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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 11:32

 

 

 

 

 

http://www.metronews.fr/   03-03-2014 16:05

 

INTERVIEW - Réfugié chez l'archevêque de la capitale centrafricaine, l'imam Kobine, président de la communauté islamique du pays, tente de promouvoir le dialogue et la paix dans un pays déchiré par une crise entre chrétiens et musulmans. Il se confie à metronews.

 

Depuis le début de la crise centrafricaine, musulmans comme chrétiens se sont rendu coupables d'exactions : les dénoncez-vous de la même manière ?


Certains imams rendent compte de la situation avec une vision partiale des choses : ils dénoncent seulement les violences des chrétiens contre les musulmans, sans parler de ce que la Séléka (ex-rébellion musulmane, ndlr) a fait. Mais nous ne pouvons pas faire fi de ce que la Séléka a fait, et qui suscite aujourd'hui ces réactions anti-musulmans. Quand ils étaient au pouvoir, ils n'ont pas su gérer le pays, ils ont pillé et mené des exactions. Si les musulmans centrafricains n'avaient pas opté pour un silence complice, cela n'aurait pas duré plus d'un mois. Si nous voulons la paix, il faut être impartial et condamner toutes les exactions.

 

Les mouvements terroristes islamiques Aqmi et Boko Haram commencent à s'exprimer sur la crise centrafricaine : redoutez-vous qu'ils en profitent pour tenter de prospérer ici ?


Si la situation insécuritaire perdure et que les frontières restent poreuses, nous craignons en effet qu'ils puissent venir en Centrafrique. Mais nous n'avons rien à voir avec eux ! Ils promettent de venger les musulmans, mais de quoi parlons-nous ?

 Nous musulmans ne réclamons pas la vengeance, Dieu nous recommande d'être des acteurs de la paix. Et tous les chrétiens ici ne sont pas engagés contre les musulmans, certains les protègent même dans plusieurs paroisses du pays.

 

Vous ne voyez donc pas cette crise comme un conflit inter-religieux ?


C'est une crise militaro-politique, pas religieuse. A la tête de la Séléka, il n'y a aucun imam ! C'est une coalition qui a été mise en place par des partis militaro-politiques qui n'ont pas bénéficié du programme de désarmement du gouvernement et de ses financements. Donc ils ont gardé leurs armes pour revendiquer leurs droits et ont fini par arriver au pouvoir. A la tête des anti-balaka (chrétiens, ndlr), il n'y pas non plus de pasteur ni de prêtre ! Aucun responsable religieux dans le pays n'a appelé à un affrontement inter-religieux : la preuve, c'est que nous sommes ensemble.

 

Craignez-vous néanmoins une partition du pays ?


L'islam ne recommande pas d'imposer la religion musulmane. Chacun a le droit de choisir sa religion. Donc diviser le pays pour qu'une partie soit islamique, l'autre chrétienne, non. Nous voulons un Centrafrique uni, indivisible et laïc.

 

Comment faire ?

 

Il faut dire à tous : réconciliez-vous ! Dans certains endroits, chrétiens et musulmans vivent toujours en symbiose, donc la réconciliation est possible. La réconciliation produit la paix, interdit la division, produit l'amour. Il faut désamorcer les cœurs.
 

THOMAS VAMPOUILLE, À BANGUI

 

 

(Imam Oumar Kobine Layama)

Centrafrique : "Réconciliez-vous !", l'appel de l'imam de Bangui
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 11:30

 

 

 

Communiqués officiels

 

http://www.saphirnews.com/    Mardi 4 Mars 2014

 

Rédigé par Union des organisations islamiques de France (UOIF) 

 

L'UOIF réitère son désarroi face aux massacres des populations musulmanes en Centrafrique, massacres que rapportent depuis bien longtemps tous les médias et les observateurs. 

 

Bien pire, ces massacres ont pris clairement ces dernières semaines la forme organisée d’une purification religieuse et ethnique. 


A tout cela s’ajoutent des déplacements de populations dans la totale insécurité et des conditions d’une extrême précarité. 

 

A l'occasion de la visite du Président de la République François Hollande en République centrafricaine, l’UOIF appelle à prendre des mesures urgentes pour stopper ces atrocités et protéger les populations visées dans l’attente de voir se rétablir la paix dans ce pays et sauvegarder son unité. 


Union des Organisations Islamiques de France 


Paris, le 28 février 2014

L'UOIF dénonce les massacres de musulmans en Centrafrique
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 20:57

 

 

 

 


NATIONS UNIES (Etats-Unis) AFP / 03 mars 2014 20h12 - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a recommandé lundi de déployer en Centrafrique 11.820 Casques bleus, dont 10.000 soldats et 1.820 policiers, afin de rétablir l'ordre et la sécurité.

Dans un rapport dont l'AFP a eu copie et qui a été transmis aux 15 pays membres du Conseil de sécurité, M. Ban précise que la priorité de la mission des Nations unies, dans une phase initiale, doit être la protection des civils.


Le mandat de cette future opération de maintien de la paix sera progressivement élargi pour couvrir le soutien au processus politique de transition, notamment la restauration de l'autorité de l'Etat sur tout le pays et l'organisation d'élections, la protection de la livraison de l'aide humanitaire, le respect des droits de l'Homme ou le retour des milliers de personnes déplacées par les violences.


Il est envisagé que la taille de l'opération de maintien de la paix puisse aller jusqu'à 10.000 soldats et 1.820 policiers, y compris des capacités logistiques et de transport (comme des hélicoptères), explique le rapport.


Il prévoit une mise en oeuvre de cette opération par étapes. Une première vague de personnels militaires devra assurer les besoins de sécurité immédiats, puis la police sera déployée progressivement et remplacera la majeure partie du personnel militaire au fur et à mesure que la sécurité s'améliorera, d'abord dans la capitale Bangui puis dans les provinces.


S'ajoutera peu à peu aux soldats et aux policiers une importante composante civile, non chiffrée dans le rapport. Ces civils --administrateurs, ingénieurs, observateurs des droits de l'homme, juristes-- seront chargés d'aider le gouvernement centrafricain à organiser les élections, à promouvoir la réconciliation nationale et à remettre sur pied une administration qui ne fonctionne plus depuis des mois et ne fournit plus les services essentiels à la population.


En tout état de cause, selon des diplomates et des responsables de l'ONU, les premiers Casques bleus ne pourront se déployer que dans six mois au mieux, en septembre ou octobre prochains, vu le temps nécessaire pour monter une telle opération.

La RCA est livrée depuis près d'un an à l'anarchie et au chaos, avec des violences entre communautés musulmane et chrétienne qui font craindre à l'ONU un génocide et un nettoyage ethnique menant à une partition de fait du pays.


Une force panafricaine de près de 6.000 hommes, la Misca, dépendant de l'Union africaine, est déjà présente sur le terrain, ainsi que les 2.000 soldats français de l'opération Sangaris. Les Européens ont aussi été sollicités pour envoyer des troupes et se sont engagés à contribuer jusqu'à un millier d'hommes.



(©) 

 

 

Centrafrique: Ban recommande de déployer 10.000 soldats, 1.820 policiers
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 20:50

 

 

 

 

 

Le Monde.fr | 03.03.2014 à 18h03 • Mis à jour le 03.03.2014 à 18h04 |Par Rémy Ourdan

 

« Nous allons tenter de protéger Saleh Dido. Il est notre frère… » Saleh Dido, le dernier musulman. Le maire de Mbaiki, Raymond Mongbandi, se voulait optimiste, il y a trois semaines, en regardant partir Catherine Samba-Panza, la présidente de Centrafrique, qui venait d'effectuer sa première visite en province, et Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la défense. La France et les officiers de « Sangaris » avaient décidé de faire de Mbaiki, une bourgade au sud-est de Bangui, un symbole de « vie ensemble entre les communautés » et de « réconciliation ».

 

Déjà, à l'époque, c'était un mensonge. Entre la visite de médiation du commandant de Sangaris, le général Francisco Soriano, le 4 février, et la visite de M. Le Drian, le 12 février, les milliers de musulmans chassés de leurs villages et réfugiés à Mbaiki étaient partis. Saleh Dido aurait pu le leur dire, puisqu'il était le dernier musulman de Mbaiki. Commerçant, transporteur et maire-adjoint, il avait, contre l'avis de sa famille, décidé de rester en Centrafrique. Mais personne, lors de cette visite officielle, ne l'avait écouté…

 

« Je suis né ici. J'ai fait des enfants ici. Je suis à la mairie depuis cinq ans, j'ai prêté serment, je suis patriote. Pourquoi devrais-je partir ? Je veux vivre dans mon pays… » Ainsi parlait Saleh Dido. Son grand-père était venu du Tchad en 1918, et lui se sentait centrafricain. Il reconnaissait que la purification ethnique avait vaincu la coexistence intercommunautaire, puisqu'il était le dernier musulman. Il reconnaissait que les miliciens anti-balakas étaient « venus trois fois[le] menacer » et que « rien ne les empêchait de [le] tuer ». Pourtant il restait.

 

PLUS DE MUSULMANS À TRAQUER

 

Depuis trois semaines, les hommes de Sangaris ne sont pas revenus à Mbaiki, et ceux de la force africaine Misca restaient dans leur base, ne patrouillant jamais. Les anti-balakas étaient, comme sur le territoire de la moitié de la Centrafrique, les maîtres de la ville.

 

Les tueurs sont venus chercher Saleh Dido chez lui, dans le quartier de Baguermi, vendredi 28 février, a-t-on appris par une enquêtrice d'Amnesty International. Il a fui sa maison pour chercher refuge à la gendarmerie. Les miliciens l'ont intercepté sur la route. Ils lui ont tranché la gorge.

 

Après sa mort, les voisins chrétiens du dernier musulman de Mbaiki ont protégé sa femme, enceinte, et ses enfants, qui ont plus tard été évacués par la Misca vers Bangui, en attendant un convoi ou un avion vers l'étranger.


« Le calme est revenu à Mbaiki », se satisfaisaient les officiels le 12 février, oubliant de préciser qu'il n'était revenu que parce que la campagne de purification ethnique avait été victorieuse, parce qu'il n'y avait plus de musulmans à traquer.

 

Pourtant il en restait un. Saleh Dido. Le dernier musulman. Un de trop.

 

Saleh Dido est mort. Il n'y a, cette fois, plus de musulmans à Mbaiki. Les anti-balakas n'ont plus de cibles. Désormais, c'est sûr, le calme va pouvoir revenir.

 

  Rémy Ourdan 

 
Le Monde

Centrafrique : la mort de Saleh Dido, le dernier musulman de Mbaiki
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 20:30

 

 

 

 

 

http://www.metronews.fr/ 03-03-2014 19:30

 

REPORTAGE - A la limite nord de la capitale centrafricaine, l'hôpital de Begoua accueillait il y encore quelques mois des patients chrétiens comme musulmans, avant d'être vidé et pillé par la crise inter-religieuse. En le remettant sur pied, l'ONG Médecins du monde œuvre à en faire un sanctuaire pour les deux communautés.

 

A l'est, un petit millier de musulmans, peuls, ne quitte pas les abords de la mosquée. A l'ouest, 15.000 chrétiens vivent dans un camp autour de la paroisse. Au milieu, un hôpital. Passé le kilomètre douze (PK-12), sortie septentrionale de Bangui, le centre de santé de Begoua est aujourd'hui balayé par les vents. Vidé par la crise inter-religieuse qui mine la Centrafrique depuis des mois, c'est devenu un no man's land entre deux communautés qui se regardent en chiens de faïence. L'ONG Médecins du monde (MDM) voudrait en faire un trait d'union.

 

"Ici, j'ai réalisé ma dernière chirurgie le 26 décembre", se souvient le docteur Magloire, directeur de l'hôpital depuis quatre ans, dans une salle d'opération où seul se dresse encore un fauteuil médical, inutile pour les pillards qui l'ont délaissé. Après la fuite des derniers personnels soignants le 27 décembre, quand le danger s'est fait insoutenable, ceux-ci sont venus se servir, saccageant tout sur leur passage. Les lits des patients ne comptent plus aucun matelas. Au sol, des fioles craquent sous la chaussure. Quant aux archives, elles sont parties en fumée.

 

"C'est un défi qui vaut le coup d'être relevé"

 

Sur ses deux flancs, le mur d'enceinte de l'hôpital est éventré. Au pire des affrontements, les deux camps en profitaient pour tracer leur route à travers le campus. Ce qui leur évitait de remonter jusqu'au carrefour sensible de PK-12, désormais gardé par des soldats de l'opération française Sangaris. Malgré cette présence, la zone reste la plus sensible de la capitale centrafricaine. Régulièrement, des règlements de compte entre des individus des deux communautés y relancent le cycle infernal de vengeance et d'embrasement.

 

La première étape avant un redémarrage de la structure de santé sera donc de refermer le lieu. Ensuite, un bon mois de travaux sera encore nécessaire pour retaper le vaisseau fantôme, avant que celui-ci ne retrouve sa vocation. "C'est un défi qui vaut le coup d'être relevé, vu les enjeux", explique à metronews Christophe Gargot, chef de la mission MDM à Bangui. "Ici, avant la crise, les chrétiens comme les musulmans venaient se faire soigner, sans distinction. Si, en le remettant en route, on peut contribuer à la réconciliation entre les communautés, ce serait un beau symbole. Un hôpital, c'est d'abord un lieu de vie." Dont ne dépendent rien de moins que 150.000 habitants des environs.

 

Dehors, l'équipe soignante est réunie sous un arbre. Certaines (ce sont en majorité des femmes) n'étaient pas revenues depuis deux mois. Aujourd'hui elles ont osé, parce que la force africaine Misca sécurise le site et qu'elles veulent croire au projet de MDM. Croire, aussi, que la vie entre chrétiens et musulmans sera de nouveau possible un jour. "Nous avons toujours vécu ensemble", se souvient Monique, sage-femme major depuis dix ans dans cet hôpital. Chrétienne, elle a accouché pendant toutes ces années les enfants de femmes musulmanes. "Et tout d'un coup, nous sommes devenues ennemies ! Mais ce sont nos sœurs", répète-t-elle plusieurs fois dans cette enceinte, espoir de sanctuaire, à la croisée des chemins. Et, aujourd'hui, des destins.

 

Cliquez ici pour faire un don à Médecins du monde 

 

THOMAS VAMPOUILLE, À BANGUI

Lu pour vous : A Bangui, un hôpital comme symbole de paix entre chrétiens et musulmans
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 20:02

 

 

 

 

 

le Lundi 3 Mars 2014 à 16:27  Jeuneafrique

 

La présidente centrafricaine par intérim, première femme chef d'un État francophone, a été accueillie avec honneurs et enthousiasme à Kinshasa, où s'ouvre ce lundi le Forum mondial des femmes francophones.

 

ons, crépitement de flashs, hommages... La présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, était la star incontestée de la cérémonie d'ouverture du Forum mondial des femmes francophones de Kinshasa, ce lundi 3 mars. 

 

Dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, près de 3000 délégués, dont une majorité de femmes issues de la société civile, se sont en effet levés à l'appel de son nom pour lui délivrer une standing ovation retentissante - la seule véritable de la matinée. 
  
La "solidarité féminine", qui sera l'un des sujets de ce forum, a visiblement joué à plein en faveur de la "première femme chef de l'État dans l'espace francophone", ainsi que l'a rappelé la ministre congolaise du Genre, Geneviève Inagosi. La ministre française déléguée à la Francophonie et initiatrice de ce forum, Yamina Benguigui, auteur d'un discours vibrant et emphatique ("les femmes  vont instaurer un nouveau siècle des lumières", a-t-elle prophétisé) a également été généreusement applaudie.


"Seule la femme peut apporter la paix"

 

Dans son discours, Catherine Samba-Panza a su, aussi, attirer l'adhésion des femmes. "Seule la femme peut apporter la paix, la cohésion nationale et réunir ceux que la politique a séparés, a-t-elle déclaré. Je veux compter sur toutes mes sœur pour faire de la République centrafricaine un exemple de transition réussie dirigée par une femme". 

 

"Je l'ai trouvé géniale", s'enthousiasmait Pascal Terrasse, député de l’Ardèche et Secrétaire général du Parlement de la Francophonie. Après la photo de famille, où apparaissaient aussi le président Joseph Kabila et Mary Robinson (première présidente de l'histoire de l'Irlande), le député français s'est d'ailleurs faufilé pour se rapprocher de Samba-Panza et prendre avec son smartphone un autoportrait aux côtés de la star du jour. 

 

Arrivée à Kinshasa samedi en visite officielle à bord d'un avion affrété par Kinshasa Catherine Samba-Panza devait s'entretenir avec son hôte et voisin, le président Joseph Kabila. Ce dernier, qui craint que la crise centrafricaine et ses réfugiés ne déstabilise un peu plus le vaste territoire congolais, a notamment envoyé un bataillon servir au sein de la force africaine Misca, le long de la frontière entre les deux pays. 


Catherine Samba-Panza devait repartir à Bangui dès l'après-midi, forte du soutien des femmes et des responsables politiques présents au Sommet. Mais avec toujours autant de problèmes à régler à son retour. 


  

Lu pour vous : Centrafrique : Catherine Samba-Panza superstar à Kinshasa
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 19:57

 

 

 

 

lun, 03/03/2014 - 16:54 Médi@terranée

 

Représentante personnelle du président François Hollande, la ministre de la Francophonie Yamina Benguigi participe actuellement au deuxième Forum mondial des femmes francophones qui se tient à Kinshasa. L'événement a réuni des responsables politiques comme Catherine Samba Panza, la  présidente transitoire fraîchement élue de la  République centrafricaine ou encore la première ministre du Sénégal, Aminata Touré. 


Le premier Forum, organisé à Paris il y a un an, était consacré au "Violences faites aux femmes dans les situations du conflit". Le sujet  principal du rassemblement de cette année analyse le rôle des femmes dans le développement, autour de trois ateliers : Femmes et éducation, Femmes et pouvoirs et Femmes et paix. "La scolarisation des jeunes filles de moins de 16 ans" est le sujet ajouté  au Forum, comme indispensable et urgent.

 

Pour Yamina Benguigi, il est d'une grande priorité. La ministre a demandé une déclaration solennelle et spécifique sur les droits des femmes, qui doit être adoptée à Dakar où aura lieu le troisième Forum. La future manifestation aura pour thème un sujet brûlant :"Femmes et jeunes filles, vecteurs de la paix, acteurs du développement".

 

La ministre française, déléguée auprès du ministère des Affaires étrangères chargé de Francophonie, a visité de nombreux sites prévus pour l'accueil du Sommet. Elle s'est entretenue avec des personnalités qui ont préparé la manifestation.

 

 http://www.mediaterranee.com/0312014-yamina-benguigi-au-deuxieme-forum-mondial-des-femmes-francophones-qui-se-tient-kinshasa.html#.UxTLQPl5PWk

YAMINA BENGUIGI AU DEUXIÈME FORUM MONDIAL DES FEMMES FRANCOPHONES QUI SE TIENT À KINSHASA
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 19:53

 

 

 

 

 

 

AFP 3 MARS 2014 À 18:43 (MIS À JOUR : 3 MARS 2014 À 18:52)

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé lundi, lors d’un hommage à Poitiers au soldat mort accidentellement en Centrafrique fin février, que la perspective du déploiement d’une opération de maintien de paix de l’ONU en RCA «est aujourd’hui largement partagée».

 

«La perspective du déploiement d’une opération de maintien de la paix est aujourd’hui largement partagée et correspond à une attente exprimée par les autorités de transition», a déclaré le ministre, lors de l’hommage national au caporal-chef Damien Dolet, 26 ans, au Régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers.

 

La semaine dernière, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait appelé l’ONU à accélérer sa prise de relais de la France en Centrafrique. Il avait indiqué que Paris souhaitait que le Conseil de sécurité de l’ONU examine «début mars» le «rapport» que devait présenter le secrétaire général, Ban Ki-moon, sur une opération de maintien de la paix en RCA .

 

Dans son adresse au RICM, M. Le Drian a rappelé que sur le terrain, l’action de l’opération française Sangaris, passée fin février de 1.600 à 2.000 hommes avec des renforts venus du Tchad, «se tourne désormais vers la province, où il faut sécuriser les zones qui se trouvent encore sous l’emprise de milices et de groupes criminels» et «garantir la sécurité des axes routiers». Il a rappelé qu’un tiers des forces de Sangaris est déployé en province.

 

Le caporal-chef Dolet, qui était engagé depuis le 8 février en RCA, était en mission de reconnaissance le 23 février aux alentours de Bouar, à 400 km à l’ouest de Bangui, lorsqu’il a été victime d’un accident à bord d’un véhicule blindé léger. Deux autres soldats avaient été blessés lors de la mission.

 

Damien Dolet avait rejoint en 2011 le RICM de Poitiers, avant de servir en 2013 dans l’opération Serval, au Mali.

 

ll s’agit du troisième militaire français mort en RCA depuis le début de l’opération Sangaris, le 5 décembre. Deux soldats ont été tués lors d’un accrochage avec des éléments armés, le 9 décembre à Bangui, aux premiers jours de l’intervention française.

 

Lors de la cérémonie, qui s’est tenue à huis clos à la demande de la famille, le caporal-chef Dolet a été décoré de la Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze, et nommé Chevalier de l’ordre national du Mérite, a-t-on précisé de source militaire.

Centrafrique: la perspective d’une opération de l’ONU «largement partagée», dit Le Drian
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 15:02

 

 

 

 

 

 

Mise en garde de l’ONU

 

lundi 3 mars 2014

 

L’officier responsable de la protection des réfugiés dans les agences de l’ONU (UNHCR), Philip Leclerc, a prévenu que la situation actuelle en République Centrafricaine risque de virer à « l’épuration ethnique ».

 

Dans une déclaration parvenue, samedi, à la PANA à New York, M. Leclerc a affirmé qu’il est « important de développer une culture de la médiation au sein des communautés et d’obtenir de la communauté internationale plus de renforts afin de protéger les civils ».

 

Les communautés peuvent toujours vivre ensemble pourvu qu’il y ait un dialogue, sinon l’ONU sera obligée de mettre à l’abri certaines personnes dans les zones comme le Nord du Cameroun, en RDC, au Tchad où 280.000 personnes avaient trouvé refuge au moment où des musulmans étaient pris au piège, car étant principalement la cible dans cette crise.

 

Il a souligné que le gouvernement renforce actuellement la sécurité grâce au soutien conjoint de la MISCA et de la mission française "Sangaris".

 

Comparant cette crise à celle survenue en 1990 entre Gorazde et Srebrenica, « les atteintes aux droits humains de même que le nombre de personnes déplacées peuvent être minorées avec le soutien de la communauté internationale », a-il-dit.

 

A l’heure actuelle, on compte des milliers de morts avec 2,2 millions de personnes presque la moitié de la population qui manquent du minimum vital pour vivre.

 

Déclenché en décembre 2012, ce conflit en République centrafricaine oppose les milices "Seleka" aux "anti-Balaka" et a pris une tournure sectaire quand les chrétiens ont pris les armes pour attaquer les musulmans "Seleka".

Centrafrique : crainte d’une « épuration ethnique »
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 14:47

 

 

 

 

  

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-03-03 13:20:31 -

 

Une délégation de boxeurs et d’officiel centrafricains a quitté Bangui lundi pour le Cameroun où elle prendra part du 4 au 9 mars à Yaoundé au tournoi de boxe de la Zone 3, qualificatif au championnat africain de 2014.


Quatre boxeurs, deux entraineurs et un arbitre continental constituent la délégation centrafricaine qui est conduite par le président de la fédération de cette discipline Ignace Christian Loumandet Guezzoua, en sa double casquette de vice président de la confédération africaine de boxe et président de la Zone 3.


''C'est des occasions comme celles-là, à travers le sport qu'au moins on peut témoigner aux yeux de la communauté internationale que tout n'est pas perdu en Centrafrique'', a confié à la presse Ignace Christian Guezzoua Loumandet. 


Au sujet du tournoi, il a affirmé : ‘'nous partons optimistes parce la boxe centrafricaine n'a jamais démérité. Quand nous sortons, nous ramenons toujours au moins une médaille. C'est depuis 4 ans que je siège à la confédération. Profitant de ma position je me bats pour hisser le drapeau de la RCA à un niveau au moins appréciable''.


''En tant que vice-président de la confédération africaine de boxe, nous veillerons sur cette compétition'', a-t-il en outre promis.


En prélude au tournoi, les présidents des fédérations des 12 pays de la Zone 3, composés pour la majorité des pays de l'Afrique centrale et de quelques pays de l'Afrique australe pays, vont plancher sur le calendrier du prochain championnat de 2015, le programme d'activité de la zone 3, le calendrier des stages technique pour les entraîneurs et stage de recyclage pour les arbitres confédéraux.

 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=509559#sthash.XxmTKQpi.dpuf

Les pugilistes centrafricains à Yaoundé pour le tournoi de la zone 3
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