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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 11:52

 

 

 

 

 

 

Mis à jour le vendredi 2 mai 2014 à 9h31

 

Depuis plus d'un an, la Centrafrique est déchirée par un conflit entre deux communautés: les anti-balakas, des milices chrétiennes, et les sélékas, les milices à majorité musulmanes. La situation humanitaire se dégrade.

 

Pour un million et demi de personnes, c'est-à-dire un tiers de la population, se nourrir devient difficile.

 

Les plus fragiles sont les enfants. C'est ce qu'explique Denise Brown, elle est la directrice régionale du PAM, le Programme alimentaire Mondial pour l'Afrique de l'ouest : "Le nombre d’enfants qui sont malnutris sévères, qui doivent aller à l’hôpital, pour chercher une aide particulière, a triplé. Si ces enfants ne reçoivent pas l’aide qu’il leur faut, ils vont mourir".

 

La Centrafrique, c'est un pays qui vit essentiellement de l'agriculture.

 

Or, depuis le début des violences, les cultures ont été détruites. Les agriculteurs ont peur d'aller travailler aux champs.

 

C'est pourtant une période très importante, puisque c'est maintenant qu'il faut semer...

 

Le PAM distribue des semences et évidemment des vivres. Mais c'est très compliqué. "On a eu depuis deux semaines quatre camions attaqués, les chauffeurs blessés, des vivres volées. On a du mal à trouver des transporteurs qui veulent aller dans le centre du pays".

 

La saison des pluies qui est en cours va sans doute compliquer les choses parce que certains villages ne seront plus accessibles, comme les routes ne sont pas goudronnées.

Et puis c'est un problème qui est devenu régional. "Il y a à peu près 300 000 personnes qui ont quitté le pays pour le Tchad, le Cameroun, la RDC. Donc ils sont là parfois dans des camps, parfois dans des communautés. Ils ont besoin d’une aide, parce qu’ils ont tout laissé derrière. Il y a des gens qui ont marché pendant des semaines qui arrivent au Cameroun extrêmement faibles, les enfants malnutris et ils n’ont rien. Avec la communauté internationale, il y a une réponse qui a été préparée, mais on souffre du manque de ressource".

 

Le PAM n'a pour l'instant reçu qu'un quart du montant qui lui avait été promis pour faire face à la situation...

 

Le Programme de l'ONU rappelle l'urgence de sécuriser le pays. Une petite partie de la force européenne est arrivée sur place. Les Casques Bleus eux arriveront sur place en septembre prochain.

 

Avec Aline Wavreille

 

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_centrafrique-la-situation-humanitaire-est-tres-grave?id=8259780

Centrafrique: la situation humanitaire est très grave
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 11:19

 

 

 

 

 

 

par RFI  Olivier Rogez  25-04-2014 à 15:16

 

 

Dans Appels sur l’actualité, un auditeur s’interroge sur le paiement des fonctionnaires et agents de l'Etat en RCA, paralysée par les violences depuis un an.

Après six mois secs, ils ont commencé à percevoir courant mars leur premier salaire grave à une enveloppe congolaise. Des files d'attente interminables se sont formées très tôt devant les principales banques de Bangui, prises d'assaut par des citoyens impatients de récupérer leur argent.

 

Les fonctionnaires centrafricains auraient été enfin payés après six mois sans salaires. Qu’en est-il exactement ?


En sept mois les fonctionnaires, enseignants, magistrats, policiers ont touché deux mois de salaires. Le dernier a été payé la semaine dernière et les étudiants ont reçu en mars deux mois de bourse. Il faut comprendre que l'Etat est à terre en RCA. Depuis six mois, les caisses sont vides. Les seules recettes qui entrent au budget de l'Etat sont celles que procurent les douanes, et notamment le point de passage avec le Cameroun. Les secteurs diamantifère et aurifère sont désorganisés et ne produisent plus de recettes fiscales ; quant aux entreprises, elles sont à l'arrêt ou au mieux tournent au ralenti. Sans appui extérieur, aucun redémarrage n'est possible. Et cet appui commence à arriver. Le gouvernement est en discussion avec la Banque mondiale et le FMI. Et les pays voisins ont versé des fonds ou promis de le faire. La France via l'AFD, l’Agence française de développement, doit injecter dans les mois à venir près de 25 millions d'euros sous diverses formes. Notamment dans des projets créateurs d'emplois, comme des travaux d'aménagement de voirie. Le Congo-Brazzaville a apporté une aide budgétaire afin de payer les fonctionnaires. Et l'Angola en a promis une autre de 10 millions de dollars que le gouvernement attend avec impatience.

 

Peut-on voir dans cette première distribution de salaires un redémarrage de l’administration centrafricaine ? 

 

L'administration redémarre doucement mais avec d'énormes difficultés. Il faut souligner le civisme de certains fonctionnaires centrafricains. J'ai vu des professeurs d'école, des magistrats, des gardiens de prison assurer leurs fonctions malgré un manque de moyens criant. Les ministères n'ont aucun budget établi et fonctionnent parfois uniquement grâce aux bonnes volontés. Un exemple : au tribunal de grande instance de Bangui, les greffiers n'ont ni ordinateurs ni papier et doivent aller dans les cybercafés pour imprimer les documents nécessaires à l'établissement des actes de procédure. Dans les écoles, les professeurs n'ont plus de craie pour écrire au tableau et, sans l'Unicef qui distribue des kits scolaires, les enfants n'auraient ni cahier ni stylos. Outre le manque d'argent, le principal problème du redémarrage de l'administration, c'est le manque de sécurité. Les fonctionnaires musulmans ne peuvent plus aller travailler. J'ai ainsi croisé au PK5, l'enclave musulmane de Bangui, un fonctionnaire du ministère du tourisme qui ne peut plus aller au bureau : s'il quitte l'enclave, il risque de se faire assassiner par les milices anti-balakas. Au tribunal, les juges n'osent pas condamner les criminels, notamment les anti-balakas qui sème parfois la terreur dans les quartiers, car ils se disent menacés et craignent des représailles, le soir, lorsqu'ils rentrent dans les quartiers.

 

Peut-on parler d'un redémarrage effectif de l'Etat ?

 

Si l'administration recommence à fonctionner, il est clair qu'avant de pouvoir parler d'un redémarrage effectif de l'Etat, il faudra que la République centrafricaine soit à nouveau souveraine sur sa sécurité intérieure, ce qui est encore loin d'être le cas. Il n'y a plus de police, plus de gendarmerie et plus d'armée. La sécurité est assurée par les forces internationales, mais celles-ci ne sont pas en mesure de protéger efficacement les citoyens contre les criminels. Les forces de sécurité ont été désarmées en vertu d'une résolution de l'Onu qui interdit pour l'instant de les réarmer. L'Onu et les partenaires exigent des autorités qu'elles fassent le ménage au sein des forces de défense et de sécurité, qu'elles présentent des unités réformées composées de personnel dont ont s'est assuré qu'ils ne vendront pas leurs armes aux miliciens. Les ministères ont donc commencé ce travail de recensement et de recomposition des forces armées, mais cela prendra du temps.

En RCA, l'administration redémarre, avec d'énormes difficultés
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 11:10

 

 

 

 

http://www.lavoixdelamerique.com/   samedi, mai 03, 2014 Heure locale: 10:05

 

Nouvel exemple de la violence quotidienne à Bangui. 

 

Un employé local du Haut-Commissariat pour les Réfugiés a été tué jeudi matin dans le quartier PK16. Il travaillait pour le HCR depuis 2008.


Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet indicent mais la mort de cet employé porte la marque des anti-balaka


C'est ce qu'a indiqué à la Voix de l'Amerique, Kouassi Lazare Etien, le représentant du HCR en Centrafrique.

 

Par ailleurs, d’après un notable de Miskine, une fusillade a opposé jeudi en début de soirée un élément des forces armées centrafricaines à un groupe d’anti-balaka.


Un homme a été tué et plusieurs autres grièvement blessés dans les tirs.


La situation s’est calmée quelques heures plus tard avec l’arrivée d’une patrouille des soldats français de l’opération Sangaris dans le secteur.


Notons qu’à l’intérieur du pays, au moins 15 personnes sont mortes jeudi dans une attaque d’hommes armés assimilés aux ex-Seleka à Markounda dans l’Ouham.

Un employé du HCR assassiné à Bangui
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 10:31

 

 

 

Centrafrique: les habitants de Markounda fuient les violences

 

par RFI   03-05-2014 à 00:38

 

Le bilan de la tuerie qui s'est produite le 1er mai dans la localité de Markounda à la frontière tchadienne pourrait s'élever à 30 morts selon des habitants de la localité contactés par RFI. Une vingtaine de corps ont déjà été identifiés. Une bande armée a attaqué cette localité après avoir mené ces derniers jours plusieurs raids meurtriers contre des villages de la zone. Elle a laissé derrière elle une ville vide de ses habitants.

 

Evrard Droukel est le secrétaire de la sous-préfecture de Markounda. Il était en ville lorsqu'une bande de plusieurs dizaines d'hommes armés a fait irruption jeudi dernier. Certains portaient des uniformes, d'autres des turbans autour de la tête afin qu'on ne les identifie pas. Rapidement ces hommes ont commencé à piller les maisons et à tuer de façon indiscriminée.

 

Evrard Droukel et les 15 000 habitants ont pris la fuite. Revenu sur les lieux, Evrard Droukel a constaté les dégâts. « On a dénombré une vingtaine de corps, d’autres ont été dévorés par les porcs. On n’a pas vraiment pu les identifier. »

 

Cette bande armée, qu'il dit être composée essentiellement de Peuls, a écumé plusieurs villages ces dernières semaines. « Ils ont commis les mêmes raids partout dans la sous-préfecture de Markounda. Plusieurs villages ont été incendiés, des gens abattus froidement comme à Markounda », témoigne le fonctionnaire.

 

"Ils sont venus à cheval et à pied. Quand je suis arrivé on tirait un peu partout en l’air. Ensuite ils ont encerclé le village, ils ont commencé à mettre le feu aux maisons…"

 

Evrard Droukel, secrétaire de la sous-préfecture de Markounda 02/05/2014 - par Olivier Rogez

 

La bande est partie vers la localité de Bémal, à l'Ouest. Manifestement, elle cherche à rejoindre un autre groupe d'ex-miliciens selekas qui a, lui aussi, écumé une série de villages ces derniers jours. A Paoua, la sous-préfecture de l'Ouham-Pendé, et plus importante ville de la zone, des renforts de la Misca ont été dépêchés.

 

Les autorités tchadiennes démentent formellement que des hommes armés aient pu franchir la frontière pour attaquer une localité centrafricaine. Les frontières du Tchad sont sécurisées, a réaffirmé le porte-parole du gouvernement à RFI.

 

 

RCA : L'armée tchadienne sollicitée après les incidents de Markounda

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L'HOMME EN RCA

 

Bangui, 02 mai (RJDH) – Treize personne dont 5 enfants ont été tuées dans la ville de Markounda (Nord), à la suite d’une attaque d’une bande armée qui serait venue du Tchad. Le forfait a été commis jeudi 1er mai, par un groupe associé à des peulhs. Les assaillants  ont également incendié des maisons et la population a fui pour se réfugier de l’autres côté de la frontière au Tchad.

 

 Un des volontaires de la Croix Rouge centrafricaine joint par le RJDH à Markounda, a fait savoir que les habitants de la ville ont dénombré ce matin treize morts, lorsqu’ils sont revenus dans la ville après le retrait des assaillants. Il a ajouté que des négociations ont été entamées avec les militaires tchadiens pour ramasser les corps qui traînent encore par terre à la merci des animaux.

 

 Selon Eugénie, une habitante de Markounda qui a  trouvé refuge dans la ville tchadienne de Koumba, les assaillants composés des hommes habillés en tenue militaire  et des peulhs enturbannés, sont entrés dans la ville hier dans l’après-midi et ils ont  ouvert  le feu sur la population. N’ayant pas  un autre endroit où se mettre à l’abri, elle s’est dirigée à la frontière pour trouver refuge à Koumba.

 

 Pélagie, mère de 4 enfants, ne sait pas où se trouve son fils aîné à la suite de ces événements.  Elle s’inquiète pour son enfant et souhaite repartir dans la ville de Markounda pour essayer de le retrouver. Les pourparlers entre les autorités locales de la ville de Markounda, les volontaires du sous-comité de la Croix Rouge Centrafricaine et les autorités militaires tchadiennes ont commencé ce vendredi matin afin de prendre des dispositions  pour lever les dépouilles créer les conditions de retour des déplacés dans la ville de Markounda.

 

RCA : L'armée tchadienne sollicitée après les incidents de Markounda
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 19:18

 

 

 



Bangui 30 avril 2014(RJDH)- Pour le leader de l’ex-Séléka, les derniers actes de violences commis depuis le week-end dernier  dans le nord de la RCA ne relèvent pas de ses hommes. Dans un entretien accordé  au Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme(RJDH), le Général Mohamed Moussa Dhaffane, réitère cette prise de position et s’insurge contre le projet de relocalisation des ses troupes à Sibut (centre).
 
RJDH : Depuis samedi dernier, de nouveaux cas de violences sont enregistrés dans le nord de la RCA, notamment à Boguila et Markounda. La Séléka est pointée du doigt à la fois par certaines autorités politiques et des humanitaires. Ce que dément la coalition dont vous êtes président. Réitérez-vous cette prise de position ?
 
Général Moussa Mohamed Dhaffane: Je la réitère puisque c’est la vérité. Ces hommes qui ont commis ces actes ignobles ne relèvent pas de la hiérarchie de la Séléka, même si on peut à un moment établir un lien entre ces hommes et la Séléka. Mais du moment où ces hommes n’obtempèrent plus, ils ne sont plus sous le commandement de la Séléka; cela veut dire qu’ils sont devenus des bandits. Ce sont des bandits et on les traitera comme tels. Je réitère que ces attaques ne sont pas perpétrées par la Séléka.
 
RJDH : Et qu’est-ce qui fait que certains hommes de la Séléka n’obéissent plus  aux ordres de leur commandement ?
 
Général Moussa Mohamed Dhaffane : Je ne vais pas jusqu’à dire  que certains hommes de la Séléka n’obéissent pas. Mais je suis en train de  réfléchir pour voir si ces hommes-là appartenaient effectivement à la Séléka, et qu’ils se sont désolidarisés de la Séléka. Mais du moment où il ya des gens qui n’obtempèrent plus et qui n’obéissent plus aux ordres de la Séléka, cela veut dire que ce sont des bandits. Ils doivent être traités comme tel.
 
Cependant, il y a un autre volet de la question que j’ai compris moi-même. Il y a des gens  qui ont assisté à des horreurs et qui ont subi la haine de leurs compatriotes et qui sont habités par l’esprit de vengeance et qui veulent vraiment prendre leur revanche pour ce qu’ils ont subi, notamment des pertes en vies humaines et des pertes matérielles. S’il ya des gens comme ça, ce qu’on peut faire c’est qu’ensemble avec le pouvoir  central, les humanitaires et la communauté internationale, c’est d’essayer de comprendre cela et prendre les mesures idoines pour que ces groupes de personnes au lieu de se faire justice, doivent comprendre qu’il y a une manière de se rendre justice qui est légale.
 
RJDH: Ces derniers événements remettent en cause les engagements des leaders de la Séléka qui se disent favorables à la paix et réconciliation. Que ferez-vous concrètement pour rassurer le peuple centrafricain ?
 
Général Moussa Mohamed Dhaffane: On se prépare déjà pour réorganiser le mouvement pour le rendre plus crédible  et plus acceptable. Et avec les revendications que nous avons, nous allons essayer de nous présenter comme tels  et puis en ce moment là, on pourra en parler. Pour le moment,  ce sont des choses qui se font au sein de la coalition, donc je ne peux pas en parler.
 
RJDH : Que dites-vous des dernières relocalisations de musulmans à Sido et à Kabo ?
 
Général Moussa Mohamed Dhaffane : Sur ce point, je reste sur les principes. Quand quelqu’un est en danger et qu’il n’est pas en sécurité, il faut lui trouver  la sécurité.  Et s’il est dans  un endroit où il n’est pas sécurisé, il faut lui trouver un endroit où il peut être en  sécurité et en sûreté. Sur le principe, je comprends pourquoi on veut déplacer des populations pour les sécuriser.
 
RJDH : Certains généraux vous ont élu dimanche dernier Président national de la Séléka. Quelle serait la  nouvelle responsabilité de Michel Djotodia dans le mouvement ?
 
Général Moussa Mohamed Dhaffane : Le Président Djotodia est un homme qui  a fait ses preuves. Il a géré le pays et par la force des choses, il a été obligé de démissionner. Il a démissionné pour sauver le pays, pour éviter un bain de sang à la République Centrafricaine. Je le salue pour cela. C’est un grand frère que je respecte. Cependant, dire que si je suis élu  comme président national, la place de Michel Djotodia pose problème, je ne pense pas. Je ne pense pas que le Président Djotodia pose problème. Ensemble  on a travaillé, ensemble on est en train de chercher à sortir de la crise.

RJDH : Etes vous toujours en relation avec ce dernier ?
 
Général Moussa Mohamed Dhaffane: Non, on ne s’est pas parlé. On ne se parle pas et il  est à Cotonou et moi je suis ici, donc on ne peut dire qu’on est en contact puisqu’on  ne s’appelle pas.

RJDH : La Séléka refuse le projet de relocalisation de ses hommes vers la ville de Sibut.  Qu’est-ce qui explique ce rejet?
 
Général Moussa Mohamed Dhaffane : D’abord au niveau de la méthodologie, ils ont faussé (échoué). Quel que soit ce qu’on veut, même si c’est le bien qu’on veut faire, il faut associer tout le monde. On ne peut pas  rester dans un bureau  et décider. Ce ne sont pas des animaux. Ce n’est pas du bétail qu’on doit transporter  par ici et par là. Mais ce sont des hommes .Ils sont là depuis un certain temps. Ce sont des gens qui ont exercé le pouvoir et qui l’ont remis, (des gens) qui sont cantonnés dans un camp, qui respectent les consignes et qui obéissent. Ils sont toujours là et ils ne dérangent personne.

 Mais si on veut aujourd’hui  les déplacer d’un point à un autre, il  faut au moins les associer pour leur expliquer la raison. Et ils ont quand même un chef que je suis. Personne n’est venu me consulter, personne n’est venu prendre mon avis. On ne peut se lever et dire qu’on va les déplacer. Ce n’est pas possible! Sur  le fond, j’accuse tous ceux qui militent et excellent dans  le projet de déplacement de ces combattants Séléka de Bangui vers Sibut, et ensuite vers d’autres localités,  de favoriser et d’encourager  la partition du pays.
  

Lu pour vous : Bangui : Le Général Moussa Dhaffane rejette la responsabilité de ses hommes dans les actes de violence commis au nord du pays
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 19:14

 

 

 

 

 

APA-Dakar (Sénégal) - 2014-05-02 12:05:00 - Le Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Abdou Diouf, a, dans un message délivré à la veille de la journée mondiale de la presse célébré samedi 3 mai, réitéré son appel pour ''un respect strict'' de la liberté de la presse.

 

Dans un communiqué reçu à APA, M. Diouf soutient que la liberté de la presse constitue ''un pilier central des démocraties, parce qu'elle figure au rang des engagements inscrits dans la Déclaration de Bamako de novembre 2000, parce qu'elle a été réaffirmée avec force par le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à Kinshasa en octobre 2012''.


« La liberté de presse, inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, doit être assurée partout'', a-t-il recommandé.


Abdou Diouf a ajouté : « Une élection démocratique ne se limite pas à l'acte de voter. Elle dépend aussi de l'accès, par les électeurs, à toutes les informations pertinentes quant au déroulement, aux enjeux et aux modalités du scrutin et de ses acteurs. Or, seuls des médias libres peuvent garantir la transmission de telles informations''.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=602668#sthash.zCDHWWIE.dpuf

 

Le SG de la Francophonie pour ''un strict respect ''de la liberté de la presse
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 18:48

 

 

 

 

Bangui 02/05/14 (AFP) - Le secrétaire général adjoint aux Opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Hervé Ladsous, est arrivé à Bangui pour "évaluer la situation" avant le déploiement en septembre de 12.000 Casques bleus en Centrafrique, où les violences intercommunautaires continuent.

 

Cette visite officielle de trois jours intervient 100 jours après l'entrée en fonction de la nouvelle présidente Catherine Samba Panza, alors que la réconciliation entre chrétiens et musulmans de Centrafrique semble une mission impossible malgré les efforts des forces internationales.

 

"Je suis venu pour évaluer la situation, échanger avec des interlocuteurs ici, en République centrafricaine, et dans les pays voisins pour voir comment nous pouvons travailler ensemble afin que la nouvelle mission (de l'ONU) soit aussi efficace que possible", a déclaré Hervé Ladsous à son arrivée jeudi.

 

L'ONU a autorisé début avril le déploiement d'environ 12.000 Casques bleus qui prendront d'ici septembre la relève des quelque 6.000 Africains de la Force d'interposition africaine Misca, sur place aux côtés de 2.000 Français de l'opération Sangaris et bientôt d'environ 800 Européens.

 

La mission de l'ONU aura pour priorités la protection de la population et des convois humanitaires, le maintien de l'ordre, le soutien à la transition politique, le respect des droits de l'homme et l'arrestation des responsables d'exactions.

 

La Centrafrique a sombré dans le chaos lorsque l'ex-rébellion Séléka, à majorité musulmane, a pris le pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014 dans un pays composé à 80% de chrétiens, multipliant les exactions.

 

En réaction, des milices chrétiennes "anti-balaka" hostiles aux Séléka et plus généralement aux musulmans se sont formées, semant elles aussi la terreur parmi les civils.

Le conflit a fait des milliers de morts et près d'1,5 million de déplacés.

 

"J'hérite d'un pays au bord du gouffre avec une insécurité généralisée, l'absence d'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national, une catastrophe humanitaire sans précédent", avait déclaré Mme Samba-Panza peu après son accession au pouvoir et la démission forcée du président Michel Djotodia, l'ancien chef de la Séléka, en janvier dernier.

 

- Ivoire et diamants au cœur du conflit -

 

Trois mois plus tard, "la situation sécuritaire se détériore de plus en plus à Bangui et à l’intérieur du pays", notamment le nord-ouest, où sévit une "recrudescence des attaques d'éléments armés peuls (éleveurs nomades majoritairement musulmans) et ex-Séléka", assurent des sources onusiennes.

 

A Bangui, "le 5e arrondissement devient une zone de haute tension impliquant les jeunes musulmans révoltés du PK5 (dernier bastion musulman de la capitale) et les groupes anti-balaka qui écument la zone", ajoutent-elles.

 

C'est dans un quartier voisin du PK5 que mercredi soir, un journaliste est mort après s'être fait tirer dessus chez lui: des musulmans, fous de rage après l'assassinat et la mutilation d'un des leurs, ont écumé les maisons chrétiennes pour se venger, témoignant de la haine aveugle qui oppose les deux communautés.

 

Jeudi, à une quinzaine de kilomètres de Bangui, un employé centrafricain du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés "s'est fait arrêter et tuer de façon tragique par les anti-balaka" qui ont démembré son corps, l'accusant d'appartenir à une ethnie censée être proche des Séléka, selon les mêmes sources onusiennes.

 

Dans ce contexte chaotique, le commerce illicite de diamants et d'ivoire sert à financer les groupes armés ennemis, selon un rapport de l'ONG américaine Enough Project.

 

Les rebelles Séléka, soutenus par des mercenaires étrangers, font du trafic de "diamants et d'ivoire pour payer des armes, du carburant, de la nourriture et leurs soldats", tandis que les anti-balaka ont attaqué et tué des musulmans "pour prendre le contrôle des zones riches en diamants de l'ouest".

 

Au sein de la population civile, la minorité musulmane de l'ouest du pays, accusée d'avoir soutenu la Séléka, est particulièrement visée par les milices anti-balaka et fuit massivement vers le nord et l'est de la Centrafrique ou vers les pays voisins.

 

Plus de 90% des 60 à 80.000 musulmans qui vivaient à Bangui ont quitté la capitale, créant une partition de facto du pays.

 

En attendant le déploiement de Casques bleus, l'arrivée de la force européenne en Centrafrique, opérationnelle depuis mercredi, pourra difficilement changer la donne. Actuellement composée d'environ 150 hommes - 800 à terme - Eufor-RCA sera chargée de sécuriser l'aéroport de Bangui et deux autres quartiers de la capitale durant les 6 mois que durera son mandat.

 

Centrafrique : Ladsous en visite à Bangui avant le déploiement des Casques bleus
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 18:40

 

 

 

 

 

Dw-World   02/05/14

 

Trois mois après l'entrée en fonction de la présidente, la Centrafrique est toujours très instable. La réconciliation entre chrétiens et musulmans semble de plus en plus incertaine et les exactions se poursuivent.

 

Les nouvelles autorités n'ont pas réussi à juguler la crise. Les incidents et règlements de compte entre les deux communautés sont toujours d'actualité. Il y a trois mois, alors qu'elle prenait les rênes du pays, Catherine Samba-Panza disait pourtant être consciente de l'état dans lequel il était.

 

Toutefois, ses multiples appels à la retenue lancés à l'endroit de ses compatriotes ne semblent pas avoir d'impact sur les violences. Pas plus d'ailleurs que les efforts des forces internationales déployées sur le terrain : un contingent composé de quelque 5.000 Africains de la Misca et 2.000 soldats français.

 

Exode massif des musulmans

 

De nombreux membres de la communauté musulmane, qui sont régulièrement la cible des milices anti-balaka, ont opté pour la fuite. Certains pour se réfugier dans le nord de la Centrafrique, d’autres dans les pays voisins. Le gouvernement craint une partition du pays et voient d'un mauvais œil ces déplacements massifs de population.

 

Actuellement, on estime que plus de 90% des 60 à 80.000 musulmans qui vivaient à Bangui ont déjà quitté la ville. Au quartier "PK5", le dernier bastion musulman de la capitale, la situation reste tendue et la plupart des habitants souhaitent partir.

 

Le responsable de la radio “Voix de la paix”, Aboubakar Sallé, qui est également membre de l'association des musulmans en Afrique réside dans ce quartier. Il confirme les menaces et violences à l'endroit de sa communauté mais croit en la volonté du gouvernement de réconcilier chrétiens et musulmans. « Le pouvoir fait l'effort de maitriser la situation mais le problème c'est qu'il y a trop de délinquants, des jeunes qui sont manipulés. » Pour un retour à la sécurité, l'ONU a autorisé, début avril, le déploiement d'environ 12.000 Casques bleus. Mais cette force ne devrait pas intervenir avant septembre.

 

http://www.dw.de/les-100-premiers-jours-de-catherine-samba-p...

Les 100 premiers jours de Catherine Samba-Panza
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 18:37

 

 

 

 

BANGUI, 2 mai 2014 (AFP) - Violences sans fin, déplacements massifs de populations: 100 jours après l'entrée en fonction de la nouvelle présidente Catherine Samba Panza, la réconciliation entre chrétiens et musulmans de Centrafrique semble une mission impossible malgré les efforts des soldats français et africains et l'arrivée de renforts européens.

 

Mercredi soir, un journaliste est mort après s'être fait tirer dessus chez lui la veille: des musulmans du quartier voisin PK5, fous de rage après l'assassinat et la mutilation d'un des leurs, ont écumé les maisons chrétiennes pour se venger. Oeil pour oeil, dent pour dent. L'incident est quasi quotidien en Centrafrique et le journaliste une énième victime de la haine et du cycle des vengeances qui tenaillent désormais les deux communautés.

 

La Centrafrique a sombré dans le chaos lorsque l'ex-rébellion Séléka, à majorité musulmane, a pris le pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014 dans un pays composé à 80% de chrétiens, multipliant les exactions. En réaction, des milices chrétiennes hostiles aux Séléka et plus généralement aux musulmans se sont formées, semant elles aussi la terreur parmi les civils.

 

Le conflit a fait des milliers de morts et près d'1,5 million de déplacés. "J'hérite d'un pays au bord du gouffre avec une insécurité généralisée, l'absence de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national, une catastrophe humanitaire sans précédent", avait déclaré Mme Samba-Panza peu après son accession au pouvoir et la démission forcée du président Michel Djotodia, l'ancien chef de la Séléka, en janvier dernier. Trois mois plus tard, la situation n'a guère évolué malgré les efforts des forces internationales, composées de quelque 5.000 Africains de la Misca et 2.000 soldats français, pour arrêter cette spirale infernale.

 

A Bouca dans le centre, par exemple, 4.000 chrétiens vivent depuis sept mois dans la boue d'une paroisse, terrorisés par la Séléka. Plus de 1.800 maisons ont été incendiées. Quelque 120 chrétiens sont morts, contre une quarantaine de musulmans, tués par les anti-balaka. A Grimari, également dans le centre, 4.600 chrétiens s'étaient également réfugiés la semaine dernière dans une paroisse, alors que Séléka et anti-balaka s'affrontaient.

 

Les musulmans étaient presque absents, femmes et enfants ayant déjà été évacués au Tchad.

 

 - Dilemme sur le sort des musulmans –

 

A Bangui et dans le nord-ouest du pays, la minorité musulmane, accusée d'avoir été proche de l'ex-rébellion Séléka, est particulièrement prise pour cible par les milices chrétiennes anti-balaka et fuit massivement vers le nord et l'est de la Centrafrique ou vers les pays voisins. Dimanche, quelque 1.300 musulmans qui se terraient en périphérie de Bangui, harcelés et attaqués par les anti-balaka, sont partis dans un imposant convoi escorté par la Misca à destination du nord.

 

Plus de 90% des 60 à 80.000 musulmans qui vivaient à Bangui ont déjà quitté la capitale, créant une partition de facto du pays, que le gouvernement dénonce. "Je pense déplacer les gens, c'est déplacer les problèmes (...) nous séparer ne serait pas la solution. Nous avons toujours vécu ensemble, nous devons continuer à vivre ensemble, à être tolérant, à nous accepter", a affirmé mercredi à l'AFP la vice-présidente du Conseil national de transition, Léa Koyassoum Doumta.

 

Mais malgré les appels répétés des autorités de transition et des dignitaires religieux au dialogue, la cohabitation semble devenue impossible. Au "PK5", dernier bastion musulman de Bangui, la situation est "vraiment catastrophique", explique Babikir Mahamat, un commerçant. "On est encerclés par les anti-Balaka. On ne peut pas aller étudier, on ne peut pas aller faire notre business, même pour aller à 500 mètres au delà d'ici. C'est pour cela que nous voulons absolument sortir d'ici".

 

L'arrivée de la force de l'Union européenne en Centrafrique, annoncée il y a des mois et enfin opérationnelle depuis mercredi, pourra difficilement changer la donne. Actuellement composée d'environ 150 hommes - pour atteindre 800 à terme - Eufor-RCA sera chargée de sécuriser l'aéroport de Bangui et deux autres quartiers de la capitale durant les 6 mois que durera son mandat. Pour prendre le relai, l'ONU a autorisé début avril le déploiement d'environ 12.000 Casques bleus mais celui-ci ne devrait pas intervenir avant septembre. 

Centrafrique: trois mois après l'arrivée d'une nouvelle présidente, l'impossible réconciliation
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 18:35

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-05-02 14:41:27 - La première commission nationale d’attribution des bourses d’études aux étudiants centrafricains de l’étranger, au titre de l’année 2013-2014, a démarré vendredi à l’Ecole nationale supérieure (ENS) de Bangui ses travaux qui vont durer dix jours pendant lesquels 675 dossiers seront épluchés.


‘'Nous avons programmé cette commission depuis 9 décembre 2013, à cause de ces évènements nous n'avons pas pu. Cinq mois après, nous voulons faire très vite'', a indiqué le directeur des bourses, Jean Claude Orongai, ajoutant que pour ce faire ‘'68 dossiers seront examinés par jour''.


Il a par ailleurs annoncé la tenue très prochaine à Bangui de la deuxième session de la commission d'attribution des bourses aux étudiants de Bangui pour l'année académique 2014-2015.


‘'La même enveloppe prévue dans la loi des finances 2013 pour les bourses d'études a été reconduite pour cette année. Ce qui veut dire que le quota des bourses sera le même comme pour l'année dernière'', a-t-il indiqué.


‘'Vous avez l'obligation à travers toutes vos prestations au cours de cette commission de faire des propositions justes, équitables afin d'aider le ministère de l'éducation dans sa noble mission de la formation des jeunes cadres'', a, pour sa part, lancé aux membres de la commission d'attribution des bourses, la ministre de l'Education nationale, Gisèle Bedan.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=602689#sthash.x8bgsu8Y.dpuf

Démarrage des travaux de la commission d'attribution des bourses aux étudiants centrafricains de l'étranger
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