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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 14:55

 

 

 

 

(AFP 07/06/14)

 

Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké a jugé que les armes étaient "partout" dans Bangui à l'occasion d'une visite samedi dans la dernière enclave musulmane de la capitale, puis dans le fief des anti-balaka, avant une opération de désarmement volontaire prévue dimanche.

 

Alors que la population demande avec insistance aux autorités qu'elles désarment les milices à l'origine des violences qui secouent Bangui, le Premier ministre a lancé une opération de désarmement volontaire pour dimanche, sans incitation financière, dans les mairies d'arrondissement de la capitale.

 

"Si le gouvernement avait ordonné un désarmement obligatoire, il y aurait eu beaucoup de morts et je veux épargner des vies", a dit en langue nationale Sango le Premier ministre à quelque 200 représentants du quartier du PK-5, l'enclave où vivent reclus les derniers musulmans de Bangui.

 

"La Centrafrique est un Etat laïque où chrétiens et musulmans doivent cohabiter en bonne intelligence", a-t-il dit, jugeant que "beaucoup de jeunes sont instrumentalisés par des comploteurs qui veulent en profiter pour prendre le pouvoir".

 

Le Premier ministre a ensuite affirmé à la presse que l'opération de désarmement volontaire de dimanche était "extrêmement importante". "Il ne s'agit pas d'un conflit classique avec un front, deux parties identifiées. C'est un conflit communautaire. On ne sait pas qui est armé, qui ne l'est pas", a-t-il dit en évoquant "les armes" cachées "sous les lits".

 

Il a indiqué que l'opération se déroulerait de 08h à 15h, dans les mairies des huit arrondissements de Bangui et de deux communes limitrophes, Begoua et Bimbo. Les armes seront ensuite récupérées par les forces africaines de la Misca et françaises de Sangaris qui sont en charge du désarmement des groupes armés.

 

Un peu plus tard, dans l'après-midi, le Premier ministre a reproduit son opération à Boy-rabé, le fief des anti-balaka, ces milices chrétiennes formées contre les ex-rebelles Séléka et qui, plus généralement, traquent les musulmans.

 

"Tous les quartiers doivent désarmer et en même temps. Si chaque quartier demande à ce qu'un autre quartier désarme en premier, personne ne désarmera jamais", a-t-il dit sur un ton ferme à la centaine de personnes venues l'écouter.

 

Bangui a connu un regain de violences après l'attaque de l'église Fatima le 28 mai, au cours de laquelle 17 personnes ont été tuées.

Centrafrique: "les armes sont partout" à Bangui (Premier ministre)
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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 14:52

 

 

 

 

 

07/06/14 (Le Monde)

 

 « Contrôlez bien la route ! », beugle le chef anti-balaka à ses trois janissaires. La chaussée est encombrée par un plot de circulation et deux rondins de bois. Le premier adolescent, armé d'une kalachnikov, a sur le front un drapeau centrafricain fixé par une ventouse, les deux autres sont équipés d'arcs et de flèches.

 

Serge Gbeade, la trentaine, aime donner des ordres, boire du vin de palme et « manger » 1 000 francs CFA (1,52 euro) à chaque véhicule qui traverse le village de Mardochée, situé à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Bangui. Pour un entretien avec Le Monde, il estime le tarif à 300 000 dollars.

 

Serge Gbeade règne en petit tyran sur un minuscule hameau. Auparavant, il était cultivateur et « débrouillard », mais la guerre a fait de lui un chef à la tête de « deux sections », soit soixante-quatre hommes et enfants couverts d'amulettes. « C'est parce que mon pays était torturé par les mercenaires de la Séléka que nous avons pris notre courage à deux mains. Nous, les villageois, nous nous sommes regroupés et avons décidé de prendre nos machettes pour chasser les étrangers », explique-t-il.

 

Commencée à l'été 2013 dans la région de Bossangoa, le fief de la famille de l'ancien président François Bozizé, la lutte de libération des « vrais fils du pays » contre les rebelles arabisés qui venaient d'arracher le pouvoir s'est muée en épuration confessionnelle. Et qu'importe si les musulmans du village, comme tous ceux des environs, ont fui : « C'étaient des malfaiteurs », tranche Serge Gbeade.

 

PÉTOIRES

 

Débarrassé de ces ennemis, l'irascible trentenaire a désormais de nouveaux adversaires : les 2 000 soldats français de l'opération « Sangaris » et les 6 000 africains de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). « Des faux types », fulmine le chef anti-balaka. « Il n'y a pas deux heures, les Misca nous ont attaqués. Ils nous ont pris deux armes automatiques, et il y a trois jours les Sangaris nous ont pris trois armes de chasse. »

 

Que ce soit sur l'axe ouest allant de Bangui à la frontière camerounaise ou sur la route partant vers l'est, les forces internationales mènent des opérations de désarmement. Mais, en raison du sous-effectif des troupes, l'exercice se révèle des plus difficiles face à ces miliciens furtifs, fondus au sein de la population.

 

A la sortie de Grimari, à environ 300 km au nord-est de la capitale, à peine une patrouille française a-t-elle quitté le village que deux jeunes ressortent d'une maison avec leurs pétoires. Comme le confirme un officier de Sangaris dans cette zone, ses soldats n'hésitent pas à « neutraliser » ceux qui refusent de déposer leurs armes.

 

La traque se fait aussi, en certaines circonstances, avec des règles floues. A Boali, selon plusieurs témoignages recueillis sur place, le 24 mars, après un affrontement mortel avec des soldats congolais de la Misca, un chef milicien et onze de ses proches ont été arrêtés et envoyés vers une destination inconnue. Les membres de leurs familles n'ont depuis reçu aucun signe de vie. La force de l'Union africaine a ouvert une enquête.

 

AMBITIONS PERSONNELLES

 

Six mois après le déclenchement de l'opération « Sangaris », les anti-balaka opèrent encore dans la plupart des quartiers de Bangui et tiennent l'essentiel de l'ouest du pays. Ils y affrontent des groupes d'éleveurs peuls dont les familles ont été chassées et dont le bétail a été volé.

 

Plus à l'est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, ils tentent de harceler les combattants de la Séléka, repliés dans cette dernière ville et dans les confins orientaux et septentrionaux de la RCA. « Nous voulons attaquer Bambari , mais nous manquons de munitions », grognent quelques-uns d'entre eux, croisés à une vingtaine de kilomètres de cette préfecture.

 

Composés de villageois, de militaires et de jeunes désœuvrés, les anti-balaka sont bien davantage une mouvance qu'un groupe uni. Les chefs locaux affirment répondre à des ordres venant de personnalités politiques ou militaires, mais, sur le terrain, les combattants sont livrés à eux-mêmes et se transforment souvent en rançonneurs des populations. Ils ont été capables de coordonner une attaque, le 5 décembre 2013, sur la capitale dans l'objectif de chasser la Séléka du pouvoir mais sont aujourd'hui divisés par des querelles de leadership.

 

Patrice-Edouard Ngaïssona, le président de la Fédération centrafricaine de football et ancien ministre de François Bozizé, et Sébastien Wenezoui, un cadre du ministère de l'urbanisme, revendiquent chacun le poste de « coordonnateur politique » du mouvement. Le premier est à la tête d'un groupe plus radical et plus politique alors que le second bénéficie du soutien des militaires qui se sont soulevés contre la Séléka. Chacun entend se poser en interlocuteur incontournable pour le retour de la paix.

 

Les ambitions personnelles s'affûtent d'autant que plusieurs responsables anti-balaka ont obtenu des postes au sein du pouvoir. Le « chef d'état-major » d'un des groupes, le capitaine Charles Grémangou, est directeur de cabinet du ministre de la défense.

 

FRANÇOIS BOZIZÉ MENACÉ PAR LA JUSTICE INTERNATIONALE

 

Accusée de connivence à leur égard, notamment après qu'elle a fait libérer en avril Patrice-Edouard Ngaïssona tout juste arrêté par la Misca, la présidente de transition, Catherine Samba- Panza, se défend en expliquant que, quand elle est arrivée, elle a « voulu le dialogue », mais qu'il faut maintenant « mettre de l'ordre ».

 

La justice centrafricaine, encore inexistante, ne représente qu'une faible menace pour les responsables anti-balaka. Mais, à plus long terme, la Cour pénale internationale, qui a ouvert une enquête sur les crimes commis depuis septembre 2012 en RCA, pourrait se pencher sur leur cas. Une commission de l'ONU mandatée par le Conseil de sécurité est depuis mars à Bangui en vue d'établir une liste des crimes les plus graves commis depuis début 2013 et de nommer leurs commanditaires.

 

François Bozizé, renversé en mars 2013 par la Séléka, pourrait se retrouver dans le collimateur de la justice internationale. Selon le conseil de sécurité de l'ONU qui l'a placé en mai sous sanctions, l'ex-chef de l'Etat a, depuis son exil camerounais puis kényan et ougandais, « fourni un soutien matériel et financier à des miliciens (…) qui cherchent à le ramener au pouvoir ».

 

Tous les groupes anti-balaka, loin s'en faut, ne demandent pas le retour de l'ancien président, mais, selon une source onusienne, son neveu Teddy a été signalé fin avril à Benzambe, le berceau de la famille, en train de former des miliciens.

 

Les anti-balaka ont gagné la guerre. La Séléka a été chassée du pouvoir, presque tous les musulmans ont fui, mais leur plus grande victoire est ailleurs. Les esprits ont été contaminés par leur rhétorique xénophobe. Dans les quartiers de Bangui, au cœur de la brousse, il n'est pas rare d'entendre : « Les anti-balaka, c'est la population. »

 

Cyril Bensimon (envoyé spécial en Centrafrique)

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/06/07/la-centrafr...

Lu pour vous : La Centrafrique, livrée aux chefs de guerre, s'enfonce dans le chaos
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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 14:49

 

 

 

 

07/06/14 (Le Monde)

 

C'était il y a six mois. Le 5 décembre 2013, François Hollande annonçait le déclenchement en urgence de l'opération « Sangaris ». Une nouvelle intervention militaire française en terre africaine, un an après le Mali, une de plus en Centrafrique.

 

Bangui était alors à feu et à sang. Le matin même, des groupes d'insurgés, les anti-balaka, avaient lancé un assaut sur la capitale. Après avoir repoussé leurs ennemis, les ex-rebelles de la Séléka, alors au pouvoir, imposaient une campagne de représailles à la population. Un carnage.

 

Six mois plus tard, l'action des forces internationales, 2 000 soldats français et 6 000 africains, a permis de mettre un terme aux massacres de grande ampleur. Mais la République centrafricaine (RCA), en crise profonde depuis des décennies, est loin d'avoir retrouvé la stabilité.

 

En nombre insuffisant pour un territoire grand comme la France et la Belgique réunies, les militaires étrangers sont les pompiers d'incendies qui s'allument encore en différents points du pays.

 

La situation humanitaire demeure catastrophique. L'ancienne puissance coloniale attend désormais avec impatience le déploiement d'une opération de maintien de la paix, prévue pour la mi-septembre, pour se désengager progressivement du terrain. Cependant, à Paris comme à Bangui, l'espoir d'une opération brève, « qui n'a pas vocation à durer » selon François Hollande, s'est envolé.

 

LE NOM DU LÉPIDOPTÈRE

 

En choisissant le nom d'un lépidoptère local, le sangaris, les stratèges militaires avaient vraisemblablement à l'esprit que cette opération entraînerait un effet papillon. Une réaction en chaîne s'est bien produite, mais pas exactement celle escomptée.

 

En portant ses premiers coups sur la Séléka, dont les combattants et les cadres sont majoritairement musulmans, l'intervention française a inversé le rapport de force et n'a pu empêcher la vague de vengeances qui s'est abattue sur la minorité civile musulmane. « Nous n'avions pas mesuré le pouvoir de nuisance des anti-balaka, ni anticipé le niveau de haine d'une bonne partie de la population », reconnaît une source officielle à Paris.

 

Aujourd'hui, la géographie centrafricaine a été entièrement recomposée. Quelques milliers de musulmans subsistent, sous protection des forces africaines ou françaises, dans des enclaves de l'ouest du pays et de Bangui, les autres se sont réfugiés au Cameroun, au Tchad ou dans le nord-est de la RCA, où se sont repliés la majorité des miliciens de la Séléka.

 

« La Centrafrique est une et indivisible », répètent à l'envi les autorités et tous les responsables politiques locaux. Dans les faits, le pays est aujourd'hui traversé par de multiples lignes de fracture. Le reflux des musulmans dans l'Est a provoqué de facto une césure du territoire, une partie « sous contrôle » des ex-rebelles, l'autre où essaiment différentes factions anti-balaka et de petits groupes armés.

 

ATONIE POLITIQUE DES AUTORITÉS

 

Toutes les mouvances sont traversées par des divisions politiques, des logiques mafieuses et des querelles de pouvoir. La France tente d'appuyer les personnalités les plus modérées de chaque camp : les Séléka qui refusent l'idée d'une partition et les anti-balaka qui prônent l'arrêt des violences, mais leur influence sur le terrain est contestée.

 

L'atonie politique des autorités est également devenue un sujet majeur de préoccupation. Installée au pouvoir le 20 janvier après la démission forcée de Michel Djotodia, la présidente de transition Catherine Samba-Panza et son gouvernement peuvent à juste titre se plaindre de la lenteur d'arrivée des fonds promis par la communauté internationale, mais leur incapacité à engager un réel processus de réconciliation suscite l'exaspération croissante de nombre d'acteurs extérieurs.

 

L'exécutif centrafricain est une mosaïque où cohabitent mal ses différentes composantes. Alors que les principales personnalités politiques se réservent pour la présidentielle et sont maintenues hors du cercle de décision, l'annonce d'un remaniement ministériel qui tarde à se concrétiser a généré de nouvelles tensions à Bangui.

 

Le Congo et le Tchad, les deux parrains régionaux qui n'avaient pas « voté » pour Mme Samba-Panza lors de son élection à la tête de la transition, maintiennent la pression sur les autorités mais, selon plusieurs sources diplomatiques, Brazzaville se montre de plus en plus las alors que N'Djamena n'a pas encore digéré l'humiliation de ses soldats, ressortissants et descendants de familles tchadiennes, tous sortis à la hâte de RCA.

 

Dans ce contexte toujours troublé, l'organisation d'élections en février 2015 se révèle chaque jour plus incertain. Même avec des effectifs plus réduits, la mission des soldats français, qui ne devait initialement durer que six mois, risque fort d'être prolongée.

 

Cyril Bensimon (envoyé spécial en Centrafrique)

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/06/07/le-bilan-mi...

 

Lu pour vous : Le bilan mitigé de six mois d'opération « Sangaris »
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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 14:47

 

 

 

 

07/06/14 (Sud Ouest)

 

Une trentaine de militaires ont quitté, jeudi, en fin d'après-midi, la base du 5e RHC, le régiment d'hélicoptères de combat de Pau. Ils doivent rejoindre aujourd'hui Bangui, la capitale de Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris.

 

Ce détachement participera à la relève du 3e régiment d'hélicoptère de combat pour une mission d'une durée de quatre mois. Au total, à l'issue de deux nouvelles projections sur le terrain, une centaine de Palois auront prochainement rejoint la république centrafricaine. C'est le premier engagement du 5e RHC en Centrafrique qui a communiqué sur la mobilisation six hélicoptères de manœuvre et quatre autres d'attaque.

 

Le chef du détachement est le lieutenant-colonel Yann Menet, commandant le bataillon d'hélicoptères de manœuvre et d'assaut du 5e RHC. Ils devront évoluer essentiellement dans des zones de forêt, en pleine saison des pluies.

 

Hier, leur départ a été marqué par une prise de parole du colonel Stéphane Richou, le chef de corps. Celui-ci a non seulement rappelé la difficulté de la mission en pleine « guerre civile ». Mais aussi sa noblesse : « La protection de dizaines de milliers de vies. »

Les familles avec l'Internet

 

« Votre métier repose sur le professionnalisme, l'engagement et le courage. Votre comportement doit être absolument irréprochable. Vous serez les ambassadeurs du régiment à Bangui, de la ville de Pau et du Béarn », a ajouté le colonel Richou avant de s'adresser aux familles. Pour la première fois, en effet, le 5e RHC mettra en place, d'ici à une dizaine de jours, un forum via l'Internet, de façon à ce que les militaires et leurs épouses puissent communiquer.

 

Également présente, la première adjointe au maire, Josy Poueyto, a exprimé « l'attachement de François Bayrou, la reconnaissance et la fierté de la ville de Pau. » Elle a, par ailleurs, adressé une pensée aux familles.

 

http://www.sudouest.fr/2014/06/06/mission-de-quatre-mois-en-...

Lu pour vous : Le 5e RHC de Pau part pour une mission de quatre mois en Centrafrique
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 17:42

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-06-06 15:36:18 - La crise qui sévit en Centrafrique ‘’n’a rien à voir avec la religion’’ et il faut se garder de lui donner une coloration proche du christianisme ou de l’islam, a confié à APA l’imam de Drancy en France, Hassen Chalghoumi, au sortir d’une audience, vendredi à Bangui, avec la présidente Catherine Samba-Panza.


''La première chose à témoigner c'est que c'est un conflit qui n'a rien à voir avec la religion. Il ne faut pas l'habiller au nom de la religion chrétienne ou musulmane'', a notamment dit Hassen Chalghoumi qui effectue depuis mardi une visite en Centrafrique.


Au sujet de ses entretiens avec la présidente de la transition centrafricaine, l'imam a souligné avoir noté chez cette dernière comme auprès des autres autorités une réelle volonté de travailler afin de sortir le pays de la crise.


''J'ai échangé avec le deux généraux, commandant la MISCA et les Sangaris du désarmement. Avec aussi des civils qui détiennent des armes, mais il impossible de vous dire si ceux-là sont des séléka et ceux-là des anti-balaka'', a ajouté Chalghoumi, par ailleurs Président de la Conférence des Imams de France.

Parlant de sa visite, jeudi, au camp des déplacés internes à Yaloké (220 km de Bangui), il a déclaré : ‘'quand j'ai vu la concentration des déplacés internes de Yaloké, j'ai constaté que l'aide humanitaire est en retard. Si on ne réagit pas vite, les conséquences seront incalculables''.

 

 http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=605603#sthash.xsbn6EIP.dpuf

La crise centrafricaine ‘'n'a rien à voir avec la religion'', selon l'imam de Drancy
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 17:35

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-06-06 15:40:11 - Le Réseau des jeunes actifs pour la santé de reproduction, de la planification familiale et les violences basées sur le genre a organisé, vendredi à Bangui, une manifestation sous forme de plaidoyer destinée à obtenir la libération des 220 lycéennes nigérianes enlevées par Boko Haram et leurs homologues du Lycée Marie Jeanne Caron de Centrafrique, également prises en otage.


Organisée au Centre protestant pour la jeunesse (CPJ) à Bangui, la manifestation se voulait un soutien aux parents des otages et une occasion pour attirer l'attention de la communauté nationale et internationale sur la perpétuation des violences basées sur le genre en Afrique et en République Centrafricaine en particulier.


Sur les banderoles déployées par le réseau on pouvait lire : ‘'Nous voulons la libération immédiate et sans condition de nos sœurs nigérianes'' et ‘'Nous voulons qu'elles reviennent saines et sauves''.


''Nous voulons à travers cette manifestation interpeller l'union africaine et le président nigérian afin que tout soit mis en œuvre pour la libération des lycéennes nigérianes enlevées et nous voulons aussi que la violence basée sur le genre en Centrafrique cesse'', a lancé la coordonnatrice du réseau, Nadia la Princesse Guy-Tekomby.


L'une des jeunes manifestantes, Flavie Solembi, a indiqué que ‘'ce sont des jeunes filles nigérianes qui se préparaient aux examens qui ont enlevées. Pareille pour les lycéennes centrafricaines du Lycée Marie Jeanne Caron, enlevées il y a de cela deux mois et nous sommes sans nouvelles d'elles''.


Selon Mlle Solembi, la dénonciation et la lutte contre les violences basées sur le genre font partie des objectifs du réseau. 


''On s'est dit qu'il ne faut pas qu'on baisse les bras. Il faut qu'on se lève et qu'on montre aux gens notre mécontentement'', a-t-elle souligné.

 

 http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=605604#sthash.uMmMLU63.dpuf

Des jeunes centrafricaines manifestent pour la libération des lycéennes du Nigeria
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 16:18

 

 

 

 

06/06/14 (RFI)

 

En RCA, la présidence centrafricaine réagit à la réorganisation de la Seleka. Lors d'un congrès à Ndélé, le mouvement a annoncé la création d’une coordination politique et d’un état-major basés à Bambari. Des informations confirmées sur RFI par Eric Neris Massi, numéro quatre de la coordination qui a notamment déclaré que la Seleka souhaitait la paix. Du côté de la présidence centrafricaine, on est sceptique.

 

« On doit comprendre que, en même temps qu’on cherche la paix, qu’on est une organisation qui n’a pas pour vocation d’aller dans le sens de la paix, mais peut-être beaucoup plus, dans le sens de la reconquête du pouvoir », pense Anicet Clément Guiama Massogo, le porte-parole de la présidence centrafricaine.

 

Pour lui, ce qui est le plus évocateur, c’est l’instauration d’un état-major : « Est-ce que vous imaginez que dans un pays, il peut y avoir deux états-majors. Il n’est pas question que Bambari soit envahie par l’ex-Seleka. Toute l’organisation de l’ex-Seleka si elle n’est pas trop visible à Bangui, elle l’est dans une autre partie du pays qui n’est pas toujours sous le contrôle des autorités de la transition ».

 

Partition de fait ?

 

Ce qui transparaît pour la présidence, c’est le risque de partition du pays. La Seleka s’en défend, mais Anicet Clément Guiama Massogo elle ne fait plus aucun doute : « Il y a une partition de fait que nous déplorons et contre laquelle nous travaillons pour que cela puisse ne pas exister. Ceux des Seleka ou des anti-Balaka qui veulent véritablement aller à la paix sans que cela se fasse dans la duplicité, que ceux-là montrent les gages de bonne volonté. On ne peut pas continuer dans ce jeu de cache-cache indéfini ».

 

Une Seleka divisée

 

Le pouvoir centrafricain se retrouve en plus face à une ex-rébellion partagée entre ses anciens et nouveaux leaders. Mohamed Dhaffane est-il derrière les événements de Bambari fin mai au cours desquels des éléments de la Seleka s'étaient heurtés à des soldats français ? Sur RFI mardi, Eric Massi, membre de la coordination politique de la Seleka le mettait en cause.

 

Celui qui était le deuxième vice-président de la Seleka et qui n'a aujourd'hui plus de fonctions officielles se défend : « Je ne reconnais pas avoir donné des instructions pour que l’on s’attaque aux forces internationales. Je suis un homme politique. Je dois contribuer à ramener la paix et c’est ça qui fait ma notoriété depuis toujours. La Sangaris est une force mandatée par les Nations unies pour ramener la paix dans ce pays. Et donc ce que moi j’ai refusé dès le départ, c’était le désarmement comme cela a eu lieu à Bangui et qui a laissé des conséquences assez néfastes ».

 

Mohamed Dhaffane évoque même un début de collaboration avec les forces internationales : « Maintenant, nous avons commencé avec la Sangaris, la Seleka, la Misca a commencé à accorder nos violons pour essayer de nous entendre sur les mesures de confiance, les modalités de mises en œuvre des mesures de confiance. On commence à aller dans le bon sens et les choses vont rentrer dans l’ordre. On commence à se comprendre. Mais dire que moi, je donne des instructions pour attaquer Sangaris, c’est faux ».

 

■ A Bambari, la sucrerie reprend du service


Les employés de la sucrerie de la SUCAF ont repris le chemin du travail début mai. Un soulagement pour ces employés, au chômage technique depuis un an et demi.

 

Alors qu’à Bangui, le retour à la normale se fait attendre et les Banguissois qui vivent du fleuve Oubangui Chari font face à de sérieuses difficultés. Le poisson se fait rare et la concurrence sévère.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140606-rca-interrogations-autour...

 

RCA: interrogations autour du rôle et des intentions de la Seleka
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 15:45

 

 

 

 

(AFP 06/06/14)

 

Après avoir été pillée et occupée par des rebelles de la Séléka pendant plus d'un an, la plus grosse usine de Centrafrique, la sucrerie de Ngakobo, dans l'est du pays, vient de relancer sa production.

 

"On avait plus de boulot, plus d'argent, on s'ennuyait, on est content de reprendre", dit Solange Ngortene secrétaire technique de 30 ans.

 

Dans un champ de cannes devant l'usine, des "manoeuvres coupeurs" en combinaison marron découpent la canne à sucre à la machette. En combinaison grise, les "ramasseurs" passent derrière pour jeter les fagots dans des grandes charrettes, déchargées ensuite dans l'usine.

 

Sous un soleil de plomb, au milieu d'un paysage vallonné d'un vert éclatant, 150 personnes s'affairent sur ces quatre hectares de champs. Deux cents tonnes de cannes seront coupées aujourd'hui, qui donneront vingt tonnes de sucre. Soit 20.000 euros de marchandise.

 

Au milieu du champ, Solange Ngortene s'assure que la logistique suit bien.

 

"J'ai été au chômage technique pendant plus d'un an. Je touchais 10 ou 30% de mon salaire brut, ce n'était pas facile avec la charge familiale. Et puis on s'est trop reposé, on s'ennuyait, on est content de reprendre le travail", raconte-t-elle dans un large sourire.

 

Comme beaucoup d'ouvriers de la Sucaf, le deuxième employeur du pays après l'Etat, Solange a tout abandonné pour se réfugier avec sa famille à Bangui quand les Séléka ont pris la région.

 

C'était le 30 décembre 2012. Alors que sa production atteint 11.000 tonnes de sucre à l'année, la sucrerie est pillée par les Séléka, ces rebelles à dominante musulmane qui parviendront à prendre le pouvoir à Bangui trois mois plus tard. Les rebelles volent les voitures, terrorisent les ouvriers et s'installent dans l'usine.

 

Quinze mois plus tard, les Séléka ont été chassés du pouvoir à Bangui, laissant l'économie du pays - déjà mal point après des décennies d'incurie et de corruption - en ruine, malgré son potentiel agricole et minier.

 

Mais ils contrôlent toujours la région de Ngakobo. Pour parvenir à relancer l'usine, trente soldats de la force africaine en Centrafrique (Misca) sont déployés sur le site et 60 gardes privés embauchés. Fin avril, l'usine était prête à repartir.

 

- Combattants et peuls armés -

 

"L'usine tourne bien", se félicite Sylvestre Serelgue, en bleu de travail devant l'atelier mécanique où il travaille. "Nos frères de la Misca assurent la sécurité. Dans l'usine nous sommes à l'aise".

 

Le problème, c'est dans les villages. "Les peuls nous em... beaucoup. Ils agressent le personnel dans les quartiers. Ils sont 15 ou 20 et nous prennent notre argent".

 

Des officiers gabonais de la Misca expliquent que la quinzaine de Séléka qui contrôle Ngakobo ont réussi à embrigader des peuls - des éleveurs nomades musulmans - qu'ils ont armés et qui volent les quelques milliers d'habitants vivant dans la région.

 

"Beaucoup d'employés qui se sont réfugiés à Bangui pour fuir les Séléka sont revenus ici quand c'est devenu encore plus dangereux à Bangui", explique Akroma Ehvitchi, le directeur ivoirien du site.

 

"Ils sont revenus seuls, sans famille, car il n'y a pas de transport et il y a encore des problèmes de sécurité".

 

Les employés envoient de l'argent à Bangui, via l'avion de la société.

 

"Mais le salaire ce n'est pas assez", se plaint Prosper, devant sa cuve à vapeur poisseuse. Journalier de 42 ans, Prosper gagne 1.100 francs CFA par jour (1,6 euro), à peine de quoi se payer un kilo de sucre.

 

"Ce n'est pas beaucoup", reconnaît le directeur général de Sucaf, Thomas Reynaud. "Mais dans certaines familles, vous avez 5 ou 6 personnes qui travaillent ici", se rassure le jeune Français.

 

"Le but c'est de redémarrer la production pour sauver le site", explique M. Reynaud à l'occasion d'une visite d'une délégation de diplomates et militaires venus de Bangui.

 

"Là on travaille à l'artisanal, mais on va racheter des voitures, des camions, des machines". Si la situation sécuritaire le permet.

 

Sur un des pick-up de la sucrerie, en quittant l'usine, le directeur du site préfère ironiser sur le casse-tête militaro-politique régnant en Centrafrique, où certaines régions sont contrôlées par des Séléka, d'autres par des anti-balaka, des milices à dominante chrétienne, sur fond d'une délinquance crapuleuse bien installée.

 

"Dans une situation pareille si tu comprends ce qui se passe, c'est qu'on te l'as pas bien expliqué", lance en riant Akroma Ehvitchi.

 

La plus grande usine de Centrafrique relance sa production, malgré la peur
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 15:33

 

 

 

 

 

http://observers.france24.com/   06/06/2014  

 

À plus de 1 000 kilomètres à l’est de Bangui, la ville de Mboki a été épargnée par les remous de la crise centrafricaine. Pourtant dimanche, la plus ancienne ONG présente dans la ville a été pillée non par des groupes rebelles armés, mais par des habitants.

 

 Mboki est une ville d’environ 10 000 habitants située à l’extrême est de la République centrafricaine. La ville n’a pas connu les violences qui gangrènent le pays et les autorités politiques de l’époque de l’ancien président, François Bozizé, sont restées en place malgré le coup d’État de mars 2013. Uniquement desservie par un petit aéroport, la ville souffre de son enclavement. Les prix du carburant, l’état des routes, et les barrages rendent son accès extrêmement difficile par la terre comme par les airs. Les habitants de Mboki sont donc dépendants de l’aide humanitaire.

 

Mais l’insécurité qui règne en République centrafricaine depuis des années n’a pas épargné ces ONG. Plusieurs ont été la cible d’attaques, comme Acted dont un membre du personnel a été tué de sang-froid par un groupe armée en 2011.

 

 Dimanche 1er juin, ce sont les locaux de l’ONG Cooperazione internazionale (Coopi), une ONG d’origine italienne présente depuis 1974, qui ont été attaqués.

 

Depuis plusieurs semaines, une rumeur sur les difficultés financières et le possible départ de l’ONG Coopi était sur toutes les lèvres. Malgré les réunions organisées avec la mairie pour rassurer la population sur le fait qu’elle ne quitterait pas la ville, la rumeur continuait à se propager. Cette ONG est la plus ancienne ici et la possibilité d’un départ rendait tout le monde nerveux car elle fournit beaucoup de produits de première nécessité venus de Bangui, comme de la farine ou des kits d’hygiène aux habitants.

 

 Dimanche matin, devant les locaux de l’ONG, il y avait un camion avec des motos et des bidons d’essence vides qui avaient été chargés très tôt. Il devait partir pour Bangui [Ces objets qui devaient être rendus à leurs bailleurs à Bangui selon les représentants de l’ONG, NDLR]. Mais dès 5 heures du matin, certains ont vu le camion et ont commencé à diffuser l’information que Coopi pliait bagage.

 

Peu de temps après, une cinquantaine d’habitants du village, hommes, femmes et même enfants, ont pris d’assaut les locaux. Ils ont d’abord volé les motos, puis ont défoncé la porte du bâtiment, les vitres, et ont volé tout ce qu’ils ont pu : ordinateurs, modems, imprimantes mais aussi un téléphone satellitaire et de l’argent dans un coffre-fort. Ils criaient "Si Coopi ne veut plus de nous, on ne veut plus de Coopi". J’ai essayé de m’interposer, mais j’ai reçu deux coups de bâtons. L’ONG a été pillée jusque dans les moindres recoins, il ne restait plus que des papiers éparpillés sur le sol.

 

 Quelques jours avant l’attaque, des habitants dénigraient ouvertement l’ONG. Certains ont expliqué avoir retrouvé des savons blancs venant de Bangui vendus par des marchands de Mboki. Ces savons sont normalement distribués gratuitement par les ONG aux familles les plus nécessiteuses. Il n’en a pas fallu plus pour que ces personnes affirment que Coopi vendait ses savons au lieu de les distribuer.

 

 Les habitants qui ont propagé ces rumeurs sont pourtant les premiers à profiter des activités et des distributions de l’ONG. Ils n’ont rien à voir avec des groupes armés, la Séléka ou les anti-balakas : ce sont simplement des habitants malintentionnés qui ont profité de cette rumeur pour piller l’ONG.

 

L’ONG suspend ses activités, 80 % des objets toujours pas retrouvés

 

À Mboki, Coopi finance des projets de réinsertion des enfants soldats et des formations permettant aux habitants de développer de nouvelles activités de couture, de menuiserie ou de maçonnerie. Contacté par FRANCE 24, la porte-parole de l’ONG Coopi en République centrafricaine explique :

 

 "Nous n’avions aucune intention de quitter la ville car nous avons des projets en cours financés par l’Unicef, par exemple la construction d’une école. Malgré tous nos efforts pour communiquer auprès des autorités notre souhait de rester, nous savions qu’une attaque était possible […] Personne n’a été blessé, mais nous ne pouvons plus assurer la sécurité de nos employés. Pour le moment, nous suspendons nos activités en attendant les conclusions de l’enquête".

 

Hier, lors d’une réunion de médiation, des habitants ont réclamé le remplacement du personnel actuel de Coopi à Mboki, qu’ils accusent de vendre les produits à des commerçants. Des accusations rejetées par les responsables de l’organisation humanitaire.

 

Selon le sous-préfet de la région, Pascal Abouandji, des habitants ont rendu certains des objets volés comme des motos et des modems, mais "plus de 80 % des objets volés n’ont pas été retrouvés". Il explique que plusieurs ONG comme Save the Children ou Catholic Relief Service menaceraient de quitter Mboki si Coopi devait définitivement plier bagage.

 

Plusieurs attaques contre des ONG ont été recensées ces dernières semaines, notamment contre les locaux de Médecins sans frontières à Boguila fin avril et à Ndélé début mai. Inquiète de ces agressions multiples contre leurs personnels, la communauté des humanitaires présents en Centrafrique a publié un communiqué pour rappeler "sa neutralité et son objectif de soutien à la population".

 

 

Cet article a été rédigé en collaboration avec Alexandre Capron (@alexcapron), journaliste pour les Observateurs de FRANCE 24.

 

 

(locaux de Coopi à Mbokisaccagés

RCA : des villageois saccagent une ONG sur fond de rumeurs
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 14:43

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-06-06 12:16:32 - L’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, a qualifié de ‘’très grave’’ la situation dans laquelle se trouvent les déplacés internes à Yaloké, une localité située à 220 km de Bangui où le guide religieux qui est à la tête d’une délégation comprenant plusieurs imams français, s’était rendu, jeudi, à l’occasion de son séjour en Centrafrique.


‘'Dès notre retour à Paris on aura une réunion le mardi à l'Union Européenne où nous allons interpeller le président de l'Union européenne et le Président François Hollande sur la crise centrafricaine et ses conséquences'', a affirmé l'Imam de Drancy qui, après avoir prié pour les réfugiés, n'a pas pu retenir ses larmes.

Il a par ailleurs promis de rencontrer les chefs d'Etat des pays musulmans et les milliardaires pour les mobiliser à la cause centrafricaine, soulignant qu'il ne comprend pas que des personnes vivent dans une précarité sans précédent avec moins d'un euro par jour ‘'alors que nous sommes au 21è siècle. C'est une honte !''.

Hassen Chalghoumi était également accompagné de la conseillère du Premier ministre en matière de d'urgence humanitaire, Régina Konzimango, chargée à l'occasion d'apporter un message de soutien et de solidarité du gouvernement de transition aux habitants de Yaloké et particulièrement les déplacés internes.

Mme Konzimango a exhorté les déplacés à prendre leur mal en patience, car il y a un temps pour toute chose. 


‘'Musulmans ou Chrétiens vous êtes chez vous. La RCA est un pays laïc. Vous devez rester chez vous et ces problèmes vont être résolus'', a-t-elle assuré.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=605573#sthash.rJSIBkYD.dpuf

Les déplacés internes centrafricains vivent une ‘'situation très grave'' (imam de Drancy
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