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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 01:32

 

 

 

 

 

http://letempstg.com/   06/04/2014 by Komi Dovlovi 

 

 

Le Forum panafricain pour la paix et le développement (Fondation Pax Africana), dirigé par l’ancien Premier ministre Edem Kodjo, se dit “étourdi” et “attristé” par l’annonce du retrait des troupes tchadiennes de Centrafrique. Le Secrétariat général de l’ONU  accuse les soldats tchadiens, plus gros contingent (1000 hommes) de la force africaine de la MISCA d’avoir délibérément tiré sur la foule le 29 mars dernier, sans avoir été provoqué. Les tirs ont fait plus de 30 civils tués. Le Président Idriss Deby a demandé le retrait d ses forces suite à cette accusation. Le retrait des Tchadiens pourraient déséquilibrer la mission de paix qui peine déjà à s’imposer et à pacifier un pays où se déroulent des meurtres de masse entre chrétiens et musulmans.

 

Dans sa déclaration, Pax Africana, souligne sur un ton de supplication, le rôle joué par le Tchad dans les crises en Afrique.

 

Depuis la crise du Mali, le Tchad et son Président, par leur présence active sur le terrain, alors que le continent dans son ensemble se cherchait, ont sauvé l’honneur de l’Afrique et méritent notre profonde reconnaissance, selon la déclaration.

 

Voisin du Centrafrique, le Tchad constitue avec 1000 hommes, le plus gros des forces africaines présentes dans ce pays plongé dans des heurts ethniques et religieux, aux relents génocidaires, entre chrétiens et musulmans.  Des immigrés tchadiens musulmans ont été chassés de ce pays, suite au départ du Président Michel Djotodia et de ses rebelles musulmans de la Seleka, dont certains sont d’origine tchadienne. Les civils centrafricains accusent régulièrement le Tchad d’être derrière les troubles qui secouent le Centrafrique, et y est vu comme juge et partie.

 

Dans un langage empreint de toute diplomatie, la fondation Pax Africana rappelle ces “rapports de voisinage sont parfois incommodes voire malsains”, mais note que le Tchad mérite “le respect et la considération” pour avoir “ses enfants pour assurer la pérennité d’un autre pays africain”.

 

La fondation demande au Président Idriss Deby de dépasser les considérations entre voisins, et de continuer à assurer la pacification du Centrafrique comme il a déjà fait au Mali. Pax Africana demande au Président Idriss Deby de revenir sur décision de retrait.

 

Quels que soient les antipathies, les soupçons, les arrière-pensées, les agressions verbales et physiques qui tissent la trame des rapports tourmentés entre les divers protagonistes dans la crise centrafricaine, nous n’oublions pas que les Tchadiens ont perdu la vie pour une cause africaine comme ils l’ont déjà fait au Mali.

 

C’est pourquoi PAX AFRICANA apporte son soutien au peuple tchadien et à son Président, et lance un appel urgent, pressant et fraternel au Président DEBY pour qu’il considère à nouveau, sa décision de retrait de ses troupes.

 

Il  a sans doute raison d’avoir agi ainsi mais peut-on réellement et durablement avoir raison contre toute l’Afrique, indique le communiqué.

 

L’annonce du retrait des forces tchadiennes de Centrafrique peut entraîner un déséquilibre dans la Misca. La MISCA compte près de 6000 hommes en Centrafrique, en plus de la présence de 1600 soldats français de l’opération “Sangaris”, l’Union Européenne a annoncé le 02 avril dernier l’envoie de 800 hommes. Avec l’arrivée des Européens, on comptera en tout 7.400 hommes en Centrafrique, une présence importante qui ne dissuade pas les violences  génocidaires de continuer, qui ont fait plusieurs centaines de morts.

 

Mais le contingent européen peut-il remplacer le départ valablement les troupes tchadiennes de la MISCA ? Telle est le défi que doivent relever l’Union Africaine et la Communauté internationale.

 

Portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et présidée par Edem KODJO, ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.

 

Si Edem Kodjo est présent dans la médiation de conflits internationaux, la Fondation Pax Africana ne s’est elle réellement distinguée que par des déclarations.

Lu pour vous : La fondation Pax Africana demande à Idriss Deby de ne pas retirer ses troupes de Centrafrique
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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 01:25

 

 

 

 

Par Ola AWONIYI | AFP 6 avril

 

Pays le plus peuplé d'Afrique et premier producteur de pétrole africain, le Nigeria est devenu dimanche la première économie du continent grâce à un changement de calcul statistique, passant devant l'Afrique du Sud.

 

Le PIB (produit intérieur brut) du Nigeria en 2013 s'élève désormais à 510 milliards de dollars, a annoncé le chef du Bureau national des statistiques, Yemi Kale. En 2012, le PIB du pays était de 453,9 milliards de dollars, selon cette même méthode, alors qu'il était de 384 milliards de dollars pour l'Afrique du Sud la même année.

 

"Le Nigéria est devenu la plus grande économie en Afrique en terme de PIB et devient la 26e plus grande économie dans le monde", a souligné la ministre des Finances Ngozi Okonjo-Iweala.

 

"Sur la base du revenu par tête, le Nigeria arrive en 121e position dans le classement mondial", a-t-elle ajouté.

 

Des statisticiens des Nations unies recommandent aux pays de modifier tous les cinq ans le mode de calcul de leur produit intérieur brut pour prendre en compte les évolutions dans la production et la consommation, mais le Nigeria n'avait pas modifié sa méthode de calcul depuis 1990.

 

Les nouveaux chiffres, qui prennent en compte l'apparition et le développement rapide de nouveaux secteurs et de nouvelles industries, notamment les télécommunications et l'industrie locale du cinéma, Nollywood, donnent aux investisseurs étrangers une vision plus réaliste de l'économie du pays.

 

Mais, selon les experts, ces chiffres ne doivent pas être interprétés comme un signe de développement, l'Afrique du Sud étant largement devant le Nigeria en termes de PIB par habitant, d'infrastructures et de gouvernance.

 

Si une petite partie de la population est extrêmement riche, la grande majorité des quelques 170 millions de Nigérians vit avec moins de deux dollars par jour, dans un pays --le plus peuplé d'Afrique --qui manque cruellement d'infrastructures, où tous n'ont pas accès à l'eau potable, où les coupures d'électricité sont quotidiennes et la corruption endémique.

 

Pour Dawie Rodt, de l'Efficient Group, basé en Afrique du Sud, "en termes d'infrastructures et de systèmes de gestion l'Afrique du Sud reste un géant, loin devant le Nigeria".

 

Selon Mme Okonjo-Iweala, le PIB par tête au Nigeria est désormais de 2.688 dollars pour 1.555 dollars en 2012. Mais celui de l'Afrique du sud est beaucoup plus élevé à 7.508 dollars.

 

Le changement de méthode de calcul "est plus cosmétique qu'autre chose. Mais nous pensons que cela va augmenter les opportunités d'investissement au Nigeria", a estimé de son côté Chuba Ezekwesili, un économiste du centre de recherche Nigeria Economic Summit.

 

- Nollywood et téléphonie mobile -

 

Le Nigeria, principal producteur et exportateur de pétrole africain, a enregistré de forts taux de croissance ces dernières années, devenant de plus en plus attractif pour les investissements des entreprises étrangères, malgré la corruption rampante, les problèmes de vol de pétrole à grande échelle et l'insurrection islamiste qui sévit dans le Nord.

 

Le taux de croissance annuel a atteint en moyenne 6,8% entre 2005 et 2013 et les prévisions de croissance pour cette année sont de 7,4%, selon les chiffres du Fonds monétaire international (FMI).

 

En comparaison, l'Afrique du Sud a connu un taux de croissance légèrement supérieur à 5% entre 2005 et 2008-9, et peine depuis à dépasser les 3,5%.

 

Les télécoms et l'industrie du cinéma comptent parmi les secteurs qui ont le plus évolué au Nigeria depuis 1990.

 

A cette époque, le Nigeria comptait peu de lignes de téléphone fixe alors qu'aujourd'hui, il s'agit du plus important marché de téléphonie mobile d'Afrique, avec environ 167 millions de lignes en service selon la commission nigériane des communications.

 

La très prolifique industrie du film de Nollywood génère quant à elle jusqu'à 590 millions de dollars de chiffre d'affaires annuel, selon Robert Orya, à la tête de la banque nigériane de l'import-export.

 

- 'Effet psychologique' -

 

Certains experts, comme Roelof Horne, de l'Investec Asset Management, attendent de cette révision un "effet psychologique" sur la perception du continent africain par les étrangers.

 

Mais pour Bismarck Rewane, directeur de la firme Financial Derivatives Company basée à Lagos, la révision du PIB ne peut être significative "que si elle a un impact positif sur le niveau de vie des gens".

 

"Les Nigérians paieront toujours l'essence le même prix, ils auront toujours le même argent dans leurs poches et la distribution d'électricité ne va pas changer lundi matin", rappelle-t-il

 

"Du coup, l'exercice ressemble plutôt à un voyage de la réalité vers la vanité", assène-t-il.

Le Nigeria désormais première économie africaine devant l'Afrique du sud
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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 01:22

 

 

 

 

http://fr.alakhbar.info/ 

 

ALAKHBAR (Nouakchott) 07.04.2014  Heure: 00:01 GMT - Le parti d’opposition mauritanien Hatem a déploré "l’incapacité, selon lui, des forces internationales de protéger les musulmans contre l'extermination qu’ils subissent en République centrafricaine".

 

Le Conseil national du parti qui étaient en congrès samedi 5 avril à Nouakchott a aussi regretté la condamnation à mort de 500 personnes, membres de la confrérie des frères musulmans en Egypte.

 

Et en Mauritanie, Hatem a exprimé ses inquiétudes face à l’"impunité dont jouissent les auteurs de l’autodafé des livres du rite malékite, du texte blasphématoire à l’encontre du prophète Mohamet et de la profanation du Coran".

 

Le parti a par ailleurs constaté qu’"on a laissé le christianisme et  l’idéologie chiite se développer en Mauritanie pendant qu’on procédait à la dissolution de l’association islamique El-Mostaqbal", dirigée par Mohamed Hassan Ould Deddew, directeur du centre de formation des oulémas en Mauritanie.

Mauritanie: les musulmans, "pas protégés en Centrafrique" (Hatem-Opposition)
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 00:24

 

 

 

 

 

5/04/14 - 17h44  Source: Belga

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lancé samedi à Bangui une appel vibrant aux leaders centrafricains pour qu'ils empêchent un nouveau génocide en Afrique, 20 ans après le Rwanda, dans un discours au parlement provisoire.

 

"D'ici je vais directement à Kigali pour commémorer (lundi) le 20e anniversaire du génocide rwandais", a lancé M. Ban lors d'une visite surprise de quelques heures à Bangui sur la route du Rwanda. 


"C'est votre responsabilité à tous - en tant que leaders - d'assurer que nous n'aurons jamais à commémorer un tel anniversaire en Centrafrique. Ne répétez pas les erreurs du passé, n'oubliez pas d'en tirer les leçons", a-t-il dit à la tribune du Conseil national de transition (CNT), le parlement provisoire. 


"Une épuration ethnico-religieuse est une réalité" en Centrafrique, a souligné le secrétaire général: "de nombreux membres de la minorité musulmane ont fui. Musulmans et chrétiens sont exposés à un danger mortel du simple fait de leur appartenance à une communauté ou de leur croyance".


"La communauté internationale a fait défaut aux Rwandais il y a 20 ans. Et nous risquons de ne pas en faire assez pour les Centrafricains aujourd'hui", a-t-il poursuivi devant l'assemblée avant de rappeler que "des crimes atroces sont commis ici". 


En Centrafrique, "la sécurité de l'État a cédé la place à un état d'anarchie", a-t-il rappelé, en "félicitant les forces de l'Union africaine et les forces françaises dont l'action rapide a pu empêcher à ce jour le pire".

 
Les 6.000 soldats de la force africaine Misca et les 2.000 soldats de l'opération française Sangaris - dépêchés début décembre dans cette ancienne colonie française - tentent de pacifier la Centrafrique sans parvenir à mettre fin aux exactions contre la population. "Leurs moyens sont insuffisants et elles sont submergées par l'ampleur même des besoins", a relevé le secrétaire général.

Visite surprise du secrétaire général de l'ONU à Bangui
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 00:04

 

 

 

 


BAMAKO AFP / 05 avril 2014 19h40- La résidence privée de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré a été attaquée dans la nuit de vendredi à samedi à Bamako par une dizaine d'assaillants, dont l'un a été tué, ont déclaré samedi des responsables de la sécurité et la famille.


M. Konaré, président du Mali de 1992 à 2002, était absent de son domicile situé à la sortie est de Bamako, mais son épouse, l'historienne Adame Ba Konaré, était présente avec notamment ses petits-enfants. Ils sont tous hors de danger, selon un membre de la famille.


Dans la nuit de vendredi à samedi, plus de dix personnes en civil, ont coupé l'électricité dans le secteur, escaladé les murs et tiré à l'intérieur de la résidence de M. Konaré, a expliqué à l'AFP un élément de la garde officielle mise la disposition de l'ancien président qui, depuis son départ volontaire du pouvoir évite de commenter l'actualité politique malienne.


Pour le moment, on ne connaît pas les auteurs et les commanditaires. Mais ils voulaient aussi tuer. Nous avons riposté en légitime défense, c'est à ce moment qu'un des assaillants a été tué, a ajouté la même source.


Tout est allé vite. La lumière a été coupée dans la résidence, on a entendu des coups de feu et la garde de la résidence a riposté, a-t-on expliqué.


La gendarmerie malienne a retrouvé sur l'assaillant tué au moins un téléphone portable, a appris l'AFP de source officielle.


Les enquêtes se poursuivent. Nous savons déjà que les assaillants ont attaqué les lieux en constituant un groupe qui est arrivé côté nord de la résidence, un autre groupe est arrivé côté fleuve Niger, a confirmé une source proche de la gendarmerie nationale.

Un haut responsable de la gendarmerie a ajouté que les enquêteurs privilégiaient la piste d'une bande armée spécialisée dans le vol de fil électrique.


Ils ont plongé le secteur pour procéder à un vol de fils électrique, a-t-il dit.



(©)  

 

 

Mali : condamnation officielle de l'attaque du domicile de l'ex-président Konaré

 

APA-Bamako (Mali) APA 2014-04-05 21:02:55

 

Les autorités maliennes ont exprimé samedi leur « consternation » après l’attaque, dans la nuit de vendredi à samedi, du domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré par une dizaine d’hommes armés en civil.

 

La présidence malienne a dit condamner avec la plus grande fermeté cette attaque qu'elle a qualifiée de « gratuite et lâche » survenant à un moment où le pays « renoue avec la paix et la sécurité ».


Dans la nuit de vendredi à samedi, aux environs de 4 heures, la résidence privée de l'ex-président Konaré, située à l'entrée Est, a été attaquée, par deux fois et sur deux fronts, par une dizaine d'hommes armés.


Les assaillants ont coupé l'électricité dans le secteur, escaladé les murs et tiré à l'intérieur de la résidence entraînant à toutes les deux fois la riposte des militaires qui assurent la garde devant la résidence.


De sources concordantes, les assaillants ont perdu dans les échanges de tirs un élément dont le corps a été retrouvé avec un téléphone portable.


Le professeur Alpha Oumar Konaré a été président de la Commission de l'Union africaine de juillet 2003 à avril 2008 après avoir occupé les fonctions de chef de l'Etat au Mali, de 1992 à 2002.


Il était au moment de l'attaque en Ethiopie. Seuls étaient présents son épouse, Adam Bâ Konaré, et des petits enfants du couple.

 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=600644#sthash.q4T3uLtA.dpuf

Mali : Le domicile de l'ex président malien Konaré attaqué, un des assaillants tué
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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 22:48

 

 

 

U N I T E D N A T I O N S N A T I O N S U N I E S

 

 

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

 

 

 

Bangui, le 5 avril 2014

 

 

Excellence, Mr Alexandre-Ferdinand Nguendet, Président du Conseil de Transition

National,

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil National de Transition,

Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique,

Excellence,

Mesdames et Messieurs

 

 Merci de votre accueil.

 

 Merci d’aider à acheminer votre pays dans la voie du redressement et de la réconciliation.

Je viens en République centrafricaine à un moment où elle est en proie à de profonds bouleversements.

 

 Il y a un trou au cœur de l’Afrique.

 

 Chaque jour, je me réveille en pensant aux épreuves que vous endurez et aux drames que vous vivez.

 

 J’ai invité partout les responsables à intensifier leurs efforts.

 

 Certains disent qu’il s’agit d’une crise oubliée.

 

 Je suis ici pour m’assurer que le monde n’oublie pas.

 

 Aujourd’hui j’ai rendu visite à des personnes arrachées à leur foyer.

 

 D’aucuns vivent maintenant à l’aéroport. D’autres sont cernés en ville.

 

 J’ai entendu leurs histoires effroyables. J’ai vu les conditions désastreuses dans

lesquelles ils vivent.

 

Femmes, enfants et personnes âgées dorment en plein air. Les denrées sont rares. Le paludisme pourrait se propager. La saison des pluies ne fera qu’empirer les choses.

 

 La communauté internationale a fait défaut aux Rwandais il y a 20 ans. Et nous risquons de ne pas en faire assez pour les Centrafricains aujourd’hui.

 

 Des crimes atroces sont commis ici,

 

Une épuration ethno-religieuse est une réalité. De nombreux membres de la minorité  musulmane ont fui.

 

 Musulmans et chrétiens sont exposés à un danger mortel du simple fait de leur  appartenance à une communauté ou de leur croyance.

 

 La sécurité de l’État a cédé la place à un état d’anarchie.

 

 Des personnes ont été lynchées et décapitées. La violence sexuelle prend de plus en plus d’ampleur. Des atrocités ont été commises sous les applaudissements des autres.

 

 Une impunité totale règne, personne n’a eu à rendre compte de ses actes. Cela doit  changer.

 

 Je félicite les forces de l’Union africaine et les forces françaises dont l’action rapide a  pu empêcher à ce jours le pire.

 

 Mais leurs moyens sont insuffisants et elles sont submergées par l’ampleur même des besoins.

 

 C’est pourquoi j’ai demandé que plus de contingents et d’unités de police soient  immédiatement déployés.

 

 C’est aussi pour cette raison que j’ai proposé la transformation de la MISCA en une  opération de maintien de la paix des Nations Unies.

 

 C’est ce qui a conduit de surcroît l’ONU à envoyer une commission d’enquête pour  aider à veiller au respect du principe de la réédition de comptes et à empêcher de nouvelles violations des droits de l’homme.

 

 Je salue la décision de l’Union européenne de déployer des forces dans les jours à  venir.

 

 Je continue cependant à exhorter la communauté internationale à faire davantage et à  agir plus promptement.

 

 Vous avez besoin de sécurité. Vous avez besoin d’état de droit. Vous avez besoin d’un avenir meilleur.

 

 Le monde s’est entendu sur la responsabilité collective qui nous incombe de protéger  une population lorsque l’État n’est ni soucieux ni à même de s’acquitter de cette tâche fondamentale.

 

 Les Centrafricains ne devraient pas se ruer vers la mort, le temps que le monde se  décide à tenir ou non ses engagements.

 

 Vous avez attendu suffisamment longtemps.

 

 Des décennies durant, la structure de l’État a été éviscérée par le gaspillage, la  corruption et l’indifférence de la communauté internationale. La réalité était visible par tous.

 

 Qui a payé le prix de cette indifférence? Les citoyens ordinaires.

 

En même temps que je lance un appel au monde, je lance également un appel au  peuple de la République centrafricaine.

 

D’ici je vais directement à Kigali pour commémorer le 20eme anniversaire du génocide rwandais.

 

C’est votre responsabilité a tous -- en tant que leaders – d’assurer que nous n’aurons  jamais à commémorer un tel anniversaire en Centrafrique.

 

Ne répétez pas les erreurs du passé – n’oubliez pas d’en tirer les leçons.

 

Le sort de votre pays est entre vos mains.

 

Les Centrafricains ne doivent pas s’entretuer.

 

Vous êtes dotés de ressources abondantes et de terres fertiles.

 

Vous êtes un croisement de cultures et de peuples qui ont vécu en paix et en harmonie pendant des années.

 

Les dirigeants chrétiens et musulmans font des efforts vaillants pour promouvoir la tolérance et la coexistence pacifique a travers le pays.

 

Les organisations de la société civile avec plein de courage font de leur mieux pour  exposer les abus et s’assurer que justice soit faite.

 

Vous avez en vous tout ce qu’il vous faut pour réussir.

 

 La République centrafricaine peut remonter la pente.

 

 Ce ne sont pas des paroles en l’air. Cela peut devenir une réalité.

 

 Je l’ai vu se produire en Sierra Leone. Je l’ai vu au Libéria.

 

 Ces pays se sont également enfoncés dans les basses et horribles profondeurs de la guerre mais en sont ressortis par la volonté de leur peuple et grâce à l’engagement et aux  investissements de la communauté internationale.

 

 Nous sommes en mesure de le faire et nous le ferons également.

 

 Je suis honoré d’être debout à vos côtés et de vous représenter.

 

Mesdames et Messieurs,

 

 Il y a quelques semaines, l’un des chefs religieux de votre pays m’a dit quelque chose  qui me hante depuis.

 

Me fixant droit dans les yeux, il a simplement dit : « Nous avons peur de nos lendemains».

 

Engageons-nous à construire un avenir d’espoir pour le peuple centrafricain – un avenir de paix– un avenir de réconciliation.

 

C’est l’avenir que je souhaite pour vous et vos enfants. C’est l’avenir que vous méritez.

Cet avenir, nous pouvons le construire.

 

Si nous faisons tout notre possible, la République centrafricaine pourra ainsi répondre à toutes ses aspirations.

 

  Faisons tout pour y parvenir.

 

 Je vous remercie.

 

 

 

 

Le Secrétaire général

  

 Déclaration à la presse avant le départ

 

 

Bangui, 5 avril 2014

 

 Mbi bala ala kwe.

 

 Alors que je conclus cette visite très émouvante en République centrafricaine,  je tiens à remercier les dirigeants et la population de ce pays pour leur accueil.

 

 Je suis très encouragé par la détermination de Madame Samba-Panza, votre  chef de l’État de transition de la République centrafricaine.

 

 Je me suis arrêté a Bangui avant d’aller au Rwanda pour une raison. Je veux  que le monde sache ce qui ce passe ici.

 

 Avant de partir, j’aurai trois messages à donner.

 

 Le premier s’adresse à la population de ce pays : vous n’êtes pas seuls.

 

 Les Nations Unies sont honorées d’être à vos côtés.

 

 Je veux exprimer mes sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un  proche dans cette tempête de violences.

 

J’ai rencontré aujourd’hui de nombreuses personnes qui ont été chassées de leurs  foyers et de leurs communautés. Leurs récits resteront à jamais dans ma mémoire.

 

 Je tiens à rassurer chacun de vous, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes,  musulmans et chrétiens : je ne vous oublierai pas.

 

 Je vous ai entendus. Je soutiens votre appel : la sécurité et la justice doivent  être au centre du processus de réconciliation.

 

 La Commission d’enquête des Nations Unies, et d’autres efforts, aideront à faire en sorte que les responsables des exactions en répondent et à empêcher que de nouvelles violations épouvantables des droits de l’homme ne soient commises.

 

 Le second message s’adresse au monde : ne fermez pas les yeux sur ce qui se  passe ici.

 Je me félicite du déploiement de forces annoncées par l’Union européenne. Je  remercie le contingent français et celui de l’Union africaine de leur action  salvatrice.

 

Mais il faut faire davantage pour la République centrafricaine, et il faut le faire maintenant.

 

 Le risque d’une partition, qui déstabiliserait une région déjà fragile, menace le pays.

 

 Le Conseil de sécurité est sur le point d’autoriser le déploiement d’une  nouvelle mission de maintien de la paix des Nations Unies en République centrafricaine. Les soldats de la paix ne peuvent cependant, à eux seuls, résoudre tous les problèmes.

 

 

ADRESSE DEVANT LE CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION  DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
ADRESSE DEVANT LE CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION  DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 17:13

  

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-04-05 15:20:15

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est arrivé ce samedi à Bangui pour une visite de quelques heures destinée à appuyer l'idée d'envoi de forces des Nations dans ce pays en proie à des violences.



Il a été accueilli à sa descente d'avion par la présidente de la transition, Cathérine Samba Panza avec qui il s'est entretenu, à l'aéroport, sur les moyens à mettre en œuvre urgemment pour mettre fin aux violences inter-religieuses dans le pays.

On rappelle que Ban Ki-moon, en route pour Kigali où il doit prendre part aux cérémonies marquant les 20 ans du génocide rwandais, a toujours plaidé pour l'envoi d'une force onusienne de 12.000 hommes en Centrafrique où sont déployées des forces africaines et françaises qui tentent d'imposer une paix fragilisées par les violences récurrentes.


Le patron de l'ONU arrive dans un climat de polémique entre l'ONU et le Tchad au sujet des soldats de ce pays accusés d'avoir tiré sans raison sur des civils centrafricains. 

Les soldats tchadiens de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) ont d'ailleurs commencé depuis jeudi à se retirer de la Centrafrique, indique-t-on.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=600628#sthash.UjhTf61p.dpuf

 

 

 

Visite de quelques heures de Ban Ki-moon en Centrafrique
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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 17:07

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-04-05 15:49:31 La compagnie nationale aérienne d’Angola TAAG a repris ce samedi ses vols en Centrafrique, reliant Bangui avec d’autres capitales africaines, a-t-on appris dans la capitale centrafricaine.


Cette reprise fait suite à la visite de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, à Luanda au début du mois de mars dernier et aux différentes actions diplomatiques entre des deux pays.

 
« La compagnie aérienne TAAG a repris ses activités à Bangui, lesquelles avaient été suspendues pour des raisons techniques » s'est réjoui le responsable de TAAG en Centrafrique, Josué Dasylva Antonio, ajoutant que sa compagnie va « continuer ses vols Luanda-Brazza-Bangui-Douala ».


A en croire M. Dasylva Antonio, TAAG voudrait faire de l'aéroport Bangui M'poko une plaque tournante pour desservir les autres capitales africaines « parce que les habitants de Bangui considèrent TAAG comme une compagnie de proximité ».

Le ministre centrafricain des transports, Arnaud Djoubaye Abazene, s'est réjoui de la reprise des vols de la compagnie angolaise, rappelant au passage que Kenya Airways et Ethiopian Airlines n'ont pas encore levé la suspension de leurs activités, pour des raisons techniques.

 
« Depuis la transition, le gouvernement s'évertue à amener ces compagnies à reprendre leurs activités », a-t-il dit.


« A travers la reprise de ce vol, les deux peuples angolais et centrafricain vont se rapprocher davantage », a-t-il conclu. 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=600631#sthash.OIhswmM1.dpuf

Reprise des vols de la compagnie angolaise TAAG sur Bangui
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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:52

 

 

 

 

PARIS, 05/04/14 (Xinhua) -- La France prend acte de la déclaration de retrait progressif des troupes tchadienne de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et salue l'engagement des autorités tchadiennes et du président Deby, en étroite concertation avec leurs partenaires africains, dans la recherche d'une sortie de crise en Centrafrique depuis le mois de décembre 2012, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, Romain Nadal, lors d'un point de presse.

 

La France salue également l'implication forte du Tchad en faveur de la paix et de la sécurité dans la région. "Nous sommes attachés au dialogue étroit que notre pays entretient avec le Tchad, sur tous les sujets", a ajouté Romain Nadal.

 

La France réitère son entier soutien à la MISCA dans l'exécution de son mandat de protection des populations civiles, en application de la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations Unies et avec l'appui de l'opération Sangaris. Il est essentiel que la MISCA dispose des moyens adaptés à l'accomplissement de cette mission exigeante, dans le contexte du processus de stabilisation de la République centrafricaine, et la France se félicite de la décision qui a été prise, le 1er avril 2014, de lancer l'opération militaire européenne, EUFOR RCA, a poursuivi le porte-parole du Quai d'Orsay.

 

Le Tchad vient de décider de retirer son contingent de la MISCA, selon un communiqué du ministre tchadien des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, Moussa Mahamat Faki, publié jeudi à Bruxelles, en Belgique, et relayé sur la radiotélévision officielle tchadienne.

 

"Les modalités pratiques de ce retrait seront arrêtées de commun accord entre le Tchad et l'Union africaine. En attendant, le Tchad assumera, sans failles, sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité en RCA", a précisé M. Moussa Faki qui s'exprimait ainsi en marge du sommet Europe-Afrique tenu dans la capitale belge.

 

La décision du Tchad fait ainsi suite à de nombreux incidents impliquant ses soldats dans la capitale centrafricaine, le dernier en date ayant causé le 29 mars une trentaine de morts en majorité des civils.

La France prend acte de la déclaration de retrait des troupes tchadienne de la MISCA
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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:46

 

 

 

 

 

 

NATIONS UNIES, 5 avril 2014 (AFP) - L'ambassadrice américaine auprès de l'ONU se rendra successivement du 6 au 10 avril au Rwanda, au Burundi et en République centrafricaine pour commémorer le génocide de 1994 et rencontrer des responsables gouvernementaux.

 

A Kigali, Samantha Power conduira la délégation américaine aux cérémonies marquant le vingtième anniversaire du génocide, a annoncé vendredi la mission américaine à l'ONU.

Au Burundi, "où des signes inquiétants d'exclusion ethnique et d'oppression se manifestent", elle rencontrera le président Pierre Nkurunziza, des étudiants et des personnalités de la société civile, ajoute le communiqué de la mission.

 

Elle discutera avec ses interlocuteurs des moyens "d'éviter que le pays ne régresse après les progrès accomplis depuis la fin de la guerre civile en 2005".

 

Au cours de sa deuxième visite en RCA, l'ambassadrice s'entretiendra avec les nouvelles autorités de transition dont la présidente Catherine Samba-Panza, et avec la direction de la force africaine en Centrafrique (Misca), dans le but de "soutenir les efforts en cours et de préparer le terrain à une opération de maintien de la paix de l'ONU" dans le pays.

L'ambassadrice américaine auprès de l'ONU au Rwanda, Burundi et RCA
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