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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 18:59

 

 

 

 

 

 

http://www.humanite.fr/ 

 

Maître de conférences à l’université de Nanterre, chercheuse au CNRS.

 

La désignation de Catherine Samba-Panza comme présidente de transition peut-elle suffire à faire refluer les violences en Centrafrique?

 

Marielle Debos. Une personne ne peut, seule, dégager une issue à ce conflit. Michel Djotodia (qui avait été installé au pouvoir en mars 2013 par la rébellion Séléka –NDLR) a été accusé d’incompétence. Il a certes accumulé les erreurs politiques, mais cette crise ne peut s’expliquer par les choix d’un seul homme. La présidente de transition devra apparaître comme impartiale et capable de restaurer le dialogue entre les parties en conflit. La désignation d’une femme qui n’a pas été impliquée dans les conflits politico-militaires est un changement positif.

 

Pourquoi les précédents accords politiques de Libreville et de NDjamena ont-ils échoué?

 

Marielle Debos. Le président alors en exercice, François Bozizé, n’avait pas la volonté de mettre en œuvre les dispositions prévues par ces accords. Aujourd’hui, on ne peut pas revenir en arrière. Il faudra prendre en considération tout ce qui a changé depuis un an.

 

La France est très impliquée dans la définition du calendrier et des autorités de transition. Quel rôle jouent les pays voisins?

 

Marielle Debos. Depuis très longtemps, la Centrafrique souffre des ingérences de ses voisins. Ce sont eux qui ont imposé la démission du président par intérim, Michel Djotodia, et de son premier ministre, Nicolas Tiangaye. Ce qui est frappant, c’est que ces démissions ont été entérinées lors du dernier sommet des États d’Afrique centrale à N’Djamena, et non pas à Bangui, ce qui montre bien le poids des États de la région et celui de la France, présente à ce sommet. On ne se soucie même pas d’avoir une mise en scène laissant croire que ce sont les Centrafricains eux-mêmes qui prennent les décisions. Or, il faut que les Centrafricains puissent maîtriser les choix politiques dans leur propre pays.

 

Marielle Debos, le Métier des armes au Tchad. Le gouvernement de lentre-guerres, Paris, Karthala, 2013.  Entretien réalisé par R. M.

Centrafrique  Marielle Debos : « La Centrafrique souffre des ingérences »
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 18:54

 

 

 

 

AFP 22 JANVIER 2014 À 17:36

 

Par Maria Malagardis  Libération

 

Au moins dix personnes sont mortes à Bangui ce mercredi dans des heurts entre combattants musulmans ex-Séléka, des civils et des miliciens chrétiens anti-balaka.

 

De nouvelles violences ont fait au moins dix morts mercredi à Bangui, à la veille de la prestation de serment de la présidente de transition, Catherine Samba Panza, qui a fait de la pacification de la Centrafrique, ravagée par des tueries interreligieuses, sa priorité. Ces violences ont opposé des combattants musulmans ex-Séléka à des civils et à des miliciens chrétiens anti-balaka, ont indiqué à l’AFP des témoins sous couvert d’anonymat.

 

Nouvelles violences meurtrières dans la capitale centrafricaine
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 18:49

 

 

 

REVELATIONS?

 

 

BANGUI Mercredi 22 janvier 2014 | 16:58 UTC

 

 (Xinhua) - Quatre chefs de guerre et une centaine de combattants de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) basée à la Haye aux Pays-Bas, ont fait défection mardi près de la ville minière de Nzako, au nord-est de la Centrafrique, a confié mercredi à Xinhua à Bangui Agrid Maixin, ancien député suppléant de l'Assemblée nationale.

 

Classée sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis, la LRA est un redoutable groupe armé d'origine ougandaise réputé depuis plus de vingt ans pour des enlèvements, des viols, des massacres des populations civiles, avec des victimes qui se comptent par milliers, d'où un mandat d'arrêt international émis par la CPI contre son leader Joseph Kony pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Retranchée dans l'est de la Centrafrique depuis 2008, elle sévit en même temps en Ouganda, en République démocratique du Congo (RDC) et au Sud-Soudan.

 

«Ceux qui ont fait défection demandent la présence des forces des Nations Unies pour désarmer, craignant des représailles de la part des forces régulières centrafricaines », a indiqué Agrid Maixin.

 

Pour l'heure, cette information n'a pas été confirmée par les Nations Unies. Du côté officiel centrafricain toutefois, un responsable sécuritaire, le colonel Ousta de l'ex-rébellion de la Séléka chargé de la sécurité des combattants de la LRA ayant fait défection, a exhorté dans un bref entretien téléphonique à Xinhua la nouvelle présidente de transition Catherine Samba-Panza à accélérer le désarmement de ces rebelles qui constituent « une menace grave pour la sous-région ».

 

En septembre 2013 déjà, le pouvoir de l'ex-chef rebelle centrafricain Michel Djotodia avait annoncé la défection d'environ 2.600 de ces combattants rebelles, dont des femmes, dans la même zone. Ces derniers avaient demandé la présence des forces des Nations Unies pour déposer les armes ainsi que l'autorisation du pouvoir de Bangui d'une installation et d'une réinsertion socioprofessionnelle dans la région.

 

Profitant de la dégradation sécuritaire dans le pays, la LRA a migré vers la région du nord-est afin d'échapper aux opérations de la Force régionale d'intervention de l'Union africaine (UA) composée de troupes ougandaises, congolaises, sud-soudanaises (quelque 3. 085 hommes) pour un mandate qui court  jusqu'au 22 mai 2014, avec l'appui de conseillers militaires et d'une unité de 100 soldats américains basés au Sud-Soudan.

 

Au moment où cette organisation refait parler d'elle avec les nouvelles défections annoncées, la Centrafrique continue d'être secouée par les violences, malgré les appels à la paix des autorités. Des affrontements sont signalés dans plusieurs villes et villages comme Bouar, Sibut, Damara, entre les milices d'autodéfense villageoises anti-Balakas (anti-machettes) et les ex- rebelles de la coalition Séléka dont certains fuit les grandes villes vers le Tchad et les deux Soudan. 

Centrafrique : Défection de quatre chefs de guerre et une centaine de combattants de la LRA à Nzako
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 01:27

 

 

 

 

http://www.ladepeche.fr/   21/01/2014 à 08:11 | 

 

La communauté internationale s’est engagée hier à débloquer près de 500 millions de dollars pour venir en aide à la République centrafricaine qui vient d’élire une présidente de transition.

 

Alors que la Centrafrique vient d’élire un nouveau président de transition - l’actuelle maire de Bangui, Catherine Samba-Panza -, c’est sur le terrain militaire que se joue l’avenir du pays, plongé dans un conflit interconfessionnel qui a déjà fait des milliers de morts. Hier, les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé le lancement d’une opération militaire de l’Union européenne, un peu plus d’un mois après le lancement par la France de l’opération Sangaris.

 

L’UE et l’ONU ont par ailleurs annoncé que près de 500 millions de dollars seraient débloqués pour venir en aide à la Centrafrique cette année. Les modalités de la mise en œuvre de ce plan sont encore en discussion, précise une source diplomatique.

 

Il s’agira de la première intervention au sol sous drapeau européen depuis le Tchad, en 2008. Un contingent d’un millier de soldats européens sera déployé en appui des forces africaines, françaises et onusiennes dans leur tentative de sécuriser la capitale Bangui, notamment la zone de l’aéroport où 1 600 soldats français sont déjà sur place.

 

Djotodia s'exile au Bénin

 

ça fait longtemps que la France réclame un soutien européen. Les soldats français sont engagés en Centrafrique depuis le 6 décembre dernier, suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2127 autorisant les forces françaises à intervenir pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays. Les troupes françaises se sont retrouvées seules au milieu d’un conflit inextricable. L’ancien président centrafricain, Michel Djotodia, qui a démissionné le 10 janvier, a quitté samedi la capitale tchadienne pour se rendre au Bénin.

 

La sécurité dans la capitale, où la plupart des soldats français sont stationnés, s’améliore progressivement, malgré des explosions sporadiques de violences. Hors de la capitale, en revanche, la situation est plus délicate. Les affrontements intercommunautaires se sont multipliés depuis vendredi dans les localités situées sur l’axe entre Bangui et la frontière camerounaise. Mais dans un pays de plus de 600 000 km2, se déployer dans les zones reculées s’avère compliqué pour les militaires.

 

Sur place, les habitants et les ONG sur place décrivent une situation chaotique et largement hors de contrôle. La Croix-Rouge internationale (CICR) et la Croix-Rouge centrafricaine ont ainsi découvert au moins 50 corps dans la région située entre Bossembélé, Boyali et Boali, dans le nord-ouest du pays. Samedi, des violences ont également été signalées dans différentes localités du nord et de l’ouest. «Je lance un cri d’alarme. Nous sommes terrorisés. Les Séléka (combattants de M. Djotodia) règnent en seigneurs de guerre dans la ville», a déclaré un habitant de Sibut, à 160 km au nord de Bangui.

 

«Une bonne partie de la population, dénuée de toute protection et exposée aux représailles, a fui dans la brousse. Nous sommes extrêmement préoccupés par leur sort», a déclaré Georgios Georgantas, le chef de la délégation du CICR.


Une présidente de transition

 

Hier, c’était jour d’élection présidentielle : le parlement provisoire centrafricain, le CNT, a commencé à voter en milieu de journée pour élire un nouveau chef de l’État de transition. Huit candidats étaient en lice, et c’est l’actuelle maire de Bangui, Catherine Samba-Panza, qui l’a emporté au second tour face à Désiré Kolingba, fils de l’ancien président de Centrafrique André Kolingba (1981-1993).

 

François Hollande a félicité Catherine Samba-Panza. «Il lui revient désormais de mener à bien la réconciliation et l’apaisement en RCA», a-t-il déclaré. Mme Samba-Panza a appelé à rendre les armes.

 

La Dépêche du Midi

 

Centrafrique. Des renforts européens et une femme présidente pour ramener la paix
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 01:18

 

 

 

 

 

Bangui 21 janvier 14 (CAP) - Aux environs de 21 h 30 mn heure locale, une grenade a explosé à l’Eglise Saint Jean de Galabadja apprend-on auprès des réfugiés s’y trouvant. Cette église qui abrite également un complexe scolaire et un dispensaire, est transformée depuis décembre dernier en un site de refuge qui abrite environ 4500 familles représentant environs 10.000 personnes hommes, femmes et enfants de tous âges ayant fui les affrontements et leurs domiciles des quartiers avoisinants.

 

Eu égard au grand nombre de réfugiés de ce site, le commandement de la FOMAC puis de la MISCA a déployé une quinzaine de soldats (actuellement des éléments de la République Démocratique du Congo) qui montent la garde 24 h sur 24.

 

D’après nos informations, tout indique que ce sont ces soldats de la MISCA qui auraient été visés par le jet de grenade qui a explosé ce soir et qui a occasionné trois blessés parmi les éléments de la force africaine.

 

Malgré l’élection d’une nouvelle présidente de la transition en Centrafrique à la satisfaction d’une grande majorité des Centrafricains et de la communauté internationale et en dépit du vibrant appel lancé par le nouveau Chef d’Etat, Mme Catherine Samba-Panza à l’endroit de diverses milices pour qu’elles déposent les armes, il est à déplorer que certains jusqu’auboutistes continuent de vouloir poursuivre leur chemin par la violence aveugle.  

Explosion d’une grenade à l’Eglise St Jean de Galabadja dans le 8ème arrondissement
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:52

 

 

 

 

 

Par: rédaction 21/01/14 - 18h19 Source: Belga

 

L'avion de transport C-130 "Hercules" que la Belgique a mis à la disposition de la France pour son opération Sangaris en Centrafrique a effectué mardi sa première mission, un vol aller-retour entre Libreville, la capitale du Gabon, et Bangui, a annoncé une porte-parole militaire.

 

L'appareil a transporté un chargement composé de palettes de matériel, a précisé la porte-parole, Ingrid Baeck, à l'agence BELGA.


Il a été accueilli à son arrivée à l'aéroport de Bangui, la capitale centrafricaine, par le commandant de l'opération Sangaris en République centrafricaine, le général français Francisco Soriano, a-t-elle ajouté.


L'envoi de ce C-130 avait été décidé en décembre dernier par le gouvernement à la suite d'une demande française bilatérale portant spécifiquement sur une capacité de transport aérien.


Cet appareil est mis en oeuvre, au départ de Libreville, par une équipe de quelque 35 militaires pour assurer des liaisons internes au théâtre d'opération africain, à la fois entre Libreville et Bangui et à l'intérieur de la Centrafrique. Il doit transporter du matériel français et africain de la mission de l'Union africaine en Centrafrique (Misca) entre les capitales concernées et Bangui.

 

L'envoi de cet appareil et l'offre faite à la France de quatre vols "stratégiques" de l'Airbus A330 utilisé par le ministère de la Défense sont distincts de l'opération militaires européenne que les ministres des Affaires des 28 ont décidé de lancer lundi.

Premier vol pour le C-130 belge engagé en Centrafrique
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:45

 

 

 

 

 

Posted in RwandaNews

 

Catherine Samba-Panza, le 20 janvier 2014 à Bangui. © AFP/eric Feferberg

 

La nouvelle présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, doit être investie jeudi en présence du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Date à laquelle elle devrait avoir trouvé son futur Premier ministre.

 

L’investiture de la nouvelle présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, aura lieu jeudi 23 janvier après-midi. Selon nos informations, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, fera le déplacement. Il l’a lui-même confirmé lors d’une intervention à l’Assemblée nationale. Initialement prévue mercredi, la cérémonie a été reportée d’une journée pour permettre sa venue.

 

Catherine Samba Panza devrait nommer son Premier ministre « d’ici deux ou trois jours », « mercredi ou jeudi », a-t-elle annoncé, mardi dans un entretien à RFI.

 

Pour s’atteler – une fois qu’elle aura prêté serment devant la Cour constitutionnelle provisoire – à la pacification et au redressement d’un pays dévasté, Catherine Samba Panza veut « un gouvernement de technocrates, avec une forte probité morale ».

 

La nouvelle présidente, chrétienne, juge la question religieuse secondaire pour choisir des hommes et des femmes compétents. « Je n’ai aucune animosité, je cherche des compétences, je veux un gouvernement de technocrates, avec une forte probité morale. Si j’ai un Premier ministre qui répond à ces critères et qui a une religion musulmane, je ne vois pas pourquoi je ne le nommerais pas », a-t-elle expliqué mardi 21 janvier.

 

Sur la durée de la transition, Mme Samba-Panza juge que « le calendrier initialement prévu de février 2015 est tenable ». Mais, selon elle, « toute précipitation pourrait être préjudiciable en raison (des risques) de contestation des résultats » des élections, a-t-elle prévenu, alors que la France souhaite officiellement des élections avant la fin 2014 »

 

Que ce soit par la population ou par la classe politique, l’élection de Catherine Samba Panza a été bien accueilli, tout comme son appel « vibrant » à déposer les armes lancé aux miliciens chrétiens anti-balaka et aux combattants musulmans ex-Séléka.

 

Un représentant de la mouvance anti-balaka, Lévi Yakété, a ainsi tenu à « réitérer l’appel au cessez-le-feu à nos combattants et qui est suivi jusqu’à présent ». « Nous avions un objectif à atteindre qui était le départ » de l’ex-président de transition Michel Djototida, a-t-il ajouté. « Maintenant nous attendons le cantonnement de nos combattants, pour un retour véritable à la paix ».

 

À Bangui, toujours placée sous couvre-feu de 18h00 (17h00 GMT) à 06h00 (05h00 GMT) et sillonnée par les soldats français de l’opération Sangaris et ceux, africains, de la Misca, la nuit a été « particulièrement calme » malgré des actes très isolés de pillages de boutiques par des groupes de jeunes hommes, selon des habitants.

 

Attentisme

 

Mardi, l’attentisme dominait encore. Chacun attendait des actes, d’abord un désarmement et une neutralisation des hommes en armes et des pillards.

 

C’est le cas au camp de déplacés de l’aéroport de la capitale, où s’entassent depuis des semaines environ 100 000 personnes. « Moi, je ne bouge pas », dit une déplacée, Nathalie Kossimou : « je n’ai plus rien, ma maison a été pillée, j’ai peur, et tant que les Séléka ne sont pas désarmés, je reste ici ».

 

Elle a écouté lundi le premier discours de Mme Samba Panza. « Elle a bien parlé, c’est vrai. Mais cette dame, on ne la connaît pas vraiment, on attend de voir ce qu’elle va faire pendant ses premiers mois », ajoute Nathalie Kossimou, résumant le discours ambiant.

Centrafrique : Son Exc. Catherine Samba Panza, nouvelle présidente
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:41

 

 

 

 

par Paul-Marie Ngoupana et Emmanuel Braun

 

BANGUI 21 janvier (Reuters) - La nouvelle présidente provisoire de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a annoncé mardi qu'elle allait ouvrir le dialogue avec les représentants des groupes armés pour tenter de ramener le calme dans le pays, où les violences ont fait plus de 2.000 morts et un million de déplacés depuis début décembre.

 

Mardi encore, sept personnes ont été tuées dans des affrontements entre miliciens Séléka et anti-balaka dans le nord-ouest du pays, près de la ville de Bang, non loin des frontières du Tchad et du Cameroun, a rapporté un témoin.

 

Un représentant de la Séléka, ancien mouvement rebelle majoritairement musulman, a apporté son soutien à la présidente, élue la veille par le Conseil national de transition (CNT).

 

Dès lundi, les miliciens chrétiens anti-balaka, adversaires de la Séléka, avaient salué avec joie l'élection de Catherine Samba-Panza en remplacement de Michel Djotodia, ancien chef de la Séléka forcé à la démission le 10 janvier à la suite de pressions internationales.

 

"Je veux rencontrer les groupes armés et les écouter", a dit la présidente mardi lors d'une conférence de presse. "Si des gens ont pris les armes, c'est qu'il y a une raison", a-t-elle ajouté.

 

Le général Ousmane Mamadou Ousmane, président de la commission chargée de la réforme militaire, a également apporté son appui à Catherine Samba-Panza. "Notre objectif est clair, c'est de soutenir la présidente pour qu'elle mène à bien sa mission afin que la paix revienne en République centrafricaine", a-t-il dit.

 

La présidente par intérim a profité de sa première conférence de presse pour appeler la communauté internationale à intensifier son aide à la Centrafrique et permettre le redémarrage des services publics. Les fonctionnaires n'ont pas été payés depuis plusieurs semaines.

 

Environ 100.000 civils fuyant les combats ont trouvé refuge dans un camp proche de l'aéroport international de Bangui. Eux aussi ont bien accueilli l'élection à la présidence de Catherine Samba-Panza, maire de la capitale depuis mai 2013, mais craignent toujours des attaques s'ils cherchent à rentrer chez eux.

 

Avec Misha Hussain à Dakar; Guy Kerivel pour le service français

La présidente centrafricaine veut dialoguer avec les miliciens
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:35

 

 

 

 

 

Par , publié le 

 

La maire de la capitale centrafricaine Catherine Samba-Panza est élue présidente par interim, dix jours après la démission de l'ancien président Michel Djotodia. Hollande a salué l'élection de la favorite dans ce scrutin décisif pour l'avenir du pays. 


 

La maire de la capitale centrafricaine Bangui est élue présidente de transition par le Parlement, dix jours après la démission de l'ancien président Michel Djotodia.

 

Le parlement centrafricain devait se prononcer ce lundi pour trouver un successeur à l'ancien chef de la Séléka, qui a été poussé à renoncer à son poste le 10 janvier, lors d'une réunion de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale. Catherine Samba-Panza a été élue à 75 voix au second tour du scrutin, contre 53 voix pour son adversaire Désiré Kolingba, fils d'un ancien chef d'Etat.

 

Les résultats ont suscité une salve d'applaudissement au parlement, avant que l'assemblée n'entonne l'hymne national centrafricain. La femme d'affaires, maire de Bangui, faisait figure de favorite, comme l'expliquait RFI avant sa nomination. Elle avait su se tenir à l'écart des luttes de clan, précise la radio internationale, faisant d'elle une candidate idéale dans ce pays déchiré par les tensions interreligieuses.

 

François Hollande l'a immédiatement félicitée pour son élection, selon un communiqué diffusé par l'Élysée. Le président a souligné qu'il "lui revient désormais de mener à bien la réconciliation et l'apaisement nécessaires en RCA, en vue de la tenue d'élections démocratiques". "La France se tient à ses côtés dans cette tâche difficile", a-t-il assuré à Catherine Samba-Panza.

 

Engagée contre la corruption

 

Dans un discours devant les parlementaires, elle a immédiatement lancé un "appel vibrant" aux miliciens chrétiens et combattants musulmans, leur intimant de déposer les armes. "Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signal fort de dépôt des armes", a-t-elle dit à l'attention des anti-balaka avant de s'adresser aux ex-Séléka, "déposez vos armes", pour faire "cesser la souffrance des populations." 

 

Catherine Samba-Panza s'est engagée contre la corruption dans un pays où la faiblesse de l'Etat central encourage ces pratiques, raconte La Croix dans un portrait. Après des études de droit en France, elle était revenue dans son pays pour monter une société de courtage en assurance, explique le quotidien chrétien. 

 

Elle a également pris le parti des femmes, déclarant à La Croix s'être "toujours battu pour la participation des femmes à des postes de direction." 

 

Devenue maire en juin 2013

 

Catherine Samba-Panza avait pris les fonctions de maire de Bangui en juin 2013. Elle avait trouvé la capitale "en état de délabrement total, avec des besoins importants en termes d'eau, d'assainissement, de santé, d'éducation."  

 

Elle avait salué l'intervention française en Centrafrique, lors de son déplacement à Tourcoing, dans le Nord, au mois de décembre 2013, estimant que "l'arrivée des troupes françaises a permis à la population d'avoir un regain d'espoir". Elle s'était exprimée dans le cadre d'une journée de solidarité organisée par une quinzaine d'associations de la diaspora centrafricaine. 

 

Avec AFP


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/centrafrique-la-maire-de-bangui-elue-presidente-de-transition_1315739.html#Q7Y162kdpxbfJ7L5.99

Centrafrique: l'élection de la nouvelle présidente de transition saluée par Hollande
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:32

 

 

 

 

 

 

Par Ava Djamshidi | LeParisien.fr 

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, va se rendre jeudi à Bangui pour assister à la prestation de serment de la présidente de la Centrafrique, Catherine Samba Panza, élue lundi par le parlement. Une première dans l'histoire troublée du pays.

 

Juste après son élection, Catherine Samba Panza, 59 ans, s’est posée en rassembleuse, endossant le tailleur de présidente de « tous les Centrafricains », alors que de nombreux habitants sont lancés dans une spirale de tueries interreligieuses depuis mars 2013. « Je lance un appel vibrant à mes enfants antibalakas (NDLR : miliciens chrétiens) qui m’écoutent. Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signal fort de dépôt des armes. A mes enfants ex-Séléka (combattants musulmans) qui m’écoutent aussi, déposez vos armes. »

 

Dès lundi, cette mère de trois enfants, titulaire d'un DESS en droit des assurances à l’université d’Assas, à Paris (VIe), s’est attelée à la composition de son gouvernement en préparant une première liste de potentiels ministres. Elle devrait en annoncer la composition jeudi, lors de sa prestation de serment solennelle, qui se déroulera en présence d’officiels.

Fabius jeudi à Bangui pour la prestation de serment de la présidente
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