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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 23:42

 

 

 

 

BANGUI Mercredi 22 janvier 2014 | 22:04 UTC (©AFP) - Quatre jeunes hommes poussent en courant une brouette sur laquelle gît un adolescent, profondément entaillé à la jambe par un violent coup de machette. Ce sont des chrétiens, du quartier PK-13, à la sortie de Bangui, où règne mercredi une ambiance de guerre.

 

"Les musulmans ont pris une personne ce matin, ils l'ont coupé en morceaux", accuse Ghislain Patrick, une vingtaine d'années: "ils nous ont même lancé une roquette".

 

Un soldat français de l'opération Sangaris, qui a positionné deux blindés à un kilomètre de là, au PK-12, quartier commerçant, raconte ce qu'il vient de voir depuis le check-point: "des musulmans, réfugiés plus loin dans une mosquée, ont tenté de venir faire des courses. La population les a attaqués".

 

Au PK-13, une vingtaine de musulmans sortent prudemment d'une concession, située près d'un édifice de l'Eglise du christianisme céleste, celle de l'ex-président François Bozizé, renversé en mars 2013 par la rébellion Séléka à dominante musulmane.

 

Les quartiers PK-12 et PK-13, à la population "mixte", résument le drame infernal qui se joue en Centrafrique entre communautés chrétienne et musulmane.

 

Ici, à la sortie nord de Bangui, à l'intersection de deux routes filant l'une vers le Cameroun, l'autre vers le Tchad, vivaient en paix chrétiens et musulmans avant l'arrivée en force de la Séléka, qui a terrorisé les chrétiens.

 

La situation s'inverse maintenant, et devient terrible pour les musulmans attaqués par les milices chrétiennes anti-balaka.

 

La nouvelle présidente de transition, Catherine Samba Panza, qui doit prêter serment jeudi, a lancé un vibrant appel à ses "enfants" chrétiens et musulmans, les enjoignant à déposer les armes. Mais sur le terrain, la situation est loin d'être pacifiée.

 

"Les anti-balaka nous ont attaqués ce matin, ils nous ont lancé une grenade. On a nos bagages prêts, mais on n'a pas d'endroit où aller!", affirme Yaya.

 

"On est né ici, on n'a pas envie d'aller au Tchad, pour faire quoi?", poursuit Omar, très excité. Un véhicule de la Croix-rouge démarre, avec à son bord "un vieux que les chrétiens +ont tiré+ avec une arme automatique", dit-il.

 

Un groupe d'anti-balaka remonte la route, visiblement pour en découdre de nouveau.

 

 On pille tout et n'importe quoi

 

 Surgissent alors deux blindés et deux pick-up montés de mitrailleuses lourdes de soldats rwandais, tout nouveaux venus dans la force africaine et déjà en opération d'urgence.

 

Le commandant donne ses ordres. Deux colonnes de militaires à pied se forment de chaque côté de la route pour sécuriser la zone d'où montent des fumées de maisons incendiées.

 

Quelques tirs éclatent au loin. Les Rwandais imperturbables demandent aux musulmans de sortir de leurs maisons avec leurs armes, après avoir entouré la concession.

 

Ils font lever leurs chemises aux hommes pour s'assurer qu'ils ne cachent pas couteau, machette, grenade ou pistolet. Certains, en s'exécutant, dévoilent une ceinture munie de gris-gris, censés protéger, par delà leurs haines actuelles, autant les musulmans que les chrétiens, imprégnés d'animisme ancestral. Les Rwandais leur laissent ces gris-gris.

 

Soudain, des chrétiens traversent la route en courant pour piller les maisons des musulmans non loin d'une mosquée blanche qui, selon l'un d'eux, "demain, n'aura plus sa toiture".

 

Dans ce quartier aux rues défoncées de latérite rouge, les chrétiens viennent faire leur marché sauvage.

 

Vélo rouillé sans roues, casserole et marmite, tigre en peluche mitée, mortier géant et son pilon de bois, chaises en plastique, lance, arc et flèches, tout est pillé.... Stella a choisi des fleurs en plastique pour décorer sa maison.

 

Les Rwandais intiment bien à certains de déposer leurs butins. Mais la foule de pillards - hommes, femmes, enfants, vieux - s'enfuit dans le dédale des ruelles.

 

Au bord de la route, le commandant rwandais, bâton en main, fait la morale aux chrétiens : "Ne pillez pas!". Ils répondent en choeur: "C'est la colère!"

La haine tenace dans les quartiers "mixtes" de Bangui
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Centrafrique-Presse.com
23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 23:36

 

 

 

 

 

Par Hippolyte Marboua et Krista Larson The Associated Press

 

BANGUI, République centrafricaine 23 janvier 2014 – La nouvelle présidente par intérim de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a appelé les combattants à rendre les armes alors qu’elle prêtait serment jeudi, quelques heures après une nouvelle flambée de violence dans la capitale.

 

Mme Samba-Panza, la première femme à diriger la République centrafricaine, a été assermenté quelques jours après avoir été choisie par le Conseil national de transition. Le chef rebelle musulman à l’origine du coup d’État de mars 2013 a démissionné il y a près de deux semaines, face aux critiques internationales sur son incapacité à contrôler ses combattants et à faire cesser les violences.

 

Dans son discours d’investiture, la présidente a appelé les combattants musulmans et les milices chrétiennes à soutenir le processus de paix.

 

«J’appelle fermement les combattants à faire preuve de patriotisme en abandonnant leurs armes», a-t-elle dit. «Le désordre en cours dans le pays ne sera plus toléré.»

 

La République centrafricaine est déchirée par de violents affrontements interreligieux depuis des mois. Près d’un million de personnes ont été forcées de quitter leur maison, et quelque 100 000 d’entre elles sont réfugiés autour de l’aéroport international de Bangui, gardé par des soldats français.

 

Le conseiller spécial de l’ONU pour la prévention des génocides, Adama Dieng, a prévenu mercredi du «risque élevé de crimes contre l’humanité et de génocide» en République centrafricaine. Devant le Conseil de sécurité, M. Dieng a déclaré que des enfants avaient été décapités, que des villages entiers avaient été incendiés et que le pays était plongé dans l’anarchie la plus complète.

 

Christian Bernis Latakpi, un étudiant universitaire âgé de 24 ans, a dit espérer que Mme Samba-Panza, qui était mairesse de Bangui depuis le mois de juin, ramène enfin le calme dans le pays.

 

«Depuis l’indépendance, ce sont toujours des hommes qui ont dirigé le pays et ils ont échoué», a-t-il affirmé. «Nous espérons qu’elle rétablisse rapidement la sécurité et qu’elle réunisse nos frères musulmans et chrétiens. Parce que les Centrafricains musulmans sont nés ici, ils ont grandi ici, et nous ne pouvons pas les renier. Il revient maintenant à la mère de notre pays de réconcilier les deux communautés.»

 

Quelques heures avant l’investiture de la présidente, les tensions restaient vives dans la capitale. Des centaines de miliciens chrétiens ont attaqué des civils musulmans, pillant et incendiant des résidences et des commerces.

 

Des casques bleus rwandais et des soldats français sont intervenus mercredi soir pour secourir une trentaine de musulmans gardés captifs dans leurs maisons par des bandes de miliciens dans le quartier PK13 de Bangui, ont déclaré des témoins. L’intervention est survenue après que des militants des droits de la personne eurent réclamé de l’aide pour ces familles.

«Si ces gens ne sont pas évacués d’ici quelques heures, ils seront morts demain. Dès que nous partirons, ils se feront tuer», s’est alarmé Peter Bouckaert, directeur des situations d’urgence chez Human Rights Watch.

 

Alors que la nuit tombait, les forces françaises ont fourni un camion pour évacuer les familles vers un camp de réfugiés musulmans protégé par les soldats internationaux.

 

Les rebelles majoritairement musulmans qui ont pris le pouvoir sont devenus de plus en plus impopulaires durant leur règne de 10 mois, alors que des combattants sans scrupules commettaient des atrocités contre la population civile, majoritairement chrétienne. Une milice chrétienne a lancé une contre-offensive le mois dernier, provoquant de violents affrontements dans les rues de la capitale qui ont fait plus de 1000 morts en quelques jours.

 

Une coalition de pays africains a déployé un total de 4600 casques bleus en Centrafrique, tandis que la France a envoyé 1600 soldats.

 

 

 

Centrafrique: Catherine Samba Panza, battante et femme de dialogue

 

Bangui (AFP) - 23.01.2014 17:32 - Par Christian PANIKA à Bangui et Célia LEBUR à Libreville

 

Catherine Samba Panza, 59 ans, qui a pris ses fonctions de présidente de transition jeudi à Bangui, est - sous des dehors avenants - une femme de caractère mais aussi de dialogue, entrée en politique il y a dix ans, déjà pour réconcilier des Centrafricains divisés par un coup d'Etat.

 

Première femme à occuper ce poste en Centrafrique, elle a été élue lundi par le parlement provisoire pour succéder à Michel Djotodia et a prêté serment jeudi devant la Cour constitutionnelle provisoire lors d'une cérémonie au palais de l'Assemblée nationale.

 

M. Djotodia avait renversé le régime de François Bozizé en mars 2013 à la tête de sa coalition rebelle Séléka et a été contraint à la démission le 10 janvier, sous pression de la communauté excédée par son incapacité à arrêter les tueries entre chrétiens et musulmans.

 

Incarnation de la diversité

 

De par ses origines familiales, Mme Samba Panza - chrétienne mais qui ne met pas en avant ses convictions religieuses - incarne aussi la diversité de la population centrafricaine et la cohabitation jusque récemment sans problèmes majeurs entre des communautés de religions et d'origines différentes.

 

Elle est née le 26 juin 1954, au Tchad, de père camerounais et de mère centrafricaine. Après des études de droit des entreprises à Bangui puis à Paris, elle rentre en Centrafrique et y crée rapidement une société de courtage en assurances, dans un pays miné par la corruption et peu propice aux affaires. De là vient sans doute son "hostilité à la corruption", que soulignent ceux qui la côtoient.

 

Dans la capitale, on la décrit volontiers comme quelqu'un de "très rigoureux" qui ne "cède pas facilement aux injonctions du pouvoir", sous des apparences de femme douce, au visage rond et souriant.

 

Militante des droits des femmes et des victimes

 

"C'est quelqu'un qui vient du privé, qui bosse", explique une source occidentale dans la ville: "avec elle on aura vraiment une perspective de travail".

 

Parallèlement à son activité professionnelle, elle s'engage dans le militantisme, au sein de l'Association des femmes juristes de Centrafrique (AFJC). Elle s'y bat pour promouvoir la présence des femmes à des postes qualifiés et les droits des victimes des violences dans un pays où coups d'Etat, rébellions, mutineries s'enchaînent depuis l'indépendance de la France en 1960.

 

Ce parcours de militante l'entraîne dans l'arène politique en 2003. La Centrafrique est alors encore en pleine crise après le renversement d'Ange-Félix Patassé par François Bozizé, lui-même renversé en mars par Michel Djotodia.

 

Pour calmer les esprits, M. Bozizé organise alors "un dialogue politique national". Catherine Samba Panza est nommée à la vice-présidence de cette variante d'une conférence nationale.

 

Elle s'y illustre aux yeux des Centrafricains en réussissant le tour de force à réconcilier l'ancien président David Dacko (renversé en 1981 par un coup d'Etat du général Kolingba) et le Premier ministre de l'époque Abel Goumba, ennemis politiques jurés depuis l'indépendance.

 

Ce succès inattendu lui vaut d'être propulsée sous les projecteurs. Elle en retire aussi une connaissance très fine des arcanes de la classe politique de son pays et de ses incessants retournements d'alliances.

 

Pas le droit à l'erreur

 

Observatrice attentive et informée des années Bozizé, elle est dans la foulée de son renversement nommée maire de la capitale par décret du nouveau président Michel Djotodia.

 

Ou selon le titre exact, et comme ses prédécesseurs "présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui", avec pouvoirs de maire. Puisque depuis l'abolition du régime du parti unique, au tout début des années 90, il n'y a plus eu d'élections municipales en Centrafrique.

 

Mariée, mère de trois enfants, elle assiste - révulsée - au fil des mois, à la descente aux enfers de son pays qui bascule dans le chaos et les tueries de masse.

 

Déjà à la mairie, puis dès son élection lundi elle pousse milices chrétiennes anti-balaka et ex-rebelles Séléka au dialogue, recevant des représentants des deux camps.

 

Désormais à la tête d'un Etat ruiné et d'un pays dévasté par la haine et une crise humanitaire sans précédent, elle disait dès mardi à la presse qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur: "j'ai mesuré les attentes que les populations ont mises en moi. Je me dis qu'il faut absolument ne pas décevoir ces attentes".

 

© 2014 AFP

Centrafrique : la nouvelle présidente prête serment
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Centrafrique-Presse.com
23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 23:21

 

 

 

 

 

par Emmanuel Braun et Paul-Marin Ngoupana

 

BANGUI 23/01/2014(Reuters) - La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a prêté serment jeudi sur fond de violences persistantes qui illustrent l'ampleur de la tâche qui l'attend face aux tensions intercommunautaires et à une crise humanitaire d'ampleur.

 

De nouvelles violences à Bangui, la capitale, ont fait seize morts dans la journée, a rapporté la Croix-Rouge locale. Des centaines de personnes se sont livrées à des pillages dans des secteurs musulmans de la ville, incendiant plusieurs maisons, a dit Antoine Mbao Bogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine.

 

Les violences ont particulièrement visé le quartier de PK12, dans le nord de Bangui. "Ce sont des scènes de xénophobie, on voit des gens en poignarder d'autres parce qu'ils ne sont pas de la même ethnie. Il y a eu seize personnes tuées dans ces conditions atroces", a ajouté Antoine Mbao Bogo.

 

Depuis décembre, date du début de l'intervention militaire française aux côtés de forces africaines pour rétablir la sécurité dans le pays, les violences ont fait plus de 2.000 morts et un million de déplacés selon l'Onu.

 

Mercredi, dix personnes avaient été tuées dans des affrontements selon des ONG présentes sur place.

 

Jeudi, c'est la mort d'un homme dans un camp de déplacés musulmans, tué par balle par des milices chrétiennes, qui a mis le feu aux poudres.

 

Poussés par la colère, des manifestants, certains armés de machettes, se sont approchés d'un point de contrôle des forces françaises pour dénoncer le manque de protection dont pâtit selon eux la communauté musulmane, a rapporté Peter Bouckaert, directeur des urgences de Human Rights Watch.

 

"CE SONT LES FRANÇAIS !"

 

"Nous n'avons pas vu les échanges de coups de feu mais nous avons vu (les manifestants) ramener un corps de l'endroit où ils étaient allés manifester, ils ont dit 'ce sont les Français, ce sont les Français'", a-t-il raconté à Reuters, faisant état d'un autre homme blessé.

 

A Paris, le porte-parole de l'état-major des forces armées françaises, le colonel Gilles Jaron, a déclaré que la force Sangaris avait été prise à partie dans la matinée à PK12 par un groupe d'individus armés. "L'armée française a riposté, touchant un des membres du groupe", a-t-il dit, ajoutant ne pas être en mesure de confirmer la mort de cet homme.

 

C'est dans ce contexte tendu que la nouvelle présidente a prêté serment lors d'une cérémonie au palais de l'Assemblée nationale à Bangui à laquelle a assisté, entre autres, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 

Première femme élue à la tête de la Centrafrique depuis l'indépendance du pays en 1960, l'ancienne maire de Bangui a dit mardi son intention d'ouvrir le dialogue avec les représentants des groupes armés pour tenter de ramener le calme dans le pays.

 

Des élections sont prévues au plus tard d'ici février 2015.

 

Reçu jeudi par François Hollande à Paris, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a appelé à l'aide de la communauté internationale pour reconstruire l'Etat centrafricain.

 

"Cela permettra de préparer les élections dans de bonnes conditions afin que demain on puisse être heureux de dire que l'élection a été crédible, que l'élection a été transparente, comme nous venons de le vivre avec l'élection de notre présidente où le vaincu a salué celle qui a gagné et tous se sont embrassés", a-t-il dit à la sortie de l'Elysée.

 

RENFORTS EUROPÉENS

 

"Beaucoup de gens sont sans nourriture, cela fait deux années maintenant que les gens ne plantent plus, si rien n'est fait, (s'il n'y a) pas de sécurité, et bien nous allons vers la famine".

 

Réunis lundi à Bruxelles, pays donateurs et organisations internationales ont promis près d'un demi-milliard de dollars d'aide humanitaire à la République centrafricaine.

 

Sur le terrain, la présence de 1.600 soldats français et de 5.000 soldats africains n'a pas permis pour l'heure d'apaiser les tensions dans le pays et les affrontements entre miliciens chrétiens anti-balaka et ex-rebelles de la Séléka, à majorité musulmane, se poursuivent.

 

"Les pics de violence tels que nous avons pu les connaître aux alentours du 24-25 décembre et dans les premiers jours de janvier ne sont pas des schémas que nous retrouvons aujourd'hui à Bangui, mais cela ne veut pas dire que le calme est rétabli", souligne le colonel Jaron.

 

"La tension a tendance aujourd'hui à se focaliser sur les sorties nord de Bangui, à hauteur du PK12", et en d'autres points. "En cela on peut dire qu'il s'agit d'un calme extrêmement précaire", ajoute-t-il.

 

Dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France publiée jeudi, la présidente de transition dit avoir besoin de plus de soldats pour sécuriser le pays.

 

Répétant qu'aucun renfort français n'était pour l'heure à l'ordre du jour, Laurent Fabius a estimé qu'il incombait désormais à "la communauté internationale de se mobiliser."

 

L'Union européenne a annoncé l'envoi d'une force de 500 militaires. Elle sera basée dans les environs de Bangui et devrait rester sur place pendant six mois avant de passer le relais à la force de l'Union africaine.

 

Avec Marine Pennetier et Julien Ponthus à Paris; édité par Guy Kerivel

 

 

Catherine Samba-Panza prête serment devant la Cour constitutionnelle de Transition

 

Bangui, 23 Jan (ACAP) – Le Président de la République, Chef de l’Etat de Transition, Mme Catherine Samba-Panza a prêté serment devant la Cour Constitutionnelle de la Transition, en présence du Président intérimaire, Alexandre Ferdinand Nguendet, du Président gabonais, Ali Bongo, du premier ministre du Cameroun, de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères de la France, du Ministre d’Etat en charge du Cabinet du Président du Congo, du ministre des Affaires Etrangères du Tchad ainsi que celui des Affaires Etrangères de la République Démocratique du Congo, jeudi 23 janvier 2014.

 

En prêtant serment, Catherine Samba-Panza s’engage à respecter scrupuleusement la feuille de route de la transition qui définit entre autres les actions du gouvernement, à savoir la restauration de la sécurité et la paix, veiller à la protection des populations dans tout le pays, veiller au respect des droits de l’homme, préparer et organiser les élections présidentielles et législatives libres, démocratiques, transparentes et régulières et engager des réformes économiques et sociales. 
  
Il est à rappeler que Mme Catherine Samba-Panza, Maire de Bangui, élue le 20 janvier dernier par les membres du parlement de transition, succède ainsi à M. Michel Djotodia Am Nondroko, contraint de quitter le pouvoir par les Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à l’issue du dernier sommet de Ndjamena tenu du 9 au 10 janvier dernier, pour ne pas avoir su ramener la paix dans son pays. 

 

 

Centrafrique : La présidente de transition, Catherine Samba-Panza, a prêté serment

http://www.leral.net/  Rédigé le Jeudi 23 Janvier 2014 à 18:52

 

L’investiture de Catherine Samba-Panza a duré environ une heure. Désormais présidente de la transition, elle a prêté serment après avoir été investie par le président de la Cour constitutionnelle. 

 

Dans l’hémicycle de l’ex-Assemblée nationale, la cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo, assis à côté de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères. 

 

Les représentants de tous les Etats parrains de cette transition centrafricaine étaient également présents : le Premier ministre camerounais, les ministres des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville et du Tchad. 

 

La présidente a remercié toute cette communauté internationale pour son soutien à cette transition. Elle a encore une fois délivré un discours d’apaisement, appelant chacun à déposer les armes. 

 

Mme Samba-Panza s’est montrée déterminée, aussi : « Rien ne me fera dévier de ma feuille de route ; répondre à l’urgence sécuritaire, humanitaire et économique, mais aussi mener le pays vers des élections depuis un an. » 

 

La pacification du pays reste la priorité de la présidente de transition. Le porte-parole de l’état-major des armées français indique qu’un « calme précaire règne à Bangui ». Les points de tension restent concentrés autour de la sortie nord de la capitale. 

 

Violences en Centrafrique, la nouvelle présidente prête serment
Violences en Centrafrique, la nouvelle présidente prête serment
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 22:40

 

 

 

 

 

Madame la Présidente,

 

 

Lors du scrutin organisé en son sein par le Conseil National de la Transition en date du 20 Janvier 2014, en vue d'élire un Chef d’État de la transition, les membres de cette institution ont porté leur choix sur votre personne, à l'issue d'un vote sans contestations. Ce vote, tout ce qu'il y de plus démocratique vu la façon avec laquelle il a été organisé, vous donne la légitimité nécessaire pour mettre en place une autre pratique politique.

 

La date du 20 Janvier doit vous rappeler une commémoration célèbre aux États-Unis d'Amérique, celle de l'anniversaire de Martin LUTHER KING, un homme dont l'histoire va bien loin au-delà des frontières de son pays.

 

Le Centrafrique est un pays dont l'histoire a assez souvent flirté avec certains événements de renommée mondiale. Nul besoin de les rappeler ici. Martin LUTHER KING doit sa renommée au combat qu'il a mené pendant une grande partie de sa vie pour défendre les idéaux qui lui étaient chers. Parmi ces valeurs était inscrit en lettres d'or le combat pour la justice sociale et la paix.

 

En vous élevant comme porte-flambeau du drapeau centrafricain, le Conseil National de Transition vous a en quelque sorte remis, entre les mains, le livre de l'aventure incendiaire de la SELEKA, pour que vous tourniez la dernière page de ce récit luciférien, afin d'éteindre à jamais l'incendie qui était l'âme même de cet ouvrage.

 

Le peuple centrafricain compte sur votre détermination et votre savoir-faire pour réussir votre mission.

 

Nous ne pouvons nous ériger en donneur de leçons ni en conseiller de quelque nature que ce soit, mais comme le pays et son peuple ont traversé et traversent encore une période très difficile, la pierre que nous pouvons apporter pour tenter de vous soulager la tâche, si elle peut avoir son effet, ne peut être que salutaire.

 

Gouverner, c'est prévoir. Tout comme gouverner, c'est choisir.

 

Demain, après votre prestation de serment, vous allez officialiser le nom de celui qui sera amené à conduire, en tant que Premier Ministre, la politique que vous souhaitez mettre en place.

 

Tout ce que nous demandons, c'est que le profil de ce Premier Ministre, sa biographie et son parcours universitaire et professionnel soient rendus publics, tout comme le seront ceux des ministres qui composeront le futur gouvernement.

 

Cette démarche aura l'avantage d'éviter les suspicions nées de certaines accointances, de certaines rumeurs et parfois même de certaines créations de l'esprit, qui plomberont tout de suite l'action gouvernementale dans son ensemble et nous replongeront dans les méandres des gouvernances antérieures.

 

Au moment où les centrafricains doutent beaucoup de leurs hommes politiques, cette procédure permettra de déceler facilement les défaillances dans les départements, afin de prendre de manière rapide, judicieuse et équitable les décisions qui s'imposent.

 

En vous souhaitant toute la réussite dont vous avez besoin et dont le pays a le plus besoin, nous sollicitons la bienveillance de DIEU pour vous accompagner dans cette très grande et oh combien lourde mission.

 

Adolphe PAKOUA

CENTRAFRIQUE : LETTRE OUVERTE AU CHEF D'ETAT DE LA TRANSITION par Adolphe Pakoua
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 22:37

 

 

 

 

 

Pour résorber la situation de chaos et de crise humanitaire aggravée dans laquelle se trouve engluée la Centrafrique depuis plus d’un an déjà, le nouveau pouvoir de transition, issu du prolongement des décisions du sommet des Chefs d’Etat de la CEEAC réunis à N’Djamena les 9 et 10 janvier 2014 qui concluront  à la démission du Président de transition Michel DJOTODIA et à la désignation de son successeur par le Conseil national de transition (CNT), doit s’attaquer aux 12 actions que nous considérons comme prioritaires ; à savoir :

 

1)Dans le domaine de la sécurité :

 

-Poursuivre et intensifier la mission de désarmement et de cantonnement des groupes illégalement armés entamée par les forces impartiales (les éléments de l’opération SANGARIS et les soldats africains de la MISCA),

 

-Engager, grâce au concours de nos partenaires traditionnels, la vaste politique de restructuration  de la nouvelle armée centrafricaine afin d’en faire une force de défense et de sécurité réellement et véritablement nationale, républicaine et professionnelle incluant toutes les ethnies du pays du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest ainsi qu’une partie des éléments combattants,

 

-Enclencher, grâce à l’aide de la communauté internationale, les actions de démobilisation et réinsertion des forces combattantes,

 

-Assurer la refonte des forces de police et de gendarmerie dans la perspective de quadriller et mailler le territoire national,

 

2)Créer les conditions optimales afin d’assurer le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs lieux de résidence respectifs ; sans oublier les personnes contraintes par peur de vivre en brousse pour fuir la violence des conflits,

 

3)Réhabiliter et approvisionner en médicaments les structures de santé publique afin de permettre la prise en charge des malades et des blessés. Renforcer leurs moyens en personnel médical et soignant. Le cas échéant, en étroite coordination avec les partenaires concernés (ONGs humanitaires opérant en Centrafrique dans ce contexte de crise imposée),

 

 

4)Permettre la distribution de vivres et d’aides alimentaires aux personnes démunies et privées du strict minimum. Car nul n’est besoin de rappeler que- vu l’ampleur du désastre humanitaire- plus de 2 millions de nos compatriotes sont concernés par la faim et l’insécurité alimentaire dues aux évènements dramatiques que connaît aujourd’hui notre pays,

 

5)Favoriser la réouverture des établissements scolaires et d’enseignement supérieur sur l’ensemble du territoire national pour sauver l’année académique en cours interrompue en raison de l’environnement sécuritaire très  défavorable,

 

 

6)Engager le fonctionnement régulier des administrations et services publics sur toute l’étendue du territoire national afin de permettre la reprise des activités socio-économique,

 

7)Veiller à la mise sur pied d’un Etat de droit à travers la régulation de l’appareil judiciaire et répressif afin de mettre hors d’état de nuire les personnes coupables d’infractions passibles des tribunaux judiciaires. Nous pensons ici aux auteurs de crimes de sang, de viols massifs, de pillages. En tout cas, préparer, éventuellement, les conditions de leur traduction devant les juridictions pénales internationales.

 

 

8)Renouer la coopération économique et financière avec les partenaires au développement (FMI, Banque mondiale, UE, BAD et partenaires bilatéraux) afin de permettre, entre autres, l’apurement des arriérés de salaires et des pensions de retraites de la fonction publique ainsi que les arriérés de bourse des étudiants et stagiaires et mettre en œuvre la relance des activités économiques afin de parvenir, à terme, à atteindre un taux de croissance économique positif pour réaliser l’équilibre des comptes publics,

 

9)S’attacher à recoudre le tissu social complètement laminé par la production d’émissions radiophoniques et télévisuelles prônant la paix et la réconciliation nationale, et assurer l’organisation de caravanes de la paix à travers le pays,

 

10) Planifier à brève échéance- et dans la mesure du possible puisque cela devient un impératif- l’organisation d’un dialogue national inclusif comprenant toutes les couches de la population; y compris les communautés religieuses (confessions d’ obédience chrétienne, musulmane et animiste) afin de créer les conditions d’une paix perpétuelle et d’une véritable réconciliation nationale pour recouvrer rapidement l’unité nationale et le vivre ensemble qui ont longtemps fait la fierté de la nation centrafricaine et ce, fort de notre langue nationale commune le SANGO,

 

11) Réhabiliter le minimum de services et infrastructures de base (eau, électricité, routes, ponts etc.),

 

12) Procéder à l’adoption d’une nouvelle constitution consensuelle et préparer la tenue des consultations électorales à venir,

 

Si le prochain gouvernement parvient à mettre en œuvre ces engagements- car au moment où nous mettons sous presse aucun agenda n’a encore été révélé-, nous pourrions espérer voir le bout du tunnel dans un avenir proche.

 

Nous pensons qu’il reviendra au prochain Président de la République et au gouvernement issus des élections générales libres et transparentes de 2015- puisque les élections présidentielles sont corsetées dans un délai de moins de 12 mois c’est-à-dire prévues au plus tard au début de cette année-, de définir et de s’atteler à la mise en place des différentes tâches de consolidation du processus de réconciliation nationale et de développement économique et social à moyen et long terme.

 

C’est aussi, pour nous, le lieu d’attirer l’attention des partis politiques sur la nécessité de réaliser, sans tarder, leur aggiornamento en adaptant leur logiciel politique à la lumière des problèmes épineux que connaît durement notre pays.

 

Une chose est de se montrer prompt à se lancer à la conquête du pouvoir de l’Etat ou à la course à la mangeoire - la plupart du temps pour en jouir et servir les intérêts des siens -, une autre est de se montrer à la hauteur de la mission, du sacerdoce c’est-à-dire savoir gouverner. Et, comme dit l’adage populaire « gouverner, c’est prévoir ».

 

C’est justement parce-que les gouvernements successifs ont gravement failli dans la conduite des affaires publiques que notre pays se trouve aujourd’hui contraint d’être à la remorque de pays qui ont pourtant acquis l’indépendance en même temps que nous et parfois dans des conditions plus difficiles que nous. Si ça n’a été à la force du poignet et au prix du sang.

 

A l’endroit de mon pays, même si cela peut paraître incongru de nos jours, je proposerais l’instauration d’une forme de suffrage censitaire pour sélectionner le personnel politique appelé à exercer le pouvoir au plus haut niveau de l’Etat aussi longtemps que la maturité politique des concitoyens ne sera pas garantie.

 

La démocratie intégrale semble ne pas être le mode de dévolution du pouvoir le plus adapté à notre pays.

 

 

Vive la RCA pour que vive et prospère la paix et la réconciliation nationale !

 

 

                                                                                                         Fait le 19/01/2014

 

 

                                                                                                       Wilfried willy ROOSALEM

Les 12 travaux d’Hercule qui attendent le Président de la transition et son gouvernement par Wilfried Willy ROOSALEM
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 22:32

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’élection de Madame SAMBA PANZA Catherine comme Chef d'Etat de Transition, témoigne de la reconnaissance des membres du CNT et de tout le peuple centrafricain sans exclusive à une femme d’une remarquable qualité. Nous lui adressons toutes nos félicitations et lui souhaitons de réussir dans les missions combien difficiles qui l’attendent durant cette période de transition.

 

C'est un tournant historique de notre pays, car c’est la première fois dans l’histoire de Centrafrique qu'une femme accède à la fonction suprême de l’Etat.


La Fédération « EUROPE-AMERIQUES-ASIE-MOYEN ORIENT-OCEANIE »  du MLPC tient à l’assurer de son plein soutien et salue le sursaut démocratique des membres du CNT et de toutes les forces vives de la nation qui ont contribué à cet avènement.

 

Plusieurs défis majeurs et urgents attendent la Présidente de la Transition :

  • Restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national ;
  • Assurer une assistance humanitaire aux centaines de milliers de déplacés ainsi qu’aux victimes des violences ;
  • Rétablir l’autorité de l’Etat et rendre opérationnelle l’administration ;
  • Relancer l’économie ;
  • Entretenir un dialogue social et renforcer la cohésion nationale.

 

Pour lui permettre de relever tous ces défis, nous appelons la communauté internationale à lui apporter une aide multiforme : sur le plan sécuritaire en renforçant l’opération Sangaris et les forces de la MISCA et sur le plan socio-économique par un appui budgétaire massif.

 

Fait à Paris, le 22 janvier 2014

 

Antoine Jérémie NAM-OUARA

 

Membre du Bureau Politique

Chargé de communication extérieure

La Fédération MLPC d'Europe félicite Mme Catherine Samba-Panza pour son élection
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 23:26

 

 

 

 

 

 

RFI   mercredi 22 janvier 2014 à 02:20

 

À Rome, une délégation de représentants du gouvernement sortant centrafricain, de la société civile et de l'autorité nationale des élections discutent avec Sant'Egidio. Cette communauté catholique joue les médiateurs en Centrafrique depuis plusieurs mois pour mettre fin à logique de violence qui s'est installée dans le pays.

 

Les discussions qui se déroulent à Rome ont pour objectif de mettre en place des mécanismes concrets de réconciliation. Aujourd'hui, Sant'Egidio se propose de réunir toutes les parties pour un dialogue inclusif.

 

Une initiative approuvée par Adrien Poussou, ministre de la Communication chargé de la réconciliation, qui conduit la délégation centrafricaine dans la capitale italienne. « Il a été décidé ici que la communauté Sant’Egidio sera proche des autres protagonistes de la crise centrafricaine, notamment des anti-balaka et de la Seleka. Sant’Egidio, aussi, à travers son réseau, devrait nous aider à avoir un mécanisme de réhabilitation des victimes. Les bases de la prochaine réconciliation ont donc été jetées ici, à Rome », se félicite Adrien Poussou.

 

Sant’Egidio est particulièrement indiquée pour continuer à mener cette médiation, estime pour sa part Godefroy Mokamanédé, le vice-président de l'autorité nationale des élections, qui se trouve aussi dans la capitale italienne. La communauté catholique fait l'unanimité, explique-t-il. « La dernière fois que nous étions ici, nous étions avec les représentants de toutes les confessions religieuses. Il y avait trois imams, deux pasteurs, deux évêques. Sant’Egidio est acceptée par tous les acteurs sur le terrain », remarque Godefroy Mokamanédé.

 

Des représentants de la communauté Sant'Egidio devraient se rendre rapidement à Bangui pour rencontrer la nouvelle présidente et discuter avec elle des modalités d’un éventuel dialogue.

 

Centrafrique : à Rome, Sant’Egidio œuvre pour la réconciliation
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 23:10

 

 

 

 

 

 

Bruxelles, le 21 janvier 2014

 

140121/01

 

La Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante :

 

 "Les membres du Conseil National de Transition en République centrafricaine ont élu le 20 Janvier Mme Catherine Samba-Panza au poste de chef d’Etat de la transition. Je salue le respect par le Conseil National de Transition des dispositions de la Charte Constitutionnelle à l'occasion de ce vote et adresse mes félicitations ainsi que mes vœux de plein succès à Mme Samba-Panza.

 

 Cette élection est une première étape importante vers la remise en place d’autorités centrafricaines, chargées de conduire à terme le processus de transition. J’invite Mme Samba-Panza à nommer, dans les meilleurs délais, un nouveau Premier ministre et un gouvernement qui puissent se consacrer à relever les défis complexes auxquels le pays est confronté.

 

J’appelle toutes les forces vives du pays à faire preuve de responsabilité et à s’impliquer de manière constructive et de bonne foi dans un processus politique qui puisse contribuer à la réconciliation et au rétablissement de la cohésion sociale en République centrafricaine. A cet égard, je réitère l’attachement de l’Union européenne au dialogue inclusif, à la représentativité des acteurs et à des processus participatifs pour guider la phase de transition.

 

 L’Union européenne est prête à travailler avec le nouveau gouvernement pour rétablir l'ordre, reconstruire l'État et fournir une aide humanitaire à la population. "

D É C L A R A T I O N de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, sur l’élection d’un nouveau chef d’Etat de la transition en République centrafricaine
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 22:47

 

 

 

AFP le 22/01/2014 à 18:54

 

 

La "majorité" du territoire centrafricain reste sous la loi de chefs de guerre malgré la présence des forces française et africaine, ont affirmé mercredi à Paris l'archevêque et l'imam de Bangui qui ont appelé la communauté internationale à accroître son soutien aux nouvelles autorités de transition.

Centrafrique : les chefs religieux demandent l'aide de l'ONU
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 22:42

 

 

 

 

REPUBLIQUE  CENTRAFRICAINE

 

 

Après l'élection de la Présidente Mme Catherine Samba-Panza

 

Conférence de presse à Sant’Egidio des délégués de la République Centrafricaine présents à Rome

 

 

 

Rome – Une délégation de la République centrafricaine, composée des représentants de la Présidence, de la Primature, du Ministère de la Communication, de la Promotion de la Culture Civique et de la Réconciliation Nationale, de  l'Autorité Nationale des Elections et de la Société Civile, s’est réunie  du 19  au 22 Janvier 2014 au siège de la Communauté de Sant'Egidio à Rome en vue de poursuivre les travaux de la mise en œuvre du Pacte Républicain signé à Bangui le 7 Novembre 2013 par les autorités  de la Transition et cité dans la  résolution 2127du Conseil de sécurité des Nations Unies.

 

Cette délégation anime une conférence de presse cet après-midi à 15h00 dans les locaux de la Communauté pour évoquer les derniers développements importants dans le pays, avec l'élection de son Excellence  Madame Catherine Samba-Panza, Chef d’Etat de Transition.

 

Rome, le 21 janvier 2014

 

 

 

 

Piazza di S.Egidio 3/a – 00153 Roma - Tel +39.06585661  -  Fax +39.065883625

www.santegidio.org  -  Email  com@santegidio.org

 

 

 

                                                       DÉCLARATION

 

 

Rome – La délégation  de la République Centrafricaine,  composée  des représentants de  la Présidence, de la Primature, du Ministère de la Communication, de la Promotion de culture civique et la Réconciliation Nationale,  de l'Autorité Nationale pour les Élections et de la société civile,  s’est   réunie à Rome avec la Communauté de Sant'Egidio , en présence des représentants des Nations Unies à un moment particulièrement grave de l'histoire du pays, exprime son plein appui à Son Excellence Catherine Samba - Panza , élue  le 20 janvier 2014, Présidente transitoire de la République Centrafricaine par le Conseil National de Transition.

 

Réaffirme devant  la communauté internationale son attachement au Pacte Républicain , document fondamental pour la réconciliation nationale et la transition institutionnelle du pays , élaboré  sous l’égide de la Communauté de Sant'Egidio  et adopté a Bangui  par les dirigeants du pays le  7 novembre 2013.

 

Elle exprime également sa volonté de travailler avec les nouvelles autorités du pays pour une vraie réconciliation, sur la base du Pacte Républicain, instrument essentiel pour assurer la paix dans le pays et invite la Communauté Internationale à soutenir le processus électoral  tel qu'établi par la Charte Constitutionnelle de Transition.

 

Rome, 21 janvier  2014

 

Une délégation centrafricaine tient une conférence de presse avec la Communauté Sant'Egidio à Rome
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