Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 10:17

 

 

 

 

 

 

13/08/14 (Dw-World)

 

La nomination de Mahamat Kamoun continue de faire débat en RCA. Pour les dignitaires religieux cependant, ce qui compte avant tout, c'est comment le Premier ministre va s'y prendre pour sortir le pays de la crise.

 

L'imam Omar Kobine Layama, président de la communauté islamique de Centrafrique salue la nomination de Mahamat Kamoun. Il dit espérer que ce dernier va oeuvrer en faveur de la cohésion sociale et le retour de la confiance entre les communautés. L'imam Omar Kobine Layama, dit également croire que la nomination du nouveau premier ministre ne s'est pas faite sur des considérations religieuses :

 

«On dit que c'est un Premier ministre musulman. Nous souhaitons que l'on dise que c'est un Premier ministre centrafricain. Que le ministre soit musulman, chrétien, animiste, l'essentiel c'est qu'il puisse remplir les conditions nécessaires pour rassembler le pays et conduire les Centrafricains vers les élections. »

 

Donner une chance à Mahamat Kamoun

 

Les rebelles de la Séléka ont affiché leur désaccord face à la désignation du nouveau premier ministre et refusent de participer au nouveau gouvernement. L'archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, demande à la Séléka de lui donner une chance :

 

«Si je devais donner un conseil, je dirais volontiers à tous nos frères des Séléka de penser à la souffrance du peuple centrafricain, à tous ces enfants, tous ces malades et tous ces paysans. Les uns et les autres aspirent à la paix. Nous pouvons donner une chance à celui qui vient d'être nommé, unir nos forces pour apporter des contributions afin de sortir de la crise. Défendre des intérêts partisans ne fait que prolonger encore la souffrance du peuple centrafricain. »

 

Le nouveau Premier ministre Mahamat Kamoun nommé dimanche dernier doit former un gouvernement plus représentatif de la société centrafricaine. Une équipe qui aura surtout pour mission de trouver des solutions aux violences qui ont fait des milliers de morts et environ un million de déplacés.

 

http://www.dw.de/avant-tout-un-centrafricain/a-17847680

Lu pour vous : "Avant tout un Centrafricain"
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 09:41

 

 

 

 

 

http://lepays.bf/   Mercredi 13 août 2014

 

Après la nomination du musulman Mahamat Kamoun au poste de Premier ministre, qui a suscité une controverse qui est loin d’être retombée en RCA, un autre défi pourrait se présenter à Catherine Samba-Panza : celui de la formation du gouvernement. A ce sujet, le parti de l’ancien président François Bozizé, la Convergence nationale Kwa na Kwa, a fait une sortie dans laquelle il a exprimé une crainte et un souhait.

 

 Le parti de Bozizé cache mal son intention d’être associé à la conduite des affaires de l’Etat

 

 Par rapport à la crainte, le Kwa na Kwa a regretté que le nouveau Premier ministre ne soit pas un homme politique suffisamment averti pour apporter les réponses appropriées à la problématique centrafricaine qui, à ses yeux, a avant tout un caractère politique. Cet argumentaire pourrait ne pas résister à l’analyse pour les raisons suivantes : d’abord, l’on peut estimer que Mahamat Kamoun n’est pas politiquement vierge puisqu’il a exercé, de par le passé, des fonctions politiques au sein du cabinet de Michel Djotodia dont il était d’ailleurs le premier responsable. Avant même d’être nommé Premier ministre, il était conseiller spécial de Catherine Samba-Panza. Il est donc censé connaître la faune politique centrafricaine. Ensuite, même dans l’hypothèse où Mahamat Kamoun ne répondrait pas au profil d’homme politique tel que l’entend le parti de François Bozizé, l’on peut dire que ce handicap, si l’on peut l’appeler ainsi, pourrait être perçu comme un atout puisqu’il ne serait pas tenté de prêcher pour une chapelle politique en particulier.

 

A propos de l’appel à la formation d’un gouvernement inclusif par le parti de Bozizé, qui cache mal son intention d’être associé à la conduite des affaires de l’Etat, l’on peut comprendre la pertinence d’une telle formule dans le contexte de la RCA, marquée, on le sait, par une désunion prononcée de ses fils et filles. Même si la formation d’une telle mouture gouvernementale pourrait ne pas représenter d’emblée la panacée, la situation du pays commande de n’écarter aucune piste de sortie de crise. C’est l’éventualité d’un gouvernement d’exclusion qu’il faut plutôt redouter en RCA. C’est pourquoi le refus de la Séléka de prendre part au gouvernement en gestation peut être perçu comme une menace grave pour la cohésion nationale au pays de Barthélémy Boganda.

 

 On a l’impression que les intérêts de la nation passent après les intérêts des individus

 

Dans l’intérêt supérieur du pays, ce parti doit, dans l’urgence, revoir sa copie pour donner une ultime chance à la paix. En tous les cas, les différents protagonistes de la crise centrafricaine ne doivent pas perdre de vue l’esprit de la feuille de route élaborée par les accords de Brazzaville dont le maître-mot est la paix dans le cadre d’un Etat unitaire. De ce point de vue, l’on peut déjà se féliciter des négociations actuelles entre la Séléka et les anti-balaka, si tant est leur souci de fumer le calumet de la paix. Vivement alors que cette initiative permette aux Centrafricains de transcender les clivages communautaires et leurs ego pour se rassembler autour de l’essentiel, c’est-à-dire l’intérêt supérieur du pays. Cela dit, même dans l’hypothèse où tous les acteurs politiques seraient partants pour un gouvernement inclusif, l’on peut craindre que la répartition des portefeuilles ministériels ne constitue pour le nouveau Premier ministre, une véritable alchimie dont la mauvaise gestion pourrait donner le coup de grâce à un pays qui est déjà grabataire. Il va donc falloir dans la formation d’un éventuel gouvernement inclusif, que les Centrafricains privilégient le fond à la forme. Cela passe par un dépassement de soi et un patriotisme sans faille pour éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain. Mais, il faut avouer que cela ne sera pas chose aisée en RCA, puisque dans ce pays, l’on a l’impression que les intérêts supérieurs de la nation passent très loin après les intérêts des individus et que la chose la plus partagée est la mauvaise foi des acteurs politiques. C’est pourquoi l’on a envie de dire à Catherine Samba-Panza de nouer davantage le pagne, puisque ses compatriotes dorment sur le même lit mais sont loin d’avoir le même rêve : la Centrafrique d’abord.

 

Pousdem PICKOU

Lu pour vous : FORMATION D’UN GOUVERNEMENT INCLUSIF A BANGUI : L’alchimie compliquée de Mahamat Kamoun
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 09:16

 

 

 

 

M.LP.C


MOUVEMENT DE LIBERATION DU PEUPLE CENTRAFRICAIN


JUSITCE – LIBERTE – TRAVAIL


Membre de l’Internationale Socialste


Fédération Europe-Asie-Amériques-Moyen Orient-Océanie
(EAMOO)


LE BUREAU SOUS- FEDERAL MLPC ASIE


A l’occasion de la fête du 13 Aout, jour marquant l’indépendance d la République
Centrafricane, le bureau sous-fédéral Asie du Mouvement de Libération du Peuple
Centrafricain (MLPC-Asie) par ma voix, vous souhaite bonne fête de l’indépendance
2014.


Que ce jour soit un jour de Paix, de pardon mais surtout celui du patriosme pour tous les
Centrafricains envers leur pays aujourd’hui meurtri. Que cette date soit une date de
réflexion sur la direction dans laquelle nous avions conduit ce pays dépuis 54 ans
maintenant afin de changer de cap pour un avenir meilleur.


Ensemble nous vaincrons!


Victoire Camrades!


Eric-Désiré Tomro.

13 août : Message du Bureau sous-fédéral Asie du MLPC
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 22:59

 

 

 

 

 

 

par David Thomson RFI  12-08-2014 à 22:35

 

La Centrafrique est toujours dans l’attente de son prochain gouvernement. Une fois les tractations terminées, l’un des premiers défis pour la nouvelle équipe gouvernementale sera sans aucun doute la question humanitaire. Par rapport au mois de janvier, le nombre des déplacés est en baisse, mais la situation est encore critique pour des milliers de personnes.

 

Les déplacés sont moins nombreux qu’il y a six mois. Au mois de janvier, ils représentaient en effet environ un quart de la population, soit un million de personnes. Aujourd’hui, les déplacés sont moitié moins mais sont, tout de même, environ 500 000 à vivre parfois dans la brousse sans aucune aide humanitaire, sans abri et souvent sans nourriture. Beaucoup d’autres vivent dans des camps, dans la précarité et l’insécurité.

 

« La situation, en ce moment, ici, pour les déplacés est très critique car nous n’avons pas de bons abris. Nous avons des problèmes concernant la nourriture, les soins et puis la vie coûte cher. Il y a aussi les problèmes de sécurité. Des gens viennent, il y a des coups de feu partout ; les gens fuient et à l’heure actuelle, il y a encore des gens dans la brousse », raconte un déplacé d’un camp de Bambari,

 

« Pour partir d’ici et aller en ville, il y a les Seleka qui sont cachés de l’autre côté. Si tu sors, ils te prennent et ils te tuent. Ils ne peuvent pas te laisser. On ne peut pas bouger. On reste toujours ici. Il n’y a pas de paix, pas de cessez-le-feu… ils continuent toujours avec le feu », indique un autre.

 

Les réfugiés partis à l’étranger

 

En Centrafrique, il y a les déplacés mais il y a aussi les milliers de réfugiés centrafricains partis à l’étranger, et notamment au Cameroun et au Tchad. Les humanitaires estiment que 400 000 Centrafricains sont toujours refugiés à l’étranger. La plupart sont des musulmans qui ont fui les violences de décembre et de janvier. Cependant, depuis quelques semaines, la sécurité s’améliore à Bangui. Les accords de paix - signés fin juillet entre anti-balaka et Seleka - commencent à rassurer. Du coup, certains musulmans commencent doucement à rentrer chez eux. A Bangui, le quartier PK5 s’était vidé de ses habitants. Aujourd’hui certains musulmans commencent à revenir. RFI a rencontré l’un d’eux.

 

« Je m’appelle Adamou Sylla, ancien député du 3ème arrondissement, ancien garagiste qui est sorti, comme réfugié, au Cameroun. Je suis revenu pour contribuer à l’édification de la paix dans mon pays. Ma maison a été détruite ; on nous a évacués et nous sommes partis parce que nous avons été attaqués. Ici, au PK5, la vie reprend. Depuis que je suis arrivé, je me sens en sécurité chez moi. Revenez à Bangui, revenez en RCA. C’est votre pays. Et que la paix revienne car après la guerre… après la pluie vient le beau temps », espère-t-il.

 

Encourager le retour des réfugiés

 

Pour les agences humanitaires, c’est ce genre de retour comme celui de Adamou Sylla qu’il faut encourager et inciter. Même si ce n’est encore qu’un début et malgré les violences sporadiques, les déplacés et les réfugiés commencent à revenir. Cependant, beaucoup hésitent encore en raison de l’insécurité qui persiste.

 

« Cette sécurité reste extrêmement précaire. Il y a d’énormes efforts qui sont faits mais comme nous le savons, la sécurité, ce ne sont pas uniquement des éléments armés pour sécuriser la population et les forces internationales qui sont aussi présentes. Cela dépend également d’une certaine cohésion entre les communautés, d’un respect des autres groupes armés par rapport aux populations civiles, de toute l’administration qui doit se remettre en place, de la gendarmerie et de la police qui doivent lutter contre l’impunité. Par conséquent, la sécurité est vraiment un rassemblement des différents projets extrêmement importants qui pourront ramener cette sécurité », déclare Claire Bourgeois, coordinatrice humanitaire principal de l’ONU en RCA.

 

Cette sécurité-là, c’est l’un des principaux enjeux pour le nouveau Premier ministre, Mahamat Kamoun, qui va devoir faire appliquer les accords de paix de Brazzaville. Ces accord sont violés presque tous les jours hors de la capitale et sont toujours rejetés par l’Etat-major Seleka. La semaine dernière, dans la ville de Batangafo, au nord de Bangui, les affrontements entre Seleka et force française Sangaris ont fait une soixantaine de morts du côté de l’ex-rébellion.

 

RCA: l’aide humanitaire, un des premiers défis du futur gouvernement
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 22:47

 

 

 

 

       ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)

                        (ASD-CRPS-MCP-MDES-MLPC-RDC-UDECA)

 

 

                                            COMMUNIQUE DE PRESSE

 

   L’Alliance des Forces Démocratique pour la Transition (AFDT) s’est inscrite dans une dynamique de dialogue républicain en vue de la réussite de la transition en cours et du retour de la paix de la sécurité et de la concorde nationale.

 

Cette recherche constante du dialogue se fonde sur l’impérieuse nécessité d’une transition consensuelle, gage d’une véritable réconciliation nationale dans la justice.

 

  L’AFDT a suivi, le dimanche 10 Aout 2014, la nomination du nouveau Premier Ministre de la transition en la personne de Monsieur Mahamat KAMOUN, ancien Conseiller Spécial à la Présidence de la République et en prend acte.

 

Toutefois, l’AFDT estime que dans la situation actuelle de notre pays où les tensions sont vives et les positions tranchées, la recherche absolue du consensus, conformément à l’esprit de la transition en cours, devrait prévaloir en dépit des difficultés objectives, dans la désignation d’un Premier Ministre ou d’un Gouvernement. .

 

En conséquence, l’AFDT souhaite que la mise en place du prochain Gouvernement soit momentanément suspendue et qu’entretemps, les autorités de la transition saisissent de manière diligente  la médiation internationale afin qu’elle s’implique sans délai dans la décrispation de la situation politique afin d’éviter à notre pays le risque d’un blocage institutionnel inutile, eu égard au refus de certaines entités de participer au prochain Gouvernement.

                                                                                       Fait à Bangui le 12 Aout 2014

 

                                                                     Le Président de la Conférence des Présidents

 

                                                                                       Pr. Joachim SIOKE RAINALDY     

L'AFDT souhaite la décrispation préalable sans délai de la situation politique avant la formation du gouvernement
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 21:13

 

 

 

 

Communiqué de Presse de l’ Association ‘’GUIRA’’ 

 des centrafricains de Nantes

France

 

 

Les Centrafricains et les Panafricains de Nantes réunis autour de l’Association ‘’Guira’’, dans un cri profond de cœur demandent solennellement à l’ensemble des Centrafricains de considérer ce 13 août 2014 comme devant marquer la fin des guerres des pouvoirs égoïstes entretenues par des puissances étrangères et des groupuscules financiers qui n’ont aucun état d’âme pour nos vies en particulier et celles des Africains en général.

 

Où que nous nous trouvons, ce jour du 13 août 2014,  et jusqu’à la fin de l’année, nous  devons observer collectivement, en groupe ou intimement,  une minute de silence en  mémoire des dizaines de milliers de centrafricains et des immigrés qui ont perdu la vie en Centrafrique depuis 1960 dans des haines et massacres entretenus pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la défense du territoire ou celle de la Patrie.

 

Notre souveraineté qui court depuis cinquante-quatre ans doit être effective.

 

Voilà l’unique objectif qui doit désormais nous habiter.

 

Comme a dit Patrice Emery Lumumba pour la République Démocratique du Congo, dans son allocution historique du  30 juin 1960 lors de  la Cérémonie de l’Indépendance de son Pays, nous devons faire de cette journée du 13 août et les jours suivants, une période nodale que nous garderons ineffaçablement gravée dans nos cœurs comme l’élan vital pour la renaissance d’un patriotisme inébranlable.

 

Nous devons cela à nos enfants et à nos arrières petits- enfants ainsi qu’à toute l’Afrique en souffrance sur ce  qui s’abat sur nous !

 

Comme nous le relève  l’Encyclopaedia-Africana de Kwame Krumah, « il y a plus de centrafricains d’autres spiritualités que les  Chrétiens  Musulmans réunis. Il est donc  inconcevable de réduire notre pays ou toute l’Afrique à deux religions : le Christianisme et l’Islam. C’est une insulte à l’intelligence. Les seuls combats nécessaires au vivre ensemble et au bien-être de chaque citoyen sont ceux des idéaux politiques et non religieux »

 

La laïcité, l’unité nationale et le patriotisme doivent être de rigueur.

 

A cet effet, nous tenons à congédier toutes les puissances étrangères et les groupuscules de l’ombre qui entretiennent autre chose dans les esprits faibles égoïstes  qui ignorent  l’Histoire de notre Pays et celle de l’Afrique.

 

La réconciliation nationale doit avoir pour principes ceux du Président BARTHELEMY BOGANDA  qui aimait rappeler qu’il avait trois origines Tchadienne, Oubanguienne et Congolaise ce qui lui permettait d’évacuer tout projet politique sectaire et préconisait les Etats Unis d’Afrique centrale. Il puisait dans sa religion chrétienne  la force de tolérance et non la division ou le séparatisme.

 

A Madame la Présidente de la République, au Premier Ministre, aux hommes politiques, à  toutes les Centrafricaine et à tous les Centrafricains, nous convions notre rêve : le Patriotisme et l’indivisibilité du territoire. Donc la rupture pure et simple avec tout partenaire qui développe le contraire de manière formelle ou informelle.

 

VIVE l’UNITE NATIONALE 

VIVE LA PAIX DES BRAVES

VIVE LA REPUBLIQUE UNE ET INDIVISILBLE

 

Bonne fête nationale.

 

Pour le Collectif des Centrafricains et Panafricains de Nantes

 

Le Président  de l’Association ‘’GUIRA’’

 

DOUNGOUS DIMY

 

disnos49@yahoo.fr

Communiqué de Presse de l’Association ‘’GUIRA’’ des Centrafricains de Nantes
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 21:00

 

 

 

 

 

BANGUI12/08/14 (Reuters) - Les rebelles de la Séléka ont déclaré lundi qu'ils ne participeraient pas à un gouvernement d'unité nationale, n'ayant pas été consultés concernant le choix d'un Premier ministre, et ont averti qu'ils pourraient revenir sur l'accord de trêve.

 

"La chef de l'État de transition n'a pas cru bon d'ouvrir des négociations avec la Séléka et a simplement décidé de nommer un Premier ministre ", a déclaré le général Mohamed Moussa Dhaffane, second vice-président de la Séléka, dans un communiqué.

 

"La Séléka décide de ne pas participer au prochain gouvernement", a-t-il poursuivi, ajoutant que les rebelles pourraient également reconsidérer l'accord de cessez-le-feu signé fin juillet.

 

La présidente par intérim Catherine Samba-Panza a nommé dimanche Mahamat Kamoun, un ancien conseiller de Michel Djotodia, chef de la Séléka, au poste de Premier ministre, après la démission la semaine dernière d'André Nzapayeke et de son gouvernement de transition.

 

Le nouveau Premier ministre est chargé de former un gouvernement plus représentatif des communautés de la République centrafricaine avant les élections prévues en 2015, afin de mettre fin aux violences sectaires qui ont tué des milliers de personnes et en ont déplacé environ un million.

 

Les rebelles centrafricains de la Séléka, majoritairement musulmane, ont signé le 24 juillet un cessez-le-feu avec les milices chrétiennes "anti-balaka" après avoir renoncé à leur demande de scission du pays en deux entités sur une base religieuse.

 

Catherine Samba-Panza est arrivée à la tête du pays en janvier, lorsque Michel Djotodia a été contraint de quitter la présidence en raison de son incapacité à mettre fin aux affrontements meurtriers entre la Séléka et les anti-balaka, des milices nées en réaction aux exactions de ses hommes.

 

La France a 2.000 soldats déployés en RCA en soutien des 6.000 hommes de la Misca, la force africaine de maintien de la paix.

 

(Crispin Dembassa-Kette; Agathe Machecourt pour le service français)

 

 

La Séléka récuse le nouveau PM centrafricain

 

https://www.cameroon-tribune.cm   12 Août 2014   Simon Pierre ETOUNDI

 

L’ex-rébellion déclare ne pas avoir été consultée et sème une nouvelle fois la confusion dans les esprits.

 

Il n’y aura pas d’état de grâce pour Mahamat Kamoun, le Premier ministre nommé dimanche par la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza. A peine désigné, il est déjà contesté par la Séléka. Elle n’en reconnaît pas la légitimité. Car, selon les termes de l’accord de cessez-le feu signé à Brazzaville il y a quelques semaines, le poste de Premier ministre doit revenir à un membre de la Séléka. C’est le porte-parole de l'état-major de la Séléka, Ahmad Nejad qui est monté au créneau dès dimanche soir. Il a par ailleurs laissé entendre que la Coalition ne va pas participer au gouvernement que devrait former le nouveau PM. Toujours est-il que la coordination politique de la Séléka n’a pas encore réagi à la nomination de Kamoun. Autant dire qu’au regard des sons de cloche discordants au sein du mouvement, un nouveau coup de théâtre  n’est pas exclu. En attendant, selon le porte-parole de la présidence, la décision de nommer Mahamat Kamoun fait suite aux consultations des Forces vives de la Nation en concertation avec la communauté internationale.

 

Mahamat Kamoun semble conscient du contexte dans lequel il a été nommé. « Les anti-Balaka, les Seleka, les Centrafricains qui nous connaissent, savent de quoi nous sommes capables. » a-t-il laissé entendre dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI). Pour lui, « la réconciliation fait partie de l’action que le gouvernement de transition est appelé à mettre en œuvre (…) Avec tous les Centrafricains, le gouvernement, la communauté internationale, nous allons aller dans ce sens.» Mahamat Kamoun a pour mission d'obtenir une application de l'accord de Brazzaville signé entre les belligérants centrafricains et d’accompagner  la présidente, Catherine Samba-Panza dans la gestion des affaires du pays, jusqu'aux élections qui doivent marquer la fin de la transition.

 

Le nouveau chef du gouvernement centrafricain arrive aux affaires au moment  où les accords de paix signés à Brazzaville sont violés. Au cours des derniers jours, de violents combats entre les troupes de la Séléka et les forces françaises Sangaris ont fait une soixantaine de morts. A Bangui dans le quartier de Boy Rabe, des combats y ont opposé les forces armées centrafricaines aux miliciens anti-balaka. En somme, la sécurité sera un défi majeur pour Mahamat Kamoun. Il en est conscient.

La Séléka refuse de participer à un gouvernement en Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 20:45

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 13-08-2014

 

La milice anti-Balaka s'est déclaré mardi prête à participer au futur gouvernement d'union, au moment où son principal adversaire, l'ex-alliance rebelle de la Séléka maintient son boycott au motif de violation du consensus obtenu lors de l'accord de cessez-le-feu du 23 juillet à Brazzaville (Congo) à travers la nomination de Mahamat Kamoun au poste de Premier ministre.

 

"Nous sommes tous les fils du pays. Si on nous appelle, nous serons prêts à servir notre pays. On ne peut pas faire la politique de la chaise vide", a déclaré à Xinhua au téléphone Emotion Brice Namsio, porte-parole des anti-Balakas (anti- machettes), constellation de groupes dits d'autodéfense favorables à l'ex-président François Bozizé renversé en mars 2013 par la Séléka.

 

A l'origine de l'enlisement de la crise sécuritaire et humanitaire qui secoue la République centrafricaine (RCA) depuis fin 2013 suite à l'offensive de la Séléka contre le pouvoir de Bozizé, les deux organisations sont signataires du cessez-le-feu conclu le 23 juillet dans la capitale congolaise sous l'égide du président congolais, médiateur de la crise au nom de ses pairs d'Afrique centrale.

 

Avant cette étape, un sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), tenu fin juin à Malabo (Guinée équatoriale) en marge du récent sommet de l'Union africaine (UA), avait donné son feu vert à la présidente de transition Catherine Samba-Panza pour la formation d'un nouveau gouvernement d'union nationale en remplacement de celui d'André Nzapayéké, nommé fin janvier.

 

Ex-directeur de cabinet dans le pouvoir de Michel Djotodia, leader de l'ex-Séléka, Mahamat Kamoun, 52 ans, a été désigné dimanche pour prendre la place du remplaçant de Nicolas Tiangaye, premier chef de ce gouvernement de transition centrafricain.

 

Pour le porte-parole des anti-Balakas, le nouveau Premier ministre qui avant cette date était ministre d'Etat, conseiller spécial à la présidence, "est un fils du pays, un Centrafricain pur sang. Le peuple centrafricain a trop souffert. C'est notre pays, l'heure n'est plus aux combats, aux violences."

 

Dans le camp des ex-rebelles, la nomination de Mahamat Kamoun, pourtant présenté comme issu de leurs rangs, n'est en revanche pas bien accueillie. Les ex-forts de Bangui accusent la présidente de transition d'avoir bafoué le consensus résultant de l'accord de Brazzaville en les excluant des consultations annoncées en grande pompe la semaine dernière pour opérer ce choix.

"Nous ne participerons pas au gouvernement. C'est la conséquence d'un manque de consensus. Depuis le 24 mars 2013, ce pays a toujours fonctionné sur la base de consensus et de compromis politiques. Ce n'est pas aujourd'hui que la chef de l'Etat doit violer tout ça", a observé le général Mohamed Moussa Dhaffane, porte-parole de l'ex-rébellion joint lui aussi à Bangui mardi.

 

Dès le lendemain l'annonce de la démission d'André Nzapayéké le 5 août, la présidence a informé le peuple centrafricain de la tenue pendant trois jours au Palais de la renaissance de consultations inclusives entre Catherine Samba-Panza et les différentes sensibilités sociopolitiques nationales incluant les ex-Séléka et les anti-Balakas.

 

Le général assure cependant que "nous n'avons pas été consultés. Nous étions disposés à le faire, mais nous n'avons pas reçu d'invitation. Nous avons entendu seulement à la radio qu'elle (la présidente de transition) va consulter les anti-Balakas, la Séléka, ceci, cela. Nous sommes surpris d'avoir été exclus du processus, puisque depuis qu'elle a été désignée par le CNT (Conseil national de transition, Parlement provisoire), nous lui apportons tout le soutien nécessaire."

 

"Nous n'avons pas envoyé de propositions ni de ministrables, ni de Premier ministrable. C'est très regrettable. Or, nous sommes signataires de l'accord de Brazzaville. Nous sommes un acteur qu'on ne peut pas contourner", a poursuivi le dirigeant rebelle.

 

Selon le programme officiel, Mahamat Kamoun prend ses fonctions ce mardi à Bangui. En vertu d'un, d'après certaines sources, schéma prescrit par la communauté internationale dans un souci de satisfaire les préoccupations des différents acteurs sociopolitiques centrafricains, il est censé former un gouvernement de 25 ministres, contre 20 pour le précédent.

 

Alors que le principal enjeu défi aujourd'hui reste de faire baisser les tensions pour sortir de la crise, la RCA peut-elle se permettre d'avoir une équipe gouvernementale dont sont inclus les ex-rebelles de la Séléka ? "Les choses iront très vite" pour la formation du cabinet Kamoun, a toutefois indiqué à Xinhua le porte- parole de la présidence Anicet Guiyama Mazogo.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : les anti-Balakas prêts à participer au gouvernement, boycott maintenu de la Séléka
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 19:20

 

 

 

 

 

YAOUNDE, 12/08/14 (Xinhua) -- Deux jours après sa nomination dimanche à Bangui par la présidente de transition Catherine Samba-Panza, l'ex-directeur de cabinet de Michel Djotodia, Mahamat Kamoun, prendra ses fonctions mardi après-midi comme troisième Premier ministre du gouvernement d'union nationale depuis le début de la crise centrafricaine survenue fin 2012.

 

"Le nouveau Premier ministre prend fonction cet après-midi, vers 14 h ou 15 h (locales, entre 13 h et 14 h GMT)", a communiqué le porte-parole de la présidence Anicet Guiyama Mazogo joint mardi matin à Bangui par Xinhua.

 

Ministre d'Etat, conseiller spécial à la présidence depuis l'élection en janvier de Samba-Panza aux fonctions de chef de l'Etat par intérim lors d'un vote du Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire en place depuis juin 2013 après la prise du pouvoir de Djotodia trois mois auparavant), Mahamat Kamoun, 52 ans, est un Centrafricain originaire du Nord et d'obédience musulmane.

 

Ce choix, à en croire certaines indiscrétions, obéit à un schéma de la communauté internationale suggérant que, par souci d'équilibre sociologique, une personnalité remplissant ces deux critères soit désignée à la suite d'André Nzapayéké, contraint à la démission par l'accord de cessez-le-feu du 23 juillet à Brazzaville (Cong), la présidente de transition étant une chrétienne du Sud du pays.

 

Aussitôt nommé, le nouveau chef du gouvernement a fixé ses priorités, au nombre de cinq, dans un entretien à Xinhua : restauration de la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire centrafricain, réconciliation nationale, redéploiement de l'administration dans tout le pays, relance de l'économie nationale et préparation des futures élections générales.

 

Accusé d'appartenir à l'ex-rébellion de la Séléka qui avait porté son leader Michel Djotodia au pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui, sa nomination est cependant contestée par une partie de l'opinion publique centrafricaine. Par exemple, Gervais Lakosso, coordonnateur de la société civile, a émis des doutes sur sa neutralité et son impartialité à rassembler, comme il l'a lui-même promis, ses concitoyens.

 

Curieusement, les ex-rebelles de la Séléka ont eux-mêmes aussi rejeté cette nomination, menaçant de ne pas participer à son cabinet censé comporter 25 membres contre 20 pour le précédent, une équipe qui ne tardera pas à être dévoilée après la cérémonie de prise de fonctions de ce mardi. "Les choses vont aller vite, mais je ne vous dis pas quand", a assuré le porte-parole de la présidence.

 

Mahamat Kamoun est un haut fonctionnaire centrafricain qui a par le passé exercé les fonctions de directeur général du budget puis du trésor, et aussi d'inspecteur central du ministère des Finances.

Centrafrique : le nouveau PM prend fonction mardi après-midi (présidence)
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 18:10

 

 

 

 

 

12/08/14 (AFP)

 

La situation reste tendue à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, malgré la présence de l'armée française dans la ville, après les violents affrontements qui l'ont opposé la semaine dernière à d'anciens rebelles Séléka, a-t-on appris de sources concordantes mardi.

 

"La situation est stabilisée à Batangafo et on ne peut parler d'affrontements à l'heure actuelle.(...) Les habitants qui avaient fui commencent à rentrer timidement chez eux", a affirmé à l'AFP un officier de l'opération française Sangaris.

 

Mais "la tension est toujours là, puisqu'il y a des hommes en armes de part et d'autres, cela fait peur" à la population, a-t-il ajouté.

 

Selon cet officier, la force africaine Misca "mène ses activités dans la localité avec l'appui des éléments français de Sangaris". Les forces internationales "continuent de faire appliquer les mesures de confiance".

 

Les combattants armés de l'ex-Séléka qui "sont cantonnés ne sont nullement inquiétés. Mais tous ceux qui essaient de se balader munis de leurs armes sont systématiquement désarmés", a-t-il prévenu.

 

Batangafo, à 300 km au nord de Bangui, avait été le théâtre de violents affrontements la semaine dernière entre soldats français et ex-Séléka, ex-coalition rebelle à dominante musulmane (au pouvoir à Bangui de mars 2013 à janvier 2014).

 

Le 4 août, les militaires français ont lourdement riposté à une embuscade tendue par des Séléka aux abords de la ville. D'autres accrochages ont éclaté les jours suivants, au cours desquels deux soldats français ont été blessés, selon Sangaris.

 

Ces affrontements ont fait une soixantaine de morts du côté Séléka, selon une source sécuritaire à Bangui.

 

Beaucoup d'habitants avaient fui pour se réfugier dans les lieux protégés par la Misca (mairie, paroisse, hôpital), ainsi que dans les localités voisines ou en brousse, a expliqué à l'AFP un habitant de Batangafo, Pierre Ndoutouol.

 

"Il y a des gens qui repartent chez eux par vagues successives. D'autres, craignant des exactions des ex-Séléka, ou d'être prisonniers des affrontements, n'osent pas quitter leur lieu de refuge", selon cet habitant.

 

"La présence de Sangaris et de la Misca nous rassure. Les activités reprennent peu à peu. Mais on ne sait pas s'ils vont rester longtemps, ou s'ils vont partir pour nous abandonner", a expliqué Pierre Ndoutouol.

 

"On a tous peur. On ne peut pas aller d'un point à l'autre sans hésitation", confirme une commerçante, Suzanne Mbaïkam.

 

Fin juillet, des affrontements entre Séléka et milices anti-balaka à Batangafo avaient déjà fait au moins 25 morts, dont vraisemblablement deux soldats de la Misca dont la mort n'a pas été confirmée de source officielle.

Centrafrique: situation toujours "tendue" à Batangafo (nord)
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com