par Yves Clarisse

 

 

 

L’ONU craint un génocide en Centrafrique

 

Tous les éléments sont réunis pour qu’il y ait un génocide en Centrafrique, a averti jeudi le chef des opérations humanitaires de l’ONU, John Ging, appelant à une large mobilisation humanitaire et militaire et une stabilisation politique.

 

“Il y a tous les éléments que nous avons vus dans des endroits comme le Rwanda, la Bosnie, les éléments sont là pour un génocide. Cela ne fait pas de doute”, a déclaré M. Ging lors d’une conférence de presse à Genève, après avoir passé cinq jours en Centrafrique. “Des atrocités sont commises de façon continue”, a-t-il expliqué, soulignant que “les communautés ont peur. Les gens ont peur des autres communautés”.

 

“Ce n’est pas un conflit interreligieux pour l’instant mais cela pourrait le devenir. Nous devons créer les conditions pour que la peur disparaisse”, a-t-il poursuivi. “Les conséquences vont être dramatiques si nous n’agissons pas immédiatement”, a-t-il ajouté, dénonçant l’”effondrement” complet du pays. M. Ging a exhorté la communauté internationale à apporter une aide financière majeure pour fournir une assistance humanitaire en Centrafrique.

 

Sur les 247 millions de dollars demandés en décembre, l’ONU n’en a reçu que 6%, soit 15,5 millions de dollars, a-t-il déploré. Sur le plan militaire, le responsable onusien a souligné que “les troupes mobilisés ont fait du bon travail” mais il a appelé les pays à “élargir” cette action.

 

Des forces française et africaine interviennent en Centrafrique pour tenter de rétablir l’ordre et une mission européenne doit les rejoindre. Le pays a été plongé dans le chaos par un coup d’Etat en mars dernier et des affrontements opposent régulièrement des membres des communautés musulmane et chrétienne.

 

 

L'ONU craint un génocide en Centrafrique, toujours sous tension

 

Elisa Perrigueur | Publié le 16.01.2014, 11h53 | Mise à jour : 17h40

 

La tension ne chute pas à Bangui. Malgré la présence militaire française, les exactions rythment le quotidien de la capitale centrafricaine. Sept personnes, dont un jeune homme d'une quinzaine d'années, ont trouvé la mort dans la nuit de mercredi à jeudi dans un quartier situé au nord.

 

Quatre d'entre elles ont été tuées à l'arme blanche et trois autres par balles. 


Des habitants ont accusé les militaires français de l'opération Sangaris d'être à l'origine des décès par armes à feu, au cours d'un contrôle qui aurait mal tourné. Une information néanmoins démentie ce jeudi par l'armée. «Hier(mercredi, ndlr) en fin d'après-midi nous avons été pris à partie par des éléments armés non identifiés, a détaillé une source militaire française sur place. Nous avons riposté mais il n'y a aucune confirmation de bilan. Les trois morts n'ont rien à voir avec l'accrochage». 


La crainte d'un génocide «comme au Rwanda ou en Bosnie»


Le week-end dernier, plus 130 cadavres ont été retrouvés dans l'ensemble du pays. La violence entre Séléka et Anti-Balaka se répand toujours comme une traînée de poudre. Certains témoignages effarants évoquent même des scènes de cannibalisme dans la capitale. L'Organisation des Nations-Unies a fait part ce jeudi de son inquiétude. «Il y a tous les éléments que nous avons vus dans des endroits comme le Rwanda, la Bosnie, les éléments sont là pour un génocide. Cela ne fait pas de doute», a estimé ce jeudi John Ging, chef des opérations humanitaires de l'ONU. Le général Francisco Soriano, commandant de l'opération Sangaris, a tenu ce matin à relativiser le danger, soulignant la «baisse réelle de la tension dans la capitale» depuis le 2 janvier.

 

L'Europe se décide sur l'envoi de troupes


Les renforts restent encore limités, mais ils sont là. Après la Pologne, qui a envoyé un avion militaire transportant 50 soldats en Centrafrique, c'est l'Estonie qui se mettra bientôt en route pour Bangui. Le pays balte va mettre à disposition près de 55 militaires, a déclaré ce jeudi Peeter Kuimet, porte-parole du ministère de la Défense estonien. Cette unité devrait arriver en Centrafrique fin février et pourrait y rester jusqu'à quatre mois. 


Les représentants des pays de l'Union européenne avaient par ailleurs donné vendredi dernier leur accord de principe au lancement d'une mission militaire européenne pour soutenir les interventions française et africaine en Centrafrique. L'objectif serait de déployer de 300 à 500 hommes sous les couleurs de l'UE dans un délai d'un maximum de dix semaines, afin notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui. Les discussions sur la planification de cette opération sont en cours. Les ministres des Affaires étrangères trancheront le 20 janvier, lors d'une réunion, à Bruxelles. Ces effectifs s'ajouteront aux 1 600 hommes de la force Sangaris ainsi qu'aux 4 400 militaires de la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), qui sera portée à 6 000 hommes fin février.

 

LeParisien.fr 

L'Onu évoque un risque de génocide en Centrafrique
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 20:04

 

 

 

Centrafrique: violences meurtrières à Bangui

 

Par Le Figaro.fr avec AFP  Mis à jour le 16/01/2014 à 10:53

 

Au moins sept personnes ont été tuées cette nuit dans plusieurs incidents survenus dans un quartier du nord de Bangui, où la tension restait très vive ce matin, selon des sources militaires et humanitaires.


Trois cadavres, dont un jeune d'une quinzaine d'années, tué par balle, étaient entreposés à la mosquée du quartier Bégoua 3, à la sortie nord de Bangui, ont constaté des journalistes. De son côté, la Croix-rouge centrafricaine a indiqué avoir ramassé dans la matinée les cadavres de 4 hommes tués à l'arme blanche.

 

 

Centrafrique : Sept personnes tuées à Bangui

 

http://mboaconnect.com  Thu, 01/16/2014 - 13:26

 

 

Plus de sept personnes ont été tuées à Bangui, alors que les « parlementaires » du Conseil National de Transition s’apprête à élire un nouveau président de transition capable d’unifier les centrafricains.

 

Selon certaines sources, la nuit dernière a été très agitée, il est annoncé des incidents violents dans un quartier de la capitale.

 

Dans la matinée, des cadavres de quatre hommes chrétiens passagers d’un taxi, ont été ramassés par la Croix-Rouge centrafricaine. Ils ont été tués à l’arme blanche.

 

Des militaires français de l’opération Sangaris sont accusés d’avoir tiré sur trois hommes lors d’une opération de fouille. L’armée a reconnu l’accrochage mais a démenti tout lien avec la mort des trois hommes.

 

Un convoi de civils musulmans, protégé par des soldats tchadiens de la force africaine (Misca) a quitté le sol centrafricain dans la matinée.

 

Selon certaines sources parlementaires, les membres du CNT reprennent les discussions jeudi afin de parvenir à un accord sur les critères d’éligibilité du prochain président de transition.

 

A la demande de la communauté internationale, les candidatures des 135 membres du CNT devraient être exclues afin de tourner définitivement la page de la période Djotodia.

 

Léa Kouyassoum Doumta qui dirige les débats a indiqué, que le président de transition pourrait être élu en fin de semaine ou lundi après l’enregistrement et la validation des candidatures, une fois les critères d’éligibilité définis.

 

Alain KOSSIBE

Centrafrique : Sept personnes tuées à Bangui
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