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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 18:20

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-08 15:03:55 - La République Centrafricaine tente de barrer la route à l’épidémie de la fièvre Ebola à travers la création d’un Comité mixte regroupant certains ministères tels que le commerce, les transports et l’Asecna, avec pour objectif de mener des initiatives comme les fiches médicales à remplir aux différentes postes frontaliers, le retour des déplacés internes chez eux et une vaste campagne de sensibilisation.


''Depuis que, le virus a été découvert en Afrique de l'Ouest, le ministère de la santé a mis en place un comité mixte qui intègre différents ministères. Ce comité s'est déjà penché sur la manière d'intervenir en cas d'épidémie mieux de prévenir celle-ci pour qu'elle n'entre pas en Centrafrique'', a indiqué M. confié Docteur Luc Salva Ereïdébona, directeur de communication en matière de santé. 


Selon le directeur de communication, ce comité a déjà mis en place des dispositifs permettant d'identifier les différentes portes d'entrée de l'épidémie. 


''Nous ne sommes pas, a-t-il dit, sans ignorer que le virus d'Ebola a été découvert en RD Congo, d'où tous ces points au bord de l'eau, à l'intérieur et aux différentes frontières, doivent être surveillés par des agents de santé, des agents forestiers, des agents vétérinaires ayant consignes nécessaires pour pouvoir prendre des dispositions afin de barrer la route à cette épidémie qui n'est pas encore arrivée''. 


A en croire le Docteur, il n'y a qu'un traitement symptomatique pour ce virus. ‘'Si la personne chauffe il faut diminuer la fièvre et si la personne saigne il faut donner des anticoagulants. S'il a perdu beaucoup d'eau ou de sang il faut la transfuser'', a-t-il conseillé.


Ainsi, il conseille à ses compatriotes d'éviter d'hériter des biens des personnes mortes du virus Ebola, d'éviter de manipuler les cadavres des animaux et des personnes.

Dr Ereïdebona a en outre relevé que ‘'dans l'avion qui transportait les deux Américains contaminés par la maladie semble-t-il qu'il y a un Centrafricain. Celui-ci est un potentiel exposé d'où nécessité pour lui de se déclarer au service de la santé pour rattraper le temps''.

 

http://www.apanews.net/article_read-801603-rca-mise-en-place-d-un-comiteixte-pour-la-prention-contre-le-virus-ebola.html#sthash.D1U7j3ZE.dpuf

RCA : mise en place d'un comité mixte pour la prévention contre le virus Ebola
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 18:19

 

 

 

 

 

APA-Bangui (RCA) - 2014-08-08 13:16:04 - Le Président de la commission défense, Mati Raidma, président du groupe d’amitié avec l’Afrique au parlement estonien, en visite de travail de deux jours dans la capitale centrafricaine, s’est entretenu avec le président du Conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet.


L'audience s'est déroulée jeudi au palais du parlement de transition à Bangui, en présence des proches collaborateurs CNT. Outre les questions militaires, les deux personnalités ont aussi échangé sur une coopération tous azimuts entre les deux pays.

Cette visite de travail qui fait suite à celle du ministre estonien de Défense a permis a l'élu estonien de venir remonter la morale aux troupes estoniennes de l'EUFOR-RCA, de s'enquérir des derniers développements de la crise sur le terrain afin d'en informer le parlement estonien en vue d'une augmentation de leur effectif.


''Quand l'Union Européenne ait décidé d'engager des troupes en Centrafrique, l'Estonie est l'un des premiers a envoyé ses 90 hommes en Centrafrique. L'Estonie était dans la même situation et des pays l'ont aidé à sortir de la crise maintenant que Estonie fonctionne bien c'est notre tour d'aider les autres pays'', a confié à la presse le président de la commission de défense du parlement estonien.


Selon M Raidma, bien que l'apport militaire et la sécurité soit limité, l'Estonie a octroyé aussi de l'aide humanitaire au profit des populations centrafricaines.

''Un grand merci au peuple centrafricain pour son soutien positif aux troupes estoniennes'', s'est-il réjoui, invitant le peuple centrafricain à s'investir dans la recherche de la paix. 

 

 http://www.apanews.net/article_read-801592-un-responsable-estonien-reeen-audience-par-le-predent-du-cnt-en-rca.html#sthash.axvSORFk.dpuf  

Un responsable estonien reçu en audience par le président du CNT en RCA
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 18:18

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-08 13:03:01 - Le commandant en chef de l’Opération Sangaris en Centrafrique, le général Bellot Des Minière, à la tête d’une délégation d’officiers français, s’est entretenu ce vendredi avec la ministre sortante de la communication, Mme Antoinette Montaigne, sur la dernière évolution sécuritaire notamment le suivi de l’accord de cessation des hostilités et le plan d’action du gouvernement en vue de son application.


Mme Montaigne a fait remarquer à cette occasion que les Sangaris pensent avec la communauté internationale que « c'est important que le dialogue et l'accord politique puissent accompagner demain la question du désarmement, du retour à la paix et de la sécurité dans le pays ».


« Il m'a assuré de la disponibilité de la force Sangaris à accompagner le ministère de la réconciliation nationale, partout sur l'étendue du territoire national, à rétablir la sécurité avant le déploiement du gouvernement et des équipes de la réconciliation pour faire des campagnes pour le retour de la paix », a-t-elle dit.


Un officier membre de la délégation de la force Sangaris, le lieutenant-colonel de Sarzaud, a de son côté souligné l'importance de la communication pour un travail en symbiose.

« Nous nous sommes mis d'accord et la communication est extrêmement importante pour que les uns et les autres puissent parler et communiquer », a-t-il encore dit.

Les accrochages de Batangafo entre les Sangaris et les Sélékas ont été évoqués au cours de cet échange.

 

 http://www.apanews.net/article_read-801590-le-commandant-de-l--opetion-sangaris-et-la-ministre-centrafricaine-de-la-communication-discutent-de-la-paix-dans-le-pays.html#sthash.f3vG6gRW.dpuf

Le commandant de l'opération Sangaris et la ministre centrafricaine de la communication discutent de la paix dans le pays
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 17:43

 

 

 

 

 

08/08/14 (France 24)

 

Quinze jours après un accord de cessez-le-feu entre des ex-Séléka et des anti-balaka, les violences ont repris en Centrafrique. Le Premier ministre André Nzapayéké a démissionné mardi. Le pays peut-il replonger dans le chaos ? Éléments de réponse.

 

La transition démocratique en République centrafricaine connaît-elle un coup d’arrêt ? Deux semaines après la signature, le 24 juillet, de l'accord de Brazzaville - le premier après huit mois d'un déchaînement de violences intercommunautaires -, la trêve semble encore bien fragile. Après plusieurs jours d'affrontements dans le nord-ouest du pays, les rebelles de la Séléka et les milices "anti-balaka" se sont mutuellement accusées, mardi 5 août, de ne pas avoir respecté le cessez-le-feu. Des soldats de la force Sangaris et des combattants de l'ex-Séléka se sont aussi affrontés dans la région, lundi.

 

Sur le plan politique, la présidente de transition Catherine Samba-Panza a annoncé la démission du Premier ministre André Nzapayéké et de son gouvernement de transition. Faut-il craindre une nouvelle période d'instabilité dans la région ? Éléments de réponse avec la journaliste de FRANCE 24, Tatiana Mossot, spécialiste de l'Afrique.

 

Pourquoi remanier le gouvernement ?

 

Cette décision s'inscrit "dans l'esprit de [l'accord de] Brazzaville", a affirmé, mardi, un porte-parole de la présidence. Le remaniement du gouvernement avait en effet été demandé lors du forum qui s'était tenu dans la capitale du Congo voisin en juillet, mais aussi lors du sommet de l'Union africaine en juin à Malabo, en Guinée Équatoriale, rappelle Tatiana Mossot qui parle d'un processus "logique".

 

Depuis plusieurs semaines, la présidente a promis de réorganiser le gouvernement "sur des critères de technocratie, de région et de compétence, mais qui intègrent aussi la dimension politique et les nouvelles donnes issues du forum de Brazzaville", a commenté son porte-parole. Aucune indication n'a été donnée quant à la date de la formation du nouveau gouvernement et sa composition. Il pourrait toutefois être nommé avant la fin de la semaine, avance Tatiana Mossot. À Bangui, beaucoup se demandent si des représentants des groupes armés qui ont mis le pays à feu et à sang feront leur entrée dans le prochain cabinet.

 

La présidente de transition va-t-elle sortir renforcée par sa décision ?

 

Catherine Samba-Panza a remanié son gouvernement afin de "faire un pas vers la réconciliation nationale souhaitée dans le pays", commente Tatiana Mossot. Mais elle cède aussi à la forte pression de la communauté internationale. Son arrivée au pouvoir en janvier 2014 "n'a pas permis la relance d'un processus politique qui est bloqué", déplorait Paris début juillet. La situation politique "s'est nettement détériorée", notait pour sa part l'ONU, au même moment.

 

Sans armée ni véritables forces de l'ordre, la présidente est accusée d'avoir "échoué à établir son autorité, à faire cesser définitivement les violences, ou à endiguer la corruption", indiquait une source humanitaire. Fragilisée de toutes parts, la présidente de transition, qui avait été priée d'attendre dans le couloir lors du sommet de Malabo, espère avec cette décision pouvoir aller au bout de sa mission.

 

Les violences récentes fragilisent-elles le cessez-le-feu ?

 

Lundi, de violents affrontements ont opposé pendant près de sept heures combattants de l'ex-Séléka et soldats français de l'opération Sangaris à Batangafo (nord). Le bilan est lourd, affirme Tatiana Mossot, qui parle d'"au moins 50 morts et d'une centaine de blessés". La semaine dernière, à environ 300 km au nord de Bangui, la ville de Batangafo avait aussi été le théâtre de violents combats entre Séléka et anti-balaka, qui avaient fait au moins 25 morts. Il s'agissait du premier véritable accroc à l'accord de Brazzaville.

 

Mais cette trêve a toujours été précaire. Le texte avait été paraphé in extremis à l'issue d'un forum chaotique. La Séléka s'était dans un premier temps retirée des discussions en exigeant une partition du pays. Ce groupe à dominante musulmane, qui tient aujourd'hui l'essentiel des régions du nord-est du pays, frontalières du Tchad et du Soudan, est miné par d'innombrables divisions articulées autour de deux principaux groupes : la "Bambari" qui a participé au Forum et la "Birao" qui n'était pas présente et "ne se reconnaît pas" dans l'accord de cessation des hostilités.

 

http://www.france24.com/fr/20140806-centrafrique-demission-p...

 

Démission du gouvernement centrafricain : "Un pas vers la réconciliation" (France 24)
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 12:29

 

 

 

 

 

08/08/14 (Dw-World)

 

Après la démission d'André Nzapayéké, les tractations ont déjà commencé pour la désignation du nouveau locataire de la primature en Centrafrique. Trois noms circulent, dont celui de l'ex-chef du gouvernement. En République Centrafricaine, l'accord de cessation des hostilités signé le mois dernier à Brazzaville a-t-il déjà volé en éclat ? Car les miliciens anti-Balaka et les ex-rebelles de la Seleka s'accusent mutuellement de l'avoir violé. Pendant ce temps, les affrontements entre les combattants Seleka et les forces française « Sangaris » se sont poursuivis, mardi soir à Batangafo, dans le nord du pays.

 

Trois noms circulent

 

Depuis la signature de l'accord de Brazzaville le 24 juillet dernier, l'opinion centrafricaine s'attendait à la démission d'André Nzapayéké. Car selon nos informations, les présidents tchadiens et congolais auraient réussi à convaincre les autorités de transition centrafricaines de confier la primature à un musulman, issu du nord du pays. Pour, dit-on, favoriser l'équilibre régional et aider à la décrispation du climat politique et sécuritaire. C'était d'ailleurs l'une des exigences de la Seleka lors des pourparlers de Brazzaville.

 

Qui donc pour succéder au Premier ministre sortant ? Trois noms circulent, dont celui d'André Nzapayéké lui-même. « Cette option est à écarter », a confié sous le couvert de l'anonymat un membre du Conseil national de transition joint à Bangui. Le nom qui revient souvent est celui de Karim Meckassoua, un musulman originaire du nord du pays. Actuellement Ministre d'Etat-Conseiller à la Présidence de la République, il a été dans le passé ministre de François Bozizé pendant six ans.

 

Le troisième candidat à la succession d'André Nzapayéké s'appelle Mahamat Kamoune, un ancien cadre du Ministère des Finances et proche de l'ancien président Michel Djotodia, actuellement en exil au Bénin, dont il fut le directeur de cabinet. Lui aussi est musulman et originaire du nord de la Centrafrique. Selon des indiscrétions, il aurait les faveurs de la présidente de la transition.

 

Comment réagissent les Centrafricains à cette actualité ? Pour le journaliste Rodrigue Joseph Prudence Mayte, l'appartenance religieuse ou ethnique du nouveau Premier ministre importe peu. « Le problème centrafricain n'est pas religieux ou interreligieux, c'est une crise politique. Si on a un Centrafricain musulman qui a les compétences requises et qui peut occuper les hautes fonctions de l'Etat, il n'y aura pas de souci. On a vu par exemple au Sénégal le président Senghor rester plus de 20 ans président de la République, alors qu'il est issu d'une minorité chrétienne. »


Situation humanitaire alarmante à Bambari

 

Sur le plan humanitaire dans le pays, une conférence de presse s'est tenue mardi sur la situation à Bambari, dans le centre de la RCA où des centaines de musulmans ont trouvé refuge suite aux violences dans la capitale. La situation est alarmante selon le constat d'un groupe de travailleurs humanitaires, au terme d'une visite de quatre jours dans la localité.

 

http://www.dw.de/qui-pour-succ%C3%A9der-%C3%A0-andr%C3%A9-nz...

 

 

 

NDLR : En RCA, on a l'art de faire durer le plaisir. La vraie question est de savoir si Mme Catherine Samba-Panza a réellement une marge de manoeuvre dans la désignation d'un premier ministre. Il est permis d'en douter. C'est un secret de polichinelle que la RCA est aujourd'hui un pays sous tutelle de la communauté internationale avec des voisins dont les chefs ont suffisamment mis la main à la poche pour le maintenir en vie, tiennent clairement à peser sur le cours de son évolution. Dès lors, on ne peut que faire le constat que ce qui se passe pour la désignation du nouveau PM nous fait perdre inutilement du temps car la formation de son gouvernement suivra, puis les passations de service des ministres dans la foulée. Tout ce tra la la  nous conduira à la mi-septembre, période du déploiement des casques bleus des Nations Unies.  

Lu pour vous : Qui pour succéder à André Nzapayéké ?
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 12:17

 

 

 

 

08/08/14 (RFI)

 

Au troisième jour des concertations menées par la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza cherche toujours un remplaçant pour occuper le poste vacant de Premier ministre, André Nzapayéké, dont l’entourage juge qu’il a été poussé vers la sortie pour être remplacé par un musulman, afin de faciliter la mise en place des accords de paix signés fin juillet entre anti-balaka et Seleka à Brazzaville.

 

Au pied de la mosquée centrale du PK5, les habitants vivent cloîtrés dans leur enclave musulmane de Bangui. Pour beaucoup, le futur Premier ministre devra ramener la paix et la liberté de mouvement. Peu importe sa confession. « Nous avons cohabité ensemble avec les chrétiens, depuis avant l’Indépendance jusqu’à maintenant », explique l’un d’eux. « Ce sont les gens, les politiques qui nous ont divisés. Moi, je suis pour la paix. Si c’est un chrétien qui est le Premier ministre et si la paix revient, nous sommes d’accord. Si c’est un musulman qui peut amener aussi la paix, c’est aussi bon. C’est ce que je veux. »

 

Sur le marché de l’allée centrale du PK5, même son de cloche. Que le Premier ministre soit musulman ou chrétien, l’important c’est le retour de la stabilité : « Si c’est un musulman, ça ne va pas changer les choses. Nous voulons reprendre nos activités comme auparavant. Nous voulons seulement un homme digne, un homme sincère, crédible. Ni Seleka, ni anti-balaka », insiste un Banguissois. « On veut la stabilité, on veut la sécurité », insiste un autre. « Ça change quoi ? Ça ne change rien si c’est un musulman ou pas un musulman. Ça ne change pas. Notre problème c’est quoi ? On est coincés, on est bloqués. Ce n’est pas ça qui va stabiliser le pays », lâche un autre, résigné.

 

Un nouveau favori « toutes les deux heures »

 

En trois jours, entre les différents partis politiques, les représentants anti-balaka et Seleka, Catherine Samba-Panza aura consulté onze entités politiques pour trouver un remplaçant à André Nzapayéké. Les mêmes que celles présentes au Forum de paix de Brazzaville, fin juillet. A chacun, la présidente a demandé une liste avec un nom de Premier ministre et trois noms de ministrables, pour choisir le prochain chef du gouvernement.

 

A ce stade, difficile de savoir si un candidat se détache. « Toutes les deux heures, il y a un nom de favori différent », ironise Martin Ziguélé de l’AFDT, parti politique qui s’est vu proposer une participation au gouvernement.

 

La présidence veut en effet un gouvernement « inclusif », c'est-à-dire représentatif des disparités régionales, religieuses et politiques de Centrafrique, le tout sur des critères de compétence et d’expérience. « Nous devons tirer des leçons du gouvernement précédent, dans lequel beaucoup apprenaient leur métier sur le tas », explique une source à la présidence. Par ailleurs, les prochains membres du gouvernement de transition doivent s’engager à ne pas se présenter aux prochaines élections.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140808-centrafrique-toujours-que...

 

La Centrafrique toujours en quête de son Premier ministre
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 12:03

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE CONJOINT DE LA CRPS ET DU MLPC

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DEMENTI AUX ALLEGATIONS ET CONTRE VERITES CONTENUS DANS L’INTERVIEW ACCORDEE PAR SIEUR LIN BANOUKEPA

A CENTRAFRIQUE LIBRE

 

Le 31 juillet 2014, Centrafrique Libre a publié une interview de sieur Lin Banouképa, représentant personnel du Président déchu François Bozizé au Forum de Brazzaville. Dans cette interview, sieur LIN s’est livré à un amalgame des faits ainsi qu’à l’étalage de contre-vérités, ce qui nous amène à faire les mises au point suivantes pour publication en guise de droit de réponse.

 

1/ De l’amalgame entre Djotodja, Nouredine Adam, Tiangaye et Ziguélé

 

Les personnalités Nicolas Tiangaye et Martin Ziguélé ne sont pas des membres de la coalition Séléka comme il l’insinuait et leurs partis respectifs la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) et le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) ne sont guère une tendance de cette coalition. La participation de ces personnalités aux négociations de Libreville en Janvier 2013 s’est faite sous la bannière de l’opposition démocratique comme c’était aussi le cas des personnalités de la société civile, des pouvoirs publics, de la majorité présidentielle d’alors, des rébellions armées, et des politico-militaires dits non combattants.  La participation au récent Forum de Brazzaville n’en  fait pas ipso facto des membres ou alliés des antibalaka ou des séléka : le fait pour Lin Banouképa de participer à la réunion de Brazzaville fait-il de lui un antibalaka ? Une telle affirmation relève plus d’une vue de l’esprit et d’un procès d’intention qui ne grandit pas son auteur.

 

2/ Du "pouvoir arraché des mains de l’ancien Président François Bozizé"

 

Annoncer de façon péremptoire que le pouvoir a été arraché des mains de l’ancien Président François Bozizé, c’est faire preuve de cécité politique. Il suffit de faire la rétrospective des dix (10) années de règne sans partage de François Bozizé pour se convaincre que ce dernier n’a absolument rien fait pour continuer de mériter la confiance de ses compatriotes. Que pense sieur LIN des assassinats politiques (Massi et autres) commis par Bozizé et ses sbires, des violations répétées de la constitution (trahison), de la politique de la terre brûlée perpétrée par sa garde prétorienne contre des populations civiles des régions supposées hostiles à son régime (Paoua, Kaga Bandoro, Kabo, Sido, etc.), de la complicité de Bozizé avec les rébellions dont il en était le promoteur et en nommant leurs chefs conseillers à la Présidence, des excès de zèle des membres de sa famille, des gros scandales financiers qui ont tari les caisses de l’Etat (cimenterie, Sonatu, Uramin, pétrole, fonds CEMAC destinés au DDR, diamants spoliés entre les mains des bureaux d’achat, achat du vieux Hercules C130, fonds de la dernière CEI dont le rapport de gestion fait par l’IGE est resté secret d’Etat, etc). La somme de tous ces faits graves pour un Président de la République ôte ipso facto toute prétention à son auteur quant à   l'exercice des charges suprêmes de l’Etat.

 

3/ De la nomination de Me Tiangaye comme Premier Ministre de Transition

 

Me Tiangaye n'était ni le Premier Ministre de Bozizé ni celui de Djotodia nommé discrétionnairement par ces derniers. Il était le Premier Ministre du Gouvernement d'Union Nationale de Transition issu des Accords de Libreville qui attribuaient ce poste à l'opposition démocratique dont il était le Coordonnateur.

 

Par la suite, la Charte Constitutionnelle de Transition avait confirmé cette situation en précisant que " le Chef de l'Etat de la Transition entérine la désignation du Premier Ministre, Chef du Gouvernement conformément à l'Accord de Libreville du 11 janvier 2013" (article 29).

 

L'ignorance des textes fondateurs de la transition a conduit Monsieur Lin à propager des contre-vérités  uniquement dans l'intention de nuire.

 

4/ De la rédaction de la Charte Constitutionnelle de Transition

 

Monsieur Lin affirme que " la Charte Constitutionnelle Transitoire n'a pas été écrite par Djotodia ni Nourredine, ni Dhaffane mais bien par Me Tiangaye qui est avocat (et) qui sait écrire ses formes d'écriture juridique"

 

Par ces affirmations, Monsieur Lin étale encore son ignorance des textes sur la place publique. S'il est pire chose que l'ignorance, c'est bien la prétention de savoir et Monsieur Lin ne sait rien car il n'a lu ni la Déclaration de Ndjamena du 18 avril 2013 ni la Charte Constitutionnelle de Transition qui constituent avec l'Accord  politique de Libreville du 11 juin 2013 le socle juridique de la Transition.

 

La Déclaration de Ndjamena adoptée par le 4ème Sommet Extraordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC le 18 avril 2013  a confié au Conseil National de Transition (CNT) la mission d'élaborer et d'adopter une Charte Constitutionnelle de Transition. Le CNT  s'est honorablement acquitté de cette tâche qui a recueilli préalablement un consensus de toutes les forces vives de la Nation au cours d'un atelier national  avec le concours scientifique d'experts de haut niveau dont ceux de l'ONU, de l'Union Européenne et de l'Organisation Internationale de la Francophonie.

 

Comment dans ces conditions prétendre sans se couvrir de ridicule que cette Charte a été écrite par Me Tiangaye tout seul sous prétexte qu'il est avocat pour en faire la Loi Fondamentale qui doit régir la Transition?

 

5/ Sur les prétendues photos prises le 22 novembre 2012 à Ndjamena

 

Dans les hallucinations dont Monsieur Lin est coutumier, il avance que Messieurs Ziguélé et  Tiangaye étaient de connivence avec la Séléka. Il affirme: «Je l'ai lu sur votre site. En ligne, j'ai vu les photos de Ndjamena où ils étaient tous triomphants le 22 novembre 2012".

 

Messieurs Ziguélé et Tiangaye n'étaient pas à Ndjamena à cette date. Leurs passeports peuvent être consultés par quiconque voudrait vérifier la véracité de cette allégation.

 

Les assertions de Monsieur Lin sont un tissu de mensonges. Il s'agit de délires mégalomaniaques qui peuplent la cervelle d'un mythomane qui prend ses fantasmes oniriques pour la réalité politique. La pathologie de ce compatriote doit sans doute intéresser les psychiatres.

 

6/ Des élucubrations notoires du transhumant politique, sieur Banoukepa

 

Décidément, le ridicule ne tue point certains prétendus hommes politiques centrafricains.

En réalité, les élucubrations du transhumant politique, sieur Lin Banouképa, sont en fait les signes de désespoir et d’un échec politique.

 

Après avoir ramé sans succès au MLPC où il a été radié pour inobservation de la voie hiérarchique, constitution de groupes parallèles et trahison, il s’est ensuite agité lamentablement dans le sillage du défunt Président Ange Félix Patassé pour échouer plus tard aux côtés du Président déchu François Bozizé, ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre son aventure politique en créant de toutes pièces le Parti pour le Développement Intégral (PDI) dont il a été une fois de plus radié de la présidence.

 

Ce transhumant politique au profil douteux et mégalomaniaque, radié du barreau de Paris pour indélicatesse (malversations) et qui porte abusivement le titre de Maître, n’a de leçons à donner à personne, surtout pas aux éminentes personnalités qui ont fait leurs preuves sur le plan national et international.

 

Messieurs Martin Ziguélé et Nicolas Tiangaye n’ont jamais été membres de la séléka. Faute pour ce transhumant d’apporter la preuve de ses allégations, les personnalités citées se verront dans l’obligation de le poursuivre en justice pour diffamation.

 

                                                                                              Fait à Bangui, le 8 Août 2014

 

            Pour la CRPS                                                            Pour le MLPC

            Le Secrétaire National à la                                        Membre du Bureau Politique

            Communication et à la Presse/p.i                              Responsable de la Communication

           

 

 

 

            Maurice LENGA                                                    Christophe NDOUBA

 

Droit de réponse de la CRPS et du MLPC à Lin Banouképa
Droit de réponse de la CRPS et du MLPC à Lin Banouképa
Droit de réponse de la CRPS et du MLPC à Lin Banouképa
Droit de réponse de la CRPS et du MLPC à Lin Banouképa
Droit de réponse de la CRPS et du MLPC à Lin Banouképa
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 11:53

 

 

 

 

 

YAOUNDE, 08/08/14 (Xinhua) -- La République centrafricaine (RCA) s'apprête à former un nouveau gouvernement d'union nationale composé de 25 membres, en replacement du cabinet dirigé par André Nzapayéké, obligé de démissionner suite au dernier accord du cessez-le-feu à Brazzaville (Congo),a-t-on appris de source à la présidence.

 

En augmentant de cinq portefeuilles par rapport à l'équipe sortante, le nouveau gouvernement, objet des consultations menées depuis mercredi à Bangui par la présidente de transition Catherine Samba-Panza avec les différentes sensibilités sociopolitiques centrafricaines, répond à un schéma prescrit par la communauté internationale, a expliqué à Xinhua, Anicet Guiyama Mazogo, porte-parole de la présidence.

 

C'est une prescription visant à contenter autant que faire se peut les protagonistes de la crise politique qui secoue la RCA depuis fin 2012, dont principalement l'ex-rébellion Séléka et leurs adversaires des miliciens anti-Balakas (anti-machettes), y compris la classe politique dans la gestion des affaires publiques du pays, afin de permettre un retour à la normalisation.

 

Depuis le conflit armé par lequel les ex-rebelles de la Séléka ont porté au pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui leur leader Michel Djotodia après la chute du régime de François Bozizé, la RCA vit une insécurité grandissante due à des violences ayant causé des milliers de morts et contraint des centaines de milliers de ses populations à fuir leurs foyers.

 

Le nouveau gouvernement en voie de formation est le troisième depuis le début de la crise, après celui de Nicolas Tiangaye, nommé suite à l'accord politique de Libreville du 11 janvier 2013 pour une transition de 18 mois mais poussé à la démission le 10 janvier 2014 à N'Djamena (Tchad) lors d'un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).

 

Ces dirigeants reprochaient au "Premier ministre du gouvernement d'union nationale et de transition" (dixit l'accord de Libreville) son laxisme face à la persistance des violences à Bangui et dans d'autres villes centrafricaines, même motif de la mise à l'écart de Djotodia des fonctions de chef de l'Etat par intérim.

 

Remplaçant de Tiangaye, André Nzapayéké, qui a officiellement remis sa démission à la présidente de transition mercredi matin à Bangui, n'a pas réussi non plus à restaurer la paix la sécurité et impulser la relance économique escomptée, en raison la détermination d'en découdre les uns avec les autres manifestée par les ex-Séléka et les anti-Balakas fidèles à l'ex-président Bozizé.

Centrafrique : un nouveau gouvernement de 25 ministres en négociation
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 11:52

 

 

 

 

 

YAOUNDE, 08/08/14 (Xinhua) -- Parallèlement à une éventuelle procédure de la Cour pénale internationale (CPI), la Centrafrique se prépare à créer un tribunal spécial chargé de statuer sur nombre de crimes perpétrés pendant la crise en cours sur son territoire depuis fin 2012, a annoncé jeudi à Xinhua le procureur général près le Tribunal de grande instance (TGI) de Bangui, Ghislain Grésenguet.

 

"L'on est en train de faire des amendements [des textes organiques] pour la création d'une juridiction spécialisée avec compétence nationale. Un comité d'experts a été mis en place à cet effet. Il est présidé par le procureur général de la Cour d'appel [de Bangui]", a indiqué le magistrat joint au téléphone dans la capitale centrafricaine.

 

Le comité d'experts mentionné se compose de huit spécialistes du droit centrafricains et internationaux mis à disposition par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) en cours de déploiement, de l'avis de Grésenguet.

 

"Le travail du comité débute la semaine prochaine, soit lundi ou mardi, a-t-il précisé en outre. On avait préalablement mis en place une cellule, qui n'a pas été opérationnelle. La future juridiction sera comparable au Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR) à Arusha. C'est un signal fort et en engagement politique de la RCA pour chercher à un mettre un terme à l'impunité".

 

Approuvé par les Nations Unies, ce tribunal spécial sera doté d'un mandat international et son fonctionnement prévoit que "le parquet sera constitué de magistrats centrafricains et le siège de magistrats étrangers afin de garantir l'efficacité de la lutte contre l'impunité en République centrafricaine (RCA)", a expliqué par ailleurs le procureur général près du TGI de Bangui.

 

Pour l'heure déjà, la justice centrafricaine a entamé depuis 2013 ses propres enquêtes pour établir les responsabilités dans les violences encore observées dans le pays.

 

Dans la seule ville de Bangui, sept juges d'instruction sont à pied d'oevre pour cette tâche et d'après le rapport du parquet général, une soixantaine de dossiers ont déjà pu être montés, à en croire le magistrat.

 

Association de malfaiteurs, homicides et coups mortels, vols en bande ou encore détention illégale d'armes sont autant d'infractions principalement traitées dans les dossiers évoqués.

 

"Il y a beaucoup d'infractions liées aux violences. En raison des dysfonctionnements administratifs causés par la crise, le travail est fastidieux", a poursuivi Ghislain Grésenguet.

 

Organiser des audiences criminelles pour l'enrôlement des affaires nécessite aussi des coûts importants qui font actuellement défaut.

 

Les informations ainsi collectées inspirent aussi les travaux de la commission d'enquête internationale créée par les Nations Unies au début de l'année avec à sa tête l'avocat camerounais Bernard Muna sur les crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité soupçonnés dans le pays et susceptibles d'être portés à l'attention de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye aux Pays-Bas.

 

Centrafrique : vers la création d'un tribunal spécial pour statuer sur les crimes liés à la crise
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 11:50

 

 

 

 

 

08/08/14 (AFP)

 

Après l'accord de cessez-le-feu signé fin juillet, l'ex-rébellion centrafricaine Séléka, affaiblie et fragmentée, se retrouve divisée entre partisans du dialogue et une frange "dure" qui refuse toute concession.

 

Mercredi, le général Nourredine Adam, chef emblématique de la Séléka, sous le coup de sanctions onusiennes et américaines, a annoncé avoir suspendu le numéro 3 du mouvement, Mohamed Moussa Dhaffane.

 

Ce dernier a été sanctionné "pour non-respect des consignes de la hiérarchie et haute trahison", après avoir paraphé au nom de l'ex-rébellion à dominante musulmane l'accord conclu au forceps sous la pression internationale le 23 juillet à Brazzaville.

 

Cet accord est le premier du genre après des mois d'un conflit qui a fait des milliers de morts, principalement des civils, jeté sur les routes des centaines de milliers de déplacés, et a vu finalement la défaite de la Séléka (au pouvoir de mars 2013 à janvier 2014), aujourd'hui repliée sur ses territoires du nord-est musulman du pays.

 

Le rendez-vous de Brazzaville a été manifestement un point de rupture, les "durs" de la Séléka y voyant une intolérable trêve avec "l'ennemi", les milices chrétiennes anti-balaka.

 

-'Un non-évènement'-

 

"C'est une nouvelle qui fait rire. C'est un non-évènement", a réagi jeudi le "sanctionné" Mohamed Moussa Dhaffane auprès de l'AFP. "Je n'ai pas été suspendu. Et on ne sanctionne pas comme ça un responsable de l'ex-coalition Séléka".

 

"Il faut reconnaître que la population a trop souffert et veut désormais vivre en paix. C'est le sens à donner à l'accord de cessation des hostilités de Brazzaville que nous avons signé au nom de l'ex-Séléka", explique M. Dhaffane.

 

Lors des négociations de Brazzaville, les délégués de la Séléka avaient dans un premier temps exigé la partition du pays, menaçant de tout faire capoter, avant d'assouplir leur position, après l'intervention notamment du président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine.

 

Chassée de Bangui par l'intervention militaire française Sangaris et la force africaine Misca, la Séléka tient encore l'essentiel du Nord-Est, frontalier du Tchad et du Soudan, des régions abandonnées depuis des années par le pouvoir central.

 

Composée d'éléments hétéroclites, la Séléka ne dispose pas de structure véritablement hiérarchisée, et est traversée par de multiples lignes de fracture, selon les agendas locaux de chacun de ses chefs ou sur des critères ethniques.

 

Une partie des combattants sont des étrangers, mercenaires tchadiens et soudanais difficilement contrôlables, qui ont rejoint les rangs de la rébellion durant son offensive militaire sur Bangui début 2013. Ces hommes à la réputation de soudards continuent aujourd'hui de commettre de nombreuses exactions, d'attaquer des villages et de riposter avec la plus grande violence au harcèlement des anti-balaka.

 

Ce sont en grande partie ces mercenaires qui affrontent depuis le début de la semaine l'armée française à Batangafo (nord).

 

Les autres, les "Séléka centrafricains" comme on les appelle à Bangui, s'articulent autour de deux principaux groupes: la "Séléka Bambari", du nom de la localité minière (centre) où une partie de ses forces s'est repliée, et la "Séléka Birao" (extrême Nord-Est), dirigée par Nourredine Adam et en théorie, pour sa vitrine politique, par Michel Djotodia, ex-président du pays, en exil au Bénin depuis sa démission forcée en janvier.

 

Tout en critiquant la "logique de la violence" et les "velléités d'actes belliqueux qui subsistent encore chez certains" Séléka, Mohamed Moussa Dhaffane -de la "Séléka Bambari"- refuse de "parler de division profonde ou de scission" au sein de l'ex-rébellion.

 

- La paix est 'irréversible' -

 

Mais selon plusieurs observateurs, un rapprochement s'est opéré récemment entre la "Séléka Bambari" et les chefs militaires basés à Bangui, parmi lesquels 9 "colonels" et "généraux" présents à Brazzaville, qui ont oeuvré pour aboutir à un accord de paix. Ces derniers commandent environ la moitié des effectifs totaux de la Séléka, soit près de 2.000 ex-combattants, cantonnés dans la capitale centrafricaine.

 

Emmenée par Nourredine Adam, la "Séléka Birao", opposée à tout compromis, apparaît de plus en plus marginalisée politiquement, tout en conservant une forte capacité de nuisance sur le terrain.

 

"Nourredine Adam doit comprendre que la marche de la RCA vers la paix et la réconciliation est désormais irréversible (...)", déclare à l'AFP un haut responsable du mouvement à Bangui, partisan de la branche "modérée". "Ceux qui ne seront pas dans la logique (de Brazzaville) se verront imposer la paix."

 

Centrafrique: l'accord de cessez-le-feu exacerbe les dissensions au sein de la Séléka
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