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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 22:57

 

 

 

 

 

11 juillet 2014

 

Les membres de la Séléka se sont retrouvés ces deux derniers jours à Birao dans le nord- est de la Centrafrique. A l'issue de la rencontre : l'élection d'un nouveau bureau politique avec comme chef Michel Djotodia.

 

L'ancien leader du groupe, devenu entre temps président de transition avant d'être contraint à la démission est réélu à la tête de la Séléka. Le retour aux affaires de Michel Djotodia qui se trouve actuellement en exil au Bénin serait justifié selon l'un des portes parole du mouvement, le colonel Djouma Narkoyo : « C'est lui le fondateur de la Séléka, comme adjoint on a mis Noureddine Adam, secondé par le général Mohamed Moussa Dhaffane. Ce sont nos dirigeants, ce sont eux à l'origine même de la Séléka ».


Toujours selon le colonel Narkoyo, le bureau politique ainsi constitué à l'issue de la rencontre de Birao ferait l'unanimité au sein du mouvement « On a fait déplacer des gens au niveau de Bangui, toutes les huit préfectures que nous contrôlons, chaque responsable était présent, je pense qu'il n'y a pas de problème au sein de la Séléka.»

 
Il y a quelques semaines, Noureddine Adam qui était déjà le numéro 2 du régime Djotodia affirmait que si le contexte politique en Centrafrique était favorable, Michel Djotodia pourrait revenir sur le devant de la scène et contribuer au retour de la paix. Des propos que semblent confirmer cette nouvelle élection, à la tête de la Séléka, de l'ancien dirigeant. Pour ramener la paix en Centrafrique justement une rencontre est prévue à Brazzaville du 21 au 23 juillet prochain.


Une rencontre houleuse en perspective


Il semble par ailleurs qu'aucune décision n'ait encore été prise concernant l’envoi de représentants de la Séléka à la conférence de Brazzaville qui doit se tenir dans quelques jours. A en croire le colonel Narkoyo, une autre rencontre devrait avoir lieu pour permettre au groupe de choisir ses représentants. Mais on sait déjà que Michel Djotodia ne devrait pas être invité. Noureddine Adam, visé par des sanctions onusiennes pour son rôle présumé dans des exactions, ne devrait pas non plus être en mesure de se déplacer, car interdit de voyage.


La rencontre de Brazzaville devrait en principe aboutir à la signature d'un cessez le feu entre Séléka et anti Balaka. Mais déjà les représentants de 59 partis politiques et des trois principaux groupes religieux du pays ont menacé de boycotter cette réunion. Pour eux, l'avenir de leur pays doit être décidé sur le territoire centrafricain. Ils invitent à cet effet le président congolais Denis Sassou N'Guesso, qui fait office de médiateur régional, à organiser une rencontre en Centrafrique.

 

Source: dw.de

 

Liste nouveaux membres direction seleka

 

Président Michel Djotodia Am Nondroko


1er Vice Président chargé des questions de défense et sécurité :Gl Mahamat Nouredine Adam 


2ème vice président Chargé de logistique et de l'administration: Gl Mohamed Moussa Dhafane


3ème Vice Président Charge des questions économique et Financière :Mahamat Taib Yacoub


Conseiller chargé du DDR Abdoulaye Hissene Ramadan


Conseiller Chargé de la culture civique et de la formation:Ousmane Mahamat Ousmane


Secrétaire Général:Moustapha Saboune


Secrétaire Général Adjoint:Hamat Mal Mal Essene


Trésorier Général:Selemane Oumar Garba


Trésorier Général Adjoint:Djouma Ndjaha


1ère Commissaire au compte : Gilbert Toumou Deya


2ème Commissaire au compte:Assane Bouba Ali


Délégués Chargé des relations extérieures :Eric Neris Massi


Délégué charge des affaires juridiques:Mamadou Moussa Dangabo 


Délégués chargé des Affaire Politiques:Mahamat Abbrass


Délégués chargé de la mobilisation des ressources Financières :Haroun Amalas Amlas


Délégués chargé des projets de Développement:Rizgala Ramadan 


Délégués chargé de la promotion Féminine : élogieux Tabane Mahamat 


Délégué charge des affaires culturelle:Abakar Moustapha


Délégués Charge de la jeunesse:Ibrahim Sallet Hamit 


Délégués Charge des Médias et de nouvelles Technologies: Mahamat Ahmat Séid


Délégués Europe : Sabi Mandjo


Délégués Amérique : Abidine Abdou


Délégués Asie : Ibrahim ousman


Délégués Afrique et Monde Arabe : Saleho Ndiaye


Porte parole : Awal Abila

RCA: Un nouveau bureau politique pour la Séléka avec comme chef Michel Djotodia
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 22:48

 

 

 

 


Le moment de cracher cette vérité est peut être arrivée...


Pourquoi l'acharnement des seleka musulmans centrafricains contre les chrétiens et animistes centrafricains et leur massacre ?


Pourquoi la révolte des antibalaka chrétiens et animistes centrafricains ayant occasionné le  massacre de quelques musulmans centrafricains ? 


Autant de questions qui méritent des  réponses sans retenues...


La Seleka (alliance en sango) demeure  toujours aujourd'hui une union des opposants farouches au régime de François Bozize. Elle est composée des anciens libérateurs chrétiens et musulmans, de quelques groupes de rébellion chrétiens et musulmans signataires des divers accords de Libreville et ndjamena, des personnalités indépendantes chrétiennes et musulmans de centrafrique, des ministres chrétiens et musulmans du régimes de Bozize, des partis politiques et leurs leaders regroupés au sein de la coalition FARE 2011, des jeunes chrétiens, animistes et musulmans centrafricains non armés des villes de provinces et ceux de la capitale qui avaient accompagné ou rejoint la horde de la seleka lors de la prise du pouvoir de Bozize  par la force le dimanche 24 mars 2013.


J'étais logé à l'hôtel Leager Plaza de Bangui du 23 mars au 18 avril 2013 et j'ai tout vu... J'ai même été conduit de ma cachette à monsieur Djotodia le 24 mars 2014 à 14:35. Il  m'a  reçu avec respect dû à un ex membre du gouvernement... Les gens étaient  peut être encore gentils et cordiaux à cette date...


J'ai tout vu et tout noté comme d'habitude... J'ai vu le défilé des généraux et hauts gradés des FACA pour faire allégeance au nouveau Président auto-proclamé Michel Djotodia...

J'ai vu des personnalités indépendantes selekistes  beaucoup plus de chrétiens que des musulmans arrivées de France par le vol Air France ayant rejoint Djotodia à Leager Plaza... Ils doivent se reconnaître.


J'ai vu des leaders religieux chrétiens et musulmans venir saluer respectueusement le nouveau Président Djotodia, 


J'ai vu quelques anciens ministres, des députés la majorité présidentielle (régime Bozizé), des membres (hommes et femmes) du parti KNK  prendre part à une grande réunion dînatoire dans le restaurant du Leager plazza avec comme ordre du jour : partage des postes et de siège  au niveau du CNT...


J'ai participé à une réunion présidée par un certain Louis Michel nous conseillant  d'oublier Francois Bozize et une autre réunion présidée par l'ancien Premier Ministre Nicolas Tiangaye pour la désignation d'un représentant du KNK dans son gouvernement dite d'union nationale de la transition. 


J'ai rencontré dans le couloir de l'hôtel mon ancien élève de karaté monsieur Eric Neris (seleka Chrétien) qui m'a présenté les respects dus à un Maître des Arts martiaux... Sachez qu'un Maître vaut dix mères et une mère vaut dix pères... 


J'ai échangé longtemps dans les couloirs de l'hôtel avec deux puissants récents  ministres du régime Bozize (Postes de souveraineté) qui ont rejoint la seleka 

Les plus puissants ministres d'Etat de la seleka (Nourredine Adams, Daffanne, Gazzam Betty, Djono me présentaient leurs  respects à chaque fois qu'on se rencontrait au restaurant de l'hôtel... 

Ces quatre personnalités recevaient le plus souvent des appels de détresse de certaines anciennes grandes personnalités dont une ex première dame qui sollicitaient leur concours pour chasser les pillards de leur domicile. Les ordres étaient immédiatement donnés et les maisons sécurisées avant la grande anarchie qui a suivi quelques mois après après l'arrivée massive des pillards de tout bord.

Des amis et connaissances de mon quartier m'appelaient aussi pour intervenir auprès des grands responsables de la SELAKA pour chasser les pillards. L'ancien ancien DG (chrétien) de la police et quelques des éléments chrétiens et musulmans de la seleka étaient mis sur le terrain à cet effet et les résultats étaient satisfaisants.

J'ai vu énormément des choses...


Le 15 avril 2013 mon père âgé de 97 ans et mon fils ainé coincés dans mon domicile par des pillards puissamment armés ont été sauvés de justesse à ma demande par une équipe de la seleka conduite par le Ministre d'Etat Nourredine Adams en personne sur insistance de monsieur le ministre d'Etat Gazzam Betty que j'ai contacté sur place à l'hôtel.


Le 18 avril 2013,  je quittais librement le pays avec toute ma famille après le pillage organisé de mon domicile et de mon hôtel en construction... 

À cette date il n'y'a avait pas de massacre et de crime sur la population civile à Bangui comme en provinces (peut être que je me trompe).


Les antibalakas (animistes et chrétiens ruraux) révoltés, car ayant tout perdu à cause de la coalition  Seleka  et les jeunes musulmans centrafricains armés pour leur propre sécurité ne sont nullement les responsables du chaos et des odieux crimes qui continuent d'endeuiller les familles centrafricaines et toute la Patrie... 
Ils sont aussi les victimes directes et indirectes de la Coalition Seleka (animiste, chrétiens et musulmans) dont les responsables civils, militaires et politiques  sont faciles à identifiés...


Les vrais antibalaka ruraux et les jeunes musulmans centrafricains armés, en excluant les terroristes manipulateurs et calculateurs qui s'y cachent, ont toujours agit par instinct de conservation...


Le grand complot ....


À SUIVRE ......


Le reste sera dévoilé si possible durant le dialogue inclusif  pour la réconciliation nationale ....


11 juillet 2014.


Fidèle Gouandjika.

Ancien ministre

La vérité est bonne à dire et toute la vérité ! par Fidèle Gouadjika
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 17:26

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-07-11 15:56:53 - Le président de la Communauté islamique centrafricaine (CICA), l’Imam Oumar Kobine Layama, a déploré, vendredi à Bangui, la ‘’crise sans précédent’’ dans laquelle se trouve son pays, soulignant que cette situation a amené l’instance qu’il dirige à ‘’réorienter ses actions vers la consolidation de la paix et la réconciliation nationale’’.


L'Imam de la mosquée de Combattant donnait une conférence de presse à sa résidence de Ngarabga dans le 7è arrondissement de Bangui pour faire le bilan à mi-parcours de son mandat miné d'abord par des crises internes et les affrontements interreligieux, d'où, comme il l'a dit, la réorientation de ses activités vers la cohésion sociale.

''Notre institution, de 1992-2009, a connu des évolutions en dents de scie, des coups bas pour évincer les précédents présidents. C'est pourquoi la CICA ne peut pas mettre en en œuvre son programme de développement au service de la communauté musulmane centrafricaine'', a-t-il dit.


''Après notre élection (le 10 juillet 2010), nous avons procédé à la restructuration des organes de base de la communauté et conduire la CICA à se retrouver avec les autres confessions religieuses à contribuer à construire la paix'', a ajouté l'Imam dont le mandat à la tête de la CICA prend fin l'année prochaine.

 

 http://apanews.net/news/fr/article.php?id=608322#sthash.8r5LH99G.dpuf

Le président de la communauté islamique peiné par la ''crise sans précédent'' en RCA
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 17:21

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-07-11 14:29:11- Les membres du Groupe 8, organe de suivi du Groupe international de contact sur la République Centrafricaine (GIC-RCA), conduits par le représentant du président congolais, médiateur dans la crise centrafricaine, le général Léonard Essongo, se sont entretenus jeudi avec le bureau du Conseil national de transition (CNT) dirigé par sa vice-présidente Léa Koyaasoum Doumta.


La rencontre s'est déroulée au siège du parlement de transition à Bangui.


Selon une source officielle, il était question de la présentation du Groupe 8 au bureau du Conseil national de Transition (CNT), de faire un compte-rendu des réunions extraordinaire des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la cinquième réunion du GIC-RCA d'Addis-Abeba du 7au 8 juillet 2014. 


« Le groupe de 8 a été mis en place récemment au sortir de la quatrième réunion de Groupe international de contact sur la RCA (GIC-RCA) de Brazzaville du 21 au 22 mars 2014», a expliqué le général Jean Marie Michel Mokoko, chef de la MISCA, au sortir de l'audience.


Il a indiqué que le groupe suit sur le terrain, pour le compte du GIC-RCA, l'évolution de la situation à travers l'exécution de la feuille de route de la transition ainsi que la participation de la communauté internationale qui vient en appui aux autorités de transition.

« Nous avons préparé un ordre du jour précis que nous avons soumis aux deux médiateurs qui l'ont naturellement validé. Cet ordre de jour portait sur les thèmes à verser à la discussion du forum de Brazzaville du 21 au 23 juillet prochain», a-t-il rappelé.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=608304#sthash.HfFtlnOw.dpuf

Le Groupe de contact sur la Centrafrique s'entretient avec le CNT
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 15:20

 

 

 

 

 

par RFI 11-07-2014 à 16:09

 

La Seleka vient d'achever son assemblée générale qui se déroulait, ces deux derniers jours, à Birao dans l'extrême nord-est de la Centrafrique. Les cadres du mouvement étaient réunis pour constituer son nouveau bureau politique avec à l'arrivée assez peu de nouvelles têtes dans cet organigramme.

 

C'est Michel Djotodia qui est reconduit à la tête de la Seleka au terme de cette réunion de Birao. L'ancien président de la transition vit en exil au Bénin depuis sa démission en janvier 2014.

 

En dessous de Michel Djotodia, on retrouve Noureddine Adam. Celui qui était déjà le numéro 2 du régime Djotodia, visé par des sanctions onusiennes pour son rôle présumé dans des exactions, semble reprendre la main. Le troisième homme, c'est Mohamed Moussa Dhaffane. Il occupait déjà ce poste de deuxième vice-président avant de tomber en disgrâce, il y a un an. La Seleka alors au pouvoir l'avait arrêté l'accusant de préparer des actions de déstabilisations. Il semble que ces griefs soient oubliés. Au total, plus d'une trentaine de noms constituent ce bureau politique.

 

Qui pour représenter la Seleka à Brazzaville ?

 

Au terme de cette assemblée générale, Nourredine Adam apparaît comme le grand vainqueur. C'est lui qui avait convoqué cette réunion de Birao et obtenu qu'un certain nombre de cadres réticents se résignent à s'y rendre. En revanche, il faudra attendre encore un peu pour savoir s’il est parvenu à reprendre la main sur le mouvement qui s'était émancipé de sa tutelle s'est dernier mois et si les divergences et les conflits internes qui tiraillent la Seleka depuis quelques mois sont terminés.

 

En tous les cas, la Seleka a un rendez-vous important. Celui de Brazzaville, du 21 au 23 juillet prochain où elle est censée signer solennellement un cessez-le-feu avec les anti-balaka. Reste à savoir qui représentera la Seleka au Congo. Il est en effet difficile aujourd’hui d'imaginer Nourreddine Adam, interdit de voyager par l'ONU, se rendre au Forum ou encore Michel Djotodia qui ne devrait pas recevoir d’invitation officielle du médiateur Denis Sassou-Nguesso.

 

 

 

RCA : à Birao, Michel Djotodia reconduit à la tête de la Seleka
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 15:12

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-07-11 13:27:28 - José Richard Pouambi a été élu président du Haut Conseil de communication de la Transition (HCCT), a-t-on appris vendredi à Bangui au terme d’une réunion de l’instance qui élisait à l’occasion son bureau constitué de trois membres.


Ainsi, outre le président, le bureau du HCCT comprend un Vice-président ( Tita Samba Solé) et un rapporteur général (Françoise Doninguin).


Fort de huit membres, le HCCT a pour principale mission de ‘'rappeler tous les organes de presse au strict respect de leurs cahiers de charge, au respect de la déontologie et de l'éthique'', a confié à APA José Richard Pouambi.


Selon le 5è président du HCCT de transition, seul le respect des textes réglementaires épargnera les hauts conseillers de la poursuite judiciaire. 


Quant à la délivrance des autorisations de publication et l'attribution des fréquences sujette à des poursuites judiciaires, dont le procureur général a fait mention lors de la prestation de serment, il a déclaré : ‘'les dossiers passent toujours par le ministère de la communication, avec qui nous allons travailler en synergie. Et le HCC ne peut statuer sur ces documents après l'avis technique des experts du département de la communication. Pour cela il n'y a pas de souci à se faire''. 


L'élection des huit membres du HCCT a été entérinée le 20 mai par un décret présidentiel et ils ont prêté serment le 9 juillet.

 

 http://www.apanews.net/article_read-608299-rca-joseichard-pouambi-nommeredent-du-hcct.html#sthash.6QNQGna4.dpuf

RCA : José Richard Pouambi nommé président du HCCT
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:04

 

 

 

 

 

(France Info 11/07/14)

 

L’ONG a publié jeudi un rapport inhabituel sur la Centrafrique dans lequel elle liste des noms de criminels présumés. Son dossier est intitulé "RCA, il est temps de rendre des comptes".

 

La Centrafrique s’enfonce un peu plus dans le chaos. En début de semaine, dans le centre du pays, 26 civils ont été massacrés dans une église de Bambari, où ils s’étaient réfugiés par des ex-Sélékas. Les milices chrétiennes continuent, elles, de s’en prendre aux musulmans, qui ont quasiment disparus de la capitale. Ces enchainements de violence se déroulent dans une totale impunité. C’est le cœur du problème, selon Amnesty International qui sort un rapport précis et nominatif.

 

Des noms et des témoignages

 

Des dizaines de noms sont listés dans ce dossier. On y trouve des combattants de l’ex-Sélékas, l’ancienne rébellion à majorité musulmane. Certains sont bien connus, comme le commandant Nourédine Adam. Des noms de combattants chrétiens anti-Balakas figurent aussi sur la liste comme Levy Yaketé, il coulerait des jours tranquilles en France. Les noms sont accompagnés de localisation et de dates d’exactions. La liste est accompagnée de récits de victimes et de témoins qui expliquent comment les auteurs de ces violences circulent en toute liberté ou bien s’évadent sans difficultés lorsqu’ils sont arrêtés.

 

Une liste justifiée par Amnesty International

 

La désignation nominative ne relève pas des habitudes des ONG et en particulier d’Amnesty International. Christian Mukosa, l’un des auteurs du rapport, s’explique :

 

Pour contribuer à enrayer le cycle de l’impunité en Centrafrique, la mise en place de la Minusca est très attendue. La force de paix de l’ONU avec 12.000 hommes doit être déployée à partir du 15 septembre 2014.

 

Mathilde Lemaire

 

http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/centrafrique-amn...

 

 

NDLR : Tant que des individus qui se disent anti-balakas continueront à tuer des musulmans et des peuls à travers le territoire et aller tranquillement se réfugier après leur forfait dans les églises et que ceux-là mêmes qui prétendent être leurs coordonnateurs généraux diront ne pas reconnaître ces mêmes prétendus anti-balakas criminels ou n’avoir pas d’anti-balakas dans la zone, la signature d’un cessez le feu à Brazzaville entre les leaders Séléka et anti-balaka dont l’idée est dans l’air ne fera pas cesser pour autant les assassinats de musulmans par des bandits de grands chemin que certains malheureusement qualifient à tort de milices chrétiennes. C’est la présence dans les églises et autres cathédrales de ses  voyous qui se fondent aisément et impunément dans la population de nombreux innocents qui y sont réfugiés qui génèrent inutilement de la tension et crée continuellement des troubles avec des miliciens musulmans qui veulent venger leurs proches et victimes. Prendre conscience de cela serait déjà un début de solution. 

Centrafrique : Amnesty International cible des criminels
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 11:32

 

 

 

 

 

11/07/14 (RFI)

 

En République centrafricaine, les représentants de 49 partis politiques et ceux de la plateforme religieuse font entendre leur voix, à 10 jours du forum prévu à Brazzaville. Dans une déclaration commune ils expriment leur souhait de voir l'avenir de la Centrafrique discuté en Centrafrique même. Ils appellent la communauté internationale à les impliquer davantage et à toutes les étapes dans les décisions qui touchent au processus de réconciliation. Cyriaque Gonda du PNCN (Parti national pour un Centrafrique nouveau) est le porte-parole des 49 partis signataires de cette déclaration. Il est l'invité de RFI.

 

RFI : Cyriaque Gonda, la déclaration commune est-elle un non définitif au forum de Brazzaville ?

 

Cyriaque Gonda : Non, ce n’est pas un non définitif au forum de Brazzaville. On nous dit qu’il faut aller discuter de la résolution de la crise centrafricaine et nous pensons que la résolution de la crise centrafricaine doit se passer ici sur le sol centrafricain, devant le peuple centrafricain qui est la première victime.

 

Comme pour Ndjamena, au début de l’année en janvier, un refus pourrait être suivi finalement d’une acceptation de se rendre à Brazzaville ?

 

C’est aussi une réaction à ce que nous avons appelé une déportation à la bétaillère! Le CNT a été déporté là-bas pour décider du dégagement du président Djotodia et de son Premier ministre. Nous avons pensé qu’on pouvait le faire en sol centrafricain.

 

Il est question dans cette déclaration d’humiliation. Le mot est très fort !

 

Quand il y a eu des crises dans le monde ; le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Burundi, le Kenya, etc, etc, on n’a jamais assisté à un spectacle. Nous, on a déporté toute une Assemblée nationale provisoire, c'est-à-dire le Parlement provisoire de la transition. Quelque part, c’est une question de principe. On pouvait le faire tranquillement dans notre pays.

 

La mise à l’écart de la présidente Catherine Samba- Panza à Malabo, fin juin, ça aussi, c’est une goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et qui conduit à cette déclaration ?

 

Une concertation en marge du 23ème sommet de l’Union africaine ne devait pas se passer en la mettant ainsi si vous voulez dans le couloir.

 

Les représentants des partis opposés au forum de Brazzaville ont été reçus hier à la présidence. La présidence qui dit Brazzaville n’est que le début du processus, tout ne va pas se décider hors de Bangui. Vous n’êtes pas sensible à cet argument ?

 

Nous sommes très sensibles. Car elle nous a donné des éléments que nous n’avions pas eus, simplement des déclarations des communautés conjointes, des communautés finales, etc. Et donc à partir de là nous allons nous retirer. Je viens de convoquer une réunion le samedi des quarante-neuf partis et de la plateforme de construction religieuse. Nous allons donc nous retrouver samedi, nous allons aviser. Mais nous n’excluons pas notre participation si ce n’est qu’un début, c'est-à-dire la consécration d’un cessez-le-feu du déclenchement du désarmement. Nous n’excluons pas notre participation, mais s’il s’agit de discuter des problèmes de la réconciliation de notre pays , on doit le faire sur le sol centrafricain.

 

Si on aboutit à un cessez-le-feu entre Seleka et anti-balaka, vous craignez que cela ne marginalise peut-être encore la classe politique centrafricaine ?

 

La crise qui existe en République centrafricaine c’est une crise politique. Le cessez-le-feu entre deux milices qui ne sont pas les forces armées de notre pays ne nous engage en rien. On veut que ces forces néfastes soient désarmées.

 

Le remaniement gouvernemental a un peu tardé. Quel gouvernement faut-il aujourd’hui à la Centrafrique ?

 

La crise, elle est politique, la thérapie appropriée est politique. C’est les hommes politiques qui doivent être à côté d’un Premier ministre suffisamment impliqué. Mais nous ne voudrions pas qu’il y ait un gouvernement qui soit établi sur la base de représentativités confessionnelles, religieuses, partisanes et ethniques. Nous avons été catégoriques et nous l’avons exprimé à la présidente.

 

Craignez-vous que le cessez-le-feu en préparation ne se traduise finalement par une forme d’impunité pour ceux qui ont commis des crimes depuis le début de la crise ?

 

On ne doit pas laisser le bourreau du peuple centrafricain impuni. Le fait que les gens utilisaient le processus de réconciliation comme, si vous voulez des possibilités de blanc-seing par rapport à leurs crimes, il sait que la République centrafricaine retombe toujours dans ce cycle infernal de conflits.

 

Vous parlez de désarmement. Faut-il réarmer les FACA ? Il en a été question en début de semaine à Addis-Abeba, d’une demande de levée de l’embargo onusien.

 

Nous avons vu les limites des Sangaris, nous avons vu les limites de l’intervention des forces de la Misca. Il n’y a que les FACA [les Forces armées centrafricaines] qui connaissent bien la République centrafricaine. Elles, seules, connaissent là où sont les anti-balaka, elles, seules, connaissent là où sont les Seleka. Elles, seules, seraient capables d’amener la sérénité et la sécurité au peuple centrafricain.

 

Propos recueillis par Nathalie Amar

 

http://www.rfi.fr/emission/20140711-cyriaque-gonda-leader-pa...

Cyriaque Gonda, leader du Parti National pour un Centrafrique Nouveau
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 11:27

 

 

 

 

 

11/07/14 (AFP)

 

Les 65 convives d'une soirée arrosée de Bangui croyaient avoir fait une bonne affaire en achetant à bas prix des poulets, mais, quelques heures après, ils se tordaient de douleur : les poulets, importés par la route via le Cameroun étaient avariés, ils avaient décongelé en chemin.

 

"Mon mari faisait partie des convives. Ils se tordaient de douleurs abdominales et de diarrhées. Cela a duré trois jours", raconte à l'AFP Béatrice Toté. La cargaison avariée, destinée à la destruction, avait été volée par des hommes armés qui l'avait mise en vente sur le marché.

 

Ce fait divers illustre la précarité et l'insécurité alimentaires dont souffrent les 4,5 millions de Centrafricains, plongés dans un conflit interminable, qui détruit la production agricole et les rend dépendants d'importations depuis le port camerounais de Douala, sur une route longue et dangereuse, "coupée" par les attaques de groupes armés.

 

"Il y a des individus armés incontrôlés qui sévissent. Quand ils vous tombent dessus vous perdez tout (...) Pour ne pas faire les frais de l'insécurité, on croise les bras et on attend", déplore Charles Mandjao, commerçant s'approvisionnant au Cameroun.

 

"On nous demande de voyager en convoi. Mais nous transportons des denrées périssables, et le fait d'attendre (qu'il y ait assez de camions pour former le convoi, ndlr) nous défavorise", renchérit Ahmed Aroun, camionneur sur le corridor Douala-Bangui.

 

- "Insécurité alimentaire" -

 

Certes, la Centrafrique, à l'histoire chaotique marquée de mutineries, rébellions et coups d'Etat depuis 30 ans, n'a pas attendu l'actuel conflit débuté en mars 2013 avec la chute du président François Bozizé, pour pointer aux derniers rangs du classement de l'Indice de développement humain de l'ONU.

 

Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), "avant même la crise, 30% des Centrafricains étaient en insécurité alimentaire, ce qui veut dire qu'ils n'avaient pas accès à de la nourriture en quantité et qualité suffisantes".

 

Mais depuis le début du conflit, marqué par des affrontements inter-communautaires entre ex-rébellion Séléka et milices anti-balaka et d'incessantes attaques contre les civils, la situation s'est dramatiquement aggravée.

 

"La production agricole a chuté, les prix des denrées ont augmenté ainsi que les cas de malnutrition", précise le PAM.

 

Sur les marchés, aucun produit n'est épargné par l'inflation: viande, manioc, légumes, y compris ceux dits de première nécessité, huile, lait, farine de blé.

 

"Actuellement il faut au moins 9.000 francs CFA par jour (14 euros) pour 2 kg de viande contre 6.000 FCFA avant pour alimenter convenablement une famille nombreuse", déplore une mère, Milène Yakéka.

 

"Même le tas d'oignons de 300 FCFA hier est passé à 500 FCFA, renchérit Elisabeth Moïna: parfois le soir on se contente de bouillie accompagnée de beignets et on s'endort".

 

A l'hôpital communautaire de Bangui, les malades se plaignent de l'irrégularité des repas. "Un jour on est alimenté, l'autre non. Il faut compter sur la solidarité familiale", confie une patiente sous couvert d'anonymat.

 

- "Etudier le ventre vide" -

Les enfants sont particulièrement vulnérables. Au centre pédiatrique de Bangui, le nombre de cas de malnutrition aigüe sévère a été multiplié par trois, selon le PAM.

 

Le PAM a mis en place un programme de cantines scolaires depuis juin et nourrit 50.000 écoliers dans 44 écoles de Bangui.

 

"On ne peut pas étudier correctement quand on a le ventre vide, beaucoup de ces enfants venaient sans avoir mangé. Donc c'est effectivement pour augmenter la fréquentation scolaire mais aussi pour atteindre ces enfants qui ont besoin d'être nourris correctement', explique Donaig Le Du, chargée de communication au PAM à Bangui.

 

Cette aide motive un retour massif à l'école, constate Joseph Regapa, directeur d'école: "les enfants qui sont dans les sites des déplacés sont revenus, aussi ceux qui sont dans les zones à haut risque".

 

En province, le principal obstacle à l'aide est l'accès aux populations, d'abord en raison de l'insécurité mais aussi de l'état des routes, surtout en saison des pluies.

 

Les humanitaires assistent aussi les réfugiés, au Cameroun et au Tchad, et dans une moindre mesure, au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo.

 

Certains ont souvent marché des semaines, voire des mois dans la brousse avant d'atteindre la frontière, épuisés.

 

Pour préparer l'avenir, les agences de l'ONU distribuent aussi outils et semences pour l'actuelle saison de plantation. En précisant bien aux destinataires affamés que ces graines sont destinées à être plantées, pas mangées de suite.

Les Centrafricains ont faim
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 11:25

 

 

 

 

 

GENEVE, 11/07/14 (Xinhua) -- Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé une fois de plus jeudi toutes les parties au conflit en République centrafricaine à "respecter la population civile et les blessés, qu'ils soient combattants ou non".

 

"Nous demeurons vivement préoccupés par la situation humanitaire à laquelle fait face la population centrafricaine, et nous nous attelons sans relâche à y répondre, en collaboration avec la Croix-Rouge centrafricaine et aux côtés d'autres organisations humanitaires", a déclaré Jean-François Sangsue, chef de la délégation du CICR en République centrafricaine, dans un communiqué de cette organisation dont le siège se situe à Genève.

 

"Nous réitérons nos appels au respect du droit international humanitaire et des règles les plus élémentaires d'Humanité auprès de tous ceux qui ont une influence sur le sort des civils, des malades et des blessés", a-t-il noté.

 

La ville de Bambari, dans le sud de la Centrafrique, et ses environs ont été récemment secoués par des violences qui ont de graves conséquences humanitaires pour la population. Fin juin, des violences ont causé des dizaines de morts et de blessés, et entraîné le déplacement massif de plusieurs milliers d'habitants vers des sites proches des lieux de culte ou des positions militaires internationales.

 

Actuellement, le CICR oeuvre pour la distribution non seulement de vivres et de l'eau aux personnes déplacées, mais aussi de semences et d'outils à celles qui ont pu revenir chez elles.

Le CICR se préoccupe de la violence en Centrafrique
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