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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 18:10

 

 

 

 

 

 2014-06-04 15:45:39 APA-Bangui (Centrafrique) - L’Union des producteurs de coton centrafricain (UPCC) tient depuis mardi à Bangui une assemblée générale durant laquelle il est principalement question de la relance des activités agricoles en général plus particulièrement celle de la filière coton.


Par ailleurs, les coton culteurs réfléchissent sur des pistes de solutions aptes à leur permettre d'apurer des arriérés de dettes, de recadrer la gestion des sociétés cotonnières et l'appui à la filière cotonnière. 

 

Le coton est cultivé en Centrafrique dans les préfectures de la Kémo, l'Ouahm, l'Ouahm-Pendé, la Ouaka et la Nana-Gribizi.


Selon une source fiable de l'UPCC, la filière coton a connu ces dernières années toutes sortes de difficultés dues aux crises militaro-politiques récurrentes. ''Outre les assassinats dirigés contre les coton culteurs, plus de 400 unités de traction animales, des stocks d'engrais et insecticides, des appareils de traitement ont été détruits ou emportés'', a confié à APA un des membres de l'UPCC.


Pour sa part, le président de l'union, Francis Monga, a toutefois déclaré à l'ouverture des travaux : ''nous pouvons affirmer sans ambages que cette crise est derrière nous et que nous voulons espérer un avenir meilleur en prenant ses conséquences comme moyens pour nous de mieux nous organiser à reprendre nos activités de productions cotonnière et vivrière''.


Toutefois, il a profité de l'occasion pour dénoncer le prix de la fibre fixé pour une période de 10 ans sollicitant du gouvernement que ‘'le prix soit fixé annuellement en tenant compte de l'évolution du coût au marché mondial''.


Tout en déplorant l'insuffisance de la production cotonnière en RCA par rapport aux autres pays membres de l'Association des Producteurs de Coton Africain (APROCA), Monga a souligné : ‘'nous attendons que les conditions soient réunies pour que nos extériorisions nos capacités de productivité. En attendant que le gouvernement fasse son travail, nous de notre côté nous assumons nos responsabilités pour accompagner la politique définie par le gouvernement''.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=605410#sthash.r3NsXbUt.dpuf

L'avenir de la filière coton au centre de l'Assemblée générale des cotonculteurs centrafricains
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 16:44

 

 

 

 

Bangui 2014-06-04 14:47:31 (APA) - La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a accordé à plusieurs membres de l’opposition des audiences au cours desquelles il a été beaucoup question de la lutte contre l’impunité suite aux graves violations des droits humains en Centrafrique et du réarmement des forces armées centrafricaines.


D'autres sujets liés au désarmement des milices, à la tenue à Bangui d'un dialogue inter centrafricain et surtout à la sécurisation des personnes et des biens ont été abordées durant ces audiences tenues mardi à Palais de la Renaissance à Bangui.

Louis Pierre Gamba et Rainaldy Sioké du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), Georges Anicet Dologuele de l'Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) et une délégation du parti travailliste Kwa Na Kwa (KNK) conduite par l'ancien Député Bertin Béa, secrétaire général, ont été les principaux leaders de l'opposition reçus par la présidente.


‘'Après la tuerie de Fatima, la cheffe de l'état a bien voulu nous recevoir. Cette démarche s'inscrit dans ce qu'elle appelle une transition inclusive concertée et consensuelle. Nous saluons cette initiative'', s'est réjoui, Bertin Béa, dans un entretien avec APA au sortir de son audience. 


Face à cette montée de la violence, M Bea dit comprendre les réactions des uns et des autres et les appelle à la retenue. ‘'Il ne faut pas se mettre non plus dans un engrenage de violence de façon permanente parce que ce pays peut à travers ces violences connaître une explosion existentielle et disparaitre'', a-t-il soutenu.

Pour Rainaldy Sioké du RDC, la sécurité est la condition sine qua non de l'organisation des élections qui devraient mettre fin à la transition. 


‘'Que cela soit question de la partition, ce qui se passe soit à Bambari, soit à Bangui c'est l'instrumentalisation de la jeunesse à des fins politiques et des politiques politiciennes'' a-t-il dénoncé, lançant un appel à la jeunesse du RDC pour la paix.


''Ce que l'URCA entend faire, c'est soutenir les actions des autorités de transition en vue de la normalisation du pays'', a déclaré, pour sa part, Georges Anicet Dologuélé.


Ces audiences ont lieu au moment où les Centrafricains attendent toujours la formation du nouveau gouvernement annoncé. 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=605405#sthash.ZWPTLOwf.dpuf

 

 

NDLR : Le terme partis d'opposition est impopre. En période de transition comme vit actuellement la RCA, il n’y a point d’opposition. Il s’agit ici d’un rencontre de la présidente de transition avec certains leaders des partis politiques qu’on ne saurait qualifier d’opposition.   

Catherine Samba-Panza échange avec l'opposition centrafricaine
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 16:27

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-06-04 14:52:33 - La maire de Bangui, Yacinthe Wodobode, est rentrée d’un périple international durant lequel elle a signé avec des partenaires plusieurs accords dont celui de coopération et d’amitié débouchant sur une convention de jumelage entre la capitale centrafricaine et Beyrouth, sans oublier l’évaluation du programme d’adressage dans les villes de Douala, Brazzaville et Pointe-Noire ainsi qu’un programme d’assainissement des services financiers.


''Cela a été une occasion pour moi de plaider pour la définition d'un accord cadre de partenariat tous azimuts afin de promouvoir beaucoup de projets tels que la voirie, l'assainissement, l'eau potable et la restauration de l'ordre publique'', a indiqué la présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui, Yacinthe Wodobodé, rentrée mardi à Bangui.


La maire qui s'est rendue à Beyrouth au Liban, à Douala au Cameroun et à Paris en France, a précisé que annonçant que des délégations de ces pays visités sont attendus prochainement en Centrafrique pour formaliser tous les accords conclus.

Selon Mme Wodobode, la plupart des opérateurs économiques en Centrafrique sont originaires de la ville de Tyr, au Liban, ville qu'elle a visitée pour un éventuel partenariat. 

Au sujet de la situation nationale, elle a déclaré que la sécurité tant souhaitée par les Centrafricains passera, certes, par le dépôt des armes, mais aussi et surtout par ‘' le désarmement des esprits parce que tout se passe dans les têtes''.


Yacinthe Wodobode a notamment été reçue par son homologue française, Anne Hidalgo.
 

 http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=605406#sthash.GusvhsW0.dpuf

La Maire de Bangui rentre d'une tournée internationale avec plusieurs accords
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 16:21

 

 

 

 

04/06/14 (AFP)

 

Six mois après avoir été accueillis en sauveurs en Centrafrique, les 2.000 soldats français déployés dans le pays font face à une hostilité croissante d'une partie de la population, qui leur reproche de ne pas avoir réussi à stopper les violences intercommunautaires.

 

Le 5 décembre 2013, l'intervention française Sangaris est déclenchée dans l'urgence pour stopper les massacres. Une attaque des milices anti-balaka et les représailles immédiates des ex-rebelles Séléka font des centaines de morts dans le pays et des dizaines de cadavres jonchent les rues de Bangui. Les soldats français sont accueillis par des manifestations de joie.

 

Six mois plus tard, les rebelles Séléka ont été chassés du pouvoir, une présidente de transition a été installée mais le pays est toujours le théâtre d'affrontements meurtriers: aux exactions des Séléka, à majorité musulmane, ont répondu celles des anti-balaka, à dominante chrétienne, auxquelles s'ajoutent les violences des pillards.

 

Depuis quelques semaines, et notamment depuis le massacre de l'église Notre-Dame de Fatima ayant fait 17 morts la semaine dernière à Bangui, l'hostilité aux Français, accusés de ne pas avoir réussi à désarmer les milices, est palpable dans la capitale.

 

Le 31 mai, à Miskine, un quartier chrétien proche de l'enclave musulmane de Bangui, "les Sangaris" - comme on les appelle en ville - étaient hués par les habitants qui les traitaient de "voleurs de diamants". Le pays, ancienne colonie française, en est l'un des principaux producteurs mondiaux.

 

Chez les musulmans, les "Non à la France" et les insultes anti-françaises sont tagués partout. Et les soldats français savent qu'ils vont se faire caillasser dès qu'ils rentrent dans le quartier.

 

"Quand ils sont arrivés, on avait de l'espoir, ils allaient désarmer le pays", explique Noël Ngoulo, le secrétaire général de l'université de Bangui.

 

"Mais au fil du temps, la population a constaté que le désarmement tardait. Les gens sont en colère contre Sangaris parce qu'ils ont l'impression que l'objectif de la mission a changé, comme si on était passé d'une mission de désarmement à une simple mission d'interposition".

 

- "Situation très mouvante" -

 

Après une première phase où elles ont concentré leurs efforts sur Bangui, les forces françaises ont sécurisé l'axe - vital pour l'approvisionnement des Banguissois - reliant la capitale à la frontière camerounaise. A l'est, elles opèrent dans la région de Bambari, "zone de frictions" où l'ex-Séléka a installé son nouvel état-major.

 

Au nord, dans la région contrôlée par les Séléka de Ndélé, des forces spéciales étaient en "opération" ces derniers jours.

 

Là où ils sont déployés, les militaires français veillent à préserver leur neutralité, sur fond d'exode de la quasi-totalité de la population musulmane de Bangui et d'autres grandes villes.

 

Une neutralité qui tient du défi permanent quand les chrétiens vous reprochent de ne pas désarmer les musulmans et que les musulmans vous accusent d'aider les milices chrétiennes.

 

Dans le quartier musulman du PK-5, "quand les Sangaris arrivent, on a peur", explique Oumarou, professeur de physique, "car les anti-balaka en profitent pour attaquer".

 

Les soldats français, qui ont perdu trois hommes en six mois, "sont soumis à des situations très mouvantes", répond à Paris le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.

 

"La forme de lutte asymétrique" entre des anti-balaka armés de machettes et des soldats se déplaçant en blindés est "très difficile", souligne le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française à l'ONU.

 

- "Instrumentalisation" -

 

L'état-major attribue le récent regain de tension à Bangui à "un petit jeu politique" de certaines forces dont "l'appétit" a été creusé par un probable remaniement ministériel.

 

"Il y a clairement une instrumentalisation par des éléments radicaux qui veulent pousser la population contre les soldats français" et africains, affirme le colonel Jaron.

 

Au-delà de ces pics de violence, "nous sommes arrivés à une forme de palier dans l'emploi de la force militaire", assure l'officier: "il faut maintenant mettre en oeuvre les piliers économiques et politiques", dans un pays où l'Etat n'existe plus et dont l'économie est ruinée.

 

Aujourd'hui, dit-il, "nous sommes tendus vers l'arrivée de la Minusca", la mission de l'ONU qui doit se déployer à partir de septembre, avec "derrière, l'engagement de la communauté internationale et l'espérance que ces piliers se mettent en place".

 

François Hollande a en tout cas décidé de maintenir "le déploiement des forces françaises en Centrafrique à leur niveau actuel jusqu'à la montée en puissance de la Minusca", selon la présidence française.

Centrafrique: après six mois de présence, la force française à la peine
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 15:23

 

 

 

DECLARATION N°03-06-14

 

Faisant suite à la recrudescence de la violence en Centrafrique en dépit des efforts  consentis par la communauté internationale, afin de mettre un terme à la crise en cours, nous :

 

- Présentons nos sincères condoléances aux familles endeuillées ;

 

- Refusons et condamnons les attaques orientées contre tous les lieux sacrées et  demandons aux forces internationales présentent en Centrafrique de protéger ces lieux qui sont des refuges pour les populations civiles.

 

A cet effet, nous demandons au Secrétaire Général de l’ONU (Organisations des Nations Unies), Ban KIMON, ainsi qu’à l’opinion internationale d’assurer la sécurité des  populations minoritaires pris en otage dans les endroits hostiles, tels que le quartier du Kilomètre Cinq (Km5) de Bangui, les villes de Boda, Carnot, etc.…

 

Nous accordons un délai d’une semaine à ces organisations afin de trouver une solution mieux adaptés aux attentes de ces derniers. Dans le cas échéant, nous nous  engagerons à prendre nos responsabilités face à cette situation qui ne fait que trop duré.

 

Enfin, s’agissant de la dernière déclaration des autorités de la transition, relative au  complot ourdit contre la minorité opprimée, nous la qualifions d’injustice et de manque de  responsabilité.

Fait à Birao, le 03.06.2014

 

                                                      Noureddine ADAM

 

Ultimatum de Noureddine Adam
Ultimatum de Noureddine Adam
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 14:59

 

 

 

 

 

04/06/14  - Afrique Actualité 

 

Une atmosphère de suspicion presque généralisée s’est emparée de Bangui après les tueries de Notre-Dame de Fatima. La présidente et le premier ministre accusent.

 

C'est au cours d'une conférence de presse à Bangui que le premier ministre, André Nzapayéké, a lâché des accusations de complot contre son gouvernement à l'encontre de plusieurs personnalités. En réaction au massacre sur la population civile de l'église catholique Notre-Dame de Fatima, André Nzapayéké a clairement expliqué le dimanche 01 juin que de tels actes ne vont pas rester impunis.

 

C'est dire que les auteurs de cette folie meurtrière seront pourchassés pour être livrés à la justice qui prendra le relai afin de dire le droit. Avant de mettre un terme à son intervention, le chef du gouvernement a rassuré la population que les auteurs de cet acte criminel et leurs complices sont connus et que le gouvernement fera de son mieux pour que ceux-ci puissent répondre de leurs actes.

 

Les accusations du chef du gouvernement interviennent au lendemain des tueries de l'église catholique Notre-Dame de Fatima. Des informations distillées à travers la capitale mettent en lumière quelques noms de ceux qui ont participé d'une manière ou une autre à ces tueries.

 

La présidente Catherine Samba Panza appuie le premier ministre

 

Quelques jours après la sortie du Premier ministre Nzapayéké, c'est au tour de la présidente de transition, Catherine Samba Panza, de dire son mot. Lors de son discours à la nation sur l'événement du mercredi 28 mai dernier, Mme Panza a promis de faire la lumière sur cette affaire. « Les auteurs de cet acte criminel seront traqués jusque dans leur dernier retranchement, » a-t-elle déclaré.

 

Les discours du premier ministre et de la présidente constituent une sorte de mise en garde à l'endroit de tous ceux qui « veulent compromettre les actions du gouvernement par des actes totalement inhumains. »

 

Selon une source très proche du dossier, « huit ministres de l'actuel gouvernement sont directement impliqués » dans cette affaire.

 

D'après la même source, ce n'est pas du tout une nouveauté pour le premier ministre et la présidente de Transition qui sont informés des tractations à vocation déstabilisatrice et compromettante du régime de la Transition.

 

Les noms des présumés « déstabilisateurs » impliqués dans le complot ne sont pas divulgués. En attendant, les Centrafricains sont impatients de voir dans un délai raisonnable le démarrage du désarmement du troisième et cinquième arrondissement de la ville de Bangui.

 

Le 29 mai dernier, le premier ministre a affirmé avoir donné mandat aux forces étrangères déployées en Centrafrique de ratisser dans les quartiers de Bangui et les préfectures. « Le gouvernement n'assistera pas en spectateur à la prise en otage du peuple centrafricain par les anti-balaka d'un côté et les ex-séléka de l'autre, » avait-il déclaré.

 

http://afriqueactualite.com/politique/afrique/1106-centrafri...

 

 

 

 

Centrafrique : vent de suspicion à la présidence et à la primature
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 14:51

 

 

 

 

04/06/14 - Jeune Afrique

 

Les relations entre la coordination politique provisoire de l'ex-Séléka et son nouvel état-major, deux instances désignées à Ndélé (nord de la Centrafrique) le 10 mai, sont délicates. Dans un communiqué daté du 3 juin, l'état-major a publiquement contesté les propos d'un des membres de sa branche politique, Éric Neris Massi.

 

Moins d'un mois après le congrès de Ndélé, organisé le 10 mai, l'ex-rébellion Séléka peine à parler d'une seule voix. Selon nos informations, une enquête interne à la Séléka a conclu à la responsabilité du général Mohamed Moussa Dhaffane dans l'affrontement qui, le 24 mai à Bambari (Centre), a opposé des éléments de la rébellion centrafricaine à la force française Sangaris.

 

Il est reproché à l'ancien ministre d'État chargé des Eaux et forêts dans le gouvernement de Nicolas Tiangaye d'avoir ordonné le mouvement des pick-up lourdement armés qui ont échangé des tirs avec des soldats français.

 

Une thèse confirmée à demi-mot le 3 juin par Éric Neris Massi, membre de la coordination politique provisoire de l'ex-Séléka, sur RFI. "Notre enquête interne montre que des informations erronées ont été communiquées aux éléments à Bambari en leur faisant croire qu'un désarmement forcé allait avoir immédiatement lieu, ce qui a créé un mouvement de panique", a déclaré le beau-fils du médecin militaire Charles Massi (ancien député et ministre entré en rébellion contre Bozizé et mort en janvier 2010), ajoutant que le général Dhaffane pourrait en être à l'origine.

 

La version de l'état-major de la Séléka est, elle, différente. "L’état-major des forces armées de la Séléka apporte un démenti formel aux accusations contre toute personne supposée d'avoir été derrière les évènements de Bambari, surtout en ce qui concerne le général Dhaffane Mohamed qui a été cité nommément comme bouc émissaire", indique un communiqué fait à Bambari le 3 juin.

 

"Les circonstances de ces malheureux évènements ont été discutées et bien comprises entre le général Soriano (qui dirige l'opération Sangaris), le général Zoudeyko Joseph et le coordonnateur Abdoulaye Issène à l’aéroport de Bambari le 25/05/14", poursuit le document signé par le porte-parole de l'état-major, le capitaine Ahmat Nedjab Ibrahim. "Le général Zoudeyko Joseph, chef d’état-major des forces armées de la Séléka, a été clair en signifiant que ce sont les exactions et lynchages résultant du désarmement non maîtrisé de Bangui qui a poussé les gens à refuser un nouveau drame à Bambari qui connaît une bonne cohabitation entre les communautés."

 

Et de conclure : "L'état-major tient à rappeler qu’il attend toujours sa coordination provisoire au rendez-vous du 12 juin 2014, autrement dit date de la tenue de l'assemblée générale qui devra élire le nouveau bureau politique de la Séléka." Ambiance garantie.

 

Par Vincent DUHEM

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140604124656/s...

 

Centrafrique : tensions au sein de l'ex-rébellion Séléka
Centrafrique : tensions au sein de l'ex-rébellion Séléka
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 14:43

 

 

 

 

04/06/14 (AFP)

 

Neuf détenus se sont évadés dans la nuit de samedi à dimanche de la prison centrale Ngaragba dans l'est de Bangui, profitant de l'absence des gardiens qui avaient tous quitté leur poste, a appris mercredi l'AFP auprès du procureur de Bangui Ghislain Grézenguet.

 

"D'après les premiers éléments recueillis, il s'agit d'une défaillance, comme d'habitude d'ailleurs, au niveau du service de sécurité. Parce que cette évasion n'aurait pu avoir lieu si les éléments assurant la sécurité au niveau des miradors avaient été en poste", a expliqué le procureur,

 

"Pour le moment tout le personnel fait l'objet d'audition à la section des recherches et d'investigations (SRI)" de la gendarmerie, a précisé le magistrat.

 

La prison centrale de Ngaragba est connue pour ses évasions à répétition, souvent avec la complicité des gardiens, en échange d'une somme d'argent, d'un repas ou de quelques bières...

 

En mars, les autorités de Bangui avaient annoncé la réfection d'une partie des locaux de cette prison. Quelques jours plus tard, 11 dirigeants des milices anti-balaka arrêtés lors d'une opération de désarmement avaient réussi a s'évader.

 

Ngaragba est surtout célèbre pour avoir été en 1979 le théâtre du massacre par la garde impériale de Bokassa d'une centaine d'écoliers lors de violences à Bangui.

 

 

Neuf détenus s'évadent de la prison de Bangui

 

Bangui (Centrafrique) 04/06/14 (APA)  - Neuf prisonniers de la Maison d’arrêt central de Ngaragba ont réussi à s’évader dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé, mercredi, le parquet du tribunal de grande instance de Bangui.

 

''Cette évasion n'aurait pas pu avoir lieu si les éléments qui assurent la sécurité au niveau des miradors étaient en poste'', a regretté le procureur près le tribunal de grande instance de Bangui, Ghislain Gressenguet, pointant un doigt accusateur vers les gardes.

 

''Je me suis rendu le dimanche à la maison d'arrêt, d'après les premières informations recueillies Il s'agit d'une défaillance comme d'habitude au niveau du service de sécurité'', a-t-il soutenu.

 

Ainsi, selon le procureur de la république, les pensionnaires de la maison carcérale ont profité de l'absence des gardes pour faire le mur et s'enfuir.

 

Pour le moment, M. Gresenguet a affirmé que ‘'tout le personnel fait l'objet depuis lundi d'une audition par la Section des Recherches et d'Investigations (SRI) pour établir la responsabilité des uns et des autres''.

 

''L'évasion a eu lieu aux environs de 17H45 c'est encore le jour, donc il n'y a aucun élément de garde qui était en poste'', a confirmé le commandant Barnabé Konzelo, régisseur de la prison de Ngaragba, ajoutant qu'il souhaite ‘'que ces éléments soient sévèrement punis puisque c'est la énième fois que cela se produit et ce sont toujours les éléments de sécurité qui sont à l'origine'' des évasions.

 

Il a ajouté que pour éviter d'autres évasions, le chef d'état-major des armées a envoyé en renfort à la Maison d'arrêt de Ngaragba, quelques éléments de sécurité.

 

La maison d'arrêt de Ngaragba, située dans le 7è arrondissement et confiée aux gardes provinciales, est non loin de la résidence de la présidente, Catherine Samba-Panza.

 

 

 

Centrafrique : neuf détenus s'évadent, profitant de l'absence des gardiens

 

Par La rédaction numérique de RTL , Avec AFP | Publié le 04/06/2014 à 14h11

 

Neuf détenus de la prison centrale de Bangui se sont évadés, alors que tous les gardiens s'étaient absentés.

 

Neuf détenus se sont évadés dans la nuit de samedi à dimanche de la prison centrale Ngaragba dans l'est de Bangui, profitant de l'absence des gardiens qui avaient tous quitté leur poste, a appris mercredi l'AFP auprès du procureur de Bangui Ghislain Grézenguet.


"D'après les premiers éléments recueillis, il s'agit d'une défaillance, comme d'habitude d'ailleurs, au niveau du service de sécurité. Parce que cette évasion n'aurait pu avoir lieu si les éléments assurant la sécurité au niveau des miradors avaient été en poste", a expliqué le procureur, "Pour le moment tout le personnel fait l'objet d'audition à la section des recherches et d'investigations (SRI)" de la gendarmerie, a précisé le magistrat.

 

Des gardiens souvent complices d'évasion en échange de quelques bières


La prison centrale de Ngaragba est connue pour ses évasions à répétition, souvent avec la complicité des gardiens, en échange d'une somme d'argent, d'un repas ou de quelques bières...


En mars, les autorités de Bangui avaient annoncé la réfection d'une partie des locaux de cette prison. Quelques jours plus tard, 11 dirigeants des milices anti-balaka arrêtés lors d'une opération de désarmement avaient réussi a s'évader.


Ngaragba est surtout célèbre pour avoir été en 1979 le théâtre du massacre par la garde impériale de Bokassa d'une centaine d'écoliers lors de violences à Bangui.

Les gardiens de la prison centrale de Bangui s'absentent, 9 détenus s'évadent
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 12:00

 

 

 

 

APA – Douala (Cameroun) - 2014-06-04 09:51:18 - La République fédérale d’Allemagne a octroyé un don de 9,8 milliards de FCFA dans le cadre du Projet prévention du VIH-Sida en Afrique centrale (PPSAC) au profit des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).


Le déblocage de ces fonds qui couvre la période 2013-2016 devrait permettre une meilleure prise en charge des malades atteints du sida, et inverser le taux de prévalence communautaire qui se situe autour de 5 pour cent, ce qui en fait l'un des plus élevés du continent.


Concrètement, l'argent débloqué permettra l'approvisionnement des antirétroviraux, la promotion des préservatifs masculins et féminins, le dépistage ainsi que des campagnes de sensibilisation envers le public.


Pour l'ambassadeur d'Allemagne au Cameroun, Klaus-Ludwig Keferstein, il est important d'assister les malades atteints du sida, car ‘'la stigmatisation et la discrimination demeurent les deux piliers clés de la propagation de l'épidémie''.


L'objectif affiché est de réaliser la ‘'performance de zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro stigmatisation''.


Au terme de cette troisième phase de PPSAC, ''la réalisation des études sur l'index stigma dans tous les pays couverts nous permettra d'engager des actions appropriées et efficaces pour faire baisser ce fléau dans tous les secteurs à haut degré stigma'', a souligné le diplomate allemand.

 

 http://www.apanews.net/article_read-605355-dix-milliards-de-l--allemagne-pour-contrer-le-sida-en-afrique-centrale.html#sthash.XjY7ANs0.dpuf

Dix milliards de l'Allemagne pour contrer le sida en Afrique centrale
Dix milliards de l'Allemagne pour contrer le sida en Afrique centrale
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 11:45

 

 

 

 

L'Ombre des ancêtres

 

Les états dépressifs en Afrique noire

 

 

NOUVEAUTÉ

 

La dépression est un problème majeur de santé publique en ce troisième millénaire. Si elle est connue pour sévir de façon particulièrement grave en Occident, le problème se révèle doublement compliqué en Afrique. Cette étude s'attache ainsi à comprendre la problématique des maladies dépressives en Afrique Noire en montrant comment la culture africaine détermine de façon singulière l'apparition des symptômes spécifiques. Ensuite, elle propose d'identifier et répertorier au-delà du noyau dépressif universel le syndrome dépressif typique africain. Si la socio-culture africaine induit des symptômes spécifiques dans le cas des maladies dépressives en Afrique, les évolutions socio-culturelle et économique comme conséquences de la modernisation en Afrique entraînent des modifications sémiologiques qui, selon le degré d'acculturation des sujets malades, tendent vers la dépression de type classique rencontrée en Occident.

 

Tout en dénonçant l'erreur fondamentale d'une psychiatrie transculturelle concluant à la rareté, voire à l'inexistence de la dépression en Afrique Noire – thèse très en vogue dans les années soixante – l'étude pluridisciplinaire d'Alain Lamessi illustre aussi bien l'importance de la socio-culture que le degré d'acculturation dans la dynamique pathogène d'une population. Une recherche aussi pertinente que bienvenue pour une thématique rarement abordée.

 

A propos de l'auteur : Alain Lamessi est maître de conférences de Psychopathologie à l'Université de Bangui et directeur d'une maison d'Accueil spécialisé pour adultes handicapés mentaux profonds et polyhandicapés en Alsace (France).

 

 Informations complémentaires

 

 Connaissances & Savoirs

 

14, rue des Volontaires - 75015 Paris - France

Tél. : 01 53 69 65 33 - Fax : 01 53 69 65 27 - www.connaissances-savoirs.com

 

Version papier : 17,95 € ISBN : 9782753902404

 

212 pages - Psychologie - Edition brochée

 

 Comment commander cet ouvrage

 

Ce livre est disponible à la vente au format papier. Pour vous le procurer, connectez-vous sur le site Internet de Connaissances et Savoirs

 

(www.connaissances-savoirs.com) ou commandez-le en librairies.

 

 Relations presse

 

Janyce Wang - Attachée de presse

 

e-mail : presse@connaissances-savoirs.com - Tél. : +33(0)1 77 48 60 76

 

Ouvrage disponible en service de presse sur simple demande par e-mail avec vos coordonnées complètes.

 

Vient de paraître : L'Ombre des ancêtres - Les états dépressifs en Afrique noire par Alain Lamessi
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