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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 11:55

 

 

 

 

 

Par Lefigaro.fr avec AFP  24/07/2014 à 13:02

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a appelé aujourd'hui les différents groupes armés de Centrafrique à "respecter la parole donnée", au lendemain de la signature à Brazzaville d'un accord de cessez-le-feu entre la Séléka à dominante musulmane et les anti-balaka majoritairement chrétiens.


"Je salue la signature à Brazzaville de l'accord de cessation des hostilités", a déclaré Laurent Fabius, en rendant hommage à "la détermination" de la présidente de transition Catherine Samba Panza"Les participants au forum de Brazzaville ont pris l'engagement de renoncer à la violence, pour faire repartir la République centrafricaine sur de nouvelles bases. Cet engagement doit être soutenu", a-t-il poursuivi. "Il s'agit maintenant de répondre aux attentes de la population centrafricaine, en respectant la parole donnée et en mettant en oeuvre le processus de désarmement. Il s'agit aussi, pour toutes les parties prenantes, de poursuivre le dialogue politique et d'assurer le succès de la transition devant conduire aux élections", a-t-il conclu.


Le forum de Brazzaville pour la paix en Centrafrique a accouché péniblement hier soir d'un accord de cessez-le-feu, le premier après huit mois d'un déchaînement de violences intercommunautaires, mais sa capacité à durer est déjà mise en doute. L'accord a été signé par des représentants des deux principaux belligérants : la Séléka, à dominante musulmane, et les milices anti-balaka, formées majoritairement de combattants chrétiens, ainsi que par des représentants politiques, religieux, ou civils centrafricains et des parrains étrangers, comme le président congolais Denis Sassou Nguesso. Le résultat des négociations dans la capitale congolaise est très en-deçà des objectifs annoncés et a été obtenu grâce à une forte implication de la médiation congolaise pour obtenir l'adhésion de l'ex-rébellion Séléka, qui s'était retirée très rapidement des discussions et demandait une partition de la Centrafrique.

Centrafrique : "respecter la parole" (Fabius)
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Centrafrique-Presse.com
24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 11:44

 

 

 

 

 

par RFI 24-07-2014 à 09:44

 

Le Forum de Brazzaville pour la paix en Centrafrique s'est achevé mercredi soir par la signature d'un accord de cessez-le-feu a minima, loin des objectifs fixés. L'accord a été signé par une quarantaine de représentants, centrafricains et étrangers. Mais déjà, des voix se font entendre pour dénoncer le texte, notamment au sein de la Seleka.

 

Pour Denis Sassou-Nguesso, le président congolais et médiateur de la crise centrafricaine, il y avait de la satisfaction après cette signature : « Il fallait bien commencer par la cessation des hostilités. Les engagements qui viennent d’être pris constituent les fondations, les repères pour un long processus à poursuivre et à consolider en terre centrafricaine ».

 

Les deux premiers à parapher l'accord de fin des hostilités ont été Mohamed Moussa Dhaffane, pour la Seleka, et Patrice-Edouard Ngaissona, pour les anti-balaka. Par ce texte, les deux groupes armés s'engagent à mettre un terme aux exactions, à cantonner leurs hommes, à lever les barrages et à permettre la libre circulation dans les zones qu'ils contrôlent. Mais rien ne semble prévu pour le désarmement. Au vu des conditions de son accouchement, la question de la viabilité de cet accord minimal se pose d’ores et déjà.

 

Signera, ne signera pas ? Jusqu'au dernier moment, la délégation Seleka aura laissé planer le doute. Et il aura fallu une audience chez Denis Sassou Nguesso pour débloquer les négociations gelées par les conditions posées par la Seleka, et rejetées en bloc par les autres parties et les médiateurs internationaux.

 

Un accord arraché de haute lutte, ce qui n’a rien de surprenant pour Abdoulaye Bathily, le représentant spécial des Nations unies pour l'Afrique centrale : « Ce pays meurtri par une des crises les plus graves de l’Afrique contemporaine ne pouvait pas, et nous nous y attendions, se régler d’un clin d’œil. Il fallait un travail en profondeur avec les acteurs pour les convaincre de la nécessité de l’arrêt des violences et des hostilités. Maintenant, le plus difficile reste encore à faire avec naturellement la question du désarmement ».

 

Vieilles revendications

 

Dès le début des travaux, en effet, en jetant sur la table des négociations la question de la partition du pays, les délégués de la Seleka étaient à deux doigts de torpiller le Forum de Brazzaville. Était-ce là leur intention, ou souhaitaient-ils faire avancer de vieilles revendications comme la primature dans le prochain gouvernement, ou encore une intégration de leurs éléments dans la future armée ?

 

Le plus difficile maintenant, va être de faire appliquer cet accord, comme l’explique l’ancien Premier ministre, Anicet Dologuélé : « Le processus qui démarre devra être suivi avec beaucoup d’attention par tous les participants au Forum de Brazzaville pour qu’il y ait des résultats tangibles pour le pays ».

 

Si certains observateurs émettent des doutes quant à la capacité de la chaîne de commandement anti-balaka à faire appliquer l'accord par sa base, ils sont encore plus dubitatifs à propos de la Seleka. À Brazzaville, comme en Centrafrique ou au Bénin, cette semaine, l'ex-rébellion est apparue incapable de masquer ses divisions. Des divisions qui risquent d’ailleurs de réduire à néant l’accord trouvé à Brazzaville

 

Fractures au sein de la Seleka

 

À peine signé à Brazzaville par le numéro 3 de la Seleka, le porte-parole du bureau politique de l’ex-rébellion dénonçait en effet le texte, affirmant qu'il n’engageait que ses signataires et pas la Seleka. « Nous ne reconnaissons pas cet accord, qui ne nous engage pas » déclarait ainsi à RFI Habylah Awal, au moment même où le texte était pourtant signé. « Nous sommes suffisamment représentatifs pour faire appliquer l'accord », lui a rétorqué Mohamed Dhaffane, pour rassurer mercredi soir, ceux qui doutent de la viabilité du texte signé à Brazzaville.

 

Cet épisode montre clairement les fractures qui existent au sein de la Seleka, sur les questions essentielles. Déjà, mercredi soir Habylah Awal apparaissait réticent à la signature d’un accord, soutenant toujours la position, toujours défendue alors par Dhaffane, de la partition du pays. Dans un entretien accordé à RFI, il expliquait qu’il n’était « pas question de signer un accord avec les anti-balaka, tant qu'ils ne demandaient pas pardon à la communauté musulmane ».

 

En renonçant à la partition et en acceptant de signer l'accord, Dhaffane a-t-il contrevenu aux ordres reçus à Cotonou de Michel Djotodia à la veille du forum ? « La partition est une menace que brandissent Djotodia et Nourredine pour éviter les sanctions et les poursuites. Mais même avec leurs hommes à Birao, ils sont minoritaires aujourd'hui », estime un cadre du mouvement. D'un côté la partition, de l'autre, la paix avec les anti-balakas et le partage du pouvoir : l'ex-rébellion est à l'heure du choix.

Brazzaville: à peine signé, l'accord sur la Centrafrique déjà menacé (RFI)
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 10:42

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE AFRIQUE

 

A la Une: la signature de l'accord de Brazzaville

 

Frédéric Couteau (RFI) jeudi 24 juillet 2014

 

 Un accord de cessez-le-feu, donc, pour la Centrafrique. Un accord qui reste très fragile, souligne le site d’information La Nouvelle Centrafrique : « après moult tergiversations, menaces de rupture des discussions, absences répétées, les Seleka ont finalement signé en début de soirée l’accord de fin des hostilités avec les anti-balaka et quatre autres groupes armés. […] L’image restera sans doute dans les mémoires, relève La Nouvelle Centrafrique. Mohamed-Moussa Dhaffane pour les Seleka et Patrice Ngaïssona, pour les anti-balaka, sont venus signer l’accord, main dans la main. »

 
Pour ce qui est du contenu, rapporte le site centrafricain, l'accord consiste en « neuf articles obligeant les parties signataires à cesser les crimes, les exécutions sommaires, les tortures ou les incendies de villages. Plus de barrages illégaux : le pouvoir central doit avoir accès à l’ensemble de l’étendue du territoire. Les signataires, en outre, s’engagent à cantonner leurs hommes, à cesser les administrations parallèles. »

 
Commentaire de La Nouvelle Centrafrique : « Le document de paix, basé uniquement sur la bonne foi de ses signataires, sera très vite mis à l’épreuve sur le terrain. Du côté anti-balaka, sans ligne de commandement, et surtout étant une nébuleuse hétéroclite avec de nombreux chefs de guerre en province, beaucoup redoutent déjà que ces derniers n’en tiennent pas compte si leurs intérêts partisans étaient en jeu. Les tergiversations, également, des Seleka ne sont pas non plus une garantie pérenne. »

 
De son côté, le site Centrafrique-presse n’est pas non plus très optimiste. « C’est uniquement pour sauver la face au président congolais et médiateur de la crise centrafricaine Denis Sassou-Nguesso que malgré elle, contrainte et forcée, la délégation de la Séléka a été obligée de co-signer le fameux accord de cessation des hostilités avec les anti-balaka, annoncé avec tambours et trompettes depuis Bangui avant la tenue du forum de Brazzaville ». Dès lors, s’interroge Centrafrique-Presse, « quelles sont les chances qu’un accord signé dans de telles conditions soit mis en œuvre et respecté une fois tout ce beau monde revenu au bercail ? Quasiment nulles ! »

 
Sauver la face ?

 
« Forum de Brazzaville : un accord malgré tout », titre le site Guinée Conakry Infos, qui exprime également ses doutes. En effet, estime le site guinéen, « pour beaucoup, cet accord sert davantage à camoufler l’échec du Forum qu’à faire taire les armes en RCA. Une impression d’autant plus compréhensible que les participants, pressés d’en finir avec ce sommet qui a failli aggraver le problème centrafricain, ne se sont même pas penchés sur la question du désarmement ! […] Pour le président congolais Denis Sassou-Nguesso, il fallait sauver la face à travers ne serait-ce qu’un simulacre de cérémonie de signature de l’accord. […] Catherine Samba-Panza et les autres Centrafricains héritent donc de “la patate chaude” ».
 
« C’est comme le retour à la case départ, estime le site Internet guinéen. Ils devront faire comme si Brazzaville n’avait pas existé. Parce que même les signataires de l’accord d’hier n’y croient que du bout des doigts… Les débats du forum manquant souvent de sérénité, ils ont comme conscience d’avoir davantage répondu aux exigences d’une photo officielle. La véritable cessation des hostilités en RCA n’est que l’aboutissement d’un processus qui reste à reprendre à l’intérieur du pays. La présidente de la Transition devra en être l’initiatrice et la coordinatrice. Pour cela, il lui faudra se montrer à la hauteur des espoirs qu’elle a incarnés lors de son investiture. »
 
Enfin, L’Observateur Paalga affiche, lui, un optimisme mesuré : « Depuis hier, l’espoir est de retour, même si le plus dur reste à venir. En effet, la Séléka a renoncé à ses visées sécessionnistes, en signant ledit accord de cessation des hostilités avec les anti-balaka. En contrepartie, le mouvement sélékiste aurait obtenu le principe de partage du pouvoir. Si tel est le prix à payer pour préserver l’intégrité territoriale de la Centrafrique, c’est tant mieux. […] Reste à Dame Catherine de Bangui, conclut L’Observateur, une fois rentrée au pays, à brûler des cierges pour exorciser à jamais les démons de la violence. Car c’est à l’épreuve du terrain que l’on mesurera le degré de sincérité des parties prenantes à cet accord devant prendre effet à partir de sa date de signature. » C’est-à-dire depuis hier…

 

 

FORUM DE BRAZZAVILLE : Un accord malgré tout

 

24.07.2014 00:22 par www.guineeconakry.info 

 

En dépit de tous les problèmes et de la méfiance qui ont caractérisé la rencontre, les organisateurs du forum autour de la crise centrafricaine ont poussé dans le sens d’un accord. Formellement, ex-Séléka, démarchés toute la journée d’hier, et anti-Balaka se sont engagés en faveur de la cessation des hostilités. Mais pour beaucoup, cet accord sert davantage à camoufler l’échec du forum qu’à faire taire les armes en RCA. Une impression d’autant plus compréhensible que les participants, pressés d’en finir avec ce sommet qui a failli aggraver le problème centrafricain, ne se sont même pas penchés sur la question du désarmement !

 

Ouf ! Pourrait souffler la diplomatie congolaise. En effet, la signature de l’accord formel d’hier est, pour elle, un motif de soulagement. Parce qu’autrement, elle est passée tout près d’un  échec aussi cuisant qu’humiliant. Et c’est d’ailleurs pourquoi, elle s’est investie durant toute la journée d’hier, pour que la délégation des ex-Séléka revienne à la table de négociation.

 

Pour le président congolais, il fallait sauver la face à travers ne serait-ce qu’un simulacre de cérémonie de signature de l’accord. L’important n’est pas de savoir, si l’accord en question aura un quelconque impact sur le terrain. Cela ne regarde plus que les Centrafricains. Pour le Congolais, ce qui importait c’était de sortir de cet engrenage politique, la tête relativement haute.

 

Catherine Samba Panza et les autres Centrafricains héritent donc de ‘’la patate chaude’’. C’est comme le retour à la case-départ. Ils devront faire comme si Brazzaville n’avait pas existé. Parce que mêmes les signataires de l’accord d’hier n’y croient que du bout des doigts… Les débats du forum manquant souvent de sérénité, ils ont  comme conscience d’avoir davantage répondu aux exigences d’une photo officielle. La véritable cessation des hostilités en RCA n’est que l’aboutissement d’un processus qui reste à reprendre à l’intérieur du pays.

 

La présidente de la Transition devra en être l’initiatrice et la coordinatrice. Pour cela, il lui faudra se montrer à la hauteur des espoirs qu’elle a incarnés lors de son investiture. Faire valoir une autorité fondée sur la confiance et l’assurance à destination de tous les acteurs, Catherine Samba Panza devra se montrer réaliste et reconnaître que le sommet de Brazzaville n’a pas produit les résultats escomptés.

 

Conséquemment, elle devra faire des consultations larges auprès de l’ensemble des forces vives de son pays, en vue non seulement d’identifier les principaux maux, mais aussi la démarche qui fera se réconcilier les Centrafricains. Aucun avis ne doit être négligé et toutes les entités sociopolitiques doivent compter.

 

Cela doit être un défi personnel aussi. Pour le relever, elle ne devra se fier qu’à l’intérêt supérieur et ultime de la nation centrafricaine. Elle devra comprendre quand, il faut faire montre d’humilité et de pardon, mais ne jamais flancher quand la fermeté est nécessaire. En agissant de la sorte, elle cessera enfin d’être le ‘’jouet’’ qu’elle a jusqu’ici été entre les mains de ses puissants voisins. Elle éprouvera alors la légitime fierté d’avoir tracé la voie de la paix et de la réconciliation pour son pays.

 

Transformer cet accord à l'arraché en un véritable signe d'espoir, c'est le miracle que les Centrafricains devront accomplir !  

 

Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info

 

 

 

FORUM DE BRAZZAVILLE SUR LA RCA : Le retour des pyromanes

 

http://lepays.bf/  Jeudi 24 juillet 2014

 

Après avoir suscité beaucoup d’espoir, tant au niveau national qu’international, le sommet de Brazzaville qui réunit les différents protagonistes de la crise centrafricaine, a commencé à piétiner. Une situation de blocage consécutive à l’exigence de la Séléka qui a posé comme condition à toute négociation de sortie de crise, la partition pure et simple du pays. Une partition qui consacrerait le Nord comme un Etat musulman, et le Sud, un Etat chrétien.

 

 Ce n’est pas la première fois que les membres de la Séléka évoquent l’idée d’une partition de la Centrafrique

 

L’idée de partition du pays, lancée par la Séléka, a sans doute fait sourire quelques participants au forum, tandis que d’autres se sont sentis plutôt agacés, voyant à travers elle, une volonté des responsables de la Séléka de faire, qui sait, monter les enchères afin de bénéficier de plus d’égards pendant ces négociations. Toujours est-il que ce n’est pas la première fois que les membres de ce groupe évoquent l’idée d’une partition de la Centrafrique entre un Nord musulman, et un Sud chrétien. Au plus fort de la crise, alors que nombre de musulmans étaient massacrés à la hache par les anti-Balaka, c’est un proche conseiller de Michel Djotodia, Abakar Sabone, qui avait lancé cette idée, comme un ballon de sonde, avant de se rétracter devant la levée de boucliers que cela avait provoquée. Michel Djotodia lui-même s’était démarqué de cette déclaration de son proche conseiller. Pourquoi alors cette idée revient-elle comme principale revendication de la Séléka, juste au moment où Michel Djotodia a été reconduit à la tête de ce mouvement ? Michel Djotodia était-il en réalité à l’origine de cette idée ? L’a-t-il récupérée aujourd’hui afin de revenir au-devant de la scène politique en Centrafrique ? L’on peut, en tout cas, dire que cette revendication est loin d’être anodine et surtout, qu’elle sonne le retour des pyromanes Djotodia et Bozizé

 

La communauté internationale doit rester ferme sur le principe de non-partition de la Centrafrique

 

Cette revendication de la Séléka qui s’apparente à une provocation, mérite pourtant d’être traitée avec la plus grande attention par tous les acteurs et partisans d’une Centrafrique unie, débarrassée de tous les démons de la haine et de l’intolérance.

 

Dans notre parution du mardi 2 juillet dernier, « Le Pays » se demandait avec justesse si l’on pouvait parvenir à une sortie de crise en Centrafrique, sans les parrains que sont Bozizé et Djotodia. On se doutait bien que Michel Djotodia, débarqué du pouvoir par ses pairs de la sous-région, et obligé de quitter la Centrafrique, ne pourrait laisser son ennemi juré, Bozizé, se délecter de cette humiliation. A défaut d’avoir pu gérer la Centrafrique qui, manifestement, dépassait ses compétences, il rêve à présent de revenir gérer un Etat… musulman, qui lui est acquis d’office. Or, si Djotodia s’autoproclame président d’un Etat détaché de la Centrafrique, les anti-Balaka, à leur tour, réclameront le retour de leur mentor, François Bozizé. Et revoilà les pyromanes au-devant de la scène politique centrafricaine. Il serait alors malheureux pour la Centrafrique, que son destin retourne entre les mains de ceux-là mêmes qui sont à l’origine de tous ses malheurs. Pourtant, on a bien l’impression qu’après avoir été écartés de la vie politique centrafricaine, le sort semble s’évertuer à les y ramener et pire, à les imposer au peuple centrafricain. La communauté internationale doit donc rester ferme sur le principe de non-partition de la Centrafrique tout comme sur l’impossibilité d’un retour de Djotodia et de Bozizé dans la vie politique centrafricaine. Et qui dit que ces deux larrons, après avoir tous perdu le pouvoir, ne travaillent pas désormais, la main dans la main, pour revenir chacun, en tant que président d’une partie de la Centrafrique ? Le diable n’est jamais à court d’imagination.

 

Dieudonné MAKIENI

FORUM DE BRAZZAVILLE : Revue de presse
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 10:21

 

 

 

 

Faire simple et efficace, ça n’est pas occuper militairement la République centrafricaine!

           Mais où sont les représentants bantous d’Afrique Centrale dans tout cela?

                  Voici de près ou de loin les dénominations des responsables de l’ONU

                                        pour solutionner la crise centrafricaine!

 

 

M. Abdoulaye Bathily qui est le représentant spécial des Nations Unies : un musulman?

Deux autres heureux nominés pro-occidentaux de l’Afrique de l’ouest : des musulmans?

 

Voilà des responsables sûrement à l’ouverture d’esprit modèle! Ils se confronteront à la majorité  dite chrétienne et animiste de la population centrafricaine!

 

Ajoutons d’autre part ces pays modérément musulmans que sont le Maroc, le Bangladesh et le Pakistan qui vont envoyer 2500 soldats complémentaires aux 6000 autres étrangers de la Misca!

 

Le déséquilibre est flagrant! Les bantous de l’Afrique Centrale, dont les centrafricains, ne sont donc pas capables de faire l’affaire? Sont-ils juste bons ( comme au Congo, au Burundi) à voir leur pays occupé? Dans le passé, tous les centrafricains animistes, musulmans ou catholiques ont vécu en paix, la crise actuelle est POLITIQUE.

 

Ce déséquilibre flagrant et déraisonnable ne peut que conduire  à une occupation propice à des nouveaux désordres  sanglants alors que les forces vives représentantes du Peuple ont clairement manifesté leur volonté d’apporter des solutions.

 

Ce peuple, qui se montre à travers ses difficultés conscient et  mature, a le sens de la démocratie et de son efficacité.  Aura-t-il droit au respect? Le laissera –t-on, un jour, développer sa personnalité selon la pensée de Boganda sur son territoire.

 

Poursuivons l’énumération : la faiblesse de la Misca sous la direction du  Général  Jean- marie -Michel Mokoko, l’homme de Monsieur Nguesso à Bangui, déteste par ailleurs les Anti-balaka, forces vives qui ont chassé les Séléka à l’origine du désordre actuel et dont le Général est le fervent partisan! Il apprécie que les séléka ont l’expérience de la rébellion et sont membres du gouvernement actuel! Ce chef de la Misca est pour le statu quo et non pour l’intérêt du peuple centrafricain!

 

Le Burundi, le grand ami de Déby du Tchad, empêché par le peuple de mettre le pied en Centrafrique, joue le même rôle répressif en envoyant, ces derniers jours, 250 policiers. Le maintien de l’ordre par des étrangers, voilà le respect dû à un État souverain!

 

Que gagnera la République centrafricaine au bout du compte? …des bordels, des filles-mères, l’immoralité, encore le sang versé?

 

Les magouilles, les pillages, les satrapes, les cannibales protégés avec leur compte à Paris ne laissent transpercer aucune vérité, ne solutionnent rien. Leur appétit est si grand que la corruption brouille toute piste de progrès. À cause d’eux, l’Afrique est réprimée, volée, déboussolée et recule depuis soixante ans!

 

Makombo Bamboté

 

Écrivain centrafricain

 

23 juillet 2014

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 16:53

 

 

 

 

 

La tournure prise par le forum de Brazzaville ne peut que conforter la grande majorité du large front du refus qui a choisi de rester à Bangui. C’est sans doute uniquement pour sauver la face au président congolais et médiateur de la crise centrafricaine Denis Sassou Nguesso que malgré elle, contrainte et forcée, la délégation de Séléka va se voir obligée de co-signer le fameux accord de cessation des hostilités avec les anti-balakas annoncé avec tambours et trompettes depuis Bangui avant la tenue du forum de Brazzaville. C’est donc aux forceps qu’on nous brandira probablement un accord de cessez-le-feu qui aura résulté de laborieuses négociations où Séléka aura réussi à focaliser sur elle toute les attentions quant à sa façon de faire monter les enchères avec ses exigences politiques. Dès lors, quelles sont les chances qu’un accord signé dans de telles conditions soit mis en œuvre et respecté une fois tout ce beau monde revenu au bercail ? Quasiment nulles !

 

Parmi les revendications de Séléka, seule celle ayant trait à sa volonté de diviser la RCA par la fondation d’une république au Nord, a légitimement beaucoup ému les Centrafricains et l’opinion internationale mais selon nos informations, Séléka a formulé à Brazzaville d’autres exigences politiques tout aussi importantes telles que le départ de Mme Catherine Samba-Panza ainsi que plusieurs portefeuilles au gouvernement de transition tels que celui de la défense, de la sécurité, des mines ainsi que la primature. Toujours le dossier des promesses faites lors du sommet des chefs d’état de la CEEAC de N’djaména en janvier dernier qui n’auraient pas été respectées par Catherine Samba-Panza et auxquelles tant Séléka que le président tchadien tiennent à tout prix.

 

Le fond du problème est qu’au regard de l’ampleur des pillages, crimes de guerre, violations des droits humains et exactions de toutes sortes auxquels le nom Séléka est désormais attaché dans la mémoire des Centrafricains, ses dirigeants devraient faire preuve d’un peu de doigté et surtout d’un minimum de psychologie. Force est de constater plutôt que c’est le contraire qu’ils font. Aujourd’hui, Séléka s’est aliénée une bonne partie des musulmans centrafricains qui ont aussi fait les frais de leur arrivée au pouvoir. Malheureusement, l’amalgame a été faite et ces compatriotes sont aussi mal vus car soupçonnés à tort d’être complices de Séléka.

 

Sous l’influence de certains de ses leaders va-t-en guerre qui affectionnent la méthode forte, c’est à coup d’ultimatum et de menaces que la coalition rebelle fonctionne. Cette attitude est sans doute dictée par le fait qu’après la démission de Michel Djotodia, Séléka continue de disposer d’un arsenal de guerre quasi intact disséminé dans les principales du Nord qu’elle dit contrôler et qui lui permettent d’avoir la tentation d’en faire une république. Côté gestion de la chose publique, c’est seulement maintenant que certaines malversations et dossiers de prédation et mauvaise gestion de certains départements ministériels gérés pendant huit mois par des ministres Séléka commencent à voir le jour.

 

A l’évidence, il n’y a pas grande différence avec la prédation sous le règne de la bozizie. Parfois les ministres Séléka ont même fait pire. C’est justement à cause de cela que cette affaire d’octroyer certains portefeuilles comme les mines, la défense et la sécurité publique à des ministres issus de Séléka peut apparaître comme une inadmissible prime à l’impunité, à la mauvaise gestion et mauvaise gouvernance. C'est beaucoup moins à cause de leur musulmanité que l'idée a du mal à passer dans l'opinion nationale.

 

La rédaction

Forum de Brazzaville : Et si le front du refus avait raison de ne pas y aller
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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 16:05

 

 

 

 

 

23/07/14 (Jeune Afrique)

 

Après avoir refusé de participer aux négociations de paix sur la Centrafrique à Brazzaville, l'ex-Séléka a finalement accepté mercredi de signer l'accord de cessation des hostilités entre groupes armés.

 

C'est un accord au forceps, mais un accord quand même. La délégation de l'ex-Séléka a accepté mercredi 23 juillet en début d'après-midi de signer l'accord de cessez-le-feu dont devait accoucher le "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique" organisé à Brazzaville, a annoncé l'Union africaine.

 

L'information a été confirmée à Jeune Afrique par une source proche de l'ancienne rebellion. "La signature n'a pas encore eu lieu, mais les choses sont en bonnes voies", a pour sa part indiqué un diplomate français présent sur place. Un membre de la Communauté économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC) confirme, lui, que la délégation de la Séléka a donné "son accord de principe".

 

Cette dernière devait encore communiquer ses amendements aux trois groupes de travail mis en place à Brazzaville, les discuter avec les différentes parties. Si ces dernières discussions ne bloquent pas, la signature officielle interviendra lors de la cérémonie de clôture.

 

Depuis hier, les tractations allaient bon train dans la capitale congolaise pour arracher un accord. La délégation de la Séléka au grand complet a été reçue mardi soir par les différents médiateurs, puis mercredi matin par Denis Sassous Nguesso.

 

L'ancienne rébellion réclame notamment le poste de Premier ministre, l'intégration de ses éléments dans la futur armée centrafricaine et la prise en compte de la région du Nord. Il semblerait donc qu'elle ait obtenu satisfaction.

 

Par Vincent DUHEM

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140723152121/d...

 

 

 

RCA: dernières tractations pour sauver le Forum de Brazzaville

 

23/07/14 (RFI)

 

A Brazzaville, les Seleka continuent d’entretenir la confusion lors des discussions pour la Centrafrique lancées le lundi 21 juillet. Ce mercredi matin et alors qu'il s’agit en principe du dernier jour du Forum, une délégation d’ex-rebelles a rejoint la présidence congolaise pour y retrouver le médiateur Denis Sassou-Nguesso. En coulisse, les officiels s'activent pour obtenir la signature d'un accord de cessation des hostilités.

 

Alors que l’heure de la fameuse signature approche, les choses s’accélèrent à Brazzaville. Il y a d’abord eu cette réunion, avec l’ex-rébellion Seleka ce mercredi matin qui s’est terminée en début d’après-midi. Quelques minutes, une délégation du groupe armé anti-balaka s’est aussi rendue à la présidence.

 

La reprise des négociations, si elle a lieu, a été décalée. La médiation congolaise visiblement déploie les grands moyens à l’heure actuelle. Ce matin, Denis Sassou-Nguesso, mais aussi les représentants de l’Union africaine et des Nations unies ont reçu l’ex-rébellion de la Seleka. Difficile pour le moment d’évaluer les résultats de cette rencontre. La trentaine de représentants de l’ex-rébellion est retournée à son hôtel pour se concerter, selon le chef de leur délégation Mohamed-Moussa Dhaffane qui a également confirmé à RFI la demande du président congolais qu’ils reprennent les négociations, sans préciser quelle était leur réponse.

 

Selon plusieurs sources, la délégation Seleka a également formulé ce matin un certain nombre de demandes, notamment l’obtention de postes-clés au pouvoir et des garanties sécuritaires. Les négociations dépassent donc le simple cadre d’un accord de cessation des hostilités.

 

Survie politique ?

 

Pour beaucoup d’observateurs, la Seleka joue à Brazzaville finalement sa survie politique et physique. Exiger la partition de la Centrafrique comme elle l’a fait jusqu’à présent pourrait être une façon de faire monter les enchères, de demander beaucoup pour obtenir un peu, notamment une plus grosse part du gâteau politique. Puis selon des membres de l’équipe de médiation, cette attitude des Seleka de faire attendre, de venir en retard ou de lancer ces demandes, est classique en période de négociations.

 

Du côté de l’ex-rébellion, on continue d’affirmer que les inquiétudes sont sécuritaires. Depuis mardi soir, la délégation est au complet avec une trentaine de représentants politiques et militaires venus de différentes parties du pays. Les derniers sont arrivés tard dans la soirée des localités de Bambari, Birao ou encore Ndélé. Il faudra voir si avec cette base élargie, les Seleka très divisés en interne seront prêts à participer au processus et à s’engager à faire la paix.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140723-rca-seleka-recue-le-presi...

 

Lu pour vous : Centrafrique : l'ex-Séléka accepte de signer l'accord de cessez-le-feu à Brazzaville
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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 14:32

 

 

 

 

 

23/07/14 (Le Pays)

 

Le forum sur la République Centrafricaine (RCA), qui s’est ouvert lundi 21 juillet à Brazzaville sous l’égide du président congolais, Denis Sassou Nguesso, risque de prendre une veste. Censé permettre aux belligérants de se mettre d’accord sur un document qui les engage à cesser immédiatement les hostilités, ce forum bute contre l’intransigeance de la Séléka.

 

Cette exigence maximaliste de la Séléka n’est pas nouvelle

 

En effet, le numéro 3 de cette rébellion, Mohamed Moussa Dhaffane, a posé comme préalable à toute négociation, la partition de la Centrafrique. Coup de bluff ou revendication sérieuse ? Seul lui a la réponse à cette question. Mais d’ores et déjà, on peut s’interroger sur l’issue de ce forum. Et il faut s’en inquiéter car si la Séléka reste campée sur cette position, on ne sortira pas de l’auberge. Or, les Centrafricains ont hâte de retrouver la paix et la quiétude. L’idée de partition de la Centrafrique, émise par la Séléka, risque de constituer un véritable goulot d’étranglement pour le médiateur Denis Sassou Nguesso et ses pairs. Mais cette exigence que l’on pourrait qualifier de maximaliste, n’est pas nouvelle. On se rappelle que l’ancien conseiller spécial de Michel Djotodia, Abakar Sabone, avait défrayé la chronique en proposant une partition du pays, avec au Sud les chrétiens et au Nord les musulmans. Cette idée qui ne faisait pas l’unanimité n’a jamais quitté l’esprit de certains rebelles. La preuve est que jusque-là, c’est la Séléka qui contrôle l’intégralité du Nord de la RCA. Le fait d’exiger, cette fois-ci, de façon claire et nette, cette partition du pays comme préalable à toute négociation, est une preuve suffisante que cette rébellion y tient et n’est pas prête à lâcher prise.

 

Il faut souhaiter que les protagonistes revoient à la baisse leurs revendications

 

Du reste, on voyait venir la Séléka qui, à l’issue de sa dernière assemblée générale, a décidé de reconduire Michel Djotodia à la tête du mouvement. En tout cas, la remise en selle, à quelques jours de l’entame des négociations, de cette figure emblématique de la Séléka que la communauté internationale avait mise hors jeu, n’est pas anodine. Cela dit, la revendication de la Séléka pourrait aussi participer d’une stratégie consistant à monter les enchères pour espérer arracher le maximum de concessions. Et si c’est le cas, c’est tant mieux. Car on imagine difficilement la communauté internationale soutenir la Séléka dans sa volonté de diviser la RCA. Il est vrai que tout le monde constate avec désolation la difficile cohabitation entre musulmans et chrétiens en RCA. Mais cela ne saurait constituer un motif suffisant pour accompagner la rébellion sur le chemin de la balkanisation de l’Afrique. D’ailleurs, dans un contexte où se pose l’impérieuse nécessité pour le continent de s’unir sous peine de périr, de telles idées sécessionnistes peuvent paraître difficilement concevables. En tout état cause, il faut souhaiter que les protagonistes revoient à la baisse leurs revendications car tout blocage des pourparlers est un supplice supplémentaire pour les Centrafricains qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il est temps pour les belligérants de déposer les armes, de travailler à apaiser les cœurs et de commencer à panser les plaies. Vivement que la sagesse habite les anti-Balaka qui n’entendent pas déposer les armes et la Séléka qui veut suivre les pas du Soudan du Sud.

 

Dabadi ZOUMBARA

Lu pour vous : Demande de partition de la RCA par la séléka: coup de bluff ou revendication sérieuse ?
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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 14:11

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-07-23 13:20:07 - La communauté musulmane, retranchée à la Mosquée centrale, dans le 3è arrondissement de Bangui, a organisé une marche pacifique, mercredi, pour exprimer son accord au projet de partition de la Centrafrique suggéré par des Sélékas au forum de Brazzaville


Brandissant des banderoles sur lesquelles ont pouvait lire : ‘'Oui à la partition de la RCA'' ou ‘'Oui à la partition condition sine qua non du retour de la paix entre les musulmans et les chrétiens'', les marcheurs ont démarré au rond-point ‘'Professeur Abel Goumba'', dans le 5è arrondissement, puis ont pris l'avenue Koudoukou, en passant devant la mosquée Centrale avant de s'arrêter au rond-point Koudoukou dans le 3è arrondissement.


‘'Nous avons marché pour soutenir la déclaration de la partition de la RCA, pour qu'enfin nous soyons chez nous et dans la quiétude'', a lancé un marcheur. 

Ce musulman a, pour sa part déclaré : ‘'Si la partition est la solution pour la crise centrafricaine je le ferai. Attendons de voir les issues du forum de Brazzaville''.


Un témoin furieux et observant la marche de loin la marche s'est ainsi écrié : ‘'ils ont été stoppés net dans leur marche par les troupes de la MISCA. Je ne comprends plus nos frères les musulmans''. 


Pour sa part, le vice-président de la communauté islamique centrafricaine (CICA), El hadj Rator, a déclaré ‘'ne pas être au courant de cette marche'', soulignant être ‘'surpris comme tout autre centrafricain'' par la manifestation.


La partition du pays n'agrée pas toute la communauté musulmane de Centrafrique, car à Alindao, l'une des sous-préfectures de la Basse Kotto (534 km de Bangui), les populations ont marché pour ‘'dire non à la division'' de la Centrafrique.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=800349#sthash.6VwFnL0k.dpuf

Marche des musulmans de Bangui pour la partition de la RCA
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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 13:57

 

 

 

 

 

 

 

Démenti formel de la Séléka des propos attribués à l’aile militaire de Séléka

 

Le journal en ligne, Centrafrique Presse, vient de publier un Communiqué attribué à l'aile militaire de la Séléka de Bambari qui désapprouverait la déclaration du négociateur en chef au Forum de Brazzaville le Général Mohamed Moussa DHAFFANE relative à la partition de la RCA.

 

Le Capitaine Ahmat Najat se trouve actuellement au Forum de Brazzaville. Il confirme qu’il n’est pas l’auteur de ce communiqué, soutient et affirme sa solidarité avec la délégation de Séléka dont il fait partie.

 

L’état-major de Séléka ne se reconnait pas dans ce communiqué, pure invention d’une certaine tendance anti-Séléka.

 

Aussi, les manifestations de soutien exprimées à Bangui et dans plusieurs villes dont  plus 25000 personnes à Bambari démontrent à suffisance la pertinence de la déclaration de partition de la République centrafricaine.

 

Nous appelons tous les organes de presse à vérifier les informations avant de les publier, particulièrement Centrafrique presse qui n'est pas à son premier coup d'essai. 

 

Fait à Paris le 23 juillet 201

 

Habylah AWAL 

 

Porte-parole 

Communiqué  de presse de la SELEKA
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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 12:41

 

 

 

 

 

23/07/14 (AFP)

 

Les négociations de paix pour la Centrafrique étaient au point mort mercredi à Brazzaville, suspendues au bon vouloir de l'ex-rébellion Séléka alors qu'il ne reste que quelques heures aux délégués pour parvenir à un accord.

 

Les représentants de la Séléka ont indiqué qu'ils n'étaient pas encore prêts à rejoindre les discussions et devaient rencontrer en fin de matinée le président congolais Denis Sassou Nguesso, hôte du forum et médiateur pour la Centrafrique au nom des pays de la région.

 

"Nous n'avons pas encore pris la décision d'aller au forum", a déclaré à l'AFP Mohamed-Moussa Dhaffane, chef de la délégation Séléka.

 

Près de 170 délégués centrafricains sont réunis depuis lundi à Brazzaville pour un "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique", dont le but est de mettre fin à la violence pour pouvoir relancer un nouveau processus politique de sortie de crise.

 

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la Séléka, un mouvement à dominante musulmane, la Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants et en uranium, est plongée dans le chaos. Les violences intercommunautaires quasi quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

 

Les combattants Séléka et les milices anti-balaka, formées de combattants chrétiens et animistes, s'affrontent dans un cycle sanglant d'attaques et de représailles dont les civils sont les premières victimes.

 

La rencontre de Brazzaville était mal engagée avant même d'avoir commencé, un certain nombre de représentants politiques et de la société civile ayant refusé de s'y rendre, souhaitant dialoguer à Bangui.

 

Elle a pris un très mauvais tour quand M. Dhaffane a posé comme préalable à toute discussion l'acceptation du principe d'une division du pays, position jugée inacceptable par la grande majorité des négociateurs et par la France, dont quelque 2.000 soldats sont actuellement déployés en Centrafrique, au côté d'une force de l'Union africaine comptant environ 5.800 militaires.

 

- Surenchère de la Séléka -

 

Pour tenter de sauver les discussions, les autorités congolaises ont fait venir mardi soir "neuf chefs militaires" de la Séléka.

 

Mais leur arrivée n'avait rien débloqué à la mi-journée: la reprise des discussions a été décalée à midi (11H00 GMT), mais à 12H10, il ne se passait toujours rien. La cérémonie de clôture restait néanmoins maintenue à 15H00.

 

Plusieurs négociateurs accusent M. Dhaffane et son groupe de jouer un double-jeu.

 

Selon Cyriaque Gonda, député du parlement de transition centrafricain, le partage du pays évoqué par la Séléka est un "chiffon rouge qui, dans ce genre de processus, sert d'élément de discussion, de menace, de surenchère".

 

C'est une "tactique pour se faire entendre et (...) pour avoir certaines places dans le nouveau cadre de transition qui sera défini", estime également Joachim Kokaté, délégué anti-balaka membre des institutions de transition centrafricaine.

 

Selon des négociateurs, les parties sont convenues mardi, en l'absence de la Séléka, d'un projet d'accord qui pourrait être amendé mercredi par ce mouvement. Ce document prévoit notamment le regroupement de tous les combattants des groupes signataires dans un délai de 45 jours en vue de leur démobilisation, et le retour dans leur pays des miliciens étrangers.

 

Reste à savoir si cet accord, s'il est effectivement signé, pourra tenir dans la durée dans la mesure où il n'aura pas été ratifié par un certain nombre de représentants politiques restés à Bangui, et du fait des divisions internes au sein des groupes armés, aux premiers rangs desquels la Séléka et les anti-balaka.

 

 

 

NDLR : C'est une "tactique pour se faire entendre et (...) pour avoir certaines places dans le nouveau cadre de transition qui sera défini" selon Joachim Kokaté. Ah bon ! On croyait que Brazzaville allait seulement s'en tenir à la signature d'un accord de cessation des hostilités entre les deux belligérants que sont Séléka et anti-balakas. Les agendas cachés aux Centrafricains commencent à être révélés...!

Centrafrique : les négociations de paix au point mort à Brazzaville
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