Lu pour vous
ps://www.aa.com.tr/ Mohammed Hamood Ali Al Ragawi |17.12.2022
- L'ambassade de Moscou à Bangui a annoncé que le chef de la Maison russe a été blessé dans l'explosion d'un colis anonyme alors qu'il tentait de l'ouvrir
Moskova
AA / Mohammed Rajawi
Moscou a condamné, vendredi, la tentative d'assassinat d'un responsable russe en République centrafricaine, qualifiant cet acte de "terroriste".
Le chef de l'agence fédérale pour la communauté des Etats indépendants (CEI), des résidents à l'étranger et de la coopération humanitaire internationale, Ievgueni Maximovitch Primakov, a qualifié la tentative d'assassinat du chef de la Maison russe (centre culturel) en République centrafricaine, Dmitri Syty, ''d'attentat terroriste''.
"Un attentat terroriste a visé la Maison russe à Bangui, en République centrafricaine'', a-t-il écrit sur Telegram.
Il a expliqué que les médecins font le nécessaire pour sauver la vie de Dmitri Syty, selon l'agence de presse locale Tass.
Plus tôt vendredi, l'ambassade de Russie à Bangui a annoncé que Syty avait été blessé dans une explosion alors qu'il ouvrait un colis piégé.
L'ambassade a déclaré dans un communiqué que le chef du centre culturel a été transporté immédiatement à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires, selon l'agence.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
Centrafrique : C’est quoi ce micmac autour d’un colis piégé et du groupe russe Wagner ?
M.P. avec AFP Publié le 16/12/22 à 17h47
La Russie s'est engagée dans des opérations militaires secrètes dans au moins une demi-douzaine de pays d'Afrique en utilisant des mercenaires russes du groupe Wagner, comme ici au Mali.
La Russie s’est engagée dans des opérations militaires secrètes dans au moins une demi-douzaine de pays d’Afrique en utilisant des mercenaires russes du groupe Wagner, comme ici au Mali. — /AP/SIPA
Les derniers militaires français déployés en Centrafrique ont quitté Bangui, la capitale, jeudi à la mi-journée, alors que le pays est en proie à une guerre civile depuis 2013.
A l’été 2021, Paris avait décidé de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé « complice » d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie. La France accuse régulièrement les paramilitaires du groupe Wagner de commettre des exactions contre les civils et d’avoir instauré un régime de « prédation » des ressources de la Centrafrique.
20 Minutes revient sur la présence du groupe russe en Centrafrique, alors que son chef a ce vendredi accusé Paris d’être l’auteur d’une attaque au colis piégé ayant grièvement blessé un représentant de Moscou.
Un représentant de la Russie en Centrafrique a été blessé, ce vendredi, par l’explosion d’un colis piégé, une attaque que le chef de Wagner a d’emblée imputée à la France. Entre les militaires français qui quittent Bangui, l’influence russe en Afrique, le colis piégé et un Evguéni Prigojine qui s’en prend à Paris, l’affaire a des airs de gros kamoulox… Mais, surtout, Wagner est-il vraiment en Centrafrique et, si c’est le cas, pour y faire quoi ? 20 Minutes fait le point sur cet épisode du colis piégé qui tend encore un peu plus les relations entre Moscou et Paris.
Que s’est-il passé ce vendredi en Centrafrique ?
Un représentant de la Russie en Centrafrique a été blessé par l’explosion d’un colis piégé. « Le chef de la Maison russe (le centre culturel) a reçu ce vendredi un colis anonyme, l’a ouvert et une explosion s’est produite », a indiqué le service de presse de l’ambassade russe, cité par l’agence de presse officielle TASS, précisant que ce responsable, Dmitri Syty, était hospitalisé avec des « blessures sérieuses ».
Dimitry Sytii (au centre), fondateur de la société minière Lobaye Invest et placé sous sanctions du Trésor américain pour ses liens présumés avec le groupe Wagner, entouré de députés centrafricains sur les marches de l'Assemblée nationale à Bangui le 15 octobre 2021.
Peu après, le milliardaire russe proche du Kremlin et fondateur de Wagner, Evguéni Prigojine a dénoncé l’implication de la France. « Je me suis déjà adressé au ministère russe des Affaires étrangères pour qu’il lance une procédure afin de déclarer la France comme Etat soutien du terrorisme », a-t-il déclaré, cité par son service de presse. Selon Evguéni Prigojine, Dmitri Syty, avant de perdre connaissance, avait lu une note accompagnant le colis qui disait : « c’est pour toi, de la part de tous les Français, les Russes ficheront le camp d’Afrique ». Le chef de Wagner n’a fourni aucune preuve de cette note.
Pourquoi Evguéni Prigojine accuse-t-il Paris ?
La France avait déployé en 2013 plus d’un millier de soldats en Centrafrique, ancienne puissance coloniale, dans le cadre de l’opération Sangaris, pour y faire cesser les violences intercommunautaires. Sangaris a compté jusqu’à 1.600 hommes et a duré jusqu’en 2016.
Cette attaque au colis piégé intervient alors que les derniers militaires français sont partis jeudi. Les 47 derniers militaires français de la mission logistique (MISLOG-B) ont décollé de l’aéroport de Bangui en fin de matinée. Le départ des troupes françaises s’est déroulé près de quatre mois après la sortie du Mali des militaires français, au terme du divorce consommé entre Paris et la junte au pouvoir à Bamako.
« En 2021, alors que la présence de la société militaire privée Wagner était de plus en plus intrusive dans le pays, la France a considéré que les conditions n’étaient plus réunies pour que nous continuions à travailler au profit des forces armées centrafricaines », a déclaré le général François-Xavier Mabin, commandant des forces françaises au Gabon. A l’été 2021 déjà, Paris avait en effet décidé de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé « complice » d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.
La France accuse régulièrement ces paramilitaires de commettre des exactions contre les civils et d’avoir instauré un régime de « prédation » des ressources de la Centrafrique. Des accusations loin de plaire à Moscou qui, par la voix de son bras armé Wagner, tente de déstabiliser (et de décrédibiliser) à son tour Paris.
Mais que vient faire Moscou en Afrique ?
La Russie s’efforce depuis plusieurs années de renforcer son influence sur le continent africain. Le Kremlin se serait, selon les analystes, engagé dans des opérations militaires secrètes dans au moins une demi-douzaine de pays d’Afrique au cours des cinq dernières années en utilisant la force Wagner, loyale à Vladimir Poutine.
Et il est vrai que dans plusieurs pays d’Afrique francophone, Moscou mène une campagne d’influence active notamment sur les réseaux sociaux et jouit d’un soutien populaire grandissant quand la France, ex-puissance coloniale, y est de plus en plus vilipendée. Plusieurs pays accusent ainsi la junte au pouvoir au Mali d’avoir recours aux services de Wagner, ce que Bamako dément. La question d’un éventuel rapprochement avec la Russie se pose également au Burkina depuis le coup d’Etat du 30 septembre, le deuxième en huit mois, qui a porté au pouvoir le capitaine Ibrahim Traoré, alors que le pays peine à faire face à des attaques djihadistes meurtrières récurrentes depuis 2015.
Le Premier ministre burkinabé, Apollinaire Kyélem de Tembela, a ainsi rencontré lundi à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov pour évoquer « les questions prioritaires du renforcement des relations » entre les deux pays, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Mais alors le groupe Wagner est-il aussi en Centrafrique ?
Selon le président ghanéen, cela ne fait aucun doute. Nana Akufo-Addo a ainsi affirmé ce mercredi que son voisin le Burkina Faso avait « conclu un arrangement » avec le groupe paramilitaire russe loyal à Vladimir Poutine. « Je crois qu’une mine dans le sud du Burkina leur a été allouée comme une forme de paiement pour leurs services », a-t-il avancé lors d’une entrevue aux Etats-Unis avec le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken.
Selon le chef de l’Etat ghanéen, « les mercenaires russes sont à la frontière nord » du Ghana, ce qui est « particulièrement inquiétant ». Le ministère burkinabé des Affaires étrangères a convoqué vendredi l’ambassadeur du Ghana pour exprimer sa « désapprobation » après les propos du président ghanéen. Ces déclarations sont « graves et inexactes », a ajouté une source gouvernementale.
Reste que, comme indiqué plus haut, le départ des troupes françaises de Bangui est étroitement lié à la présence de Wagner en Centrafrique. Un pays déchiré par une énième guerre civile depuis 2013, quand une coalition de groupes armés à dominante musulmane, la Séléka, a renversé le président François Bozizé.
Qu’en pense la communauté internationale ?
Jeudi soir, le chef de la diplomatie américaine a réitéré ses craintes concernant le groupe russe. « Dès que Wagner se déploie, les pays se trouvent dans une position plus faible, plus pauvre, moins en sécurité et moins indépendant », a alerté Antony Blinken lors d’une conférence de presse en clôture du sommet Etats-Unis-Afrique de trois jours à Washington. « Nos partenaires africains nous disent qu’ils ne veulent pas voir leurs ressources se faire exploiter, ils ne veulent pas que les droits humains soient bafoués, ils ne veulent pas que leur gouvernance soit sapée, donc au bout du compte, ils ne veulent vraiment pas de Wagner », a-t-il ajouté.
De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères a souligné que l’attaque au colis piégé visait à « nuire » au développement des relations entre la Russie et la Centrafrique. Ce dernier n’a toutefois pas désigné de commanditaire présumé, contrairement à Evguéni Prigojine.
Centrafrique: le fondateur du groupe Wagner accuse la France de tentative d’assassinat d’un de ses responsables
Publié le : 16/12/2022 - 16:18Modifié le : 16/12/2022 - 17:40
Evgueni Prigojine, le fondateur du groupe Wagner, accuse la France de tentative d'assassinat contre un responsable des paramilitaires russes en Centrafrique. Selon l'agence de presse officielle TASS, Dmitri Siti aurait été gravement blessé vendredi 16 décembre après l'explosion d'un colis piégé. Colis qu'il aurait reçus au centre culturel russe de Bangui. Paris dément les accusations du groupe Wagner.
« Le chef de la Maison russe a reçu un colis anonyme. Il l'a ouvert et une explosion s'est produite », rapporte l'agence de presse russe TASS. Dmitri Siti, chef du centre culturel russe, dirigeant de la société minière Lobaye Invest et figure centrale du groupe Wagner en Centrafrique, a été hospitalisé, poursuit le communiqué, avec des « blessures sérieuses ».
Sur la messagerie Telegram, le fondateur du groupe paramilitaire russe, Evgueni Prigojine, n'a pas tardé à pointer du doigt la France. Selon l'oligarque proche de Vladimir Poutine, Dmitri Siti a réussi à dire avant de perdre conscience qu'il avait vu le message suivant : « C'est pour vous de la part de tous les Français, les Russes quitteront l'Afrique ». Evgueni Prigojine dit avoir « demandé au ministère russe des Affaires étrangères de lancer une procédure pour déclarer la France État parrain du terrorisme, ainsi qu'une enquête approfondie sur les méthodes terroristes de la France et de ses alliés occidentaux ».
L'attaque vise à « nuire » aux relations entre Moscou et Bangui, dit Moscou
L'attaque au colis piégé ayant blessé vendredi un représentant de la Russie en Centrafrique visait à « nuire » au développement des relations entre les deux pays, a accusé le ministère russe des Affaires étrangères.
« Nous condamnons fermement cet acte criminel qui a pour objectif (...) de nuire au développement des relations amicales entre nos deux pays », a-t-il indiqué dans un communiqué, sans désigner toutefois de commanditaire présumé.
Paris dément
La cheffe de la diplomatie française a démenti vendredi à l'AFP les accusations du chef du groupe paramilitaire russe Wagner, qui impute à Paris l'explosion d'un colis piégé ayant blessé un représentant russe à Bangui. « Cette information est fausse et c'est même un bon exemple de la propagande russe et de l'imagination fantaisiste qui caractérise parfois cette propagande », a déclaré Catherine Colonna à Rabat, où elle se trouvait en visite.
Ces faits et accusations n’ont pas pour le moment été confirmés de source extérieure. L'attentat supposé intervient au lendemain du départ des derniers soldats français de Centrafrique et alors que le président Touadéra participait à Washington au sommet États-Unis-Afrique.
La Russie se dit visée par une attaque au colis piégé en Centrafrique, le groupe Wagner accuse la France
Cet « acte criminel » vise à « nuire au développement des relations amicales » entre Moscou et Bangui, a dénoncé le ministère russe des affaires étrangères.
Le Monde avec AFP Publié le 16 décembre 2022 à 16h47
La Russie a affirmé qu’un de ses représentants en Centrafrique avait été blessé, vendredi 16 décembre, par l’explosion d’un colis piégé – une attaque que le chef du groupe paramilitaire russe Wagner a imputée à la France. La Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013, est au cœur de la stratégie d’influence russe sur le continent. Le rôle grandissant de Wagner a d’ailleurs conduit la France, ancienne puissance coloniale, à retirer jeudi ses derniers soldats du pays.
Lire aussi : Emmanuel Macron dénonce le « projet de prédation » russe à l’œuvre en Afrique
« Le chef de la Maison russe [le centre culturel] a reçu vendredi un colis anonyme, l’a ouvert et une explosion s’est produite », a indiqué le service de presse de l’ambassade russe, cité par l’agence de presse officielle TASS, précisant que ce responsable, Dimitri Sytyi, était hospitalisé avec des « blessures sérieuses ». Peu après, le riche homme d’affaires proche du Kremlin et fondateur de Wagner, Evguéni Prigojine, a accusé la France et demandé au ministère russe des affaires étrangères de lancer une procédure pour déclarer « la France comme Etat soutien du terrorisme », d’après son service de presse.
Selon Evguéni Prigojine, Dimitri Sytyi, avant de perdre connaissance, avait lu une note accompagnant le colis qui disait : « C’est pour toi, de la part de tous les Français, les Russes ficheront le camp d’Afrique. » Le chef de Wagner, qui a pendant des années nié diriger ce groupe avant de le reconnaître récemment, n’a fourni aucune preuve de cette note et l’AFP n’a pas été en mesure de confirmer la teneur de ces déclarations. Il a assuré aussi que M. Sytyi avait reçu en novembre des menaces visant son fils, qui vit en France.
« Nous ne devons pas montrer de peur »
Cet « acte criminel » visait à « nuire au développement des relations amicales » entre Moscou et Bangui, a accusé le ministère russe des affaires étrangères, sans désigner toutefois de commanditaire présumé. Une source diplomatique russe à Bangui, interrogée par l’agence Ria Novosti, a indiqué que la victime avait reçu le colis à son domicile, qui n’est pas sur le territoire de l’ambassade.
A la mi-journée, le quartier très fréquenté du centre culturel russe, situé dans le centre-ville de Bangui, près des ambassades de France et de Russie, était calme, ont constaté des journalistes de l’AFP. Aucun dispositif policier n’était en place aux abords du site et la circulation était normale.
Un vice-ministre russe des affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a affirmé que le centre culturel russe allait rester ouvert malgré cette attaque. Une journaliste de l’AFP a pu voir des personnes allant et venant sans encombre à l’intérieur du site à la mi-journée. « Nous ne devons pas montrer de peur face aux terroristes, ils n’attendent que cela », a affirmé M. Bogdanov, tout en appelant à renforcer la sécurité de la mission diplomatique russe en Centrafrique.
La France n’avait pas réagi dans l’immédiat vendredi. Les 47 derniers soldats français déployés en Centrafrique ont quitté le pays jeudi. La France avait décidé à l’été 2021 de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé « complice » d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie. La France accuse régulièrement les paramilitaires russes de commettre des exactions contre les civils et d’avoir instauré un régime de « prédation » des ressources de la Centrafrique.
Le Monde avec AFP
Centrafrique : colis piegé, Wagner accuse Paris
By TELES RELAY On Déc 17, 2022
« Le chef de la Maison russe [le centre culturel, NDLR] a reçu vendredi un colis anonyme, l’a ouvert et une explosion s’est produite », a indiqué le service de presse de l’ambassade russe, précisant que ce responsable, Dmitri Sytyi, était hospitalisé avec des « blessures sérieuses ». Peu après, le riche homme d’affaires russe proche du Kremlin et fondateur de Wagner, Evgueni Prigojine, a accusé la France et demandé au ministère russe des Affaires étrangères de lancer une procédure pour déclarer « la France comme État soutien du terrorisme ».
Selon Evgueni Prigojine, Dmitri Sytyi, avant de perdre connaissance, avait lu une note accompagnant le colis qui disait « C’est pour toi, de la part de tous les Français, les Russes ficheront le camp d’Afrique ». Le chef de Wagner, qui a pendant des années nié diriger ce groupe avant de le reconnaître récemment, n’a fourni aucune preuve de la note évoquée. Il a assuré aussi que Dmitri Sytyi avait également reçu des menaces en novembre, visant son fils qui vit en France.
« Cette information est fausse »
La cheffe de la diplomatie française a démenti ces accusations quelques heures après. « Cette information est fausse et c’est même un bon exemple de la propagande russe et de l’imagination fantaisiste qui caractérise parfois cette propagande », a déclaré Catherine Colonna, à Rabat, où elle se trouvait en visite.
« Cette milice [Wagner] se livre à des exactions regrettables sur les populations civiles et il y aurait beaucoup à dire sur elle, mais ce n’est pas le moment aujourd’hui », a-t-elle ajouté, alors que Paris accuse régulièrement le groupe Wagner d’orchestrer des manipulations des opinions publiques contre la France dans plusieurs pays africains et de s’y livrer à de la prédation économique sous couvert de contrats de protection des gouvernements.
Retrait militaire
La Centrafrique est au cœur de la stratégie d’influence russe en Afrique. Le rôle grandissant de Wagner a d’ailleurs conduit la France à se retirer militairement du pays. Les 47 derniers soldats français déployés en Centrafrique ont quitté le pays ce jeudi 15 novembre. La France avait décidé à l’été 2021 de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé « complice » d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.
Cet « acte criminel » visait à « nuire au développement des relations amicales » entre Moscou et Bangui, a accusé pour sa part le ministère russe des Affaires étrangères, sans désigner toutefois de commanditaire présumé. Une source diplomatique russe à Bangui a indiqué que la victime avait reçu le colis à son domicile, qui n’est pas sur le territoire de l’ambassade. « Il l’a reçu, l’a ramené dans la Maison et l’a ouvert », a indiqué ce diplomate non identifié de l’ambassade russe en Centrafrique.
À la mi-journée, le quartier très fréquenté du centre culturel russe, situé dans le centre-ville de Bangui, près des ambassades de France et de Russie, était calme. Aucun dispositif policier n’était en place aux abords du site et la circulation était normale. Un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a affirmé que le centre culturel russe allait rester ouvert malgré cette attaque. « Nous ne devons pas montrer de la peur face aux terroristes, ils n’attendent que cela », a affirmé Mikhaïl Bogdanov, tout en appelant à renforcer la sécurité de la mission diplomatique russe en Centrafrique.
(avec AFP)