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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 15:32

 

 

 

              ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)

 

                                          (ASD-CRPS-MCP-MDES-MLPC-RDC)

   

          APPEL A LA PAIX

 

L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) :

 

  • Extrêmement préoccupée par la situation désastreuse que traverse notre pays avec des effets catastrophiques pour la population ;

 

  • Consciente de la responsabilité historique des Leaders des Partis Politiques qui la composent face au devenir de la République centrafricaine ;

 

  • Considérant la dégradation de la situation sécuritaire de notre pays;

 

  • Considérant qu’aucun développement ne peut s’envisager sans la paix ;

          

 

  • Prenant en compte l’indéfectible attachement du peuple centrafricain à vivre dans la paix, la cohésion, la solidarité et l’unité nationale ;

 

  • Considérant que la République centrafricaine par son histoire et sa position géographique  est un creuset de brassages de populations ;

 

  • Considérant que la diversité des communautés humaines constitue une source d’enrichissement, tant sur le plan économique, social que culturel et relationnel;

 

  • Soucieuse du bien-être des populations et de la prospérité de notre pays ;

 

  • Déterminée à accompagner le processus de transition en vue de restaurer les institutions démocratiques et de contribuer au relèvement du pays;

 

                                                                     APPELLE

 

  1. Tous les acteurs politiques à œuvrer dans la communion pour un retour définitif de la paix et de la sécurité en Centrafrique en bannissant toute forme d’action de nature à inciter à la violence, à la haine ethnique, tribale ou religieuse et à animer la vie politique dans un esprit de consensus et de respect mutuel ;

 

  1. Tous les compatriotes sans distinction à promouvoir la culture de la paix et à s’abstenir de toute initiative susceptible d’alimenter la haine et la division ;

 

  1. Les autorités de  la Transition à créer les conditions de la consolidation de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et à œuvrer pour le retour en Centrafrique des compatriotes réfugiés à l’étranger et des étrangers obligés de quitter notre pays du fait de la crise sécuritaire;

 

  1. Les acteurs institutionnels et sociopolitiques à sensibiliser, mobiliser et organiser les citoyens centrafricains autour des idéaux de paix, de démocratie, de justice et de progrès et à contribuer efficacement à l’éducation, à la citoyenneté et au civisme ;

 

  1. Les éléments appartenant à l’ex coalition séléka et ceux de la milice anti-balaka à prendre conscience de la situation dans laquelle ils ont plongé leur pays, à déposer effectivement les armes et à renoncer à la violence sous toutes ses formes ;

 

  1. Aux forces internationales (MISCA, SANGARIS, EUFOR) déjà déployées en Centrafrique à appliquer sans ambigüité la Résolution 2127 du Conseil de Sécurité de l’ONU en procédant au désarmement effectif des groupes armés, condition sine qua non pour la restauration de la paix;

 

  1. A la Communauté internationale à appuyer les institutions de la Transition dans le processus de pacification du pays et de la réconciliation nationale.

 

                                                

Que la paix soit ! Qu’elle revienne et qu’elle règne dans nos esprits, dans nos familles respectives et dans notre pays !

 

ZIA SIRIRI AKIRI NA YA TI SEWA TI E OKO OKO NGA NA YA TI KODORO TI E !

 

 

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 15:24

 

 

 

ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR  LA TRANSITION

-AFDT

 

-ASD-CRPS-MCP-MDES- MLPC-RDC-

 

CONFERENCE DE PRESSE DU 28 AVRIL 2014

 

            PROPOS LIMINAIRE

 

La situation sécuritaire de notre pays est toujours très tendue. Face  à  cette  récente et brutale détérioration de la situation sécuritaire, nous devons tous prendre la mesure de la tragédie qui se joue, et dont notre pays pourrait ne jamais se relever si rien n’est fait. Le chaos ne peut perdurer : notre peuple est exsangue, toute une communauté, cible d’un déchainement de violence aveugle, a été contrainte à l’exode. Les conséquences sociales et humanitaires sont dramatiques.

 

L’union sacrée politique est rendue nécessaire, et c’est à nous, classe politique centrafricaine, qu’il appartient de montrer l’exemple et d’incarner cette union sacrée dont le pays a besoin pour que cessent les violences  et  que  le retour à la paix soit envisagé.  Nous devons montrer l’exemple, montrer qu’au-delà des logiques partisanes, et des intérêts particuliers, nous savons, le moment  venu, nous réunir. Aujourd’hui seuls priment l’intérêt général et l’avenir du Centrafrique et de son peuple. Nous nous félicitons que tant de responsables, au premier rang desquels les Autorités de la Transition,  les Chefs des partis, la société civile et les Chefs des communautés religieuses se soient mobilisés en faveur de ce retour à la paix.

 

Nous lançons un appel pour que les milices et les détenteurs illégaux d'armes de guerre  déposent les armes car trop d’entre nous ont souffert, et souffrent encore. Trop d'entre nous ont eu à perdre un proche ou à craindre pour leur vie. Trop d’entre nous ont eu à fuir et fuient encore leurs foyers, leur pays.

 

Nous condamnons de façon unanime les auteurs d’exactions et de violences, qu’ils soient anti-balaka, ou ex-Séléka, quelles que soient leur conviction politique, leur appartenance ethnique, ou leur orientation religieuse. Nous rappelons que tous les auteurs , coauteurs et complices de violences, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis dans le pays, doivent être  poursuivis, arrêtés et traduits en justice, notamment en coopération avec les États de la région et la Cour Pénale Internationale.   A terme, la chaîne pénale et les infrastructures de base de la justice doivent être  rétablies à cet effet.

 

Enfin, nous sommes informés de toutes les manœuvres en cours pour la partition de notre pays, et nous tenons à réaffirmer notre attachement à l'unité et à l'indivisibilité du territoire national.

 

Notre  défi  aujourd’hui est de  conduire les Centrafricains vers la réconciliation dans le seul intérêt de la Nation entière et de créer les conditions d’une paix durable, préalable nécessaire à la stabilité du pays et à l’avènement d’une société démocratique. Nous rappelons que dans  le cadre de cette réconciliation que nous appelons de nos vœux, la violence et l’impunité sont exclues.

 

Nous demandons aux Autorités de la Transition de tout mettre en œuvre, en lien avec la communauté internationale, afin que le calendrier électoral et ses différentes étapes soient  respectés. C'est pourquoi nous appelons le gouvernement à doter  l’Autorité Nationale des Elections des moyens nécessaires à sa mission.

 

Nous restons convaincus que sans l'application intégrale de la Résolution 2127 du Conseil de Sécurité, plaçant le mandat des Forces Internationales sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies avec la nécessité de recourir à la force par le désarmement des milices, il est illusoire de prétendre à la stabilisation de la RCA. C'est pourquoi nous pensons que la délocalisation de nos compatriotes musulmans ne constitue pas une solution durable de la crise.

 

Nous remercions la communauté internationale (CEMAC, CEEAC, UA, UE, ONU, la France et les Etats-Unis) pour son aide et son engagement à nos côtés depuis le début du conflit. Nous lui lançons un nouvel appel : début mars 2014, l'Onu n’avait reçu que moins du cinquième des 551 millions de dollars d'aide sollicités en décembre 2013 pour fournir de la nourriture, une assistance médicale et des abris aux populations locales. Or cette aide est essentielle, tant pour les réfugiés et les déplacés, que pour les populations encore présentes sur place. Sans cette aide, il est difficile d’envisager le retour dans leurs foyers des populations déplacées et refugiées. Nous espérons que la communauté internationale prendra la mesure de l’urgence  et accélèrera le versement des dons, car le sort de nos populations en  dépend.

 

Enfin, outre sa contribution régulière à la résolution de la crise actuelle, nous voulons réaffirmer que l'AFDT est également porteuse d'un projet pour la période post- transition.

 

En définitive, devant cette situation, nous réitérons nos propositions de sortie de crise suivantes:

 

1- L’application effective, intégrale et immédiate des résolutions 2121 et 2127 du Conseil de Sécurité des Nations Unies par les forces internationales;

 

2- L'équipement et le déploiement des forces de police et de gendarmerie aux côtés des forces internationales sur toute l'étendue du territoire national;

 

3- Le cantonnement, le contrôle et la restructuration des Forces Armées Centrafricaines (FACAS), puis leur équipement et leur déploiement aux côtés des forces internationales sur toute l'étendue du territoire national;

 

4- L'exécution très rapide des programmes de Désarmement-Démobilisation-

Réinsertion et Rapatriement (D.D.R.R.) ;

 

5- La restauration de l'autorité de l'Etat par le redéploiement rapide de l'administration;

 

6- La mise en œuvre des procédures judicaires préalables à toute réconciliation;

 

7- Le retour des réfugiés et des déplacés dans leurs foyers;

 

8- L'accélération du soutien humanitaire aux populations déplacées et en détresse;

 

9- La dotation de l'Autorité Nationale des Elections (ANE) des moyens logistiques et financiers pour l'accomplissement de sa mission.

 

Je  vous remercie.

CONFERENCE DE PRESSE DE L'AFDT DU 28 AVRIL 2014
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 13:41

 

 

 

 

 

JOAN TILOUINE Jeune Afrique no 2780 • du 20 au 26 avril 2014

 

Sous Bozizé, c’était une tradition. La distribution de passeports de complaisance a profité à d’innombrables hommes d’affaires, conseillers et amis de la présidence. Une pratique perpétuée sous Djotodia. Mais aujourd’hui, les nouvelles autorités veulent faire le ménage.

 

Sud-est de la France, juillet 2013. Moukhtar Abliazov, homme d’affaires devenu opposant politique à Noursoultan Nazarbaïev, le président du Kazakhstan, se sait traqué. Autrefois patron de la banque BTA, cet ex-ministre de l’Énergie est accusé d’avoir détourné 6 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros). Il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la Russie ; et le Royaume-Uni, où il avait trouvé refuge dans un premier temps, l’a condamné à vingt-deux mois de prison. Le 29 mai, son épouse, Alma Chalabaïeva, et sa fille avaient été arrêtées par les forces spéciales italiennes dans la banlieue de Rome, avant d’être transférées au Kazakhstan. Pour Moukhtar Abliazov, caché dans une jolie villa de Mouans-Sartoux, non loin de Cannes, la cavale prendra fin deux mois plus tard: le 31 juillet, la police française déploie les grands moyens pour interpeller le milliardaire kazakh…et citoyen centrafricain.

 

Car l’oligarque disposait d’un passeport ordinaire estampillé « RCA ». Un faux, ont affirmé les nouvelles autorités du pays à la justice française. Sur son passeport diplomatique délivré à Bangui en avril 2010, Alma Chalabaïeva apparaît, elle, sous la fausse identité d’Alma Ayan. Son titre: «conseillère diplomatique à la présidence ».

 

Le document est authentifié par la signature du général Antoine Gambi, ministre des Affaires étrangères sous François Bozizé.

 

Comme lui, plusieurs hauts fonctionnaires sont soupçonnés d’avoir distribué ou revendu des passeports diplomatiques dits de complaisance.

 

SÉSAME. Et ils sont nombreux les hommes d’affaires, vrais et faux conseillers, consuls et experts en sécurité, à avoir papillonné dans l’enceinte de la présidence avant d’en repartir avec le précieux sésame, qui, selon la convention de Vienne, garantit une immunité complète à son heureux détenteur.

 

« C’était une tradition solidement établie sous Bozizé », s’amuse l’un d’entre eux, muni de trois passeports de complaisance.

 

C’est ainsi qu’une ancienne conseillère de Mouammar Kaddafi s’est retrouvée affublée du titre de «secrétaire à la présidence» sur son passeport diplomatique centrafricain.

 

Comme elle, des marchands de pétrole, de diamants ou d’armes, des militaires reconvertis dans le privé et de nombreux businessmen forment un bataillon de « diplomates » centrafricains qui peuvent échapper aux contrôles insistants dans les aéroports. Sous la pression de la France, il est cependant arrivé que François Bozizé se résigne à lever l’immunité diplomatique de l’un de ces personnages. Il en a été ainsi, en 2009, pour l’homme d’affaires indopakistanais Saifee Durbar, nommé vice-ministre centrafricain – avec résidence à Londres – alors qu’il était recherché par la justice française, qui l’avait condamné pour escroquerie deux ans plus tôt.

 

Lors de leur prise du palais présidentiel, le 24mars 2013, des éléments de la Séléka ont découvert plusieurs milliers de passeports diplomatiques vierges. Le stock de la présidence a un temps été mis à l’abri par des membres de la rébellion hostiles à Michel Djotodia, pour éviter que l’éphémère président de la transition ne les distribue à son clan. En pure perte.

 

Djotodia a finalement réussi à mettre la main sur ces passeports et, perpétuant la « tradition » de son prédécesseur, a accordé le statut diplomatique à des figures sulfureuses de la Séléka, dont le très controversé Noureddine Adam, son ex-chef de la sécurité. Selon nos informations, ce dernier, qui serait désormais réfugié au Nigeria, en a lui-même délivré à des Occidentaux. Il était d’ailleurs porteur d’un tel laissez-passer lorsqu’il a été brièvement arrêté à Douala, en janvier.

 

SELLETTE. Le trafic de ces documents est d’autant plus aisé qu’ils sont fabriqués à Bangui. Sous François Bozizé, c’est la société Africard (lire encadré) qui a obtenu le marché de production, de distribution et de vente des passeports (au prix de 50000 FCFA l’unité, soit 76 euros). L’État centrafricain, partenaire de l’entreprise, avait imposé la présence de Socrate Bozizé, l’un des fils de l’ancien président, au conseil d’administration– contacté à ce sujet, l’intéressé n’a pas souhaité réagir.

 

Dans le contrat daté du 13 janvier 2010 – que Jeune Afrique a pu consulter –, il est précisé qu’Africard bénéficie d’une exemption de toute taxe. La société reverse toutefois 10 % du prix de chaque passeport à l’État – une part qui devait passer à 25%àcompter de 2014.« Sur toute activité lucrative, la présidence imposait un et axe informelle et exigeait d’être actionnaire, directement ou indirectement », confie un ancien fonctionnaire.

 

Pour les nouvelles autorités, il ne fait aucun doute que ce contrat a été signé dans «des circonstances suspectes ». Déjà, sous Djotodia, « les rapports entre l’État et Africard [étaient] délicats, expliquait Arsène Sendé, alors ministre de la Justice.

 

Les passeports diplomatiques délivrés sous Bozizé ont été passés au peigne fin avec les moyens du bord, très limités. Et des enquêtes sont été lancées sur la part de responsabilité d’Africard».Une commission interministérielle a même été créée à ce sujet, et Charles Zouein, un ancien général libanais devenu directeur d’Africard, est sur la sellette. Ses liens étroits avec Socrate et Jean-Francis Bozizé, deux des fils du président déchu, sont minutieusement examinés.

 

« Nous travaillons au service des Centrafricains, pas d’un clan ou d’un parti politique, se défend Charles Zouein. Nous n’avons rien à nous reprocher et nous continuons de fabriquer des passeports pour le compte des nouvelles autorités.» Et la profusion de passeports diplomatiques centrafricains sortis de son imprimerie? « Ce ne sont que des rumeurs », balaie-t-il. Reste qu’au sein du gouvernement nombreux sont ceux qui souhaitent tourner la page d’Africard et rompre le contrat.

 

À Bangui, les enquêtes se poursuivent lentement, malgré les changements politiques et une situation sécuritaire chaotique.

 

En tout état de cause, la circulation anarchique de ces passeports – qui se revendent encore 10000 euros sur le marché informel à Paris – préoccupe les nouvelles autorités, qui veulent faire le ménage. « Il y va de la sécurité de l’État, souligne un fonctionnaire. Certains détenteurs de passeports diplomatiques constituent une menace pour la Centrafrique. »

 

CHASSE. En mars, Denis Ouangao Kizimalé, le ministre de la Sécurité publique, a annoncé devant le parlement de transition que plus de 8000 passeports ordinaires et 900 passeports diplomatiques octroyés dans des conditions jugées douteuses sous Djotodia et bien avant pourraient être purement et simplement annulés. Et si le pouvoir reconnaît qu’il ne détient pas la liste exhaustive des bénéficiaires de tels documents, un laborieux processus de dénombrement est en cours, en coordination avec Interpol.

 

La chasse à ces vrais-faux passeports constitue un défi sécuritaire d’autant plus urgent à résoudre que, d’ici à la fin de 2015, le pays doit s’équiper en matériel d’identification biométrique pour se conformer aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale.

 

Faute de quoi il n’y aura plus de vols internationaux au départ et à destination de Bangui. l

 

 

Jeune Afrique no 2780 • du 20 au 26 avril 2014

 

Si Africard est établi en Centrafrique, ses racines sont à chercher loin, beaucoup plus loin.

La société est rattachée à l’entreprise Inkript, elle-même filiale du libanais Resource Group Holding (RGH). Propriété de la grande famille sunnite Itani – laquelle est très proche de Tammam Salam, l’actuel Premier ministre libanais –, ce holding s’est notamment spécialisé dans les technologies de sécurisation de documents.

 

Pratiques agressives, méthodes présumées douteuses… Sa réputation n’est pas des meilleures.

 

À la chute de François Bozizé, les dirigeants d’Africard ont ainsi tenté un lobbying intense auprès du gouvernement de Michel Djotodia. Objectif: faire renouveler son contrat, qui prévoit notamment le versement de 10 % du prix de chaque passeport à l’État – un seuil largement inférieur aux taux habituellement pratiqués dans ce type de délégation de service public. La situation sécuritaire rendant complexe le lancement d’un appel d’offres, il est probable que les nouvelles autorités optent pour un accord de gré à gré renouvelant le contrat sur une courte durée. Inkript s’est également illustré au Mali: en décembre 2011, sous Amadou Toumani Touré, un marché lui avait été attribué par entente directe. La commande portait sur le matériel électoral (isoloirs, urnes…) pour la présidentielle de 2012 (qui n’a pas eu lieu en raison du coup d’État de mars).

 

Montant du contrat: environ 9 millions d’euros. Aussitôt connu, le deal a provoqué l’ire du patronat malien, qui a déposé une plainte auprès de l’Autorité de régulation des marchés publics. Cela n’a pas empêché le gouvernement de transition de signer, en 2013, un avenant de 720000 euros en faveur d’Inkript.

J.T.

 

 

(Socrate Bozizé avec les Libanais d'Africard)

Lu pour vous dans J.A : Vrais papiers faux diplomates
Lu pour vous dans J.A : Vrais papiers faux diplomates
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:19

 

 

 

 

BANGUI, 28/04/14 (AFP) - Quelque 1.300 musulmans qui se terraient en périphérie de Bangui, fréquemment attaqués par des milices à majorité chrétienne, sont enfin partis dimanche dans un imposant convoi, escortés par la force africaine Misca à destination du nord de la Centrafrique. Le gouvernement a dénoncé dans la soirée une opération "unilatérale" menée "à (son) insu et contre (son) gré" par ses partenaires humanitaires, dont il questionne "la neutralité et l'objectivité". Dix-huit camions chargés à plein se sont mis en branle vers 12H00 locale (11H00 GMT).

 

Les déplacés étaient assis sur leurs ballots, planches de bois, motos, frigos... Des centaines de bidons multicolores ornaient les flancs du convoi. Un imposant dispositif de la Misca était mobilisé pour assurer la sécurité des partants. La sortie de Bangui et la traversée des villes de Sibut et de Dékoa, dans le centre du pays, constituent notamment les points chauds de l'opération, a expliqué un cadre de la mission africaine. La mise en route, attendue depuis des semaines, s'est faite finalement sans heurts.

 

Les déplacés, juchés dans sur remorques depuis de longues heures, lèvent les bras en signe de victoire à mesure que leurs véhicules prennent de la vitesse. Au sol, des dizaines, puis des centaines de chrétiens, aux anges, s'affairent à dépecer méthodiquement tout ce que les précédents occupants des lieux ont abandonné. Bouts de bois, chambranles de portes, tôles de toiture, vêtements... Hormis un cercueil abandonné devant la mosquée, tout ou presque disparaît en un petit quart d'heure.

 

L'allégresse générale est à la mesure du soulagement pour les deux communautés, après cinq mois d'une infernale pression enserrant le PK-12, Point kilométrique 12, sorte d'étroit corridor en proche périphérie de Bangui, sur la route menant au nord du pays. Les 1.300 déplacés, qui avaient déjà fui leurs domiciles pour occuper le PK-12, s'y étaient retrouvés piégés alors qu'ils souhaitaient déjà monter dans des convois humanitaires à destination du Tchad. Ils étaient depuis lors régulièrement victimes d'attaques d'anti-balaka (milices majoritairement chrétiennes).

 

- "Merci Dieu pour ce beau dimanche" –

 

Ces groupes de jeunes s'en prennent surtout aux musulmans pour, disent-ils, venger les chrétiens, majoritaires dans le pays (environ 80%), des graves exactions infligées par l'ex-rébellion Séléka, à dominante musulmane, lorsqu'elle était au pouvoir de mars 2013 à janvier 2014. Au PK-12, 18 personnes sont ainsi mortes par balle, grenade ou machette depuis décembre et les blessés sont nombreux, affirme la population musulmane. De nombreux monticules de terre marquant des tombes récemment creusées semblent confirmer leurs dires.

 

Les exactions commises par anti-balaka et Séléka illustrent les difficultés qu'ont désormais les deux communautés à vivre ensemble, alors qu'elles ont coexisté en harmonie pendant des décennies. "Je veux détruire tout ça", lance une adolescente à la volée en désignant la mosquée, dont certains chrétiens volent les câbles électriques. Des éléments de la Misca, restés sur place, établissent un cordon autour du bâtiment pour éviter qu'il ne soit anéanti. "Merci Dieu pour ce beau dimanche. Les musulmans sont enfin partis !", hurle une trentenaire, extatique, tout en dansant dans la rue.

 

"Nous, on leur a tout laissé. S'ils gardent, c'est bon. S'il ne gardent pas, tout dépend d'eux", remarque Ibrahim Dodi, qui se dit "très content" de partir après avoir eu "très peur" durant son temps au PK-12. "Devant moi, il y a eu des gens fauchés par des grenades", raconte-t-il. M. Dodi affirme que dix de ses douze enfants ont été tués par des anti-balaka à Bossembelé (centre ouest), attaques qui l'ont amené à se réfugier au PK-12. Les musulmans n'ont toutefois pas hésité à piéger la mosquée du PK-12 avant de quitter les lieux, selon un militaire de la Misca, qui mentionne trois charges.

 

Depuis le début des violences, à chaque fuite des musulmans de leurs quartiers, les mosquées sont détruites par des pillards. Deux charges ont été placées dans l'escalier menant au minaret, barré d'un mince cordon rouge. Un fil sort d'un sac en plastique contenant une sorte de brique, apparemment du "C4", un explosif, explique ce soldat. Une autre charge a été placée à l'étage, poursuit-il. A l'extérieur du bâtiment, un bidon jaune est entouré de pierres.

 

 "Il est piégé. Cela explosera si on le touche ou si on bouge les pierres", explique un autre soldat. La question d'un déplacement massif de la communauté musulmane avait provoqué cette semaine un intense débat politico-humanitaire en Centrafrique. Une ministre avait dénoncé une opération qui accentue la partition religieuse du pays et met à mal la réconciliation. Le monde humanitaire affirme que ces populations ne pouvaient rester davantage, leurs vies étant menacées.

 

"Nous sommes heureux que ce mouvement, qui se tient pour la protection de la communauté de PK-12, ait pu se tenir", s'est réjouie Sandra Black, une porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les déplacés iront vivre à proximité de la frontière tchadienne. Quelques milliers de musulmans survivent au PK-5 de Bangui, un quartier anciennement reconnu pour sa mixité, désormais protégé par les soldats burundais de la Misca. 

 

1.300 musulmans, menacés, fuient Bangui, escortés par la force
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 11:56

 

 

 

 

BANGUI, 28 avril 2014 (AFP) - Vingt-deux personnes dont trois humanitaires de Médecins sans frontières (MSF) ont été tuées dans l'attaque d'un hôpital à Nanga Boguila, à 450 km au nord de Bangui, par des membres présumés de l'ex-rébellion Séléka, a déclaré lundi un officier de la force africaine Misca.

 

"Des hommes armés assimilés aux ex-Séléka et aux Peuls ont attaqué samedi en fin d'après-midi un hôpital soutenu par MSF dans la région de Nanga Boguila, tuant au moins 22 personnes, parmi lesquelles trois centrafricains employés de MSF et faisant près d'une dizaine de blessés", a déclaré l'officier à l'AFP. MSF Pays-Bas a confirmé la mort de ses trois collaborateurs.

 

"La seule chose que nous pouvons confirmer, c'est la mort des trois membres de notre personnel à Nanga Boguila", a déclaré sans plus de détails à l'AFP Samuel Hanryon, porte-parole de MSF en Centrafrique. Selon l'officier de la Misca, "l'attaque a eu lieu alors que se tenait une réunion regroupant des représentants locaux et les employés de MSF (...) Les assaillants ont d'abord ouvert le feu sur un groupe de personnes fauchant quatre d'entre elles. Puis ils se sont dirigés vers l'hôpital où ils ont tué 15 autres personnes".

 

 "Ils ont emporté des ordinateurs et de nombreux autres biens, fracassant des portes des locaux probablement en quête d'argent", a-t-il ajouté. En déroute, l'ex-rébellion Séléka, a été au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014. Depuis le départ forcé de son chef, l'ancien président Michel Djotodia, ses combattants écument plusieurs régions de la Centrafrique, notamment le nord. 

Centrafrique : 22 morts dans l'attaque d'un hôpital de MSF (officier Misca)
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 11:17

 

 

 

 

 

 

Après des décennies de pilotage à vue dues à des gestions du pouvoir hasardeuses parfois chaotiques, la République centrafricaine a rendez-vous avec son histoire et son destin. C’est dire qu’elle se trouve plus que jamais, aujourd’hui, à la croisée des chemins.

 

Sa population est suspendue en permanence à la décision de ses dirigeants. Dans cette optique, deux alternatives implacables s’imposent pour trouver une issue durable à la grave crise qui secoue depuis bientôt deux ans la RCA. Soit choisir de se satisfaire du statu quo ante, position peu avantageuse lorsque l’on sait que le pays poursuit sa descente aux enfers malgré l’investissement et la bonne volonté de la communauté internationale (I), soit choisir de se sortir de cette crise qui devient, chaque jour un peu plus, endémique par le haut (II).

 

Choisir la voie du salut suppose toutefois un acte de courage et une méthode cohérente qui ressortissent à la dimension d’un homme ou d’une femme d’Etat.

 

I.Le choix de la politique du statu quo ante : une position à rapidement dépasser

 

C’est le fait de choisir de ne rien faire ou d’assurer le service minimum sans rapport avec les véritables enjeux. Autrement dit, faire la politique des petits pas. C’est un choix peu avantageux pour le pays et, par conséquent, n’a pour l’instant produit aucun résultat satisfaisant. Or, le peuple a besoin de boussole, d’orientation, de cap politiques clairs pour espérer voir des lendemains meilleurs.

 

La RCA ne peut plus se permettre le luxe de louvoyer, de tergiverser. Trop de sang a coulé. Pratiquement, chaque jour, malheureusement, le pays enregistre sa comptabilité macabre. Nos compatriotes majoritairement de confession musulmane sont continûment pourchassés, harcelés, menacés de mort et contraints d’accepter les opérations de relocalisation, payant ainsi quasiment le même lourd tribut que les populations à majorité chrétienne et animiste soumise aux exactions de toutes sortes à l’époque du régime sélékiste. Ce, sans qu’aucune mesure de sûreté  ne soit prise pour assurer leur intégrité physique. La vie humaine n’a pas de prix. Cela ne peut plus durer.

 

Le peuple veut voir dégager une politique volontariste de sortie de crise et non se contenter de replâtrage, un cautère sur une jambe de bois. Nous osons cette affirmation péremptoire car, plus de 3 mois après la mise en place du gouvernement de transition, l’on n’a toujours pas une vision claire des réformes nécessaires à la hauteur des nombreux défis. Le peuple et la communauté internationale, qui nous vient en aide s’impatientent.

 

Nous sommes pressés- c’est un euphémisme de bon aloi- de voir naître une stratégie globale de stabilisation et de règlement définitif de cette crise multiforme et multidimensionnelle. Avec nous, la communauté internationale, qui est venue à notre chevet, a également hâte d’entrevoir rapidement une issue favorable et durable de cette crise. N’oublions pas qu’elle ne restera pas indéfiniment à nos côtés. Sachons raison garder prendre les taureaux par les cornes. Le temps nous est compté.

 

Le monde nous regarde. L’Afrique nous regarde.

 

Dans ces conditions, nous sommes en droit de nous demander à quand le lancement attendu, conformément à la résolution onusienne, du processus de réconciliation nationale que nous aussi attendons de nos vœux.

 

Sans plus tarder, une feuille de route claire doit être tracée et connue du public. Chaque chef de département ministériel doit faire connaître ses objectifs à atteindre à court terme.

 

Au moment où, j’écris ces lignes, je suis au regret de relever avec un pincement au cœur que nombre de nos compatriotes déplacés intérieurs et extérieurs continuent de camper dans des abris de fortune aux abords de l’aéroport de Bangui et ailleurs sur le territoire national ou en dehors de nos frontières, exposés à la faim et aux violences et à la merci des intempéries et des maladies (épidémies), à l’approche de la saison des pluies et sont, de facto, sans prise directe sur leurs destins. Cela ne peut plus durer.

 

Des mesures urgentes à caractère humanitaire doivent être prises afin de soulager les souffrances de nos concitoyens.

 

Quand on fait de la politique- a fortiori quand on a entre les mains le destin d’une nation-, il faut savoir poser des actes forts en temps opportun. C’est à l’aune de cette considération, qu’on mesurera la grandeur d’un homme ou d’une femme d’Etat. Les moyens, on peut toujours les trouver pour peu qu’on en ait la volonté et la détermination. Mais le statu quo n’est plus tenable et doit être dépassé. D’autant plus qu’il a, jusque-là, montré ses limites patentes.

 

II.Le choix de la politique de sortie de la grave crise par le haut

 

Il  s’agit ici de prendre les taureaux par les cornes, de s’attaquer aux vrais problèmes auxquels le pays est confronté. Nous ne le dirons jamais assez, mais la priorité des priorités demeure l’enjeu sécuritaire.

 

L’armée doit être restructurée et remembrée afin qu’elle puisse remplir son rôle de principale actrice de sauvegarde de l’intégrité territoriale et de protectrice du peuple. A cet égard, une vaste réforme du secteur de la sécurité doit être entreprise afin de doter notre armée de moyens adéquats. Si l’armée centrafricaine n’a su jusqu’ici remplir sa mission, c’est parce qu’elle n’a pas été correctement prise en charge.

 

Les précédents régimes qui ont succédé au pouvoir ont préféré, de tout temps, privilégier une approche ethno-régionaliste de l’armée au détriment d’une vision nationale et républicaine de cette armée.

 

C’est dans ce contexte que des négociations doivent être engagées avec la communauté internationale (l’ONU et la France) afin de permettre à notre outil de défense et de sécurité d’être opérationnel sur le terrain. Car sans moyen, il ne pourrait remplir utilement sa mission. Dans cette perspective, nous appelons à la levée, au moins, partielle de l’embargo sur les armes qui pèse sur notre pays depuis l’éclatement du conflit afin que notre système de défense et sécurité puissent remplir fidèlement sa mission.

 

Si cette mesure (d’embargo) a été, un temps, compréhensible dans son principe, elle devient aujourd’hui dépassée à l’épreuve des faits. Un réarmement, ne serait-ce, que partiel et allégé de nos forces armées pourrait leur permettre d’effectuer la tache principale de cantonnement et de désarmement des milices et des bandes armées ; les forces armées centrafricaines (FACA) ayant l’avantage de mieux connaître les réalités du terrain- connaissant les coins et recoins du pays-, sans vouloir réduire l’action efficace et salutaire menée par les forces impartiales.

 

Les forces de police et de gendarmerie doivent rapidement monter en puissance afin d’assurer la sécurité des populations à l’intérieur des villes et villages.

 

Les forces internationales (les forces françaises de Sangaris et les forces africaines de la Misca) ne sauraient se substituer indéfiniment aux forces nationales dont elles ne devraient venir qu’en appui.

 

Le gouvernement de transition doit faire de la question de l’urgence humanitaire la seconde priorité nationale. Dans cette perspective, il doit créer les conditions optimales et convaincre les déplacés de regagner chez eux afin de réduire les risques encourus liés notamment à leur sécurité physique et aux épidémies et aggravés avec l’avènement de la saison des pluies.

 

Rétablir l’autorité républicaine sur l’ensemble du territoire national afin de permettre aux préfets et sous-préfets de rejoindre leurs postes nous paraît être la troisième priorité nationale.

 

Inciter les enseignants du primaire et du secondaire à rejoindre leurs lieux d’affectation respectifs en province afin d’éviter aux écoliers et élèves une année blanche participe également de ces actions prioritaires.

 

Rétablir et poursuivre l’amélioration du cadre macro économique du pays afin d’attirer les investisseurs et accroître l’assiette fiscalo-douanière de l’Etat deviennent un impératif catégorique. Condition sine qua non pour mériter la confiance des bailleurs de fonds et des partenaires au développement.

 

Compte tenu de l’état de nos finances publiques particulièrement exsangues- l’Etat centrafricain peine, aujourd’hui, à réunir sur fonds propres et sans l’aide financière extérieure l’équivalent de la masse salariale mensuelle soit la coquette somme de quatre milliards de francs CFA pour payer les salaires de la fonction publique et régler les dépenses de fonctionnement-, on pourrait, par exemple, songer à réduire la voilure en révisant drastiquement à la baisse le nombre des conseillers à la Présidence de la République qui font désormais office de gouvernement bis et à la Primature. Ceci, sans impact positif et portée réelle pour le pays en termes d’efficacité de l’action publique.

 

Sensibiliser les paysans et éleveurs à la reprise des activités agrestes et agro-pastorales pour lubrifier la machine économique et surtout alimenter nos marchés en produits alimentaires est de nature à contribuer à l’apaisement du tissu social.

 

Restaurer un minimum d’Etat de droit, par la remise en marche des Cours et tribunaux, contribue à regagner la confiance des partenaires. Réhabiliter les établissements pénitentiaires, maisons d’arrêt et de correction et lieux de privation de liberté et de détention du pays sont des mesures salutaires et de salubrité publique.

 

Mettre en place une commission pluraliste chargée d’organiser une conférence nationale de réconciliation sur le modèle sud-africain de la Commission vérité et réconciliation est l’une des priorités majeures de cette période de transition. A cet égard, on pourrait utilement bénéficier de l’expertise et de l’expérience sud-africaines en la matière.

 

Les Centrafricains doivent réapprendre à dialoguer, à se parler et à vivre ensemble au-delà de leur appartenance politique, ethnique et religieuse.

 

Un véritable travail d’éducation civique, grâce à la mobilisation tous azimuts des medias, doit être opéré en direction des populations afin de les sensibiliser à la promotion des valeurs de paix, d’unité, de civisme et de respect des droits humains et de la personne humaine. Il ne saurait être toléré, sous aucun prétexte, que des individus se livrent à des meurtres suivis de la commission même isolée d’actes d’anthropophagie et de cannibalisme. Ces pratiques et mœurs ne sauraient avoir cours et prospérer sur notre sol.

 

Concomitamment à ces actions à mettre en œuvre, qui relève de la compétence du pouvoir exécutif, nous pouvons le moment venu compter sur la perspicacité, la sagacité et la diligence des membres du Conseil national de transition (CNT), notre organe législatif transitoire, qui joue également le rôle d’organe constituant afin d’élaborer un projet de Constitution consensuel qui pourrait permettre d’éviter au pays de retomber dans les affres de la division et de la guerre civile.

 

Nous souhaitons que le gouvernement de Madame la Présidente de transition Catherine Samba Panza et de monsieur le Premier  ministre André Nzapayéké se saisisse, d’ores et déjà, de ces propositions qui relèvent du simple bon sens,- propositions, qui loin de constituer la solution d’exhaustivité à toute épreuve et ne prétendent nullement régler tous les problèmes de la RCA,- pour impulser une nouvelle dynamique à l’action gouvernementale et ainsi permettre au pays d’aller de l’avant c’est-à-dire sortir de cette grave crise par le haut.

 

Le pays n’a plus de temps à perdre et l’on ne doit pas tout attendre de la communauté internationale qui a déjà dû, à son corps défendant, peser de tout son poids pour nous éviter un bain de sang et une hémorragie économique et sociale. Les contributions à l’effort de paix, à travers des débats constructifs, peuvent aussi émaner de citoyens de bonne volonté épris de liberté, de justice, d’amour et de développement du pays sans arrière-pensée ni calcul politique.

 

                                                                                        Fait à Paris le 26/04/2014

 

 

                                                                                      Wilfried Willy ROOSALEM

Peut-on raisonnablement admettre une issue honorable à la grave crise centrafricaine ? par Wilfried Willy ROOSALEM
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 10:59

 

 

 

Messe d’Action de Grâce

 

Pour les défunts de la famille MARA, célébrée par

 

Père  Irénée PASSY le dimanche 4 Mai 2014 à 12h

 

Eglise Sainte Bernadette au 18/24 rue de la côte d'or,

 

94500 CHAMPIGNY SUR MARNE

 

Pour :

 

Yvonne Lafandéma, maman de Jean-Pierre MARA

 

Kurt Braun, papa de Sabine MARA

 

Clément Maranzapa, papa de Jean-Pierre MARA

 

Pierre-Lambert Mangambas, oncle Jean-Pierre MARA

 

Michel Mataragba, papa de Paola Mataragba Kizima

 

Et pour tous ceux qui sont morts en son absence au pays

 

Par le RER E arrêt Les Bouleleraux Champigny

 

133 Boulevard Aristide Briand, 94500 Champigny-sur-Marne

 

Prendre la direction nord-est sur Bd Aristide Briand vers Rue du Lieutenant André

Ohresser 57 m, Prendre à droite sur Rue du Lieutenant André Ohresser 350 m

 

Prendre à gauche sur Bd Gabriel Péri , Traverser le rond-point 550 m

 

Prendre légèrement à droite sur Rue de la Côte d'Or

 

Votre destination se trouvera sur la droite 250 m Eglise Sainte Bernadette 

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 10:45

 

 

 

Ce dimanche 27 avril 2014 à 13 heures, au camp BSS à Bangui, les militaires et combattants de l'ex Coalition Séléka, regroupés dans les trois sites de cantonnement à Bangui, ont tenu une réunion de restitution des résolutions sorties de la Concertation extraordinaire du 26 avril 2014. Il s'agit résolutions suivantes :

 

1) Légitimation par acclamation du Général Dhaffane Mohamed-Moussa en qualité de Président National de la Séléka,

 

2) Rejet total et catégorique du "Mémorandum d'entente pour la relocalisation vers un site de transit à Sibut et l'organisation du retour des combattants ex-Séléka actuellement dans Bangui vers leurs communautés d'origines" signé entre le Général de Brigade Thomas Théophile Tchimangoua, Ministre de la Défense dans le Gouvernement de Transition et Monsieur Aubin Issa Issaka de l'ex coalition Séléka. Ce document étant signé sans consultation de la base et sans implication de la Direction politique de la Séléka,

 

3) Désignation de l'Etat Major et mise en place d'un bureau devant coordonner les affaires militaires à Bangui en appui au Président National en attendant l'élection du reste des membres. 

 

En conséquence, il n'y aura pas de désarmement sans un processus clairement défini,  il n'y aura plus d'ambiguïté sur la représentativité politique de la Séléka car le président par intérim est désormais investi de tous les pouvoirs nécessaires à ses fonctions. Aucun officier de la Séléka ne prendre la liberté de signer un quelconque document au nom du mouvement sans passer par le Président. 

 

Un communiqué de presse avec les détails y relatifs sera rendu public dans les heures à venir.

Annonce des ex-Séléka
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 01:27

 

 

 

 

 

BANGUI  le 27-04-2014 à 22h10 (Reuters) - Au moins 22 personnes, dont 15 dirigeants locaux et trois employés de l'organisation humanitaire Médecins sans Frontières (MSF), ont été tuées dans une attaque commise dans une localité de Centrafrique, a-t-on appris auprès des autorités.

 

L'attaque a eu lieu samedi à Nanga Boguila, à environ 450 km au nord de la capitale, Bangui.

 

 Selon Gilles Xavier Nguembassa, ancien député de la ville, des rebelles de la Séléka, composée essentiellement de musulmans, se sont rendus dans un centre médical de MSF avec l'espoir d'y trouver de l'argent.

 

Quatre personnes sont mortes lorsqu'ils se sont approchés de la ville mais la plupart des victimes ont été tuées dans l'attaque du centre médical alors que s'y déroulait une réunion de dirigeants locaux, a-t-il ajouté, en s'appuyant sur le récit de témoins avec lesquels il s'est entretenu.

 

Un porte-parole de MSF a confirmé que des membres de son organisation étaient morts, sans plus de détails.

 

Il n'a pas été possible de joindre de responsable de la Séléka dans l'immédiat.

 

 

(Crispin Dembassa-Kette; Bertrand Boucey pour le service français)

 

 

 

Lu pour vous 

 

Centrafrique : Un groupe armé attaque la ville Boguila

 

(Alwihda Info) Rédigé par Abdou Baya - 27 Avril 2014 modifié le 27 Avril 2014 - 20:56

 

BOGUILA (Alwihda Info) - Un groupe d'homme armés a attaqué la ville de Boguila hier aux environs de 16 heures. Les assaillants sont venus du Cameroun voisin et appartiennent au même groupe qui a été signalé à la frontière avec le Tchad. 

Les assaillants ont semé la mort sur leur passage, emportant un nombre considérable de bétail et tirant sur tout ce qui bouge causant 16 morts et 6 blessés. Parmi les victimes, il y'a des notables de la ville. L'Hôpital de Boguila où se tenait une réunion entre le personnel de MSF Hollande et la population, a également été attaqué et les assaillants ont emporté des ordinateurs, de l'argent et autres biens appartenant à l'organisation MSF et à l'Hôpital de la ville.

 

L'origine de ce groupe armé

 

Après vérifications, la piste Séléka est écartée puisque le groupe n'est pas opérationnel dans la zone, si ce n'est plus au sud vers Bossangoa, Bouca et Batangafo. 
 

La Séléka à qui on endosse régulièrement la responsabilité des attaques perpétrés dans le pays n'est pas impliquée dans cette attaque. "Ils ont tué mon frère, je l'ai est vu, ce ne sont pas des Séléka", précise un habitant. Un notable, joint par téléphone, assure également que "ces gens ne sont pas des Séléka". La coalition qui avait été accusée à tort d'enlèvements et assassinats de missionnaires dans la région du Nord-ouest de la RCA confirme également ne pas être "impliquée dans cette affaire". 

Le mystère plane sur l'origine de ce groupe. Voudraient-ils se positionner dans ce climat d'insécurité pour s'imposer comme interlocuteurs dans la résolution de la crise en RCA ? Des sources concordantes précisent qu'il s'agit d'anciens combattants de l'APRD de Jean-Jacques Demafouth et du FDPC d'Abdoulaye Miskine. Une autre source évoque le mouvement Révolution et justice du colonel Sayo.


Par ailleurs, le Tchad affirme disposer d'informations d'une tentative de déstabilisation à partir de ses frontières et a mis en alerte ses forces de sécurités.

 

Attaque en Centrafrique, 22 morts dont du personnel de MSF
Attaque en Centrafrique, 22 morts dont du personnel de MSF
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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 18:11

 

 

 

 

 

samedi 26 avril 2014  par Agence de Presse Africaine - apanews.net

 

Les journalistes José Richard Pouambi et Stéphane Patrick Akibata, issus respectivement des médias publics et de la presse privée, ont été élus vendredi représentants des médias publics et privés au sein du Haut conseil de la communication.

 

Les candidats à cette élection organisée par l’Union des journalistes centrafricains (UJCA) étaient José Richard Pouambi et Julie Ewango pour le compte des médias d’Etat tandis que Hilaire Guitongo et Stéphane Patrick Akibata, battaient campagne pour solliciter les suffrages des journalistes du secteur de privé.

 

Selon le président de l’UJCA, Maka Gbossokoto, les élections seront entérinées par un décret du président de la transition.

 

« Etant en liberté provisoire et vainqueur de cette élection, c’est que quelque part c’est la main de Dieu. Et pour ce faire je n’ai aucune crainte » s’est réjoui Stéphane Patrick Akibata dévoilant en même temps la tâche qui attend les élus.

 

« Nos devoirs c’est de défendre les intérêts des professionnels des médias ».

 

« Quand je vois la forte mobilisation de mes consœurs et confrères qui ont porté leur choix sur moi c’est plutôt de l’émotion. Je vais m’employer à ne pas les décevoir », a promis José Richard Pouambi, après son élection.

 

La période de transition est très sensible, a-t-il fait remarquer, invitant les professionnels des médias à se mettre en conformité avec les textes régissant la corporation pour éviter tout dérapage avec des conséquences graves pour leurs auteurs.

 

Le haut conseil de communication de la transition comportera neuf membres.

 

Centrafrique : Election des représentants de la presse au Haut Conseil de la Communication
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