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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 21:03

 

 

 

 

 

APA-Dakar (Sénégal) – 2014-01-25 14:07:03 Youssou Ndour, enregistre, dimanche à Dakar, avec son homologue centrafricaine Lydie Natacha Cerbonney alias Idylle Mamba, une chanson dédiée à la paix en République Centrafricaine, révèle un communiqué de la cellule de communication de la star de la musique sénégalaise reçu samedi à APA.


Idylle Mamba est à Dakar depuis vendredi sur invitation de Youssou Ndour, note le communiqué, ajoutant que les deux chanteurs débutent leurs répétitions samedi après-midi dans un studio de la capitale sénégalaise.


‘'L'ambassadeur des causes humanitaires (ndlr, Youssou Ndour), très engagé dans le processus d'une Afrique nouvelle avec son concept New AFRICA, entend impulser une forte solidarité internationale pour le retour de la paix définitive en Centrafrique'', ajoute le communiqué, soulignant que ‘'C'est à cet effet, que Youssou NDOUR, de confession musulmane, a décidé d'associer une voix chrétienne de la République Centre Afrique à la sienne''.


Le choix par le musulman, Youssou Ndour de faire un duo avec une chanteuse de confession chrétienne n'est pas fortuit, dans la mesure où la République centrafricaine est actuellement déchirée par un conflit ethnico-religieux symbolisé par les affrontements entre ex-Séléka, d'obédience musulmane et les milices anti-balakas, de confession chrétienne.


Née à Bangui et lauréate en 2004 du prix de la chanson francophone, Idylle Mamba a fait les premières parties de Lokua Kanza Tiken Jah Fakoly.

Youssou Ndour chante avec une Centrafricaine la paix en RCA
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 20:44

 

 

 

 

 

Pax Christi International réclame leur libération   

 

Bangui, 25 janvier 2014 (Apic) En Centrafrique, le nombre d’enfants soldats recrutés par les différents groupes armés qui s’affrontent dans le pays aurait augmenté de 6000 au cours de ces derniers mois. C’est ce que rapporte l’ONG catholique Pax Christi International, citée le 25 janvier 2014 par l’agence d’information missionnaire vaticane Fides. Estimant « illégal et immoral » le fait d’impliquer des enfants dans les combats, l’ONG réclame leur libération.

 

« Les enfants soldats doivent être libérés et confiés à des acteurs de la protection de l'enfance » affirme Pax Christi International dans son communiqué. « La crise politique survenue après le coup d'Etat de mars 2013 a créé une violence grandissante et horrible qui est devenue une catastrophe humanitaire, qu’on peut même appeler pré- génocidaire. Des milliers de personnes ont été tuées (plus de 1000 seulement en décembre)… On estime qu'environ 60% de la population éprouve un urgent besoin d'assistance humanitaire » rappelle l’ONG.

 

Pax Christi International lance un appel aux donateurs internationaux afin qu’ils augmentent les aides destinées au pays, permettant à la nouvelle cheffe de l’Etat, Mme Catherine Samba-Panza, de mettre en œuvre son programme, dont l’urgence humanitaire et la réconciliation nationale constituent des points cruciaux.

 

Poursuite des violences

 

Entre temps, les violences impliquant les anciens rebelles de la Seleka – en majorité islamiques – et les milices anti-balaka – en grande partie formées de chrétiens – se poursuivent. Joseph Kalite, ministre de la Santé du gouvernement de l’ancien président Michel Djotodia a été tué à Bangui par des miliciens anti-balaka.

 

Malgré les appels au calme et à la réconciliation lancés conjointement par l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, et par le président de la communauté islamique centrafricaine, l’imam Oumar Kobine Layama, la Centrafrique semble sur le point de sombrer dans la spirale des vengeances et des affrontements interreligieux. La présence de 6400 militaires africains et de 1600 autres provenant de France n’est pas suffisante pour mettre un terme aux violences.

 

(apic/fides/cw)

Centrafrique : Quelque 6000 enfants supplémentaires auraient été recrutés comme soldats, selon une ONG catholique
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 20:33

 

 

 

 

 

http://www.lapresse.ca/   25 janvier 2014 à 11h04 | Mis à jour à 11h04

 

Pays en état de crise permanente, la Centrafrique n'avait toutefois encore jamais connu les violences qui divisent aujourd'hui ses populations chrétienne et musulmane. Ce sont des seigneurs de guerre, assoiffés de pouvoir, qui ont semé les germes de la haine religieuse. Au moment où les Centrafricains semblent entraînés dans un cycle infernal de représailles, la nouvelle présidente, Catherine Samba-Panza, saura-t-elle réconcilier ce pays meurtri?

 

Johnny Bissakonou n'a pas 30 ans, mais a déjà vécu quatre coups d'État, une dizaine de mutineries et trois «années blanches», pendant lesquelles il n'a pas pu aller à l'école parce que son pays était en crise. Encore.

 

Il a tout supporté, tout encaissé. Cette fois, pourtant, c'était trop. Trop de souffrances, de lynchages, de violences interreligieuses - une nouveauté terriblement inquiétante dans une Centrafrique en perpétuel état de crise, certes, mais où la haine ne s'était jamais manifestée entre la majorité chrétienne et la minorité musulmane.

 

À la fin du mois de décembre, M. Bissakonou, populaire animateur de radio de la capitale, Bangui, a dû se résigner à fuir. Avec l'aide d'amis journalistes chez Radio France Internationale, il a pu se réfugier à Paris, d'où il nous a accordé une entrevue téléphonique, cette semaine.

 

Quand son pays a été ébranlé par un énième coup d'État, le 24 mars 2013, l'animateur avait pourtant la ferme intention de rester, pour témoigner. Mais il a vite été réduit à «vivre comme un fantôme».

 

M. Bissakonou a reçu des menaces des deux camps: celui des Sélékas, la coalition de rebelles musulmans qui ont pris la capitale en mars et qui battent désormais en retraite vers le nord du pays; mais aussi celui des anti-balakas, ces groupes de paysans chrétiens d'abord formés pour défendre leurs villages, aujourd'hui assoiffés de vengeance.

 

Bangui a sombré le 5 décembre, quand les anti-balakas se sont attaqués aux civils musulmans de la ville. La réplique des Sélékas a été brutale. Terrorisés, des dizaines de milliers d'habitants se sont réfugiés dans des monastères, des églises, à l'aéroport. Ils y sont toujours.

 

Le 8 décembre, le frère cadet de M. Bissakonou a quitté l'immense camp de réfugiés de l'aéroport pour récupérer des effets personnels à la maison. Il s'y est attardé un peu trop longtemps. «Il y avait un couvre-feu à 18h, et mon petit frère ne voulait pas prendre le risque de retourner au camp. Il pensait que c'était plus sûr de dormir à la maison. Dans la nuit, des éléments de la Séléka ont défoncé la porte. Ils l'ont poignardé, égorgé. Il avait 20 ans.»

 

La religion instrumentalisée

 

Le père Joseph Samedi a grandi dans un quartier musulman de Bangui. Ses meilleurs amis adhèrent à l'islam. Et n'ont absolument rien à voir, dit-il, avec les rebelles de la Séléka, «des mercenaires soudanais, tchadiens, des bandits de grand chemin» qui, neuf mois durant, ont violé, massacré et pillé tout ce qui se trouvait sur leur passage.

 

Depuis quelques jours, le père Samedi assiste, impuissant, à l'exode massif des musulmans de sa ville. Par milliers, ils s'entassent dans des voitures surchargées, en emportant tout ce qu'ils peuvent. «Mes voisins partent pour échapper à la vindicte populaire. Cela m'écoeure. Ils sont chez eux. J'espère que ce n'est que pour un temps, qu'ils vont pouvoir revenir.»

 

Rien n'est moins sûr. Si, au départ, des seigneurs de guerre ont instrumentalisé la religion pour parvenir à leurs fins, ils ont bel et bien réussi à faire voler en éclats la coexistence pacifique qui régnait au pays.

 

La graine de la haine religieuse a été plantée. Et les Centrafricains sont entraînés dans une cruelle escalade, un cycle sans fin de violentes représailles. Des observateurs n'hésitent plus à évoquer le risque d'un génocide.

 

La Centrafrique paralysée

 

Selon l'ONU, un Centrafricain sur cinq a fui son domicile. Cela signifie près d'un million de personnes, entassées dans des camps ou terrées dans les forêts. Des villages entiers ont été brûlés. La plupart des écoles et des hôpitaux ont fermé leurs portes après avoir été pillés par les miliciens.

 

«Depuis des mois, il n'y a ni policiers, ni gendarmes, ni soldats dans l'arrière-pays», explique le Québécois Sylvain Groulx, chef de mission pour Médecins sans frontières à Bangui. «Les équipements ont été pillés. Les médecins et les infirmières sont en fuite. Résultat, en plus des meurtres, il y a plein d'enfants qui sont en train de mourir de diarrhées et d'infections respiratoires.»

 

Aux abords de l'aéroport de Bangui, plus de 100 000 personnes s'entassent dans des conditions d'hygiène lamentables. M. Bissakonou y a laissé ses quatre frères et ses deux soeurs. Le jour où il les a quittés, il s'est retrouvé coincé dans une meute en colère. Des gens qui avaient vu mourir leurs proches, peut-être. Ou qui avaient lynché des innocents.

 

Quand son avion a décollé, le journaliste a eu l'impression de s'extirper de l'enfer. Aujourd'hui, constate-t-il avec tristesse, la Centrafrique n'est pas au bord du gouffre. Elle est déjà tout au fond.

 

Catherine Samba-Panza, la maman de fer

 

Les uns la surnomment maman. Les autres, la dame de fer. On la dit douce, mais tenace. Conciliante, mais rigoureuse. Décidément, la nouvelle présidente de la Centrafrique, Catherine Samba-Panza, semble avoir toutes les qualités - dont la principale, dans ce pays déchiré par les guerres de clans, est assurément de savoir plaire à tout le monde.

 

«Quand elle a été choisie par le Parlement, lundi, la population a jubilé. Il y a eu une liesse populaire, ici à Bangui. Enfin, quelqu'un qui pourra rétablir l'ordre et la sécurité. On espère qu'elle pourra ramener la paix», raconte le père Joseph Samedi, joint au téléphone dans la capitale centrafricaine.

 

Mairesse de Bangui depuis huit mois, Catherine Samba-Panza, 59 ans, est d'abord une femme d'affaires aguerrie, qui a travaillé pendant des décennies dans les assurances. Sans aucun doute, elle sait calculer les risques. Ceux qu'elle devra prendre pour extirper son pays du chaos dans lequel il a sombré n'auront jamais été aussi grands.

 

Qu'elle soit mère de trois enfants n'est pas un désavantage aux yeux de bien des Centrafricains, dégoûtés par un demi-siècle de putschs, mutineries et rébellions. «Elle sort du lot, dit le blogueur Johnny Bissakonou. Comme c'est une femme, une mère, on espère qu'elle arrivera à mettre tout le monde autour de la table pour qu'enfin, on parle entre gens civilisés, plutôt que de s'entretuer comme des barbares.»

 

La femme de la situation

 

La tâche est titanesque. Mais plus que toute autre, Mme Samba-Panza semble être la femme de la situation. Née d'un père camerounais et d'une mère centrafricaine, cette chrétienne modérée a grandi au Tchad et parle l'arabe, ce qui lui permettra de faire un rapprochement avec la minorité musulmane.

 

Les Centrafricains la connaissent depuis 2003. À l'époque, elle présidait le «dialogue national», sorte de commission chargée de calmer les esprits qui s'échauffaient après un énième coup d'État. Elle avait alors réussi le tour de force de réconcilier deux vieux politiciens qui se détestaient depuis 40 ans.

 

Cette fois, il faudra bien davantage que de la bonne volonté. La présidente intérimaire a déjà demandé le déploiement de troupes supplémentaires pour restaurer l'ordre dans ce pays en proie à l'anarchie.

 

«Elle ne pourra pas asseoir rapidement son autorité. En Centrafrique, 14 groupes armés échappent à tout contrôle, explique Arsène Brice Bado, de l'Université Laval. Le nord du pays sert de base arrière à tous les rebelles de la région: ceux Tchad, de la RDC, de l'Ouganda. Les combattants du Darfour s'y sont repliés, tout comme l'Armée de résistance du seigneur de Joseph Kony. La nouvelle présidente hérite d'une situation explosive.»

Lu pour vous : Crise en Centrafrique: au fond du gouffre
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 20:04

 

 

 

 


BANGUI AFP / 25 janvier 2014 17h56 - Au lendemain de sa prise de fonction officielle, la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a nommé samedi André Nzapayeké au poste de Premier ministre, a annoncé la radio nationale.

Peu connu du grand public, M. Nzapayeké, de confession chrétienne, aura la lourde tâche de former un nouveau gouvernement chargé de ramener la paix dans un pays plongé dans le chaos.


Ancien secrétaire général de la Banque africaine de développement (BAD), entre 2010 et 2012, M. Nzapayeké est vice-président de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC).


Sa nomination intervient dans un contexte particulièrement difficile, alors que la capitale centrafricaine connaît depuis deux jours un regain de pillages et de violences entre chrétiens et musulmans.


Au-delà des aspects sécuritaires, la priorité du gouvernement sera de remettre en route une machine administrative à l'arrêt. A cause des violences, la rentrée scolaire, prévue en octobre, n'a jamais eu lieu, et les activités économiques peinent à reprendre dans la capitale.


En province, de vastes zones sont toujours sous la coupe de chefs de guerre qui tiennent à leur merci une population confrontée à une crise humanitaire sans précédent, dans un pays parmi les plus pauvres du continent malgré son potentiel agricole et minier.



(©) 

 

André Nzapayeké nommé premier ministre en Centrafrique

 

Au lendemain de sa prise de fonction officielle, la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a nommé André Nzapayeké au poste de premier ministre, a annoncé samedi 25 janvier la radio nationale. M. Nzapayeké, 62 ans, était depuis novembre 2012 vice-président de la Banque de développement des Etats d'Afrique centrale (BDEAC). Il avait auparavant travaillé au sein de la Banque africaine de développement (BAD). Il doit désormais former un nouveau gouvernement.

 

Lundi, la maire de Bangui, Catherine Samba-Panza, s'est imposée comme le nouveau chef d'Etat de transition à l'issue de deux tours de scrutin contre son principal challenger, Désiré Kolingba, le fils d'un ancien président centrafricain. Elle est devenue la première femme présidente de Centrafrique, et d'Afrique francophone. 

 

Ce scrutin décisif pour l'avenir de la Centrafrique (RCA) a été organisé au pas de charge après la démission, le 10 janvier, du président de transition centrafricain Michel Djotodia, et de son premier ministre, Nicolas Tiangaye. Alors que le pays plonge chaque jour dans les violences intercommunautaires et le chaos, les nouvelles autorités ont pour mission d'organiser des élections d'ici un an, mais surtout de tenter de recoudre une nation en lambeaux.

 

A Bangui, la situation est encore extrêmement tendue. Affrontements à l'arme à feu, assassinats vengeurs à l'arme blanche... Les incidents mortels se multiplient dans la capitale, principalement aux frontières entre les secteurs chrétiens et musulmans ou autour des camps militaires où sont casernés les centaines de combattants de la Séléka qui ne sont pas remontés vers le nord du pays ou ne se sont pas dispersés en civils dans les quartiers. 

 

 

RCA : Catherine Panza nomme André Nzapayéké Premier ministre 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-01-25 17:01:15  André Nzapayéké, 62 ans, a été nommé Premier ministre de la République centrafricaine par la Présidente Catherine Samba Panza, a annoncé samedi après-midi la radio nationale.


Pressenti chef du futur Gouvernement en même temps que deux autres personnalités, Crépin Mboli Goumba, et Karim Meckassoua, le nouveau Premier ministre de la Centrafrique travaillait depuis novembre 2012 à la Banque des Etas de l'Afrique Centrale (BDEAC) comme vice-président. Il était auparavant à la Banque africaine de développement (BAD).


André Nzapayéké a maintenant la lourde charge de former, dans les 48 heures qui suivent son gouvernement lequel selon la Présidente, sera ‘'resserré et composé des 18 technocrates'', choisis dans une parfaite parité homme-femme.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=506578#sthash.B7MZovXX.dpuf

Centrafrique : André Nzapayeké nommé Premier ministre
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 19:59

 

 

 

 

 

 

Par Jean-Pierre CAMPAGNE et Christian PANIKA | AFP

 

Encore en consultations samedi pour nommer son gouvernement, la nouvelle présidente centrafricaine fait face à un regain des pillages et des violences entre chrétiens et musulmans à Bangui qui menacent d'entrée de jeu son pouvoir.

 

L'assassinat vendredi par des miliciens chrétiens anti-balaka d'un ancien ministre musulman, Joseph Kalité, proche de l'ex-président Michel Djotodia, a provoqué une nouvelle flambée de violences qui s'est poursuivie jusque dans la nuit, selon des habitants interrogés par l'AFP.

 

L'urgence a contraint la présidente Catherine Samba Panza à consacrer une partie de sa journée au dossier sécuritaire alors qu'elle a repris samedi ses consultations pour le choix de son Premier ministre et la composition du gouvernement, a-t-on appris auprès de ses services.

 

Dans le quartier Miskine, au centre-ville, la tension était palpable samedi à la mi-journée, avec très peu d'animation, après des échanges de tirs dans la soirée entre la force africaine (Misca) et des combattants ex-Séléka, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Non loin de là, près de l'Assemblée nationale, le contingent équato-guinéen de la Misca a également essuyé des tirs. Après ces tirs, les soldats équato-guinéens ont arrêté "une dizaine d'ex-Séléka" et saisi des armes, a déclaré à l'AFP le sergent Mariano.

 

Comme les jours précédents, tensions, pillages ou affrontements se concentrent désormais dans trois zones de la capitale, dans des quartiers mixtes ou majoritairement musulman, ou encore près des camps où sont cantonnés les combattants ex-Séléka de M. Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses.

 

Le premier point de fixation des tensions est la sortie nord de Bangui, au PK-12 et PK-13, déserté par des milliers de civils musulmans qui ont fui au Tchad et cibles de pillards, civils chrétiens et miliciens anti-balaka "incontrôlés", selon des responsables de ce mouvement formé de différents groupes.

 

Le deuxième point est le PK-5, au centre-ville, le poumon commercial de la capitale, avec ces centaines de magasins - alimentation, téléphonique, pièces détachées automobile,... - appartenant pour l'essentiel à des musulmans.

 

Ecoles toujours fermées

 

Ces commerces attirent la convoitise des pillards et anti-balaka massés aux environs et qui lancent des raids, entraînant la riposte de jeunes musulmans, aidés d'ex-Séléka, avec des violences débordant dans les quartiers voisins, particulièrement à Miskine.

 

Vendredi, l'imam de la mosquée du PK-5, Walidou Modibo a déclaré à la presse que les imams "laissent les fidèles décider des réactions qu'ils jugent les plus appropriées face à toute nouvelle provocation", face à "l'expansion illimitée de violences gratuites à l'égard de sujets musulmans et la passivité complice des forces chargées du maintien de l'ordre", mettant ainsi directement en cause les forces française et africaine.

 

Répondant à ces mises en cause, le lieutenant-colonel Thomas Mollard, porte-parole des forces françaises a assuré à l'AFP que "le but de Sangaris reste d'améliorer la sécurité partout et d'intervenir rapidement et opportunément".

 

Le troisième point de tension se trouve dans le sud de la ville, au bord du fleuve Oubangui, près du camp Kasaï où sont cantonnés avec leur armement de nombreux ex-Séléka depuis le déclenchement, le 5 décembre, de l'opération française Sangaris.

 

Miliciens anti-balaka et civils bloquent régulièrement les accès au camp pour empêcher le ravitaillement des combattants, provoquant des incidents. Samedi, des soldats français étaient visibles aux abords du camp, où ils sont rentrés dans la matinée pour "enregistrer les combattants", prélude à un prochain départ vers un autre site, ont expliqué des habitants.

 

Dans le reste de la capitale, selon des habitants et des responsables centrafricains interrogés par l'AFP, la situation sécuritaire s'est nettement améliorée depuis le début de l'intervention française et le renforcement de la Misca qui compte désormais environ 5.200 hommes, avec l'arrivée samedi des derniers hommes du bataillon rwandais. Dans de nombreux secteurs, l'activité commerciale a ainsi repris son rythme de croisière.

 

Mais les administrations ne fonctionnent toujours pas et les écoles n'ont pas rouvert. Dans certains établissements, la rentrée scolaire, prévue en octobre, n'a jamais eu lieu.

 

Et en province, de vastes zones sont toujours sous la coupe de chefs de guerre qui tiennent à leur merci une population confrontée à une crise humanitaire sans précédent, dans un pays parmi les plus pauvres du continent malgré son potentiel agricole et minier.

 

Centrafrique: la nouvelle présidente déjà en prise aux violences
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 00:27

 

 

 

 

 

http://www.dna.fr/  25/01/2014 à 00:04

 

Massacres en brousse

 

Si Bangui, quadrillée par les soldats français et de la force africaine Misca, subit encore des exactions, le reste de la Centrafrique reste en proie au chaos absolu.

 

La nouvelle présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a lancé un appel à la réconciliation, hier, au premier jour de son entrée officielle en fonction. « Aux combattants des ex-Séléka et aux anti-balaka, je demande avec insistance d’observer un comportement patriotique en déposant les armes », a-t-elle dit lors de sa prestation de serment.

 

Pour l’instant, elle n’a pas été entendue. Dans le quartier du PK-12, à la sortie nord de la capitale Bangui, des pillards continuaient hier matin, comme les jours précédents, de s’en prendre aux biens des civils musulmans. Un cadavre gisait dans une brouette tandis que de jeunes hommes emportaient tôles et charpentes de maisons désertées par des familles musulmanes.

 

Des atrocités systématiques

 

Mais c’est en province que les tueries, viols, pillages et incendies volontaires se poursuivent à grande échelle. La majorité du territoire reste sous la coupe implacable de chefs de guerre, comme l’ont rappelé l’archevêque et l’imam de Bangui, Dieudonné Nzapalainga et Oumar Kobine Layama, qui depuis des mois appellent en vain leurs concitoyens à la paix.

 

Les rares témoignages venus de la brousse sont effroyables. Ainsi, depuis Bozoum, dans le nord-ouest, le père Aurelio Gazzera tient un décompte macabre des exactions. Les messages adressés quotidiennement par ce courageux prêtre italien ne poussent pas à l’optimisme. Selon lui, les ex-rebelles musulmans de la Séléka sont en train de remonter en direction du Tchad, commettant au passage des atrocités systématiques.

 

« À Bouar, la population est laissée à la merci des hommes armés et des voleurs. La police et la gendarmerie n’ont ni les hommes ni les moyens suffisants », se désole le père Gazzera. « Les appels adressés à Bangui au commandement de la force africaine Misca et au commandement de Sangaris restent sans réponse. Pour certains, la limite de la Centrafrique se borne au PK-12 ».

 

Le prêtre dénonce à la fois les violences perpétrées par les anti-balaka, milices à dominante chrétienne, les ex-Faca des anciennes forces régulières, les ex-Séléka principalement musulmans, et les « coupeurs de route », ces voleurs sans foi ni loi. Il craint maintenant le passage annoncé d’éléments de l’ex-Séléka provenant de Berberati, Carnot et Baoro. Sa conclusion est sans concession : « Nous assistons non pas au désarmement attendu par la population, mais au départ armé de ceux qui tuent et volent et qui rentrent au Tchad comme des héros sous le regard des différents pays africains et européens ».

 

Aucun bilan fiable n’est possible à l’heure actuelle en Centrafrique où le désastre humanitaire s’amplifie jour après jour.

 

par Ludovic BASSAND

 

Centrafrique : La situation demeure hors de contrôle en province, notamment au nord
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 23:25

 

 

 

Centrafrique : Les violences continuent à Bangui

 

 24 JANVIER 2014 À 21:26

 

Vendredi, dans les rues de Bangui, un soldat français de l’opération Sangaris protège le corps d’un Malien musulman. L’homme a été battu à mort par la foule, alors qu’il tentait de rejoindre son frère de l’autre côté d’un check-point militaire, dans le nord de la capitale malienne.

 

Après l’entrée en fonction, jeudi, de la présidente par intérim, Catherine Samba-Panza, les violences se sont encore intensifiées dans le pays vendredi. Un ancien ministre musulman a notamment été abattu par des miliciens armés de machettes. Au moins neuf autres personnes ont été tuées dans la journée lors de heurts interreligieux.

 

 

En attendant le gouvernement de transition, les violences continuent en Centrafrique

 

RFI  vendredi 24 janvier 2014 à 22:51

 

A Bangui, en attendant la nomination du gouvernement de transition, les violences se poursuivent. Dans les rues de la capitale de République centrafricaine, encore une dizaine de personnes ont été abattues, dont un ancien ministre de la Seleka. Les militaires, africains comme français, font leur possible pour rétablir un semblant de paix.

 

Nouvelle journée chaude à Bangui, avec un bilan provisoire de neuf morts et onze blessés. Très fortes violences dans plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine, et ce jusqu'à ce vendredi 24 janvier au soir.

 

Des violences dont a même été victime un ex-ministre, membre de la Selaka, le docteur Joseph Kalite. Cette personnalité a été tuée à coups de machette en pleine ville cet après-midi sur le rond-point Omar Bongo, une artère très fréquentée non loin du centre, à l'entrée du quartier Miskine, là où les violences ont été les plus fortes aujourd'hui.

 

Dès ce vendredi matin : des premiers morts et blessés, de nombreux pillages, et autres exactions ont été signalés. Dans l'après-midi, les affrontements à l'arme automatique ont nécessité l'intervention et l'ouverture du feu par les soldats rwandais de la Misca, soutenus par les Français de Sangaris.

 

Des rafales d'armes automatiques ont également été entendues aux abords de l'Assemblée nationale en fin d'après-midi. Et puis, toujours, des heurts et des morts au nord de Bangui, dans la matinée, dans les quartiers PK-12 et PK-13, où RFI a pu constater que les pillages n'étaient plus seulement le fait d'affrontements communautaires, puisque les civils chrétiens ont également pillé des biens appartenant à d'autres chrétiens.

 

Vendredi soir, un hélicoptère survolait le centre de Bangui où les violences semblent avoir perdu en intensité avec la tombée de la nuit et du couvre-feu.

 

En attendant le gouvernement de transition, les violences continuent en Centrafrique
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 22:50

 

 

 

 

 

 

http://observers.france24.com/   24/01/2014 

 

De nouveaux affrontements ont opposé cette semaine des anti-balakas et des ex-Séléka dans plusieurs villes et villages de l’Ouham-Pende, au nord-ouest de la Centrafrique. C’est notamment de cette région, frontalière du Tchad, qu’était partie l’ex-Séléka et vers laquelle elle se replie. Les violences ont semé la panique chez les habitants. Nos Observateurs déplorent que les convois ne soient pas escortés par la Misca ou l’armée française.

 

 Les convois des ex-Séléka remontent notamment du sud du pays vers les régions voisines du Cameroun et autour de Bangui, dont ils sont progressivement chassés. Ils semblent vouloir se replier à proximité de la frontière tchadienne. Selon nos informations, des violences ont notamment éclaté à Baoro, Bouar, Bocaranga et Ngaoundaye. Ces affrontements auraient provoqué le déplacement de 20 000 personnes qui trouvent, quelle que soit leur confession, le plus souvent refuge dans les locaux des missions catholiques locales, ou fuient en brousse. Les pillages et les vols qui ont émaillé les affrontements ne font qu’aggraver la situation humanitaire.

 

 La semaine dernière, des anti-balakas avaient saccagé des habitations et des boutiques tenues par des musulmans à Bozoum. Quelques jours auparavant, à la veille de l’annonce de la démission de Michel Djotodia, le 10 janvier, des ex-Séléka avaient incendié neuf villages dans le nord-ouest de la Centrafrique.

 

 À Bangui, la capitale, alors que la maire de la ville Catherine Samba-Panza a été élue lundi présidente de la transition, la situation est également loin d’être stabilisée : mardi et mercredi, une quinzaine de personnes ont été tuées et 27 grièvement blessées dans des violences qui opposent de plus en plus souvent des civils entre eux. Seize autres personnes ont trouvé la mort jeudi.

 

 Formée en 2012 d’une coalition de rebelles opposés à l’ancien président centrafricain François Bozizé, la Séléka est à dominante musulmane, composée de Centrafricains, mais compterait également des mercenaires soudanais et tchadiens. Les anti-balakas sont des milices rurales, à dominante chrétienne qui se sont formées en réaction à l’avancée puis à la prise du pouvoir par le Séléka en mars 2013, qui avait amené Michel Djotodia à la présidence de la Centrafrique.

 

Le début de semaine a été très tendu dans la région, notamment à Bouar, Bocaranga et Ngaoundaye. Les ex-Séléka sont passés par ces villes, qui se trouvaient sur leur chemin de retour vers le Tchad, et ont fait, en quelque sorte, leurs "dernières emplettes".

 

 Les premiers accrochages ont eu lieu à Baoro, une ville à l’est de Bouar. Les éléments des ex-Séléka qui étaient stationnés dans la région avaient vendu il y a quelques temps des armes aux musulmans de la ville, qui se sont battus avec des anti-balakas. Les ex-Séléka sont revenus et se sont joints aux combats contre les anti-balakas. D’après mes sources auprès des missions catholiques, il y a eu 52 morts.

 

 À chaque fois qu’ils arrivent dans une ville, les Séléka s’en prennent à la mission catholique. Il n’y a à vrai dire bien souvent pas d’autres bâtiments d’importance et c’est là que de nombreux habitants se refugient. Mardi à Bocaranga, ils ont tiré à l’intérieur des locaux, blessant au moins deux personnes, un homme et une femme. Ils ont volé des voitures et des ordinateurs. À la mission catholique de Ngaoundaye, ils ont semé la terreur de la même manière, ont volé du matériel électronique et ont pris en otage un religieux, le frère Rolland, avant de le relâcher sain et sauf mercredi matin. Ils pillent tout ce qu’ils peuvent dans les villes et mettent le feu à des bâtiments. La ville est actuellement quasi-déserte, les habitants ont fui en brousse.

 

 Les ex-Séléka étaient censés être désarmés mais ça n’a absolument pas été le cas. Ceux qui sont repassés par ici étaient tout à fait équipés d’armes lourdes. Il était prévisible qu’ils reviendraient dans notre région et se comporteraient violemment.

 

Nous avons vécu une semaine sous haute tension et le calme qui règne depuis jeudi est précaire. En fin de semaine dernière, on a entendu à plusieurs reprises des tirs de sommation dans la ville, sans savoir qui en était à l’origine. Il s’est avéré que c’étaient des jeunes de la ville qui avaient trouvé des armes abandonnées par les soldats de l’armée centrafricaine.

 

 En début de semaine, la situation s’était à peine apaisée que c’est reparti de plus belle. Des personnes commençaient à quitter Bouar, mais sont revenues au bout de deux heures car elles ont appris qu’un convoi d’ex-Séléka, environ 30 véhicules, approchait et allait passer par la ville. Du coup, les anti-balakas de la région ont rappliqué et des combats ont eu lieu au centre-ville. Ça tirait dans tous les sens. Dans la chapelle de la mission catholique, où s’étaient réfugiés des femmes et des enfants, des livres ont été troués par des balles, mais heureusement personne n’a été blessé. Des immeubles ont été brûlés, des maisons pillées, mais je ne suis pas en mesure d’identifier les responsables. D’après mes informations, au moins deux personnes ont été tuées dans les combats, mais il m’est difficile de donner un bilan exact.

 

 Pour moi, ces évènements révèlent le manque flagrant d’implication de la Misca et de la mission Sangaris. Les ex-Séléka sont un groupe non conventionnel, qui ne respecte aucun principe. Comment peut-on penser que ces hommes vont regagner le Tchad calmement, quand on sait qu’ils traversent des régions où des anti-balakas vont les provoquer ? Je ne comprends pas qu’ils ne soient pas escortés par des membres de Sangaris ou de la Misca. Les soldats de ces deux missions ne sont pas assez investis ici. Si au moins il y avait eu une mission aérienne, ç’aurait été différent.

 

 Nous avons tenté plusieurs fois d’appeler la mission Sangaris à Bangui pour demander des renforts, mais je tombe toujours sur le répondeur. Et quand je demande aux soldats de la Misca stationnés à Bouar pourquoi ils n’interviennent pas pour réguler ces violences, ils me répondent toujours la même chose : ils n’ont pas reçu l’ordre du haut commandement, ou alors n’ont pas assez d’effectifs. On ne cesse de lancer des 'SOS', mais on dirait que Bangui croit qu’on dramatise la situation. Elle est pourtant suffisamment grave.

Centrafrique : chaos au nord-ouest après le retour des ex-Séléka
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Centrafrique-Presse.com
24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 22:05

 

 

 

Flers

 

 

 

http://www.lornecombattante.fr/  24/01/2014 à 20:14

 

L’association Vivre en famille, présidée par Maurice et Edith Labaisse, deux Flériens, travaille en Centrafrique depuis 2010. « A Bangui, la capitale, l’ambiance était pacifique, témoigne Maurice Labaisse, mais nous n’étions jamais autorisés à sortir dans les provinces en raison de banditisme provoqué par la pauvreté. Ce n’était pas lié à ce qui se passe actuellement, depuis l’arrivée de ce président et de ses mercenaires. La Centrafrique est à 80 % composée de Chrétiens. »

 

L’association intervient à double titre : par le biais de l’action humanitaire : « Nous expédions par bateau des conteneurs de matériel médical, en général, cela prend deux mois pour arriver. Nous avons également engagé des travaux pour améliorer le confort de plusieurs orphelinats dont celui d’Etat qui s’appelle Centre de la mère et de l’enfant. Nous avons équipé l’hôpital pédiatrique de Bangui. »

 

L’autre action prend la forme de l’adoption. « En 2013, 26 enfants de Centrafrique ont été adoptés. Depuis le début, on doit en être à 80 enfants adoptés. »


Malheureusement, les tensions et explosions de violence actuelles dans le pays contraignent l’association à interrompre ses actions. « Depuis un an, il n’est plus possible pour les parents adoptants de se rendre en Centrafrique pour chercher leur enfant. Nous le faisons, au niveau de l’association, avec l’aide de personnes bienveillante, dont notre représentante sur place, Emma. »

 

Depuis plusieurs semaines, l’association ne s’engage plus sur de nouveaux dossiers d’adoption. « Nous avons une quinzaine de dossiers en cours, nous allons les conclure, ce sont des enfants âgés de 2 à 4 ans, abandonnés à la naissance ou bien qui ont perdu leurs parents. Ils sont déjà recueillis par des orphelinats et ne sont pas liés à la situation politique actuelle. Pour le reste, on attend que la situation s’apaise. »

 

Maurice Labaisse se dit confiant dans une résolution relativement rapide du conflit. « Les militaires français et africains sont sur place, cela ne devrait pas durer trop longtemps. Sur 5 millions d’habitants, 1 million vit dans les camps, sans confort, sans nourriture. Ils sont agglutinés autour de l’aéroport où se trouve l’armée. »


 

Pratique : Adressez vos dons en faveur de la population du Centrafrique, à Vivre en famille — aide à la Centrafrique — Les Forges de Varennes, 61700 Champsecret. Rens. 02.33.37.96.07.

Lu pour vous : Centrafrique : Maurice Labaisse de Vivre en famille lance un appel aux dons
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 19:47

 

 

 

 

 

http://midi-pyrenees.france3.fr/ 

 

Par Véronique Haudebourg le 24/01/2014 | 18:14, mis à jour le 24/01/2014 | 18:25

 

A peine une semaine après la naissance du petit Jérôme, les soldats du 1er RHP de Tarbes ont mis au monde un nouveau bébé dans le Nord de la capitale centrafricaine, Bangui. 

 

Ce mercredi 22 janvier, les hommes du régiment de parachutistes de Tarbes, engagés dans l'opération Sangaris en Centrafrique, mènent la fouille de véhicules susceptibles de cacher de l’armement. A 21H, ils découvrent dans un minibus venant du Nord, une femme enceinte en détresse sur le point d’accoucher. Elle a déjà perdu les eaux.


Trois hussards parachutistes formés aux premiers secours vont alors évacuer la jeune femme du véhicule pour la prendre en charge, à l’abri des regards, dans un poste de gendarmerie de Bangui. Tout comme leurs camarades quelques jours plus tôt, les 3 hussards parachutistes vont, à l’aide du médecin joint par radio, permettre l’accouchement de la jeune femme.


Le nouveau né et ses parents ont ensuite été  escortés et accueillis à l’hôpital communautaire de la capitale. La maman a donné à son fils le prénom de Cyril, prénom en hommage au brigadier Cyril du 1e régiment de hussards parachutistes.

Nouvelle naissance pour les soldats du 1er RHP en Centrafrique
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