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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 02:04

 

 

 

 

 

RFI  samedi 01 février 2014 à 19:27

 

En Centrafrique, la Misca a engagé ce samedi matin des négociations avec les ex-rebelles de la Seleka qui ont pris le contrôle de Sibut, une ville située à environ 180 km au nord de Bangui, la capitale. Le commandant de la Misca, le général Tumenta Chomu, a affirmé ce même jour sur les ondes de la radio nationale que ses troupes avaient repris la ville de Sibut. Mais sur le terrain, selon nos informations, la situation est loin d'être réglée.

 

Les témoins joints sur place sont formels, les habitants restent terrés en brousse, il n'y a pas de mouvements vers la ville car les soldats de Sangaris et de la Misca n'ont pas pris position dans les rues.

 

C'est ce qu'explique cet habitant qui rentre du centre-ville : « La majeure partie de la ville de Sibut est contrôlée par les ex-Seleka. Aucun élément de la Misca ni de Sangaris n'est entré dans la ville de Sibut. Ils sont à la périphérie de la ville. La ville est une ville fantôme, c'est sinistre, les gens craignent de rentrer chez eux ».

 

Depuis vendredi soir, les contacts se multiplient entre les ex-Seleka restés en ville - la majorité a quitté la ville en direction de Bambari - et les officiers de la Misca et de Sangaris.

 

Si la force africaine estime que le conflit est en cours de résolution, et que les Seleka seront cantonnés, la situation est en fait loin d'être réglée.

 

«  Les choses commencent à traîner en longueur... D'après les indiscrétions que nous avons eues, les ex-éléments de l'ex-Seleka posaient beaucoup de conditions pour déposer les armes. Certains voulaient être payés, certains demandaient des postes dans l'armée, dans la police, etc...  »

 

Face à cette situation sécuritaire instable, ce samedi soir, des religieux qui protègent et hébergent la population ont appelé les habitants de Sibut à passer une nouvelle nuit en brousse.

Centrafrique: situation toujours bloquée à Sibut (RFI)
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Centrafrique-Presse.com
2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 01:33

 

 

 

 

 

Par , Avec AFP | Publié le 01/02/2014 à 20h23

 

Gisèle Bedan était assistante d'éducation dans un lycée de Mantes-la-Jolie. A la faveur de la transition politique en Centrafrique, la voici désormais ministre de l'Éducation nationale dans son pays natal.

 

A l'instar d'Antoinette Montaigne, conseillère municipale à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne) devenue ministre de la Communication du nouveau gouvernement de transition en Centrafrique, une autre habitante de la France va s'envoler pour prendre un portefeuille ministériel : Gisèle Bedan, 48 ans, assistante d'éducation dans un lycée de Mantes-la-Jolie (Yvelines) est devenue lundi 27 janvier ministre de l’Éducation nationale de République centrafricaine.

 

L'agenda de "madame la ministre" est déjà très serré : il y a tant de choses à régler et de valises à boucler avant de s'envoler pour la Centrafrique où sa nouvelle mission l'attend. "J'ai eu des maux de tête effroyables, je suis trop émue", confiait-elle au téléphone, après la fête donnée jeudi en son honneur au lycée Jean-Rostand.

Cette élégante mère de famille, recrutée en septembre par Pôle emploi pour animer une maison des lycéens, n'en revient toujours pas, depuis que la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, élue le 21 janvier lui a annoncé la nouvelle dans un e-mail. "Je n'avais rien demandé, mais c'est peut-être le bon moment d'apporter ma pierre à l'édifice", estime Gisèle Bedan, partagée depuis ses deux ans entre la Centrafrique et la France, où elle est résidente.

 

Anonyme en France, personnalité connue en Centrafrique


Inconnue en France, cette femme humble et abordable est une personnalité influente en Centrafrique. Née à Bangui d'une mère enseignante et d'un père diplomate, elle a fondé en 1996 un établissement scolaire privé "à moindre coût" accueillant 980 élèves dans la capitale, et qu'elle dirige toujours. "J'ai osé cet établissement et j'ai tenu bon, cela n'a pas été facile", raconte celle qui a fait de la lutte contre l'opacité dans l'attribution des diplômes un cheval de bataille.


Lorsque la situation du pays a dégénéré l'an dernier, Gisèle Bedan a prolongé son séjour en France et s'est mise en quête d'un job dans l'éducation, pour ne pas attendre "sans bouger". "Comme beaucoup", elle a connu les refus, jusqu'à ce que son CV arrive enfin sur le bureau de la proviseure. Dès leur rencontre, les deux femmes ont été sur la même longueur d'ondes. "Aider des élèves en manque de repères, leur apprendre le respect et lever les a priori, c'était un défi pour moi", assure l'ex-assistante, qui voulait "changer le regard des jeunes sur eux-mêmes et leur établissement".

 

« Sa nomination comme ministre, je ne suis pas étonnée! » Meryem Karbiche, proviseure du lycée Jean-Rostand


Au lycée, elle s'est d'ailleurs illustrée pour son franc-parler à l'adresse de certains élèves, pas toujours commodes, quitte à les bousculer : "elle leur disait que retirer les casquettes et les capuches, c'était déjà une façon de se former à demain", relate la proviseure, Meryem Karbiche, impressionnée par cette recrue "qui n'a pas eu peur de se retrousser les manches" dans un lycée "où tout paraît difficile". "Sa nomination comme ministre, je ne suis pas étonnée ! C'est une grande dame, avec une grande classe, qui voit grand pour nos jeunes !", s'exclame-t-elle.


A quelques jours de son départ, la ministre, "meurtrie" par la guerre dans son pays, en proie à des violences inter-religieuses et à une crise humanitaire sans précédent, n'a pas encore de feuille de route ministérielle. Mais une priorité l'obsède : "il faut que la paix et la sécurité reviennent, pour que les enfants reprennent le chemin de l'école".

"Pionne" à Mantes-la-Jolie, elle devient ministre de l'Éducation nationale en Centrafrique
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 00:55

 

 

 

 

 ADDIS-ABEBA Samedi 1 février 2014 | 12:52 UTC - Les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont décidé vendredi d'octroyer 100 millions de dollars pour la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Cette décision, prise à l'issue d'une réunion de dirigeants de cette organisation régionale à Addis-Abeba, vise à évaluer la situation politique, sécuritaire et humanitaire en République centrafricaine. Les participants ont annoncé leur engagement "à apporter une contribution financière à hauteur de cent millions (100.000.000 USD) de dollars américains à travers un compte spécial du secrétariat général de la CEEAC".

 

 

 

Centrafrique : 100 millions de dollars de la CEEAC pour la MISCA (communiqué)

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 01-02-2014

 

A la veille d'une conférence des donateurs programmée samedi au lendemain de la clôture du 22e sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie, les pays membres de la Communauté économique des Etats de l' Afrique centrale (CEEAC) ont décidé vendredi d'octroyer 100 millions de dollars pour la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

C'est une annonce faite à l'issue d'une réunion de dirigeants de cette organisation régionale présidée dans les locaux de l'ambassade du Tchad dans la capitale éthiopienne par le président tchadien Idriss Deby Itno, qui en assure la présidence en exercice, en vue d'« évaluer la situation politique, sécuritaire et humanitaire en République centrafricaine, selon un communiqué de presse parvenu à Xinhua.

 

Après avoir rassuré les autorités de la transition de Bangui de leur « soutien multiforme » également adressé aux « forces sous- régionales engagées dans la MISCA », les participants à cette concertation ont annoncé leur engagement « à apporter une contribution financière à hauteur de cent millions (100.000.000 USD) de dollars américains à travers un compte spécial du secré tariat général de la CEEAC »souligne le texte.

 

Un appel a été lancé à la Commission de l'UA à « prendre sans délai toutes les dispositions nécessaires pour le financement de l' ensemble des composantes » de la force africaine déployée en RCA depuis le 19 décembre, en remplacement de la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC), en vue d'aider à sécuriser et à stabiliser ce pays en crise suite à la prise du pouvoir le 24 mars 2013 de Michel Djotodia emmené par son alliance- rebelle de la Séléka.

 

Dans la perspective de la conférence des donateurs qui réunit plus de 110 pays et organisations internationales samedi à Addis-Abeba en vue de la mobilisation de plus de 500 millions de dollars de budget annuel de cette force, les pays de la CEEAC ont aussi appelé la communauté internationale à apporter « un appui financier conséquent et urgent à la MISCA afin de lui permettre d' accomplir sa mission ».

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : 100 millions de dollars de la CEEAC pour la MISCA
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 00:35

 

 

 

 

 

République Centrafricaine [1/31/2014 11:12:03 PM] - Une mission conjointe de suivi-évaluation de la coordination de l’ONG Association nationale des jeunes femmes actives pour la solidarité (ANJFAS) et du Ministère de la Santé, a sillonné ce vendredi avec une délégation de l’UNICEF, certains sites de déplacés internes de la capitale centrafricaine pour voir l'état de santé des populations. 

 

Cette mission a visité successivement les sites du Monastère et de Saint Bernard à Boy Rabe dans le 4è arrondissement, puis du Camp Mpoko dans le 8è et à Saint Paul à Ouango, dans le 7è arrondissement de Bangui où l'ONG ANJFAS a déjà dépêché ses animateurs.


Cette mission a pour but de relever les forces et faiblesses des services mis en place depuis le mois de décembre dernier pour apporter des soins médicaux aux personnes déplacées internes vivant dans des sites en vue d'une réorientation de leurs prestations.


Le coordonnateur de l'ONG ANJFAS, Cyriaque Ngombé, a souligné l'importance de travailler avec les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de ces services de soins pour lutter contre le VIH/SIDA, la transmission parent-enfant de la pandémie et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVH).

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=507124#sthash.xx6PxO4v.dpuf

Une mission sanitaire visite les camps de déplacés internes en Centrafrique
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 23:40

 

 

 

 


http://fr.radiovaticana.va/   2014-02-01 15:10:50
 

Le pape François a nommé Mgr Franco Coppola, nonce apostolique en République centrafricaine. L’archevêque titulaire de Vinda, en Italie, était depuis 2009 nonce au Burundi. 

Mgr Coppola a été ordonné prêtre en 1981. Il est entré au service de la diplomatie du Saint-Siège en 1993, et a été en poste au Liban, puis déjà au Burundi, en Colombie, en Pologne et au Vatican où il a été, jusqu'en 2009, conseiller de nonciature en poste à la secrétairerie d'Etat. 


Il succède à Bangui au Nigérian Mgr Jude Thaddeus Okolo, nommé nonce en République dominicaine le 7 octobre dernier. Sa nomination à Bangui intervient alors que le pays traverse une profonde crise.

Un nouveau nonce pour la Centrafrique
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 23:30

 

 

 

 

 

http://www.afrik.com/    SAMEDI 1ER FÉVRIER 2014 / PAR KHALIL DIEME

 

La crise centrafricaine n’a rien de religieux. Mais plutôt un conflit orchestré par des politiques, avec l’appui de la France et du Tchad, pour des intérêts purement économiques.

 

(De notre correspondant à Dakar)

 

Le loup est toujours dans la bergerie en Centrafrique. Le principal instigateur de toutes les perturbations n’est autre que la France. C’est la conviction des membres du Mouvement patriotique africain (MPA) basés au Sénégal.

 

Son chargé de communication stratégique, Andropov Emasse, pointe un doigt accusateur « le prétendu pompier français qui manipule la séléka et les anti-balaka ». S’appuyant sur l’histoire, pour étayer ses propos, il signale : « en 2003, lorsque le général Bozizé a renversé Ange Felix Patassé, il était soutenu par la France ». Précisant que « c’est de la même manière que la France a subventionné Michel Djotodia, pour renverser François Bozizé du pouvoir ». Tout cela, « pour mettre sa marionnette au pouvoir et renouveler et revoir les accords avec la Centrafrique ».

 

« La France ne désarme ni la séléka, ni les anti-balaka »

 

La preuve que « l’instabilité en Centrafrique arrange la France qui craint de voir ses intérêts tomber sous le giron chinois à qui le Président déchu avait concédé l’exploration et l’exploitation pétrolifère de la région du Nord-est », rappelle le coordinateur de la jeunesse du MPA, Jöel Moyéyégue. Qui souligne que « la France ne désarme ni la séléka, ni les anti-balaka et n’intervient pas la nuit ». Le Tchad est aussi accusé de « déstabiliser la Centrafrique pour siphonner son pétrole et empêcher son exploitation, car ces deux pays bénéficient d’un bassin pétrolifère commun ».

 

« Conflit pas religieux »

 

Les enjeux géopolitiques ainsi campés, la jeunesse du MPA dénonce en sus « la manipulation médiatique de cette crise par les médias occidentaux » qui, selon eux, « veulent faire croire que la Centrafrique est aux prises à une guerre interconfessionnelle entre la séléka musulmane et les anti-balaka chrétiens ». Or, « en réalité, tout cela n’est qu’une manipulation, car même si la séléka est en majorité composée de musulmans, elle compte dans ses rangs des chrétiens ». En réalité, la milice séléka « est composée de mercenaires tchadiens et soudanais recrutés par des hommes politiques dont celui de transition sortant, Michel Djotodia ». Et les anti-balaka, « sont tout sauf une milice chrétienne ». En vérité, « c’était un groupe d’auto-défense mis en place par des paysans, face à un vide sécuritaire qui régnait dans le pays et permettait à des rebelles venus du Tchad de piller, saccager et convoyer des troupeaux vers leur pays ». Ce concept a été repris par des politiques qui font croire que ce sont des chrétiens qui se révoltent face à la prise du pouvoir par la séléka musulmane.

 

« François Bozizé, qui est derrière cette milice »

 

La rumeur, dit « que ce serait l’ancien Président François Bozizé, qui est derrière cette milice », mais aussi « que des jeunes exacerbés par les pratiques de la soi-disant séléka se sont mobilisés ». Dans tout ce micmac orchestré par les politiques, ils manipulent une population centrafricaine majoritairement analphabète, et lui font croire à un conflit interreligieux. Dans un pays, « où jadis, toutes les communautés cohabitaient en parfaite harmonie ».

 

Les membres du MPA basés au Sénégal comptent poursuivre leur politique de sensibilisation, pour amener leurs compatriotes à bannir la violence.

Lu pour vous : Centrafrique : la France est "derrière" le chaos pour "exploiter le pétrole"
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 23:27

 

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 01-02-2014

 

La conférence des donateurs pour la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) tenue samedi à Addis-Abeba en Ethiopie à l' initiative de l'Union africaine (UA) a enregistré plus de 314 millions de dollars de promesses de financement sur plus de 400 millions recherchés, une opération saluée par le Premier ministre centrafricain André Nzapayeke.

 

Ces fonds sont destinés à rendre efficace la mission de sécurisation et de stabilisation du pays confiée à cette force opé rationnelle depuis le 19 décembre sous mandat de l'UA en remplacement de la Mission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale pour la consolidation de la paix en Ré publique centrafricaine (MICOPAX), en place depuis plusieurs années.

 

Invité exceptionnellement à cette séance, son pays demeurant sous le coup d'une suspension de l'UA au matif de « changement anticonstitutionnel de gouvernement » depuis la prise du pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui de Michel Djotodia et son ex-alliance rebelle de la Séléka, le nouveau Premier ministre centrafricain André Nzapayeke a salué à la presse « une volonté d'aider la Ré publique centrafricaine ».

 

« C'est vrai, on aurait voulu qu'on aille au-delà des 400 millions, mais nous sommes aussi conscients que beaucoup de pays traversent une crise qu'il faut faire attention même dans ce qui concerne l'aide. Mais, nous sommes satisfaits ; c'est l'engouement pour la République centrafricaine qui nous intéresse en ce moment », a dit le chef du gouvernement d'union nationale et de transition.

 

En plus du chef de l'Etat congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine au nom de la CEEAC, du président sud-africain Jacob Zuma, puis du Premier ministre éthiopien Hailemariam Dessalegn, cette réunion a connu la participation de Jan Elliason, secrétaire général adjoint des Nations Unies, et d' Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC.

 

En présence évidemment de la présidente de la Commission de l' UA, Clarice Nkosazana Dlamini-Zuma, la levée de fonds pour la MISCA a été notamment initiée pour répondre à des besoins multiples se résumant par le soutien logistique et en personnels qualifiés, car, autant pour sa composante police que celle militaire, cette force se caractérise par des « effectifs squelettiques », a noté le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko qui en est à la tête.

 

Dans un contexte où elle est appelée à mener des opérations pour combattre des forces de la guérilla représentées par les milices d'autodéfense villageoises anti-Balakas (anti-machettes) et des éléments réputés incontrôlés de l'ex-rébellion de la Séléka, les troupes fournies par des pays de la CEEAC et le Rwanda apparaissent malheureusement non équipées et non formées, a rapporté le responsable militaire.

 

Un autre besoin crucial est exprimé pour la capacité aérienne de la force. Un engagement de l'Algérie pour la fourniture d'avions gros porteurs pour le transport des troupes a été annoncé lors du 22e sommet de l'Union africaine tenu jeudi et vendredi dans la capitale éthiopienne.

 

L'aide de l'Afrique du Sud et de l'Angola été sollicitée pour ces équipements, mais les autorités de Pretoria affirment vouloir manifester leur solidarité principalement dans le cadre d'une force de réponse rapide aux crises dont elles ont défendu la création vendredi, a fait savoir à Xinhua un officiel sud-africain.

 

Etabli à un montant global de 409.303.146 dollars, le budget prévisionnel pour son mandat initial d'un an jusqu'au 18 décembre 2014, en attendant une transformation éventuelle en mission de maintien de la paix des Nations Unies réclamée par les autorités de la transition centrafricaines elles-mêmes, vise aussi à financer les besoins de santé des hommes de la MISCA et l' acquisition d'un système d'information et de communication, d'après les explications du général Mokoko.

 

Alors que plus de 500 millions de dollars étaient initialement annoncés par des responsables de la Commission de l'UA, 60% de ces ressources sont destinées à la composante, soit un montant de 246. 281.882 dollars, tandis qu'une allocation de 126.803.605 entend être utilisée pour les activités opérationnelles de la force, contre 24.748.675 à la composante police et 11.468.895 pour les personnels civils.

 

Avec l'opération française Sangaris, déployée pour sa part depuis le 5 décembre, une journée de violences exceptionnelles, la MISCA poursuit, de l'avis du secrétaire général adjoint de l'ONU Jan Elliason, un rôle délicat de « rétablir d'urgence un climat de sécurité » en RCA en vue d'une sortie de crise sans heurts couronnée dans un délai non encore déterminée des élections générales.

 

« Nous devons faire en sorte que la MISCA n'échoue pas », a exhorté l'hôte de l'Union africaine, un propos similaire à celui du Premier ministre éthiopien qui a pour sa part souhaité de permette à la force d'avoir « un impact tangible et de mettre un terme à la souffrance des populations centrafricaines dont plus d'un millier a perdu leur vie depuis le 5 décembre et 900.000 autres ont déserté leurs domiciles pour fuir les violences, d'après les estimations.

 

Pour le président congolais, la mobilisation pour la Centrafrique doit être comme un acte de solidarité à travers lequel l'Afrique doit démontrer sa capacité à relever les défis de gestion des crises armés et politiques ainsi que son « engagement à travailler avec le reste de la communauté internationale dans un esprit de respect des intérêts mutuels ».

 

Dans les prévisions annoncées, un accroissement des effectifs de la MISCA de 6.000 à 10.000 est envisagé dans les cinq prochains mois. Pour une telle opération coûteuse, le secrétaire général de la CEEAC a appelé à s'inspirer de l'expérience de la MICOPAX qui, au-delà des 23 millions de dollars fournis par les pays de la ré gion depuis début juillet 2013 pour les besoins des troupes et les 10 millions de dollars pour la liquidation de la mission, a été cependant financée à 66% par l'Union européenne (UE).

 

Le commissaire à la paix et la sécurité de l'UE, Smail Chergui, s'est toutefois réjoui des premiers résultats encourageants enregistrés sur le terrain, illustrés par exemple par la libé ration de « la route vitale » qui relie la Centrafrique au Cameroun, voie de transit de l'essentiel des échanges commerciaux de Bangui avec l'extérieur à travers le port de Douala, dans la métropole économique camerounaise.

 

Fin (par Raphaël MVOG

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

 

Sanctions du Conseil de sécurité contre la Centrafrique

 

Pana 31/01/2014

L'UA se félicite des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre la RCA - L'Union africaine (UA) s'est félicitée de l'embargo des Nations unies sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA) ainsi que des restrictions des déplacements et du gel des avoirs d'individus et d'entités de la Centrafrique par le Conseil de sécurité de l'ONU.

 

On rappelle que ces sanctions ont été imposées dans le cadre de la Résolution 2127 du 05 décembre 2013, quand les Nations unies ont donné leur feu vert au déploiement de troupes françaises et africaines dans ce pays d'Afrique centrale enclavé et en proie à des troubles pour protéger les populations civiles par l'usage de la force.

 

Selon une note du Conseil de paix et de sécurité de l'UA (CPS UA), tous les Etats membres et les organes concernés de l'organisation continentale ont été invités à fournir 'tout le soutien nécessaire' au Panel d'experts qui sera mis en place par le Secrétaire général de l'ONU pour le suivi de ces sanctions.


Le CPS s'est également félicité de la création, le 22 janvier 2014, d'une Commission d'enquête internationale pour faire la lumière sur les violations des droits de l'Homme et du droit humanitaire international en RCA depuis le 1er janvier 2013.


La Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples a été enjointe à prendre toutes les mesures nécessaires pour contribuer à la promotion et au respect des droits humains en RCA.


La CPS a insisté sur la responsabilité incombant principalement aux parties centrafricaines de mettre fin à la violence, de stabiliser la situation sécuritaire, de promouvoir la réconciliation nationale et de trouver une solution durable aux défis multidimensionnels auxquels sont confrontés leur pays.


Il a souligné la nécessité de la tenue rapide de la Conférence de réconciliation nationale décidée lors du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), organisé du 09 au 10 janvier 2014 et a invité le Secrétariat général de la CEEAC et la Commission à apporter tout le soutien nécessaire au Médiateur et aux parties centrafricaines.


Le Conseil s'est également félicité de l'élection, le 20 janvier 2014, par le Conseil national de transition (CNT), de Mme Cathérine Samba-Panza comme chef d'Etat de la Transition, ainsi que de la nomination qui s'en est suivie de  André Nzapayeke comme Premier ministre et de la formation d'un nouveau gouvernement.


Il a exprimé le souhait que ces mesures rendent possible la relance de la transition et assurent sa conclusion dans les délais impartis.

Centrafrique : plus de 314 millions de dollars de promesses reçues pour le financement de la MISCA
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 15:26

 

 

 

 

 

RFI  samedi 01 février 2014 à 14:19

 

Le 22e sommet de l'Union africaine, qui a été dominé principalement par les crises armées au Soudan du Sud et en Centrafrique, s'est refermé vendredi 31 janvier dans la capitale ethiopienne. Une nouvelle réunion internationale sur la Centrafrique a eu lieu ce samedi matin afin de collecter des fonds pour la force africaine Misca.

 

Les amis de la Centrafrique se sont engagés par le biais d’assistance logistique pour les uns, financière pour les autres, à soutenir la Misca. 314 millions de dollars ont été promis pour la force dont les besoins, pour les douze prochains mois, sont évalués à 400 millions de dollars.

 

Le Premier ministre de Centrafrique, André Nzapayéké, a exprimé sa reconnaissance car les défis auxquels son pays doit faire face sont gigantesques. « Je dirais même que c’est un véritable plan Marshall qu’il faut pour la République centrafricaine » a lancé le Premier ministre. « C’est pourquoi face aux cris de détresse de toute une population en proie aux exactions cruelles des groupes armés, le chef d’Etat de la transition a estimé utile de solliciter du Conseil de sécurité des Nations unies une intervention plus consistante dans le cadre d’une opération de maintien de la paix, et dès que possible.» Et le chef du gouvernement a profité de l'occasion pour s'adresser aux Centrafricains. « Nous, Centrafricains, aidons-nous , engageons-nous fermement dans le processus d’une paix durable pour mériter le forte volonté qu’exprime ici la communauté internationale à nous aider » a lancé André Nzapayéké.

 

Les besoins spécifiques de la MISCA 

 

Après le discours du 1er ministre, le général Jean-Marie Michel Mokoko, le patron de la Misca a déclaré que sa force allait constituer le socle de toutes les futures opérations en Centrafrique, quelles que soient les options privilégiées par les Nations unies à New York. La force, a dit le général, a besoin d’assistance aérienne pour transporter des troupes à travers un territoire étendu et alors que la saison des pluies approche. Elle a aussi besoin d’aide en matière de moyens de télécommunication, de soins médicaux pour ses soldats et enfin le dispositif policier est sous-équipé pour intervenir en situation de vandalisme.

 

Les dons récoltés seront versés dans un fonds fiduciaire géré par les Nations unies en accord avec l’Union africaine. Ils serviront à l’achat d’équipement non létal pour la Misca, c'est-à-dire tout ce qui « couvre la logistique, le transport, l’hébergement, la nourriture, les télécommunications et surtout les salaires des troupes de la force africaine », a indiqué un responsable onusien à RFI. 

 

Le fonds mis en place pour financer la Misca dispose seulement d'un peu plus de trois millions 700 000 euros. L’Union européenne a pris les devants jeudi 30 janvier avec une promesse d’aide de 25 millions d’euros.

 

Une conférence similaire avait été organisée pour la force multinationale africaine au Mali en janvier 2013. Les promesses d’aides récoltées à l’issue de la matinée portaient sur 450 millions de dollars. Un an plus tard 43 millions de dollars, soit moins de 10 % ont été effectivement versés.

Centrafrique: André Nzapayéké demande un plan Marshall pour son pays
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 15:03

 

 

 

 

 

http://www.toulouse7.com/  par Christophe Cavailles le 1 février 2014

 

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué vendredi avoir commencé à distribuer une assistance alimentaire à des personnes vulnérables dans les zones rurales autour de la ville de Bossangoa, en République centrafricaine.

 

L’agence onusienne a également indiqué avoir fourni de la nourriture à 220.000 personnes déplacées depuis le début de cette année dans la capitale Bangui et dans les villes de Bouar et Bossangoa, malgré la poursuite des violences.

 

« Le PAM n’a reçu que 14% des 107 millions de dollars dont il a besoin pour ses opérations d’urgence en République centrafricaine de janvier à août 2014. Le PAM a besoin de toute urgence de 95 millions de dollars pour distribuer immédiatement de l’assistance alimentaire et préinstaller des stocks de nourriture avant que la saison des pluies ne commence en avril et que les routes deviennent impraticables », a souligné la porte-parole du PAM, Elisabeth Byrs, lors d’un point de presse à Genève.

 

Mme Byrs a salué les promesses faites par les bailleurs de fonds lors d’une réunion à Bruxelles le 20 janvier. « Le PAM a activé tous les mécanismes internes pour couvrir les déficits en janvier et pour une partie de février mais le financement actuel ne suffit pas à couvrir les besoins croissants », a-t-elle ajouté.

 

De son côté, le porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) à Genève, Jens Laerke, a indiqué qu’environ la moitié de la population centrafricaine avait encore un besoin urgent d’une assistance de base.

 

 

 

Centrafrique: au moins 30 blessés depuis trois jours, affirme la Croix-Rouge

 

Publié par Associated Press le vendredi 31 janvier 2014 à 12h11.

 

BANGUI, République centrafricaine - La capitale de la République centrafricaine est en proie à une vague de violence sans précédent, a prévenu vendredi la Croix-Rouge, et au moins 30 personnes ont été tuées à Bangui au cours des trois derniers jours.

Lors d'un incident survenu cette semaine, un homme a été massacré à la machette pendant que des soldats français assistaient à la scène en attendant des instructions de leurs supérieurs. L'homme était déjà mort quand ils ont finalement tiré des coups de semonce, dix minutes plus tard.


Les violences ciblent surtout les civils musulmans qui sont soupçonnés d'avoir appuyé les rebelles qui ont renversé le gouvernement en mars 2013, ouvrant la porte à des mois de violence contre la majorité chrétienne.


Maintenant que l'ancien leader rebelle qui s'était approprié la présidence a quitté le pouvoir et que les insurgés sont sortis de la capitale, les civils musulmans sont de plus en plus vulnérables à des attaques.


«La violence atteint des niveaux sans précédent depuis quelques semaines, a dit Nadia Dibsy, une porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge à Bangui. Nous demandons aux forces régionales de mettre fin à la violence et d'assurer la sécurité de la population.»


Le président de la Croix-Rouge locale, Antoine Mbao-Bogo, ajoute qu'au moins 30 corps ont été retrouvés depuis trois jours. Ce bilan n'inclut pas les victimes qui ont été enterrées par leurs proches.


Près de 5000 soldats africains et 1600 soldats français sont déployés en République centrafricaine pour tenter de rétablir la sécurité. La plupart d'entre eux se trouvent toutefois dans la capitale, tandis que les violences se multiplient dans le nord-est reculé.

Des groupes de défense des droits de la personne demandent aux militaires de se rendre dans ces communautés où les milices se regroupent et frappent.

Des tirs nourris ont de nouveau été entendus vendredi à Bangui, où des résidents rapportent des affrontements entre des combattants rebelles et des miliciens chrétiens.

On s'inquiétait aussi, vendredi, des intentions de centaines de rebelles qui ont été escorté hors de la capitale plus tôt cette semaine. Il semblerait que ces rebelles se sont rassemblés dans la ville de Sibut, à 180 kilomètres de la capitale. Le général rebelle Mahamat Bahr affirme contrôler la ville depuis jeudi et prétend vouloir collaborer avec le gouvernement transitoire.


«Nous attendons une solution pour nous, a-t-il dit. Si le gouvernement transitoire nous appelle, nous pourrons discuter de notre rôle.»


Plusieurs des hommes présents à Sibut seraient des mercenaires arabophones issus du Tchad et du Soudan.

Centrafrique. l’aide alimentaire arrive enfin dans les campagne
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 14:55

 

 

 

 

 

Pana 01/02/2014

 

L’Angola va fournir une aide humanitaire aux populations affectées par la guerre en République centrafricaine (RCA), a annoncé le vice-président angolais, Manuel Vicente, en intervenant devant le sommet de l'Union africaine ouvert jeudi à Addis-Abeba, en Ethiopie. La situation qui prévaut en RCA est lamentable et l’Angola espère que les nouveaux dirigeants travaillent rapidement pour le rétablissement de la loi et de l’ordre, a notamment dit M. Vicente.

 

Selon lui, l’Angola travaillera avec les acteurs et les institutions régionales pour trouver une solution négociée de la crise qui prenne en charge les intérêts du peuple de la RCA.


Manuel Vicente a également affirmé que l’Angola était convaincue qu’il n’y aura pas de solution militaire pour le conflit en République démocratique du Congo (RDC).

C’est pour cela, explique-t-il, que son pays s’engage, en tant que président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, à intensifier les efforts, en coopération avec ses partenaires régionaux, pour faire avancer le processus politique en RDC.

Centrafrique: L'Angola promet son aide aux populations
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