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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:28

 

 

 

 

 

le 21/01/2014 à 20:12 

 

La question posée ce mardi après-midi en séance au gouvernement du député PS Philippe Baumel, et la réponse du Ministre des Affaires étrangères

 

" Ma question s’adresse à M. le ministre des affaires étrangères. Monsieur le ministre, depuis des mois – de longs mois, malheureusement –, les nouvelles en provenance de la République Centrafricaine étaient tout à fait dramatiques : situation humanitaire catastrophique, insécurité, instabilité politique. Face à l’urgence, la France a pris ses responsabilités, mais l’absence de l’Union européenne a été ici et là vivement critiquée. Depuis vingt-quatre heures, nous avons reçu deux bonnes nouvelles. Hier en Centrafrique, dans un sursaut démocratique, le Conseil national de transition a élu Mme Catherine Samba-Panza présidente de transition. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.) C’est un énorme espoir, tout autant qu’un défi gigantesque pour celle qui était jusqu’alors maire de Bangui. Réconcilier le pays, remettre en marche l’État, assurer la sécurité, mettre fin au conflit interreligieux, favoriser le retour des centaines de milliers de déplacés, engager la transition démocratique : voila la tâche difficile de la nouvelle présidente. Parallèlement, sous votre impulsion et celle du Président de la République, les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, réunis hier à Bruxelles, ont approuvé l’envoi de cinq cents soldats européens à Bangui en soutien aux soldats de l’opération Sangaris et à ceux de la force africaine, la MISCA. C’était la deuxième bonne nouvelle. Au-delà, la communauté internationale s’est engagée lundi à débloquer 500 millions de dollars d’aide humanitaire en faveur de ce pays. Pourtant, monsieur le ministre, certaines âmes chagrines dénonçaient ici même, il y a peu, l’isolement de la France en République Centrafricaine et remettaient en cause à demi-mot la légitimité de cette intervention.

 

Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous confirmer les termes de l’engagement militaire de l’Union européenne, son calendrier, les modalités de déploiement de ses forces ? De la même manière, sous quel délai et dans quelles conditions seront débloqués les 500 millions de dollars d’aide humanitaire promis par la communauté internationale ? Enfin, dans ce contexte, quel pourrait être le calendrier de la transition démocratique en Centrafrique ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

 

M. le président. La parole est à M. le ministre des affaires étrangères, M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères.

 

"Monsieur le député, il est vrai que le 20 janvier 2014, nous avons appris une triple bonne nouvelle pour la Centrafrique et pour tous ceux qui sont aux côtés des Centrafricains – ils sont nombreux ici présents –, dans un pays qui ne nous avait pas habitués à cela. Tout d’abord, l’élection de Mme Catherine Samba-Panza, qui est une femme remarquable : l’ayant eue au téléphone hier, je lui ai apporté par anticipation votre soutien. Je serai à ses côtés jeudi, lorsqu’elle sera installée. Sa tâche est immense, mais elle doit savoir qu’elle peut compter sur le soutien de la France. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC.)

 

Concernant l’aspect humanitaire, quarante pays représentés hier à Bruxelles ont en effet annoncé des engagements pour l’année 2014 à hauteur de 496 millions de dollars : cette somme, ô combien nécessaire, sera donc engagée cette année pour venir en aide à une population gravement touchée. Enfin, en matière sécuritaire, et c’est peut-être aussi ce point qui a retenu l’attention, nous avons obtenu que l’Union européenne, à l’unanimité, décide le principe d’un soutien militaire aux Centrafricains ainsi qu’à l’action de la France et de l’ONU.

 

Le chiffre de 500 militaires a été évoqué ; cela doit être fait dans les semaines qui viennent, essentiellement à Bangui et singulièrement autour de l’aéroport. On nous avait dit que nous étions seuls. Non, monsieur le député : nous étions les premiers, et c’est à l’honneur de la France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, RRDP et écologiste".

 

CENTRAFRIQUE :  Philippe Baumel interroge Laurent Fabius
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:23

 

 

 

 

 

http://www.24matins.fr/

 

La maire de Bangui, Catherine Samba-Panza, a été élue Présidente de transition par le conseil national de Transition, lundi 20 janvier

 

Catherine Samba-Panza succède ainsi à Michel Djotodia à la présidence de la Centrafrique, pour une transition politique qui devrait s’étaler jusqu’en février 2015. Elle a été élue au 2nd tour par le Conseil National de Transition, alors qu’elle avait face à elle le fils d’un ancien chef de l’Etat, Désiré Kolingba.

 

La nouvelle présidente a immédiatement appelé les deux groupes en présence dans la crise interreligieuse qui secoue la Centrafrique à déposer les armes. « A compter de ce jour, je suis la présidente de tous les Centrafricains sans exclusive », a-t-elle déclaré. De confession chrétienne, celle qui fut co-présidente du Forum de Réconciliation nationale lors de l’arrivée au pouvoir de François Bozizé en 2003 estime que son ouverture d’esprit devrait lui permettre d’être à l’écoute de tous les Centrafricains, qu’ils soient chrétiens ou musulmans.

 

Catherine Samba-Panza : la 1ère femme présidente de Centrafrique

 

L’ancienne maire de Bangui est la première femme  à accéder à la fonction suprême de Centrafrique. « J’ai senti au sein de la population ce désir d’avoir une femme qui puisse apaiser, réconcilier », a-t-elle déclaré dans une interview donnée à RFI.

 

 

Centrafrique: une douzaine de corps découverts au nord de Bangui

 

D. N. avec AFP   Le 21/01/2014 à 20:50

 

Une douzaine de corps de victimes des violences en Centrafrique ont été découverts ces derniers jours au nord de Bangui et ont fait l'objet d'un signalement aux organisations compétentes, a-t-on appris mardi à Paris auprès du ministère de la Défense.

    
Interrogé pour savoir s'il s'agissait d'un nouveau charnier, une source sécuritaire a indiqué que les corps avaient bien été retrouvés au même endroit.

    
La force française en RCA a fourni un renseignement à la force africaine, la Misca, sur la présence des corps, a-t-on souligné de même source, et ce sont les soldats de la Misca qui ont ensuite procédé aux recherches et découvert le charnier. Toujours de source sécuritaire, les corps ont été découverts à la sortie nord de Bangui, près du point PK12.

    
"Un signalement a été fait aux organisations internationales compétentes", a-t-on indiqué dans l'entourage du ministre de la Défense, sans plus de précisions. Le Bureau international des Nations-Unies en Centrafrique (Binuca) a notamment été informé. 
    
La Croix-Rouge centrafricaine ramasse assez régulièrement des corps de victimes des affrontements intercommunautaires lors de ses tournées dans Bangui et dans la périphérie de la ville, où ces macabres découvertes ont toutefois tendance à diminuer.

Centrafrique : la nouvelle Présidente appelle au dépôt des armes
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:17

 

 

 

 

 

lundi 20 janvier 2014  par © Agence France-Presse (AFP) 

 

C’est ensemble qu’ils sillonnent une Centrafrique déchirée pour y prêcher la paix et la réconciliation. C’est donc ensemble que l’archevêque et l’iman de Bangui entament une tournée européenne pour réclamer davantage d’aide internationale.

 

Ils préfèrent le terme de "guerre aux aspects religieux" à celui, plus usité, de "guerre confessionnelle". L’archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, et l’imam Omar Kobine Layama, chef de la conférence islamique, ne peuvent se résoudre à l’idée qu’en Centrafrique, où chrétiens et musulmans cohabitent depuis 1870, des croyants puissent tuer au nom de leur religion. "C’est antibiblique et anticoranique", affirmaient-ils au quotidien "Le Monde" daté du 27 décembre 2013.

 

Depuis que leur pays a basculé dans une spirale de violences, les deux hommes prêchent à l’unisson paix et réconciliation. "Nous sommes tous les deux nés dans un climat de tolérance. Nous avons toujours eu pour habitude de célébrer et de respecter les différentes religions. Noël et le ramadan sont des jours fériés", écrivaient fin décembre les deux chefs religieux dans une tribune commune publiée dans "Le Monde" et le "Washington Post".

 

"Une vision alternative au carnage"

 

Symbole du lien indéfectible qui aujourd’hui les unit : depuis le 5 décembre et la sanglante offensive de la milice chrétienne anti-balaka dans la capitale centrafricaine, l’imam réside en l’église Saint-Paul dont l’archevêque a la charge. Et c’est ensemble qu’ils sillonnent les routes du pays pour prôner la non-violence à leurs compatriotes et leur offrir ainsi "une vision alternative au carnage".

 

Lundi 20 janvier, le binôme a entamé une mini-tournée européenne qui doit les mener à Bruxelles, Londres puis en fin de semaine à Paris, où ils rencontreront le président François Hollande ainsi que ses ministres des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Objectif ? Réclamer davantage d’aide humanitaire et militaire des pays européens.

 

"Nous craignons que faute d’une réponse internationale plus importante, notre pays ne soit condamné aux ténèbres", alertaient-ils déjà dans leur tribune à quatre mains. Les tueries quotidiennement rapportées par les ONG leur donnent raison. Si la sécurité semble se stabiliser à Bangui, du fait de la présence des militaires français de l’opération Sangaris et africains de la Misca, le reste du pays, lui, demeure le théâtre de réguliers bains de sang. La Croix-rouge a annoncé la découverte, vendredi, de 50 corps dans le nord-ouest du pays.

 

De son côté, l’organisation Save the Children a indiqué que depuis vendredi dans la même région au moins 23 civils musulmans, dont trois enfants, ont été tués alors qu’ils tentaient de fuir vers le Cameroun. Samedi, des violences ont également été signalées dans d’autres localités du nord et de l’ouest. À Boali, à 90 kilomètres au nord-ouest de Bangui, des centaines de musulmans étaient réfugiés dimanche dans la paroisse Saint-Pierre après des violences ayant fait sept morts depuis vendredi.

 

"Recoudre un pays en lambeaux"

 

"Le message est clair : 1 600 soldats français et 4400 soldats de la force africaine ne suffisent pas pour faire revenir la sécurité en Centrafrique, pays de brousse plus grand que la France, a lancé ce lundi l’imam Omar Kobine Layama sur les ondes de France Info. Il y a urgence à ce que l’Union européenne envoie des renforts importants pour sécuriser plus d’axes et désarmer plus de miliciens."

 

Ce lundi, les Vingt-Huit ont approuvé le lancement d’une opération militaire de l’Union européenne en Centrafrique. Le nombre de soldats devrait s’élever à environ 1 000 pour aider les forces africaine et française à sécuriser Bangui, notamment la zone de l’aéroport. Par ailleurs, l’UE et l’ONU se sont engagées à débloquer près de 500 millions de dollars pour venir en aide au pays.

 

Mais outre l’urgence humanitaire, le risque d’une partition du pays, où les musulmans resteraient cantonnés au nord et à l’ouest, et les chrétiens au sud et à Bangui, demeure un motif d’inquiétude pour les deux religieux.

 

Le président de transition que le Parlement provisoire doit désigner ce lundi aura ainsi la charge de "recoudre un pays en lambeaux". Deux candidats sont en lice pour un second tour : la maire de Bangui, et le fils d’un ancien président. Au final, "le choix ne doit pas se faire en fonction de la confession du président mais en fonction de ses compétences et de sa capacité à fédérer notre peuple en souffrance, plaident-ils sur France Info. L’enjeu est important. Il faut sauver le pays."

Centrafrique : Les inséparables archevêque et imam de Bangui en Europe pour réclamer de l’aide
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:08

 

 

 

 

 

Mardi, 21 janvier 2014 08:41  Publié par  Le Messager

 

Avec le retour, la semaine dernière de l’ex-président centrafricain à Yaoundé, le chef de l’Etat reprend la main dans la rivalité sourde qui l’oppose à son homologue tchadien.

 

Idriss Déby Itno a eu son instant de gloire. On l’a vu à l’œuvre lors du dernier sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) organisé les 9 et 10 janvier 2013. Le président tchadien qui conduisait ces assises de main de maîtres avait pu obtenir le départ de son filleul Michel Djotodia le chef des mercenaires de la Séléka arrivés au pouvoir en milieu d’année en Centrafrique. Ce départ analysé dans les chancelleries de la sous-région comme le point de départ de la pacification tant espérée en Rca était jusque-là mis à l’actif du président tchadien qui ne cache plus ou cache mal sa volonté de se positionner comme tête de proue parmi ses pairs de la Cemac. Voilà que Paul Biya sort de sa poche la carte Bozizé. L’ex-général qui avait d’abord été en simple transit après sa chute à Bangui avait été installé dans le quartier résidentiel du Golf à Yaoundé avant de disparaître des radars puis… réapparaître en France et même au Kenya. Pourtant le secrétaire général de la présidence de la République camerounaise Ferdinand Ngoh Ngoh affirmait que «le président Bozizé a trouvé refuge au Cameroun en attendant son départ vers un autre pays d’accueil».


Le Messager qui a appris de bonne source que Bozizé qui revient à Yaoundé à la suite d’un Ok donné à sa demande d’asile introduite auprès des autorités camerounaises avant son départ du Cameroun a également pu établir que le tombeur de feu le président Ange Félix Patassé a été accueilli par les éléments de la Garde présidentielle et du contre-espionnage camerounais. La nature et la composition de ce dispositif d’accueil et d’escorte laisse penser que l’hôte qui n’est pas n’importe qui devrait bénéficier des bons soins de la Princesse. Mais pour quelles fins.


Transit

Dans les allées du pouvoir une explication revient. Celle du pied de nez à Idriss Déby voulu par le président Biya. Le président tchadien n’a jamais en effet voulu que l’ancien homme fort de Bangui séjourne tout près de la Rca et n’a pas manqué de le faire savoir à son homologue camerounais qui a accordé une «hospitalité exceptionnelle » à François Bozizé violant même les usages diplomatiques au Cameroun qui veut qu’un acteur de premier plan dans un conflit dans un pays étranger ne puisse jouir que de transit en terre camerounaise.


L’autre déterminant du retour de Bozizé fortement soutenu dans le sérail est la participation des cadres du parti du Nkwa na Nkwa dont Bozizé est le fondateur dans les discussions envisagés pour un retour à la stabilité en Rca après l’élection d’un nouveau président de la transition. En servant de porte avion à Bozizé et ses partisans Yaoundé entendrait ainsi jouer sa partition dans le retour à une situation tout au moins moyennement normale en Rca. Surtout qu’après le départ de Michel Djotodia vers les poubelles de l’histoire François Bozizé redevient « fréquentable ». Ce projet aurait le don d’après nos sources de trouver une solution de fond au conflit centrafricain mais aussi positionnerait Yaoundé comme une des destinations inévitables dans les pourparlers auxquels songent déjà l’ensemble des pays « amis » de la Centrafrique qui œuvrent en ce moment soit par des moyens diplomatiques soit par des voies militaires pour la pacification du pays.


Mais une analyse sérieuse de la situation ne peut éluder les risques encourus par le Cameroun dans cette nouvelle opération. Car jamais une personnalité de premier plan dans un conflit ou un chef d’Etat déchu n’avait retrouvé une terre d’asile au Cameroun. Même le Général Malloum du Tchad ami intime du président Ahidjo n’avait eu droit à ce privilège. Idem pour Hissène Habré Ange Félix Patassé etc. Les différents appels des partisans de Bozizé qui pourraient être diversement interprétés chez les Seléka et leurs sympathisants ou chez les anti-balaka et Cie à travers le prisme de la présence de Bozizé à Yaoundé n’auront-ils pas d’effets sur la sécurité des populations des régions de l’Est et de l’Adamaoua au Cameroun? Les nouveaux plans de Biya ont-ils intégré cette dimension?

Lu pour vous :  Cameroun/Centrafrique : Préséance en zone Cemac Bozizé, l'arme fatale de Biya contre Déby
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:03

 

 

 


 

20/01/2014 à 19:04 Par Vincent Duhem  Jeune Afrique

 

Ancien chef des services de sécurité de Michel Djotodia et numéro deux de l'ex-Séléka, Nourredine Adam a été brièvement arrêté à Douala, au Cameroun.

 

Noureddine Adam, ancien chef des services de sécurité de Michel Djotodia, le président déchu, a été brièvement interpellé à Douala par les autorités camerounaises, a-t-on appris de sources diplomatiques.

 

L'ex-numéro deux de la séléka avait quitté Bangui vendredi soir pour le Bénin, où il devait rencontrer Djotodia. C'est lors de son escale dans la capitale économique camerounaise que Nourredine Adam a été arrêté. Bénéficiant toujours de son statut de ministre d'Etat et d'un passeport diplomatique, il a ensuite été relâché sans que l'on sache s'il avait ensuite quitté Douala.

 

Depuis quelques semaines, les militaires français de l'opération Sangaris surveillent comme le lait sur le feu ses allées et venues. Considéré comme le plus organisé et le plus professionnel des "généraux" de l'ex-Séléka, cet ancien garde du corps de Cheikh Zayed à Abou Dhabi, formé à l'académie de police du Caire et qui affirme avoir passé quatorze mois au sein des forces spéciales israéliennes, est en outre déterminé et passablement anti-Français, après avoir été proche du régime tchadien.

 

Avec trois cents hommes disciplinés et "surarmés", si l'on en croit les officiers de Sangaris, Adam contrôle actuellement la localité de Bria, la capitale du diamant, dans l'est de la Centrafrique. Autrement dit : le coffre-fort.

________

 

Par Vincent Duhem

Lu pour vous : Crise centrafricaine | Centrafrique : Nourredine Adam brièvement arrêté à Douala
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 23:58

 

 

 

 

 

 

 

PARTI POUR LA RENAISSANCE CENTRAFRICAINE

Patrie - Paix - Progrès

 

BP 3288

Bangui, RCA

Tel: +236 72 03 48 96

Email: renaissanceca2@gmail.com

 

 

Réf.              20-01-2014/07/LET/PARC/BE/PR

 

Bangui, le 20 janvier 2013

 

Communiqué du Professeur Gaston Mandata N'Guérékata, Président du Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC), suite à l'élection au deuxième tour de Mme Catherine Samba-Panza au poste de Présidente de la Transition.

 

"Je tiens par ce communiqué à féliciter Mme Catherine Samba-Panza pour son élection au poste de Présidente de la Transition. Je formule mes voeux de réussite pour la conduite de sa difficile mission et souhaite que son élection participe à l'apaisement de notre nation et à la reprise du processus constitutionnel."

 

Au-delà de l’élection historique d’une femme à la tête de notre pays, nous espérons qu’elle utilisera ses instincts de femme et de mère, pour réconcilier les Centrafricains de toutes origines et appartenances confessionnelles avec eux-mêmes, afin que nous retrouvions l’unité la dignité et le chemin du travail.

 

Pr. Gaston Mandata N’GUEREKATA

 

 

 

 

 

 

 

PARTI POUR LA RENAISSANCE CENTRAFRICAINE

Patrie - Paix - Progrès

 

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF

A L'ELECTION DU CHEF D'ETAT DE TRANSITION

 

 

Réf. 21-01-2014/COM/PARC/VP/ 001

 

 

La population centrafricaine dans sa grande majorité a accueilli avec bienveillance l'élection de Mme Catherine SAMBA-PANZA Chef d'Etat de Transition de la République Centrafricaine.

 

Le Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC) prend acte de cet événement historique et formule à l'endroit de Mme la Présidente les vœux de réussite dans cet exercice à la fois difficile et exaltant.

 

Bientôt, si l'on en croit les premières déclarations de Mme la Présidente, un Premier Ministre sera nommé et un Gouvernement de Technocrates, que le PARC souhaite resserré sera mis en place. Le PARC salue cette décision qu'il considère aller dans le bon sens même si ce sera sur la durée que l'on pourra réellement juger du bien fondé des actions promises.

 

Fait à Bangui, le 21 janvier 2014

Le Vice - Président du PARC

Dr François MBOLIDI

 

 

Le PARC félicite Mme Catherine SAMBA-PANZA pour son élection comme Chef d'Etat de transition
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 01:31

 

 

 

 

 

 

 


 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NDLR : Si cette information est confirmée, on se demande à quoi jouent les autorités camerounaises ?

Lu pour vous :  François Bozizé de retour au Cameroun
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 01:15

 

 

 

 

 

Addis Abéba, le 20 janvier 2014 : La  Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr. Nkozasana Dlamini-Zuma, se réjouit de l’élection, ce jour, par le Conseil national de Transition (CNT), de Madame Cathérine Samba-Panza comme nouveau chef de l’Etat de la Transition en République centrafricaine (RCA). Elle salue le sens des responsabilités, la maturité et l’engagement dont ont fait preuve tous les acteurs centrafricains. Elle les exhorte à persévérer dans cette voie, et à apporter au nouveau chef de l’Etat tout le soutien requis, afin qu’ensemble ils contribuent à l’apaisement du climat politique et social, ainsi qu’à la création des conditions propices à la restauration durable de la paix et de la cohésion sociale. La mise en place rapide d’un Gouvernement de transition devrait également bénéficier du même élan, afin de doter la RCA d’institutions chargées de mener à bon port le processus en cours.

 

La  Présidente de la Commission note avec satisfaction que cette élection participe de la nouvelle dynamique générée par les décisions prises par le Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) du 10 janvier 2014 et qui visent à relancer la transition et à en faciliter l’aboutissement rapide à travers la tenue d’élections libres, régulières  et transparentes.

 

La Présidente de la Commission lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle apporte tout l’appui nécessaire à l’aboutissement du processus de transition et au relèvement socio-économique de la RCA. Elle réaffirme l’engagement de l’UA, notamment à travers la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), à continuer à accompagner les efforts en cours.

 

 http://www.peaceau.org/fr/article/l-union-africaine-salue-l-election-du-nouveau-chef-de-l-etat-de-la-transition-en-republique-centrafricaine#sthash.ZCxhF6Yr.dpuf
 

L’Union africaine salue l’élection du nouveau chef de l’Etat de la Transition en République centrafricaine
L’Union africaine salue l’élection du nouveau chef de l’Etat de la Transition en République centrafricaine
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 01:03

 

 

 

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/  Par Sarah Diffalah   Publié le 20-01-2014 à 18h59 Mis à jour à 19h05

 

Le parlement centrafricain a élu lundi une femme comme présidente de transition. Pour beaucoup, elle est déjà symbole d'espoir malgré les lourds chantiers qui l'attendent.

 

"Je lance un appel vibrant à mes enfants anti-balaka (miliciens chrétiens) qui m'écoutent. Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signal fort de dépôt des armes [...] à mes enfants ex-Séléka qui m'écoutent aussi, déposez vos armes". C'est sous les applaudissements que Catherine Samba Panza a prononcé ses premiers mots de nouvelle présidente de transition de Centrafrique. Elle a été élue lundi 20 janvier au second tour par 75 voix, devançant l'autre candidat, Désiré Kolingba, fils d'un ancien chef de l'Etat, qui a obtenu 53 suffrages.

 

Dans le pays qui a sombré dans un cycle de violence infernal depuis la prise de pouvoir de l'ancien membre des rebelles de la Seleka, Michel Djotodia, l'ancienne maire de Bangui symbolise l'espoir. Présent dans la salle à Bangui, le spécialiste Thierry Vircoulon, chercheur à l'Ifri et directeur du programme Afrique centrale de l'International Crisis Group a décrit "un climat de transparence maximale". "La salle était ouverte au public, sous le regard de la communauté internationale. Le vote était à bulletin secret mais devant tout le monde." Pour le chercheur, "cette élection est surtout signe de renouveau. Catherine Samba Panza a eu des paroles d'ouverture à l'égard des deux communautés mais aussi à l'égard de son challenger. C'est ce que demandaient la communauté internationale et les Banguissois."

 

La nouvelle présidente aura très peu de temps pour préparer les élections en 2015 (voire en 2014 comme le souhaite la France) et pour jeter les bases d'une politique destinée à remettre en route un pays à genoux et secoué par une extrême violence.

 

Défi numéro 1 : la sécurité

 

Sans nul doute, l'arrêt des violences sera un défi d'envergure... et le plus urgent. "La priorité immédiate, c'est le désarmement et le retour de la sécurité", assure Thierry Vircoulon qui souligne qu"une intensification du dispositif sécuritaire à Bangui" va se poursuivre dans les jours à venir pour éviter toute contestation de l'élection. "Catherine Samba Panza va devoir s'appuyer sur les forces internationales, mais elle devra aussi impliquer les chefs des anti-balaka et des ex-Seleka dans le processus de sécurisation."

 

Dans un rapport publié en juin 2013, l'International Crisis Group préconisait de "mettre en œuvre des initiatives de dialogue interreligieux et des projets de reconstruction urgents dans les zones d'affrontement, et plus particulièrement dans les villes où les chrétiens et les musulmans vivent séparément".

 

Défi numéro 2 : fournir une aide humanitaire d'urgence

 

"Il y a certes un risque de génocide et ce risque va crescendo si rien n'est fait pour rétablir les attributs d'un Etat et aider les populations à avoir le minimum", a averti lundi l'ambassadeur centrafricain auprès de l'ONU, Leopold Ismaël Samba. "Il faut donc une approche holistique, mieux un plan Marshall si l'on veut sauver ce pays et éviter que la gangrène qui le frappe ne se propage chez les voisins de la sous-région", a-t-il dit.

 

Les violences en Centrafrique ont provoqué des déplacements massifs de population. Près d'un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis fin mars 2013. En outre, environ 2,6 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d'aide humanitaire. Pour Navy Pillay, "une réponse plus robuste à cette crise est urgente pour protéger les civils, empêcher d'autres violences, mettre fin à l'impunité et promouvoir la réconciliation".

 

Premier succès : lundi, au moment où la Centrafrique élisait sa nouvelle présidente de transition, la communauté internationale, réunie à Bruxelles,s'est engagée à débloquer près de 500 millions de dollars. Le ministre français au Développement, Pascal Canfin, a qualifié de "réussite indéniable" les résultats de la conférence. "Les 496 millions de dollars (365 millions d'euros) vont couvrir 90% des besoins humanitaires pour 2014" et "100% du plan d'urgence des trois premiers mois", a-t-il précisé. La France a elle annoncé une contribution de 35 millions d'euros. Prochain rendez-vous à Addis Abeba, lors d'une conférence organisée le 1er février par l'Union africaine.

 

Défi numéro 3 : rétablir les structures administratives et remettre en marche l'économie

 

Depuis la chute de François Bozizé, le pays est quasiment ingouvernable et les structures administratives inexistantes. Les écoles, les services de santé, les bâtiments administratifs, les tribunaux, les prisons, la police... sont complètement (ou quasiment) détruits. Les fonctionnaires ne sont pas payés ou au compte-goutte. Interrogé, il y a quelques semaines, le spécialiste Roland Marchal racontait : "Sous François Bozizé, il ne restait déjà plus grand-chose. Et ce qui subsistait dans les capitales des régions a été détruit pas la Seleka. Le ministre de l'Intérieur ne sait pas même pas où se trouvent ses 17 préfets !"

 

L'ICG préconise de "procéder à une reconstruction locale rapide des certaines agglomérations avec redéploiement simultané de l'administration [...] Le rétablissement des services de bases induirait des créations d'emplois locaux, incarnerait le retour de l'Etat et aurait un effet stabilisateur."

 

Le tissu économique est à plat, et la fuite des musulmans vers le Nord et vers l'Ouest est un désastre pour l'Imam Kobine Layama, président de la communauté islamique centrafricaine, interrogé par France Info : "Les musulmans centrafricains détiennent 70 % de l'économie du pays. Ils sont indispensables pour reconstruire la Centrafrique."

 

Sarah Diffalah avec agences - Le Nouvel Observateur

CENTRAFRIQUE : Les 3 défis qui attendent Catherine Samba Panza
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:59

 

 

 

 

 

Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 20/01/2014 à 14h57

 

Catherine Samba-Panza, maire de Bangui, a été choisie par le parlement centrafricain pour prendre la tête de l'État jusqu'aux prochaines élections.

 

Une femme vient d'être élue à la tête de la Centrafrique. La maire de Bangui, Catherine Samba-Panza, a été élue présidente de transition par le parlement centrafricain ce lundi 20 janvier. Elle a mission première de ramener la paix dans un pays déchiré par des tueries interreligieuses.


Aucun des huit candidats n'ayant obtenu la majorité absolue au premier tour de scrutin devant le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire), un second tour a été organisé pour donner à la Centrafrique un successeur à Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses.


Samba-Panza, largement en tête au premier tour, a recueilli au second tour de scrutin 75 voix, devançant l'autre candidat, Désiré Kolingba, fils d'un ancien chef de l'Etat, qui a obtenu 53 suffrages, selon les résultats lus dans la salle et suivis d'applaudissements de l'assistance qui a entonné l'hymne national centrafricain. Prenant la parole devant les parlementaires dès son élection, la maire de Bangui -première femme de l'histoire de Centrafrique à accéder à ce poste- a lancé un "appel vibrant" à renoncer aux armes.


"La présidente de tous les Centrafricains"

 

"Je lance un appel vibrant à mes enfants anti-balaka (miliciens chrétiens, NDLR) qui m'écoutent. Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signal fort de dépôt des armes", a-t-elle déclaré, ajoutant: "à mes enfants ex-Séléka qui m'écoutent aussi, déposez vos armes". "A compter de ce jour, je suis la présidente de tous les Centrafricains sans exclusive", a-t-elle assuré. 


Née le 26 juin 1954 et maire de Bangui depus 2011, décrite comme une battante et ayant déjà une longue expérience politique, elle a ajouté: "la priorité des priorités est de faire cesser la souffrance des populations, restaurer la sécurité et l'autorité de l'Etat sur tout le territoire".

 

Auparavant, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait appelé à une "action immédiate et concertée" en Centrafrique, lors d'une session spéciale au Conseil des droits de l'homme à Genève pour la création d'un poste d'expert indépendant sur ce pays. A Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne (UE) en Centrafrique, en appui aux forces africaine et française, avec des soldats - leur nombre pourrait s'élever à 500 - qui seraient chargés d'aider à la sécurisation de Bangui, a-t-on indiqué de source officielle.


Intervention de l'ONU

 

Malgré ces promesses d'aide, pour le nouvel élu "ce ne sera pas une partie de plaisir", avait déclaré à l'ouverture de la séance parlementaire la présidente en exercice du CNT, Léa Kouyassoum Doumta, devant les huit candidats, six hommes et deux femmes. Un mois et demi après le début de l'intervention française, la situation sécuritaire dans la capitale, où la plupart des soldats français sont stationnés, s'améliore progressivement malgré des explosions de violence localisées. Mais dans un pays de plus de 600.000 km2, très pauvre malgré son potentiel minier et agricole, un déploiement reste très compliqué dans les zones reculées et les témoignages d'habitants et d'ONG décrivent une situation chaotique et largement hors de contrôle


La nouvelle présidente a désormais la lourde tâche de pacifier le pays, de remettre une administration totalement paralysée en état de marche et de permettre aux centaines de milliers de déplacés de rentrer chez eux. Elle dispose de peu de temps: selon le calendrier de la transition, des élections générales doivent être organisées au plus tard au premier semestre 2015, la France souhaitant pour sa part qu'elles se tiennent en 2014.

 

 

 

Centrafrique : 5 choses à savoir sur Catherine Samba Panza, la nouvelle présidente de transition

 

L’actuelle maire de Bangui, Catherine Samba Panza, 58 ans, a été élue lundi par le Parlement au poste de présidente de transition. Elle a devancé Désiré Kolingba, le fils de l’ancien président André Kolingba, et devient la première femme centrafricaine à accéder au rang de chef de l’État. Cinq choses à savoir sur elle.

 

Elle fut parmi les premiers candidats déclarés au poste de président de la transition. L’actuelle maire de Bangui Catherine Samba Panza, 58 ans, a été élue au rang de chef de l’Ɂtat par le Conseil national de transition, lundi 20 janvier. Cette femme d’affaires, mère de trois enfants, a devancé Désiré Kolingba. Elle a obtenu 75 voix contre 53 pour le fils de l’ancien président André Kolingba (1981-1993).

 

Prenant la parole devant les parlementaires dès son élection, la maire de Bangui – première femme de l’histoire de Centrafrique à accéder à ce poste – a lancé un appel vibrant à renoncer aux armes. "Je lance un appel vibrant à mes enfants anti-balaka (miliciens chrétiens) qui m’écoutent. Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signal fort de dépôt des armes", a-telle déclaré. Avant d’ajouter : "À mes enfants ex-Séléka qui m’écoutent aussi, déposez vos armes".

 

Saura-t-elle mener son pays sur la voie de la paix ? "À compter de ce jour, je suis la présidente de tous les Centrafricains sans exclusive", a-t-elle assuré avec détermination. Mais qui est vraiment cette femme de 58 ans au passé associatif bien fourni ? Réponse en cinq points.

 

•Femme d’affaires

 

De père camerounais et de mère centrafricaine (Sud-Est), Catherine Samba Panza est née à N’Djamena, au Tchad, le 26 juin 1956. Elle grandit à Bangui avant d’entamer des études de droit en France. Elle obtient plusieurs diplôme à Paris : une licence en sciences de l’information et de la communication et un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en droit des assurances obtenus à l’Université de Paris II – Assas. Dans les années 1990, Catherine Samba Panza revient à Bangui pour intégrer la filiale en Centrafrique du groupe Allianz. Elle se lance ensuite dans les affaires et fonde sa propre société de courtage en assurances.

 

•CV associatif bien rempli

 

Avocate de formation, Catherine Samba Panza a milité au sein de l’association des femmes juristes de Centrafrique (AFJC). L’AFJC est spécialisée dans la lutte contre les mutilations génitales et toutes autres formes de violences dont les femmes sont victimes en Centrafrique. Formatrice en droits de l’homme du programme Afrique d’Amnesty International, elle a sillonné plusieurs pays de la région des Grands Lacs à la rencontre de nombreuses ONG.

 

•Dialogue national

 

En 2003, Catherine Samba Panza co-préside le dialogue national organisé peu de temps après le coup d’État de François Bozizé. Elle est ensuite élue président du comité chargé du suivi et de l’évaluation périodique de l’application des recommandations issues de ce dialogue.

 

•Maire de Bangui

 

En mai 2013, lorsqu’elle devient la 37e maire de Bangui, cela fait près de deux mois que la Séléka a renversé le régime du président François Bozizé. Nommée par le nouveau régime, elle prend en main une ville à l’arrêt, minée par les pillages et les exactions.

 

Le 15 novembre, elle participe à l’assemblée générale de l’Association des maires francophones (AIMF). "François Hollande m’a saluée et confié ‘Tenez bon’, nous arrivons !", a-t-elle raconté. En décembre, elle a également effectué une tournée en France pour nouer des partenariats de développement.

 

•Neutralité

 

C’est semble-t-il l’une des qualités qui ont séduit les parlementaires centrafricains. La maire de Bangui n’est affiliée à aucun grand parti politique. On ne lui prête pas non plus d’accointances particulières avec l’ancien régime de la Séléka. Son mari, Cyriaque Samba Panza est une personnalité politique reconnue. Il a été plusieurs fois ministre, notamment sous André Kolingba et François Bozizé.


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Jeuneafrique.com par Vincent Duhem

Centrafrique : la maire de Bangui Catherine Samba-Panza devient présidente de transition
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