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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:49

 

 

 

 

 

BANGUI Samedi 1 mars 2014 | 18:45 UTC (Xinhua) - Arrêté et incarcéré à la prison centrale de Ngaragba à Bangui depuis deux semaines, le porte- parole des milices d'autodéfense anti-Balakas (anti-machettes), le lieutenant Yvon Konaté, juge irrégulières les conditions de son arrestation avec celle de 11 autres leaders de ces groupes armés et demande leur libération pure et simple.

 

"Nous sommes 11 militaires dont 3 officiers supérieurs des anti-Balakas (dont lui-même, NDLR). Arrêtés par les forces étrangères à Centrafrique, nous ne sommes pas encore présentés au juge d'instruction. C'est inadmissible cette procédure", a déclaré à Xinhua le chef milicien dans un entretien téléphonique vendredi. L'ex-officier de l'armée centrafricaine fait état de conditions de détention inhumaines dans la prison centrale de la capitale centrafricaine. "Nous n'avons pas de nourriture, ni de soins. Les conditions de nos détentions sont malsaines", a-t-il soutenu.

 

Les leaders des anti-Balakas sont accusés d'être les instigateurs de la persistance des violences à Bangui et d'autres villes centrafricaines, en dépit de la démission le 10 janvier sous la pression des dirigeants d'Afrique central et de France, de Michel Djotodia, leader de l'ex-rébellion de la coalition Séléka qui a renversé François Bozizé en mars 2013 et qu'ils combattaient, en représailles à leurs exactions contre la population.

 

Par ailleurs, le coordonateur politique de ces milices, Patrice- Edouard Ngaïssona, dont les troupes de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) a annoncé mardi l'arrestation à la frontière congolaise, a fait une sortie spectaculaire à Bangui et a démenti son arrestation en présence de Xinhua, vendredi à son domicile dans le quartier Boy-Rabe, fief des milices anti-Balakas.

 

La branche des milices qu'il dirige est qualifiée "d'extrémiste " par le pouvoir de Bangui, la MISCA et les soldats français de l' opération Sangaris intervenant sous mandat onusien pour la restauration de la sécurité dans ce pays d'Afrique centrale qui sombre dans l'insécurité depuis plus d'un an.

 

 La situation sécuritaire et humanitaire demeure chaotique dans ce pays où les anti-Balakas et les ex-rebelles de la Séléka continuent de s'affronter. Selon la Croix-Rouge centrafricaine, 13 corps ont été ramassés depuis lundi à Bangui dont 2 vendredi, ce qui porte à 1.253 le nombre de cadavres enregistrés dans la capitale depuis décembre.

 

 Relaxe, motivé, optimiste et visiblement rassuré, Ngaïssona a déclaré à Xinhua que "la publication de l'Union africaine n'était qu'une simple intoxication et diffamation".

 

Selon une source judicaire, les responsables de la MISCA et ceux des troupes françaises ont été convoqués jeudi par le ministre de la Justice pour des explications à propos de cette publication officielle de l'UA. Aucune information n'est filtrée de cette rencontre.

 

 

 

Centrafrique : Le porte-parole des milices anti-Balakas juge son arrestation irrégulière
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Centrafrique-Presse.com
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:15

 

 

 

 

 

http://www.ajib.fr/  PUBLIÉ LE 5 MARS 2014 PAR OUM MICHKET

 

Livrés à leur propre sort, les musulmans centrafricains sont contraints de fuir le pays, s’ils veulent survivre. Un nettoyage ethnico-religieux est en cours dans le pays, ciblant les musulmans. A tout cela, s’ajoute un déplacement massif de la population musulmane. Des musulmans centrafricains, ont préféré se défendre plutôt que de fuir leurs terres et leurs […]

 

Livrés à leur propre sort, les musulmans centrafricains sont contraints de fuir le pays, s’ils veulent survivre. Un nettoyage ethnico-religieux est en cours dans le pays, ciblant les musulmans. A tout cela, s’ajoute un déplacement massif de la population musulmane.

Des musulmans centrafricains, ont préféré se défendre plutôt que de fuir leurs terres et leurs biens.


Ils ont pour cela formé un nouveau groupe d’auto-défense. Il a pour objectif de se défendre face aux attaques des milices anti-Balaka (chrétiennes).
L’Organisation de la Résistance Islamique (ORMC) comprend environ 5000 membres bien équipés.


Selon l’ex-ministre du tourisme, Abakar Sabone, qui avait annoncé sa création, cette organisation a été bâtie sur « les ruines » de l’ex-Séléka qui avait auparavant, en 2013, renversé le Président François Bozizé.


Toujours selon l’ancien Ministre du Tourisme, l’organisation est en réalité une coalition de trois mouvements : l’Union des forces démocratiques pour le Rassemblement, le parti de l’ancien Président Michel Djotodia, le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice et l’Organisation de la Jeunesse Islamique.

 

Cette organisation résulte des atrocités commises par les anti-Balaka (exécutions, lynchages, sur les musulmans), mais aussi de la passivité des forces internationales qui ont regardé les musulmans se faire massacrer sans pour autant agir.

 

Des anti-balaka avouent avoir tué des musulmans, et saccagé des maisons, et la mosquée, à Miskine, dans un quartier de Bangui.  »Avec cette machette, j’ai tué plus de 30 musulmans. Ce qui m’était le plus drôle, c’était les cris des femmes qui scandaient en arabe « Allah ouakbar », comme si je comprenais leur langue », raconte, Ndizi Kané, l’un d’eux avec sa machette à la main à un journaliste, reporter de l’agence Anadolu. Ce témoignage fait froid dans le dos et montre la violence et la haine extrêmes à l’égard des musulmans qui règnent dans le pays.

 

Pourtant, des forces extérieures se trouvent sur place, les forces françaises (plus de 2000 hommes), et la force africaine, la Misca (environ 6000 hommes). Une force européenne de 1000 hommes, l’Eufor-RCA, a été annoncée par le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

 

 

 

Centrafrique : livrés à eux-mêmes, les musulmans créent un groupe d’auto-défense
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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 09:00

 

 

 

 

 

http://www.portesouvertes.fr/   04/03/2014

 

 

Après avoir été pris pour cible par les rebelles de la Séléka, des chrétiens sont aujourd’hui menacés par les milices anti-balakas pour avoir dénoncé leurs exactions.

 

Depuis que les responsables chrétiens de Centrafrique ont dénoncé la violence commise par les milices anti-balakas (décrites faussement comme des milices chrétiennes), ils ont reçu des menaces de leur part.

 

« La confrontation entre la Séléka et les anti- balakas a entamé un cercle vicieux de représailles dont la population civile est victime et nous condamnons cette violence » ont affirmé les responsables chrétiens de Centrafrique dans un document rédigé à l’intention de la communauté internationale, l’appel de Bangui II.

 

Les milices d’autodéfense des anti- balakas, ont résisté contre les rebelles et mercenaires de la Séléka. Mais aujourd’hui, ces milices ne protègent plus la population civile et se livrent aux mêmes horreurs que celles perpétrées impunément par les mercenaires de la Séléka pendant des mois.

 

Sur place, l’Eglise continue à se mobiliser pour que la paix revienne dans le pays.

Centrafrique : chrétiens menacés par les milices anti-balakas
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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:52

 

 

 

 

 

Droits humains

http://www.temoignages.re/  

 

L’Experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a été récemment nommée par le Conseil des droits de l’homme, effectuera sa première mission dans le pays du 4 au 14 mars 2014.

 

GENEVE, Suisse, 4 mars 2014/African Press Organization (APO)

 

Cette mission a pour but de suivre la situation des droits de l’homme et d’identifier les domaines d’assistance technique et de renforcement des capacités qui aideront le pays à remplir ses obligations en matière de droits de l’homme.

 

« Ces derniers mois, la République centrafricaine (RCA) s’est enfoncée dans une crise sans précédent. Le pays n’a cessé d’être le théâtre de toutes sortes de violations des droits de l’homme allant des exécutions extrajudiciaires les plus horribles que le pays ait jamais connues, à des traitements inhumains et dégradants infligées pour l’essentiel à des femmes et à des enfants », a-t-elle déclaré.

 

« Ma présence en RCA témoigne de l’intérêt qu’accorde la communauté internationale à la crise centrafricaine et à sa préoccupation face aux nombreuses violations des droits de l’homme qui ont été rapportées. Elle montre aussi l’importance et la nécessité de trouver au plus vite une solution idoine de nature à mettre fin à ces violations », a affirmé l’Experte indépendante.

 

« Je me rends en RCA porteuse d’un message d’encouragement et de soutien aux nouvelles autorités, et notamment à la Présidente Mme Catherine Samba-Panza, ainsi qu’à tous ceux et toutes celles qui ont déployé des efforts pour la recherche de la paix et de la protection des droits de l’homme en RCA », a-t-elle ajouté.

 

Au cours de sa mission de dix jours, Mme Keita Bocoum s’entretiendra avec des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des membres des agences des Nations Unies et du corps diplomatique. Elle se rendra également à l’intérieur du pays.

 

A l’issue de sa mission, le vendredi 14 mars, l’Experte Indépendante tiendra une conférence de presse, dont les détails seront fournis ultérieurement.

 

L’Experte indépendante des Nations Unies sur la RCA présentera une mise à jour orale lors la 25ème session du Conseil des droits de l’homme, le 26 mars 2014.

Centrafrique : l’Experte indépendante de l’ONU en visite officielle
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 20:24

 

 

 

 

 

BERENGO, 4 mars 2014 (AFP) - A Berengo, à deux heures de route de Bangui, l'ancien palais de Bokassa est occupé par plusieurs centaines de Séléka, chrétiens, abandonnés par leur hiérarchie et livrés à eux-mêmes, à leurs kalachnikov en bois et aux souris dont ils se nourrissent.

 

C'est une grande propriété dont les petits bâtiments blancs de l'entrée sont gagnés par la brousse. Au premier abord, l'endroit paraît désert, abandonné. Mais des hommes sortent de leurs cubes, en petites foulées et en file indienne pour se mettre au garde à vous.

 

Devant le palais décati du défunt empereur centrafricain Bokassa 1er, et sa piscine remplie d'un bouillon de culture verdâtre, une cinquantaine de ces hommes procède à une prise d'armes. "Arme au pied !", "arme en main !", "présenter arme !": en tongs et maillot de foot le chef de section passe ses ordres, suivis à la lettre.

 

A un détail près: les armes sont factices. Les kalachnikovs sont en bois, le lance-roquettes est un tuyau d'eau, le mortier ne fera pas de mal à une mouche.

 

En bonnet, short et chemisette, Louis Degon Zambakoumba, 23 ans, s'explique: "c'est le président Djotodia qui nous a amenés ici pour nous donner une instruction militaire. Nous avons terminé notre formation et depuis nous attendons".

 

"Nous mangeons comme des cochons"

 

Ces hommes sont arrivés ici le 2 avril 2013. Ils étaient alors 1.200, selon leur dires. A cette époque, à Bangui, les rebelles Séléka majoritairement musulmans venaient d'installer Michel Djotodia au pouvoir. A Berengo, l'instruction commence alors devant une grande statue en bronze de Bokassa. Ici tous les Séléka sont chrétiens.

 

Mais quelques mois plus tard, en décembre, instructeurs et gradés fuient la place en pleine offensive des miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka. Dans la foulée, M. Djotodia est contraint à la démission pour son incapacité à arrêter les turies interreligiieuses.

 

Depuis, ils sont plusieurs centaines à survivre à Berengo, prisonniers d'une prison sans murs d'où on peut sortir pour aller jusqu'au village mais pas jusqu'à Bangui. Trop dangereux pour un Séléka.

 

"Nous sommes tous chrétiens, catholiques ou protestants. Il n'y a pas un musulman ici. Mais à cause des troubles, on ne peut pas sortir", expliqué Louis Degon dans l'ancien palais où les peintures blanches et les dorures ont laissé place à un béton infâme rongé par l'humidité, devenu un havre pour les chauves-souris.

 

Devant la piscine et la carcasse en ferraille d'un toboggan, sous la terrasse du palais, des hommes font cuire des racines: des ignames sauvages. Un autre arrive avec une souris pendue à un piège en bois. Il va la cuisiner. Ils en attrapent 150 par jour.

 

Ils se nourrissent aussi de crapauds, des poissons qui barbotent dans la piscine,.... "Nous dormons sur des cartons, nous mangeons comme des cochons, notre vie quotidienne est catastrophique", tranche Patrick Mbetissinga, 24 ans: "mais nous sommes propres car nous sommes militaires".

 

Ils se nourrissent aussi de l'espoir d'intégrer l'armée. "Nous sommes des fils du pays et nous sommes bien formés militairement, ils ne peuvent pas nous abandonner", tente de se rassurer Barnabé Metefara, 28 ans.

 

- "Ce sont de bons Séléka" -

 

A quelques kilomètres de là, au check-point des anti-balakas, le sort des Séléka chrétiens ne fait pas sourire. "Ils sont nés en Centrafrique, ils veulent travailler avec nous, ce sont les bons Séléka, pas les mauvais Séléka qui pillent et saccagent", expliquent le caporal anti-balaka Manou Mana.

 

Pour survivre, des Séléka ont vendu leur treillis à des anti-balaka, comme un passage de relais.

 

Costume sombre et cravate rouge sur sa bedaine, le maire du village depuis 21 ans se souvient que ce palais était un "bijou" à l'époque des années de pouvoir triomphant de Bokassa.

 

Ex sous-officier de l'armée française, Bokassa s'était fait nommer président à vie en 1972. Il s'était proclamé empereur cinq ans plus tard, une des nombreuses excentricités qui ont marqué son régime mégalomane, avant sa chute précipitée en 1979 suite au massacre d'une centaine d'écoliers par sa garde personnelle.

 

L'édile prend l'affaire au sérieux. "Nous travaillons pour que l'armée les intègre", dit-il. "Ils n'ont rien et on va créer de l'insécurité en les abandonnant comme ça".

 

 

Dans l'ancien palais de Bokassa, des Séléka chrétiens abandonnés à leur sort
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:36

 

 

 

 

 

 

GENEVE 04/03/14 17:07 (Reuters) - L'état de santé des réfugiés qui fuient les conflits armés en Afrique ne cesse de s'aggraver en raison notamment de la malnutrition et la situation est particulièrement grave pour les enfants, ont déclaré mardi à Genève les organisations humanitaires de l'Onu.

 

Parmi les derniers décès recensés figurent quinze enfants de Centrafrique réfugiés au Cameroun et morts le week-end dernier des suites de carences alimentaires, a dit lors d'une conférence de presse Melissa Fleming, porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

 

"Ce n'est que la partie émergée de l'iceberg", a souligné Patrick McCormick, porte-parole de l'Unicef, le fonds de l'Onu pour l'enfance.


Les violences de ces derniers mois en République centrafricaine et au Soudan du Sud ont forcé 1,8 million de personnes à fuir leurs maisons.


"Nous constatons que ces réfugiés sont dans un très mauvais état physique. Certains souffrent de paludisme, de diarrhée, d'infections pulmonaires", a précisé Melissa Fleming. "En République centrafricaine, beaucoup sont restés longtemps cachés dans la brousse, parfois pendant un an, ce qui a eu de graves répercussions sur leur état de santé."


"De nombreux enfants, jusqu'à l'âge de cinq ans, montrent à des degrés divers des signes de malnutrition", a ajouté la porte-parole du HCR.

 

(Tom Miles, Guy Kerivel pour le service français, édité par Tangi Salaün)

 

(c) Copyright Thomson Reuters 2014.

L'Onu inquiète pour les réfugiés centrafricains et sud-soudanais
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:25

 

 

 

 

 

 

Luanda (Angola) - 2014-03-04 13:00:07 (APA) - La présidente de la transition de la République centrafricaine Catherine Samba-Panza est attendue ce mardi à Luanda pour une visite de travail de deux jours, a annoncé le ministère angolais des Affaires étrangères. Selon la même source, la visite de Samba-Panza entre dans le cadre de la coopération bilatérale entre Luanda et Bangui.


La chef de la transition centrafricaine qui devrait être accueillie à son arrivée par le ministre angolais des Affaires étrangères, Georges Chikoti, va avoir, mercredi, des entretiens avec le président angolais José Eduardo dos Santos.


Pays riche en diamants, en bois, en or, en uranium et en pétrole, la République centrafricaine est en proie à des coups d'Etat cycliques ainsi qu'à de nombreuses rébellions pour le contrôle des ressources de l'Etat depuis qu'elle a obtenu son indépendance de la France en 1960. 


Les effets néfastes des conflits en République démocratique du Congo, au Soudan et au Tchad, des pays voisins, se sont propagés en RCA, remettant en question l'Etat de droit et accentuant la corruption ainsi que l'indiscipline de l'armée.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=509658#sthash.QVtUG3dG.dpuf

 

 

Visite de travail: la Présidente de transition de la RCA attendue mardi à Luanda 

 

Luanda - La Présidente par intérim de la République centrafricaine (RCA), Catherine Samba-Panza, est attendue mardi, à Luanda, pour une visite officielle de 48 heures, dans le cadre de la relance des relations bilatérales.

 

Selon un communiqué du ministère des Relations extérieures parvenu lundi à l'Angop, la Présidente par intérim sera reçue mardi par le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Rebelo Pinto Chikoti.

 

Il est également prévu le même jour des conversations officielles entre les délégations ministérielles d'Angola et de la RCA, qui seront dirigées par le ministre angolais des Relations extérieures, Gorges Chikoti et le ministre centrafricain des Transports et de l'Aviation civile, Djoubaye Abazene.

 

D’après le programme officiel, Catherine Samba-Panza sera reçue mercredi en audience par son homologue angolais, José Eduardo dos Santos.

 

 

Catherine Samba-Panza attendue en Angola pour une visite de travail
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 13:11

 

 

 

 

04/03/2014 à 10:00 Par Vincent Duhem     jeuneafrique.com

 

Cible numéro 1 des autorités centrafricaines, Pierre-Édouard Ngaissona court toujours. L'ex-ministre de Bozizé s'est autoproclamé "coordinateur politique" des milices anti-balaka.

 

Si la situation à Bangui n'est toujours pas stabilisée, Ngaïssona, 46 ans, n'y est sans doute pas étranger. "Coordinateur politique" autoproclamé des anti-balaka, l'ex-président de la Fédération centrafricaine de football (FCF) a vu dans la montée en puissance de ces milices d'autodéfense l'occasion de se repositionner sur l'échiquier politique.

 

Comme tous ceux qui ont prétendu être derrière ce mouvement sans véritable chef, Ngaïssona n'en contrôle qu'une petite partie. Une faction "bien équipée, composée notamment d'officiers des Forces armées centrafricaines et d'ex-membres de la garde présidentielle, opérant principalement à Boy-Rabe [quartier de Bangui réputé favorable à l'ancien président François Bozizé]", précise une source sécuritaire française, pour qui il ne fait aucun doute que Ngaïssona reçoit ses ordres de la famille de Bozizé.

 

Il faut dire que l'homme s'est forgé une réputation sulfureuse. En 2002, alors qu'il est agent des Eaux et Forêts, il est visé par l'opération mains propres lancée par le Premier ministre, Martin Ziguélé, et accusé de nombreuses malversations financières. Après un détour par la case prison, Ngaïssona revient aux affaires à la faveur du coup d'État de Bozizé en mars 2003. Ambitieux, "il raflait tous les marchés de l'État", selon un politicien.

 

Prêt à tout

 

Bombardé ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement d'union nationale en février 2013, Ngaïssona aurait participé, peu avant le putsch de la Séléka, à la radicalisation des esprits, distribuant des armes aux membres de la Coalition citoyenne contre les rébellions armées (Cocora), pro-Bozizé.

 

Difficile de dater ses premiers contacts avec les anti-balaka. Toujours est-il qu'il quitte le Cameroun - où il s'était réfugié - pour Bangui peu après la chute de Michel Djotodia, le 10 janvier. Il revient avec la ferme intention de profiter du nouveau rapport de force défavorable à la Séléka. L'ancien ministre tente d'intégrer le gouvernement puis d'y placer des membres de sa famille. En vain. Estimant que l'équipe d'André Nzapayeké n'est pas représentative, il reprend son entreprise de déstabilisation et devient l'une des cibles prioritaires des nouvelles autorités.

 

Ngaïssona, qui bénéficie de quelques soutiens importants, a pu échapper à l’opération menée le 15 février par l’armée française et la Misca ayant conduit à l’arrestation de plusieurs chefs anti-balaka. Le 25 février, la Misca croit enfin annoncer sa capture... Avant de faire son mea culpa quelques jours plus tard : "Après recoupement des informations reçues, il s’avère que la personne arrêtée réponde plutôt du nom de Eugène Barret Ngaïkossé, ancien capitaine des Forces armées centrafricaines (FACA) et membre du groupe anti-balaka, avec son frère Claude Ngaïkossé. La similitude des patronymes est à l’origine de cette méprise que la MISCA regrette", peut-on lire dans un communiqué daté du 1er mars.

 

Ngaïssona, lui, court toujours.

 

Par Vincent Duhem

 

Lu pour vous : Centrafrique : Ngaïssona, l'homme qui se voulait "roi" des anti-balaka
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:43

 

 

 

 

 

par RFI   04-03-2014 à 11:36

 

Ils pensaient trouver le salut hors de Centrafrique, mais pour beaucoup de ceux qui ont fui ce pays l'arrivée au Tchad pose la question de la survie quotidienne. Les quelques 70 000 personnes évacuées ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Pour la grande majorité, il n'y a que la faim et les maladies en attendant que l'on décide de leur sort.

 

On les appelle les « retournés sans attache ». Ils s’entassent dans les points de passage frontaliers où ils ne sont censés rester que quelques jours, le temps d’être enregistrés et envoyés ailleurs. Seulement, devant l’afflux, les autorités tchadiennes et le HCR ne savent pas quoi faire d’eux. Ils sont Tchadiens d’origine, donc ne peuvent bénéficier de la protection offerte aux réfugiés, mais ayant vécu en Centrafrique depuis plusieurs générations parfois, ils n’ont nulle part où aller.

 

A Sido, principal point d’entrée au Tchad, ils sont déjà 13 000 à survivre ainsi dans des conditions déplorables, comme en témoigne Sarah Château, chef de mission pour Médecins sans frontières (MSF) : « Ils n’ont que très peu d’assistance humanitaire. Seulement 3 000 personnes dorment dans des abris constitués de bâches plastiques. Les autres dorment sous les arbres. Il y a 20 latrines, 20 points d’eau, des conditions d’hygiène assez catastrophiques ».

 

Ni réfugiés, ni vraiment Tchadiens, ces gens font l’objet de discussions à Ndjamena pour savoir quel sort leur sera réservé. En attendant, ils succombent aux maladies et pour manger, ils bénéficient de la solidarité des populations et autorités locales. A Sido, le Programme alimentaire mondial (PAM) n’est plus en mesure de distribuer de l’aide alimentaire depuis plusieurs semaines.

 

Toutes les agences de l’ONU sont dans cette situation financière déplorable. « Aussi bien le HCR, l’Unicef, le PAM, la FAO [Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture], en tant que communautés humanitaires nous lançons un appel à tous les bailleurs pour qu’ils puissent aider dans la gestion de ces populations », explique Aminata Gueye, représentante du HCR au Tchad.

 

Aux conditions de survie extrêmes de ces 13 000 de Sido vient s’ajouter un facteur aggravant : la pluie, qui tombe depuis deux jours.

Tchad : vive inquiétude pour les réfugiés venus de Centrafrique
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:40

 

 

 

 

 

Pana 04/03/2014

 

Un premier convoi de 180 ressortissants maliens de la République centrafricaine réfugiés au Cameroun est arrivé dimanche à 5 heures 20 à Bamako à bord d‘un avion d’une compagnie italienne, a constaté la PANA sur place.

 

Ce premier groupe de réfugiés maliens était dirigé par le consul général du Mali au Cameroun, le Dr Moussa Balla Diakité.


Selon le diplomate, l’opération de rapatriement a été rendue possible grâce au gouvernement malien, appuyé par son partenaire, l’Organisation internationale des migrations (OIM,) et les autorités camerounaises.


'Nos compatriotes sont arrivés sur le sol camerounais par la frontière à 900 km de Douala. Après, nous les avons convoyés jusqu’à Douala, hébergés pour, enfin, les acheminer aujourd’hui à Bamako, a déclaré M. Diakité qui estime à plusieurs milliers les Maliens vivant encore en Centrafrique.


Selon lui, les Maliens de ce premier convoi vivaient dans les villes proches des frontières camerounaises.


'C’est ce qui a rendu possible leur rapatriement, d’autres sont dans des localités situées surtout du côté de la frontière soudanaise. Tous les jours nous recevons leurs cris de détresse', a-t-il indiqué.


Le contingent arrivé dimanche au Mali est constitué en majorité de femmes, de quelques jeunes et d'enfants.


Au total, 720 Maliens ont trouvé refuge à Douala pour échapper aux exactions, viols, pillages et tueries et ont exprimé leur volonté de rentrer au Mali.


Outre le Cameroun, de nombreux Maliens se sont également réfugiés au Tchad.


Plus d’un millier sur les 3.000 Maliens officiellement identifiés en Centrafrique ont été déjà rapatriés en raison du conflit inter-communautaire déclenché dans ce pays après le renversement du régime du président François Bozizé.

Retour de 180 Maliens de Centrafrique exilés au Cameroun
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