Le ministre français de la Défense en Centrafrique après de nouvelles violences
Paris (AFP) - 06.07.2014 18:46 - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian se rend lundi pour deux jours en Centrafrique où, selon ses services, une dizaine de soldats français ont été blessés récemment lors de violents accrochages avec des groupes armés.
Le ministre sera lundi à Bangui et mardi à Bambari, à l'est de la capitale.
Sept militaires français avaient été blessés jeudi à Bambari au cours d'accrochages qui ont suivi l'arrestation par les forces de sécurité centrafricaines d'un milicien anti-balaka, a-t-on précisé de même source. Deux des blessés, plus gravement atteints sans que leurs vies soient en danger, ont été évacués.
Et vendredi, quatre soldats français avaient également été légèrement blessés à Bangui.
Il s'agit de la septième visite de M. Le Drian dans le pays depuis le lancement de l'opération française "Sangaris" en Centrafrique, le 5 décembre 2013.
A Bangui, il doit s'entretenir avec le commandant des forces françaises, le général Eric Bellot des Minières, puis avec la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza.
Jean-Yves Le Drian doit notamment faire le point sur la remise en marche d'une chaîne pénale à Bangui - gendarmerie, justice, lieux de détention... -, considérée par la communauté internationale comme une priorité pour tenter de stabiliser le pays.
A Bambari, le ministre rencontrera les soldats français déployés en appui de la force de l'Union africaine, la Misca, dans cette ville considérée comme la porte vers l'est du pays.
Les tensions restent vives dans cette zone entre communautés centrafricaines. Les militaires français doivent notamment faire face à un cycle de représailles entre combattants et partisans de l'ex-rébellion Séléka, à dominante musulmane, et miliciens anti-balaka, a majorité chrétienne, mais aussi à des éléments incontrôlés qui se livrent à des violences contre la population civile.
L'ex-Séléka a établi mi-mai son nouvel état-major à Bambari, après son départ de Bangui en janvier sous la pression des militaires français et africains.
Environ 2.000 militaires français sont actuellement déployés en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, aux côtés de quelque 5.800 soldats de la Misca, pour stopper les massacres intercommunautaires. A partir du 15 septembre, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) doit prendre progressivement le relais.
© 2014 AFP
Opération Sangaris. Jean-Yves Le Drian en Centrafrique, ce lundi
http://www.ouest-france.fr/
Jean-Yves Le Drian se rend lundi en Centrafrique pour une visite de deux jours
Cette visite intervient après qu'une dizaine de soldats français de la force Sangaris aient été blessés ces derniers jours dans le pays lors de violents accrochages avec des groupes armés.
Le ministre sera lundi à Bangui et mardi à Bambari, à l'est de la capitale. Sept militaires français ont été blessés, dont deux plus sérieusement, jeudi dans cette localité au cours d'accrochages qui ont suivi l'arrestation par les forces de sécurité centrafricaines d'un milicien anti-balakas. Vendredi, quatre soldats français ont été légèrement blessés à Bangui.
Les deux militaires plus gravement atteints, notamment par des éclats de grenades, ont été évacués et leurs vies ne sont pas en danger.
Septième visite
Il s'agit de la 7e visite de M. Le Drian en Centrafrique depuis le lancement de l'opération Sangaris, début décembre 2013. A Bangui, il doit s'entretenir avec le commandant des forces françaises, le général Eric Bellot des Minières, puis avec la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza.
Jean-Yves Le Drian doit notamment faire le point sur la remise en marche d'une chaîne pénale à Bangui - gendarmerie, justice, lieux de détention... -, considérée par la communauté internationale comme une priorité pour tenter de stabiliser le pays.
De vives tensions
A Bambari, le ministre rencontrera les soldats français déployés en appui de la force de l'Union africaine, la Misca, dans cette ville considérée comme la porte vers l'est du pays.
Les tensions restent vives dans cette zone entre communautés centrafricaines. Les militaires français doivent notamment faire face à un cycle de représailles entre miliciens de l'ex-Séléka, à dominante musulmane, et anti-balakas, a majorité chrétienne, mais aussi à des éléments incontrôlés qui se livrent à des violences contre la population civile. L'ex-Séléka a établi mi-mai son nouvel état-major à Bambari, après son départ de Bangui en janvier sous la pression des militaires français et africains.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés en RCA dans le cadre de l'opération Sangaris, aux côtés de quelque 5 800 soldats de la Misca, pour stopper les massacres inter-communautaires. A partir du 15 septembre, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca) doit prendre progressivement le relais.