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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 00:41

 

 

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) - 2014-08-10 15:01:48 - Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou NGuessou, a réaffirmé son espoir dans la résolution de la crise centrafricaine, en dépit de la violation des accords de cessation des hostilités signés en juillet dernier à Brazzaville par les protagonistes de cette crise.


« La situation en Centrafrique est difficile comme dans tous les conflits(…) ne perdons pas espoir », a-t-il déclaré samedi à Brazzaville, de retour de Washington, où il venait de participer au sommet Etats-Unis/Afrique.


Denis Sassou N'Guesso, également médiateur de la crise en Centrafrique depuis son déclenchement en mars 2013, a déclaré : « nous allons continuer de faire en sorte que les accords de Brazzaville soient appliqués par les uns et les autres, si c'est difficile on peut pas s'en étonner non plus, mais nous ne perdons pas espoir ».


Des affrontements entre deux factions du mouvement anti-balaka, la tendance Andiyo et celle menée par le capitaine de l'armée nationale Olivier Koudemon alias ‘'Gbangouma'', se sont affrontées dans la nuit de vendredi à samedi dans le quartier de Boy-Rabe à Bangui, faisant deux morts, des blessés et des maisons de leaders du groupe incendiées, selon un bilan provisoire.

 

 http://www.apanews.net/article_read-801734-denis-sassou-nguessou-redit-son-espoir-dans-la-relution-de-la-crise-en-centrafrique.html#sthash.q7NZrwxw.dpuf

Denis Sassou Nguesso redit son espoir dans la résolution de la crise en Centrafrique
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 00:09

 

 

 

 

 

BANGUI 10-08-2014 à 17h50 (Reuters) - La présidente de la Centrafrique, Catherine Samba Panza, a nommé dimanche un ancien conseiller de Michel Djotodia, chef de la Séléka, au poste de Premier ministre.

 

Mahamat Kamoun remplace André Nzapayeke, qui a démissionné la semaine dernière pour permettre la formation d'un gouvernement plus représentatif des communautés du pays.

 

Ce musulman a été un proche collaborateur de Michel Djotodia, après que ce dernier, chef des rebelles de la Séléka, a pris le pouvoir en 2013.

 

Soumis à de fortes pressions internationales, Michel Djotodia a été contraint de quitter la présidence en janvier en raison de son incapacité à mettre fin aux affrontements meurtriers entre la Séléka, essentiellement composée de musulmans, et les anti-balaka, des milices chrétiennes et animistes nées en réaction aux exactions de ses hommes.

 

(Hubert-Mary Djamany; Bertrand Boucey pour le service français)

 

Catherine Samba Panza nomme un Premier ministre en Centrafrique
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 00:03

 

 

 

 

 

 

Il est intolérable pour la population, les cinq millions de centrafricains, de vivre au jour le jour après avoir résisté et vaincu la séléka. Or on nous parle encore de remaniement ministériel pour lequel le peuple n’a pas son mot à dire.

 

Le colonialisme latent continue son œuvre. Des agrégats de personnes opportunistes et sans foi ni loi vendent ou sont prêts à vendre le pays pour leurs propres intérêts. Ce ne sont pas des gouvernants.

 

Depuis cent ans le colonialisme forme des tourougous et des cadres intellectuels serviles. La situation en 2014 correspond au sauve-qui-peut :je veux mon 1%!

 

Cette situation est indigne du courage et des capacités du peuple bantou dont la civilisation millénaire  a été refoulée par les colonisateurs français et arabe.

 

La préservation du patrimoine découle de notre philosophie de vie, elle s’associe à l’artisanat, à la production de vivres, à l’utilisation des richesses de notre pays par nous-mêmes, selon le besoin propre des régions.

 

En exemple, la population de Birao, Ouadda Djallé s’était spécialisée dans la production des oignons, du millet, dans l’élevage des bœufs, des poissons qu’on séchait ensuite au soleil.

 

Seul le Capitaine Sankara, président du Burkina Fasso, a tenté l’expérience de l’autosuffissance, levain de ses ancêtres. Son gouvernement a été assassiné avec lui! C’est pourtant le seul gouvernement africain dont la base est populaire!

 

Afrique! Il faudra bien te lever un jour  sur ces bases là!

 

La classe des dictateurs porte l’image de leur seigneur et maître. Les sciences acquises à l’étranger se transforment en simples croyances car elles ne sont pas mises en œuvre. À ce titre, les gouvernements importés se résument à de simples croyances rejoignant d’autres bourrages de crâne de nègres blancs.

 

Pareille à une plaie attirant les mouches la Centrafrique voit toutes sortes de souris blanches, jaunes, albinos qui chient dans les trous qu’ils creusent. Grâce au Tchad ou à d’autres colonialistes la séléka qui a voulu nous rendre esclaves se presse actuellement à la porte d’un gouvernement fantôme.

 

Le peuple attend la planification d’un gouvernement relevant de lui-même!

 

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 20:47

 

 

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

*************

Ex coalition Séléka

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 002/08/14

 

L’Ex Coalition SELEKA a appris avec stupeur et étonnement la nomination d’un nouveau Premier Ministre.

 

Elle tient à rappeler que dans son communiqué de presse N° 001/08/14 du 06 Août 2014, elle avait attiré l’attention des pouvoirs Publics et pris à témoin l’opinion Nationale et Internationale sur la signature d’un Accord Politique préalable à la désignation d’un nouveau Premier Ministre et à la formation d’un nouveau gouvernement. Laquelle démarche devant aboutir inéluctablement à la désignation consensuelle du Premier Ministre et de son Gouvernement, gage d’une stabilité politique et d’une paix durable en République Centrafricaine.

 

Force est de constater que la cheffe de l’Etat de transition n’a pas cru bon d’ouvrir des négociations avec l’Ex Coalition SELEKA à ce sujet et a décidé de nommer au poste du Premier Ministre, un des éminents membres de son cabinet en l’occurrence le Ministre d’Etat Conseiller Spécial.

 

L’acte ainsi posé par la cheffe de l’Etat de Transition n’est pas de nature à encourager le retour de la paix et la réconciliation nationale.

 

Par conséquent, l’Ex Coalition SELEKA décide de ne pas participer au prochain gouvernement.

 

Elle se donne le droit de reconsidérer les engagements qu’elle a pris au Forum de  Brazzaville du 21 au 23 juillet 2014.

 

Fait à Bangui le 10 août 2014

 

Pour le Bureau Politique,

 

Le Général Mohamed-Moussa DHAFFANE   

                        

2ème Vice-président, Chef de Délégation

Ancien Ministre d’Etat

 

Ampliations :

  • Médiation Internationale
  • Cheffe de l’Etat de Transition
  • Président du CNT
  • CEEAC
  • MINUSCA
  • UA
  • UE
  • Ambassade de France
  • Presse Publique et Privée
Réaction de Mohamed Moussa Dhaffane à la nomination du nouveau PM
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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 20:45

 

 

 

 

Cher Sami MacFoy

 

Dans les années 1940, je t’ai invité à la cour du roi Sayo Bangassou.

 

Nous fréquentions à l’époque l’école régionale de Bangassou où Monsieur Rigaud, ce breton, terminait de développer nos têtes adolescentes. Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Boganda, alors prêtre en soutane kaki qui parcourait notre Oubangui-chari en cyclomoteur pour appeler notre peuple à sa libération.

 

Plus tard, nos chemins ont divergé et nous avons travaillé de façon différente pour la Centrafrique.

 

Au revoir vieux frère; « Sur mon cahier d’écolier

 

                                          J’écris ton nom LIBERTÉ! »

 

                                                                   (Paul ÉLUARD)

 

Bamboté Makombo

 

Écrivain

 

10 Août 2014

 

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 16:10

 

 

 

 

 

dimanche 10 août

 

Dans son dernier point de situation concernant l’opération Sangaris, en Centrafrique, l’État-major des armées (EMA) a souligné que la situation avait été calme à Bangui, au cours de la semaine passée. Cette dernière a été « marquée par des opérations de fouille de lieux susceptibles d’abriter des caches d’armes, en coopération étroite avec la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) et l’UPC centrafricaine (unité de police constituée) », lesquelles ont permis de saisir « plusieurs armes et munitions ».

 

Seulement, la capitale centrafricaine est parfois le théâtre de soudaines poussées de violence, comme cela a été le cas lors ces dernières heures. Ainsi, des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit du 8 au 9 août dans le nord du quartier de Boy-Rabe.

 

« Depuis hier soir, ils se livrent à des attaques ciblées arme à la main. Les habitants n’osent même pas sortir. Il faut seulement profiter d’une accalmie pour quitter la zone. En tentant de fuir, certains habitants ont été blessés dans des tirs croisés », a expliqué une habitante du quartier, dont les propos ont été rapportés par l’AFP. Selon elle, il s’agirait de combats entre milices anti-balaka, qui étaient montées en puissance contre les combattants de la coalition de la Séléka pour répondre à leurs exactions commises contre les populations chrétiennes.

 

Ces milices anti-balaka n’ont pas de commandement unifié et agissent dans le désordre. Toutefois, le clan de l’ex-président François Bozizé, renversé en mars 2013 par la Séléka, cherche à avoir la mainmise sur elles. D’où, sans doute, l’explication de ces combats. À moins qu’il ne s’agisse de règlements de compte entre faction rivale…

 

C’est d’ailleurs ce que suggère un officier de la MISCA. « Il y a une situation de tension qui couve dans le quartier Boy-rabe où on déplore déjà deux morts. (…) Ils ont été tués dans des conditions qui s’apparentent à des règlements de comptes » parmi les anti-balaka, a-t-il confié à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat.

 

Des éléments de la force Sangaris ont été déployés aux entrées de Boy Rabe. « Nous veillons aussi pour circonscrire la situation afin que cela ne s’étende pas à d’autres quartiers », a expliqué cet officier de la MISCA.

 

Formé notamment par le 16e Bataillon de Chasseurs et le 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA), le Groupement tactique interarmes (GTIA) Acier est notamment chargé d’assurer la sécurité à Bangui, où les groupes armés ne cessent de chercher à s’y implanter de nouveau.

 

Au total, 2 250 militaires français sont présents en Centrafrique, dont 2 000 au titre de l’opération Sangaris et 250 autres dans le cadre de l’EUFOR RCA, la force de l’Union européenne mise sur pied non sans mal au printemps dernier.

Sangaris : Échanges de tirs dans le quartier de Boy-Rabe, à Bangui
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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 15:47

 

 

 

 

 


Bangui - AFP / 10 août 2014 16h37 - La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a nommé dimanche Mahamat Kamoun, un musulman, comme nouveau Premier ministre pour diriger la transition, une première depuis l'indépendance du pays.

Mahamat Kamoun, précédemment conseiller spécial à la présidence, a été nommé Premier ministre par décret présidentiel, a annoncé à la radio d'Etat un porte-parole de la présidence.


De confession musulmane, spécialiste des finances, M. Kamoun avait été directeur général du Trésor sous le président François Bozizé (au pouvoir de 2003 à mars 2013).

Sa nomination intervient près de deux semaines après un accord de cessez-le-feu signé fin juillet à Brazzaville entre protagonistes de la crise centrafricaine, dont l'ex-coalition Séléka à dominante musulmane.


Réunis dans la capitale congolaise le 23 juillet, la Séléka et les milices majoritairement chrétiennes anti-balaka avaient accepté in extremis, sous la pression internationale, la signature de ce fragile accord de cessation des hostilités censé relancer la transition politique dans le pays, en panne depuis des mois.

Le gouvernement du Premier ministre André Nzapayéké, composé essentiellement de technocrates, avait démissionné dans la foulée, à la demande de la présidente Samba Panza, qui a mené depuis lors de nombreuses consultations.

La présence des groupes armés - Séléka et anti-balaka - au sein du prochain gouvernement est l'un des principaux enjeux de ces discussions et fait polémique dans le pays.


La Centrafrique reste meurtrie par plus d'un an de violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts, et par d'innombrables exactions de ces mouvements armés.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=506178 

 

 

Centrafrique: Mahamat Kamoun désigné Premier ministre

 

par RFI  10-08-2014 à 16:24

 

La Centrafrique a un nouveau Premier ministre. Il s'agit de Mahamat Kamoun. Il a été nommé ce dimanche 10 août. C'est la fin d'un long suspense. Ce Premier ministre était très attendu et c'est la présidence qui l'a annoncé à la radio.

 

Le nouveau Premier ministre centrafricain s’appelle Mahamat Kamoun et il est nommé par Catherine Samba-Panza pour remplacer le démissionnaire André Nzapayéké.

 

Mahamat Kamoun est de confession musulmane. C’est un financier qui a longtemps travaillé au Trésor public. Il était déjà le directeur de cabinet de l’ancien président et chef de la Seleka Michel Djotodia. Depuis le départ de ce dernier, Mahamat Kamoun était resté à la présidence en tant que ministre d’Etat, conseiller spécial de Catherine Samba-Panza, l'actuelle présidente.

 

Ce qui est sûr, c’est que ce nouveau Premier ministre n’était pas le candidat favori de la communauté internationale, ni celui de la France qui poussait très fort pour un autre homme. Avec ce choix, Catherine Samba-Panza a sans doute tenu à montrer son indépendance vis-à-vis de la communauté internationale. Elle a aussi subi de fortes pressions au sein de son entourage. Des pressions aussi bien sûr du côté de la Seleka qui refusait catégoriquement le candidat de la communauté internationale.

 

 

Mahamat Kamoun, nouveau Premier ministre de Centrafrique

 

APA Bangui (Centrafrique) - 2014-08-10 14:19:59 - Mahamat Kamoun, ancien ministre d'Etat, Conseiller spécial à la présidence de la Centrafrique a été nommé, Premier ministre, chef du gouvernement de transition en remplacement d’André Nzapayéké, démissionnaire, aux termes d’un décret signé ce dimanche par la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.

 

De religion musulmane et proche de la coalition de l'ex rébellion Séléka, Mahamat Kamoun, 53 ans, devient alors le 3è Premier ministre de la transition instaurée depuis le 24 mars 2013. 


Il avait été nommé conseiller spécial à la présidence par le chef de l'Etat démissionnaire, Michel Djotodja avant d’être confirmé a ce poste par l'actuelle présidente de la transition, Catherine Samba Panza


Titulaire d'un diplôme de troisième cycle en économie de développement de l'Université de Boston aux Etats Unis d'Amérique, le nouveau Premier ministre centrafricain parle couramment l'anglais, le français l'arabe et la langue nationale, le sango, (également appelé sango) principale langue parlée en République centrafricaine.

Il a occupé plusieurs postes de responsabilités au ministère des Finances ou il a servi comme Inspecteur des finances, Directeur général de budget et le Directeur général trésor public.


Marié et père de famille, le nouveau Premier ministre centrafricain est natif de la ville de Ndelé, au Nord du pays.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=801729#sthash.jaLiy9Tg.dpuf

Centrafrique : un musulman nommé nouveau Premier ministre
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 22:51

 

 

 

 

 

Bangui (AFP) - 09.08.2014 19:54 - La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a promis samedi que le nouveau gouvernement serait formé "dans les prochains jours" après le fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet, de nouveau remis en cause par des affrontements à Bangui.

 

Après des semaines de relative accalmie dans la capitale, affrontements et tirs à l'arme lourde ont de nouveau éclaté dans la nuit de vendredi à samedi entre différentes factions des milices chrétiennes anti-balaka, dont deux membres ont été tués, a-t-on appris de sources concordantes.

 

"La situation est jugée sérieuse", a affirmé à l'AFP une source militaire de l'opération française Sangaris.

 

"On s'est déployé dans le secteur pour que les belligérants ne tirent pas sur la population (...) On parle de deux morts, mais c'est un bilan qui n'est pas encore exhaustif", a-t-elle ajouté.

 

En province, en début de semaine, c'est l'armée française qui a connu des accrochages violents à Batangafo (nord) avec les ex-rebelles Séléka, à dominante musulmane.

 

Ces rebelles avaient pris le pouvoir à Bangui en mars 2013, avant d'en être chassés en janvier 2014. Affaiblis par l'intervention de Sangaris et de la force africaine Misca, ils contrôlent toutefois encore aujourd'hui une bonne partie du nord et de l'est du pays.

 

Ces nouvelles violences interviennent alors que la Centrafrique est sans gouvernement depuis la démission, mardi, du Premier ministre André Nzapayéké.

 

"J'ai mené les consultations avec tout le monde en vue de désigner les nouveaux dirigeants au sein du gouvernement. Le gouvernement sera formé dans les prochains jours mais avant cela, le Premier ministre sera nommé", a déclaré samedi la présidente Catherine Samba Panza.

 

Elle s'exprimait à l'issue d'une marche pacifique de soutien aux autorités de transition qui a rassemblé, sous la pluie, plusieurs milliers de personnes à Bangui.

 

Evoquant le cessez-le-feu conclu à Brazzaville, la présidente a déclaré: "nous avons abattu un gros gibier et nous devons nous en réjouir. Nous devons avancer en disant +plus jamais ça+".

 

Réunis dans la capitale congolaise le 23 juillet, les protagonistes de la crise centrafricaine - l'ex-rébellion Séléka et les milices anti-balaka - ont accepté in extremis, sous la pression internationale, la signature d'un accord de cessez-le-feu censé relancer la transition politique dans le pays, en panne depuis des mois.

 

"Même si certains veulent persister dans les exactions, les violences, Dieu va les confondre. Ils vont se rentrer dedans dans leur propre camp pour nous laisser continuer notre marche vers la paix", a-t-elle ajouté en référence aux groupes armés.

 

- 'Ouvrir nos bras' -

 

Mme Samba Panza a rencontré ces derniers jours les représentants des différents mouvements armés ainsi que des responsables de la société civile, des dignitaires religieux et des organisations de femmes et de jeunes.

 

La "compétence", l'"expérience" et l'"intégrité" feront partie des critères pris en compte pour désigner le prochain Premier ministre et les membres du gouvernement, a expliqué à l'AFP l'un de ses porte-parole, Anicet-Clément Guiyama Masogo.

 

"Si aujourd'hui à la tête du pays ou dans le gouvernement il y a des gens qui sont sous le coup des poursuites, qui n'ont pas un casier judiciaire convenable, cela poserait nécessairement des problèmes. C'est pourquoi le critère d'intégrité est l'un des critères majeurs", a-t-il insisté.

 

Plusieurs responsables des ex-Séléka et des anti-balaka sont accusés de graves exactions sur la population civile. Certains sont sous le coup de sanctions onusiennes et américaines (gel des avoirs et interdiction de voyager).

 

Plusieurs questions restent en suspens, comme l'arrivée éventuelle de représentants des groupes armés au sein du nouveau gouvernement, ou encore le fait de savoir si le Premier ministre sera de confession musulmane ou catholique.

 

La Centrafrique est meurtrie par plus d'un an de violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et ont jeté sur les routes des centaines de milliers de déplacés.

 

La semaine dernière, la présidente a promis un nouveau gouvernement de "large ouverture". "Nous devons ouvrir nos bras à nos compatriotes d'autres sensibilités politiques, religieuses, communautaires", a-t-elle plaidé.

 

© 2014 AFP

Centrafrique: violences à Bangui, gouvernement "dans les prochains jours"
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 20:41

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-09 15:08:51 - Des affrontements entre deux factions du mouvement anti-balaka, la tendance Andiyo et celle menée par le capitaine de l’armée nationale Olivier Koudemon alias ‘’Gbangouma’’, se sont affrontés dans la nuit de vendredi à samedi dans le quartier de Boy-Rabe à Bangui, faisant deux morts, des blessés et des maisons de leaders du groupe incendiées, selon un bilan provisoire.


Les personnes qui ont trouvé la mort dans les échanges de tirs sont deux chauffeurs dont un était au service du coordonnateur du mouvement anti-balaka, Edouard Patrice Ngaissona.


Les tirs nourris d'armes automatiques et des détonations d'armes lourdes dans le secteur ont fait fuir la population de Boy-Rabe qui a fui pour se réfugier dans les quartiers de Miskine et Benz-Vi, dans le 5è arrondissement et de Gobongo dans le 4è arrondissement.


Les domiciles détruits dans les affrontements sont celui de l'ancien porte-parole des anti-balaka, Yvon Konaté, sis à la Cité, au quartier Fouh, où de temps en temps Andiyo trouvait refuge. La maison du capitaine Olivier Koudemon alias ‘'Gbangouma'', sise à Boy-Rabe, a été aussi détruite en représailles de l'assassinat du chauffeur de Yvon Konaté par le capitaine Gbangouma.


Des voix s'élèvent déjà pour condamner les affrontements de ce samedi. M Beni Djogo Kouyaté, vice-coordonnateur de l'ONG PARETO, joint par APA depuis Bambari (nord), a déploré les violences de ce samedi. 


«En tant que médiateur national, j'ai la responsabilité morale de veiller à ce qu'au moins on n'arrive pas à détruire ce que nous avons mis en place en matière de médiation et de cohésion sociale et qui commençait déjà à donner des fruits ».


Pour la cheffe d'Etat de transition, Mme Catherine Samba-Panza, qui s'exprimait au cours d'un culte d'action de grâce ce samedi, cet affrontement symbolise la confusion dans le camp des ennemis de la paix. 


Le quartier de Boy-Rabe a été quadrillé par les forces étrangères pour rétablir la circulation et sécuriser les habitants qui fuyaient les affrontements.

 

 http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=801681#sthash.Uzwyufdc.dpuf

 

 

Climat tendu dans un quartier de Bangui suite à des affrontements

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-09 13:15:31 - La situation reste tendue à Bangui, notamment dans le quartier de Boy-Rabe, où des morts auraient été enregistrés suite à des affrontements à l’arme lourde, dans la nuit de vendredi à samedi, entre factions de la milice anti-balaka.


Une certaine accalmie est retrouvée selon des habitants de Boy-Rabe qui ont mis à profit ce répit pour sortir du quartier, ce qu'ils n'osaient pas faire samedi dans la soirée à cause des attaques des miliciens.


Les militaires français de la force Sangaris se sont positionnées dans Boy-Rabe pour contenir les Séléka.


Ces affrontements interviennent alors que la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, mène des concertations tous azimuts pour trouver un remplaçant au Premier ministre démissionnaire André Nzapayéké et pour mettre en oeuvre les accords de Brazzaville.

 

http://www.apanews.net/article_read-801675-climat-tendu-dans-un-quartier-de-bangui-suite-ees-affrontements.html#sthash.lyOxkbKB.dpuf

 

 

NDLR : Ces anti-balakas montrent ainsi leur vrai visage. Ils ne veulent pas que les Centrafricains vivent en paix. Quoi d'étonnant que des criminels tels qu'Olivier Koudémon alias Gbangouma, coupable de plusieurs assassinats de compatriotes sous l'ère Bozizé mais qui demeure hélas impuni à ce jour, continue encore de tuer. Comme la plupart des bozizistes, Gbangouma qui était naguère commandant adjoint de la région militaire de Bossangoa avant l'arrivée de la rébellion Séléka, avait pris la fuite dans un premier temps pour se réfugier au Cameroun avant de revenir avec les anti-balakas et se promène désormais tranquillement à Bangui devant le refus des gendarmes d'exécuter le mandat de dépôt émis par les juges à son encontre. 

Deux morts et des blessés dans des affrontements au sein du mouvement anti-balaka, à Bangui
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 12:26

 

 

 

 

 


Bangui - AFP / 09 août 2014 13h18 - Des affrontements et des tirs à l'arme lourde ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier nord de Bangui entre différentes factions des milices anti-balaka, a-t-on appris de sources concordantes.

Les tirs avaient cessé samedi à la mi-journée, mais la situation restait tendue selon des habitants.


Ce sont les anti-balaka (milices chrétiennes, ndlr) qui ne nous laissent pas en paix, a expliqué à l'AFP une habitante fuyant le quartier de Boy-Rabe, comme des dizaines d'autres habitants. 


Depuis hier soir, ils se livrent à des attaques ciblées arme à la main. Les habitants n'osent même pas sortir. Il faut seulement profiter d'une accalmie pour quitter la zone. En tentant de fuir, certains habitants ont été blessés dans des tirs croisés, a-t-elle ajouté.


Ces violences surviennent alors que la capitale centrafricaine, ravagée depuis plus d'un an par de terribles affrontements, exactions, traques et pillages, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.


Il y a une situation de tension qui couve dans le quartier de Boy-rabe où on déplore déjà deux morts parmi les anti-balaka, a déclaré un officier de la force africaine Misca sous couvert d'anonymat.


Ils ont été tués dans des conditions qui s'apparentent à des règlements de comptes, a-t-il expliqué. 


La force Sangaris est déployée aux entrées de Boy-Rabe. Nous veillons aussi pour circonscrire la situation afin que cela ne s'étende pas à d'autres quartiers, a ajouté l'officier de la Misca.


Selon des témoignages d'habitants, les affrontements ont opposé des miliciens civils à des anciens soldats des Forces armées centrafricaines, qui avaient été nombreux à rejoindre les milices anti-balaka lorsque les ex-rebelles Séléka, à dominante musulmane, ont renversé le président François Bozizé en 2013.


La situation est jugée sérieuse, a confirmé une source militaire française de l'opération Sangaris, avant d'ajouter : On s'est déployé dans le secteur pour que les belligérants ne tirent pas sur la population (...) On parle de deux morts, mais c'est un bilan qui n'est pas encore exhaustif.


Fief traditionnel des anti-balaka, Boy-Rabe a été pendant des mois le théâtre de nombreux affrontements entre ces milices chrétiennes réputées proches de l'ancien président Bozizé, et les ex-rebelles Séléka au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=505999 

 

 

NDLR : "Des affrontements et des tirs à l'arme lourde ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier nord de Bangui entre différentes factions des milices anti-balaka". Voilà la preuve qu'il y a tellement d'armes que détiennent des Faca dans Boy-Rabe et qu'il ne faut donc pas leur en donner. Ces anti-balakas  ne sont pas des gens avec qui il fallait aller discuter avec à Brazzaville et signer un prétendu accord de cessation d'hostilités dont ils n'en ont rien à foutre. Force est de constater que chaque jour qui passe, leur comportement montre qu'ils ne sont que de vulgaires malfaiteurs qui empoisonnent quotidiennement la vie aux citoyens et ont simplement profité de la crise que traverse le pays et l'effondrement de l'état pour chercher à jouer dans la cour des grands alors qu'ils ne sont pas crédibles et n'en ont pas l'envergure. Au moment où on parle beaucoup de la possibilité d’entrée au gouvernement des représentants des bandes armées, comment peut-on sérieusement vouloir inclure ce genre de personnes dans le processus de réconciliation qu'on veut inclusif pour la RCA. La problématique de la fin de l'impunité se pose avec une impérieuse acuité dans ce pays.  

Centrafrique: vives tensions et échanges de tirs à Bangui
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