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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:22

 

 

 

 

 

 

02/06/14 (Afrikarabia)

 

Depuis 4 mois, les soldats congolais intégrés au sein de la force africaine en Centrafrique vivent sans salaire, dans des conditions précaires. Une situation ubuesque alors que le contingent congolais pourrait faire partie de la future mission des Nations-unies.


Les FARDC stationnés en République centrafricaine (RCA) sont-ils abandonnés ?

 

 Selon une source centrafricaine proche des autorités de Bangui, les 850 soldats congolais et les 150 policiers présents en Centrafrique dans la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misac) n’ont pas perçu leurs soldes depuis près de 4 mois. Ironie du sort pour cette source, les soldats congolais « font un excellent travail au sein de la Misca et sont très appréciés des Centrafricains ».

 

Surveillance des anciens Séléka à Bangui

 

Depuis le retrait mi-avril des troupes tchadiennes de la Misca, les soldats de la République démocratique du Congo (RDC) composent le gros des troupes africaines en RCA et se retrouvent en première ligne. Les FARDC constituent désormais une pièce maîtresse du dispositif sécuritaire déployé en Centrafrique aux côtés des 2.000 soldats français de Sangaris. Une compagnie congolaise est stationnée à Bangui, en charge de la surveillance des anciens éléments de la Séléka restés dans la capitale et encore armés. Les autres soldats sont basés à Bossangoa, Bria, Mobaye ou Batangafo, où ils ont remplacé les éléments tchadiens qui se sont retirés de la Misca.

 

Une neutralité dans le conflit

 

En Centrafrique, les soldats congolais ont une bien meilleure image que dans leur propre pays. Il faut dire que ce sont des troupes d’élites, les meilleures dit-on, qui ont été envoyées en RCA. « Lorsqu’ils stationnaient dans le quartier Fatima, où ils ont été remplacés par des Burundais, explique notre source centrafricaine, la population n’a cessé de les réclamer » .Contrairement aux Burundais, accusés par la population de soutenir « les musulmans », « les Congolais affichent une neutralité autant vis à vis des anti-balakas que des ex-Séléka », constate ce conseiller.

 

« Ils vivent en revendant les packs d’eau de la Misca »

 

Pourtant, les soldats congolais vivent dans des conditions « plus que précaires » en Centrafrique. En témoigne notre source proche de la présidence centrafricaine : « pour l’instant, ils n’ont pas encore touché la moindre solde. Cela fait 4 mois qu’ils sont en Centrafrique et ils n’ont qu’une seule tenue militaire. Ils n’ont pas de rechange, pas de télévision, ils dorment à même le sol et n’ont que 3 ou 4 vieilles Jeeps pour les interventions. L’armement est aussi très sommaire : ce sont essentiellement de vieilles Kalachnikovs. Les militaires n’ont pas d’argent pour acheter des crédits téléphoniques. Le service du renseignement du bataillon n’a pas d’abonnement téléphonique. Ils sont obligés d’acheter des petits crédits de 1000 F CFA pour téléphoner à ceux qui sont sur le front. Ils vivent en revendant aux Centrafricains les packs d’eau qu’offre la Misca (2.000 F CFA) pour pouvoir s’acheter des cigarettes ou des crédits téléphoniques. C’est un peu la honte » , conclut-il.

 

« Les soldes incombent à la Misca » selon Kinshasa

 

Un ancien officier congolais, présent en Centrafrique, s’est ému de la situation de ses ex-collègues. Il a décidé de contacter le Vice-premier ministre en charge de la Défense nationale, Alexandre Luba Ntambo, ainsi que le Chef d’Etat major général, qui a donné pour toute réponse que « la RDC était un pays post-conflit » . Pour Alexandre Luba, « il ne revient pas à la RDC de payer ses soldats, mais cela incombe à l’Union africaine » . Selon cet ancien officier congolais, la Misca aurait demandé à la RDC d’ouvrir un compte bancaire pour ses soldats en Centrafrique, ce qui aurait été fait. Il ne resterait plus qu’à la Misca de régulariser la situation. Concernant le manque de matériel et de logistique, le Vice-premier ministre congolais affirme « ne pas être au courant de la situation »

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Les FARDC futurs casques bleus ?

 

La révélation des conditions exécrables dans lesquelles travaillent les soldats congolais en Centrafrique tombe au plus mauvais moment. Les autorités centrafricaines, la France et désormais les Nations-unies qui préparent l’envoi de casques bleus en RCA, ont besoins de nouvelles troupes africaines pour composer leurs contingents. Et depuis la semaine dernière, la capitale centrafricaine renoue avec la violence après l’attaque de l’église Notre-Dame de Fatima. La Centrafrique pousse donc la communauté internationale pour que la RDC puisse intégrer la mission de l’ONU. François Hollande souhaite également que la RDC s’implique davantage dans la crise centrafricaine en augmentant le nombre de ses soldats. En contrepartie, la France devrait user de son influence au Conseil de sécurité pour la RDC fasse partie intégrante de la future mission des Nations unies en Centrafrique prévue à l’automne, mais plus vraisemblablement fin 2014.

 

Christophe RIGAUD – Afrikarabia

 

http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-soldats-congolais-s...

 

RDC : les soldats congolais sans solde en Centrafrique
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:20

 

 

 

 

 

02/06/14 (RFI)

 

Ils étaient quelques centaines à manifester ce samedi 31 mai au PK5. Les derniers musulmans de Bangui veulent quitter la capitale. Ils dénoncent l'attitude de Catherine Samba-Panza, jugeant qu'elle les met en danger. Les habitants du PK5 redoutent de se voir désarmer par la force après les propos tenus vendredi par la présidente qui a parlé d'un désarmement général de toute la ville. Les musulmans craignant d'être abandonné à la colère des anti-balaka veulent désormais quitter la capitale.

 

Encerclé et confinés depuis décembre dans leur quartier, les musulmans du PK5 sont à fleur de peau. Lorsque la présidente appelle à désarmer toute la ville y compris le quartier musulman, les habitants du PK5 se voient déjà livrés aux hordes anti-balakas. Saoudi Dodo a participé à la marche de ce samedi contre le désarmement du quartier.

 

« C'est une manière claire de nous envoyer à la mort. Nous disons "non" ! On ne va jamais désarmer. Ce n'est pas la peine pour nous aujourd'hui de vouloir rester dans ce pays, parce que la présidente ne nous aime pas, elle est contre nous. Nous préférons que les Nations unies nous regroupent et nous sortent du pays. C'est tout ce que nous demandons. »

 

Pourtant, depuis décembre, ce sont les forces internationales qui protègent le quartier contre les attaques anti-balakas, et cela ne devrait pas changer. Quant au désarmement, Charles Malinas, l'ambassadeur de France à Bangui, rappelle qu'il est prévu par les résolutions onusiennes.

 

« La réaction des musulmans du kilomètre 5 n'est pas étonnante. En même temps, ce qu'a dit la présidente, ce n'est jamais que ce que prévoit les résolutions du Cconseil de sécurité et que les forces en présence mettent en oeuvre au travers de ce qu'on appelle dans notre jargon les "mesures de confiance" qui permettent le désarmement, mais le désarmement en sécurité. Parce qu'il ne faut pas que les musulmans du kilomètre 5 se retrouvent en danger du jour au lendemain. »

 

Mais au PK5 les habitants ont parfois le sentiment que le pouvoir de transition leur est hostile. La peur et les fantasmes sont nourris par six mois de violence quotidienne dans ce quartier d'où les musulmans ne peuvent sortir sans risquer leur vie.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140601-rca-musulmans-anti-balaka...

RCA : les musulmans du PK5 craignent pour leur vie
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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 17:19

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-06-01 16:09:41 - Le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké a lancé, dimanche à Bangui, un appel au calme et au travail, demandant surtout aux étudiants et aux élèves de reprendre le chemin de l’école et de l’Université dès demain lundi, sans oublier les militaires à qui il a conseillé de se rendre dans les casernes.


‘'Je demande donc à la population de reprendre le travail demain, nos enfants doivent retrouver le chemin de l'école, les étudiants le chemin de l'université, les travailleurs, le chemin de leur travail et les FACA leurs camps'', a notamment dit le Premier ministre centrafricain. 


S'adressant spécialement aux Forces de défense et sécurité (FDS), il a déclaré : ‘'le gouvernement ordonne à tous les policiers, gendarmes et soldats de regagner les camps avec tous leurs effets militaires pour les faire déclarer afin de ne pas compromettre l'avenir des FDS aux yeux de la communauté nationale et internationale''.

Pour le chef du gouvernement, la discipline qui caractérise l'armée va permettre au gouvernement, avec l'appui de la communauté internationale, de tout faire pour que l'armée nationale puisse retrouver sa gloire d'antan ‘'puisque de nombreux pays amis sont prêts à aider les autorités de transition dans cette œuvre''.


Après l'attaque meurtrière de la paroisse Notre dame de Fatima, la ville de Bangui a été paralysée par des échauffourées entre la population exaspérée et les forces étrangères déployées en Centrafrique. 

 

http://www.apanews.net/article_read-605146-le-pm-centrafricain-appelle-ses-concitoyens-eeprendre-le-travail.html#sthash.SYRPgi9U.dpuf

Le PM centrafricain appelle à une reprise du travail dès lundi
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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 17:10

 

 

 

 

 

par RFI   01-06-2014 à 16:09

 

 

La présidente de transition Catherine Samba-Panza s’est rendue ce dimanche matin à l'hôpital général de Bangui, au chevet des victimes des violences de ces derniers jours dans la capitale centrafricaine. Des blessés pour certains défigurés, mutilés par des éclats de grenades.

 

Catherine Samba-Panza a tenu à apporter son soutien moral, assurant de sa compassion, mais aussi un soutien financier, afin de « faire face aux exigences de leur état en terme de médicaments et de nourriture (...) Il était important que je vienne vers cette frange de la population qui continue de souffrir des exactions et des dommages collatéraux », a-t-elle déclaré à l’issue de sa visite.

 

La présidente de transition est revenue sur la question du désarmement, qui « ne se fera pas dans le désordre », a-t-elle insisté. « Il faut que ce soit organisé avec la Misca, Sangaris et les forces de défense intérieure pour mettre en place un programme qui en même temps protège les populations. Il n’est pas question d’arriver, de boucler les 3e et 5e arrondissements, de désarmer et de laisser les populations à la merci de ceux qui voudraient venir les attaquer ».

 

Un discours visant à rassurer les habitants du PK5, dernière antenne musulmane de la capitale centrafricaine. Et par ailleurs, Catherine Samba-Panza a indiqué que des enquêtes étaient en cours pour déterminer qui était à l’origine des violences des derniers jours. « Il y a des ambitions, des ambitions avérées, des ambitions cachées, et ce sont ces agitateurs qui, en sous-marins, essaient de manipuler, d’instrumentaliser les jeunes pour des raisons purement politiques », a-t-elle dit.

 

Centrafrique: Catherine Samba-Panza au chevet des victimes des violences
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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 16:59

 

 

 

 

 


Bangui AFP / 01 juin 2014 15h55 - La récente flambée de violences interconfessionnelles à Bangui, à nouveau calme dimanche, est le fait d'agitateurs qui essayent de manipuler les jeunes pour des raisons purement politiques, a affirmé la présidente centrafricaine Catherine Samba Panza.


Elle s'est rendue dimanche matin à l'Hôpital général au chevet de Banguissois blessés lors de l'attaque, qu'elle avait qualifiée vendredi de terroriste, de l'église Notre-Dame de Fatima, où 17 personnes ont péri mercredi.


Je ne comprends pas la raison de toutes ces violences, a déclaré Mme Samba Panza, soulignant des avancées notables ces derniers mois dans la sécurisation du pays.

Selon elle, ces avancées ne plaisent pas à tout le monde. Il y a des ambitions, avérées, cachées. Ce sont ces agitateurs qui en sous-main essayent de manipuler, d'instrumentaliser les jeunes pour des raisons purement politiques.


La présidente n'a pas donné de précisions sur l'identité de ces agitateurs. Des enquêtes sont en cours. Dès que nous aurons des faits avérés, je pourrai en parler de manière plus précise, a-t-elle dit.


Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké avait déjà attribué jeudi ce regain de violences à un complot planifié par des hommes politiques très proches du pouvoir, dont certains se trouveraient autour même de son propre cabinet et de celui de la présidente, sans en dire plus.


Dans une volonté de réconciliation, des responsables proches des groupes armés Séléka, majoritairement musulmans, et anti-balaka, majoritairement chrétiens, ont été intégrés à la présidence et à la primature au moment de la constitution de ces cabinets, en janvier.


Bangui est sous tension depuis la tuerie de mercredi. Vendredi, trois personnes ont été tuées par balle et plusieurs blessées au cours de marches rassemblant des milliers de manifestants, qui exigeaient le désarmement du quartier PK-5, la dernière enclave musulmane de Bangui, et le départ des soldats burundais de la force de l'Union africaine (Misca), accusés d'avoir laissé se dérouler le drame de l'église.

Face à cette volonté de désarmer le PK-5, que des milliers de musulmans ont déjà fui pour échapper aux exactions des anti-balaka, une marche a été organisée samedi dans le quartier. Entre 200 et 300 musulmans ont clamé qu'ils refusaient tout désarmement, craignant d'être tués s'ils rendaient leurs armes.


La volonté de désarmer est certaine, a réaffirmé Mme Samba Panza. Mais on ne désarmera pas dans le désordre. Il n'est pas question d'arriver, de boucler le quartier PK-5, de désarmer comme ça et de les laisser (les musulmans) à la merci de ceux qui voudraient venir les attaquer.


La présidente a dit qu'elle avait eu des entretiens avec des représentants du PK-5 et que le désarmement se ferait avec l'armée française, la Misca et les forces centrafricaines. Nous allons désarmer progressivement tout en assurant la protection de la population, a-t-elle assuré, sans donner de date.


Le calme régnait dimanche dans Bangui. Les nombreuses barricades érigées sur les principaux axes de la capitale ces derniers jours avaient disparu, permettant la reprise de la circulation après plusieurs jours de paralysie.


Depuis la prise de pouvoir en mars 2013 du président Michel Djotodia, soutenu par la rébellion musulmane Séléka, la crise centrafricaine a pris un tour interconfessionnel au fil des exactions des rebelles contre la population, chrétienne à plus de 80%. Après l'intervention militaire française le 5 décembre, M. Djotodia et la Séléka ont été écartés du pouvoir début janvier.


Depuis, les musulmans de Bangui - comme ailleurs en Centrafrique -, accusés de connivence avec la Séléka, sont régulièrement victimes de violentes attaques des anti-balaka qui ont conduit la plupart d'entre eux à prendre la fuite.



(©) Description : http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=483504 

Les violences à Bangui dues à des manipulations politiques
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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 16:57

 

 

 

 

 

 

http://www.kipa-apic.ch/ 

 

Il faut rechercher «avec patience le dialogue et la pacification»   

 

Rome, 1er juin 2014 (Apic) Le pape François a lancé dimanche 1er juin 2014 un vibrant appel à la paix en Ukraine et en République Centrafricaine. Devant plus de soixante mille personnes, il a demandé aux fidèles de prier pour les «victimes des tensions» en Ukraine et en Centrafrique, à l’occasion de la prière du Regina Caeli. Depuis une fenêtre du Palais apostolique, le souverain pontife a en outre renouvelé son appel à rechercher «avec patience le dialogue et la pacification», dans ces pays touchés par de graves violences.

 

«C’est avec l’âme triste que je prie pour les victimes des tensions qui se poursuivent encore dans certaines régions de l’Ukraine mais aussi en République centrafricaine. Je renouvelle mon appel plein de tristesse à toutes les parties impliquées pour que soient dépassées les incompréhensions et que soient recherchés avec patience le dialogue et la pacification», a-t-il déclaré. Dans ses saluts, le pape a également évoqué la situation dramatique en Syrie, autre pays au cœur de ses pensées et de ses prières. Il a ainsi salué les campeurs italiens et les cyclistes qui ont donné naissance à l’initiative «un kilomètre pour la Syrie».

Journée mondiale des Communications sociales

 

Le 1er juin était également la Journée mondiale des Communications sociales, dont le thème était la communication au service de la culture de la rencontre. «Les moyens de communication sociaux peuvent favoriser le sens de l’unité de la famille humaine, la solidarité et l’engagement pour une vie digne pour tous. Prions pour que la communication, sous toutes ses formes, soit au service de la rencontre entre les personnes, les communautés, les nations, une rencontre fondée sur le respect et sur l’écoute réciproque», a relevé le pape.

 

(apic/radvat/imedia/be)

Rome: Le pape lance un appel pour l'Ukraine et la Centrafrique lors du Regina Caeli
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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 16:44

 

 

 

 

 

 

Une proposition d’une feuille de Route Pour la Sortie de Crise en République Centrafricaine

 

Engagements des Actes Politiques, les coalitions de rebelles Séléka et la Révolution Anti-Balaka

 

Les coalitions de rebelles Séléka, les Acteurs Politiques Centrafricaines, et la Révolution Anti-Balaka devraient êtres parties prenantes à cette Feuille de Route de prendre les engagements ci-après;

 

I- Toutes les institutions de la transition

 

Continuation du dialogue Centro-Centrafricaines toutes confessions, ainsi que les Acteurs Politiques Centrafricaines, la Révolution Anti-Balaka pour une nouvelle emménagement technique de ce Gouvernement de Transition et l’élargissement de la composition des institutions parlementaires de transition et de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), dans le cadre d’un processus de transition neutre, inclusif et consensuel vers des élections libres, crédibles et transparentes ;

 

Le processus de transition neutre, inclusif et consensuel devra aboutir à la tenue d’élections crédibles, libres et transparentes dans notre Pays ;

 

Les Acteurs Politiques Centrafricaines au lieu que chacun à tour de rôle faire des déclarations de compassion, dénonciation, et d’exigences d’une remise en cause de cette Transition N-nième …Doivent être parties prenantes à cette Feuille de Route, doivent manifester dans le bon sens faire des propositions parmis lesquelles la Présidente de la Transition, sur proposition du Premier Ministre de consensus, nomme les Membres d’une plateforme de réconciliation. Afin de permettre l’’élargissement de la composition des autres institutions de la transition, comme la mise en place d’un Congrès de Transition (CT), le Conseil Supérieur de Transition (CST) et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les Acteurs Politiques Centrafricaines, Les coalitions de rebelles Séléka, la Révolution Anti-Balaka parties prenantes à cette Feuille de Route sont invitées à présenter une liste de personnalités parmis lesquelles la Présidente de la Transition nomme les membres de ces institutions. En nommant les membres de ces institutions, la Présidente de la Transition s’engage à opérer une allocation juste et équitable des postes, en respectant la provenance politique, la représentation de genre, l’équilibre régional et aussi l’équilibre de partage entre les Acteurs Politiques Centrafricaines, la Révolution Anti-Balaka, Les coalitions de rebelles Séléka signataires de la présente Feuille de Route, pour une bonne gestion de la transition. Le Gouvernement de Transition sera chargé de l’administration des affaires courantes du pays et de mettre en place les conditions nécessaires pour des élections crédibles, justes et transparentes, en coopération avec la communauté internationale. Il s’abstiendra de prendre de nouveaux engagements à long- terme, ceux-ci ne relevant que de la compétence du futur Gouvernement à l’issue des élections.

 

Le Parlement de la Transition sera chargé du contrôle du travail du Gouvernement de Transition. Le Parlement de la Transition sera aussi chargé de la ratification des ordonnances adoptées pendant la transition, en particulier celles qui concernent le processus électoral; ainsi que de la proposition et de l’adoption de la législation pertinente.

 

II – Cadre électoral avenir

 

Élaboration et mise en œuvre, avec l’appui des experts des Nations Unies, d’un cadre électoral crédible, neutre, transparent et indépendant, fondé sur le respect des droits fondamentaux et des normes internationales, notamment par:

 

L’élargissement de la composition de la CENI pour assurer une représentation équilibrée de tous les Acteurs Politiques Centrafricaines, la Révolution Anti-Balaka, Les coalitions de rebelles Séléka parties prenantes à cette Feuille de Route. La CENI devra être chargée d’organiser toutes les élections, notamment les élections législatives, présidentielles et municipales. Disposant des pleins pouvoirs dans la gestion de l’ensemble du processus électoral, la CENI aura la responsabilité d’assurer que les élections se déroulent de manière libre, juste et transparente. Lesdits pleins pouvoirs de la CENI s’arrêtent à la publication des résultats provisoires des élections;

 

Le domaine de la révision du Code électoral;

 

Promouvoir l’adoption et le respect d’un Code d’Éthique et de Bonne Conduite Électorale des Acteurs Politiques Centrafricaines, Les coalitions de rebelles Séléka, la Révolution Anti-Balaka ;

 

L’utilisation du système du bulletin unique;

 

Éducation électorale;

 

 

 

 

La révision systématique des listes électorales ou la reconstitution vu les états des faits de la destruction de tout les archives de l’Etat Centrafricain;

 

Le calendrier électoral sera déterminé conjointement par la CENI et les représentants des Nations Unies sur la base du rapport de la mission d’évaluation des besoins électoraux des experts nationaux et internationaux et ce, pour organiser des élections crédibles, justes et transparentes dans les meilleurs délais possibles en République Centrafricaine ;

 

La distribution au niveau de tous les districts des données et des matériels si possible des centres informatiques régionaux. Une Cour électorale spéciale devra être créée à titre exceptionnel et provisoire. Elle sera chargée du contentieux électoral et de la proclamation des résultats définitifs des élections présidentielles et législatives. Le fonctionnement, la composition et la compétence de ladite Cour seront fixés par une loi adoptée par le Parlement de transition. En vue de mieux assainir l’espace politique Centrafricaine, le Parlement de transition devra adopter de nouvelles lois sur les partis politiques et le statut de l’opposition ;

 

La Société Civile Centrafricaine est invitée à faire l’observation électorale des élections législatives et présidentielles et à interpeller les Acteurs Politiques Centrafricaines qui transgressent le Code d’Éthique et de Bonne Conduite Électorale. La communauté internationale sera appelée à soutenir le renforcement des capacités de la société civile ;

 

III- Mesures de confiance Désarment, Démobilisation Réinsertion et efforts de réconciliation nationale.

 

La Présidente, le Gouvernement, les Chefs d’institutions et l’ensemble de l’administration de la Transition doivent rester neutres dans la période de transition, en particulier dans le processus électoral;

 

La Présidente, le Gouvernement, l’ensemble de l’administration de la transition et toutes les institutions de transition doivent s’engager chacun en ce qui le concerne à adopter des mesures de sécurité et de confiance pour créer une atmosphère sereine et apaisée, en mettant un terme aux poursuites judiciaires en cours engagées à l’encontre des membres de l’opposition de toute forme, type car la posture aujourd’hui, des certains membres de Séléka adoptent, simplement  par peur, cause des mesure de représailles, suite à leur excès de ailes dans le passé qui pourraient apparaître comme fondées sur des motifs politiques, et en assurant le respect de l’état de droit et du principe de l’égalité de traitement. Ces mesures de confiance ne peuvent pas concerner les poursuites judiciaires engagées dans le cadre des crimes contre l’humanité, crimes de guerre, crimes de génocide et violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales;

 

La Présidente, le Gouvernement de Transition, l’ensemble de l’administration de la transition ainsi que toutes les institutions de la Transition doivent s’engager à protéger et promouvoir les Droits de l’Homme en République Centrafricaine, et à respecter les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression, d’opinion, d’association et de manifestation, ainsi que la liberté de presse. L’exercice de ces droits doit être fait en respectant les lois du pays;

 

Octroi d’une amnistie large pour tous les événements politiques intervenus entre dès lors si aucune poursuite préalable n’était déjà engagée. Sont exclus de l’amnistie les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, les crimes de génocide et d’autres violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que les détournements de fonds publics. La loi d’amnistie sera ratifiée par le Parlement de Transition et aucune élection ne devrait avoir lieu avant cette ratification;

 

Le Parlement de transition devra adopter une loi sur le Statut des anciens chefs d’État comme une des mesures clés pour assurer la paix sociales et un climat apaisé au pays. Le Statut des anciens chefs d’État doit être réservé aux anciens chefs d’État qui ont décidé de cesser toute activité politique partisane en tenant compte de la considération due à leur rang passé et de la nécessité de préserver et garantir leur dignité et leur sécurité.

 

Instauration d’une Haute autorité de la transition (HAT) devra permettre à tous les citoyens Centrafricaines en exil pour des raisons politiques de rentrer en République Centrafricaine sans conditions, La HAT devra fournir la sécurité à tous les exilés Centrafricaines rapatriés. La HAT devra développer et promulguer d’urgence les instruments juridiques nécessaires, y compris une loi d’amnistie, afin d’assurer la liberté politique de tous les citoyens Centrafricaines dans le processus inclusif de transition, débouchant sur la tenue d’élections libres, justes et crédibles;

 

Les Acteurs Politiques Centrafricaines, Les coalitions de rebelles Séléka, la Révolution Anti-Balaka parties prenantes à cette Feuille de Route s’engagent à adopter sans délai un Code d’Éthique et de Bonne Conduite Politique pour régir les activités politiques en République Centrafricaine pendant la période de transition. Ils s’engagent également à respecter ce code;

 

 

 

Tous les Acteurs Politiques Centrafricaines, Les coalitions de rebelles Séléka, la Révolution Anti-Balaka parties prenantes à cette Feuille de Route, sont invités à participer de bonne foi au processus de transition. Ils s’engagent également à instaurer un climat de paix et de sécurité pour tous les Centrafricaines, à éviter l’obstruction du processus de transition et à maintenir une posture constructive et patriotique pour faire avancer la transition;

 

Aucun Acteur Politique Centrafricaine, Les coalitions de rebelles Séléka, la Révolution Anti-Balaka  partie prenante à cette Feuille de Route, ne peut et ne doit s’arroger un droit de veto à cette Feuille de Route pour la période de transition;

 

Toutes les coalitions des rebelles, les Acteurs Politiques Centrafricaines parties prenantes à cette Feuille de Route doivent refuser le recours à la violence ou la menace  de la partition de notre Pays, à un tel recours pendant la période de transition. Ils doivent également s’abstenir d’inciter à la haine et de mener toute action déstabilisatrice au cours de la transition, éviter ce type de escapade de Ndélé, par exemple l’installation d’un état major à Bambari.

 

Un processus de réconciliation nationale, dirigé par une institution nationale dénommée le Comité de la Réconciliation Centrafricaine (Comité de la Réconciliation Centrafricaine) et facilité par la communauté internationale, devra être entamé afin de soigner et commencer à guérir les blessures individuelles et collectives du passé et d’établir de saines fondations pour l’avenir de République Centrafricaine. La composition, le fonctionnement, la gestion et la compétence dudit Comité seront établis par une loi adoptée par le Parlement de Transition;

 

Toute personne victime des événements politiques depuis les multiples rebellions et la date de signature de la présente feuille de route qui aurait subi des préjudices de quelque nature que ce soit aura droit à une réparation et/ou indemnisation par l’Etat dont les modalités seront fixées par ;

 

Un fonds national de solidarité (FNS) sera mis en place afin d’indemniser les ayants-droit et les victimes pour les préjudices subis lors des événements politiques de puis lors et la date de signature de la présente feuille de route. La communauté internationale sera appelée à soutenir ce Fonds ;

 

Les membres de la Société Civile Centrafricaine,  sont chargés du suivi et du contrôle nationaux de l’application de cette feuille de route, jusqu'à la fin de la période de transition. Dans l’exercice de leurs fonctions, ils sont invités à préserver leur apolitisme et leur unité. La communauté internationale sera appelée à soutenir le renforcement des capacités de ce mécanisme national de suivi et de contrôle de l’application de la présente feuille de route ; Un Bureau de la Médiation sera installé en République Centrafricaine pour y soutenir le dialogue Centro-Centrafricaines de toute confession et le processus de transition. La mission du Bureau de la Médiation s’achèvera le jour de l’investiture du nouveau Président ou Présidente de la République, qui marquera la fin de la transition;

Les présents engagements annulent et remplacent tous les engagements pris et ou signés antérieurement concernant la transition  en République Centrafricaine. Aucune procédure d’empêchement ou de destitution de la Présidente actuelle de la Transition, ni aucune motion de censure à l’endroit du Gouvernement de Transition ni aucune mesure de dissolution du Parlement de Transition ne peuvent être exercée, pendant la transition. Tout conflit dans l’interprétation des dispositions de la présente Feuille de Route sera soumis à l’arbitrage de la Médiation.

 

IV – Mécanisme de mise en œuvre et accompagnement de l’accord de cette N Transition

 

Normalement, après la mise en place effective, de cette révision de ce Gouvernement de Transition des Technocrates, le maintient du Parlement de Transition CNT et du Conseils de Transition que dans toute logique, devrait subir les même traitement de requalification, ou reconstitués et d’une Commission Electorale Nationale Indépendante neutre, inclusive et consensuelle, ainsi que la conclusion d’un accord sur une Feuille de Route pour la période de transition, l’Union africaine devrait appeler fortement la communauté internationale à prendre les engagements suivants:

 

L’établissement d’un Bureau de la Médiation en République Centrafricaine pour y soutenir le dialogue Centro-Centrafricaines de toute confession et le processus de transition. À cet égard, les Nations Unies sont appelées à apporter une assistance technique, administrative et financière à la Médiation. Reconnaissance internationale de la Présidente et du Gouvernement de Transition des Technocrate en République Centrafricaine, après la mise en place des institutions de transition inclusives et consensuelles; L’UA demandent aux partenaires bilatéraux et multilatéraux de République Centrafricaine d’apporter, dans le respect de leurs procédures respectives leur soutien multiforme aux institutions de transition consensuelles et inclusives, notamment le Gouvernement de Transition, le Congrès de Transition, le Conseil Supérieur de Transition et la Commission Electorale Nationale Indépendante;

 

 

Octroi d’aide financière, technique, matérielle et logistique au processus électoral;

 

Sous l’égide de l’équipe de médiation qui devrait être mise en place, appuyée par les Nations Unies, la communauté internationale sera chargée du suivi et contrôle internationaux de la mise en œuvre de cette feuille de route, en collaboration avec les acteurs nationaux et internationaux pertinents;

 

La communauté internationale s’engage à envoyer des observateurs internationaux pour les élections législatives et présidentielles;

 

Suspension et levée progressive et conditionnée des sanctions imposées en République Centrafricaine en fonction de la mise en œuvre des étapes fixées dans cette feuille de route; exemple l’embargo sur le Diamant centrafricaine ! Les partenaires examineront la possibilité de reprendre leur aide et leur coopération au développement, humanitaire, financier et économique; Le Médiateur devrait continuer à suivre de près la situation, apporter en tant que besoin son soutien et sa facilitation aux parties prenantes Centrafricaines, et faire régulièrement rapport  l’UA et la communauté internationale sur l’évolution de la situation en République Centrafricain.

 

La situation aujourd’hui dans notre Pays son tellement grave, l’anarchie au moins tel que nous constatons dans notre Pays prenne place, doit se méprendre, Une tendance de la pensée et de l’action humaines qui cherche à identifier les structures d’autorité et de domination. Nous avons constatés les défis vis-à-vis des institutions de la Transition de l’Etat Centrafricain. A travers la grande réunion de Ndélé et ce qui suivra à une installation d’un Etat major à Bambari, appeler à se justifier et dès qu’elles s’en montrent incapables, à les surmonter loin d’avoir « échoué » malgré la dissolution de ladite groupe rebelle coalition Séléka, il se porte très bien. Du à beaucoup de tergivation des hommes politiques qui brillent que par la calomnie. Des formes d’oppression et d’injustice que vive le peuple Centrafrique, leurs sembles  indifférentes.

 

Ps) Les pauvres gens payes encore le prix fort de leurs vies pour des raisons stratégiques notoires. Tous les communiqués de presse de dénonciation, la calomnie, la diffamation ne change rien à la vie des Centrafricains(nes). Il faut des propositions, et poser des actes plus pragmatiques d’apaisements.

 

 

 Fait, à Lyon le 1 Juin 2014

 

Mr. Aubin-Roger KOMOTO

 

Crise Centrafricaine : Sommes-nous dépourvue d’intelligences ou manque de volontés Politiques de relever ceux défis, de cette Anarchie généralisée ? par Aubin-Roger KOMOTO
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Centrafrique-Presse.com
31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 22:35

 

 

 

 

 

http://www.la-croix.com/   31/5/14 - 23 H 00

 

Un calme précaire régnait samedi soir à Bangui où les chrétiens réclament "le désarmement immédiat" du quartier PK-5, une enclave où vivent reclus les derniers musulmans de la capitale centrafricaine qui, craignant pour leur vie, refusent de désarmer.

 

Les voitures et les boutiques ouvertes étaient rares samedi à Bangui. Des restes fumants de barricades jonchent la plupart des axes, stigmates des violences qui déchirent la ville depuis l'attaque sanglante mercredi de l'église Fatima, au cours de laquelle 17 personnes ont été tuées.

 

Près du PK-5, dans le quartier chrétien de Miskine, une colonne de blindés et de tractopelles français, escortés par la force de l'Union africaine en Centrafrique (Misca), a dégagé samedi matin les restes des barricades sous les huées de la foule.

 

"Les musulmans sont là pour nous tuer, si vous voulez faire la paix, il faut désarmer le PK-5", expliquait Brice, en chemise blanche, à l'arrivée des Français. Dans d'autres quartiers de la ville, le mot d'ordre est partout le même, trois jours après le massacre de Fatima que tous les chrétiens attribuent à des groupes armés musulmans: "il faut désarmer le PK-5".

 

Au PK-5, dernière enclave musulmane de Bangui après le départ des musulmans du nord de la ville il y a un mois, ils ne sont plus que 1.000 à 2.000 à se terrer dans la peur des attaques, selon une source proche des forces internationales.

 

Convoyés par des soldats tchadiens de la Misca ou par leur propres moyens, l'immense majorité des musulmans du PK-5 a pris le chemin de l'exode, vers le nord et l'est du pays ou le Tchad, pour fuir les exactions des "anti-balaka", ces milices chrétiennes rivales de la Séléka, ex-rebelles en majorité musulmans dirigés par Michel Djotodia, au pouvoir de mars 2013 à janvier dernier.

 

Vendredi, dans un message à la radio centrafricaine, la présidente Catherine Samba-Panza s'est engagée à ce que le "désarmement tant demandé se fasse partout", en citant le PK-5.

 

Mais lors d'une marche réunissant 200 à 300 personnes, les musulmans de ce quartier ont dit leur refus d'être désarmés. "Non au désarmement des musulmans opprimés. Nous ne voulons pas être à la merci des anti-balaka", était-il écrit sur une grande pancarte.

 

- "Nous observons une trêve" -

 

Les musulmans accusent Catherine Samba-Panza d'être la "mère" des anti-balaka. "Ban Ki-moon (secrétaire général de l'ONU), nous voulons partir vers le Nord pour rejoindre nos frères musulmans", demandait une autre pancarte.

 

Dans le PK-5, beaucoup de "Non à la France" sont tagués sur les murs mais, signe de la confusion régnant à Bangui, certains habitants applaudissaient les patrouilles de soldats français samedi, tandis que d'autres leur faisaient signe de partir, a constaté l'AFP.

 

Cette hostilité se retrouve dans d'autres quartiers, majoritairement chrétiens, où des habitants criaient aux Français "Voleurs de diamants", dont la Centrafrique est l'un des principaux producteurs au monde.

 

Vendredi, trois personnes avaient été tuées et une dizaine blessées lors de manifestations qui ont rassemblé des milliers de Centrafricains, descendus dans la rue pour demander le désarmement des musulmans et le départ du contingent burundais de la Misca, qu'ils accusent d'avoir laissé commettre la tuerie de Fatima.

 

"Là, nous observons une trêve pour respecter la période de deuil, mais les manifestations repartiront dès lundi si les musulmans ne sont pas désarmés", menaçait samedi l'un des organisateurs des manifestations, Sergio Mescheba.

 

Depuis quelques semaines, Bangui semblait retrouver un début de normalité - du moins pendant la journée - mais le massacre de l'église Notre-Dame de Fatima a servi de détonateur.

 

Depuis, Médecins Sans Frontières a reçu 27 blessés à "l'hôpital communautaire" qu'il gère. "C'est beaucoup, on s'était habitué à en recevoir 70 par mois en moyenne", selon un responsable, rassuré de constater samedi soir que son équipe pouvait à nouveau travailler dans le calme.

 

Les militaires français et africains, massivement déployés dans la ville depuis le drame, ont été visés par des tirs.

 

La crise centrafricaine a pris un tour interconfessionnel en janvier, après le départ forcé du président Djotodia et de son mouvement, la Séléka.

 

Après la mise en déroute de la Séléka, les musulmans de Bangui, accusés de connivence avec la rébellion, ont été victimes de nombreuses exactions de la part des anti-balaka, conduisant la plupart d'entre eux au départ ou à l'exil.

 

Lu pour vous : Calme précaire à Bangui où les chrétiens veulent désarmer les musulmans
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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 19:50

 

 

 

 

 

 

 

 

(Plusieurs jeunes se sont spontanément mis à déblayer l'avenue Boganda des traces de pneus brûlés et autres matériaux ayant servi aux barricades de la veille)

Un bon exemple à suivre : des jeunes déblayent l'avenue Boganda après les barricades
Un bon exemple à suivre : des jeunes déblayent l'avenue Boganda après les barricades
Un bon exemple à suivre : des jeunes déblayent l'avenue Boganda après les barricades
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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 19:45

 

 

 

Massacre à l'église de Fatima : condamnation du BNJC

Communiqué de presse du BNJC
Communiqué de presse du BNJC
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