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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 23:25

 

 

 

 

La Rédaction de Centrafrique apprend auprès de sa famille, le décès brutal des suites d'une courte maladie le samedi 3 août 2014 de Michel LAGUERRE, juriste, enseignant à l'Université de Bangui et Directeur de Cabinet du Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, Léopolod Narcisse BARA.

 

Toute la rédaction présente à la famille du disparu et ses proches ainsi qu'à l'Université de Bangui, ses condoléances les plus émues

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 23:16

 

 

 

 

 

APA – Libreville (Gabon) - 2014-08-03 13:00:35 - L’Organisation des nations unies (ONU) encourage les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEEAC) à se doter institutions « adéquates » afin de garantir des élections libres dans les Etats membres de l’organisation régionale, indique un communiqué.


« Les élections sont parfois l'occasion de tensions sociopolitiques accrues. Il importe donc que les Etats disposent de ressources et d'institutions adéquates pour garantir des élections libres, démocratiques et transparentes », a déclaré le représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale, Abdoulaye Bathily.


Il prononçait un discours du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, lors de la 38ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), dont les travaux ont débuté mardi dernier à Malabo, capitale de la Guinée Équatoriale.


Bathily a plaidé en faveur du renforcement du rôle positif de toutes les structures impliquées dans les processus électoraux, y compris les commissions électorales, les juridictions chargées de régler les contentieux, ainsi que les entités techniques, médiatiques et politiques concernées. 


Le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale fera une nouvelle évaluation de la situation globale dans la sous-région lors de sa 39e réunion prévue à Bujumbura (Burundi) en novembre prochain. 

La Guinée équatoriale assurera la présidence du Comité jusqu'à la prochaine session 

 

 http://www.apanews.net/article_read-801150-l--onu-appelle-ees-institutions-%E2%80%98---adeates-----pour-des-ections-libres-en-afrique-centrale.html#sthash.9M9UF2AY.dpuf  

L'ONU appelle à des institutions « adéquates » pour des élections libres en Afrique Centrale
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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 23:14

 

 

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) - 2014-08-03 16:18:52 - Le président du conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet, également anicien député de Bambari et ressortissant de cette ville, s’est rendu samedi, au chevet des cinq cent ménages des sites des déplacés internes de cette localité à qui il a remis une enveloppe financière de trois millions de FCFA.

 

« Nous avons jugé opportun de remettre ce don à chaque responsable de ménage. Ce sont des personnes qui ont été pillées, ou ont perdu leurs habitations suite à des incendies, » a confié l'Abbé Firmin Ngbagoua, parlant au nom du président du CNT.

 

Il a aussi lancé un appel aux bonnes volontés et aux humanitaires de s'organiser afin de voler au secours de ces déplacés pour leur apporter des bâches et autres assistance.

Au total 3090 déplacés internes ont été recensés à Bambari

 

 http://www.apanews.net/article_read-801172-centrafrique-le-predent-du-cnt-au-chevet-des-deaceinternes-de-bamabri.html#sthash.AnLcCMRp.dpuf

Centrafrique : Le Président du CNT au chevet des déplacés internes de Bambari
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 22:56

 

 

 

 

 

Bangui (AFP) - 02.08.2014 16:25 - Une faction influente de l'ex-coalition rebelle de la Séléka "ne se reconnaît pas" dans l'accord de cessation des hostilités signé le 23 juillet entre protagonistes de la crise centrafricaine, a-t-on appris samedi auprès de ce groupe.

 

"L'état-major de la Séléka ne se reconnaît pas dans l'accord" de cessez-le-feu de Brazzaville, affirme dans un communiqué le général Joseph Zoundéko, chef de cet "état-major" installé depuis mai à Bambari (centre).

 

Sous la pression des pays de la région et de la communauté internationale, cet accord avait été paraphé le 23 juillet dans la capitale du Congo voisin par les deux principaux belligérants -- la Séléka, à dominante musulmane, et les milices anti-balaka, formées majoritairement de combattants chrétiens -- ainsi que par des représentants politiques, religieux, ou civils centrafricains.

 

Il avait été arraché in extremis à l'issue d'un "Forum" chaotique au cours duquel les représentants de la Séléka s'étaient d'abord retirés des discussions en exigeant une partition du pays.

 

Selon le général Zoundéko, "personne n'a été mandaté pour apposer une signature au bas de l'accord de cessation des hostilités au nom" de la Séléka, et tout acte posé dans ce sens à Brazzaville "n'engage que leurs auteurs". Il assure "cependant rester disposé au dialogue", selon son communiqué, dont l'AFP a eu copie.

 

Désigné comme chef d'état-major de la Séléka en mai dernier, le général Zoundéko est installé depuis mai, avec son équipe et quelques centaines d'hommes, à Bambari, théâtre depuis lors d'affrontements intercommunautaires ayant fait plus d'une centaine de morts et des milliers de déplacés. Il réclame la partition de la Centrafrique estimant que "les comportements des chrétiens ont rendu impossible la paix" dans le pays.

 

L'ex-coalition rebelle était représentée au Forum de Brazzaville par une délégation conduite par son n°3, Mohamed Moussa Dhaffane.

 

Premier accord signé après huit mois d'un déchaînement de violences intercommunautaires en République centrafricaine, l'accord de Brazzaville, obtenu grâce à la forte implication du médiateur, le président congolais Denis Sassou Nguesso, suscite beaucoup de doutes sur ses chances de succès.

 

Depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par la Séléka, la Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants et en uranium, est plongée dans le chaos.

 

Les combattants de la Séléka et les milices anti-balaka s'affrontent depuis décembre 2013 dans un cycle d'attaques et de représailles qui ont fait des milliers de morts, principalement des civils, et le pays compte des centaines de milliers de déplacés.

 

Chassée en début d'année de la capitale Bangui après l'opération militaire française Sangaris déclenchée en décembre, l'ex-rébellion à dominante musulmane tient aujourd'hui l'essentiel du nord-est du pays, frontalier du Tchad et du Soudan, des régions littéralement à l'abandon depuis des années par le pouvoir central.

 

Elle est minée par d'innombrables divisions, articulées autour de deux principaux groupes: la "Séléka Bambari", du nom de la localité minière où une partie de ses forces s'est repliée, et la "Séléka Birao", dans le grand nord, dirigée par Nouredine Adam, chef militaire sous le coup de sanctions onusiennes et américaines. Dans Bangui, près de 2.000 ex-combattants sont cantonnés sous la surveillance des forces internationales.

 

Seuls des représentants de la "Séléka Bambari" ont participé au Forum de paix de Brazzaville, où la "Séléka Birao" n'était pas présente.

 

D'autres groupes armés opèrent en toute impunité dans le nord-est de la Centrafrique sous l'appellation de l'ex-Séléka, mais sont largement incontrôlés et dirigés par de petits chefs locaux.

 

Les anti-balaka et autres milices chrétiennes et animistes, sans organisation centralisée, écument quant à elles le nord-ouest et l'ouest, rançonnant les voyageurs sur les routes et les civils, quand elles ne pillent pas les convois d'aide humanitaire.

 

Quelque 2.000 soldats français sont actuellement déployés en Centrafrique, au côté d'une force de l'Union africaine comptant environ 5.800 militaires et d'une force européenne, l'Eufor.

 

© 2014 AFP

 

NDLR : Le moins qu'on puisse dire est qu'il existe plusieurs Séléka qui ne s'entendront jamais. Les vrais dindons de la farce sont ceux-là mêmes qui ont cru qu'ils pouvaient réunir sans difficulté à Brazzaville Séléka et anti-balakas pour leur faire signer un accord de cessation d'hostilités. Nous voilà revenus case départ !

Centrafrique: une faction de l'ex-Séléka rejette l'accord de paix de Brazzaville
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 22:48

 

 

 

 

 

APA-Bangui (RCA) - 2014-08-02 17:15:29 - La Directrice Pays de l’ONUSIDA, Docteur Christine Mbonyingingo, arrivée au terme d’un mandat de trois ans, a été décorée de la Cravate de Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine par le Premier ministre, André Nzapayéké.


La cérémonie s'est déroulée jeudi à la primature en présence de la ministre de la santé, Docteur Marguerite Samba- Maliavo et du ministre des Affaires étrangères, Toussaint Kongo Doudou ainsi que des troupes burundaises de la MISCA.

‘'Cette décoration est un témoigne essentiel qui peut couronner la carrière d'une personne. Et comme je vais à la retraite, je suis vraiment fière de ce que la RCA ait pu honorer ma modeste personne de cette manière'', a déclaré la récipiendaire, Docteur Christine Mbonyingingo, avant d'ajouter : ‘'mille mercis au peuple et aux autorités centrafricaines''.


S'adressant à son successeur, Dr Mbonyingino a dit : ‘la RCA est un pays qui vaut vraiment la peine d'être appuyé à cent pour cent. Je l'ai déjà dit qu'il faut se donner à fond parce que l'épidémie malheureusement en Centrafrique est forte qui nécessite des actions en permanences et des actions de courage''.

 

Ace propos, elle a particulièrement recommandé à son remplaçant de s'investir dans la recherche de la paix.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=801127#sthash.RMvhCceb.dpuf

La directrice sortante de l'ONUSIDA en RCA décorée
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 12:26

 

 

 

 

 

APA  1 août 2014 à 11:10 UTC

 

Le musicien centrafricain Jean Paul Mbelet, alias "Ozaguin", a lancé un appel à la paix à l’endroit de tous ses compatriotes, surtout envers ses collègues musiciens qui, a-t-il dit, doivent s’inspirer de l’exemple ivoirien en prenant à bras-le-corps le combat pour le retour de la paix en Centrafrique.


 « On veut la paix. Au nom de tous les artistes musiciens centrafricains on veut la paix. Rien que la paix, a-t-il dit avant d’ajouter : ‘’la Côte d’Ivoire a connu la crise et ce sont les artistes musiciens ivoiriens qui ont tout fait pour ramener la paix. Je souhaite que les musiciens et artistes centrafricains suivent l’exemple de leurs frères ivoiriens ».

 

 « Ozaguin » qui donnait jeudi à Bangui une conférence de presse pour présenter son nouvel album intitulé ‘’Si j’étais président » a dans l’immédiat invité les déplacés internes à regagner leurs domiciles, tout en leur demandant de ‘’garder espoir car la paix reviendra ».

 

De retour au pays après cinq mois vécus en France, le musicien a dit avoir donné plusieurs concerts à Paris et dans dix provinces.

 

 « Si j’étais président » est un album dix titres enregistrés tous en France, a indiqué ‘’Ozaguin », soulignant que ce déplacement lui a permis de se payer des instruments musicaux qui vont arriver dans les jours à venir.

 

Copyright : © APA

Le musicien  "Ozaguin" appelle les Centrafricains à cultiver la paix
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 11:14

 

 

 

 

 

02/08/14 (Libération)

 

Après une courte trêve, des accrochages ont éclaté dans le Nord entre bandes rivales.

L’espoir ténu d’un cessez-le-feu n’aura duré que quelques jours en Centrafrique. Le 23 juillet, les médiateurs du Congo-Brazzaville avaient arraché au forceps un accord aux parties au conflit en République centrafricaine (RCA), notamment aux représentants des anciens rebelles de la Séléka (au pouvoir à Bangui de mars à décembre 2013) et aux milices anti-balaka. Mais mercredi et jeudi, de violents heurts ont éclaté dans la localité de Batangafo (nord du pays), faisant au moins 22 morts.

 

Selon un officier de la force africaine en Centrafrique, la Misca (Mission de soutien à la Centrafrique), des éléments «se réclamant des anti-balaka» ont ouvert le feu sur les ex-rebelles. Ces derniers ont riposté, tuant principalement des civils. Prises de panique, des centaines de personnes se sont réfugiées sur la base de la Misca, autour de l’église, à l’hôpital et même chez le maire de la ville. Un scénario presque banal dans cette ancienne colonie, où la France a déployé 2 000 soldats dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés de quelque 6 000 militaires africains, pour tenter d’empêcher l’implosion du pays.

 

«Bandits». S’ils sont parvenus, tant bien que mal, à contenir le spectre de massacres à grande échelle, ces soldats n’ont pas réussi à empêcher une partition de fait. La moitié Ouest est écumée par des bandes armées agissant sous l’étiquette des milices dites «chrétiennes» anti-balaka. «En réalité, il s’agit de coupeurs de routes, des bandits de grand chemin qui ratissent la zone située au nord de Bossangoa», dit une source militaire. La moitié orientale, elle, est aux mains des ex-rebelles de la Séléka, à dominante musulmane. Et entre les deux, un grand vide. «Si la situation est à peu près stabilisée à Bangui, reprend la même source, l’Etat est totalement absent à l’intérieur du pays, les préfectures ne fonctionnent pas.» Paris escompte l’organisation d’élections législative et présidentielle début 2015, prélude à une sortie de crise dans son ex-colonie. «Mais sur place, plus personne n’y croit», relève Didier Niewiadowski, un ancien de l’ambassade de France à Bangui de retour d’une mission en RCA.

 

Autre signe inquiétant pour Paris : dans la moitié Est, les «durs» de la Séléka - Michel Djotodia (ex-président par intérim) et Nourredine Adam (le véritable patron du mouvement) - ont la main. Leurs hommes contrôlent les principales mines de diamant et d’or du pays. Les radicaux de la Séléka se sentent si forts qu’ils ont pu, fin juin, adresser un ultimatum au reliquat de la force tripartite (Centrafrique-Soudan-Tchad), censée stabiliser la zone sensible de Birao, dans le nord-est du pays. «Ses hommes ont immédiatement décampé», regrette un officier français.

 

Décrue. A la mi-septembre, l’ONU doit lancer une nouvelle opération de maintien de la paix en Centrafrique, attendue impatiemment par Paris, qui veut amorcer la décrue de ses forces. Pour l’heure, face à une situation qui reste très volatile, l’état-major s’apprête à acheminer sur place 16 VBCI, des véhicules blindés plus modernes, donc plus robustes, que les équipements actuellement déployés.


THOMAS HOFNUNG

 

http://www.liberation.fr/monde/2014/08/01/la-centrafrique-a-...

 

Lu pour vous : La Centrafrique à la merci des «bandits»
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 10:38

 

 

 

 

 

02/08/14 (PANA)

 

L'Union africaine a annoncé jeudi que la milice anti-Balaka de la République centrafricaine (RCA), qui était devenue plus violente après l'accession au pouvoir du président Michel Djotodja, avait déclaré sa dissolution immédiate.

 

Selon l'UA, les responsables anti-Balaka ont également entamé le désarmement volontaire de la milice avec la démobilisation initiale de 200 insurgés, qui ont quitté le quartier PK11 de la capitale, Bangui, à bord de camions pour aller retrouver leurs familles.

 

Cette décision des anti-Balaka a été prise alors que le gouvernement intérimaire de la présidente Catherine Samba-Panza a lancé une campagne nationale de mobilisation pour la paix dans un pays secoué par des luttes intestines depuis l'année dernière.

 

Les leaders des anti-Balaka, Brice Emotion Namsio, Sébastien Wenezoui et le capitaine Gilbert Kamezou-lai, qui opéraient surtout clandestinement jusqu'à maintenant, ont annoncé la dissolution du groupe jeudi et rencontré les combattants de rue du groupe.

 

Les rebelles ont demandé à leurs partisans de respecter la minorité musulmane et de lui permettre de se déplacer librement à travers le pays.

 

Selon l'UA, les responsables de la milice ont également demandé pardon à la population centrafricaine pour les atrocités commises par le groupe dans le pays.

 

Ces derniers évènements font suite à la signature à Brazzaville d'un accord de paix le 23 juillet, qui a fixé une nouvelle feuille de route pour la paix dans le pays.

 

La présidente Samba-Panza a demandé aux rebelles d'abandonner leurs exigences d'une partition du pays, en insistant sur le fait que le pays était indivisible et devait rester uni.

 

Elle a soutenu que l'Accord de paix de Brazzaville était un tournant décisif pour la paix dans le pays.

 

Les rebelles devraient se joindre aux négociations à Bangui pour mettre en branle une stratégie de réconciliation nationale et permettre à ce que le gouvernement intérimaire appelle à des 'consultations élargies'.

 

Cependant, les analystes insistent sur le fait que la crise en RCA est loin d'être résolue, malgré les déclaration des groupes de miliciens impliqués dans les négociations de l'Accord de Brazzaville.

 

Les diverses factions contrôlent des parties du pays et il y a eu d'intenses combats après la signature de l'Accord de Brazzaville.

 

Le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Smail Chergui, a déclaré que ceux qui se livraient à des attaques unilatérales étaient des individus membres de groupes de miliciens et a insisté sur le fait que l'accord était un 'bon départ', même si les rebelles étaient encore divisés.

 

Auparavant, le Premier ministre centrafricain, André Nzapayeke, avait demandé la levée de l'embargo militaire sur le pays pour permettre au gouvernement d'armer ses forces de sécurité et d'assurer la sécurité en prévision des élections de 2015.

 

L'UA n'est pas très enthousiaste concernant cette proposition car estimant que le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a imposé cet embargo, ne le lèvera que s'il trouve que certaines conditions sont réunies.

 

La RCA est en crise depuis mars 2013, date à laquelle les rebelles ont pris d'assaut la capitale, Bangui et déposé le président François Bozizé.

 

Après la prise du pouvoir par les rebelles Séléka, ils ont contribué à l'effondrement d'un Etat fragile par une série d'actions, la pire étant les attaques contre les Chrétiens dans la région du Nord-ouest de M. Bozizé et contre ses partisans.

 

La milice chrétienne des anti-Balaka s'est alors mobilisée et a commencé à attaquer les musulmans. Les civils s'attaquaient également les uns les autres, ce qui a débouché sur l'anarchie.

 

Un gouvernement de transition nommé en 2014 n'a pas été en mesure de contrôler cette crise intérieure.

 

 

 

NDLR : A l'évidence, toutes ces gesticulations des leaders anti-balakas ne doivent pas être étrangères aux rumeurs faisant état de l'éventualité de l'entrée de quelques uns des leurs au CNT, au gouvernement, à la primature et à la présidence de la République, perspective dont pourtant personne ne veut à Bangui. Début juillet dernier, un rapport d'étape d'experts des Nations Unies au Conseil de sécurité avait pourtant clairement exigé le départ des FACA et de la gendarmerie nationale des militaires et gendarmes qui se renvendiquent ouvertement anti-balakas ou Séléka. Il est très surprenant que certains capitaines, commandants, caporaux et autres lieutenants ou généraux des FACA continuent encore de proclamer leur appartenance à la milice anti-balaka sans que cela n'émeuve personne à Bangui. Il est de notoriété publique qu'un capitaine des FACA et non moins directeur de cabinet du ministre de la défense, Charles Ngrémangou, homme de main de Francis Bozizé, est officiellement chef anti-balaka sans que cela ne dérange grand monde. Ces confusions de genre doivent donc cesser. 

 

Centrafrique: les anti-Balaka déclarent la fin de la rébellion
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 10:31

 

 

 

 

 

02/08/14 (APA)

 

Le parlement de transition a démarré vendredi une session extraordinaire d’une semaine pendant laquelle il restituera les conclusions du Forum de Brazzaville, notamment l’accord de cessation des hostilités.

 

Les participants discuteront aussi de l’évolution de la mise en œuvre de la feuille de route de transition et de l’élargissement du CNT, à la lumière de la charte constitutionnelle de transition.

 

En ouvrant la session, le président du Conseil National de Transition (CNT), M. Alexandre Ferdinand Nguendet, a souligné l’importance de la rencontre demandant aux députés de faire preuve de « patriotisme et de sérieux » pour atteindre les objectifs visés.

 

M. Nguendet a indiqué qu’après le Forum de Brazzaville, il faut privilégier le consensus pour ramener la paix.

 

En ce qui concerne la demande d’élargissement du CNT, il a fait remarquer qu’« il s’agit d’une question de pure logique et de mesures d’apaisement à prendre en vue du retour de la paix et la réconciliation après le forum de Brazzaville. Le bureau national du CNT est en discussion avec la Commission lois, intérieur et affaires administratives sur les moyens de retoucher l’article 50 de la charte de transition pour rendre possible cet élargissement » a-t-il dit.

 

S’adressant aux conseillers nationaux qui ont pris part au forum de Brazzaville, le président du parlement de transition les a exhortés à rendre compte des conclusions de cette rencontre afin que tous les conseillers nationaux soient « à partir de ce jour des porte-drapeaux d’une force de paix et de réconciliation dans tous les quartiers, villages et provinces (….) pour qu’enfin le peuple centrafricain se réconcilie avec lui-même ».

 

Quant à l’évaluation de la feuille de route du gouvernement par le CNT, M. Nguendet a relevé que la charte de transition stipule en son article 72 : « à la fin de chaque semestre, le Gouvernement de Transition présente un rapport sur l’exécution partielle de la Feuille de Route de la Transition au Conseil National de Transition qui peut en débattre ».

 

M. Nguendet a déclaré à ce propos que le CNT s’est interrogé sur les actions menées par le gouvernement pour assurer la sécurité, relancer les activités agricoles, le retour de la RCA dans le processus de Kimberley, la réorganisation des régies financières, la redynamisation du système de santé et la relance des activités de l’éducation. Il s’agit aussi d’apporter une réponse à la situation des personnes déplacées internes.

 

Le CNT est réuni depuis vendredi  en session extraordinaire pour faire la restitution de Brazzaville et procéder à la modification de l'article 50 de la charte qui permettra l'arrivée des Antibalakas et peut être de nouveaux conseillers au CNT?
 

Se contenteront-ils au seul article 50 ou procèderont-ils à la modification du 106 pour que les acteurs de la transition soient autorisés à se présenter aux prochaines élections ? Wait and see…. ! 



Décret N°14.253, du 31 juillet 2014, portant convocation du Conseil National de Transition (CNT) en session extraordinaire du 1er au 07 août 2014.

 

L’ordre du jour de cette session porte exclusivement sur la restitution des conclusions du forum de Brazzaville, sur l’évolution de la mise en œuvre de la feuille de la transition et sur l’élargissement du Conseil National de Transition. (Radio nationale/TVCA).

 

 

 

Le Président du Conseil National de Transition (CNT), Ferdinand Alexandre Nguendet estime que l’accord de cessation des hostilités soit le dernier accord de négociation

 

Bangui, 31 Juil (ACAP) – Le Président du Conseil National de Transition (CNT), Ferdinand Alexandre Nguendet a estimé que l’accord de cessation des hostilités et des violences conclu à Brazzaville est le dernier accord de négociation, lors de la restitution du forum de Brazzaville, mercredi 30 juillet 2014 à Bangui.

 

Le but de cette conférence de presse est d’attirer l’attention des belligérants signataires de l’accord de cessez-le feu  en vue de respecter leurs engagements pour un retour définitif de la sécurité et de la paix en Centrafrique.

   
Aux dires du Président Alexandre Ferdinand Nguendet, les forces internationales présentes  en Centrafrique et les forces de défense doivent apporter des réponses appropriées à l’endroit des forces négatives qui veulent prendre en otage le peuple centrafricain et  les a invité de mettre en application la Résolution 21/27 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. 

  
Faisant allusion à la question de la partition du pays et de la démission de la Présidente de transition,  le Président du CNT a déclaré que : ‘’nous ne sommes pas là pour encourager l’instabilité au niveau des institutions de la transition. Le point de la démission du chef de l’Etat de la transition n’est pas à l’ordre du jour du forum de Brazzaville’’. 
  
Enfin, le Président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguendet a exhorté les groupes armés à faire taire leurs querelles et velléités tendant à nuire à la bonne application dudit Accord. 


Il convient de rappeler que le but du Forum était d’obtenir de ceux qui détiennent encore les armes et qui entretiennent l’insécurité et la violence « une cessation des hostilités », c'est-à-dire un arrêt de la violence et le dépôt des armes en leur possession. 

 

Le parlement centrafricain de transition en session extraordinaire pour restituer le Forum de Brazzaville
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 10:23

 

 

 

 

COALITION SELEKA

 

Communiqué de presse N°003 2014 08 02,

relatif à la nomination d’un nouveau Premier Ministre en RCA

 

Des rumeurs persistantes circulent, depuis hier, à Bangui et ailleurs, selon lesquelles la haute hiérarchie de la Coalition Séléka aurait apporté son soutien ou donné mandat pour la nomination d’un Premier ministre du prochain gouvernement de la République centrafricaine.

 

La Coalition Séléka informe l’opinion publique nationale et internationale, notamment les représentations diplomatiques, qu’elle n’est en rien concerné par ces rumeurs et ne soutiendrait aucun candidat au poste de premier ministre qui ne soit pas issu de ses rangs, ni dans l’opacité, fut-il de confession musulmane. Elle reste attachée à l’application de l’Accord de N’Djaména.

Bambari, le 02 Aout 2014

 

Le Porte-Parole

 

Habylah AWAL

Communiqué de presse N°003 2014 08 02 de Séléka
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