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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 18:10

 

 

 

 

02/05/14 (Agence Ecofin) - « Il nous a semblé opportun de donner l’occasion aux professionnels des médias de toucher du doigt ce qui se fait à la présidence de la République. » Le directeur de cabinet de la présidence centrafricaine, Joseph Mabingui, situe ainsi l’importance de l’atelier d’information qui a réuni une quarantaine de journalistes, le 24 avril 2014.

 

Les travaux se sont déroulés dans la salle de cinéma du palais présidentiel de Bangui. « Dans un souci d’ouverture et de transparence, vous avez été invités afin de vous faire une idée exacte du fonctionnement de cette institution, des décisions qui y sont prises et qui engagent la vie de la nation », a expliqué Joseph Mabingui aux journalistes qui ont passé une journée au palais de la Renaissance.

 

La gestion de la crise dans le pays a été au centre des échanges. Les professionnels des médias ont été édifiés sur l’impact que leur travail peut avoir sur le conflit, soit pour son aggravation, soit pour sa résolution et la conduite du processus électoral. D’où l’importance d’une bonne collaboration entre la présidence de la République et les médias. Il a aussi été question d’éthique et déontologie de la communication.

 

Centrafrique : la présidence ouvre ses portes aux journalistes pour établir le dialogue avec les médias
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 18:07

 

 

 

 

Écrit par  Edmond Kamguia K. vendredi, 02 mai 2014 13:53

 

Dans une interview exclusive au service francophone de la Voix de l'Amérique, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a écarté l'idée d'une division du territoire centrafricain.


Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est rendu  le mardi 28 avril 2014 dans plusieurs pays africains : l’Ethiopie, la  République démocratique du Congo et l’Angola. Selon des sources concordantes, il est en  tournée dans le but de promouvoir les droits de l’homme et faire avancer la paix sur le continent en Afrique. A la veille de son départ, le chef de la diplomatie américaine avait  accordé une interview exclusive au service francophone de la Voix d’Amérique. Une interview réalisée  au Département d’Etat à Washington D.C. John Kerry a répondu à la presse qui posaient  des questions sur des  sujets d’actualité tels que  la République centrafricaine (Rca), les prochaines élections en République démocratique du Congo(Rdc) et au Burundi.

   
Présence  des forces européennes

 
Il en  est de même en ce qui concerne  les menaces terroristes dans la région du Sahel. Selon le Secrétaire d’Etat John Kerry, une partition de la République centrafricaine n’est pas la solution que privilégient les Etats-Unis au conflit entre musulmans et chrétiens dans  ce pays.  A la question de savoir ce que les Etats-Unis peuvent faire, en dehors des contributions financières et logistiques, pour aider à sauver la République centrafricaine, John Kerry a indiqué  qu’il ne dispose pas d’une « réponse magique en ce moment Toutefois, il s’est dit prêt à  s’entretenir avec les décideurs en rapport avec cette question, avant de se prononcer. Selon John Kerry, les Etats-Unis  verront comment appuyer davantage les forces africaines et onusiennes en Rca. Ce d’autant qu’un contingent de forces européennes (Eufor) est déjà présent à Bangui.

 

Sur le risque que le conflit entre musulmans et chrétiens en Rca conduise à une partition de ka Centrafrique, John Kerry a déclaré  que les Etats-Unis ne sont pas favorables à un tel développement : «On ne veut pas diviser. Ce n’est pas la solution préférable». Le chef de la diplomatie américaine a réitéré l’engagement des Etats-Unis à tout mettre en œuvre pour éviter le scenario du génocide rwandais en Rca. Sur  la possibilité de modifications constitutionnelles permettant éventuellement aux présidents burundais Pierre Nkurunziza et congolais Joseph Kabila de se représenter aux élections présidentielles, le secrétaire d’Etat John Kerry a estimé que cela serait une mauvaise chose pour.  Il faut respecter la Constitution et la loi, selon lui.

                                                                                                                                                       Changer la situation sur le terrain

 
Le chef de la diplomatie américaine a exhorté les pays des Grands Lacs à «trouver une façon de vivre ensemble sans oublier l’Histoire.» A travers le sénateur Russ Feingold, leur émissaire spécial pour les Grands Lacs, les Etats-Unis entendent œuvrer «pour faire changer la situation sur le terrain », a souligné John Kerry. En ce qui concerne la menace terroriste au Sahel, John Kerry s’est félicité de la coopération des Etats-Unis avec les pays de la région et la France. Le secrétaire d’Etat John Kerry a rappelé que les Etats-Unis ont fourni un important appui aux opérations militaires au Mali et  souligné la nécessité de former les soldats des pays de la sous –région et  de leur fournir les renseignements requis : « Il faut qu’ils sachent où se trouve l’ennemi », a-t-il conclu.

 

L'hostilité entre les milices anti-balaka pro-chrétiennes et musulmanes de la séléka  n’a pas cessé augmente en Rca.  Séléka et anti-balaka ne représentent pourtant qu'une partie infime des musulmans et des chrétiens.  Mais aux horreurs des uns répondent les malheurs des autres. Quatorze mille musulmans, encerclés par des chrétiens parmi lesquels les anti-balaka font la loi, sont méthodiquement affamés à Boda. À Bouca, 4.000 chrétiens terrorisés par la Séléka vivent depuis sept mois dans une paroisse. Plus de 1.800 maisons ont été incendiées. Quelque 120 chrétiens sont morts, contre une quarantaine de musulmans, tués par les anti-balaka. À Grimari, 4.600 chrétiens s'étaient également réfugiés la semaine dernière dans une paroisse, alors que Séléka et anti-balaka s'affrontaient.

 
Impossible réconciliation ?

 
Les massacres intercommunautaires ont été les plus violents à Bangui, où plus de 90% des 60 à 80.000 musulmans ont fui la capitale. Quelques 1.300 d'entre eux, qui se terraient depuis cinq mois dans l'insalubre quartier de Bangui, au PK-12, ont pris le départ dimanche pour le nord du pays. A moment de leur départ, des centaines de chrétiens auraient accouru pour  piller  leurs biens. Leur convoi a été attaqué dimanche dernier  par des anti-balaka, faisant deux morts et six blessés : « La réconciliation est impossible », avaient estimé les leaders du PK-12, interrogés par Afp peu après quelques jours avant l'exode. C’était  le dernier endroit de Bangui où vivaient encore quelques milliers de musulmans.  Les autorités et dignitaires religieux ont appelé  les populations à se parler à nouveau.

 

 Mais celles-ci ne les écoutent guère, demandant au mieux la paix, mais n'exigeant pas la réconciliation. La méfiance est la règle même dans les coins les plus calmes. A Bambari, leaders chrétiens et musulmans ont lancé une plate-forme de dialogue et une radio multiconfessionnelle pour promouvoir l'harmonie dans leur ville du centre du pays. Mais les nombreux crimes commis par la Séléka à Bambari restent dans les mémoires. Les chrétiens se plaignent des agissements du général anciennement en charge de Bambari, qui se faisait appeler "Ben Laden". "Au début, l'entente catholique-musulmans était bonne. Elle s'est progressivement détériorée avec les pillages. Quand on volait chez les catholiques, on emmenait (le butin) chez les musulmans, qui eux n'étaient pas inquiétés", se souvient l'abbé Firmin.


Un argumentaire repris par de nombreux chrétiens interrogés par l'AFP en Centrafrique pour justifier leur méfiance à l'encontre des musulmans.


 Ceux-ci, à Bambari, disent avoir aussi été "victimes" des Séléka. Et leurs leaders de lister le pillage de magasins, voitures, bétail, appartenant à des musulmans, ou encore le tabassage de l'imam local, coupable d'avoir prêché contre la Séléka. Des chrétiens auraient également profité des ex-rebelles, accusent-ils. Alors que des anti-balaka se rapprochent de Bambari, le "fossé" se creuse entre les deux communautés, selon  l'abbé Firmin. Interrogée sur le problème religieux, la ministre de la Réconciliation a  minimisé l'ampleur en mettant en exergue  la volonté des personnes interviewées de plaire aux journalistes étrangers.  

 

http://www.lanouvelleexpression.info/index.php/world/2013-05-16-09-03-38/item/3003

 

Lu pour vous : Rca : John Kerry pour l’intégrité territoriale
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:24

 

 

 

 

 

02/05/14 (45enord )

 

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, bien que conscient des dangers que court la population musulmane en Centrafrique, ne veut pas contribuer par leur relocalisation à la partition du pays et n’envisage les déplacements de populations qu’en dernier recours.

 

L’un des problèmes auquel nous faisons face, a estimé le Secrétaire général adjoint, et l’un des plus immédiat, est ce processus par lequel des communautés, particulièrement les musulmans, ont été relocalisées. «Ce ne n’est pas nous [l'ONU] qui avons fait cela et, clairement, nous ne voulons pas favoriser la partition du territoire, la division du pays.» «Alors, déplacer les populations à risque ne devrait être qu’une solution de dernier recours, s’il n’y a pas d’autres choix, mais la priorité» a dit Hervé Ladsous, «est d’essayer par tous les moyens d’assurer la sécurité [des populations] où qu’elles soient».

 

Le chef des opérations de maintien de la pays de l’ONU a fait cette déclaration à son arrivée à Bangui alors qu’il entamait jeudi à une visite en Centrafrique au moment où la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est en cours de déploiement.

 

C’est la première visite de M. Ladsous dans ce pays depuis l’adoption le 10 avril par le Conseil de sécurité d’une résolution créant la MINUSCA.

 

Dans le cadre des efforts des Nations Unies pour développer un dialogue régional et un soutien pour la MINUSCA, avant d’arriver à Bangui, Hervé Ladsous se trouvait mercredi à Brazzaville, en République du Congo, où il a rencontré le Président Denis Sassou Nguesso.

 

Jeudi matin, le chef des opérations de maintien de la paix s’est également rendu à N’Djamena, au Tchad, où il a rencontré le Président Idriss Déby.

 

Lors de son séjour en Centrafrique, M. Ladsous doit avoir des entretiens avec la Présidente de la République pour la période de transition, Catherine Samba-Panza, le Premier ministre et quelques membres du gouvernement, ainsi qu’avec le Représentant spécial du Secrétaire général, le général Babacar Gaye.

 

http://www.45enord.ca/2014/05/centrafrique-pas-question-de-f...

 

 

Centrafrique: ne surtout pas favoriser la partition du pays, déclare Hervé Ladsous à Bangui
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:05

 

 

 

 

02 mai 2014 15:09; Act: 02.05.2014 15:16

 

Le commerce illicite de diamants et d'ivoire d'éléphants sert à financer les différentes milices de Centrafrique, un pays plongé dans un conflit sans précédent depuis plus d'un an.

 

Séléka s'est emparée de la capitale en mars 2013, elle était soutenue par des mercenaires et des braconniers lourdement armés et bien entraînés du Tchad et du Soudan, dont certains appartenaient aux milices djandjawid soutenues par le gouvernement soudanais», note l'auteur du rapport publié vendredi par l'ONG américaine Enough Project, le chercheur Kasper Agger.

 

«Les rebelles Séléka et les combattants étrangers ont pillé et fait du trafic de diamants et d'ivoire pour payer des armes, du carburant, de la nourriture et leurs soldats», ajoute M. Agger.

 

Exploitation minière forcée

 

Les ex-Séléka «utilisent la violence et les menaces contre les populations locales» pour s'enrichir sur l'exploitation du diamant, «grâce à l'exploitation minière forcée, le vol et les achats à bas prix auprès des commerçants locaux», affirme-t-il.

 

Parallèlement, selon le chercheur, les milices à dominante chrétienne anti-balaka qui combattent les ex-Séléka, musulmans en majorité, «ont pillé et tué des membres de la communauté musulmane pour prendre le contrôle des zones riches en diamants de l'ouest de la Centrafrique».

 

«Les diamants sont ensuite vendus à des commerçants locaux ou sortent du pays pour être vendus à des intermédiaires, principalement dans le sud du Darfour (au Soudan), au Cameroun et en République démocratique du Congo», assure Kasper Agger.

 

Suspendue du processus de Kimberley

 

Après la prise du pouvoir à Bangui par les Séléka, la Centrafrique a été suspendue en mai 2013 du Processus de Kimberley, le régime international de certification visant à empêcher que les diamants ne puissent servir à financer des conflits.

 

Mais «le commerce du diamant a continué en RCA et les diamants du conflit sont susceptibles de pénétrer sur les marchés internationaux», relève le chercheur.

 

Selon un autre analyste de Enough Project cité dans un communiqué, Sasha Lezhnev, «les Etats-Unis et la Chine devraient exhorter le Processus de Kimberley à envoyer une mission pour enquêter dans les centres d'échange mondiaux où les diamants du sang' centrafricains sont susceptibles d'être négociés, en particulier Dubaï».

 

Avant le conflit, le diamant faisait vivre près d'un quart de la population de Centrafrique et assurait des recettes clés à l'export.


Milliers de morts

 

Les violences entre communautés, en particulier chrétiens et musulmans, ont fait des milliers de morts et près d'1.5 million de déplacés en Centrafrique où les violences se poursuivent malgré la présence de forces internationales.

 

(ats)

 

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/La-contrebande-finance-les-groupes-armes-24858365

 

 

Lu pour vous : La contrebande finance les groupes armés
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 12:49

 

 

 

 

 

 

02/05/2014 à 08:54 Par Vincent Duhem   (Jeune Afrique)

 

Le leader anti-balaka a été interpellé par la Misca au sortir d'un entretien avec Samba-Panza. Problème : cette dernière, qui n'en avait pas été avertie, négociait avec lui le désarmement de ses milices.

 

Le manque de clarté : c'est l'un des principaux reproches fait aux autorités de la transition. Et la gestion du cas Patrice-Édouard Ngaïssona en est un nouvel exemple. Le 17 avril en début d'après-midi, le coordinateur politique autoproclamé des milices anti-balaka est reçu au palais de la Renaissance par la présidente Catherine Samba-Panza. À la sortie de l'entretien, il est interpellé par des hommes de la gendarmerie et de la Misca (la force africaine) en possession d'un mandat d'arrêt signé par le procureur de la République, Ghislain Gresenguet.

 

Une stratégie d'apaisement

 

Problème : Samba-Panza n'a pas eu vent de cette opération. Informée par un proche du leader anti-balaka, elle fait immédiatement part de sa désapprobation au général Jean-Marie Michel Mokoko puis au général Martin Tumenta Chomu, respectivement chef et commandant des troupes de la Misca. Elle a, explique-t-elle, choisi une stratégie d'apaisement peu compatible avec cette arrestation.

 

Finalement, Ngaïssona, qui selon une source sécuritaire "est resté très serein" lors de cette interpellation théâtrale, est déféré devant le procureur. Après plusieurs heures d'interrogatoire, celui-ci décide de le placer en liberté provisoire avec obligation de pointer à la gendarmerie chaque semaine, le mardi et le vendredi.

 

Le leader anti-balaka, qui redoute d'être inscrit par l'ONU sur une liste de personnalités à sanctionner, tente de se racheter une conduite. "N'oublions pas [qu'il est aussi un chef d'entreprise qui détient] des marchés publics en Centrafrique et des sociétés au Cameroun qu'il doit protéger", note un diplomate de l'Union africaine. Lors de son entretien avec la présidente de la transition, il aurait promis son aide pour faire progresser le processus de réconciliation et désarmer les anti-balaka qu'il contrôle, principalement dans les 3e, 5e et 8e arrondissements de la capitale.

 

Des partisans des anti-balakas infiltrés au sommet de l'État

 

L'interventionnisme de Catherine Samba-Panza n'a pas plu à tout le monde. "Nous respectons le choix de la présidente, mais nous estimons que Ngaïssona aurait dû être placé en détention", affirme un diplomate de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), pour qui "le gouvernement joue un double jeu. Tout n'est pas limpide. Il y a des partisans des anti-balaka infiltrés au sommet de l'État".

Lu pour vous : Centrafrique :  le cas Ngaïssona sème la pagaille
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:54

 

 

 

Bureau Politique
      Secrétariat Général
     N°_______MLPC/BP/SG/013

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Relatif au carnage de Boguila

 

Le samedi 26 avril 2014, des hommes armés, que des sources crédibles identifient comme étant des éléments ex-Séléka, ont fait irruption à l’hôpital de Médecins Sans Frontières de Nangha-Boguila dans la préfecture de l’Ouham dont ils ont entièrement pillé le bureau sous la menace des armes.

 

Dans le même temps, toujours aussi sans raison, sur le même lieu où se tenait une réunion avec des collaborateurs de MSF et une quarantaine de notables de la localité pour discuter de l'accès aux soins de la population, ces bandits armés se sont livrés sur ces personnes à un massacre sans nom. On dénombrera au total 22 civils tués dont trois employés locaux de MSF ainsi que plusieurs blessés.

 

Rien ne peut justifier une telle barbarie sur des civils non armés et dans un lieu clairement identifié comme étant une structure de santé tenu par un organisme humanitaire tel que Médecins Sans Frontières.

 

Il va sans dire que cet énième drame est la fâcheuse conséquence de l’inexistence de nos forces de défense et de sécurité et du total abandon des populations de l’arrière-pays et de nos provinces, situation dont tirent profit toutes les hordes et bandes armées de tout acabit qui écument nos villes et régions pour commettre les pires forfaits.

 

C’est pourquoi, le Bureau Politique du Mouvement de Libération du peuple Centrafricain, une fois de plus, ne peut que condamner fermement un tel carnage que rien ne saurait justifier.

     

-       Il réitère sa conviction profonde que sans un désarmement total de toutes les bandes armées qui opèrent en toute tranquillité, tant dans la capitale que sur le reste du territoire national, il est vain et parfaitement illusoire de croire au retour de la sécurité et de la paix.

    

-       Il s’étonne que les forces internationales déjà présentes sur le sol centrafricain qui, certes ont déjà tant fait et font beaucoup pour stabiliser la situation, tardent à user dans toute sa plénitude du mandat que leur confère la résolution 2127 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui leur demande de protéger les populations civiles et les autorise à procéder, par la force, au désarmement de toutes les bandes armées qui sévissent et tuent actuellement sans raison en toute impunité dans le pays.

 

-       Il en appelle à ceux qui continuent de se revendiquer l’appartenance à l’ex-mouvement Séléka, ainsi qu’à celui des Anti-Balakas,  et qui s’enferment toujours dans une spirale de violence aveugle, de cesser de tuer d’innocentes populations civiles, d’incendier les villages et de commettre des exactions car tôt ou tard, ils auront à répondre de leurs crimes.  

 

Fait à Bangui, le 28 avril 2014

 

Pour le Bureau Politique

 

 

 

Martin ZIGUELE

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU MLPC Relatif au carnage de Boguila
COMMUNIQUE DE PRESSE DU MLPC Relatif au carnage de Boguila
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 06:40

 

 

 

 

Par  Li Zhijian  French.china.org.cn Mis à jour le 02-05-2014

 

Expliquant que la communauté internationale n'a pas honoré ses responsabilités envers la République centrafricaine déchirée par un nettoyage ethnique et de lourdes pertes humaines, le chef des opérations humanitaires de l'ONU a appelé jeudi à une plus grande présence des forces de sécurité et à davantage de financements pour aider à sortir de l'escalade de la violence.

 

John Ging, le directeur des opérations du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), a indiqué à la presse que les milices rivales chrétiennes et musulmanes attisaient la violence intercommunautaire et que les "gens perdaient leur humanité" dans une vagues de violences interconfessionnelles sans précédent.

 

M. Ging, qui revenait de la ville de Boda dans le sud de la Centrafrique, a expliqué qu'il était également préoccupé par une nouvelle tendance sémantique particulièrement alarmante : la population centrafricaine accuse dorénavant les Chrétiens et les Musulmans, au lieu de pointer du doigt des "groupes armés" comme ils le faisaient auparavant.

 

Il a donné l'exemple de Boda, où des leaders chrétiens réclamaient l'évacuation des villageois musulmans, attisant les flammes de l'intolérance. "Les gens demandaient à être évacués de leurs propres communautés".

 

Par ailleurs, à Bossangoa, "tous les musulmans sont partis maintenant". Environ 2.000 musulmans ont fui ou ont été évacués avec l'aide de l'ONU, ce qui témoigne de l'échec de la communauté internationale. "C'est une solution provisoire, une solution qui n'en est pas vraiment une car ces gens vont, à un moment ou un autre, devoir rentrer chez eux", a-t-il commenté.

 

Les violences en Centrafrique ont pris une dimension interconfessionnelle en décembre dernier lorsque le groupe chrétien anti-balaka (anti-machette) a destitué le gouvernement musulman des rebelles Séléka. Les affrontements qui ont suivi ont conduit au déplacement de milliers de personnes, et 2,2 millions de personnes dans le pays ont besoin d'aide humanitaire.

 

"Cette dimension ethnique et religieuse a conduit à la segmentation et à la ségrégation des communautés. Les gens ordinaires sont en train d'être radicalisés... manipulés [et on leur fait croire] que la ségrégation est la solution à la crise", selon M. Ging, qui insiste sur la peur qui règne actuellement dans les diverses communautés du pays.

 

Notant que le champ d'action du gouvernement est extrêmement limité, M. Ging a déclaré que c'était dorénavant à la communauté internationale de contribuer à empêcher le désespoir et le fatalisme de diviser davantage la population du pays.

 

Il a ajouté que les 5.000 soldats de l'Union africaine et environ 2.000 soldats français présents sur place ne pouvaient suffire à assurer la protection de la population dans tout le pays. "La seule façon dont les gens peuvent simplement se mettre à envisager de reconstruire leurs vies passe par une vraie sécurité".

 

Le 10 avril, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution autorisant le déploiement de 11.800 casques bleus en Centrafrique pour tenter de protéger les civils et de mettre un terme à la violence, mais cela pourrait prendre plusieurs mois.

 

M. Ging déplore également le manque de moyens, en rappelant que seulement 123 millions de dollars américains sur les 500 millions qui sont nécessaires ont été débloqués, et que la saison des pluies allaient aggraver une situation humanitaire qui est déjà déplorable.

 

"Il ne suffit pas de discuter de ce qui est bien et ce qui est mauvais en principe, c'est ce que nous allons faire dans la pratique", a-t-il souligné. "Il relève de notre devoir de protéger ces gens".

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Un officiel de l'ONU exhorte la communauté internationale à déployer plus d'efforts en Centrafrique
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 06:28

 

 

 

 

 

par RFI le 02-05-2014 à 00:06

 

Dans le nord de la Centrafrique, près de la frontière avec le Tchad, la sous-préfecture de Markounda a été attaquée cet après-midi par des hommes venus de l'autre côté de la frontière, à pied et à cheval. Le sous-préfet de la localité, Lucien Mbaigoto, joint par RFI, estime qu'il s'agit d'éleveurs peuls. Des milliers de personnes, selon lui, ont fui l'attaque et cherché refuge dans un village tchadien tout proche.

 

Depuis le village de Komba, au Tchad, où il a trouvé refuge avec la population de Markounda, le sous-préfet raconte l'attaque qui a été lancée ce jeudi après-midi.

 

« C’était aux environs de 15h30. On a été surpris par une détonation d’armes venant de tous côtés et plus précisément vers l’est de Markounda en provenance du Tchad, pays voisin. Par la suite, les assaillants sont rentrés dans la ville et ils ont commencé à tirer. Ils ont aussi incendié les maisons. La population et moi sommes alors sortis et atteint Komba, ce village au Tchad », a raconté, à RFI, Lucien Mbaigoto.

 

La plus grande partie de la population a fui, franchissant le fleuve qui marque la frontière.
 

Qui étaient les agresseurs ? Pour le sous-préfet cela ne fait pas l'ombre d'un doute :

« Certains étaient en uniforme ; d’autres en tenue civile, enturbannés. C’étaient des assaillants peuls ; ils parlaient peul. D’autres étaient sur des chevaux et d’autres encore à pied. Ils ne sont pas venus en véhicules », a précisé le sous-préfet de Markounda.

 

« Les assaillants sont rentrés dans la ville et ont commencé à tirer. Ils ont aussi incendié les maisons. Les trois quarts de la population a fui Markounda. Certains assaillants étaient en uniforme, d’autres en tenue civile et enturbannés, parlant peul. »

 

Lucien Mbaigotto Sous-préfet de Markounda 01/05/2014 - par Laurent Correau

 

 

Le responsable refait la liste des localités qui ont été brûlées dans les environs ces derniers temps et rappelle qu'il avait demandé à la Misca, la force africaine, si elle pouvait placer des hommes à Markounda à titre dissuasif. La réponse à sa demande n'est pas encore revenue de Bangui. Mais le sous-préfet renouvelle son appel aux forces internationales pour qu'elles sécurisent la zone.

 

Et de leur côté, les autorités tchadiennes démentent formellement que des hommes armés aient pu franchir la frontière pour attaquer une localité centrafricaine.

 

« Je peux vous assurer qu'au Tchad nos frontières sont sécurisées, aucune velléité malveillante ne peut traverser la frontière pour attaquer la Centrafrique », a indiqué, à RFI, le porte-parole du gouvernement tchadien, Hassan Sylla.

 

RCA: Markounda attaquée par des assaillants venus du Tchad
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 06:27

 

 

 

 

 

par RFI le 01-05-2014 à 23:56

 

Le Sénégalais Abdoulaye Bathily succède au Tchadien Abou Moussa à la tête de l'Unoca, le bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale, qui est basé à Libreville. Cinq mois avant l'arrivée programmée de quelque 12 000 Casques bleus en Centrafrique, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, décide de se faire représenter sur place par un fin connaisseur de la politique africaine.

 

Le professeur Abdoulaye Bathily, 67 ans, est un homme à multiples facettes. Certains connaissent le brillant historien qui a fait ses études en Angleterre et a publié un lexique soninké-français. D'autres se souviennent du leader marxiste de la Ligue démocratique qui n'a pas hésité à s'allier avec le libéral Abdoulaye Wade pour chasser le socialiste Abdou Diouf du pouvoir. C'était en 2000. Beaucoup, enfin, l'ont rencontré lors de ses multiples missions de paix, au Liberia, en Guinée Bissau, au Niger ou au Mali.

 

Bathily le polyglotte connait tous les chefs d'Etat africains. C'est pourquoi, il y a deux ans, Macky Sall l'a nommé ministre d'Etat à la présidence du Sénégal. Bathily le vieux routier a beaucoup de flair politique. Il y a un an, Ban Ki-moon lui a confié le poste de n°2 de la Minusma à Bamako.

 

Aujourd'hui, le professeur Bathily est face à un immense défi : la Centrafrique. Mais il n'est plus le n°2 de quelqu'un. Il est enfin le n°1. Sûr qu'il mettra tout son talent, toute son énergie au service de cette mission à haut risque.

ONU: Abdoulaye Bathily, nouveau représentant pour l’Afrique centrale
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 06:25

 

 

 

 

 

|02-05-2014] xinhua -Le Tchad est un acteur incontournable de la grave crise sociopolitique qui se déroule depuis plusieurs mois en République Centrafricaine (RCA), a déclaré à Xinhua, jeudi à N'Djaména, capitale tchadienne, M. Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix.

 

"Avant de nous rendre à Bangui, j'ai voulu faire une tournée des principales capitales de la région. C'est normal que je passe par N'Djaména pour écouter, prendre les conseils du président de la République et parler de cette tâche qu'il va falloir mener à bien pour aider la Centrafrique à sortir de cette crise terrible", a ajouté M. Ladsous qui s'exprimait ainsi à l'issue d'une audience de trois quarts d'heure que lui a accordée jeudi le président tchadien, Idriss Déby Itno.

 

M. Ladsous, qui était accompagné du général Babacar Gaye, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en République Centrafricaine, a indiqué comprendre la décision souveraine du Tchad, prise le 3 avril 2014, de retirer son contingent de la Mission internationale de stabilisation en République Centrafricaine sous conduite africaine (MISCA).

 

Mais pour lui, "la contribution du Tchad pour la paix définitive en RCA reste plus que déterminante".

 

"Je crois que la question maintenant, c'est de regarder vers l'avenir, de voir que la République du Tchad est un acteur incontournable dans toutes ces affaires qui concernent la région au titre de la présidence de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, Ndlr), au titre aussi de pays riverain avec un vrai rôle à jouer, un rôle qui est d'abord politique pour essayer de fédérer tous les efforts des acteurs centrafricains et de la communauté internationale pour trouver ensemble de bonnes solutions", a conclu le haut responsable onusien.

 

Début avril, le contingent tchadien, composés de 850 hommes, a quitté la Centrafrique où il a enregistré dans ses rangs quinze morts et trente-sept blessés.

 

Déployés début 2013, dans le cadre de la MISCA, les soldats tchadiens ont été cependant au coeur de nombreuses controverses. Ils ont été régulièrement accusés, notamment par les milices chrétiennes anti-Balaka, de soutenir les ex-Séléka, la coalition rebelle ayant chassé le président Bozizé du pouvoir en février 2013. Le déclenchement des exactions en début décembre 2013 entre les deux factions centrafricaines, a causé des déplacements massifs de population.

 

L'intensité des violences et des combats, ainsi que le ciblage des ressortissants tchadiens (estimés par le gouvernement tchadien à plus de 300.000 Tchadiens en Centrafrique avant les événements), a atteint une telle dimension que les autorités tchadiennes ont lancé, fin décembre 2013, un pont aérien et envoyé des convois de véhicules de l'armée pour évacuer leurs nationaux en Centrafrique.

 

A ce jour, ils sont plus de 95.000 Tchadiens, Centrafricains et citoyens d'autres pays d'Afrique, à être acheminés dans la capitale et au sud du Tchad, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM).

 

©xinhua

Selon l'ONU. Le Tchad est un acteur incontournable de la crise centrafricaine
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