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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 17:22

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-05-30 13:25:40 - La présidente de la Transition en Centrafrique, Cathérine Samba Panza, a demandé vendredi aux forces de défense et de sécurité de « prendre toutes les mesures qui s’imposent pour que toute la lumière soit faite sur les événements de Notre Dame de Fatima et que leurs auteurs soient traqués jusque dans leur dernier retranchement pour être traduits en justice ».


« Ce n'est pas en cultivant la haine et l'esprit de vengeance que nous allons sortir de la crise actuelle qui a des racines profondes », a fait remarquer Mme Samba-Panza dans un message à la nation suite aux violences qui se sont répandues dans le pays après la tuerie intervenue dans l'église Notre Dame de Fatima faisant une quinzaine de morts.


« Notre grand malheur aujourd'hui c'est que personne ne veut écouter l'autre », a-t-elle déclaré.


Pour mettre un terme à ces piques de violence, la cheffe de l'Etat s'est engagée à prendre toutes « les dispositions pour que le désarmement tant demandé se fasse partout y compris dans le 3 è et le 5è arrondissement ». 


Le pays ne disposant pas de forces armées, la présidente de la Transition a demandé l'appui des forces étrangères déployées en Centrafrique.


« J'instruis les Sangaris et la MISCA d'apporter tout l'appui nécessaire à la police et à la gendarmerie pour faire aboutir rapidement les procédures déjà engagées dans tous les cas similaires et le cas particulier de l'église de Fatima », a encore dit Cathérine Samba-Panza.


Elle a fait remarquer que la recrudescence périodique des actes terroristes dans la capitale est due non seulement au fait les auteurs des crimes à répétition « continuent de circulent librement» mais aussi aux ennemis de la paix qui « caressent le rêve d'une troisième transition et qui ne ménagent aucun effort pour saper tous les efforts déployés par les autorités actuelles allant dans le sens d'une réconciliation des communautés musulmanes et chrétiennes ».


En mémoire des victimes tombées sous les balles des terroristes et ceux blessées encore en vie la cheffe de l'Etat a décrété trois jours de deuil national « où les drapeaux seront mis en berne » et instruit le gouvernement de prendre en charge les soins des rescapés du carnage de l'église de Fatima et leur fournir un appui nécessaire.

Elle a par ailleurs condamné fermement ces actes terroristes tendant à annihiler tous les efforts du gouvernement centrafricain.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=604998#sthash.bfhyNMfo.dpuf

Catherine Samba-Panza prête à tout pour défendre son
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 15:12

 

 

 

 

 

30/05/14 (Dw-World)

 

La capitale centrafricaine est secouée de nouveau par une vague de violence. Vendredi, un accrochage entre des soldats burundais de la Misca et un groupe de manifestants armés a fait au moins deux morts.

 

Selon la force africaine de maintien de la paix Misca, le groupe de manifestants aurait ouvert le feu contre la base des soldats burundais. Ces derniers ont donc riposté. Bilan : Deux personnes tuées par balle et plusieurs autres grièvement blessées.

 

Situation sécuritaire instable

 

Actuellement un calme précaire se serait installé selon le Général Martin Toumenta Chomou, le commandant de la Misca.

 

« Nous avons un dispositif de défense qui repose sur la sécurisation de la ville, dans tous les huit arrondissements. Chaque jour nous améliorons le dispositif sécuritaire. Nous ne pouvons pas dire que ce soit calme total mais jusqu'ici à ce moment-ci il n'y a plus de tirs. »

 

Un accrochage entre les soldats burundais de la Misca et des hommes armés a fait deux morts vendredi à Bangui

 

Un accrochage entre les soldats burundais de la Misca et des hommes armés a fait deux morts vendredi à Bangui

 

Le regain de violence à Bangui fait suite à l'attaque d'une église mercredi, c'est ce qui a mis le feu aux poutres. En effet depuis l'attaque de l'église Notre-Dame de Fatima par un groupe armé c'est la confusion dans la capitale centrafricaine. L'attaque qui a fait une quinzaine de morts suscite depuis de vives réactions.

 

Protestations à Bangui

 

Des barricades ont été érigées, ce matin plusieurs marches ont rassemblé des centaines de manifestants avec des revendications multiples : certains exigent le départ de présidente de transition Catherine Samba-Panza, d'autres le départ de certaines forces militaires étrangères, notamment les Burundais de la Misca. Ils sont accusés par les manifestants de laisser faire les violences contre les chrétiens. Pour le général Chomou, il s'agit d'accusations sans fondement.

 

« Le contingent burundais de la misca occupe une zone très sensible de la ville notamment le troisième et le cinquième arrondissement. Ce sont des zones qui sont très fréquemment attaqué et ce contingent défend valablement ses positions. Ceux qui sont en train d'attaquer ces positions n'arrivent pas à atteindre leur objectif, donc ils ne peuvent pas être content du travail que ce contingent fait. »

 

Des véhicules de la force française Sangaris ont également été visés par des tirs ce matin à Bangui. En plus du renforcement de leur dispositif, les forces française et africaine ont lancé un appel au calme diffusé sur les medias centrafricains.

 

http://www.dw.de/bangui-toujours-sous-tension/a-17672737

 

Bangui toujours sous tension
Bangui toujours sous tension
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 15:01

 

 

 

 

30/05/14 (AFP)

 

La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, a qualifié vendredi d'"acte terroriste" l'attaque contre une église de Bangui qui a fait 17 morts mercredi et provoqué une nouvelle flambée de violences dans la capitale.

 

"C'est le fait que les auteurs des crimes à répétition continuent de circuler librement qui explique cette recrudescence périodique des actes terroristes", a déclaré dans une allocution radiodiffusée Mme Samba Panza, en mentionnant l'attaque contre l'église Notre-Dame-de-Fatima et en dénonçant "une situation de guérilla urbaine".

 

La présidente a également demandé aux manifestants "qui ont érigé les barricades dans les quartiers de les enlever immédiatement. Parce que ce n'est pas dans le désordre qu'on peut gérer un pays. Je ne veux pas que le sang du peuple centrafricain continue de couler", a-t-elle ajouté, en décrétant un deuil national de trois jours en mémoire des victimes de l'église.

 

Mme Samba Panza a également demandé aux forces française Sangaris, africaine Misca et européenne Eufor-RCA "d'apporter tout l'appui nécessaire à la police et à la gendarmerie centrafricaines, pour qu'elles fassent aboutir rapidement les procédures déjà engagées dans tous les cas similaires et dans le cas particulier de l'église de Fatima" visant à arrêter les coupables.

 

Pour rétablir la sécurité dans Bangui, "nous avons besoin de l'implication de toutes nos forces de défense et de sécurité, y compris les forces armées centrafricaines", a-t-elle poursuivi.

 

L'armée centrafricaine - qui doit être entièrement refondue - est toujours casernée et sans arme. "Les discussions sont bien avancées avec la communauté internationale qui commence à comprendre nos préoccupations à ce sujet", a-t-elle commenté.

 

Alors que depuis quelques semaines, Bangui semblait retrouver un début de normalité - du moins pendant la journée - l'attaque sans précédent à la grenade et à l'arme automatique mercredi soir d'une église où sont réfugiés depuis des mois des déplacés a servi de détonateur. Selon le Haut-commissariat de l'ONU aux réfugiés, au moins 17 personnes ont été tuées et 27 enlevées.

 

L'attaque a été perpétrée par un groupe d'hommes armés assimilés par des témoins à l'ex-rébellion Séléka, majoritairement musulmane.

 

Deux personnes ont été tuées par balle vendredi matin, selon des témoignages de manifestants confirmés par une source militaire. Au moins trois autres ont été blessées par balle, dont deux grièvement, et conduites à l'hôpital communautaire de Bangui, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Jeudi déjà de nombreuses barricades avaient été érigées sur les principaux axes de Bangui et des échauffourées entre jeunes et forces africaines ont fait plusieurs blessés du côté des civils.

Attaque contre une église à Bangui: un "acte terroriste" selon la présidente
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 14:50

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-05-30 13:25:40 - La présidente de la Transition en Centrafrique, Cathérine Samba Panza, a demandé vendredi aux forces de défense et de sécurité de « prendre toutes les mesures qui s’imposent pour que toute la lumière soit faite sur les événements de Notre Dame de Fatima et que leurs auteurs soient traqués jusque dans leur dernier retranchement pour être traduits en justice ».


« Ce n'est pas en cultivant la haine et l'esprit de vengeance que nous allons sortir de la crise actuelle qui a des racines profondes », a fait remarquer Mme Samba-Panza dans un message à la nation suite aux violences qui se sont répandues dans le pays après la tuerie intervenue dans l'église Notre Dame de Fatima faisant une quinzaine de morts.


« Notre grand malheur aujourd'hui c'est que personne ne veut écouter l'autre », a-t-elle déclaré.


Pour mettre un terme à ces piques de violence, la cheffe de l'Etat s'est engagée à prendre toutes « les dispositions pour que le désarmement tant demandé se fasse partout y compris dans le 3 è et le 5è arrondissement ». 


Le pays ne disposant pas de forces armées, la présidente de la Transition a demandé l'appui des forces étrangères déployées en Centrafrique.


« J'instruis les Sangaris et la MISCA d'apporter tout l'appui nécessaire à la police et à la gendarmerie pour faire aboutir rapidement les procédures déjà engagées dans tous les cas similaires et le cas particulier de l'église de Fatima », a encore dit Cathérine Samba-Panza.


Elle a fait remarquer que la recrudescence périodique des actes terroristes dans la capitale est due non seulement au fait les auteurs des crimes à répétition « continuent de circulent librement» mais aussi aux ennemis de la paix qui « caressent le rêve d'une troisième transition et qui ne ménagent aucun effort pour saper tous les efforts déployés par les autorités actuelles allant dans le sens d'une réconciliation des communautés musulmanes et chrétiennes ».


En mémoire des victimes tombées sous les balles des terroristes et ceux blessées encore en vie la cheffe de l'Etat a décrété trois jours de deuil national « où les drapeaux seront mis en berne » et instruit le gouvernement de prendre en charge les soins des rescapés du carnage de l'église de Fatima et leur fournir un appui nécessaire.

Elle a par ailleurs condamné fermement ces actes terroristes tendant à annihiler tous les efforts du gouvernement centrafricain.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=604998#sthash.P7fbP5Wz.dpuf

Samba-Panza déterminée à ne reculer devant rien pour défendre son pays
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 14:32

 

 

 

Réaction de condamnation du MLPC des massacres de l'église de Fatima

Le MLPC condamne énergiquement le carnage de l'église de Fatima
Le MLPC condamne énergiquement le carnage de l'église de Fatima
Le MLPC condamne énergiquement le carnage de l'église de Fatima
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 13:51

 

 

 

 

30/05/14 (AFP)

 

Dix-sept personnes ont été tuées et 27 ont été enlevées mercredi dans l'attaque de l'église Notre Dame de Fatima à Bangui, a indiqué vendredi à Genève une porte parole du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR).

 

Mme Fatoumata Lejeune-Kaba a indiqué que l'enceinte de l'église abritait près de 9.000 déplacés au moment de l'attaque: "au moins 17 ont été tués et 27 ont été enlevés par les assaillants et conduits vers une destination inconnue".

 

"Les attaquants sont arrivés sur des pick-up en début d'après midi, ils ont lancé des grenades puis ouvert le feu sur les gens. Un prêtre a été tué pendant l'attaque et deux adultes et deux enfants ont succombé jeudi à leurs blessures", a ajouté la porte-parole du HCR, indiquant que l'agence de l'ONU "ne sait vraiment pas qui étaient les assaillants".

 

L'attaque a été attribuée par des témoins à des hommes de l'ex-rébellion Séléka à dominante musulmane.

 

Le site de l'église est maintenant totalement vide, a précisé le HCR soulignant que cela a été "la pire attaque contre un centre de déplacés à Bangui depuis que le groupe Seleka a été écarté du pouvoir en janvier dernier".

 

"Des églises, des monastères, des mosquées ont constitué des abris sûrs pour les déplacés de Centrafrique. A Bangui, 32 des 43 centres de déplacés sont des institutions religieuses", a ajouté la porte-parole. Elle a précisé que les déplacés qui ont fui l'église ont trouvé refuge dans d'autres centres mais beaucoup sont partis "sans rien, sans argent, sans nourriture, sans matelas, certains étaient blessés par balle".

 

Il y a au total 425.000 déplacés en Centrafrique, dont 132.000 à Bangui.

 

Centrafrique: 17 tués, 27 civils enlevés mercredi dans l'attaque d'une église
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 13:38

 

 

 

 

http://www.jeuneafrique.com/   30/05/2014 à 13:48 Par Vincent Duhem

 

Au moins deux personnes sont mortes vendredi lors d'une manifestation organisée à Bangui. La présidente de la transition Catherine Samba-Panza a appelé les Centrafricains au calme et décrété un deuil national de trois jours après l'attaque contre une église, mercredi.

 

La Centrafrique traverse une nouvelle crise aigüe. Depuis le début de la matinée, vendredi 30 mai, des rafales sont entendues dans plusieurs quartiers de Bangui. Des barricades ont été érigées dans les rues de la capitale paralysée. Des marches rassemblant des milliers de personnes ont également été organisées lors desquelles deux personnes ont été tuées par balles, selon des témoignages de manifestants, confirmés par une source militaire. Au moins trois autres personnes ont été blessées par balle, dont deux grièvement, et ont été conduites à l'hôpital communautaire de Bangui.

 

La majorité de ces manifestants sont à l'heure actuelle rassemblés dans le quartier de Lakouanga, où une mosquée a été incendiée jeudi. Ils réclament le départ du contingent burundais et la démission de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.

 

Selon une source sécuritaire française, la force Sangaris a été visée par des tirs. "Des groupes armés refusent de désarmer et s'en prennent à la Misca et à Sangaris", a indiqué cette source. "Nous essuyons des tirs sporadiques quand des véhicules de la force passent mais ces groupes armés ne tiennent pas de position", a-t-elle poursuivi.

 

Confrontée à une nouvelle crise majeure, Samba-Panza, qui a regagné Bangui jeudi après un tête à tête avec le chef de l'État congolais, Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville, s'est exprimée au palais de la Renaissance appelant ses concitoyens au calme. Elle a également décrété un deuil de trois jours pour rendre hommage aux victimes de l'attaque de l'église Notre-Dame de Fatima, point d'orgue d'une semaine de violences.

 

Pressions

 

Dimanche, trois jeunes musulmans du quartier Pk5 à Bangui sont enlevés puis mutilés. Les habitants du dernier bastion musulman de la capitale centrafricaine décident alors de répliquer. Lorsque, mercredi, un groupe d'anti-balaka infiltrés dans le camp de déplacés de l'église Notre-Dame de Fatima attaquent le PK5, des hommes en armes les attendent et les pourchassent jusque dans la cour de l'église. Le lourd bilan fait état d'au moins 15 morts dont un prêtre italien.

 

Certaines sources imputent ce regain de tensions à l'incertitude qui entoure le remaniement ministériel. Annoncé il y a plus d'un mois, le gouvernement tarde a être formé. "Certains pourrissent la situation pour mettre la pression en espérant obtenir un poste en retour", estime un conseiller de la présidente. À la demande de la communauté internationale, Catherine Samba-Panza a consulté ses pairs de la sous-région. Ces derniers ont demandé des ajustements, ce qui expliquerait en partie ce retard, poursuit le conseiller.

 

Dans le même temps, la présidente a d'ores et déjà annoncé à certains ministres, comme ceux de la Défense et de la Sécurité, qu'ils ne feraient pas partie de la nouvelle équipe.

_________________

 

Par Vincent DUHEM


 

Lu pour vous : Violences en Centrafrique : Samba-Panza appelle au calme et décrète un deuil national de trois jours
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 13:21

 

 

 

 

30/05/14 (RFI)

 

La situation reste confuse à Bangui, ce vendredi 30 mai, alors que la tension semblait retomber hier soir. Des détonations ont été entendues ce matin dans la capitale centrafricaine. Selon plusieurs témoignages, deux personnes ont été tuées par balle et plusieurs autres blessées. Les soldats africains et français de la Misca et de l’opération Sangaris sont toujours déployés dans la ville. Une opération militaire lancée après l’attaque meurtrière qui a coûté la vie à une quinzaine de personnes.

 

Les manifestations se poursuivent en ce moment même à Bangui. Plusieurs milliers de personnes sont toujours regroupées à Lakouanga où elles ont convergé aux premières heures du jour.

 

Selon nos informations, recueillies auprès de plusieurs sources - dont une source militaire - deux de ces manifestants ont succombé à des blessures par balle et plusieurs ont été blessés. « Nous maintenons le cap des manifestations. Ce n’est pas fini », confie malgré tout une personne présente dans ce rassemblement. « Un rassemblement pacifiste et spontané », selon ce Banguissois.

 

Les manifestations demandent notamment le retrait du contingent burundais de la Misca qu’ils jugent hostile et à qui ils reprochent de ne pas être intervenu lors de l’attaque de Notre-Dame de Fatima, attaque qui a fait une quinzaine de morts dont un prêtre mercredi 28 mai.

 

Dans la foule, des messages également pour appeler au départ de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza. Cette dernière doit s’exprimer dans les heures qui viennent. Son message devrait être relayé sur les ondes d’une radio locale. Par ailleurs, dans un communiqué, les forces françaises et africaines ont indiqué qu'elles « réagiront avec la plus grande détermination à toute prise à partie ».

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140530/2min/-rca-encore-tirs-ban...

 

 

Bangui: « des assaillants en 4x4 qui avaient des lance-roquettes et des grenades »

 

30/05/14 (La Voix de l'Amérique)

 

Au moins quinze personnes, dont un prêtre, ont été tuées mercredi à Bangui et une trentaine blessées dans l'attaque d'une église par un groupe armé et au cours des violences qui ont suivi.

 

Des tirs étaient entendus dans plusieurs quartiers de Bangui en fin de soirée mercredi, notamment à Boy Rabe et Fouh, deux fiefs des miliciens chrétiens anti-balakas. Plusieurs barricades ont été dressées dans la soirée sur des axes routiers de la capitale.

 

Les témoins de l'attaque de l'église Notre-Dame de Fatima dans le centre de Bangui au cours de laquelle une quinzaine de personnes a été tuée mercredi, racontent aussi les "tirs de mitraillette sans fin", les cadavres qui jonchent le sol.

 

"J'étais au marché en face de l'église", raconte à l'AFP le pasteur Padou Romaric. "Il y avait des anti-balakas (milices chrétiennes) dans le quartier et des soldats burundais ont tiré en l'air pour les faire fuir. Des musulmans, qui suivaient les soldats de la force africaine, en ont profité" pour entrer dans l'église.

 

Ces assaillants "sont arrivés à bord de deux 4x4 blancs et de motos", dit le pasteur Romaric. "Ils avaient des lance-roquettes, des grenades. Quand ils sont entrés dans l'enceinte de l'église, ils ont lancé leurs grenades. Il y avait tellement de blessés que je ne pouvais pas les compter".

 

Plusieurs milliers de déplacés ont trouvé refuge dans l'enceinte de l'église depuis quelques mois, depuis que des violences interconfessionnelles ont plongé la Centrafrique dans le chaos et poussé 2.000 soldats français et 5.000 soldats africains à se déployer sur le terrain.

 

http://www.lavoixdelamerique.com/content/bangui--des-assaill...

 

RCA: encore des tirs à Bangui, deux morts et plusieurs blessés
RCA: encore des tirs à Bangui, deux morts et plusieurs blessés
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 13:16

 

 

 

 

30/05/14 (Afrique Inside)

 

Les autorités de la transition centrafricaine semblent de plus en plus contestées sur fond d’un regain de violences dans la capitale Bangui. Depuis plusieurs jours, on assiste à une recrudescence des actes de violences. Pas plus tard que ce vendredi matin, le centre-ville a été le théâtre de rafales de tirs non loin du palais présidentiel pour disperser des manifestants venus exprimer leur colère. Un mécontentement généralisé puisqu’aux alentours de l’aéroport, plusieurs marches ont rassemblé des milliers de personnes.

 

Ces dernières réclament la démission du gouvernement et le départ de certains contingents étrangers dont les Burundais accusés de laisser faire les violences anti-chrétiens. Depuis jeudi, plusieurs barricades ont été érigées à Bangui au lendemain d’une attaque meurtrière dans une église qui a fait 15 morts. Celle-ci est attribuée par des témoins à des hommes de l’ex-rébellion Séléka à dominante musulmane.

 

L’atmosphère est extrêmement tendue à Bangui et après l’attaque de l’église Notre-Dame de Fatima mercredi, les forces militaires internationales assurent la sécurisation du quartier PK-5 par crainte de représailles. C’est la première fois depuis plus d’un mois que des barricades sont installées dans les rues de Bangui. Une fois encore la MISCA, la force africaine sur place est visée, cette fois, les manifestants lui reproche d’avoir « laissé faire » l’attaque de l’église.

 

Ainsi, le cycle de violences perdure et ce sont les mêmes accusations qui reviennent après le départ de la MISCA des troupes tchadiennes, elles-mêmes accusées de soutenir les ex-séléka de confession musulmane. Désormais, les autres contingents de la MISCA sont incriminés par la population.

 

La Transition menacée à la veille d’un remaniement

 

Aux tensions inter-confessionnelles et sécuritaires, s’ajoutent également des tensions politiques. En effet, le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké, attribue ce regain de violences à un complot fomenté par des proches du pouvoir, et cela alors que la Centrafrique reste dans l’attente d’un prochain remaniement annoncé par la présidente de la transition Catherine Samba-Panza.

 

Cette dernière a pris ses fonctions il y a 100 jours mais fort de la contestation généralisée en raison des violences qui perdurent, la dirigeante centrafricaine arrivée au pouvoir après la démission de Michel Djotodia, espère mettre en place un gouvernement plus inclusif et représentatif de toutes les forces de la nation. Une annonce loin de convaincre la population car jusqu’à présent, les promesses de la transition n’ont pas été tenues.

 

Le dialogue avec l’ancienne rébellion séléka et les milices anti-balaka reste caduque. Retranchés dans le nord du pays, les ex-séléka ont entamé une restructuration politique et militaire dans le but se relancer sur la scène politique et de dialoguer avec la transition mais les dernières violences dans la capitale Bangui témoigne de l’incapacité des cadres de l’ancienne rébellion à tenir ses bases.

 

Pourtant ces dernières semaines, une relative accalmie était revenue à Bangui où sont déployées les forces africaines, françaises et européennes. Mais le effectifs restent insuffisants et le déploiement de 12.000 Casques bleus est vivement attendu, un déploiement trop tardif de l’avis de Me Catherine Samba-Panza, la dirigeante de la transition aujourd’hui vivement contestée voire même menacée.

 

Véronique Mansour

Centrafrique : regain de violence, le pouvoir menacé ?
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 12:10

 

 

 

 

30/05/14 (AFP)

 

Des véhicules de la force française Sangaris ont été visés par des tirs vendredi matin à Bangui où les forces internationales sont confrontées à une nouvelle flambée de violences, a-t-on appris de source militaire.

 

"La force Sangaris a subi des tirs au moins une fois ce matin à Bangui", a indiqué cette source. Les soldats ont répliqué avec des "tirs de semonce" en l'air. "Il n'y pas de blessés du côté de Sangaris", a-t-on ajouté sans plus de détails.

 

"Des groupes armés refusent de désarmer et s'en prennent à la Misca (force africaine) et à Sangaris", a indiqué cette source. "Nous essuyons des tirs sporadiques quand des véhicules de la force passent mais ces groupes armés ne tiennent pas de position", a-t-elle poursuivi.

 

"Tout est mis en oeuvre par la force internationale pour ramener le calme" dans Bangui, où deux personnes ont été tuées par balle et plusieurs ont été blessés lors de manifestations de la population pour protester contre la présidente de transition et les forces internationales jugées incapable de désarmer les groupes armés.

 

Les forces française et africaine ont lancé un appel au calme vendredi dans un message diffusé par les radios centrafricaines. Elle ont prévenu qu'elle réagiraient "avec la plus grande détermination à toute prise à partie" de leurs soldats ou de menaces contre des habitants de Bangui.

Bangui: la force Sangaris visée par des tirs, pas de victime
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