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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 15:17

 

 

 

 

 

http://medias-presse.info/   PAR MARIE -MADELEINE COURTIAL / LE 26 AVRIL 2014 À 12:27 /

 

Le sénateur UMP Christian Cambon, après une mission parlementaire de 24h en Centrafrique, a adressé une question écrite au Ministère de la Défense pour attirer son attention sur les conditions de vie précaires des soldats français en Centrafrique. De nombreux témoignages continuent de converger et il devient difficile de les nier.

 

« M. Christian Cambon appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur les conditions de vie très précaires de soldats français en Centrafrique.

 

En mission parlementaire du 14 au 15 avril 2014 en République de Centrafrique, il a rencontré le personnel de la force Sangaris au camp militaire français de M’Poko de Bangui.

 

À cette occasion, il a pu constater que les conditions de vie pour les soldats français étaient très précaires. Leurs repas sont rarement chauds et restent très frugaux. Ils ont peu d’espace disponible au camp et deux douches sont en fonctionnement pour tout le camp. Il n’y a pas de moustiquaires sauf pour l’hôpital alors que la saison des pluies favorise la prolifération des moustiques et le risque de paludisme.

 

Le matériel médical est contingenté pour des soldats soumis aux piqûres d’insectes, aux infections et à des désordres intestinaux. Les conditions sont moins difficiles que dans les camps de réfugiés mais une armée comme celle de la France ne doit pas faire subir de telles contraintes à ses soldats.

 

Il lui demande quels moyens il souhaite mettre en place pour que l’équipement et la logistique de l’armée française soient opérationnels rapidement en Centrafrique.

 

En attente de réponse du Ministère de la défense »

Un sénateur attire l’attention sur les conditions de vie précaires des soldats français en Centrafrique
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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 02:45

 

 

 

 

 

Par Lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 25/04/2014 à 21:21

 

Le chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri a de nouveau appelé à kidnapper des Occidentaux, surtout des Américains, pour obtenir la libération de jihadistes faits prisonniers, a rapporté aujourd'hui le centre américain de surveillance des sites islamistes, SITE.


Dans la seconde partie d'une interview donnée à As-Sahab, l'organe médiatique d'Al-Qaïda, et mise en ligne sur Twitter par un jihadiste, le chef d'Al-Qaïda était interrogé sur la manière dont "les musulmans et les moujahidine" doivent procéder pour libérer les combattants détenus.


"Je leur recommande de capturer des Occidentaux et en particulier des Américains, autant qu'ils le peuvent, pour les échanger contre les prisonniers", a-t-il dit.


Interrogé en outre sur l'intervention militaire française en Centrafrique, Zawahiri a déclaré que "la raison" de cette mission "tient peut-être du fait que les Etats-Unis sont épuisés après leurs défaites en Irak et en Afghanistan et que les activités de ces jihadistes se situent dans des zones de pouvoir de la France".


Le chef d'Al-Qaïda a appelé les musulmans centrafricains à s'unir "pour résister à cette agression montée contre eux par la France" et ses alliés.


La Centrafrique a basculé dans le chaos après le renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane de la Séléka.

Al-Qaïda appelle à enlever des Occidentaux
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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 02:31

 

 

 

 

 

http://www.leparisien.fr/international/centrafrique-heurts-violents-entre-des-soldats-francais-et-des-hommes-armes-a-bangui-25-04-2014-3794863.php

 

Publié le 25.04.2014, 22h30 | Mise à jour : 23h16

 

Un violent accrochage a impliqué des soldats français de l'opération Sangaris, pris à partie par un groupe armé dans un quartier musulman de Bangui jeudi soir, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

 

«Des soldats français de l'opération Sangaris qui patrouillaient au (quartier musulman) PK5 ont été visés par des tirs d'individus armés non identifiés vers 21h30 (20h30 GMT) et ils ont riposté à ces tirs», a déclaré une source au sein de la force africaine Misca. «Les échanges des tirs se sont poursuivis jusqu'à 1 heure du matin. On ignore le bilan exact de ces échanges de tirs», a ajouté cette source sous couvert d'anonymat.


D'après les témoignages d'habitants des quartiers voisins, des tirs à l'arme lourde ont été entendus pendant plusieurs heures, tandis qu'un hélicoptère survolait le ciel nocturne de Bangui. «La force a été prise à partie. Un groupe armé a fait feu sur elle», a confirmé une source proche de Sangaris jointe par téléphone.


«Après des tirs de semonce, ce groupe a continué à tirer sur la force qui a à son tour tiré pour les neutraliser», a-t-elle affirmé, sans pouvoir fournir de bilan précis.

Selon le porte-parole de la communauté musulmane du PK5, Abakar Moustapha, l'accrochage a fait cinq morts parmi les habitants du quartier. «Des soldats français inspectaient une maison suspectée d'abriter des armes au quartier camerounais (du PK5) quand ils ont été pris à partie par des jeunes manifestant leur colère», a-t-il expliqué.


«Cette manifestation a dégénéré en échange de tirs entre les Français et certains jeunes armés. Il y a eu cinq morts et plusieurs blessés parmi les habitants du PK5», a assuré Abakar Moustapha.


Un porte-parole de la Croix-Rouge centrafricaine a indiqué que trois blessés par balle avaient été admis à l'hôpital communautaire du PK5 dans la nuit de jeudi à vendredi. La Centrafrique, l'un des pays les plus pauvres du monde, traverse depuis plus d'un an une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts et près d'un million de déplacés.

 

Centrafrique : heurts violents entre des soldats français et des hommes armés à Bangui
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 22:04

 

 

 

 

 

RFI - 25/04/14

 

Dans le nord-ouest de la Centrafrique, dans la sous préfecture de Markounda, à la frontière tchadienne, des centaines d'habitants ont fui en brousse ou sont partis vers le Tchad. Une bande d'hommes à moto et à cheval écume la zone, semant la terreur. Ce cas est loin d'être inhabituel. Dans cette zone, pasteurs nomades, cultivateurs sédentaires et bandits en tous genres se croisent et s'affrontent violemment chaque année.

 

Le village de Gbangoro Kota se situe dans une zone à risque. Dans cette région, le conflit entre Seleka et anti-balaka, leurs exactions et leurs pillages, sont venus se superposer à d'autres beaucoup plus anciens. C'est là que depuis des décennies se croisent non sans frictions toujours plus violentes, les pasteurs armés par les puissants propriétaires de troupeaux, les cultivateurs qui défendent leurs parcelles, les bandes de coupeurs de routes, ou les braconniers.

 

« Le problème dans cette zone c'est qu'il n'y a plus de couloirs de transhumance », note un bon connaisseur de la région qui explique que les confrontations entre chacun de ces groupes sont récurrentes et souvent meurtrières. Difficile de savoir qui a mis Gbangoro-Kota à feu et à sang. Lors d'un raid dans ce village il y a deux jours, des hommes à moto ont tué trois personnes et incendié des dizaines de maisons. Mais le village n'est pas le seul à subir ces calamités saisonnières.

 

Une chose est sûre, l'absence total d'Etat et la situation actuelle de la Centrafrique ne fait qu'amplifier ces phénomènes et les populations sont plus que jamais livrées à elles-même. « La Misca est à Paoua, à une cinquantaine de kilomètres, mais elle ne vient jamais par ici », déplore Kalen, un habitant. Kalen a passé la nuit au bord de la rivière qui sert de frontière avec le Tchad, qu'il croit plus sûre, en attendant le lever du jour pour traverser avec des dizaines de ses voisins.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140425-markounda-gbangoro-nord-o...

 

Le Nord-Ouest centrafricain en proie à la terreur et aux violences
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 21:59

 

 

 

 

BANGUI, 25 avril 2014 (AFP) - Faut-il les déplacer au risque d'accroître la division du pays? Les laisser où ils sont, sous la menace des sanglantes milices anti-balaka? Le sort de milliers de musulmans est au coeur d'un dilemme politico-humanitaire en Centrafrique.

 

Le débat a été relancé avec la relocalisation, avec l'aide de l'ONU et sous la protection des forces internationales, de 93 musulmans du PK-12, un ghetto insalubre à la sortie de Bangui, transférés lundi à Bambari, à 300 km au nord-ouest de la capitale. Quelque 1.300 autres habitants du PK-12 devaient suivre en direction de la frontière avec le Tchad.

 

Mais le gouvernement centrafricain s'y est opposé, leur évacuation revenant à quasiment vider Bangui de ses derniers musulmans. Lundi, la ministre de la Réconciliation, Antoinette Montaigne, a convoqué le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) et l'Organisation internationale des migrations (OIM) pour leur exprimer son mécontentement.

 

"Je me suis invitée dans le débat car on ne s'était pas soucié des enjeux vitaux de réconciliation", justifie-t-elle, ces déplacements pouvant créer des "déséquilibres culturels et sociologiques". Le sud de la Centrafrique s'est presque vidé de ses populations musulmanes, qui ont dû fuir les exactions des milices anti-balaka. Ces groupes de jeunes essentiellement chrétiens disent vouloir venger leurs coreligionnaires, majoritaires dans le pays (environ 80%), des sévices infligés par l'ex-rébellion Séléka, à dominante musulmane, lorsqu'elle était au pouvoir de mars 2013 à janvier 2014.

 

Des dizaines de milliers de musulmans ont gagné le Nord, où ils étaient déjà fortement représentés, ou les pays voisins. Conséquence: les contours d'une partition du pays de facto -un projet des Séléka les plus extrémistes- se dessinent progressivement. L'organisation d'un nouveau convoi humanitaire, escorté par des soldats français ou africains, pour déplacer plus de musulmans au Nord renforcerait encore cette division, au détriment de l'hypothétique réconciliation nationale prônée par le gouvernement.

 

"Tous les Centrafricains ont le droit de demander que les pays amis n'aillent pas dans le sens d'une séparation de fait de ce pays", proteste la ministre. - 'Impératif humanitaire' - "Dans deux ou trois ans, on va se retrouver avec le nord du pays contrôlé par les ex-Séléka. Le pouvoir civil aura alors des difficultés", observe, sous couvert d'anonymat, un cadre du gouvernement, selon qui des populations chrétiennes, tout autant "à risque", sont délaissées. Mais dans le cas des musulmans du PK-12 à Bangui, deux options s'offrent: les "laisser mourir" ou "les relocaliser", rétorque Emmanuelle Schneider, une porte-parole d'Ocha, le bureau onusien en charge de l'urgence humanitaire.

 

Les relocalisations se font "sur le principe de l'impératif humanitaire", qui est de "sauver des vies", et sur ceux de "neutralité" et d'"impartialité", souligne Mme Schneider. Selon les habitants du PK-12, fréquemment attaqué par les anti-balaka, 22 personnes ont péri en cinq mois, dont 18 de mort violente. Les blessés par balle, grenade ou machette sont légion. "Cette relocalisation ne sera pas forcément de longue durée", assure Emmanuelle Schneider.

 

"On espère pouvoir créer un jour les conditions propices à leur retour." Ex-puissance coloniale, présente militairement (2.000 soldats) en Centrafrique, la France est accusée par les humanitaires d'avoir ralenti les opérations car elles incarnaient "un constat d'échec" de sa mission. "Ces gens ne sont pas en sécurité, alors qu'ils sont là où les troupes françaises se trouvent", dénonce l'un d'eux.

 

Un argumentaire que rejette l'ambassadeur français Charles Malinas. La France, explique-t-il, respecte le mandat onusien régissant son action, qui est que les populations "puissent rester là où elles se trouvent", sauf si "leur sécurité ne peut être assurée" ou leurs conditions de vie sont "inacceptables". "Dans cette affaire, les agences (humanitaires) ont soigné leur bonne conscience, sans voir que l'enjeu central de ce pays est de ne pas céder aux forces qui veulent tout détruire", observe un diplomate à Bangui.

 

Cernés par la haine et prisonniers de ce débat politico-humanitaire, les derniers 1.300 musulmans de l'insalubre PK-12 devraient savoir rapidement s'ils pourront partir. Prochaine étape, les musulmans de Boda (sud), littéralement encerclés par une population chrétienne très favorable aux anti-balaka, qui les affame progressivement. Eux sont plus de 10.000. Leur site d'accueil se trouvera également dans le Nord. Le débat sur les déplacements n'est pas prêt de s'arrêter. 

Dilemme politico-humanitaire sur le sort des musulmans menacés de Centrafrique
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 20:04

 

 

 

 

25/04/14 (Reuters)

 

Des combats à l'arme lourde ont fait au moins quatre morts et une douzaine de blessés dans la nuit de jeudi à vendredi dans un faubourg musulman de Bangui, la capitale centrafricaine, a-t-on appris de source médicale.

 

Ce mois-ci, seuls quelques incidents sporadiques avaient été signalés dans la ville, que la majorité des habitants musulmans ont quittée pour fuir la violence des miliciens chrétiens "anti-Balaka".

 

Les affrontements de la nuit se sont déroulés dans les quartiers de PK-5 et PK-3, a précisé un témoin. Le colonel Gilles Jaron, porte-parole militaire français, a déclaré que des soldats français avaient essuyé des tirs à un carrefour proche des quartiers musulmans. "Les soldats ont riposté et progressé vers une habitation pour la fouiller. Lorsqu'ils sont arrivés, les tireurs s'étaient enfuis", a-t-il ajouté.

 

Aujourd'hui, sous une pluie battante, des civils exaspérés par la poursuite des violences ont déposé devant les bureaux du Premier ministre le corps d'un soldat de l'armée centrafricaine tué dans les combats de la nuit. 

Centrafrique : 4 morts dans des combats
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 19:56

 

 

 

 

(Reuters) 25/04/14

 

Chassés de Bangui par les milices chrétiennes, les musulmans réfugiés dans la ville de Bambari, dans le centre de la République centrafricaine, rêvent d'une partition du pays, seule solution selon eux de garantir leur sécurité.

 

La ville de Bambari, carrefour commercial de la région, se trouve à la limite du Sud chrétien et du Nord musulman, largement contrôlé par les ex-rebelles de la Séléka.

 

Au cours des dix mois où elle a été au pouvoir, entre mars 2013 et janvier dernier, la Séléka s'est signalée par des exactions contre les chrétiens dans le sud du pays.

 

A la suite de l'intervention militaire française en décembre dernier, les chrétiens "anti-Balaka" se sont livrés à de sanglantes représailles contre les musulmans, notamment dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale.

 

Ces violences ont contraint un million de personnes à fuir leurs maisons.

 

"La partition est déjà une réalité dans les faits. Il ne nous reste plus qu'à proclamer notre indépendance", affirme à Bambari Abdel Nasser Mahamat Youssouf, un jeune musulman. Un drapeau a déjà été imaginé pour ce futur Etat centrafricain "nordiste", qui sera une République laïque, dit-il.

 

Bambari accueille de nombreux réfugiés musulmans qui ont fui Bangui, à 300 km au sud-ouest. Des soldats français ont escorté lundi un convoi d'une centaine d'entre eux, chassés du quartier PK12 de la capitale.

 

Deux autres convois de réfugiés sont attendus dans les prochains jours, conséquence de ce qu'une organisation de défense des droits de l'homme a présenté comme un "nettoyage religieux" mené à PK12, l'un des quartiers musulmans de Bangui.

 

"QUE CEUX DE BANGUI NOUS IMITENT"

 

La ministre centrafricaine de la Réconciliation, Antoinette Montaigne, a critiqué ces opérations d'évacuation qui reviennent selon elle à accepter une partition du pays.

Mais pour de nombreux musulmans de Bambari, il n'y a en effet pas d'autre solution que la partition.

 

"Les chrétiens ne veulent pas des musulmans. Ce qu'ils veulent, c'est une République catholique centrafricaine", dit Oumar Tidiane, un ami de Youssouf.

 

Parmi les 65.000 habitants de Bambari, beaucoup soulignent toutefois l'harmonie qui règne traditionnellement entre chrétiens et musulmans dans la région, point de passage commercial vers le Tchad et le Cameroun.

 

"Il faudrait que les gens de Bangui prennent exemple sur Bambari, où chrétiens et musulmans vivent côte à côte. Nous ne comprenons pas ce qui se passe là-bas", explique Paulin Kossikako, un marchand chrétien.

 

L'idée d'une partition est rejetée par le gouvernement intérimaire à Bangui, ainsi que par la France et plusieurs pays africains. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, a souligné les dangers d'une telle solution.

 

Au sein même de la Séléka, les avis sont partagés.

 

Certains, comme le général Abakar Sabone, qui contrôle la région de Vakaga, dans le Nord, affirme que c'est la seule issue possible si les musulmans sont effectivement exclus du pouvoir à Bangui.

 

A Bambari, le général Ali Darassa, lui aussi responsable de la Séléka, veut croire que le conflit actuel sera surmonté. "Ici, tout le monde est traité avec équité, les droits sont les mêmes pour tous, chrétiens comme musulmans", dit-il, en dénonçant l'extrémisme des miliciens chrétiens "anti-Balaka".

 

(Guy Kerivel pour le service français)

Des musulmans de Centrafrique prônent une partition du pays
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 19:34

 

 

 

Centrafrique: l'évacuation de minorités religieuses seulement en dernier recours

 

GENÈVE, 25 avril 2014 (AFP) - L'évacuation, en République centrafricaine, de minorités religieuses doit être une mesure de "dernier recours", ont déclaré vendredi deux experts de l'ONU, souhaitant aussi qu'elle soit précédée d'une consultation des intéressés et conforme aux normes internationales.

 

Les deux experts sont des rapporteurs spéciaux sur les droits de l'Homme, le Zambien Chaloka Beyani, en charge des personnes déplacées internes, et la Hongroise Rita Izsak, en charge des questions des minorités.

 

Lundi, avec l'aide de l'ONU et sous la protection des forces internationales, 93 musulmans ont été transférés de Bangui, où ils étaient menacés par des milices à majorité chrétienne, à Bambari, à 300 km au nord-ouest de la capitale.

 

Quelque 1.300 autres devaient suivre mais le gouvernement centrafricain s'y est opposé, leur évacuation revenant à quasiment vider Bangui de ses derniers musulmans.

 

Même dans une situation aussi extrême, il est important de s'assurer que les communautés concernées soient en mesure de prendre leur propre décision, ont indiqué les deux experts de l'ONU.

 

"Le dilemme entre rester et risquer sa vie ou être évacué est très lourd pour les membres des minorités religieuses en République centrafricaine", ont-ils ajouté dans un communiqué.

 

"Les évacuations doivent être décidées au cas par cas, avec le plein consentement des personnes concernées. Il est important que chacun ait le droit de décider de rester ou d'être évacué avec la garantie d'un retour dans la sécurité et la dignité, une fois que les conditions le permettent", a déclaré M. Beyani.

 

Mme Izsak a fait part de son inquiétude face à la situation des personnes déplacées en Centrafrique, en majorité de confession musulmane, et réclamé la protection des droits des minorités.

 

"La situation dans le pays est extrêmement grave et la nécessité de sauver des vies doit être une préoccupation majeure, au regard du niveau actuel de violence et de l'échelle des déplacements", a-t-elle indiqué.

 

"Une évacuation ne doit être entreprise que si elle est absolument nécessaire pour sauver des vies et ne doit engendrer qu'un déplacement à court terme, avec une perspective de retour dans le foyer", a-t-elle ajouté.

 

"Qu'elles restent là où elles sont ou qu'elles soient évacuées, ces personnes doivent être protégées de façon urgente et pleinement consultées sur ce qui leur arrive dans le court, moyen et long terme", a-t-elle conclu.

 

 

 

République centrafricaine : l’évacuation des déplacés internes ne doit être utilisée qu’en dernier recours, avertissent des experts de l’ONU

 

(Organisation de la Presse Africaine 25/04/14)

 

GENEVE (© APO) - L’évacuation, en République centrafricaine, de minorités religieuses afin de protéger leur vie doit être une mesure de dernier recours mise en œuvre en consultation avec elles et en conformité avec les normes internationales, ont averti aujourd’hui deux experts onusiens des droits de l’homme.

 

Les rapporteurs spéciaux sur les droits de l’homme des personnes déplacées internes, Chaloka Beyani, et sur les questions des minorités, Rita Izsák, ont souligné que, même dans une situation aussi extrême que celle-ci, il est important de s’assurer que les communautés concernées soient en mesure de prendre leur propre décision. « Le dilemme entre rester et risquer sa vie ou être évacué est très lourd pour les membres des minorités religieuses en République centrafricaine », ont-ils ajouté.

 

« Les évacuations doivent être décidées au cas par cas, avec le plein consentement des personnes concernées. Il est important que chacun ait le droit de décider de rester ou d’être évacué avec la garantie d’un retour dans la sécurité et la dignité, une fois que les conditions le permettent », a déclaré M. Beyani, tout en soulignant le risque de déplacement prolongé et de nouvelles divisions au sein des communautés.

 

Mme Izsák a exprimé sa profonde inquiétude face à la situation des personnes déplacées, en majorité de confession musulmane, et réclamé la protection des droits des minorités. « La situation dans le pays est extrêmement grave et la nécessité de sauver des vies doit être une préoccupation majeure, au regard du niveau actuel de violence et de l’échelle des déplacements. »

 

« Une évacuation ne doit être entreprise que si elle est absolument nécessaire pour sauver des vies et ne doit engendrer qu’un déplacement à court terme, avec une perspective de retour dans le foyer », a déclaré l’experte sur les questions des minorités. « Qu’elles restent là où elles sont ou qu’elles soient évacuées, ces personnes doivent être protégées de façon urgente et pleinement consultées sur ce qui leur arrive dans le court, moyen et long terme. »

 

Le Rapporteur spécial Chaloka Beyani s’est félicité de la résolution du Conseil de sécurité visant à déployer une mission de maintien de la paix dans le pays, tout en se disant préoccupé par le fait que les composantes policière et militaire de la mission ne commenceront à être opérationnelles qu’à partir de la mi-septembre.

 

« Le temps presse et les personnes ayant besoin de protection ne peuvent pas attendre plus longtemps », a-t-il souligné. « Elles ont besoin d’être assurées qu’elles bénéficieront d’une protection immédiate et efficace contre les représailles. »

 

« Dans l’intervalle, le gouvernement doit recevoir un soutien adéquat de l’Union africaine, ainsi que des forces françaises et européennes », a déclaré M. Beyani, joignant en cela la voix des experts des droits de l’homme à celle du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

 

 

(Chaloka Beyani, et Rita Izsak)

Centrafrique: l'évacuation de minorités religieuses seulement en dernier recours
Centrafrique: l'évacuation de minorités religieuses seulement en dernier recours
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 19:31

 

 

 

 

 

PARIS 24/04/14 18:57 (Reuters) - Des soldats français ont tué cinq hommes armés et en ont blessé deux autres dimanche lors d'une opération dans le centre de la Centrafrique, consécutive à une attaque contre des musulmans, a fait savoir jeudi le ministère de la Défense.

 

Les soldats déployés dans le cadre de l'opération Sangaris sont intervenus à Grimari, une ville située sur la route vers l'est de la Centrafrique, après qu'une dizaine d'habitations ont été incendiées dimanche en début de matinée.

 

"Les militaires français (...) ont décelé des groupes d'hommes armés, une vingtaine au total, qui les ont pris à partie à plusieurs reprises, de façon coordonnée et à partir de différentes positions", dit le communiqué du ministère.

 

"Ils ont systématiquement riposté à ces attaques et ont permis un retour au calme vers midi", faisant cinq morts et deux blessés parmi les hommes armés, précise-t-il.

 

La République centrafricaine, où la France a lancé l'opération Sangaris en décembre pour y rétablir la sécurité aux côtés des forces armées locales et faciliter la transition politique, est en proie à des violences intercommunautaires.

 

Ces violences ont contraint un million de personnes à fuir leurs habitations. Les Nations unies font état d'opérations de "nettoyage ethnique" menée par des milices chrétiennes.

 

Les musulmans ont dû en grande majorité quitter la capitale, Bangui, depuis que les rebelles de la Séléka, à l'origine d'un coup d'Etat en mars 2013, ont dû céder le pouvoir à un gouvernement civil en janvier.

 

Le Conseil de sécurité de l'Onu a approuvé le déploiement d'une mission de 12.000 casques bleus d'ici septembre, les 6.000 soldats de la paix dépêchés par l'Union africaine et les 2.000 militaires français déployés ayant échoué à rétablir l'ordre dans le pays.

 

Les soldats français ont tué cinq hommes armés en Centrafrique
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 19:18

 

 

Association reconnue par Décision N°105/MATSP/SECAT/CAB/SG/DGAT/DAPA/SAP

du 16 Mars 1998 à caractère socio– culturel – économique :

 

Tél : 0023675506874/0023672072718 N°________/AS.MEKASNA.SG

 

Bangui, le 22 avril 2014 EXPEDITEUR : ASSOCIATION MEKASNA

 

E.mail : pdjibao@yahoo.fr Tél : 75 50 68 74/72 07 27 18

 

BANGUI REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE.

 

DESTINATAIRES :

 

- Représentant du BINUCA,

- Représentant de l’UNION AFRICAINE,

- Représentant de l’UNION EUROPEENNE,

- Président de la COMMISSION DE LA CEMAC,

- AMBASSADEUR DE FRANCE.

 

COPIES POUR INFORMATION :

 

- Présidence de la République, - Primature,

- Conseil National de Transition,

- Ligue Centrafricaine de Droit de l’Homme.

 

 

Objet : Plainte contre l’ARMEE TCHADIENNE.

 

 

Excellences Mesdames et Messieurs, Les Cadres membres de l’Association MEKASNA résidents à Bangui se sont réunis en Assemblée Générale le 19 avril 2014. L'objet de la rencontre a porté sur l'analyse de la situation sécuritaire de la Sous – Préfecture de PAOUA, au lendemain du départ précipité des détachements tchadiens de la MISCA de la Centrafrique. Après échanges et débats et tenant compte de l’absence totale des troupes internationales dans la ville de PAOUA, frontalière avec le Tchad, les participants ont conclu à l'unanimité que la Sous – Préfecture de PAOUA est la plus marginalisée du pays. Depuis le coup de force de la SELEKA le 24 mars 2013, la République Centrafricaine, bénéficie d’un appui inconditionnel de la Communauté Internationale pour l’aider à revenir à l’ordre constitutionnel.

 

Ces appuis ont été matérialisés par les différentes résolutions prises par les Etats de l’Afrique Centrale, ensuite l’Union Africaine, l’Union Européenne et enfin les Nations Unies. Sur le terrain, les résultats sont confortés par la présence effective des forces multinationales dénommées MISCA, SANGARIS et EUFOR RCA et bientôt les casques bleus. L’Association MEKASNA constituée des ressortissants de la Sous – Préfectures de PAOUA, suit de très près l’évolution politico - militaire et sécuritaire de la République Centrafricaine, mais elle est désagréablement surprise de constater que la Sous – Préfecture de PAOUA continue à être marginalisée malgré les efforts déployés par ces forces internationales pour sécuriser le reste du pays.

 

Nous voulons appeler à l’attention de la Communauté Internationale qui n’a ménagé aucun effort pour apporter un soutien multiforme à la RCA, que la population de la Sous – Préfecture de PAOUA est fière d’appartenir à la République Centrafricaine et veut vivre dans l’Unité, la Dignité et le Travail, telle que dictée par notre devise. Pour cause, toutes les communautés tant ethniques que religieuses de cette localité vivent jusqu’aujourd’hui, malgré les voix qui s’élèvent pour dénoncer la guerre interreligieuse en Centrafrique, en totale symbiose et n’ont absolument rien n’à envier au pouvoir de Bangui. Tout au contraire, elles continuent de payer les lourds tributs engendrés par les conflits armés qui se sont succédés dans le pays.

 

La Sous – Préfecture de PAOUA a une frontière commune avec le Tchad, longue de 75km, les populations tchadiennes et centrafricaines qui vivent dans cette région (Tchad – Centrafrique) sont de la même ethnie « KABA » et possèdent les mêmes cultures, les mêmes traditions, les mêmes mœurs et pratiquent les mêmes méthodes agro-pastorales. Cette ligne imaginaire tracée par la colonisation n’a jamais influencé sur les liens séculaires qui unissent ces deux peuples. Ce sont les différents régimes politiques qui se sont succédés tant au Tchad qu’en République Centrafricaine qui ont entrainé ce courant expansionniste des mercenaires d’origine tchadienne à semer la désolation dans la communauté KABA de PAOUA et de GORE (Tchad).

 

Les populations de la Préfecture de GORE et de la Sous – Préfecture de PAOUA ne s’entredéchirerons jamais quelque- soit la tentation du diable. Le vrai Diable vient du Tchad et précisément de l’Armée Tchadienne, mécontente d’être virée par sa propre indélicatesse vis-à-vis de son comportement face aux centrafricains, pendant sa mission dans la MISCA, se venge sur les populations frontalières du Tchad. Selon les informations en notre possession, sept véhicules légers de l’Armée Tchadienne et lourdement armés ont traversé la frontière fin mars et début avril 2014, pour assiéger les villages du nord de la Sous – Préfecture de PAOUA, notamment : MBALA, BEDOGO 2, YENE BEBENGUEREU, BEDAYA, BEGOULADJE 1 et 2, BEKADON, BINGUI, BEDAKA, BEDIANGALA…pour tuer, violer, piller et incendier ces villages délibérément au grand dam des autorités tchadiennes de la Préfecture de GORE. Après recoupement des divers communiqués, il s’avère que ces hommes armés seraient constitués de peuls Mbarara, Misseria, Ouda du Soudan, Alagamba du Nigéria et majoritairement des Zaghawa de l’Armée Tchadienne...

 

Nous nous posons la question de savoir « qu'il ne s'agit pas d'une implantation progressive du terrorisme en RCA avec une base arrière au Tchad ? ». Les médias nationaux et internationaux ont largement diffusé ces attaques perpétrées par l’Armée Tchadienne sous la couverture des groupes armés non identifiés. Ni les autorités de la transition, ni les autorités de la MISCA et de SANGARIS ont prêté une oreille attentive à la dégradation de la population de la Sous – Préfecture de PAOUA. C’est pourquoi, l’Association MEKASNA ne peut rester dans l’expectative devant une situation de criminalité aussi grave très proche d’un génocide contre la paisible population de la Sous – Préfecture de PAOUA, demande avec insistance aux destinataires de la présente plainte de saisir une juridiction internationale compétente et capable de faire la lumière sur les exactions commises par l’Armée Tchadienne sur la laborieuse population de PAOUA et de ses environs.

 

Aussi, nous tenons à préciser que, les communautés KABA du Tchad sont également menacées par cette même armée parce qu’elles compatissent avec leurs cousins germains de Centrafrique victimes des actes odieux de l’Armée Tchadienne. Telle est, Excellences Mesdames et Messieurs, les Représentants du BINUCA, de l’UNION AFRICAINE, de l’UNION EUROPEENNE, de la CEMAC et de l’AMBASSADE DE FRANCE, la substance de la présente plainte que nous avons l’honneur de soumettre très respectueusement à votre très Haute Attention pour action diligente à prendre.

 

LE PRESIDENT DE L’ASSOCIATION MEKASNA

 

Pierre DJIBAO

Plainte de l'Association MEKASNA contre l’ARMEE TCHADIENNE
Plainte de l'Association MEKASNA contre l’ARMEE TCHADIENNE

 

 

 

 

  

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