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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:10

 

 

 

 

 

07/07/14 (AFP)

 

Le regain de violences en Centrafrique est la conséquence du blocage du processus politique pour stabiliser le pays, actuellement "en panne", a estimé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un entretien à l'AFP.

 

L'arrivée en février de la présidente de transition Catherine Samba Panza "n'a pas permis la relance d'un processus politique qui est bloqué", a souligné le ministre français avant son départ lundi pour la Centrafrique, où une dizaine de soldats français de la force Sangaris ont été blessés la semaine dernière lors d'accrochages avec des groupes armés.

 

S'il y a, selon M. Le Drian, moins d'accrochages entre groupes armés ou impliquant les forces internationales sur le terrain, "la gravité de ces accrochages s'accroît". Certains groupes, notamment les milices anti-balaka à dominante chrétienne, se mêlent à la foule pour s'en prendre aux soldats français.

 

"C'est quand même significatif d'une tension encore accrue, d'une part entre les communautés, d'autre part à l'encontre de ceux qui sont mandatés par les Nations unies pour aboutir à une plus grande sérénité", a estimé le ministre.

 

"Le règlement de tout ça ne peut être que politique, or la politique est en panne", a-t-il souligné dans un entretien à l'AFP.

 

- 'Une pointe d'espoir' -

 

Les tensions entre communautés restent en particulier vives dans la région de Bambari, à l'est de Bangui, où de violents accrochages ont fait des dizaines de morts fin juin.

 

Selon M. Le Drian, l'absence de perspective a conduit à la radicalisation de certains groupes "parce que l'on ne voit pas se tracer un avenir pour l'ensemble du pays". Mme Samba Panza a "beaucoup de bonne volonté, ce n'est pas elle qui est en cause, mais ça n'aboutit pas".

 

Face à cette impasse politique, il voit "une pointe d'espoir" dans l'initiative des dirigeants des pays d'Afrique centrale réunis fin juin à Malabo, en Guinée équatoriale, qui ont "convenu de la mise en oeuvre d'une conférence de réconciliation qui paraît indispensable pour qu'on sorte de la situation désastreuse actuelle".

 

"L'initiative de Malabo est bonne, la France souhaite qu'elle aboutisse en septembre, que ça se passe le plus vite possible et qu'il y ait conjonction entre l'arrivée de la Minusca et la réconciliation nationale indispensable. Avec tout le monde autour de la table", a-t-il dit.

 

La Minusca, la force de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique, doit se mettre progressivement en place à partir du 15 septembre et prendre le relais de la force française, sans qu'aucune date de retrait, même partiel, ne soit fixée.

 

Lundi à Bangui, M. Le Drian doit en outre s'entretenir avec la présidente centrafricaine de la reconstitution d'une chaîne sécuritaire dans le pays. "C'est un élément important, surtout quand on a affaire à des groupes plus criminels que militaires. Il faut qu'il y ait une chaîne sécuritaire, des gendarmes, une justice, des prisons...", a-t-il expliqué.

 

La force européenne présente à Bangui compte désormais 150 gendarmes pour aider à la formation d'une gendarmerie centrafricaine.

 

Environ 2.000 militaires français sont déployés en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, aux côtés de quelque 5.800 soldats de la Misca, pour stopper les massacres intercommunautaires. La Misca doit constituer la base de la Minusca, qui comptera à terme 12.000 personnes.

 

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka à dominante musulmane, la Centrafrique vit une crise sans précédent marquée par de terribles violences interconfessionnelles. Les exactions des groupes armés contre les civils ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

 

 

 

NDLR : Le processus politique devrait accompagner et non précéder le désarmement des bandes armées qui tarde à se faire. On a perdu beaucoup de temps autour de faux problèmes comme celui du réarmement des Faca dont tout le monde sait qu'ils sont en réalité presque tous armés et que leurs armes sont dans des caches et leur servent surtout à commettre des braquages et des vols comme l'éprouvent au quotidien les Banguissois dans certains quartiers. 

Centrafrique: Paris juge que le processus politique "est en panne"
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:01

 

 

 

 

 

07/07/14 (AFP)

 

Plusieurs personnes ont été tuées et des dizaines blessées ces dernières 48 heures dans le centre et le nord de la Centrafrique dans des attaques de l'ex-rébellion séléka et de milices anti-balaka, notamment le jet d'une grenade dans une mosquée en plein ramadan, ont déclaré lundi la gendarmerie et la force africaine Misca.

 

Ces violences surviennent alors que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était attendu lundi à Bangui pour sa septième visite en Centrafrique. Onze soldats français ont été blessés la semaine dernière à Bambari (centre) et Bangui au cours d'opérations de sécurisation, selon l'armée française.

 

"Plusieurs personnes ont été tuées et blessées dimanche à la suite de heurts entre anti-balaka et ex-séléka" à Dékoa, dans le centre, a déclaré un gendarme sous couvert de l'anonymat.

 

"Ces affrontements se sont produits alors que les ex-séléka ont mis la main sur un milicien anti-balaka suspecté de recueillir des informations sur leur lieu de cantonnement. Les heurts ont gagné le marché, faisant fuir de nombreux habitants", a précisé cette source.

 

Dans le nord, une source de la force africaine Misca indique qu'"au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées au village Kouki, dans la sous-préfecture de Bossangoa par des peuls armés et des ex-séléka".

"Les assaillants sont arrivés sur des motos. Ils se sont mis à tirer sur les habitants qu'ils croisaient".

 

A Paoua, dans le nord frontalier du Tchad, 34 musulmans dans une mosquée ont été blessés samedi par l'explosion d'une grenade lancée par des individus non identifiés. Quatre des blessés sont dans un état grave, selon la source de la Misca.

 

Dans le centre-nord, dans la région de Mbrés, "plus de 12.000 personnes sont en fuite après l'invasion de neuf villages par des anti-balaka qui se livrent à des exécutions sommaires, coups et blessures, prises d'otages et rackets", selon des témoins joints par téléphone par l'AFP.

 

"Ces miliciens ont retenu deux chefs de villages et exigent de fortes rançons contre leur libération". Des témoins ont rapporté que les miliciens à majorité chrétienne étaient venus des localités environnantes de Bakala, Grimari et Bambari et rentrés à Mbrés "pour y combattre les ex-séléka", majoritairement musulmans.

 

Le Premier ministre André Nzapayéké avait demandé à ses compatriotes d'observer une trêve durant la coupe du monde de football et le ramadan.

 

Ces nouvelles violences affectent les régions centre et nord, alors que Bangui connaît un calme relatif depuis le début du ramadan la semaine dernière.

 

M. Le Drian a estimé avant son départ que le regain de violences était la conséquence du blocage du processus politique pour stabiliser la Centrafrique.

 

L'arrivée en février de la présidente de transition Catherine Samba Panza "n'a pas permis la relance d'un processus politique qui est bloqué", a-t-il dit à l'AFP.

 

Depuis le début des violences intercommunautaires à grande échelle en décembre 2013, la Centrafrique, qui compte près de 5 millions d'habitants, déplore plusieurs milliers de morts et plusieurs centaines de milliers de déplacés.

Centrafrique: Regain de violences avant l'arrivée du ministre français de la Défense
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 18:52

 

 

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) 2014-07-07 15:22:50 - La classe politique centrafricaine envisage de ne pas prendre part au prochain dialogue inter-centrafricain prévu à Brazzaville (Congo) à une date non encore déterminée, a appris APA, lundi, au cours d’une réunion de prise de contact et de concertation avec la plateforme interreligieuse regroupant les trois principaux leaders religieux (Catholique, Protestant et Islam) de Centrafrique.


« Je voudrais tout d'abord vous dire que nous, en tant que politiques, le déplacement de Brazzaville n'est pas à l'ordre du jour » a dit Mme Prisca Renazou, Présidente du Carrefour Démocratique Centrafricain pour le Développement.


« Nous allons à Brazzaville pour peut-être deux jours et avaler une décision prise au préalable par nos frères de la sous-région. Je ne pense pas que, Brazzaville est vraiment la solution à notre crise » a-t-elle soutenu.

 

Le but de cette réunion est d'accorder leurs violons et harmoniser leurs interventions avant la tenue à Brazzaville du dialogue inter centrafricain, annoncé en marge du 23è sommet de l'union africaine à Malabo, en Guinée Equatoriale. 


« Notre objectif en initiant la présente rencontre, est de réaffirmer notre attachement à la place et au rôle de la classe politique centrafricaine à un moment de l'histoire de notre pays, de dénoncer toute forme d'humiliation et de mépris infligés depuis toujours à notre classe politique » a expliqué Imam Oumar Kobine Layama.


La plate-forme interreligieuse a proposé une analyse faite sur la crise en Centrafrique, axée autour de 10 points: de la modification de la charte constitutionnelle, le remaniement ministériel et le forum de Brazzaville.


Le point 10 concernant le Forum de Brazzaville stipule : « sans un dialogue inter-centrafricain et un dialogue préliminaire avec le médiateur de la CEEAC (Communauté économique des Etats d'Afrique centrale) en terre centrafricaine, nous ne trouvons pas judicieux, un autre déplacement qui ressemblera à celui de Libreville et Ndjamena. Il est temps que les centrafricains comprennent que la pauvreté n'est pas synonyme de l'incapacité ». 

 

 http://www.apanews.net/article_read-607953-rca-la-classe-politique-envisage-de-boycotter-le-prochain-dialogue-inter-centrafricain-de-brazzaville.html#sthash.qBEdcSyV.dpuf

RCA : La classe politique envisage de boycotter le prochain dialogue inter-centrafricain de Brazzaville
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 18:41

 

 

 

 

Par Paul-Joël Kamtchang, à Gado dans l’Est-Cameroun - 07/07/2014

 

L’un des plus grands sites des réfugiés centrafricains au Cameroun quoique maitrisé, est toujours demandeur de soutien

 

Djaratou, 25 ans, mère de 7 enfants, attend depuis un mois dans un abri communautaire du camp des réfugiés centrafricains de Gado dans l’Est- Cameroun pour avoir, elle aussi, un abri familial. Pour arriver dans ce village situé à 27 Km de Garoua-Boulai, elle a parcouru la distance séparant Bangui la capitale centrafricaine à Gado en 5 mois, fuyant dit-elle, les exactions des anti-balaka. Malheureusement, l’un de ses enfants, Mikaila âgé de 3 ans, souffre de malnutrition aiguë sévère (Mas) depuis leur arrivée. Médecins sans frontière (Msf) et le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), l’ont pris en charge et de jour en jour, le petit Mikaila retrouve sa bonne mine. Pendant ce temps, son père passe ses journées aux portes du Haut commissariat des réfugiés (Hcr), dans l’espoir d’obtenir un abri familial parmi les milliers implantés dans ce camp.


Comme eux, ils sont nombreux qui arrivent par centaine toutes les semaines fuyant l’insécurité qui prévaut en Centrafrique. Selon Aka Louis Philippe, chef de camp de la Fédération des sociétés de la Croix rouge et du Croissant rouge (Ficr), "300 réfugiés ont foulé le camp la semaine dernière". Ils viennent ainsi gonfler les chiffres dont les organisations internationales aidées par les Ong s’évertuent à contenir. Selon le Firc, l’espace a été aménagé pour 10 000 personnes, cependant l’on dénombre environ 13 000 réfugiés à ce jour.

 

Les chiffres qui parlent

 

Selon Gwenael Rebillon chef du sous-bureau de l’Unicef à Bertoua et des sources du Hcr, la région de l’Est et de l’Adamaoua se taillent la part belle du nombre de réfugiés. Il s’agit d’environ 41 932 personnes dûment enregistrées depuis 2014. Si la région de l’Adamaoua n’a qu’un seul site dont Bargop avec ses 9 100 réfugiés, la région de l’Est quant à elle, compte cinq sites dont le plus grand, Gado avec environ 13 000 à 97% musulmans. Lolo avec 10 375, Mbilé 7 385, Timongolo 1 891 et Yokadouma 476. Des sources du système des Nations unies au Cameroun indiquent que pour la seule période allant de mars au 22 juin 2014 le Cameroun a accueilli 71 820 nouvelles venues en provenance de la Rca fuyant la crise sociopolitique qui a cours dans ce pays voisin.


Ainsi, parmi ces réfugiés, l’on dénombre 57% d’enfant de moins de 18 ans tandis que 20% sont des enfants en dessous de 5 ans. 75% sont les femmes et les enfants. Une situation que l’Unicef Cameroun place sous le sceau d’une "situation d’urgence".

Ces réfugiés font face à plusieurs maux dont la première cause de morbidité ici, reste le paludisme suivie des infections respiratoires. La malnutrition chez les enfants, occupe aussi une place importante et un tour dans le vaste camp de réfugiés, le prouve suffisamment. Outre ces aspects sanitaires, le camp connait des problèmes d’éclairage. "L’éclairage est personnel ici" indique le chef de camp du Firc. Les problèmes en approvisionnement d’eau ; le camp a besoin de 100 000 litres d’eau par jour. Les latrines ne sont pas en reste. Dans cette situation d’urgence, une latrine a été faite pour 50 personnes contre 25 selon les standards internationaux.

Crise centrafricaine: Gado ou l’urgence d’agir
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 18:32

 

 

 

 

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

 

DÉLÉGATION À L’INFORMATION ET À LA COMMUNICATION DE LA DÉFENSE

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Bangui, le lundi 7 juillet 2014

 

Jean-Yves Le Drian se rend pour la sixième fois en République centrafricaine

 

Le ministre de la Défense saluera la détermination et le sang-froid des militaires français de la mission Sangaris

 

Le ministre de la Défense est arrivé à Bangui, en République centrafricaine, pour sa sixième visite depuis le déclenchement de l’opération Sangaris le 5 décembre dernier. Jean-Yves Le Drian adressera à la force française un message de confiance et de détermination. Il saluera le sang-froid et le professionnalisme des militaires déployés dans le pays.

 

Ces derniers jours, deux incidents violents sont survenus à Bambari et à Bangui. La force française y a été prise à partie par des éléments armés et incontrôlés qui ont fait onze blessés parmi nos militaires. Jean-Yves Le Drian ira notamment féliciter les personnels de l’antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés.

 

A l’occasion de son déplacement, le ministre de la Défense visitera les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui, ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin. Les 700 militaires européens, parmi lesquels 250 Français, ont pris le relais de Sangaris pour sécuriser l’aéroport M’Poko et appuyer la force africaine MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui. Le ministre de la Défense s’entretiendra enfin avec le Chef d’État de transition Catherine Samba-Panza pour évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

 

Mardi, Jean-Yves Le Drian doit se rendre à Bambari (280 km à l’est de Bangui) au contact des militaires français déployés dans la ville depuis les violences du 26 juin dernier. Le GTIA Scorpion était alors intervenu pour repousser plusieurs centaines de miliciens qui faisaient mouvement vers les quartiers musulmans à l’est de la ville. Depuis avril dernier, la force Sangaris est déployée à l’est de la Centrafrique pour contribuer à la sécurisation de l’axe Sibut-Bambari-Bria.

 

Dans quelques jours, lors de la célébration de la fête nationale du 14 Juillet, la présence du 8e  RPIMa rappellera l’engagement de notre pays pour rétablir la sécurité en Centrafrique. 2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine en soutien des forces africaines. Mandatées par le Conseil de sécurité des Nations unies, nos forces favorisent la montée en puissance rapide de la MINUSCA et permettent son déploiement opérationnel, afin qu’elle assure le contrôle sécuritaire de la situation et facilite la transition politique.

 

Contacts presse :

Cabinet du ministre de la Défense

Les conseillers pour la communication et la presse

Tél : 01 42 19 41 80 - Fax : 01 42 19 41 71

com.cabinet@defense.gouv.fr

 

DICoD

Centre de presse 

Tél : 01 44 42 54 02 - Fax : 01 44 42 41 22

presse@dicod.defense.gouv.fr

Visite de Le Drian en RCA : Communiqué du ministère français de la défense
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 13:00

 

 

 

 

 

APA-Yaoundé (Cameroun) 2014-07-07 11:18:18 - Le Cameroun a accueilli 136.286 réfugiés depuis début 2014 contre 6136 pour toute l’année dernière, a appris APA auprès du comité ad hoc en charge de la gestion des situations d’urgence.


Au total, le pays abrite actuellement 245.000 étrangers en situation de détresse, le plus grand nombre de ces nécessiteux (139.000) se retrouvant dans la région de l'Est frontalière avec la République centrafricaine, un pays en proie à la guerre civile depuis deux années.


L'autre gros du contingent desdits réfugiés, concentré dans les régions septentrionales, est constitué de ressortissants nigérians fuyant les exactions de la secte islamiste Boko Haram.


Face à l'affluence sans cesse croissante, le gouvernement camerounais a décidé d'ouvrir de nouveaux camps de réfugiés à l'Est et dans l'Adamaoua, en même temps que le dispositif de sécurité est renforcé aux frontières avec ces deux pays.

Concernant la situation sanitaire, les pouvoirs publics ont, apprend-on, mis en place un dispositif de veille épidémiologique et procèdent, actuellement, à des campagnes de vaccination contre les endémies les plus récurrentes.


Avec l'approche des pluies diluviennes, et craignant la survenue d'une épidémie de choléra, les autorités annoncent également le renforcement des stratégies d'assainissement et de fourniture en eau potable sur les sites abritant les réfugiés.

 

http://www.apanews.net/article_read-607926-cameroun-augmentation-exponentielle-du-nombre-des-regiedu-nigeria-et-de-la-rca.html#sthash.hxHpTxGG.dpuf

Cameroun : augmentation exponentielle du nombre des réfugiés du Nigeria et de la RCA
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 12:53

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-07-07 11:18:36 - Les épreuves écrites du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ont démarré lundi matin au Lycée technique Barthélemy Boganda et à l’Ecole des métiers d’arts (EMA) de Bangui où composent au total 296 candidats, a constaté APA.


Le directeur de cabinet, Marcel Kongbowali, représentant la ministre de l'Education nationale a supervisé personnellement le lancement des ces épreuves qui dureront trois semaines. 


Selon une source proche du ministère, cela s'explique par le fait qu'''il y aura d'une part la partie orale et /ou théorique et d'autre part la partie pratique''.


''Les examens ont démarré ce lundi avec 275 candidats inscrits pour neuf filières, notamment la menuiserie, l'électricité, la construction mécanique, la mécanique des transports, la maçonnerie, le dessin bâtiment, l'employé de comptabilité et employés des services administratifs et commerciaux'', a précisé le président du centre du Lycée Technique Barthélemy Boganda, M Bernard Béguida Proviseur du Lycée de Miskine.


A en croire Bernard Béguida, c'est avec un bon moral que ces candidats affrontent les épreuves écrites.


‘'Il faut vous appliquer et bien travailler pour espérer avoir le CAP. Parce que cette année il n'y aura de place pour le monnayage, le favoritisme et des pratiques peu recommandables connues dans le passé'', a averti le directeur de cabinet, Marcel Kongowali.


''Seuls, a-t-il ajouté, les candidats qui auront fait preuve de compétence, d'efficacité, de savoir-faire et d'intelligence auront leurs diplômes si naturellement ils ont compris et traités les épreuves''.

 

 http://www.apanews.net/article_read-607927-rca-296-candidats-e-assaut-du-certificat-d-aptitude-professionnelle.html#sthash.VketgapY.dpuf  

RCA : 296 candidats à l'assaut du Certificat d'aptitude professionnelle
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 11:21

 

 

 

 

 

 


Paris - AFP / 07 juillet 2014 12h13 - Le regain de tensions en Centrafrique est la conséquence du blocage du processus politique pour stabiliser le pays, actuellement en panne, a estimé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un entretien à l'AFP.


L'arrivée en février de la présidente de transition Catherine Samba Panza n'a pas permis la relance d'un processus politique qui est bloqué, a souligné le ministre français avant son départ lundi pour la Centrafrique, où une dizaine de soldats français de la force Sangaris ont été blessés la semaine dernière lors d'affrontements avec des groupes armés.


Le règlement de tout ça ne peut être que politique, or la politique est en panne, a-t-il estimé.


Les tensions entre communautés restent vives en particulier dans la région de Bambari, à l'est de Bangui, où de violents accrochages ont fait des dizaines de morts fin juin.


Selon M. Le Drian, l'absence de perspective a conduit à la radicalisation de certains groupes parce que l'on ne voit pas se tracer un avenir pour l'ensemble du pays. Mme Samba Panza a beaucoup de bonne volonté, ce n'est pas elle qui est en cause, mais ça n'aboutit pas.


Face à cette impasse politique, Jean-Yves Le Drian a toutefois souligné comme une pointe d'espoir l'initiative des dirigeants des pays d'Afrique centrale réunis fin juin à Malabo, en Guinée équatoriale, qui ont convenu de la mise en oeuvre d'une conférence de réconciliation qui paraît indispensable pour qu'on sorte de la situation désastreuse actuelle.


Environ 2.000 militaires français sont toujours déployés en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, aux côtés de quelque 5.800 soldats d'une force militaire de l'Union africaine, la Misca, pour stopper les massacres intercommunautaires.


(©) 

"Le processus politique est en panne en Centrafrique" : Jean-Yves Le Drian
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 10:53

 

 

 

 

 

07/07/14 (APA)

 

La 5è réunion du groupe international de contact sur la République Centrafricaine (GIC RCA) s’ouvre lundi à Addis-Abeba en Ethiopie, en présence du Premier Ministre centrafricain André Nzapayéké.

 

Les participants à cette réunion vont se pencher sur les derniers développements de la crise en cours et proposer des pistes de solution de sortie de crise.


Cette réunion de deux jours est « capitale » d’autant plus qu’elle se tient à la veille de la tenue du dialogue inter centrafricain de Brazzaville.

 

Le Chef du gouvernement André Nzapayéké, profitera de la tribune de cette réunion pour présenter l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire de son pays et mobiliser la communauté internationale à la cause de la RCA à quelques mois de l’organisation des élections prévues pour février 2015.

 

Prendront part à cette rencontre internationale, le général Babacar Gaye, chef de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) et le Secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’ambassadeur Ahmad Allam Mi et le général Léonard Essongo, représentant du président congolais, médiateur dans la crise centrafricaine. La 4è réunion du GIC RCA s’est tenue à Brazzaville le 21 mars 2014.

 

5è réunion du groupe international de contact sur la Centrafricaine
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 10:45

 

 

 

 

 

07/07/14 (Autre média)

 

Depuis plus d’un an, la Centrafrique est plongée dans un climat de tensions, où de violentes attaques intercommunautaires sévissent sans trêve. Deux camps s’affrontent sans répit : les milices majoritairement chrétiennes anti-balaka et l’ex rébellion Séléka, à majorité musulmane. Le pays peine à voir la fin de ces multiples conflits qui entremêlent tensions religieuses, géographiques et politiques. Alors que 15 soldats français viennent d'être blessés par des éclats de grenade, le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, se rend une nouvelle fois ce lundi à Bangui.

 

Dans ce climat inquiétant, les évêques centrafricains ont lancé un appel le 2 juillet dernier afin d'attirer l'attention sur la situation préoccupante dans laquelle se trouve le pays : « la loi appartient aux détenteurs illégaux d’armes et aux groupes armés, en l’occurrence les ex-Séléka, les anti-balaka, des groupes d’autodéfense, des archers (peuls) de la commune d’élevage d’Ourou Djafoun de Bambari (centre du pays), des Mbararas (nomades tchadiens) et l’armée de résistance du seigneur LRA (guérilla ougandaise) ».

 

Il y a quelques jours, au moins 11 civils ont été tués dans le nord-ouest et le centre du pays lors d’attaques attribuées aux ex-Séléka. Si les violences ne cessent pas, la responsabilité est toujours démentie par un camp comme par l’autre. Les évêques ne cachent pas leur inquiétude et comparent le pays à « une grande prison à ciel ouvert » dans laquelle « les groupes armés écument la campagne en semant le mort ». « Les tueries de masse ont certes diminué à Bangui, mais la république centrafricaine est loin de retrouver sa quiétude d’antan. L’insécurité a encore droit de cité », poursuivent les évêques centrafricains.

 

La population se plaint de l’inaction des autorités. Les soldats congolais et camerounais de la force africaine présents lors de la dernière attaque en date dans le village de Batangafo et qui avait tué trois personnes, ne sont pas intervenus, ont signalé les habitants à Jeune Afrique. Les autorités « ne protègent pas les populations et laissent faire les ex-Séléka. Nous sommes totalement abandonnés. Que les autorités de Bangui, les forces internationales, réagissent rapidement pour freiner ces exactions », a déclaré un habitant du village à cette même source.

 

« Tuer, incendier des maisons, voire des villages entiers, traquer des gens en brousse deviennent désormais des actes anodins et sans poursuite judiciaire. La vie humaine ne semble plus avoir de prix », déplorent les évêques de Centrafrique. En mentionnant le « récent massacre perpétré contre les déplacés du site de la paroisse Notre de Fatima à Bangui », qui avait fait 17 morts donc l’abbé Paul-Emile Nzalé le 28 mai dernier, les évêques centrafricains ne manquent pas de rappeler également les « crimes odieux contre les pasteurs de l’association des églises évangéliques en Centrafrique ».

 

Mathilde Dehestru

 

http://www.aleteia.org/fr/international/article/centrafrique...

 

Centrafrique : « la vie humaine ne semble plus avoir de prix »
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